Sports : les raisons du succès - Le défi grandes écoles - L'Express

25 mars 2014 - ment social de l'université de Grenoble. Tous deux posent un .... L'association alimente également certaines villes en chars, comme Limoges.
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NANTES Sports : les raisons SYLVAIN RIOUALL - TONY FRONTAL

du succès

Pourquoi l’élite se porte si bien Ce que les collectivités attendent en retour Le sport amateur lésé ?

L’ENTRETIEN

Katerine PHILIPPE

Ses souvenirs nantais, le cinéma, son nouvel album

Sommaire

L’EXPRESS / 3

Supplément au N° 3272, semaine du 19 au 25 mars 2014 WWW.LEXPRESS.FR

ÉQUIPE DÉFI EXPRESS NANTES

L’édito

Chaque jour l’édito vidéo sur Lexpress.fr

de Christophe Barbier/

08

EN COUVERTURE

Sports Les raisons du succès

16-18

ZOOM ET AGENDA

NANTES, C’EST PLUS MUSCLÉ ! Ils ne partaient pas vers un plus grand inconnu, les marins de Christophe Colomb embarqués à la poursuite du soleil couchant, et ils ont foncé sans peur et sans remords. Aujourd’hui, les journalistes en herbe s’accrochent aux rayons d’un soleil levant, celui de la nouvelle information : elle sera imprimée et numérisée, noir sur blanc et en 3D-HD, elle sera multimédia et hyper-passionnée, elle sera dans l’instant et au-delà du temps… Sur un frêle esquif, les aventuriers du Défi M6-L’Express Grandes Ecoles ont affronté la houle protéiforme de l’actualité qui se dérobe, de l’interviewé qui se décommande et de l’annonceur qui se décourage. Mais ils ont su réveiller l’une, traquer l’autre et convaincre le troisième, pour sculpter cet objet improbable et précieux qui s’appelle un journal. Enfin, puisque vous avez cet exemplaire sous les yeux, ils ont su vous séduire et vous intéresser… Pour les étudiants de SciencesCom Nantes, le XXIe siècle sera musclé ou ne sera pas. En pariant sur le sport d’élite, au féminin comme au masculin, la ville de Jean-Marc Ayrault veut transformer l’essai du sport pour tous. Tout le monde ne peut pas devenir un champion, mais chacun peut battre ses propres records... •

avec

SYLVAIN RIOUALL

Philippe Katerine

NANTES © MARTIN ARGYROGLO/LVAN

04

ENTRETIEN

PHIL JOURNÉ

ÉDITION SPÉCIALE Ce supplément de L’Express a été réalisé par les étudiants de SciencesCom Nantes.

Ce magazine a été conçu, écrit et réalisé par les étudiants de SciencesCom Nantes, parrainés par Antoine Gazeau, collaborateur de L’Express.

L’ÉQUIPE

Coordinatrice : Marie-Cécile Delahais Rédaction : Audrey Enet, Jérémi Blachère, Tiphaine Honnet Photo : Lucie Duchateau Publicité : Simon Sallandre, Alice Goubin, Pauline Desprès Promotion des ventes : Sophie Chatel Responsable web : Marie Leclercq Nous tenons à remercier notre parrain de rédaction Antoine Gazeau, notre parrain publicité Jean-Pascal Mahieu, Fabienne Burnouf, Stéphane Renault et Tony Douchet pour leurs précieux conseils. Un grand merci à l’administration de SciencesCom. Merci à toutes les personnes qui ont accepté de nous rencontrer, en particulier les sept clubs d’élite nantais. Merci également à nos partenaires et à tous les étudiants qui ont participé à la vente de ce magazine.

GROUPE EXPRESS ROULARTA

Directeurs généraux : Corinne Pitavy, Christophe Barbier Directeur de la publication : Christophe Barbier

L’EXPRESS

Directeur de la rédaction : Christophe Barbier Directeur général adjoint : Eric Matton Editeur délégué : Tristan Thomas Rédacteur en Chef : Philippe Bidalon Réalisation couverture : Dominique Cornière Réalisation : Cédric Pontes Secrétaire de rédaction : Guillaume Lenormant Photogravure : L’Express Fabrication : Catherine Pegon Publicité : Partenaire Développement Délégué régional : Fabienne Burnouf Direction des ventes : Sophie Guerouazel Coordination L’Express : Tony Douchet, Stéphane Renault, Virginie Skrzyniarz CPPAP n° 0318 C 82839 ; ISSN n° 0014-5270

Retrouvez l’équipe sur http://defigrandesecoles.lexpress.fr/sciences-com-nantes

N° 3272 / 19 mars 2014

4 / L’EXPRESS

L’entretien

Joindre Philippe Katerine n’est pas une mince affaire, alors que l’inclassable artiste tourne en Thaïlande un film pour accompagner la sortie de son album Magnum, en avril. Messageries vocales interposées. Un entretien ? « Pas de problème ». Quand ? Silence stressant du répondeur. Puis rendez-vous dans une brasserie parisienne, place Clichy. A 13 heures pile, il pousse la porte de l’établissement, vêtu d’un pantalon quadrillé et d’un long manteau vert forêt. Le brouhaha n’intimide pas le chanteur, qui se montre disert sur son enfance vendéenne, ses premières scènes nantaises, ses inspirations et ses déceptions. Rencontre. Propos recueillis par Audrey Enet et Marie Leclercq

PHILIPPE KATERINE

« Je me reconnais plus en Bourvil qu’en Boris Vian » Vous avez grandi à Chantonnay, dans le bocage vendéen : quel enfant étiez-vous ? Mon meilleur ami était un vélo… J’étais un enfant assez rêveur, je planais complètement. Le bocage est une région assez propice à ça : on peut s’y sentir comme dans le ventre d’une mère. Et comment le petit Philippe Katerine est-il arrivé à Nantes ? En voiture… Nous venions parfois le mercredi, tous les trois ou quatre mois, avec mes parents. On nous klaxonnait parce que nous étions immatriculés 85 et les Nantais – je l’ai découvert un peu plus tard – ont une dent contre les Vendéens. Ce qui est extrêmement réciproque, bien sûr ! Vous avez finalement vécu trois ans dans la cité des ducs. Quelles y ont été vos premières scènes marquantes ? La première partie de Divine Comedy, par exemple, au début des années 1990. J’admirais aussi beaucoup Picasso y Los Simios.Voir évoluer ce groupe a été fondateur pour moi. Ils répétaient dans une cave, dans le quartier du Bouffay, en dessous d’une pizzeria. Je m’installais des N° 3272 / 19 mars 2014

heures à les écouter. Ils étaient très gracieux, portaient des chemises à fleurs et inventaient une musique à la fois pop et jazz, avec des influences un peu latines. Ils n’ont jamais sorti de disque, mais c’est un mythe pour moi. Je me souviens aussi d’un groupe bordelais, Gamine : je les avais adorés à L’Olympic. Une salle mythique, L’Olympic. Vous étiez sur scène pour sa clôture en 2011… J’y allais pour assister à des concerts. J’y ai joué aussi, beaucoup. Dominique A habitait juste en face. C’était un endroit assez vivant, un ancien cinéma, une salle qu’on voit dans Jacquot de Nantes, d’Agnès Varda. Un lieu très lié à cette culture nantaise tournant autour de Varda et de Demy et qui, quarante ans après, irradie encore la ville. Ces choses que je n’avais pas connues, c’était important pour moi, même plus important que la musique à Nantes. J’aimais également beaucoup la place Graslin, où Jacques Vaché est mort. Tout cet univers permettait d’avoir des ancrages essentiellement liés à des fantasmes – Jacques Vaché étant lui-même le fantasme absolu. André Breton aussi, tiens, adorait le parc de Procé, où je flânais souvent. Il disait que c’était l’endroit le plus surréaliste au monde.

L’EXPRESS / 5

Je m’y suis promené longuement à la recherche de ça. C’était du temps perdu. La ville vous fait-elle aujourd’hui le même effet ? Je la vois un peu plus grise. J’aime toujours le cours Cambronne. Il m’inspire beaucoup parce qu’il est devenu un peu sale et vide. Il est fantomatique, maintenant. Restons encore un peu dans le passé : à quoi ressemblait votre vie nantaise ? Je fréquentais beaucoup les Little Rabbits, un groupe vendéen installé à Nantes, et Dominique A. Nous étions toute une petite bande. On se retrouvait souvent place du Pilori, dans un café proche de l’école des Beaux-Arts, le Concorde. Et puis, plus tard, on allait aux Flesselles. Chacun composait sa petite musique de son côté, qu’on se faisait écouter mutuellement. Avant, je travaillais un peu seul. En arrivant à Nantes, j’ai commencé à faire de la musique en groupe et ça m’a complètement libéré. C’était certes plus violent, mais beaucoup plus passionnant ! Et le milieu des arts plastiques à Nantes, vous vous y intéressiez ? J’avais fait des études d’arts plastiques, j’étais un peu curieux de tout ça. J’ai d’ailleurs réalisé mon premier clip

TONY FRONTAL

TOURNAGE Katerine était récemment en Thaïlande pour un film associé à son nouvel album.

avec le vidéaste Pierrick Sorin : ça s’appelait Un après-midi à Paris. C’est vrai que Nantes, à cette époque-là, était vivante. Avant d’aller à Rennes, j’avais passé un concours aux BeauxArts, la même année que Dominique A : on sentait qu’il y avait là quelque chose de frétillant. Je ne savais pas trop ce que c’était, mais ça me rendait tout nerveux. Que pensez-vous de l’évolution de la ville ? Elle a beaucoup misé sur la culture… C’est peut-être parce que je suis Vendéen, mais je me méfie toujours quand une collectivité insiste sur la culture. Vous savez, en Vendée, à un moment donné, presque tout ce qui était culturel était lié à Philippe de Villiers, alors président (MPF) du conseil général. Donc, à Nantes, ça me fait flipper. C’est peut-être une bonne chose, mais il peut y avoir une mainmise idéologique… Après, je vois ça de loin : souvent on apprécie mieux les choses quand on est dedans. Vous n’êtes jamais allé au Voyage à Nantes ? Si, une fois, parce qu’un de mes copains travaille dans un bistrot voisin de l’Eléphant. Il m’a montré les ateliers, là où ils construisent les machines. C’est ce que je préfère : les outils, l’envers du décor. J’ai trouvé ça extraordinaire. ••• N° 3272 / 19 mars 2014

L’entretien

6 / L’EXPRESS

PHILIPPE KATERINE EN 6 DATES

1968 Naissance à Thouars (Deux-Sèvres), le 8 décembre. 1991 Premier album, Les Mariages chinois. 1999 Début de reconnaissance avec le titre Je vous emmerde. 2005 Le titre Louxor, j’adore le fait connaître du grand public. 2007 Globe de cristal de l’interprète masculin de l’année. 2014 Nouvel album, Magnum.

••• Parlons coulisses à présent.

TONY FRONTAL

il a fini fou. Mais ça, je préférerais éviVotre nouvel album, Magnum, ter. sort en avril : quelles en sont Vous prenez autant de plaisir à les sources d’inspiration ? jouer la comédie qu’à composer ? C’est un disque d’amour. Mais un Je prends ça comme des stages qu’on amour qui se mérite, parce qu’il y a une me propose pour vaincre ma timidité, aventure ! Comme dans le film associé pour dépasser des frontières que je me au disque : c’est un film d’aventure et suis moi-même fixées inconsciemment. d’amour, d’amour et d’aventure. La mise Je me force à faire des concerts et à acen scène est évidente ; en général, je cepter des rôles parce que je sais que ça compose les chansons en moins d’une me fait du bien. Mais je préfère nettement heure. Je suis dans une période où, en créer. musique, il faut que ce soit dansant et Comme dans vos jeunes années sexy. Mais ces chansons sont aussi trufà Nantes… Imaginiez-vous, alors, fées d’angoisse et de névrose. que vous auriez cette carrière ? CRÉATION Pour ce nouvel Non, j’espérais un jour faire un 45-tours Quand vous évoquiez votre opus, l’artiste a travaillé avec le musicien SebastiAn. avec une face A et une face B. Je voulais précédent album, en 2011, vous absolument qu’il y ait quatre chansons, prétendiez que vous auriez pu comme à l’époque des yéyés. C’était mon écrire 12 chansons de plus. seul rêve : avoir un petit souvenir de mon hobby de l’époque. Diriez-vous la même chose sur Magnum ? Oui. Mais cette fois-ci, c’est différent : j’ai collaboré C’était un passe-temps qui me faisait beaucoup de bien, mais avec quelqu’un. Je ne l’avais jamais fait, et c’était passion- je ne savais pas encore à quel point il m’était nécessaire. nant. J’ai demandé à un musicien que j’admire, SebastiAn, Pour un loisir, il vous a plutôt réussi… Oui. Je suis toujours aussi passionné par ce que je fais. de m’envoyer des instrumentaux et j’ai imaginé les mélodies et les textes. J’essaie de provoquer d’autres choses en Il y a au moins une personne que ça enthousiasme, heureusement ! Quand je me couche le soir, si je n’ai pas créé changeant de méthode. un dessin ou une chanson, je suis triste. Est-ce pour cela que l’album, initialement annoncé A quel moment avez-vous pensé que la musique pour 2013, sort avec du retard ? Non, c’est à cause d’une histoire de papiers. J’en ai pourrait devenir plus qu’un passe-temps ? profité pour écrire un film autour de ces chansons. On y Quand je me suis acheté un quatre-pistes, en 1989. travaille en ce moment avec un autre Vendéen installé à Là, je me suis dit : « Je me sens bien. J’ai vraiment trouvé Nantes, Gaëtan Chataignier [le bassiste des French Cowboys, mon affaire. » J’avais un semblant de petit studio. C’était également réalisateur du clip de La Banane, primé aux Vic- la première fois que je pouvais tout faire dans ma chambre. toires de la musique en 2011, NDLR]. Nous sommes partis C’était extraordinaire. J’aime le côté amateur. J’essaie tourner en Thaïlande, dans plein d’endroits merveilleux. toujours de le retrouver. Au cinéma, vous avez incarné Boris Vian, dans Un amateur suivi par un large public... Gainsbourg, vie héroïque, et Nijinski, dans Opium. C’est vrai… Au début, quand je jouais, j’étais seul à la Vous interprétez des artistes décriés de leur vivant guitare. Je me souviens de tous ces gens qui me ressemblaient, et glorifiés tardivement, voire à titre posthume. habillés en noir, timides, tenant éventuellement un cahier Cela avait-il un sens pour vous ? entre les mains et qui avaient tous à peu près la même coupe Je me reconnais plus en Bourvil qu’en Boris Vian. de cheveux. Des étudiants. Ça me rendait un peu triste. Mais qu’on me propose ce rôle a flatté mon ego : j’ai donc Aujourd’hui, je suis très content : l’étudiant est toujours là, dit oui. Quant à Nijinski, c’est une admiration de longue mais à côté de lui il y a une grand-mère avec son petit-fils. date. Alors, quand Arielle Dombasle m’a parlé du projet, Quand on est compris, c’est toujours un peu du hasard et je me suis jeté dessus. Même si, évidemment, je n’ai pas une très bonne surprise. Et puis d’ailleurs, « être compris », le physique. Je joue un Nijinski qui a un peu trop mangé ça ne veut rien dire : les gens utilisent juste votre musique à la cantine, qui traîne un peu la papatte. En même temps, comme un médium pour se parler entre eux. Et là, ça fait il a fini très gros. Gros et chauve, ce qui est mon espoir. Et pleurer de bonheur. •

« Quand je me couche le soir, si je n’ai pas créé un dessin ou une chanson, je suis triste » N° 3272 / 19 mars 2014

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CHAMPIONS De g. à dr., au 1er rang : Els Vandesteene (VBN), Papy Djilobodji (FCN) ; au 2e rang : Gaëlle Le Hir (NLAH), Louise Dréano-Trécant (NRB) ; au 3e rang : Stefan Chrtiansky (NRMV), Jordan Camarero (HBCN).

SPORTS

Les raisons du succès

N° 3272 / 19 mars 2014

L’EXPRESS / 9

Leur maillot jaune canari est connu dans toute la France et au-delà. Mais les footballeurs ne sont pas les seuls à briller à Nantes, où l’on ne compte pas moins de cinq équipes de haut niveau. Comment expliquer ce succès ? Subventions, formation, équipements… Enquête Jérémi Blachère, Lucie Duchateau, Audrey Enet et Tiphaine Honnet

N° 3272 / 19 mars 2014

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En couverture /Sports

L’EXPRESS

andball club Nantes (HBCN), Nantes Loire-Atlantique handball (NLAH), Nantes-Rezé basket… En huit ans, cinq clubs sportifs locaux ont pris leur envol pour rejoindre le FC Nantes au plus haut niveau. Grâce à eux, la métropole ligérienne est la ville la mieux dotée de France en sports collectifs d’élite. Et les événements qui s’y déroulent sont à la hauteur : sur la seule année 2013, Nantes a accueilli la Coupe du monde de rugby des moins de 20 ans, la Golden League de handball féminin et la Coupe d’Europe de volley-ball. Comment expliquer cette soudaine effervescence ? A quoi doit-on ce succès ? Au départ, il y a surtout une volonté conjointe de la mairie et du conseil général qui, en 2005, ont défini une nouvelle politique sportive. L’idée : créer un groupe de clubs d’élite et les accompagner sur le long terme. Contrairement à Montpellier, Nantes a choisi de subventionner, dès lors qu’elles se montrent à la hauteur, aussi bien les équipes féminines que masculines. Une stratégie efficace, qui a aidé à propulser les clubs de volley-ball, de basket-ball et de handball au plus haut niveau.

Des clubs sous perfusion ? « Aujourd’hui on est dans une spirale ascendante : on ne sait plus comment l’arrêter. On peut donc considérer que notre objectif est atteint », observe la députée (PS) Marie-Françoise Clergeau, longtemps adjointe au maire, chargée du sport de haut niveau. Les clubs d’élite sont maintenant au nombre de six et le soutien financier, proportionnel aux résultats, n’a pas cessé. La situation est pourtant moins idyllique qu’elle n’y paraît. Au conseil général, on pointe les limites d’une telle politique : les structures d’élite sont de N° 3272 / 19 mars 2014

SYLVAIN ARTU

H

HANDBALL Le HBCN a accédé à la Division 1 en 2008.

Nantes a choisi de subventionner aussi bien les équipes féminines que leurs homologues masculines plus en plus nombreuses alors que les budgets sont en baisse. Un problème de taille, alors que l’aide de la ville demeure indispensable aux clubs, dépourvus d’autonomie financière. L’argent est au cœur du système professionnel et conditionne les résultats sportifs : pour les sports de salle, une petite différence de budget peut devenir immense sur le terrain, en termes d’achat de joueurs notamment. Seuls le HBCN et le NLA font exception. Le premier se finance à hauteur de 70 % par le sponsoring. Le second fait largement appel au mécénat. Des initiatives judicieuses, mais encore peu répandues. Le problème concerne l’ensemble du monde sportif. Des mesures nationales encouragent les clubs amateurs à dénicher des alternatives aux subventions publiques, mais ne contraignent pas les structures professionnelles, pourtant plus médiatisées, à les imiter… Des solutions originales sont parfois mises en avant. Ainsi, pour faire vivre le FC Nantes, l’association A la nantaise prône l’actionnariat populaire. Une

belle idée, jugée utopique par certains : « La réflexion est intéressante, avance Marie-Françoise Clergeau, mais il ne faut pas trop vite oublier qu’un club comme le FC Nantes nécessite un budget de 34 millions d’euros… » La formation en étendard Les pouvoirs publics ont assurément joué leur rôle dans l’ascension des clubs nantais. Ne se contentant pas de les gorger de subventions, ils ont placé des hommes forts à leur direction, des personnalités prêtes à tout pour les faire évoluer au plus haut niveau, comme Gaël Pelletier au HBCN, Arnaud Ponroy chez son homologue féminin du NLAH, ou encore Waldemar Kita. Le patron du FC Nantes n’a pas plié sous les critiques, pourtant virulentes à son encontre pendant les années passées dans l’antichambre du Championnat de France. Ces présidents ont su s’entourer d’entraîneurs de renom, à l’instar de l’expérimenté Martin Demar au Nantes-Rezé Métropole Volley (NRMV) ou de •••

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En couverture /Sports

XAVIER LECOINTE

XAVIER LECOINTE

12 /

BASKET-BALL Le Nantes-Rezé basket a fini 7e du championnat de la Ligue féminine de basket en 2013. ••• Thierry Anti, qui a su fédérer les

handballeurs du HBCN autour d’un projet basé sur le jeu, sans négliger l’aspect formation. C’est le deuxième secret des clubs nantais. Certes les équipes font venir de grands internationaux, comme Valero Rivera au HBCN, ou Ibán Pérez au NRMV, mais elles s’appuient

surtout sur une formation solide et réputée. Le modèle, c’est bien sûr le centre de formation de footballeurs de La Jonelière, reconnu comme l’un des meilleurs de l’Hexagone. « Pour toutes les catégories, nous fonctionnons comme un club d’élite, afin de former nos jeunes handballeuses au très haut niveau dès leur arrivée », explique Arnaud Ponroy,

du NLAH. Aujourd’hui, réussite sportive ne rime plus avec échec scolaire. « Pour intégrer le centre de formation, nos joueurs doivent posséder un double projet sportif et professionnel », détaille de son côté Gaël Pelletier, le patron du HBCN. Le Centre éducatif nantais pour sportifs (Cens), structure unique en France,

ATYPIQUE

RUÉE FÉMININE VERS LE ROLLER DERBY

CLÉMENT THIÉRY/INSANE MOTION

Nantes, ville de sportifs de haut niveau… mais pas seulement. sées de patins à roulettes, les « derby girls » foncent à toute Ils ont pour nom roller derby et kin-ball (lire page 14). En allure sur une piste ovale. Les règles du jeu sont bien plus comcréant leur club à Nantes, ces sports non traditionnels secouent plexes qu’il y paraît. En dépit de son image « rock and roll », la discipline est exigeante et nécessite le paysage puisque, comme l’admet un long apprentissage. Un sport l’Office municipal du sport (OMS), de filles ? Pas seulement. Il y a « les sports émergents sont parfois quelques mois, une équipe masbien plus dynamiques que les vieux culine a vu le jour à Rezé : les Jules clubs ». Vener. Pour les Nantes Derby Girls, Le roller derby, c’est le sport féminin pas de doute : ce qui rend leur qui, aujourd’hui, se développe le sport si attractif, c’est l’énergie plus rapidement dans le monde. qui s’en dégage. Les 5 et 6 avril, Et la ville n’a pas échappé à elles rencontrent les équipes de cette vogue, puisque l’association Berlin, de Birmingham et de GöteNantes Derby Girls, montée en borg dans le tout nouveau gym2010, compte aujourd’hui plus de nase de Bottière-Chenaie, à Nantes. 100 membres et vient tout juste ENERGIE Les équipes s’affrontent Découvrez-les à cette occasion. d’intégrer la ligue américaine à toute allure sur une piste ovale. www.nantesderbygirls.fr WFTDA en tant qu’apprentie. ChausN° 3272 / 19 mars 2014

a pour but de réunir les adolescents venant de tous les centres de formation de haut niveau. Handballeuses, footballeurs, volleyeurs ou athlètes y concilient sport et études. Même des structures moins médiatisées, comme le Hockey club de Nantes ou le Cercle de l’aviron de Nantes – classé, cette année encore, meilleur club français –, mettent un point d’honneur à faire éclore de jeunes talents. Il s’agit désormais de suivre le mouvement. Notamment en termes d’équipements sportifs. Au vu des besoins grandissants des clubs, la mairie a mis les bouchées doubles. Les infrastructures pour les sports en salle ont été totalement repensées : une salle en configurée pour le basket à Rezé d’ici à 2015, des travaux de rénovation au Palais des sports de Beaulieu pour le handball et, à terme, une salle dédiée au volley-ball à Mangin-Beaulieu. Nantes Métropole a également choisi de miser sur l’événementiel sportif en aménageant un hall XXL au Parc des expositions de la Beaujoire. Le HBCN l’a inauguré en décembre, lors d’un

match de championnat face au PSG, dont le coût de 394 000 euros a défrayé la chronique… Un budget défendu par Nantes-Métropole qui souhaite, à l’avenir, accueillir des compétitions internationales, tels le Championnat du monde de handball et une rencontre de Coupe Davis. Les sports amateurs lésés ? Et après ? Malgré cette politique de prestige, Nantes n’est pas prête à sacrifier le sport amateur. C’est ce qui explique son refus de participer à l’Euro 2016 de football. Plutôt que de débourser quelque 100 millions d’euros pour mettre le stade de la Beaujoire au goût de l’UEFA, la plus haute instance européenne du ballon rond, la municipalité a préféré équiper ses quartiers de 12 terrains en synthétique, de trois gymnases et d’un vestiaire à Procé. Cependant, à côté de l’élite, certains clubs sportifs peuvent se sentir lésés en termes d’infrastructures. Ainsi, le Nantes Atlantique Hockey sur Glace (NAHG), actuellement en Division 1, est-il contraint de partager sa pati- •••

68 264

licenciés sportifs en 2011 dont

43,97

millions d'euros alloués aux sports soit

22 % de scolaires

8,9 %

et d’universitaires

du budget municipal

34 % de femmes

120

336

disciplines différentes peuvent y être pratiquées

associations sportives aidées par la Ville de Nantes

157

installations sportives dont 111 couvertes et 6 piscines

7

Football 1

FC NANTES

clubs professionnels Handball Basket-ball Volley-ball 2 2 2

HBCN

HERMINE

NRMV

NLAH

NRB

VBN

JEAN-MICHEL FAURE ET PIERRE CHIFFLET sociologues

Jean-Michel Faure, membre du Centre nantais de sociologie a été directeur adjoint du Réseau national de recherches sur le sport du CNRS. Pierre Chifflet est chercheur associé au laboratoire Sport et environnement social de l’université de Grenoble. Tous deux posent un regard critique sur le développement du sport nantais. Aucun des deux chercheurs n’est dupe : « La ville favorise le développement des sports d’élite car elle vise la notoriété, constate Pierre Chifflet. Parce que le club et la ville portent le même nom, alors qu’un champion, pris individuellement, ne représente pas davantage les capacités d’une cité qu’un écrivain ou un inventeur. “Une réputation internationale fondée sur la qualité de son jeu et l’excellence de son centre de formation” : voilà le genre de cliché qui séduit les municipalités. Pour le sport d’élite, le marketing supplée nettement la réalité. Mais l’efficacité de cette démarche reste douteuse : exception faite du FC Nantes,

OBSERVATEURS Jean-Michel Faure (à g.) et Pierre Chifflet doutent que la « consommation de spectacle » crée une identité commune. les équipes locales sont peu connues en dehors du lectorat de L’Equipe. » Le sport creuset d’une identité commune ? Comme d’autres, Nantes cherche à fédérer les habitants autour d’équipes qui incarneraient la ville. Pourtant, les sports, « universellement normalisés, peuvent difficilement être caractéristiques d’un patrimoine local, explique Pierre Chifflet. Ils favorisent en effet les liens sociaux, mais avec un risque

DR

« Le marketing supplée nettement la réalité »

DR

B)

L’EXPRESS / 13

important : qu’ils soient “fermés”, c’est-àdire réservés à ceux qui partagent la même passion, alors que les liens sociaux “ouverts” sont oubliés… » Les liens sociaux autour du sport d’élite ont changé, estime Jean-Michel Faure. « Avant, les clubs avaient des identités fortes et une existence sociale. Aujourd’hui, les représentations collectives s’évanouissent, et cela ne dépend pas d’une volonté politique. Il y a une autonomisation du sport, les fédérations deviennent des objets étatiques, qui ne rassemblent pas de la même manière. On est passé de l’identité de la communauté à la consommation de spectacles. L’association A la nantaise représente cette nostalgie de la famille du sport, celle du FCN. » Pierre Chifflet le rejoint : « Occasionnellement, les clubs proposent des moments festifs. L’attrait du spectacle sportif est réel pour une partie de la population : c’est un critère à prendre en compte par les élus qui veulent rassembler… » Propos recueillis par Audrey Enet N° 3272 / 19 mars 2014

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En couverture /Sports

L’EXPRESS

ATYPIQUE

JEAN-PAUL REMACLE

LE BOOM DU KIN-BALL

N° 3272 / 19 mars 2014

••• noire avec les scolaires, les autres

sports sur glace et le grand public. Le Cercle de l’aviron de Nantes connaît le même sort : « Le club manque de visibilité et on a du mal à trouver des partenaires car toutes les compétitions se font extra muros, déplore Bernard Coupe, le président. Personne ne voit les équipes gagner puisqu’il n’y a pas de plan d’eau de compétition à Nantes ! » Les sports les plus médiatiques feraient-ils trop d’ombre aux autres ? L’affaire est plus compliquée que cela, assure Marie-Françoise Clergeau, qui reconnaît volontiers qu’on ne peut « se satisfaire d’une vitrine ». En réalité, bien qu’ils se sentent parfois délaissés, les clubs amateurs – aviron, athlétisme, escrime ou gymnastique – profitent de la dynamique des clubs professionnels. D’après Fabien Guiheneuf, de l’Agence pour l’éducation par le sport, leur financement serait encore plus problématique sans le marketing autour du sport d’élite. Le haut niveau confère une image de marque à une discipline, lui attire de nouveaux

VOLLEY-BALL En 2013, le Nantes Rezé Métropole Volley est monté sur la 3e place du podium au terme du Championnat de France de Ligue A.

FRANCOIS DENIEL

Présent dans le Grand Ouest depuis 2001, le kin-ball, tout droit venu du Québec, s’est implanté à Nantes en 2010. Quatre ans plus tard, le Nantes Atlantique Kin-ball Club est la structure qui compte le plus de licenciés en France.Cette année, sept joueurs locaux ont d’ailleurs été sélectionnés en équipe de France ! Une ascension fulgurante, qui s’explique par le soutien infaillible de supporters toujours plus nombreux. Près de 500 d’entre eux se pressent sur les bancs à chaque match. Ce sport très vif se distingue par son ballon de 1,22 mètre de diamètre et par la présence simultanée de trois équipes sur le terrain. Glissades et récupérations de balle spectaculaires sont au rendez-vous ! « La discipline est à la fois ludique et tactique, explosive et collaborative, raconte François Martin, l’un des fondateurs du club. C’est un sport unique, qui ne laisse personne sur le carreau. » Les valeurs d’entraide et de fair-play font partie intégrante de la mentalité kin-ball : injurier, s’énerver ou bien contredire l’arbitre sont tout simplement interdits par le règlement. François Martin sourit : « On renouvelle un peu l’image du sport… » www.kinball-nakc.com

FRANCOIS DENIEL

GÉANT Les joueurs se disputent un ballon de 1,22 mètre de diamètre.

pratiquants et leur donne envie de progresser. Sans sport de haut niveau, pas de sport de masse, et inversement. C’est le credo de Nantes. •

Bien qu’ils se sentent parfois délaissés, les clubs amateurs profitent de la dynamique des clubs professionnels

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L’EXPRESS

Les petites mains du carnaval

En avril, le septième art est à l’honneur du 67e carnaval de Nantes. Un rendez-vous annuel qui n’existerait pas sans les 200 bénévoles de l’association Némo. Amateurs, passionnés, bricoleurs, ils sont tous prêts à offrir de leur temps pour donner vie aux géants de papier mâché. Reportage Marie-Cécile Delahais, Marie Leclercq

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OLIVIER TARDIVEAU

n m e rc re d i d ’ h i v e r plique Claude Duret, un carnavalier comme un autre, après herblinois. Avant, chaque quartier le déjeuner. Une quinfaisait son char à la mi-Carême, puis zaine de bénévoles s’afnous nous sommes regroupés dans fairent dans un immense un même local. » Parfois, même, les hangar coloré, sur la route de Sainteéquipes collaborent pour créer un Luce. Quelques mètres plus loin, des fil rouge, musical et graphique. têtes de personnages, vestiges des préDepuis 2011, succédant à l’histocédentes éditions, sont accrochées rique comité des fêtes, l’association aux murs. Ferrailles, confettis et morNémo (pour Nantes événements muceaux de polystyrène jonchent le bisique organisation) orchestre le cartume, témoignant d’une activité quonaval. Les bénévoles se répartissent tidienne. A trois mois du carnaval de par équipes. « On se fait plaisir, on Nantes, sculpteurs, soudeurs et peinse donne à fond, on se lance ! » ratres travaillent ardemment pour ravir conte Claude. Un plaisir transmis de le public. génération en génération : « Mes enIci, beaucoup sont retraités. Mais de fants sont tombés tout petits dans la plus en plus de jeunes rejoignent l’une marmite. Aujourd’hui mes garçons des 12 équipes, à la satisfaction des travaillent sur le char, mes filles sur anciens. « Il est important de donner les costumes. » un nouveau souffle au carnaval », se Et la tradition voyage. Deuxième réjouit Vincent Vaccaro, de l’associade France en termes de visiteurs après tion XXL. Avec fierté, il désigne son TRAVAIL Les différents quartiers le carnaval de Nice, celui de Nantes char, hommage à Tim Burton : le sol se partagent le même hangar. a traversé l’Atlantique en 2007, deveen damier noir et blanc et la grande nant ainsi la première manifestation porte noire font référence à l’univers française de ce type à s’exporter. C’est des Noces funèbres. Suspendus aux mains du réalisateur, Montréal qui avait alors accueilli les Nantais, à l’occasion Victor et Victoria prennent vie au-dessus d’un gâteau, dont des 25 ans du festival Juste pour rire. L’association alimente chaque part renvoie à ses autres créations, de Charlie et la également certaines villes en chars, comme Limoges. « C’est chocolaterie à Edward aux mains d’argent, en passant par un plaisir d’en voir un remonté pour de nouveaux événeSweeney Todd. ments », s’enthousiasme Alain Macault, des Can’Ailles, de Huit mois, jour pour jour, c’est le temps nécessaire à la fa- Saint-Herblain. Dans le cas contraire, les véhicules sont débrication des chars. Tout commence en septembre par des truits ou transformés. Paradoxal carnaval : route de Saintedessins. Des miniatures sont ensuite confectionnées par les Luce, dans le froid d’un mercredi d’hiver, les bénévoles peaubénévoles. Puis vient le temps de la construction. Les blocs finent un millésime éphémère… pour la postérité. • de polystyrène sont taillés, collés, « papiétés », peints puis assemblés jusqu’en avril. Cette année, près de 13 chars défileront pour présenter des univers cinématographiques Dimanche 6 avril : défilé de jour du carnaval de Nantes. différents, de la jungle de Tarzan à l’école de magie d’Harry Mercredi 9 avril : carnaval des enfants. Potter. « Le carnaval a beaucoup changé en trente ans, ex- Samedi 12 avril : défilé de nuit. N° 3272 / 19 mars 2014

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Mortier Construction une maison à votre image Depuis déjà 30 ans, Mortier Construction s’impose comme un constructeur à taille humaine. Son credo ? Proposer un service de qualité à ses clients tout en favorisant leur bien-être. Une entreprise dont le maître-mot est la rigueur : “Une maison, on y vit un demi siècle. Bien la construire c’est essentiel. Le jour où on livre la maison, elle doit être parfaite.î

GH FRQ¿DQFH V¶LQVFULW GDQV FHWWH PrPH logique. Mortier Construction se préoccupe chaque jour de l’impact écologique de ses réalisations. En 2005 déjà, l’entreprise avait anticipé la mouvance en se lançant dans le bâtiment basse consommation. Des efforts récompensés par la médaille d’or C’est également pour cette raison que du Trophée EDF Bleu Ciel. Innovante, l’entreprise va créer un nouveau service O¶HQWUHSULVH UHOqYH j SUpVHQW OH Gp¿ GHV d’accompagnement tout au long du PDLVRQV SDVVLYHV 'HX[ SURMHWV VRQW chantier : elle offrira ainsi un suivi actuellement en cours, dont un sans personnalisé en associant véritablement système de chauffage… Et ce n’est que le le client à la construction. Cela permettra début ! XQHSOXVJUDQGHÀH[LELOLWpGDQVOHFKRL[GH FHUWDLQV PDWpULDX[ GH O¶DPpQDJHPHQW ³2QGRLWWUDYDLOOHUHQSHQVDQWDX[FOLHQWV à leurs besoins et à leurs enviesî. La charte FOLHQWFRQGXFWHXU GH WUDYDX[ DXWUH JDJH Chaque maison est un prototype, conçu sur mesure selon les attentes du client. Ces maisons personnalisées, de 70 à 350m2, sont agrées par le label Maison de Qualité. Le confort du client est donc au centre des préoccupations de Mortier Construction.

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L’agenda

L’EXPRESS

SOLIDARITÉ

Marchez contre Alzheimer Le Lions club mobilise contre la maladie d’Alzheimer avec une randonnée sur les rives de l’Erdre, dont les bénéfices seront reversés au pavillon Madeleine-Julien, une extension de la maison de retraite Saint-Joseph. S. C.

SALON

Une Foire aux couleurs du Brésil

CINÉMA

A l’heure russe

Encore trop peu connu du grand public, le cinéma russe est à l’affiche du cinéma Katorza le temps d’un week-end. En association avec Russies étonNantes et Gosfilm Fond, le festival Kino russe vous propose de pénétrer le pays d’Ivan le Terrible, de Pierre le Grand, de Joseph Staline et de Vladimir Poutine à travers une sélection des meilleurs films russes, dont certains inédits en France. Les enfants découvriront avec surprise la magie persistante des vieux dessins animés soviétiques. Des rencontres avec les réalisateurs et un goûter russe sont également au programme. • P. D. Festival Kino russe, du 21 au 23 mars 2014, au Katorza, 3, rue Corneille, à Nantes. Entrée : de 5,30 à 6,20 €. http://russiesetonnantes.fr/kinorusse

DR

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« Marchez avec nous, contre Alzheimer », le 23 mars, à 8 heures, à l’hippodrome de Nantes. Deux parcours : 8 et 15 kilomètres.Inscriptions : [email protected] ; 5 euros par participant.

JEUNESSE

Un chaperon au Far West La Maison de la marionnette présente son nouveau spectacle, Il était une fois le Petit Chaperon rouge, inspirée du conte de Perrault, dans l’Ouest américain du XIXe siècle. Que les parents se rassurent, la grand-mère ne se fait pas dévorer par le loup ! A. E. Maison de la marionnette, les mercredis, samedis et dimanches, du 2 au 13 avril, à 16 heures. A partir de 3 ans. Entrée : 6 €, gratuit pour les moins de 3 ans.

La Foire Internationale de Nantes revient ! Venez échanger avec des professionnels reconnus, réunis dans le nouveau hall XXL du Parc des expositions. Sous le sceau du pays hôte du Mondial de football, quatre univers seront représentés : maison et environnement ; loisir et bien-être ; plaisirs gourmands ; découvertes. Cet événement sera également l’occasion de mettre en valeur l’artisanat d’ici et d’ailleurs.

Foire internationale de Nantes, du 4 au 14 avril, au Parc des expositions. Entrée : de 4,50 à 6,50 €. S. S.

EXPOSITION

Deux fois reine de France, la duchesse Anne fut inhumée en la basilique Saint-Denis, mais son cœur fut rapporté en Bretagne. L’écrin où il est conservé va être exposé au château des Ducs, grâce à un prêt du musée Dobrée, actuellement en travaux. N° 3272 / 19 mars 2014

PATRICIA BASSEN/LVAN

Le cœur de la reine au château A l’occasion des 500 ans de sa mort, les visiteurs pourront découvrir ce reliquaire, ainsi que plusieurs manuscrits et objets liés à son histoire. A. G. Château des Ducs de Bretagne, du 8 avril au 18 mai. De 3 à 5 euros.

LM Y&R 2012 – Crédits photos : Getty Images – Shutterstock – © F Sénard – Audencia.

2014 DÉFI RÉUSSI !

Maxime. Promotion 2013

SciencesCom félicite ses étudiants pour leur engagement et leur professionnalisme dans la réalisation de ce numéro spécial « Déf Grandes Écoles ». SciencesCom propose des formations dans le domaine de la communication et des médias (communication des entreprises et des institutions, communication de marque, médias.) BACHELOR (Bac+3) | CYCLE MASTER (Bac+5) | APRENTISSAGE | FORMATION CONTINUE

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