Scop et Scic - Les Scop

intelligent » pour relever les consom- mations d'électricité à distance. .... vité relatifs à l'environnement, l'économie de proximité en milieu rural, le conseil et.
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Scop et Scic Visitez le site d’ôkhra : www.okhra.com

se développent depuis 10 ans Les Sociétés coopératives et participatives adhérentes à la CG Scop poursuivent leur développement. Passées de 1 504 à 2  046 en 10 ans, elles réunissent près de 42 000 salariés et 22 500 salariés associés. Cette progression résulte de stratégies ambitieuses de certaines Scop, de l’augmentation des créations de nouvelles coopératives, du développement marqué de certains métiers et d’une notoriété croissante des modèles d’entrepreneuriat coopératif.

D

epuis le début des années 2 000 et à nouveau en 2011, le nombre de Scop et Scic adhérentes de la CG Scop tout comme leurs effectifs salariés ne cessent de croître. Évolution des Scop 2001-2011

Nombre de coopératives adhérentes Nombre de salariés (hors filiales) Nombre d’associés salariés

+ 36,0 % + 24,8 % + 15,2 %

198 Sociétés coopératives et participatives ont vu le jour en 2011. Ce sont majoritairement des créations ex nihilo, 145, mais on compte aussi 22 transmissions d’entreprises saines, 22 transformations d’associations et 9 reprises d’entreprises en difficulté. Ces créations ont participé, avec l’embauche de nouveaux salariés dans les coopératives existantes, à la progression nette du nombre de salariés. Sur 10 ans, les créations de Scop et Scic ont permis de créer, sauver ou consolider plus de 11 000

emplois. Sur la seule année 2011, ce sont plus 1 000 nouveaux co-entrepreneurs qui ont pu mener à bien leur projet de création d’entreprise coopérative.

Rebond économique, mais loin des niveaux d’avant-crise Du point de vue économique, le chiffre d’affaires consolidé des Scop s’est accru de 69 millions d’euros entre 2009 et 2010, mais est encore en-deçà de celui de 2008. La valeur ajoutée a suivi, 12 millions d’euros de plus sur un an, tout comme les résultats nets, plus 4 millions d’euros. En 10 ans, le chiffre d’affaires global des Scop a augmenté de 1,3 milliard d’euros et les fonds propres de 560 millions d’euros. Les Scop résistent à la crise certes, mais elles continuent à la subir avec notamment une répercussion sur les prix, et donc sur les marges. Le résultat net de toutes Scop consolidées s’est accrû de 26 millions d’euros entre 2000 et 2010. Mais depuis 2007, où il avait atteint le seuil record de 184 millions d’euros, il a depuis baissé de

Scop

2000

2010

Évolution 2000-2010

Chiffre d’affaires

2,4 milliards d’euros

3,7 milliards d’euros

+ 48,6 %

198 Sociétés coopératives

Valeur ajoutée

1,1 milliard d’euros

1,7 milliard d’euros

+ 57,4 %

et participatives

Résultats nets

+ 93 millions d’euros

+ 119 millions d’euros

+ 27,6 %

Capitaux propres

650 millions d’euros

1,2 milliard d’euros

+ 86,3 %

ont vu le jour en 2011 PARTICIPER Avril . Mai . Juin 2012

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)Dossier( 65 millions d’€. Conséquence : elles n’ont pas retrouvé la rentabilité d’avant la crise avec un taux de rentabilité net (résultat net sur chiffre d’affaires) consolidé des Scop qui est passé de 4,9 % en 2007 à 3,3 % en 2010. Le partage des excédents nets de gestion (ENG ou résultat distribuable) a lui aussi évolué en 10 ans. La part mise en réserves impartageables s’est infléchie au profit de la part distribuée aux associés en rémunération du capital. En 2011, les Scop ont conservé 40,7 % de leurs ENG en réserve contre 43,2 % en 2000. Parallèlement, elles ont distribué 13,8 % de leurs excédents aux

associés sous forme de dividendes contre seulement 10,6 % en 2000. Cette évolution peut s’expliquer par une part plus importante du secteur des services dans l’éventail des activités des Scop, lequel requiert moins d’investissements. Elle peut aussi traduire une certaine évolution dans la culture d’entreprise, étant rappelé qu’en tout état de cause, une Scop peut distribuer jusqu’à un tiers de ses ENG en dividendes, mais que par ailleurs, les associés étant majoritairement les salariés, le choix de répartition entre part travail et dividendes n’impacte pas forcément le montant total perçu par le salarié associé. Par comparai-

son, les entreprises françaises procèdent à des choix de répartition différents : en 2007, elles ont réparti leurs bénéfices entre l’épargne salariale pour les salariés (7 %), les revenus distribués aux associés (36 %) et l’épargne pour l’entreprise (57 %).

De nouveaux secteurs porteurs L’analyse par secteur d’activité révèle une part toujours croissante des services. En 10 ans, la progression nette des emplois dans ce secteur est de 4 480, contre 1 472 dans le secteur de l’éducation, de la santé et de l’action sociale, 740 pour les Scop de l’énergie, de l’eau et des déchets, ainsi

2008/2012 : une crise bien surmontée 2008, année du dernier

Congrès national au Futuroscope, a marqué le déclenchement de la crise économique en Europe, et notamment en France. Depuis quatre ans, les Scop ont globalement bien résisté et se sont même développées tous métiers confondus, pardelà les itinéraires individuels. Les Scop ont témoigné de leur dynamisme, qu’elles soient jeunes ou anciennes, portées par la croissance ou confrontées à la crise. Illustration avec cinq entreprises au parcours remarquable : LS Services, a enregistré la plus forte croissance de chiffre d’affaires, hors croissance externe sur la période, Titi Floris a connu le plus fort taux de progression des effectifs, Macoretz vient d’être reconnue par le programme Investissements d’Avenir et TPC ainsi que SurgiQual Institute témoignent de la capacité des jeunes pousses coopératives à franchir les premières années les plus difficiles et à conserver le cap malgré la crise.

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LS Services

Expansion et défi stratégique + 536 % de chiffre d’affaires : LS Services est la Scop qui a connu la plus forte croissance interne depuis 5 ans. Peut-être avez-vous déjà croisé l’un des 450 salariés de l’entreprise : ils ont pour fonction de relever vos compteurs d’électricité. Et ils sont en effet de plus en plus nombreux depuis 2006. A cette date, EDF a complètement externalisé cette tâche, ce qui a permis à la société de quadrupler son chiffre d’affaires de 5 à 18 millions d’euros en 2011. « A partir de notre site pionnier de Décines, en banlieue lyonnaise, explique Brieuc Lecomte, le gérant, nous avons développé des agences à Paris, Clermont, Montpellier ou Toulouse, en fonction des contrats que nous avons gagné auprès d’EDF. Les responsables d’agences sont des sociétaires de la Scop. » Avant de se transformer en coopérative en 1995, LS Services était une entreprise individuelle. En deux décennies, le développement a été constant. Brieuc Lecomte espère qu’il en sera de même à l’avenir, malgré de grandes interrogations. Car EDF a dans ses cartons le projet Linky, un compteur

LS Services

« intelligent » pour relever les consommations d’électricité à distance. « Ce projet doit aboutir d’ici cinq à dix ans, estime le dirigeant. Nous sommes en train d’anticiper cette situation, qui supprimerait les relevés physiques… Nous avons mis en place des procédures de formation avec les Opca et le réseau des Scop pour former les salariés au remplacement des compteurs et à la petite électricité. » Pour LS Services, c’est le grand défi des prochaînes années, EDF représentant plus de 90 % de son chiffre d’affaires (le reliquat est le relevé des compteurs d’eau). La Scop conserve des atouts face à la grande entreprise : elle est un point d’appui pour EDF, qui a confirmé en début d’année, par une nouvelle charte, son engagement d’avoir des sous-traitants socialement responsables, à l’image de LS Services.

SurgiQual Institute

Naissance en réseaux SurgiQual Institute est née l¹année du congrès du Futuroscope. La jeune Scop iséroise, implantée à La Tronche, a l¹ambitieux projet d’être un incubateur pour des projets et entreprises créateurs de dispositifs médicaux innovants, en particulier pour la « chirurgie assistée par ordinateur ». Quatre ans plus tard, SurgiQual Institute a respecté son plan de charge, en étant à l’origine de plusieurs entreprises dans le secteur de la chirurgie assistée par ordinateur, qui sont aussi ses clientes. D’autres clients, laboratoires de recherche ou industriels, travaillent maintenant avec SurgiQual Institute. « Notre société associe des universitaires et

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Femmes dirigeantes : les Scop meilleures que la moyenne française

des industriels, détaille Philippe Augerat, le gérant. Avec la solution Scop, nous savions que nous pouvions rester une entreprise à taille humaine et que nous pourrions trouver les financements (supérieurs à  600 000 euros) dont nous avions besoin. Nous avons à Grenoble le bel exemple plus ancien d’Alma. » Autre intérêt des Scop : pouvoir intégrer au fil de l’eau des actionnaires salariés ou des actionnaires financeurs. SurgiQual Institute poursuit aussi cette logique de réseau au sein du pôle de compétitivité Minalogic et du Réseau Entreprendre. « Ce sont autant d’atouts pour notre développement, poursuit Philippe Augerat. Dans une première étape, il fallait d’abord se faire connaître, puis mettre en avant nos compétences en recherche-développement au service des entreprises, enfin entamer notre démarche commerciale. » En quatre années, se construisant sur des projets de long terme, la société hightech a peu connu les soubresauts de la crise. Avec ses 17 salariés (37 ans de moyenne d¹âge), ses revenus seront de 1,8 million d’euros cette année. Dans la prochaine étape de décollage, SurgiQual Institute va poursuivre son développement à l’international. Elle

SurgiQual Institute

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Tendance notable à souligner au cours de dix dernières années : les Scop se féminisent même si elles demeurent centrées au sein de secteurs traditionnels majoritairement masculins. La part des femmes salariées a augmenté de 25 % en 10 ans, passant à près de 30 % des effectifs. Les Scop sont aussi plus ouvertes que les sociétés non coopératives à faire accéder les femmes à des postes de direction : 23,5 % de dirigeantes dans les Scop contre 17,1 % dans l’ensemble des entreprises françaises. Par ailleurs, le nombre de dirigeants de coopératives de moins de 35 ans a augmenté. Ils sont plus de 250 à l’heure actuelle. Cette autre tendance reflète le regain d’intérêt récent pour les formes d’entrepreneuriat coopératif à un moment opportun de mutations économiques.

Toujours sur cette période de 10 ans, il faut souligner les 430 emplois supplémentaires dans les Scop d’insertion, 550 dans les entreprises adaptées et 480 dans les services

à la personne. Par ailleurs, les coopératives d’activités et d’emploi (CAE) séduisent toujours davantage de porteurs de projets et regroupent déjà plus de 1 500 emplois en

va aussi renforcer sa gouvernance coopérative, même si les deux tiers des salariés sont déjà sociétaires et chercher des financements. Innovants eux aussi !

© Jean-Robert Dantou - Scic Picturetank

que 502 emplois supplémentaires dans le commerce. Cependant, ce sont les secteurs traditionnels, construction et industrie, qui réalisent près des deux tiers du chiffre d’affaires consolidé des Scop, à savoir 2,4 millions d’euros en 2010. En 2011, l’industrie a vu les cessations d’activité diminuer très nettement, mais ce secteur reste fragile, aussi bien au niveau des Scop que dans les autres entreprises. Les Scop de la construction ont, quant à elles, généré 480 millions d’euros supplémentaires et 750 emplois nets en 10 ans. Autres domaines en hausse : les métiers nécessitant un agrément.

Macoretz

Une ambition reconnue par le Programme investissements d’avenir 2010 comptera dans l’histoire de Macoretz, une Scop spécialisée dans la construction de maisons en bois et en brique à Saint-Père en Retz (Loire-Atlantique). A cette date, les 75 associés de l’entreprise ont pris la décision de relancer un projet économique partagé pour leur entreprise. Objectif 2015 : passer de 140 à 200 salariés et de 12 à 20 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ce plan de développement a été discuté pendant plusieurs mois lors d’assemblées générales bimestrielles, avec le soutien d’un cabinet conseil. Après avoir bouclé l’an dernier un solide plan de financement (avec Socoden, le Fondes et près de 500 000 euros venant du Programme investissements d’avenir du grand emprunt), les travaux ont démarré en début d’année : construction d’un nouvel atelier, achat de camions, aménagements des postes de travail, etc. « Nous voulons faire grandir l’entreprise pour faire grandir les hommes et les femmes, » assure Serge Boureau, PDG de Macoretz. « Comme depuis 1986, date de notre création collective, nous allons continuer d’appuyer sur la formation. Nous regroupons 6 métiers, dont l’Art du Bain, imaginé en interne par des salariés il y a deux ans. Nous incitons le personnel à évoluer dans ces métiers, pour prendre l’ascenseur social. » Ce double projet économique et social est dans l’ADN

Macoretz

de Macoretz. Déjà en 2006, la coopérative avait rédigé une charte du sociétariat liant priorité au développement durable, notamment pour favoriser  l’écoconstruction, objectifs économiques et performance sociale. La même année, Macoretz réalisait sa première opération de croissance externe en rachetant l’Art du Placard à Rezé. «  Aujourd’hui, comme demain, nous voulons montrer que les Scop peuvent continuer à être plus visibles et plus innovantes ! », conclut Serge Boureau.

TPC

Diversification après la crise Les quatre dernières années ont été animées pour TPC (Techniques de production et conditionnement). En 2008, cette entreprise adaptée de Saint-Jean de Braye (Loiret) est passée d’un statut associatif à celui de Scop, afin de poursuivre son développement dans de meilleures conditions. Dès l’année suivante, elle était rattrapée par la crise mondiale et subissait une forte perte de chiffre d’affaires. Implantée dans l’Orléanais depuis 1990, cette entreprise qui emploie 80 % de travailleurs handica-

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)Dossier( équivalent temps plein pour une centaine de points d’accueil répartis dans la France entière. Les Scic participent aussi à ce développement coopératif. 70 % d’entre-elles se concentrent dans des domaines d’activité relatifs à l’environnement, l’économie de proximité en milieu rural, le conseil et le développement d’entreprises ou de territoires ainsi que la culture. Fin 2011, les Scic représentaient 6,7 % des coopératives adhérentes à la CG Scop.

60,2 % 36,5 %

31,2 % 32,0 % 11,9 %

moins de 9 salariés

7,9 %

de 10 à 49 salariés

Pourcentage des Scop

50 à 249 salariés

0,8 % 19,6 %

plus de 250 salariés

Pourcentage des emplois

jourd’hui. Les Scop sont donc plus nombreuses, mais de taille inférieure. Malgré tout, les 165 Scop de plus de 50 salariés emploient 56 % des effectifs totaux des Scop et génèrent 57 % du chiffre d’affaires. Au niveau économique, seules une soixantaine de Scop réalisent un chiffre

d’affaires supérieur à 10 millions d’euros. Pour leur part, les Scic adhérentes ont une taille moyenne des effectifs de 12 salariés et génèrent un chiffre d’affaires de 692 000 euros en moyenne. 

nir plus de trente emplois, avec lesquels nous sommes en train de démarrer une nouvelle activité : la transformation agroalimentaire de produits locaux en compotes et purées. » Pour Régis Roncin, la diversification est l’avenir des entreprises adaptées. Il n’exclut pas de reprendre d’autres entreprises sur des métiers accessibles à des travailleurs handicapés. Autre défi d’ici TPC (Techniques de production et conditionnement) deux ans : organiser sa succession avant son départ en retraite. pés a pourtant assis sa notoriété. Elle met en boîte des parfums, produits de toilettes Titi Floris ou cosmétiques pour les grandes marques Une croissance fulgurante du secteur. « Même en étant une Scop et Entreprise solidaire, Titi Floris l’est à pluune entreprise adaptée, nous n’avons pas de sieurs titres. Techniquement, c’est d’abord passe-droit, nous faisons face à la concur- un agrément préfectoral qui rend la Scop rence, avertit Régis Roncin, PDG historique éligible à des financements solidaires. de TPC. Notre seul avantage comparatif est Ensuite, c’est surtout par son métier au d’offrir à une vingtaine d’entreprises clientes service des personnes handicapées que la possibilité de s’exonérer de leur obligation d’emplois de personnes handicapées. Dans une Scop, on essaye de rester humains dans une économie déshumanisée. » Cette année, la Scop emploie 180 salariés, dont 170 sont associés pour un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros. En 2009, avec des commandes en baisse, la situation était plus difficile, avec quelques licenciements et un C.A. en baisse. Depuis, TPC a relancé sa politique d’investissement, en particulier sur son deuxième site d’Amilly. « Si nous avions été une entreprise classique, indique Régis Roncin, nous aurions fermé Titi Floris ce site. Mais nous avons réussi à y mainte-

la coopérative nantaise s’est rendue solidaire. Créée en 2006, elle leur propose des prestations de transports, en particulier à destination des enfants. Enfin, Titi Floris est aussi solidaire pour ses salariés, conducteurs auxquels la coopérative offre des CDI (le plus souvent à temps partiel pour des compléments de salaire) pour éviter la précarisation propre à cette profession. Cet engagement solidaire et le bouche-à-oreilles ont poussé Titi Floris vers une progression fulgurante. Elle est passée de 18 conducteurs au départ à 240 cinq ans plus tard, dont 65 associés. Avec une quinzaine de salariés pour les tâches administratives, elle couvre une dizaine de départements de l’Ouest. « Nous avons été retenus par les appels d’offres des collectivités locales et des agences régionales de santé, confirme Boris Couilleau, gérant de Titi Floris. L’aide aux personnes handicapées reste un objectif des politiques publiques, et nous répondons bien aux critères pour les tournées scolaires et l’aide à la mobilité des personnes âgées. Ce n’est pas le chiffre d’affaires qui dicte les actions de la coopérative, mais les relations avec nos clients. » Titi Floris accorde une attention toute particulière à la formation des conducteurs ; ils suivent plusieurs sessions par an, pour accueillir des publics handicapés. Avec un chiffre d’affaires de 5,2  millions d’euros cette année, Titi Floris va poursuivre le développement d’une filiale de services à la personne (avec des offres de jardinage ou de bricolage en complément du transport). Solidaire, on vous dit !

De la TPE à l’entreprise de taille intermédiaire Une évolution marquante du Mouvement Scop est la diminution de la taille moyenne des coopératives. Elle est passée de 22,3  salariés en 2001 à 20,5 au-

© Grégoire Korganow - Scop TPC

Les Scop selon leurs effectifs en 2011

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Article réalisé par le Service des études de la CG Scop

Eric Larpin

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