Réaction du Mouvement Ceinture Verte aux crédits

Réaction du Mouvement Ceinture Verte aux crédits budgétaires 2013-2014 : Un financement encore insuffisant ! Montréal, le 6 décembre 2012 – Alors que le ...
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Communiqué Pour diffusion immédiate

Réaction du Mouvement Ceinture Verte aux crédits budgétaires 2013-2014 : Un financement encore insuffisant ! Montréal, le 6 décembre 2012 – Alors que le précédent Gouvernement s’était engagé à allouer cinquante millions de dollars pour soutenir la création de la ceinture verte, le détail des crédits budgétaires 2013-2014 ne témoigne d’aucun nouvel engagement financier ferme de la part du présent Gouvernement. Selon Guy Garand, directeur général du Conseil régional de l’environnement, « il est inconcevable que l’on parle depuis plus de 30 ans de la création d’une ceinture verte et bleue dans la grande région métropolitaine de Montréal et qu’aucune action n’ait réellement été entreprise pour assurer sa réalisation. Avant qu’il soit trop tard, le gouvernement du Québec doit investir pour répondre aux besoins de la population en matière de conservation, de protection et de la mise en valeur des milieux naturels. Il en va de la qualité de notre environnement et de notre qualité de vie ». En ne renouvellant pas le financement de programmes tel celui des Partenaires pour la nature, le gouvernement Marois se dérobe à ses responsabilités financières vis-à-vis la conservation et la réhabilitation des milieux humides naturels indispensables à création et la réussite de la ceinture verte. Christian Simard, directeur général de Nature Québec déclare de son côté que « le tout nouveau Mouvement Ceinture Verte prendra son bâton de pèlerin pour démontrer au Gouvernement la nécessité économique et écologique de ce projet, de sorte que tout nouvel énoncé budgétaire ne puisse l'ignorer. On ne peut laisser le milieu municipal à lui même sur cette question si l'on veut vraiment obtenir des résultats concrets ». Rappellons que, depuis les années 80, entre 1 et 2 % de la superficie des milieux naturels du grand Montréal disparaissent chaque année, alors même que la perte de milieux humides atteint un seuil critique à de nombreux endroits, notamment dans les régions de Montréal, Lanaudière, Laurentides, Laval et de la Montérégie, et que 80 % d’entre eux présentent des signes de perturbation anthropiques importants. Selon Tommy Montpetit, porte parole des Partenaires du Parc écologique de l'Archipel-de-Montréal, « il est temps d'arrêter l'hémoragie et de protéger nos milieux naturels. Nous ne pouvons nous permettre des pertes semblables aux années passées, sinon il ne restera plus suffisamment de milieux naturels pour la création d'une véritable ceinture verte et l'atteinte des objectifs internationaux ». Néanmoins, le Mouvement Ceinture Verte tient à saluer la timide initiative du Gouvernement, qui accorde des crédits nets au Programme de protection de l’environnement et de gestion des parcs, au Programme de protection et mise en valeur des ressources fauniques et au Programme de remise en état des ressources fauniques. 1

Il est grand temps que le Gouvernement dépasse les simples déclarations d’intentions et passe enfin à l’acte en fournissant un financement à la hauteur des enjeux liés à l’aménagement du territoire et à la conservation des milieux naturels de la grande région écologique du Grand Montréal ! – 30 – Mouvement Ceinture Verte (www.ceintureverte.org) œuvre à la création d’une Ceinture Verte dans la région écologique du Grand Montréal, c’est-à-dire au développement d’un réseau dynamique de milieux naturels et agricoles protégés et mis en valeur afin d’en assurer la fonctionnalité écologique, la pérennité et l’accessibilité à la population. Information : Jean-Patrick Toussaint, Mouvement Ceinture Verte, (514) 842-2890, [email protected]

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