UNITÉ 2

Un problème ? Une solution !

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GUIDE DU PROFESSEUR 1 / 14

Pourquoi pas ! 3

UNITÉ

Un problème ? Une solution !

Objectifs de l’unité Dans cette unité, les élèves vont apprendre à raconter des situations passées, à présenter des personnes de leur entourage en parlant aussi de leur caractère, à exprimer des sentiments et des sensations. Ils devront également expliquer les problèmes qu’ils peuvent rencontrer, demander des conseils et apprendre à en donner. Ils auront à rapporter les paroles d’une autre personne. Pour cela, ils vont devoir utiliser les expressions de la durée comme il y a, depuis, pendant..., le conditionnel, les pronoms relatifs qui et que, des verbes pronominaux comme s’entendre avec quelqu’un, se fâcher ou s’énerver ... Ils apprendront aussi à utiliser des expressions « colorées » pour traduire leurs sentiments ou des expressions pour réagir à une histoire. Ils pourront réfléchir sur l’amitié à partir des citations de différents auteurs et en écrire eux-mêmes. Ils pourront aussi découvrir le Musée d’histoire naturelle de Paris. Enfin, ils seront prêts pour la tâche finale : parler des problèmes des jeunes de leur âge au cours d’une émission de radio.

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Avant de commencer D  emandez à vos élèves de regarder la photo de la page 21 et de vous dire ce qu’ils y voient. Pour plus de conseils sur l’exploitation pédagogique de la page de garde, vous pouvez consulter la fiche Introduction.

Le lexique de la page : • Des élèves ; des lycéens, collégiens ; il y a des filles et des garçons • Ils sont au lycée/collège ; dans un couloir • Ils ont entre ... ans et .... ans • Ils portent des chemises, tee-shirts ou sweat-shirts, des jeans • Les filles ont les cheveux longs • I ls portent des sacs en bandoulière • Une fille parle à un garçon ; les autres l’écoutent • I ls sourient

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1. Quel caractère ! 1 Attention à sa réaction !   (p. 22) Objectifs de l’activité : parler du caractère ou des réactions des autres ; exprimer ses réactions ; utiliser le lexique des sentiments : aborder le conditionnel comme mode de l’éventualité.



M  aintenant les élèves peuvent s’interroger sur leurs réactions.





Démarche A

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Il y a trois élèves et un prof Les garçons et le prof portent une blouse blanche Ils sont en cours de chimie/dans la salle de chimie Un tube à essai est renversé/quelqu’un a renversé le tube à essai sur les papiers/le cours de chimie Le prof n’est pas content La fille sourit Le deuxième garçon n’est pas content Le troisième garçon dit au prof ce qu’il s’est passé. M  aintenant faites écouter le document audio une première fois et demandez à vos élèves de prendre des notes sur chaque personnage. A près cette écoute, formez des binômes pour que chaque élève partage, compare et/ou complète ses notes avec son voisin. Faites écouter une deuxième fois pour que les élèves complètent leurs premières notes puis faites une mise en commun. Passez le document une troisième fois, si besoin est, pour vérification ou correction. Lisez les textes dans les encadrés verts pour fixer davantage la compréhension.



Démarche B A  vant de répartir vos élèves en binômes, faites-leur remarquer que l’échantillon en rouge propose un verbe au conditionnel qui n’est ni une proposition, ni un souhait. Expliquezleur que le conditionnel exprime aussi l’éventualité, une chose qui n’est pas certaine : Moi, je crois que je rougirais (mais je n’en suis pas certaine, peut-être je pleurerais ...)

Démarche C À  présent, demandez à chaque binôme de (re) lire les textes et de relever les termes qui expriment les réactions à un événement ou sentiments dans trois colonnes : les adjectifs, les expressions, et les verbes.

Avant d’écouter l’audio, demandez à vos élèves de regarder l’illustration (p.22) et de vous dire ce qu’ils y voient : Pistes 17-19

Pourquoi pas ! 3

Corrigés : Adjectifs

Expressions

Verbes

Calme

être dans la lune

s’énerver

Agressif

être de bonne humeur

se disputer

Stressé

être en colère

exploser

Angoissé

être tout rouge

s’étonner

avoir mauvais caractère

paniquer

Les autres adjectifs : originale, sympa, perfectionniste, timide, gentil. P  our mieux mémoriser ce lexique, proposez à la classe de comparer les expressions relevées à celles de leur langue : Certaines sont-elles identiques ? Emploie-t-on aussi souvent le verbe être ? Dit-on qu’on est tout « rouge » ou bien utilise-t-on une autre couleur pour exprimer la même idée ? Y a-t-il autant de verbes pronominaux ? Dit-on aussi qu’on « explose » de colère ?



FT U2P22

Démarche D D  istribuez la fiche FT U2P22 pour faire faire cette activité qui devrait pouvoir être exécutée très rapidement ; demandez aux élèves de choisir des personnes que toute la classe connaît (donc éviter la famille ou les amis hors de la classe) pour que tous puissent réagir à ce qui est dit et puissent manipuler le vocabulaire vu précédemment : Le prof de maths est toujours de bonne humeur. Non ! il est toujours stressé ! Le directeur explose souvent ! Ça c’est vrai !  ctivités du Cahier d’exercices : 1, 2, 3 p. A 16-17

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2 Là, c’est ...   (p. 23)

Maintenant demandez à la classe : – à qui on peut attribuer les adjectifs « divorcé » et « adopté » que l’on entend aussi dans le document :

Objectifs de l’activité : comprendre les commentaires faits à partir de photos ; décrire le caractère des gens de son entourage ; parler de ses relations avec les autres ; revoir le passé composé et aborder l’accord du participe passé.



Piste 20

1 – Karine, la meilleure copine 2 – Marc, le cousin, 3–F  rançois, le père et Martine sa deuxième femme 4 – La tante et son petit ami 5 – Dylan, le petit cousin de 5 ans 6 – Les copains du lycée, du quartier F  aites une mise en commun pour vérification et correction. Maintenant faites réécouter le document et répartissez les élèves en 14 groupes pour repérer les caractères des personnes qui sont sur les photos : il y a 7 personnes dont le caractère est commenté, mais deux groupes vont s’intéresser à la même personne pour pouvoir ensuite comparer leur compréhension. Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

François est divorcé Dylan est (un enfant) adopté – que veut dire : « c’est le clown de la famille »? Marc fait le clown parce qu’il aime faire rire. À  présent, attirez l’attention de vos élèves sur l’encadré jaune en bas de la page. Précisezleur qu’ils peuvent employer ces expressions du langage familier qui sont courantes dans la langue orale. Lisez les textes dans les encadrés verts pour fixer davantage la compréhension.

Démarche A Avant de faire écouter le document audio, demandez à la classe de prendre connaissance des photos et des prénoms des personnes. Ce document étant un peu long et Aurélie commentant les photos à un débit un peu rapide, il est bien que les élèves ne se découragent pas à son écoute. Faites écouter le document une première fois et demandez aux élèves de ne repérer que l’ordre dans lequel Aurélie commente les photos ; ils peuvent noter aussi quel est le degré d’intimité avec Aurélie :

1 – Karine : Miss optimiste 2–M  arc : mignon, clown, grosse tête, prétentieux 3–F  rançois : très complice avec sa fille, sévère 4 – Martine : gentille, ouverte et moderne 5 – La tante : dynamique, joyeuse et sociable 6 – L’oncle : pessimiste et toujours à l’Ouest 7 – Dylan : intelligent et super sage L  aissez 3 minutes aux groupes pour se mettre d’accord sur les commentaires qu’ils ont relevés puis faites une mise en commun. Il est possible, bien entendu, que chaque groupe intervienne dans le commentaire de l’autre.

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Pour aller plus loin : Vous aurez préalablement demandé aux élèves d’apporter des photos de 6 personnes de leur entourage. Afin de faire le point sur le lexique qui a été abordé jusqu’à présent, distribuez à chacun la fiche FA 2.01. FA 2.01 Les élèves travaillent individuellement. Ils ont à leur disposition 14 adjectifs et 4 adverbes pour nuancer leur opinion s’ils le désirent. Ce travail est terminé, répartissez la classe en binômes et demandez à chaque élève de commenter ses photos à son binôme.



Démarche B U  ne fois le travail de repérage et d’investigation de la démarche A terminé, les élèves peuvent faire cette activité individuellement.



Corrigés : Deux personnes qui s’entendent bien avec



Aurélie : Karine et son père Une personne qu’Aurélie n’apprécie pas beaucoup : son oncle (ou son cousin Marc) Deux ou trois traits de caractère positifs : gentille, ouverte, moderne ; dynamique, joyeuse, sociable ; sage et intelligent ; Deux défauts : pessimiste, prétentieux.

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Pour aller plus loin :

Quand le passé composé est formé avec l’auxiliaire « être », le participe passé s’accorde avec le sujet ; ici le sujet est féminin, donc le participe passé porte la terminaison du féminin « e ».

Pour insister sur les verbes qui expriment les sentiments et les réactions, distribuez à vos élèves la fiche FA 2.02. FA 2.02 Il est important de faire manipuler ces verbes de différentes manières car la plupart d’entre eux sont des verbes pronominaux et les élèves trouvent cela complexe. Ils ont à leur disposition le pronom personnel «  e  », des noms, des verbes et la préposition « avec » qu’on utilise avec la plupart des verbes : je me dispute je me fâche je me réconcilie AVEC je m’énerve Je m’entends bien je m’entends mal

Quand le passé composé est formé avec l’auxiliaire « avoir », le participe passé s’accorde avec l’objet si celui-ci est placé avant le verbe ; ici l’objet est « les » (mis pour 5 ou 6 personnes), donc le participe passé porte la terminaison du féminin pluriel « es ». F  aites travailler vos élèves à partir d’autres exemples, comme :

la boulangère mon père .....

Je les ai mangées : d  evinez ce qui a pu être mangé (ce sont des produits de genre féminin, « ées ») comme par exemple ? (les pommes, les oranges, les pâtes,...)

Exemple : Je me dispute avec mon père Je m’entends bien avec la boulangère Avec la boulangère je m’entends mal (Faites remarquer qu’à l’oral seulement, on peut commencer la phrase par « Avec la boulangère ... ») La prof de maths m’énerve/ je me suis énervée avec la prof de maths

Je l’ai mangé d  evinez ce qui a pu être mangé (c’est un produit de genre masculin « é ») comme par exemple ? (la sandwich, le melon, le gâteau...). Ici, profitez-en pour préciser encore une fois, qu’au passé composé les verbes pronominaux se conjuguent uniquement avec l’auxiliaire être et donc le participe passé s’accorde avec le sujet. Maintenant découpez les 25 étiquettes de la fiche FA2.03, donnez une étiquette à chaque élève et dites-leur qu’il y a six phrases à reconstituer. Si vous avez davantage d’élèves, composez vous-même une phrase supplémentaire.

... P  récisez qu’au passé composé les verbes pronominaux se conjuguent avec l’auxiliaire être.



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FA 2.01

Démarche C L  es élèves reprennent la fiche FA 2.01 comme base de travail. Ils vont devoir élargir le champ lexical et grammatical en commentant plus avant les relations qu’ils ont avec chacune des personnes sur les 6 photos. Rappelez-leur qu’ils peuvent se référer à l’activité 1 (p.22), à la rubrique « On a besoin de ... » (p.23), et qu’ils peuvent se servir de la phrase échantillon en rouge. Rappelez-leur aussi qu’ils auront certainement besoin de certains de ces éléments pour réaliser la tâche finale.

Pour aller plus loin : D  ans la démarche, C faites remarquer à vos élèves les phrases suivantes : Explique comment tu les as rencontrées Et Elle est arrivée D  emandez-leur à quel temps sont les deux verbes (au passé composé) et pourquoi il y a cette différence sur les deux participes passés.

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FA 2.03

Corrigés : Le professeur s’est stressé ce matin en



cours de maths car on ne comprenait rien. Loïc et Léa se sont énervés pendant le match de tennis. Camille et Samira se sont énervées car elles ne retrouvaient plus leur sac à dos.



Léa s’est ennuyée à la soirée de Camille. Loïc et Stéphane ne se sont pas réconciliés pendant le voyage scolaire à Barcelone. Camille et Samira se sont fâchées à la cafétéria.  ctivités du Cahier d’exercices : 4, 5, 6 A p. 17-18

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2. Sentiments

et sensations

3 Quelle horreur !   (p. 24) Objectifs de l’activité : r aconter ses dernières vacances (utilisation du passé composé) ; réviser la formation du passé composé ; respecter les règles d’un récit : chronologie et connecteurs.

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Pourquoi pas ! 3

4 – C’est dégoûtant ! 5 – C’est marrant ! 6 – Pas de chance ! 7 – Ça fait mal ! 8 – C’est ridicule ! 9 – C’est cool !

É  coutez les dialogues des groupes et travaillez l’intonation. Pour avoir un meilleur résultat, demandez à vos élèves de se lever et d’accompagner la scène par des gestes. Cela les aidera à mettre la bonne intonation.

Démarche C

Démarche A Vous pouvez ici procéder de la même façon que précédemment.

Piste 21

D  emandez à la classe de regarder les illustrations (p. 24) et essayez de deviner qui sont les personnages, où ils se trouvent et ce qu’ils font. Trois indices devraient les mettre sur la piste : le squelette, le buste et la grande bibliothèque. Si ce n’est pas le cas, aidez-les en leur donnant les trois indices pour qu’ils arrivent à deviner où sont les personnages : Ils sont à la bibliothèque du Musée d’histoire naturelle ; ils travaillent. Une fois les illustrations commentées, faites écouter le document audio une première fois.

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F  aites une mise en commun pour faire le point sur les personnages et le fil du récit. À présent, repassez le document audio et demandez à vos élèves de faire attention à l’intonation des personnages. Maintenant, demandez-leur de lire le texte de manière individuelle et faites une dernière mise en commun avec toute la classe pour vérifier que tout est bien compris.



Démarche B R  eportez-vous tout d’abord à « On a besoin de ... » (p.25), « Expressions positives -et négatives », et commentez ces expressions avec la classe entière. Répartissez vos élèves en groupes de 5 et demandez-leur de se répartir les rôles et d’inclure les expressions dans chaque bulle.



Corrigés :

1 – Quelle horreur 2 – C’est super ! 3 – Bonne idée !







A  vant que les élèves se jettent dans la suite de l’histoire, faites un remue-méninges avec la classe pour – trouver/inventer d’autres expressions : C’est nul ! Quelle idée ! Quel malheur ! C’est magnifique ! C’est incroyable ! C’est génial ! Quelle histoire ! d  onner quelques expression pour exprimer la peur : frissonner de peur être horrifié avoir la chair de poule avoir une peur bleue trembler comme une feuille claquer des dents perdre la tête d  onner quelques expression pour exprimer la joie : être heureux comme un poisson dans l’eau sauter de joie pleurer de joie ...

Ce remue-méninges devrait aussi leur permettre de réfléchir à ce qu’ils vont écrire. À présent, les élèves peuvent se lancer dans l’écriture : passez dans les groupes relevez les erreurs les plus grossières puis faites un point avec la classe entière sur ces erreurs. Demandez d’abord aux élèves de chercher pourquoi il y a une erreur, d’où elle vient, puis demandez-leur de se pencher dans leur « ­boîte à outils » pour trouver la bonne solution (cela peut être le cahier, le dictionnaire, le glossaire de la méthode, la rubrique On a besoin de ..., bref, tout ce qui est à leur disposition).

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Une fois les erreurs les plus grossières commentées, demandez aux élèves de les prendre en compte dans leur récit. Procédez maintenant à la lecture des scénarii. Chaque groupe lit la fin de son histoire et les autres groupes votent pour la meilleure fin.

Démarche D V  ous pouvez donner cinq critères d’évaluation pour guider l’auditoire lors de la prise de parole, car il devra argumenter son choix (en s’aidant de la phrase échantillon en rouge, s’il le désire). Vous pouvez aussi indiquer que chaque critère compte maximum 2 points, soit un total de 10 points. Vous pouvez utiliser vous-même ces critères pour comparer votre estimation avec celle des élèves, ce qui est très intéressant. Exemples de critères : Cohérence et crédibilité de l’histoire Bonne utilisation des expressions Intonation Prononciation Gestuelle, déplacements  ctivités du Cahier d’exercices : 7, 8, 9 A p. 19-20

4 Ça me fait rire !

  (p. 25)

Objectifs de l’activité : exprimer ses sentiments : peur, dégoût, joie, ennui ... ; donner des conseils ; maîtriser le conditionnel.

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Démarche A Demandez à vos élèves de regarder les trois images et de vous dire ce qu’ils y voient : Une araignée ; deux copines faisant du footing ; une personne chez le dentiste. Demandez-leur quelles sont les images « positives­» et les images « négatives ». Ici vous pouvez avoir tous types de réponses, certaines personnes n’ayant pas peur des araignées ou d’aller chez le dentiste, d’autres détestant faire du footing ! Demandez maintenant à vos élèves de travailler individuellement et de lire les phrases dans les encadrés jaune, vert et bleu, puis de les classer, selon leurs sentiments, en deux colonnes : ce qui est agréable et ce qui est désagréable.

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Une fois les deux listes établies par tous, formez des binômes et demandez-leur de lire les phrases dans l’encadré entouré de bleu (ça me fait peur ...) puis de noter les expressions qu’ils connaissent déjà, qu’ils comprennent ou qu’ils pensent comprendre. Demandez à ceux qui ont compris certaines expressions de les mimer aux autres élèves. Certaines expressions comme la peur, le dégoût, le rire se laissent facilement mimer et exprimer par des onomatopées (Beurk ! pour le dégoût, Haaaaaaaaaa ! pour la peur et Hi hi hi ! pour le rire, Bof ! pour l’ennui). Pour les autres expressions qui restent incomprises, demandez aux binômes de chercher leur signification dans le dictionnaire­; faites noter l’expression française et l’expression de la langue maternelle et comparez-les en classe entière­: dans notre langue, les expressions ne commencent pas par « ça », mais par ... (commencent aussi par ...) ; on n’emploie pas le verbe « faire », mais le verbe ... ; on emploie le même verbe qu’en français ... Essayez de tirer une conclusion de cette observation. Maintenant demandez-leur, de manière individuelle, d’affiner le travail qu’ils ont fait précédemment (classer ce qui est agréable et ce qui est désagréable) en utilisant les expressions qui viennent d’être travaillées. Les araignées, c’est désagréable, ça me fait peur/ça me dégoûte. Les tout petits chiens, c’est agréable, ça me fait rire. ... Activités du Cahier d’exercices : 10 p. 21

Démarche B Ici pour plus de simplicité formez 9 groupes et demandez aux élèves de ces groupes de comparer leurs listes et donc leurs sentiments. Maintenant distribuez une « réaction » à chaque groupe (il y en a 9 dans l’encadré) et demandez-leur de dresser la liste de 5 faits (ils peuvent ne pas être dans les listes proposées sur cette page) qui les font rire, les révolte etc. Chaque groupe présente sa liste et les autres groupes réagissent : on est d’accord ; on n’est pas d’accord ; non, nous les guerres ça ne nous dégoûte pas, ça nous révolte ...

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5 Courrier des lecteurs   (p. 22)

Démarche B D  emandez d’abord à la classe s’ils ont repéré le temps des verbes quand le psychologue donne des conseils. Si vos élèves ne s’en souviennent pas, aidez-les : Est-ce que le psychologue dit : « Tu dois respirer ou tu devrais respirer plus calmement­» ? Est-ce qu’il dit : « J’explique à mes amis ou j’expliquerais à mes amis ? » Quand il répond à Marine, est-ce qu’il dit : « Tu peux leur dire ou tu pourrais leur dire » ?

Objectifs de l’activité : comprendre un problème et le conseil donné ; comprendre des sensations éprouvées par d’autres ; donner des conseils en utilisant le conditionnel ; apprendre à utiliser l’expression « À ta place, + conditionnel ».

Démarche A D  istribuez la fiche FT U2P25 avant de faire écouter le document audio. Lisez-la ensemble et commentez-la : FA U2P25  Deux personnes vont demander des conseils à un psychologue Paul et Marine ont des problèmes ; ils vont demander des conseils Le psychologue va donner des conseils à Piste 22 Paul et Marine ... F  aites une première écoute et demandez aux élèves de ne repérer que les deux problèmes et quelques conseils. Faites une mise en commun, précisez et corrigez si nécessaire. Faites maintenant une seconde écoute et demandez aux élèves de repérer les sensations et les autres conseils. Formez des binômes pour que chaque élève compare avec son voisin la compréhension du document. Faites une troisième écoute pour que les binômes vérifient leurs notes. Faites une dernière mise en commun.

Pourquoi pas ! 3

Les élèves devraient alors reconnaître le son qu’ils ont entendu. À  présent, demandez-leur de rechercher s’ils ont déjà employé des verbes à cette forme et quand. Vos élèves devraient se souvenir qu’ils les ont déjà utilisés dans l’Unité 1 pour faire des propositions, exprimer des souhaits et donner des conseils : on pourrait, on aimerait bien, ce serait bien, j’aimerais, je voudrais, tu devrais ...



É  crivez au tableau « À ta place, j’irais travailler chez une amie » et « À ta place, je prendrais une petite bouteille d’eau avec moi ». Demandez à vos élèves d’observer la formation de cette expression (à ta place + verbe au conditionnel), puis reportez-vous à la rubrique « On a besoin de ... » (p.25) pour étudier la formation du conditionnel. Enfin, demandez à vos élèves si l’expression « à ta place » pour exprimer un conseil existe dans leur langue maternelle et si elle est suivie du conditionnel. La comparaison devrait leur permettre de mieux fixer cette expression.

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Corrigés : Quel est son problème ?

Quelles sensations il/elle a ?

Quels conseils donne le psychologue ?

Paul

Il angoisse dans les lieux fermés

– Ne se sent pas bien – A des sensations physiques désagréables

– respirer calmement – prendre une petite bouteille d’eau – expliquer aux amis – se placer près de la sortie, au cinéma par exemple

Marine

Ses parents se disputent souvent

– Ne supporte pas les disputes de ses parents

– parler aux deux parents en même temps – refuser de jouer le rôle d’arbitre – aller travailler chez une amie ou à la bibliothèque – parler, communiquer avec les parents

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Pour aller plus loin

FA 2.04 A FA 2.04 B

A  présent formez des binômes et demandez aux élèves d’échanger leur fiche de travail  : chacun va demander à l’autre pourquoi il serait un chat, l’odeur du lilas, etc.

F  ormez des binômes avant de distribuer les fiches FA 2.04 A et FA 2.04 B à chaque élève du binôme. E xpliquez-leur que chaque élève va devoir faire des phrases à partir des propositions données avant de donner sa fiche à son voisin pour qu’il lui donne des conseils. Une fois les conseils rédigés, chaque élève reprend sa fiche et lit les conseils que son voisin lui a donnés. Faites une mise en commun pour vérifier la « pertinence » des conseils (certains seront sans doute amusants, d’autres étonnants, mais cela fait partie du jeu !) et la manière dont ils sont exprimés. Demandez aux élèves de s’auto-corriger.

3 - Mes amis et moi 6 Si j’étais

Si j’étais un animal, je serais un chat, parce que je suis indépendant, parce que j’aime la chaleur et j’aime dormir. P  assez entre les rangs, regardez ce qui est écrit, écoutez ce que disent les élèves et corrigez les erreurs les plus grossières avec la classe entière. Demandez aux élèves de corriger leur fiche s’il y a lieu, avant de relever certaines d’entre elles.

Démarche B F  ormez des groupes de 4 ou 5 élèves, donnezleur des noms (de couleur, de fleurs, d’instruments de musique ...) que vous écrivez au tableau avant de lire certaines fiches. Chaque groupe doit deviner de quel élève il s’agit et le groupe qui a deviné marque un point que vous notez au tableau.

(p. 26)

(p. 26)

Objectifs de l’activité : définir son caractère autrement : si j’étais ..., je serais ... ; donner son avis ; écrire un court texte pour parler d’un(e) ami(e).

Activités du Cahier d’exercices : 11 p. 21

7 À ta place ...   (p. 26) Objectifs de l’activité : comprendre différents avis sur une même personne ; donner des conseils ; manipuler les expressions du temps : il y a, pendant et depuis que.

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Démarche A L  isez ensemble toutes les ébauches de phrases qui commencent avec « si » et demandez aux élèves ce que ces phrases exprimeront une fois complétées : une supposition, un rêve, une condition, une situation imaginaire ... ? Guidez-les vers la bonne réponse : une situation imaginaire. E xpliquez-leur que si + imparfait//conditionnel évoque : - une situation imaginaire, comme dans les exemples du livre ; - un désir non réalisable maintenant : Si je pouvais t‘accompagner à Barcelone, je le ferais (mais je ne peux pas) ; Si j’avais une voiture, je pourrais visiter la région plus facilement (mais je n’en ai pas). Maintenant distribuez à chaque élève la fiche FT U2P26 pour qu’ils complètent les phrases et définissent leur caractère ou évoquent FT U2P26 leurs expériences passées. Si j’étais un animal, je serais un chat Si j’étais une odeur, je serais l’odeur du lilas ...

Pourquoi pas ! 3

Démarche A

Piste 23

Demandez à la classe de regarder les photos de l’activité, les prénoms des filles, de lire les phrases à compléter, puis faites lire la consigne. Demandez aux élèves ce qu’ils ont compris de la situation : Théo a trois copines Ça ne va pas/ il a des problèmes Sandra n’est pas contente Hélène sourit, tout va bien pour elle/Non, ça ne va pas pour elle ... Maintenant faites écouter le document audio une première fois et demandez aux élèves de vous donner quelques indications quant aux relations de Théo avec ces demoiselles :

UNITÉ 2

Un problème ? Une solution !

Irène est son actuelle petite amie/copine Sandra est son amie de toujours Hélène est son ancienne copine ... À la seconde écoute demandez aux élèves de noter qui est Théo et comment il est : Sandra et lui se connaissent depuis l’école primaire C’est le meilleur copain de Sandra Théo est très sympa, amusant Théo est un copain du frère d’Hélène. Maintenant demandez aux élèves de lire les textes de la page 26 pour finir de comprendre la situation, puis distribuez à chaque élève la fiche FT U2P26. Faites une mise en commun pour correction

FT U2P26

Corrigés :

Théo est amoureux d’Irène. Hélène est jalouse de Sandra. Hélène est fâchée parce que Théo l’a quittée pour Hélène. Sandra trouve dommage de ne pas très bien connaître Irène. (D’autres combinaisons sont possibles).

Démarche B

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Après avoir lu les consignes, demandez à vos élèves de se mettre en binômes et de récapituler tous les moyens qu’ils ont à leur disposition pour donner des conseils (tu devrais ; tu pourrais ; à ta place, je ferais  ...  ; si j’étais toi, ...). S’ils ne trouvent pas spontanément, demandez-leur de tourner les pages du manuel, de regarder leurs fiches d’activités et leur cahier. Profitez-en pour leur rappeler qu’ils auront besoin de ces outils pour la tâche finale. Une fois la récapitulation faite, les élèves en binômes dressent leur liste de conseils à Théo, par exemple : Tu devrais présenter Irène à Sandra. A ta place, je passerais plus de temps avec Sandra, c’est ta meilleure copine. Si j’étais toi, je dirais à Irène que tout est fini avec Hélène. Tu devrais parler d’Irène à Sandra... Faites une brève mise en commun pour vérifier que les conseils sont correctement formulés.

GUIDE DU PROFESSEUR 9 / 14

Pourquoi pas ! 3

Démarche C Avant que les élèves commencent à répondre aux questions, il serait bien de faire un récapitulatif des expressions de temps qu’ils ont déjà à leur disposition. Commencez donc par faire un remue-méninges en précisant que le locuteur situe toujours ce dont il parle par rapport au présent, au moment où il parle. Le point de repère est donc « en ce moment » ou « maintenant » ; vous écrivez les mots au tableau. Hier, avant-hier, demain, aujourd’hui, il y a deux jours, deux ans ..., la semaine dernière, la semaine prochaine, le mois dernier, le mois prochain, cette année, il y a 3 ans, en 1989, cette semaine, ce soir, ce matin ... Une fois que la classe a terminé, demandez à chaque élève de classer les expressions selon qu’elles évoquent le passé, le présent et le futur. Passé : Hier, avant-hier, il y a deux jours, deux ans..., la semaine dernière, le mois dernier, il y a 3 ans, en 1989. Présent : aujourd’hui, ce matin, ce soir, cette semaine ... Futur : demain, la semaine prochaine, le mois prochain. Pour compléter et pour que les élèves puissent s’exprimer plus facilement dans cette activité écrite, observez avec toute la classe « situer dans le temps » de la rubrique « On a besoin de ... » (p.27). Maintenant demandez à chaque élève de rédiger un petit texte en suivant le questionnaire et en s’aidant de la phrase échantillon en rouge. Ils peuvent s’aider aussi de leur cahier et du manuel pour ce qui est du vocabulaire. Ensuite quelques élèves vont lire leur texte ; avant qu’ils ne commencent demandez aux autres élèves de noter les expressions de temps utilisées et si elles sont bien employées. Si elles ne le sont pas, demandez aux élèves de se mettre d’accord sur une correction et de l’expliquer (Ici c’est le début d’une action, on ne peut pas employer pendant ; il faut employer depuis).

Activités du Cahier d’exercices : 12 p. 22

UNITÉ 2

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Un problème ? Une solution !

Un véritable ami   (p. 27) Objectifs de l’activité : lire des citations et les comprendre ; découvrir des écrivains ; parler de l’amitié et des amis ; écrire à la manière de : écrire des citations.

Démarche A Commencez par demander aux élèves s’ils connaissent l’un des trois écrivains cités. Dites-leur qu’il y a un Français parmi les trois et faites-leur deviner quel est le nom de celui qui peut être français. Si vous avez un accès Internet, formez des groupes et demandez à chacun d’entre eux de faire des recherches sur les trois écrivains, puis rassemblez les informations. Sinon, expliquez qui sont ces trois célébrités («­Pour en savoir plus ») et de quelle nationalité elles sont. Maintenant demandez aux élèves de lire individuellement les trois citations et de s’aider éventuellement d’un dictionnaire pour les mots qui peuvent être difficiles. Demandez-leur de noter ces mots dans leur cahier avec la traduction. Faites une mise en commun de ces mots et écrivez-les au tableau. Demandez aux élèves ce qu’ils pensent de l’amitié, s’ils pensent que c’est important ou pas, de la différence qu’ils font entre amour et amitié ... Vous pouvez continuer à écrire le vocabulaire qui revient souvent au tableau.

Démarche B

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Maintenant chaque élève va écrire sa propre citation (en s’aidant de celles du livre, du vocabulaire au tableau ou du dictionnaire) puis va l’afficher sur le mur de la classe.

Démarche C Quand toutes les citations sont affichées, les élèves se lèvent pour les lire et choisissent celle qui leur plait le plus. Ils expliquent au reste de la classe pourquoi en s’aidant de la phrase échantillon en rouge. Si plusieurs élèves ont choisi la même citation, ils peuvent mettre leurs connaissances en commun pour exprimer davantage de choses.

Pour aller plus loin :

FA 2.05

Distribuez à chaque élève la fiche FA 2.05 : les élèves doivent exercer leur mémoire et retrouver les citations du livre ...

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Pourquoi pas ! 3

Avant de commencer, demandez-leur quels sont les indices qui vont les guider pour reconstituer les phrases (les majuscules et la ponctuation -virgules, points, points-virgules ...) Avant de faire une mise en commun, vos élèves vont comparer leurs résultats avec leur voisin. Faites faire une ultime vérification avec le livre. La recherche personnelle : cette recherche peut se faire à la maison, à la bibliothèque, ... de manière individuelle. Précisez aux élèves que vous aimeriez aussi qu’ils fassent quelques recherches sur l’auteur de la citation qu’ils vont choisir.  Rassemblez toutes les citations et exposezles dans la classe. Procédez comme précédemment : les élèves en choisissent une et expliquent leur choix.

Pour en savoir plus Alessandro Manzoni, écrivain italien (Milan, 1785-1873). C’est l’écrivain des Hymnes sacrés (18121815) puis en 1821, Manzoni se retire dans sa villa de Brusuglio en y emportant les romans de Walter Scott qui évoquent l’Écosse et décide d’entreprendre la rédaction d’un grand roman qui évoquera la Lombardie. Ce roman rédigé entre 1825 et 1827 sera I promessi sposi (Les fiancés- Histoire milanaise du XVIIe siècle). Il continue à composer des hymnes sacrés dont Marzo 1821 (Mars 1821) et Cinque Maggio (Le 5 mai). Ce texte sera d’ailleurs traduit par Goethe et porté aux nues par Stendhal ; il contribuera à assurer à Manzoni la célébrité. Manzoni place dans ces textes la religion catholique comme point de départ de toutes les questions morales. Ralph W. Emerson, essayiste, philosophe etpoète américain, chef de file du mouvement transcendentaliste (Boston 1803Concord 1882). Le transcendentalisme : mouvement littéraire, spirituel, culturel et philosophique né aux États-Unis dans la première moitié du XIXe siècle. Il trouve ses racines dans la doctrine transcendentale d’Emmanuel Kant et dans l’idéalisme allemand (alternatives à l’empirisme et au sensualisme de Locke). Entre 1832 et 1833, il fait un grand voyage en Europe, traverse l’Italie, se rend à Paris et sa visite au Muséum national d’histoire naturelle le marquera profondément. Ses œuvres en prose : Nature (1836), English Traits (1856), ... Son œuvre en poésie la plus célèbre : Concord Hymn.

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André Malraux, écrivain, aventurier et homme politique français (Paris 1901-Créteil 1976). Il fréquente les cercles littéraires avant d’être tenté par le voyage. Trafiquant de statues en Indochine, il fait l’expérience de la prison et de l’Extrême-Orient qui devient le cadre privilégié de ses premiers romans : Les Conquérants (1928), La voie Royale (1930) et La Condition humaine (1933). À l’arrivée au pouvoir d’Hitler, il s’engage dans la lutte contre le fascisme et en Espagne auprès des Républicains. Il lutte aussi avec la plume et publie L’Espoir en 1937. Quand la guerre éclate, Malraux s’engage mais est rapidement fait prisonnier ; évadé, il prend la tête d’un réseau de 2000 résistants. Sa rencontre avec le général de Gaulle est un tournant : l’écrivain devient ministre de l’information en 1945. Douze ans plus tard, lorsque la guerre d’Algérie ramène de Gaulle au pouvoir, Malraux devient Ministre de la Culture. Parallèlement il rédige ses Antimémoires.

9 Ouvert ou fermé ?   (p. 27) Objectifs de l’activité : travailler la différence entre les sons [o] et [O] ; travailler la différence entre les sons [] et [ø] savoir différencier les quatre sons.

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Pistes 24-26

Avant de commencer, rappelez à vos élèves quelques principes simples : – en français, toutes les voyelles sont « tendues » ; cela veut dire qu’il n’existe pas de diphtongues, que le timbre est net. – les voyelles sont aigües ou graves : cela correspond à la grandeur de la cavité buccale. Plus la cavité est petite, plus le son est aigu, plus la cavité est grande, plus le son est grave. Dans le cas présent, prononcez quelques mots de l’exercice pour montrer à vos élèves la manière dont la bouche est placée : que les lèvres soient arrondies, mi-fermées comme dans « rose » [o] ou arrondies, mi-ouvertes comme dans « dort » [O], elles sont poussées très en avant.

Démarche A Distribuez la fiche FT U2P27 et expliquez les signes phonétiques à vos élèves. FT U2P27

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Faites écouter le document audio une première fois et demandez-leur d’inscrire chaque mot qu’ils entendent dans la case correspondant au son. Faites écouter la piste audio une seconde fois pour vérification. Faites une mise en commun, procédez à la correction et faites prononcer ces mots en prenant garde à la manière dont les élèves positionnent leur bouche (vous pouvez avoir recours à un miroir pour que les élèves se rendent compte de la position de leur bouche).

Corrigés : 1

2

3

4

5

[o]

rose

aube

idiot

dos

gomme

[O]

porte

bateau

idole

dort

gorge

Démarche B Avant de procéder à l’écoute, prononcez quelques mots de l’exercice pour montrer à vos élèves la manière dont la bouche est placée : que les lèvres soient arrondies, mi-fermées comme dans « veux » [ø] ou arrondies, mi-ouvertes comme dans « fleur » [], elles sont poussées très en avant. Vous devez prévenir vos élèves, qu’ici une difficulté supplémentaire apparaît dans l’exercice : à eux de tendre encore davantage l’oreille ! Même démarche que précédemment (A).

Corrigés : 1 [ø]

2

cheveux

[œ] chaleur

sœur coeur

3

4

5

veux

creux

pleut

fleur

beurre

pleure

Les deux mots de la case 2 se prononcent de la même façon.

Démarche C Il s’agit ici de faire la récapitulation des sons précédents en les mettant tous ensemble Commencez par expliciter les termes de la consigne : entoure, souligne, encadre et surligne. Vous pouvez aussi faire faire l’exercice avec des crayons de couleur différentes pour chaque son. Procédez à la première écoute, puis à une seconde immédiatement après.

UNITÉ 2

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Formez des binômes pour que les élèves comparent leurs résultats, puis faites une mise en commun et procédez à la correction. Enfin, faites prononcer ces mots dans une phrase pour que les élèves puissent les prononcer et de les situer par rapport à d’autres sons. Par exemple : Jean achète des roses. Jules a pris la gomme de Philippe. Le château de ma mère est près de Bordeaux. Son manteau est un manteau de laine. Il rigole toute la journée. Il pose son cartable sur la table. Je veux aller à Madrid cet été. Il pleure comme une madeleine. Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. La sœur de mon père est ma tante. Le bleu de ses yeux est superbe. Les fleurs qui poussent dans mon jardin sont des fleurs sauvages.

Corrigés : [o] Rose

x

Gomme

x

[O]

Château

x

Manteau

x

Rigole

x

Pose

[]

x

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Veux

x

Pleure

x

Cœur

x

Sœur

x

Bleu Fleur

[ø]

x x

Activités du Cahier d’exercices : 13 p. 22

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(p. 28)

Pour plus de conseils sur l’exploitation de cette partie, consulter la fiche Quartier Libre

Amour ou amitié ? (p.28)

Pour en savoir plus « Aujourd’hui je t’aime plus qu’hier et moins que demain » ou l’histoire de la médaille d’amour. En 1907, Alphonse Augis, joaillier à Lyon, s’inspire d’un poème de la poétesse Rosemonde Gérard dédié à son mari l’écrivain Edmond Rostand pour créer « la » Médaille d’Amour «... Il a l’idée d’en transcrire les deux vers « Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage Aujourd’hui + QU’HIER Et bien QUE DEMAIN  » sous forme figurative, gravée dans le métal précieux. Ce bijou symbolique traduit dans de nombreuses langues, est depuis lors très apprécié dans le monde entier. La médaille d’Amour rappelle sans cesse la ferveur des sentiments éternels. » Voici la strophe dont est extraite la citation : /.../ « Et, comme chaque jour je t’aime davantage, - Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain Qu’importeront alors les rides du visage Si les mêmes rosiers parfument le chemin. Songe à tous les printemps qui, dans nos coeurs, s’entassent Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens ; Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens ; C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main, Car vois-tu, chaque jour, je t’aime davantage, Aujourd’hui PLUS QU’HIER et bien MOINS QUE DEMAIN » « Une de perdues, dix de retrouvées » Les choses que l’on perd et à qui on attribue de la valeur sont en fait vite remplacées. Ce proverbe est surtout utilisé en amour pour consoler l’amant déçu.

UNITÉ 2

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Des expressions colorées

(p.28)

Pour en savoir plus Expressions utilisant d’autres couleurs : Être blanc comme neige : être innocent. Être chocolat : être éberlué en se rendant compte que l’on a été dupé. Passer à l’orange : passer de justesse à l’orange en voiture à un feu de la circulation. Être gris : être ivre Il fait gris : le temps est nuageux Faire quelqu’un marron : le duper, le tromper Prendre des couleurs : bronzer Rêver en couleurs : se faire des illusions (Québec) Pour en savoir encore plus : Les expressions colorées sur le site du Café pédagogique www.cafepedagogique.net/

Clin d’œil sur l’histoire : musée national d’Histoire naturelle à Paris (p.29)

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Pour en savoir plus Le Muséum d’histoire naturelle Sous Louis XIII, l’édit royal de 1635 crée le Jardin royal des plantes médicinales, l’un des plus anciens établissements scientifiques de France. L’intendant et les titulaires des principales charges sont tous docteurs en médecine. Au XVIIIe siècle, l’activité se transforme et l’on passe de l’art de guérir avec les plantes à l’histoire naturelle. Aujourd’hui, Le Muséum national d’histoire naturelle est un établissement de recherche scientifique et de diffusion de la culture naturaliste, placé sous tutelle conjointe du ministère de l’Éducation nationale et du Ministère de la Recherche et de l’Environnement. Son siège est à Paris, mais il dispose d’établissements ailleurs en France (Lille, Nantes, Marseille ...). Ses missions principales sont la conservation de collections scientifiques, la diffusion de la culture scientifique dans les spécialités propres à l’établissement, la recherche et la formation à la recherche. Ses spécialités concernent les disciplines propres à l’Histoire naturelle : l’étude du monde animal (zoologie), celle du monde végétal (botanique) et celle de la Terre et du monde minéral (géomorphologie, écologie, minéralogie, pétrologie...). Dans l’expression « histoire naturelle », le mot « Histoire » renvoie à l’histoire de notre planète et celle de la vie (paléontologie).

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Le Muséum à Paris, c’est : le Jardin des Plantes et ses annexes, le parc zoologique de Vincennes, le Musée de l’Homme, la Grande galerie de l’évolution, la Galerie de minéralogie et de géologie, la Galerie de paléontologie et d’anatomie comparée, la Ménagerie du Jardin des plantes. Le tyrannosaure ou Tyrannosaurus rex parfois abrégé en T.rex signifiant « le roi des lézards tyrans », découvert en 1905, est la plus célèbre espèce de dinosaure. Le Tyrannosaurus rex vivait dans ce qui est maintenant l’Amérique du Nord, entre 68 et 65 millions d’années avant notre ère et il est l’un des plus grands carnivores terrestres de tous les temps. Les chercheurs ont estimé qu’il ne pouvait courir plus vite que 18 km/h et qu’il pesait 6 tonnes. Le tyrannosaure est apparu plusieurs fois à la télévision et au cinéma, notamment dans Le monde perdu, King Kong, Fantasia, Un million d’années avant J.C., dans Godzilla et Jurassic Park. De nombreux livres et bandes dessinées, dont Calvin et Hobbes, et le manga Gon de Masashi Tanaka, ont aussi représenté le tyrannosaure. Le groupe de rock T-Rex, a pris ce nom d’après l’espèce. Globe terrestre Le globe terrestre fait référence à l’espace géométrique défini par la planète Terre. Par extension, un globe terrestre désigne un globe planétaire figurant la Terre, en d’autres termes une maquette de notre planète à une échelle très réduite. Le plus ancien globe terrestre parvenu jusqu’à nous a été réalisé à Nuremberg en 1492. L’Amérique et l’Australie ne figurent logiquement pas sur ce globe de 51 cm de diamètre. Le dodo Le dodo ou dronte était un oiseau coureur endémique de l’île Maurice et disparu à la fin du XVIIe siècle. Le nom de « dronte » viendrait d’un mot indigène de l’île Maurice, alors que le nom de « dodo » serait originaire du néerlandais dodars ou dodoors, qui signifie « paresseux » et qui est également à l’origine de l’expression enfantine « faire dodo ». L’étymologie la plus couramment admise est que le mot vient du portugais doido qui signifie fou, simplet, idiot ou stupide. Pour en savoir plus : www.mnhn.fr/museum/foffice/transverse/transverse/accueil.xsp

UNITÉ 2

Un problème ? Une solution !

(p. 30) Pour plus de conseils sur l’exploitation de cette partie, consulter la fiche Notre portfolio.

Un site Internet (p. 30)

Pour en savoir plus SOS Amitié En cas de détresse, l’adresse la plus connue en France est sans aucun doute l’association SOS Amitié qui assure une permanence téléphonique pour écouter et aider les personnes en détresse psychologique et prévenir ainsi leur suicide. Créée il y a plus de 47 ans, reconnue d’utilité publique depuis 1961, l’association reçoit plus de 700 000 appels par an. 2 200 bénévoles se relaient 24h/24 et 365 jours par an pour assurer une permanence d’écoute (environ 400 000 heures). Le service est gratuit, anonyme et confidentiel ; le dialogue est non directif. En complément de l’écoute téléphonique, SOS Amitié a mis en place un service d’écoute sur Internet, par courrier électronique, et par messagerie instantanée, selon les mêmes règles et la même éthique que par téléphone.

Problèmes à l’école, chez les copains ... parlons-en ! (p.31) Parler des problèmes de jeunes de notre âge au cours d’une émission de radio.

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.



(p. 32)

Pour plus de conseils sur l’exploitation de cette partie, consulter la fiche Matéo et Émilie.

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