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HEBDOMADAIRE

RÉGIONAL

D'INFORMATION DE REPENTIGNY ET DU COMTÉ DE L'ASSOMPTION

Vol. 1 No 11

le 12 juin 1968. Tirage: 15,000 copies

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Un 3ième policier de Repentigny meurt tragiquement en moins d’un an l'n jeune policier de Repentigny a perdu la vie et son compagnon a été blessé quand I auto patrouille dans laquelle ils se trouvaient a fait une embardée et s est écrasée contre un poteau en bordure de la route dans ' e secteur est de la municipalité, l/accident s est produit au cours d ’une chasse a I homme à grande

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Les autorités de la G.M. ont voulu apporter quelques précisions à cet­ te information. Elles n'ont pan me qu'en effet, il etaitquestion de l ’installa­ tion d’un dépositaire G.M.

deux policiers arrivèrent

Voici tout ce qui reste de l'auto patrouille dans laquelle l'agent Deschamps a perdu la vie. L'automobile s en enroulée autour d'un poteau et c'est le lieu tenant Cardinal qui a du dégager le cadavre de la Victime coincé dans l'amas de ferraille qu’on voit d haut.

Un vendeur GJH o Reperd# mois pas tout de suite Dans sa livraison du 29 mai, L'Artisan annon­ çait en primeur la cons­ truction prochaine d'un garage et d’une salle de vente d’an dépositaire G.M. à Repentigny.

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à Repentigny. La compagnie a fait savoir toutefois qu’elle n'avait pas encore terminé l'élaboration de ce projet dont la réalisation pourrait être retardée de quelques mois. Un porte-parole a révêlé: “ Repentigny offre d'alléchantes ■ possibili­ lé», mais t é s n'avons pas encore fixé notre en­ tente avec le dépositaire intéressé".

Le conseil de v ille de Repentigny a retenu les services de l'architecte Jean Daunats pour la préparation des plans d’un aréna et d'un centre de lolsirs devant faire partie du complexe du centre r|-

sur la *eène quelques se condes plus tard et aper curent une voiture qui dé­ marrait en trombe, Us prirent le véhicule, une Chevrolet noire, n

chasse lorsque par une fausse manoeuvre ou à cause des conditions c li­ matologiques défavorable? l'enquête devrait le déter­ miner. l'agent Deschamps perdit la maîtrise de l ’au to patrouille qui fit plu­ sieurs embardées avant de s'écraser sur un poteau Tout indique que l'a gent Deschamps est mort sur le coup tandis que son collègue a subi de multi pies contusions et,on de­ vait le déterminer par un examen médical une frac­ ture au bras gauche. La dépouille mortelle du jeune policier a été

" ï exposée au salon Yvon Champagne et des funè railles civiques ont étt célébrées en l'église du Précieux Sang. L'Artisan présente â la famille éprouvée .ses plus sincères condoléan­ ces et celles de la popu­ lation reconnaissante.

Octroi provincial de $8,500 à St-Sulpice ( Lire en page 2 )

G u e rre de b an des à R e p e n tig n y

Un adolescent est poignardé et 17 autres sont arrêtes Repentigny - I n adolescent a été poignardé et 17 au­ tres ont été arrêtés par la police de Repentigny a la suite d’une bataille rangée entre membres de bandes rivales. L'Incident s ’est produit sur le boulevard Iberville, dans le quartier Parc Vincent, dans la nuit de samedi a dimanche, le 26 mai dernier. Selon les résultats de d’adolescents de Kepenttl'interrogatoiredes jeunes gn.v se serait rendu à gens arretés, un groupe St-Paul l'Ermite participer à une danse. Comme il se produit généralement dans ce genre d'organisation, les adolescents de Repen­ tigny auraient fraternisé avec des jeunes filles de St-Paul ce qui n’aurait pas plu aux jeunes coqs de l'endroit. arguments verbaux sens presentee au conseil épuisés, on en serait venu par < Jean Hade et ap­ aux poings et, ce part et puyée par M. Gérard Hé­ d'autre, les coups auraient bert, ne précise pas le volé drus et nombreux. En montant al• x. K des honoraires . , Infériorité numérique, les loues a M. Daudats pour Repentignois auraient vou son travail mais elle Indl- lu retraiter mais ils au­ que vaguement que ses ho­ raient été suivi en auto­ noraires seront "te ls que mobiles par des jeunes de stipulés par la Corpora St Paul. tion des Architectes de la Les fugitifs auraient éProvince de Québec. fé interceptés, à la suite

Un autre jalon vers la réalisation du centre civique de Repentigny vique. M. Daunais devra éga­ lement préparer les devis dp ce* travaux et formuler l ps demandes de soumis s Ion en vue de leur exécution. La résolution en ce

Gérard Deschamps, âgé de 21 ans. à l'em ploi de la ville de Repentigny que depuis le 22 avril dernier, est le troisième policier â mourir en devoir depuis moins de dix mois et demi. Rappelons le sinistre in cendie du Centre d'Art l'an dernier qui avait coûté la vie à deux autres valeureux gardiens de l'or dre. L'agent Deschamps et son compagnon André Des lauriers patrouillaient leur secteur lorsqu'un appel les prévint que l'alarm e du garage Lapierre Auto­ mobiles, sur la rue NotreDame, avait été déclenché au poste de police. Les

d'une chasse mouvementée sur le boulevard Iberville, à la hauteur de la rue Sarto où la bagarre aurait re­ pris de plus belle. Deux des jeunes gens seraient rentrés dans une maison du voisinage pour deman­ der protection à l'occupant mais ils auraient été pour­ suivis jusque dans la mai­ son par leurs agresseurs. Appelée sur les lieux, la police de Repentigny a procédé à l 'arrestation de 17 des belligérants qui ont été conduits au poste pour interrogatoire et relâchés par la suite. La police connaît assez bien maintenant l'id en ti­ té des membres de la "gang à Pedro” et de la "gang du C hrist", deux des principaux groupes qui ont participé â la petite guerre. E lle en sait long sur leur organisation et sur leurs projets et des mesu-

por Claude André--------res ont été prises afin de les paralyser. Une surveillance plus étroite du secteur où les bandes ont l ’habitude de se réunir a été ordonnée et la police, à l ’avenir, ne tolérera plsu les rassem­ blements bruyants de ces jeunes aux carrefours. Le dernier Incident laisse les policiers per­ plexes pour le moment. La plupart des jeunes appré­ hendés fréquentaient l ’é­ cole régionale. Qu’est-ce que ce sera lorsqu’ils se­ ront en vacance.

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l.es deux commissaires Messieurs Jean Marc C’a dieux et Gérard Dubosl ont été réélusi la Commission Scolaire de Repentigny les Bains.

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2 / L ’ARTISAN, le 12 Juin 1968.

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St-Sulpice - (R J ). Lors de l ’assemblée du Conseil de St-Sulpice, il a été révélé par le secrétaire de la mu­ nicipalité, M. Augustin Blais, qu’un octroi provincial au montant cité plus haut avait été fait au Conseil de St-Sulpice en vertu des subventions accordées pour les travaux d aqueduc

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de ces labyrinthes que sont les rues de St-Sulpi­ ce, le soir. Sans compter que cet éclairage nous se­ ra profitable et deviendra un facteur important pour les voyageurs et les auto­ m obilistes qui, en plus d ’être continuellement sur le qui-vive à cause des courbes sont obligés de rouler sur leurs lumières fortes, ce qui constitue un danger mortel. De tou­ te façon, dès que nous aurons des détails sup­ plémentaires sur le sujet, nous les ferons connaître à nos lecteurs à mesure qu’ils nous parviendront. Lors de cette assem­ blée, M. le maire et tous les échevins étaient présents. Il y avait en plus, deux résidents de la place venus par curiosité et par intérêt. Au fa it pour ceux des résidents de notre municipalité qui ne connais­ sent pas leurs maire et conseillers, nous en don­ nons ic i la lis te afir qu'Us puissent savoir où s'adresser s ’ils ont une demande à 'aire concer­ nant la paroisse. Maire: Gérard Landreville, cultivateur. Echevin, qua tier: 1. Sylvlo Gtroux, marchand Echevin, quartier: 2. Jo­ seph Langevln, menuisier Echevin, quartier: 3, Noël Des’ardins, 'a d

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I ne collision entre une motocyclette et une auto­ mobile a fait deux blessés en fin de semaine demié re sur la route 25, non loin de Ville des l-auren (ides I es victimes sont Tobert Tourangeau et Ri­ chard Renaud, deux jeu nés qui ont subi de nom­ breuses fractures et diver­ ses contusions.

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Assemblée en faveur de M. Roch Lasalle St-Joachim - (G .L .). Le 17 mai. eut lieu le bal de gra­ duation de l ’Ecole de Duvernay à l ’Hôtel le Viconte. A cette occasion. M. Maurice Ladouceur graduait du cours commercial. Il avait pour escorte Mlle Marie-An­ ge Jalbert de St-Joachim, également élève du cours commercial. Pour cette soirée, elle portait une toilette longue en peau de soie bleu turquoise avec une échappe de même tissu et teinte avec accessoires blancs qui lui a lla it à ravir. Pour la circonstance, Mme Roger de St-Lin avait créé une jolie coiffure. Un magnifique ma­ quillage complétait le tout. Ce fut un enchantement pour Mlle Jalbert. à ce bal magnifique pour ses débuts dans le monde. Félicitations aux gradués.

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La grande salle de l ’école qui était au troisqua-ts -emplie était très enthousiaste. Après un court discours d ’introduc­ tion, M. Lasalle a pris la parole. Il s ’exprime assez facilement mais il est obli­ gé de lire un texte. On volt tout de suite qu’il manque d’expérience dans ce domaine, d’ailleurs très

la ire auprès de I auditoire par sa grande compréhens ion des Canadiens-Français. L ’assemblée s'est ter­ minée par un magistral discours prononcé par nul autre que M. Marcel Faribault. Cet homme parle un langage sobre, tempéré, é­ légant et rempli de logi-

d iffic ile . Tl semble cepen­ dant connaître son affaire et est sympathique à la foule. L ’orateur suivant, M. Duff Roblin, ancien pre­ mier ministre du Manitoba en a surpris plusieurs par sa fa cilité de s'exprimer en français. On peut même dire qu’il parle un très bon français. Il a un léger ac­ cent qui est agréable à en­ tendre et s ’est rendu popu-

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—(M.R.J.). — Jeudi dernier le 6 juin, avait lieu à l ’éco­ le Ma ire-Charlotte de Joliette, une assemblée en faveur du candidat Progressiste-Conservateur, M. Roch Lasalle

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appuyé par son collègue M. Gérard Hébert, afin que la v ille retienne les ser­ vices d’un ingénieur sani­ taire pour procéder à l ’ ins­ pection de la prise d ’eau potable (sic) de Repentigny dans la rivière L ’As­ somption. On devra donc attendre les résultats des études préliminaires de l ’ ingé-

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JEAN H A D E

Cette photo Indique assez bien l ’intérêt de la popu­ lation de la région pour le concours de la personne mystère, l a gagnante de cette semaine du $10. offert par le magasin Woolworth est Mme Gérard f arouche 218 Iberville Repentigny.

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On connaît l'in té rê t que porte l ’échevin Jean Hade à la qualité de l ’eau de Repentigny. Il en a déjà parlé dans un quotidien à grand tirage. Au cours de la dernière assemblée du conseil mu­ nicipal, M. Hade a déposé une résolution et il a été

C'est un père de famille, âgé de 45 ans. qui occupe des fonctions de responsabilité dans une entreprise de l'état du Québec. Il dirige depuis 1961 les destinés d'une mu nicipalité de notre comté et est animé d'un dy­ namisme qui en fait l'un des hommes les plus ac­ tifs de notre région. Il ne pratique pas de sport, bien qu'il aime assister à des compétitions sportives Son passe temps favori, s'améliorer et augmenter son baga ge de connaissances. Il ne délaisse pas pour au tant sa femme et ses trois enfants * qui il con­ sacre le plus possible de son temps Qui est notre personne mystère.

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Noire personne mystère cette semaine est bien connue des milieux politiques du comté.

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nieur W.C. Belschner avant de savoir si l ’eau qu’on boit est bonne ou mauvai­ se. Incidemment, les in i­ tiales de M. Belschner sont celles qui figurent sut la résolution du conseil l ’au­ torisant à procéder à ses études sur notre eau. Un conseil à ce mon­ sieur en passant, ne fu­ mez pas en effectuant vos tests, vous pourriez vous en repentir.

que. On sent à l ’entendre qu’il s ’adresse davantage à l'intelligence de ses au­ diteurs qu’à son coeur. Il nous a donné, un peu à la manière d’un processeur compétent une leçon d’his­ toire de la Confédération. I l a aussi touché les sujets de finance, de dettes et d ’inflation avec une clarté et une maîtrise qui font sentir sa grande expérien­ ce d’économiste. On voit tout de suite que cet hom­ me remarquable, qui a fait plus que ses preuves dans la vie, possède des capa­ cités inouïes. En résumé, ce fut une belle assemblée réussje, tout à l ’honneur du candi­ dat, M. Roch Lasalle qu> se sentait très heureux des résultats. Dans notre prochain nu­ méro. nous vous présen­ terons un compte-rendu du candidat libéral afin d? se faire une idée aussi iuste que possible de la valeur des candidats de ce comté.

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‘Éditorial

CLAUDE ANDRE.

Suicide d’une société H A INE, VIOLENCE, DESTRUCTION, N EU TR E, MASSACRE SONT DES MOTS COURANTS MAINTENANT DANS LE LANGAGE DES AMERICAINS.

incessante pour la libération des Noirs. Robert Kennedy aura connu le même sort de son frère John F ., celui réservé aux apôtres de la coexistence pacifique, de la non-violence, de la paix.

La population des Etats-Unis, dont on a dit qu'elle était la plus avancée, passe une période d ifficile. Tout crou­ le. Ses structures sociales sont modi­ fiées, rien n'est plus respecté. Comme si elle cherchait à se détruire.

Serait-il donc que le peuple des Etats-Unis veut l’anarchie et la guerre? C'est tout comme.

Il y a quelques années, un homme jeune était abattu par un anarchiste dans une rue de Dallas. Il était le pré­ sident de cette grande nation, celui qui venait de la sortir d'une crise comme elle n'en avait peut-être jamais connue, celle de Cuba. Ses projets, sur le plan de la légis­ lation sociale notamment, étaient révo­ lutionnaires disait-on; ils reconnais­ saient en h it aux Noirs les mêmes droits qu'un Blanc une idée prônée par l'un des plus grands présidents de la même nation, Lincoln.

Quelques années plus tard, un autre apôtre de la non-violence et actif pro­ moteur des droits civiques des Noirs, Martin Luther Kinq, était à son tour as­ sassiné par un agresseur dont on n’a jamais trouvé la trace. La semaine dernière, un autre grand homme de la nation américaine tombait sous les balles d’un agresseur, victime lui aussi de son courage et de sa lutte

Partout le climat s'y prête. Ce n'est pas un problème propre aux Etats-Unis, mais on cannai) les récentes difficultés éprouvées par les autorités gouverne­ mentales avec les étudiants et les uni­ versitaires. Les jeunes, dit-on, veulent faire sauteries structures actuelles. On peut se demander s’ils n'ont pas un peu raison en voyant les résultats de l'ad­ ministration par leurs ornés. Ce ne sont pas les étudiants qui ont forme le Ku Klux Klan, la John Birch society et toutes les organisations ex­ trémistes qui surgissent à tout moment en brandissant un flambeau, celui d’une cause juste, dont ils se servent tel une torche pour enflammer les hommes et les inciter à la désobéissance civique, à la violation des lois et jusqu’à la violance et au meurtre.

La société américaine devra com­ prendre un jour que ces réformes contre lesquelles elle lutte, sont nécessaires. Sinon, l ’histoire parlera du suicide de l ’une des nations les plus progressives du 20éme siècle.

La chute d'un empire Après les assassinats de John Kennedy et de Martin Luther King, nous venons d'assister à un troisième événement aussi ignomi nieux que les deux précédents: Bob Kennedy, candidat à la présidence, assa illi par une rafale de coups de feu. Cette façon originale de régler les divergences d'opinion nous surprend tous tant que nous sommes d ’une fois à l ’autre, comme pour les guerres, nous nous convainquons que de tel­ les choses ne peuvent se reproduire. Et à bien re­ garder cette façon d’ agir, on se retrouve facilement dans le même esprit et la même atmosphère que cel­ le des "Westerns” améri­ cains où l ’on se faisait justice soi-même et où il était aussi facile de tuer que de manger. Et, à bien y penser, la dernière guerre, celle de ces assassinats semblent bien démontrer que les A­ méricains ont toujours eu

Qu’est-ce que la politique Nous aurons, dans quelques semaines, des élections générales. I lections qui ont pour bul d'élire le prochain gou­ vernement qui s'occupera des destinées de notre pays pour les cinq pro chaînes années. Nous savons tous que les nominations de can­ didats, les discours pro nonces partout sur les tribunes, à la radio, 4 la télévision et dans les clubs privés font partie

La finance: cette mangeuse d’hommes banlieue de Montréal où des chefs de famille vont ris­ quer leur argent. La mime chose existe peur les salons de paris eu "b eekles", et quand est-ce qu'en a enten­ du dire qu'un de ces établissements a subi le boycot­ tage des épouses en colère. ‘ Si elles étaient logiques, les femmes boycotte­ raient également les mal sens reconnues peur être des malsens de débauche a i en leur vole l'affection de leur conjoint. Mais elles ne le font pas. Elles ne boycottent pas non plus les terrains de golf parce que leur mari y passe une benne partie de ton temps durant la belle saison. Pourquoi alors boycotter les compagnies de finan­ ce. lie n s ir, leurs taux sent prohibitifs mais elles ne forcent pas leurs clients à se prévaloir de leurs servlces. Il y a une m é tw e très simple peur minimiser les ges causé . . .'utilisation irep grande des com­ d pagnies de finance: une campagne d éducation popu­ laire. On ne doit pas interdire l'utilisation des services des compagnies de finance, Il faut montrer aux gens à c'en servir à ben escient, c'est W lr e seulement dans les cas de nécessité. Or, ces cas peuvent être réduits à leur plus petit nombre par une benne connaissance

4 / L ’ ARTISAN, le 12 juin 1968.

pour combattre les idées qu’ils ne partagent pas le même réflexe: prendre les armes! L ’Américain agis­ sant de la sorte donne tout simplement l'im pres­ sion d'un jeune "voyou dépourvu de toute possi­ b ilité intellectuelle o b li­ gé de porter une arme à feu pour se valoriser en tant qu'homme... Ils ont depuis bien longtemps la réputation de SE LAISSER ALLER: ils rivalisent d ’une génération à l ’autre à savoir qu’ils doivent a­ voir l ’air et être plus DURS ou plus BUMS que ceux de la précédente: ils portent toujours en gloire les pires bandits et as­ sassins de leur histoire comme Al Capone, et cela par le cinéma, la télévi­ sion et même la chanson Enfin, ils semblent avoir un culte tout particulier pour tout ce qui est af­ freux! Ils jouissent de tout ce qui peut être hor­ rible, sadique... Et avec tout ça, le pire réside dans le fait qu’ils se pren-

des pratl qaei budgetaires dam un foyer et aussi par une attitude positive devant le problème. On peut boire de le bière et ne pas se saeüler. Ce qu'il faut faire comprendre au consommateur, c'est qu'il peut avoir recours aux compagnies de finance mais seulement après avoir déterminé que c'est un luxe qu'il peut se payer. Les consommatrices de Québec se préparent à boycotter durant la saison d'été les compagnies de fi­ nance de la province. L'Idée, en soit, n’a rien de mauvais. Mais en peut s'interroger sur l'e ffic a c ité d'une telle mesure. Les compagnies de finance, peur certains, sent en mal nécessaire. Il ne tant pas rejeter à priori leurs services et les qualifier de requlas. En fait, si le pu­ blic consommateur n'était pas si mal renseigné, si M » » benne poire" il ne se ferait pas voler" comme il le prétend. Les tavernes sent des endroits e i l'en ne devrait pas laisser entrer les pères de famille irresponsables qui vent y dépenser leur paie, privant ainsi leur femme et leurs enfants du nécessaire. Mais ee ne les boycot­ te pas. Les malsens de jeu sent aussi condamnables mais pourtant II s'en trouve toujours plusieurs dans la

intégrante du système po­ litique dans lequel nous évoluons. Mais tout ce branle-bas mis en oeuvre par les différents partis politiques n est pas La PO LITIQ U E. Ce ne sont que des instruments, des moyens, des façons pour s'emparer du pouvoir po­ litique. Mais en fin de compte, qu’est-ce que la politique’’ Il y a énormément de gens qui seraient embê­ tés, même très embêtés de donner une définition exacte, claire et nette de la politique si on le leur demandait 4 brûle pour point. C ’est ce que nous tenterons d'expliquer par des mots aussi simples que possible. La politique est une science et un art. C'est la science et l'art du gouvernement des peuples Cette science est telle­ ment I importante que sans elle aucune science ne saurait exister. En effet s II n'y avait pas de scien­ ce politique, comment pourrait-il y avoir de science économique1 Im­ possible parce que l'une dépend de l'autre Et s’il n'y avait pas de science économique ou serait le commerce, I industrie la production Impossible, il n'y en aurait pas. Sans la politique qui est la pre­ mière de toutes les scien­ ces, il n’y aurait pas de science sociale. Donc aucune loi de protection de l'ouvrier, pas de plan de pension, pas de plan d assurance santé. etc. Les aveugles, les Infir­ mes, les débiles mentaux seraient laissés à leur sort. Et il en est de mê­ me de toutes les sciences et de tous les arts. l a politique est celle qui les fait naître et les protège. Puisque la politique

(suite en page 5)

nent pour la POLICE IN­ TERNATIONALE: partout sur tout les continents, ils tiennent résolument à ce que soit respecté leur conception de la liberté... Certes ma critique peut vous paraître très sévère mais i l reste qu'au-dedans de nous-mêmes, nous sommes imprégnés d ’une ad­ miration aveugle pour cet­ te GRANDE SOCIETE qui court au-devant de sa dé­ chéance et que nous de­ vons tirer d'énormes le­ çons des faits historiques et humains qui font que les plus s'écroulent grands empires. A ceux qui me diront que "L e s Américains sont devenus riches en se mêlant de leurs a ffa ire s ..." je n'au­ ra i pas à chercher long­ temps pour répondre q u 'il existe beaucoup de preu­ ves du contraire et q u 'ils se mêlent joliment des nôtres. Cayoux.

Hebdomadaire régional d'information de Repentlgny et du comté de L'Assomption publié par L Imprimerie L'Artisan Inc.

Le ministère des postes, à Ottawa, a au­ torisé l ’ affranchisse­ ment en numéraire et l ’ envoi comme obiei postal de 2e classe de la présente publication. Siège Social:

172. rue Notre-Dame, Repentigny, Co. de L ’ Assomption. T é l.: 581-5140

Directeur général

Gérard Gauthier Rédacteur en chef:

Claude André. Collaborateurs

Monique. Cayoux, Geneviève Leclerc Georges Fortin Publicistes:

Mme Monique Côté. Roger Caron.

Production; Muriel Gauthier. Secrétaire Tréeorlére

Cécile Boisvert. Abonnement*

($3.00 par an. 2 ans $5.00). Mlle Isabelle Pierre. Annonce* classée*

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Qu'est-ce que la (suite de la e st la scien ce la plus importante, comment doitelle être appliquée pour gouverner les hommes'’ Et c ’est ici que la politi­ que prend son importance. Or il n'y a que deux for­ mes sous lesquelles la politique peut être appli­ quée. Il n’y en a pas dix il n’y en a pas cinq, il n’y en a que deux. Et ceci depuis que la politique existe et jusqu’à ce qu el­ le disparaisse avec la d isparition de I humanité. Tout comme l ’esthéti­ que est la science qui dé­ termine le beau et le laid, tout comme la morale qui e s t la science du bien et du mal. en politique il n ’y a que deux manières de s ’exprimer. Et ce s deux manières sont les suivantes. Ou les chefs de l ’Etat considè­ rent l ’homme composé d ’une âme et d’un corps créé par Dieu et d essen­ ce spirituelle, Ou bien c e s mêmes chefs d’Etat voient l ’homme comme un être sans âme, descendant de quelque animal par évolution, donc n’ayant aucun principe de morale et dont tout se finit par la mort, comme un cheval, un chien ou tout autre animal. Et les chefs d’Etat font des lois, légifèrent en fonction de ce s deux uniques façons de voir les hommes. S’ils le con­ sidèrent comme un être animé d ’une âme, donc d essen ce spirituelle, ils légifèrent en conséquen-e [>• •
Ensemença. 7Largeur d'une étoffe. - Copié. - Le sien. 8- Qualité de ce qui est plan, uni. - Dans rite. 9Du verbe être. - Anneau de cordage. 10Tttre des descendants de Mahomet. Tissus plat de fils. 11Plante qui croit sur les murs. - Qui réside. 12Affaibli. - Colère. - Connaissance d’ une chose.

A la v e rtic a le 1Allégorie sous laquelle se cache une vérité Importante. - Touché. 2La meilleure partie. - Peinés, touchés. 3Prép. lat. - Entouré d’eau. - Amaigri. 4- Bison d’ Europe. - Construira. 5Un des cinq. - Tas. - Mesure chinoise. 6Démon tentateur. - Pron. pers. - Trois fois. 7En outre, de plus. - Canal qui conduit l’eau de la mer dans les marais salants. 8- Anneaux de cordage. - Différentes parties de la distribution d’une habitation. 9D’ un verbe gai. - A rticle. - Crocliets de fer. 10Toute violation très grave de la loi morale (pl.). - Fils iflsaac. 1112-

Personnage fantastique. - Emotion, souci. - Dans. Personne qui aspire 2 une place. - Pron. pers.

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Bélier: 21 mars-20 avril.

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Taureau: 21 avril 20 mai. Votre complaisance à l'é gard de diverses person* nes sera récompensée par des satisfactions encoura­ geantes. Mais modérez vos dépenses, et prenez les dispositions nécessaires pour pouvoir passer une soirée calme.

***** Lion: 23 juillet-23 août, I l importera de mettre soi­ gneusement au point les affaires que vous devez régler aujourd'hui. A la fin de la journée, vous devrez, probablement, remplir une obligation al­ truiste qui vous vaudra une satisfaction d'amourpropre.

***** Gémeaux 21 mai-21 juin. Vos devoirs et vos res­ ponsabilités vous oblige­ ront à faire passer vos intérêts personnels au se­ cond plan, dans l ’ ensem-

Vierge: 24 août-22 sept.

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Balance 22 sept.-23 oct Vous trouverez la solu­ tion d'un problème person­ nel avec l'a id e d'un de vos proches ou de vos collègues. N ’ hésitez pas à confier vos préoccupa­ tions aux personnes avec qui vous partagez d ’étroi­ tes relations: leurs réac­ tions vous feront plaisir.

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Scorpion: 24 ocl.-22 nov. Vous aurez aujourd’hui de grandes chances de vous assurer d 'u tile s concours pour fa c ilite r votre em­ ploi du temps. Mais prenez garde de ne pas commet­ tre, dans la soirée, une étourderie qui pourrait blesser la personne que vous chérissez.

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***** Vous serez, aujourd’hui, dans d’ excellentes dispo­ sitions pour remplir vos obligations. De plus, i l est possible que vous fassiez la connaissance d ’une personne pour la­ quelle vous éprouverez une sympathie égale à celle qu’elle vous montrera.

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Sagittaire: 23nov -21 déc.



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Les Souliers Dorés, une brillante troupe de dan­ seurs folkloriques de Re­ pentigny, donneront leur spectacle annuel samedi, le 15 iuin, en l'école Jean

seront les premiers servis, c'est-à-dire que les sièges seront distribués au fur et & mesure des arrivées. La représentation débutera à huit heures.

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Rappelons que la troupe. composée d'une trentaine de garçons et filles &gés de 10 à 12 ans et d ’une trentaine de couples d ’adolescents de 14 à 17 ans, a représenté Repentigny ]ors d’une série de spectacles à l ’Expo ’67 l ’an dernier.

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Depuis la o mation du groupe, il y a six ans, les Souliers Dorés ont également eu l ’occasion de se produire dans diverses salles paroissiales et lors de manifestations comme ja célébration de la St-Jean-Baptiste. La troupe présentera lors de son prochain réci­ ta! des danses du Québec et de pays comme le Mexi­ que, l'Allemagne, la Rus­ sie, Israël, l ’Ita lie , les Philippines, la Bulgarie et la Suisse. L'admission est libre et le grand public est in­ vité. Les premiers rendus

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La ligue des Bons Copains de Repentigny inaugurait leur saison locale le 3 juin dernier par un programme double au ter­ rain du parc Laforest. La première partie met­ tait aux prises le Marché Métro (Thouin) contre la Taverne Claude, après u-

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