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spécialisée dans la fabrication des systèmes d'air pour l'industrie aéronautique, a investi plus de 14 millions d'euros sur son site de production à Toulouse.
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RAPPORT SUR L’INTERNATIONALISATION DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE Bilan 2016 des investissements étrangers en France

ÉDITORIAL Muriel Pénicaud, Ambassadrice Directrice

déléguée aux investissements internationaux ,

générale de

Business France

LES ENTREPRISES ÉTRANGÈRES, UN ENJEU MAJEUR POUR LA CROISSANCE ET L’EMPLOI EN FRANCE.

L

es investisseurs étrangers plébiscitent notre territoire et jugent notre économie attractive et inventive. Plus d’un tiers des décideurs étrangers1 (38 %) estime que l’attractivité de la France s’est améliorée au cours des dernières années et les trois quarts (74 %, + 9 points) jugent désormais la France comme une destination attractive. L’attractivité de notre pays se renforce. Les faits le prouvent. En 2016, 3 nouvelles décisions d’investissement ont été enregistrées par jour. Notre pays a attiré 1 117 nouvelles décisions d’investissements étrangers créateurs d’emploi, soit une progression de 16 %, qui ont permis la création ou le maintien de 30 108 emplois. Les clés de cette réussite sont les nombreux atouts du site France : sa localisation géographique, des infrastructures de communication et de transport excellentes, une grande qualité et une diversité industrielle, une forte productivité et une main-d’œuvre très qualifiée. Forte de cette reconnaissance, la France continue d’attirer des investissements dans des fonctions dites stratégiques et demeure depuis plus de 10 ans le 1er pays d’accueil des investissements étrangers dans l’industrie manufacturière. En 2016, 25 % des investissements réalisés par les entreprises étrangères se sont ainsi concentrés dans les activités de production, qui représentent 37 % de l’emploi induit. À titre d’exemple, mentionnons le projet de Bolton Group (Italie), qui a décidé d’investir 2,5 millions d’euros dans l’extension de sa filiale Saupiquet à Quimper. L’entreprise suisse Liebherr Aerospace, spécialisée dans la fabrication des systèmes d’air pour l’industrie aéronautique, a investi plus de 14 millions d’euros sur son site de production à Toulouse. L’entreprise allemande Car-ita, fournisseur de tissus à haute valeur ajoutée pour l’industrie automobile et aéronautique, annonce la création d’une nouvelle unité de production à Bitche. L’entreprise américaine Castle Metals, spécialisée dans la découpe et le stockage des métaux, a investi 2 millions de dollars pour la création d’un site industriel à Tarbes, afin de se rapprocher de ses clients de l’Aerospace Valley.

2 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

La reconnaissance par les décideurs économiques de l’innovation française, et notamment de l’écosystème French Tech, est un véritable levier pour l’attractivité du site France. En 2016, les 115 décisions d’investissement dans les fonctions de R&D2, ingénierie et design (dont 72 concernant uniquement des activités de recherche) confirment cette tendance. Peuvent être cités les projets de l’italien TAS Group, spécialisé dans les logiciels pour la monétique, qui a investi près de 4 millions d’euros sur son site de Sophia-Antipolis, ou encore l’équipementier allemand Continental, engagé dans la révolution du véhicule connecté, qui a créé cette année un site de R&D dédié à Toulouse. Symboles du dynamisme de l’innovation technologique et de l’écosystème entrepreneurial français, les startups françaises se projettent plus que jamais à l’international, tandis que leurs homologues ou talents étrangers viennent développer leur projet en France. Le succès de la saison 2 du programme French Tech Ticket, avec ses 2 700 candidatures, témoigne du réel potentiel d’attractivité de notre pays où l’accès au financement est maintenant considéré comme le plus performant d’Europe. En effet, le nombre d’opérations en capital-risque, qui a plus que doublé en un an pour atteindre 486 opérations en 2016, et les 2,1 milliards de dollars levés par les entreprises technologiques françaises cette année sont autant de preuves du potentiel de nos pépites françaises. Business France s’engage pleinement pour les accompagner dans leur développement et leur projection à l’international avec le programme d’accélération Impact, qui a déjà permis aux 34 startups bénéficiaires de lever 68 millions de dollars. Le présent rapport permet de décrypter deux aspects de l’internationalisation de notre économie, en présentant la complémentarité entre investissements étrangers et commerce international au profit du développement des entreprises. Ainsi, nous constatons que les entreprises qui investissent le plus fréquemment en France sont les plus dynamiques en matière de commerce. À titre d’exemple, le groupe anglosuédois AstraZeneca (médicament pour le traitement de l’asthme), qui emploie plus de 1  500 salariés en France, exporte 90 % de la production du site de Dunkerque. La quasi-totalité de l’insuline produite par le groupe danois Novo Nordisk à Chartres est exportée. En 2016, comme l’année précédente, 30 % des exportations françaises ont été réalisés par des filiales de groupes étrangers depuis la France. Le bilan 2016 démontre que notre pays est ouvert et qu’il reste une destination privilégiée des investissements étrangers en Europe. Au final, la France a attiré des entreprises de toutes tailles, de tous secteurs d’activité et de toutes nationalités. Pour la première fois, l’Allemagne devient en 2016 le pays le plus contributeur en termes de projets enregistrés au bilan avec 191 projets. La réussite d’un projet, c’est aussi la qualité des interlocuteurs qui accompagnent et guident sur place les investisseurs pour concrétiser leur implantation. C’est le rôle de Business France et de ses équipes, dont la mission est d’aider les investisseurs étrangers à réussir en France, en s’investissant à leurs côtés étape après étape. Je me réjouis que les équipes de Business France aient participé à cet effort en accompagnant avec leurs partenaires territoriaux 643 décisions d’investissements en 2016. Baromètre Kantar Public, Business France, 2016. Les données relatives aux activités de R&D ainsi qu’aux quartiers généraux sont comparables à celles des années antérieures car ces investissements ont toujours été comptabilisés dès le 1er emploi.

1 2

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  3

SOMMAIRE 6 LE CONTEXTE INTERNATIONAL 10 SYNTHÈSE 2016 20 CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016 46 ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016 68 REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS 142 INTERNATIONALISATION DU PROCESSUS PRODUCTIF 150 LES FLUX D’EXPORTATION EN 2016 166 LA FRANCE, UNE PLATEFORME D’EXPORTATION 172 LES PME ET STARTUPS 180 REGARDS SUR L’EXPORT 204 ANNEXES

INTRODUCTION / LE CONTEXTE INTERNATIONAL

LE CONTEXTE INTERNATIONAL LA CROISSANCE MONDIALE

L

a croissance mondiale s’est stabilisée en 2016 pour atteindre 3,1 % avec une forte accélération observée au 3e trimestre 2016. Parmi les pays développés, la croissance des États-Unis a été la plus vive. Des impulsions budgétaires au Japon, en Chine et en Inde, ainsi que l’arrêt de la contraction économique en Russie ont également favorisé la tendance globalement positive.

Un ralentissement est estimé dans les pays avancés (1,6 %). L’activité aux États-Unis a néanmoins rebondi après un 1er semestre médiocre en 2016, se stabilisant à 2,5 %. De même, la demande intérieure au Royaume-Uni a mieux résisté que prévu avec une croissance s’établissant à 2 %. Dans la zone euro, l’activité s’est réduite : 1,7  % en 2016 contre 2 % en 2015. Selon les estimations de l’Insee, le PIB de la zone euro aurait augmenté de 0,4 % au 4e trimestre 2016 et continuerait de croître sur ce rythme au 1er semestre 2017. L’activité économique serait soutenue par une croissance solide de la consommation privée et des dépenses publiques. La bonne orientation du marché du travail ainsi qu’une nouvelle hausse des salaires nominaux stimuleraient le revenu disponible, alors qu’un regain d’inflation éroderait modérément le pouvoir d’achat. De plus, l’investissement serait un peu plus dynamique, grâce à des conditions de financement encore favorables. Par ailleurs, la reprise de l’économie mondiale, dans les pays avancés comme dans les pays émergents, stimulerait la demande extérieure. Au sein de la zone euro, la croissance a été soutenue en Espagne (3,2 %), a progressé en Allemagne (1,7 %) et s’est stabilisée en France à 1,3  %. En France, l’activité a néanmoins redémarré au 3e trimestre 2016 (+ 0,2 % après - 0,1 %) : la production manufacturière s’est redressée (+  0,6  % après -  1,0  %) et la construction a nettement rebondi (+ 1,0 % après - 0,4 %). La croissance des économies émergentes et en développement s’est stabilisée pour atteindre 4,1 % en 2016. Cela masque néanmoins de fortes disparités. Le taux de croissance en Chine (6,7 %) a été un peu plus élevé que prévu, grâce à la poursuite de la politique de relance. Mais l’activité a été plus faible qu’attendu dans quelques pays d’Amérique latine qui se trouvent actuellement en récession, tels que l’Argentine (- 1,8 %) et le Brésil (- 3,5 %).

6 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

LE COMMERCE MONDIAL CONTINUE DE RALENTIR La faiblesse du commerce aux 1er et 2e trimestres 2016 est due au recul des importations en Asie, en Amérique du Sud et dans d’autres régions (y compris l’Afrique, le Moyen-Orient et la Communauté d’États indépendants –  CEI – mais aussi à l’insuffisance de la demande en Amérique du Nord. Le ralentissement de la demande mondiale s’est traduit par une stagnation des exportations dans les économies développées comme dans les économies en développement. Conjugué au repli protectionniste de certains États se traduisant par un nombre élevé de nouvelles mesures restrictives pour le commerce, le ralentissement du commerce mondial en 2016 se confirme : la croissance est estimée à +1,7 % du volume du commerce mondial des marchandises. Cependant, un net rebond des exportations est attendu en 2017 de l’ordre de + 3,8 %, en raison d’un regain de demande en provenance des États-Unis et des pays émergents.

LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS Selon les estimations provisoires de la CNUCED, les flux mondiaux d’investissements directs étrangers (IDE) ont connu un repli de 13 % en 20161 pour atteindre 1 525 milliards de dollars, qui a principalement impacté les pays en développement, avec une baisse drastique des IDE de 20 %. Les pays développés restent les premiers pays récipiendaires : ils accueillent 56 % des flux d’IDE mondiaux (777 milliards de dollars). Les États-Unis sont les principaux pays d’accueil des investissements étrangers dans le monde (385 milliards de dollars). Viennent ensuite le Royaume-Uni (179), la Chine (139), Hong Kong (92), Singapour (50), le Brésil (50), la France (46), les Pays-Bas (46), l’Australie (44) et l’Inde (42). Alors que l’UE enregistre une baisse drastique des flux d’IDE entrants de 18 %, la France connaît une progression de l’ordre de 5 % pour atteindre 46 milliards de dollars. La France ferait ainsi partie du top 10 des principaux pays d’accueil des flux d’IDE.   Données provisoires estimées par la CNUCED, cf. Global Investment Trends Monitor, n° 25, février 2017.

1

Les activités transfrontalières de fusions et acquisitions sont demeurées substantielles en 2016, atteignant un nouveau sommet après le pic de 2007, avec 831 milliards de dollars. Les ventes en Europe ont cependant augmenté à des taux nettement plus lents que ceux des années précédentes. En revanche, la valeur des fusions et acquisitions transfrontalières dans les pays en développement et en transition a fortement diminué (respectivement - 44 % et - 52 %).

FIG. 1 Top 10 des principales économies d’accueil 2016 en terme de flux d’IDE (en milliards de dollars US)

385

États-Unis Royaume-Uni

179

Chine

139

Hong Kong, Chine

LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS CRÉATEURS D’EMPLOI EN EUROPE

92

Singapour 50 Brésil

Selon les données fDi Markets, les investissements physiques créateurs d’emploi ont connu une hausse de 5 % des décisions d’investissement étranger dans le monde en 2016.

50

France 46 Pays-Bas 46 Australie 44

Avec 28 % des investissements créateurs d’emploi dans le monde, l’Europe de l’Ouest est la 2e région d’accueil derrière l’Amérique du Nord (29 %). Viennent ensuite l’Asie (25 %) et l’Amérique latine (7 %), l’Afrique (4 %) et le Moyen-Orient (4 %) 2.

Inde 42 Source : CNUCED

 Ces estimations sont réalisées à partir des données de fDi Markets pour l’année 2016. Données extraites le 8 février 2017.

2

1 %

RÉPARTITION DES PROJETS D’INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS CRÉATEURS D’EMPLOI EN EUROPE EN 2016

Finlande

Suède

1 %

1 %

Norvège

Source : Observatoire Europe, Business France Danemark Lituanie

1 %

1 %

Royaume-Uni

5 

%

Pays-Bas

Irlande

18 %

Pologne

5 % Belgique

2 %

19 % France

7 %

11 % Allemagne

3 %

République tchèque

Suisse

1 %

Autriche Slovénie

3 % Italie

1 %

Slovaquie 2 %

Hongrie 3 %

Roumanie

3 %

3 % Bulgarie 1 %

Espagne

7 %

Portugal 1 %

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  7

INTRODUCTION / LE CONTEXTE INTERNATIONAL

Selon les données de l’Observatoire Europe de Business France, les investissements étrangers créateurs d’emploi en Europe s’établissent à 3 368 projets d’investissement. Les investissements à destination des pays européens ont progressé de 5 % par rapport à 2015. En Europe, les trois principaux pays d’accueil que sont la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, accueillent près de la moitié des investissements étrangers créateurs d’emploi en Europe. La France a reçu 19  % des projets d’investissement destinés au marché européen.

(12  %), les constructeurs automobiles et équipementiers (7  %), le transport et stockage (7  %), ainsi que les services financiers (7 %). Les entreprises étrangères privilégient les activités de production (24 %) et les services aux entreprises (23 %). Plus de 2 400 entreprises étrangères ont investi en Europe en 2016. La présence des entreprises étrangères se caractérise par une forte diversité : les 10 premières entreprises représentant seulement 5  % de l’ensemble des projets d’investissement.

Plus de la moitié des investissements en Europe sont des flux intra-européens (53  %). Les entreprises américaines, les premiers investisseurs étrangers de la zone, réalisent 28 % du total des investissements en Europe.

Avec près de 40 projets recensés en 2016, le groupe américain, géant de l’e-commerce, Amazon.com poursuit son développement en Europe, où il emploie désormais plus de 40 000 personnes. La société a créé plus de 10 000 emplois en Europe en 2016, notamment en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, ses principaux marchés.

La présence étrangère en Europe se porte sur les logiciels et prestations informatiques (16 %), le conseil et ingénierie

Le groupe allemand Deutsche Post DHL poursuit sa croissance et la modernisation de ses infrastructures en Europe. En 2016,

le logisticien a décidé de s’implanter sur plus de 16 230 m2 à Madrid, un investissement de 47 millions d’euros, qui concentrera son déploiement dans la capitale espagnole pour les produits médicaux et pharmaceutiques. En France, la filiale DHL Express a investi plus de 150 millions d’euros entre 2015 et 2016 dans la modernisation et l’extension de ses plateformes logistiques. Nestlé S.A. est le principal groupe dans l’industrie agroalimentaire qui investit en Europe. Le groupe est particulièrement dynamique en France et au Royaume-Uni. L’implantation de Nestlé S.A. en France date de 1868 avec l’ouverture à Paris de l’Agence de vente des farines lactées suisses Henri Nestlé pour enfants en bas âge. Nestlé compte 29 sites industriels en France et, sur les 29 centres de recherche dont disposent le groupe, la France en accueille cinq. En France, la présence de Nestlé S.A. se renforce par de nombreuses décisions d’extension des sites de production.

TOP 10 DES PRINCIPAUX INVESTISSEURS EN EUROPE Nombre de Projets

CA Monde*

Effectif Monde

France, Royaume-Uni

141,25

350 000

37

France, Royaume-Uni

93,61

154 126

Transport et stockage

16

France, Pays-Bas

55,66

490 000

Irlande

Transport et stockage

15

Allemagne, Roumanie

5,48

3 063

CGI Group, Inc.

Canada

Logiciels et prestations informatiques

12

France, Royaume-Uni

7,06

68 000

Continental AG

Allemagne

Constructeurs automobiles et équipementiers

12

Roumanie, France

36,69

207 899

Nestlé S.A.

Suisse

Agroalimentaire

11

France, Royaume-Uni

82,76

339 000

Bertelsmann SE & Co.

Allemagne

Activités de services

10

Pays-Bas, Royaume-Uni

17,73

117 249

Ekol Lojistik A.S.

Turquie

Transport et stockage

10

Pologne, Espagne

478,79

4 321

Hennes & Mauritz

Suède

Textile et habillement

10

France

19,42

104 634

Entreprise mère

Pays d’origine

Secteur principal

Schwarz Beteiligungs KG

Allemagne

Commerce et distribution

42

Amazon.com

États-Unis

Commerce et distribution

Deutsche Post DHL Group

Allemagne

Ryanair

Principaux pays d’accueil

*En milliard de dollars Source : Observatoire Europe Business France et Forbes

 

8 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

 

 

 

DIVERSITÉ STATISTIQUE SUR L’INVESTISSEMENT ÉTRANGER EN FRANCE Depuis la seconde moitié des années 1980 et l’accélération du processus de mondialisation de l’économie, l’investissement direct étranger est au cœur de la restructuration industrielle mondiale et un des éléments les plus dynamiques des transactions internationales. Jusqu’à récemment, les principales informations diffusées au plan international relatives aux investissements étrangers concernaient les flux et les stocks de capitaux recueillis dans le cadre des balances des paiements.

> Investissements

étrangers

directs

Selon la définition de référence des investissements directs internationaux de l’OCDE, compatible avec le Manuel de la balance des paiements du FMI : « L’investissement direct est un type d’investissement transnational effectué par le résident d’une économie (“l’investisseur direct”) afin d’établir un intérêt durable dans une entreprise (“l’entreprise d’investissement direct”) qui est résidente d’une autre économie que celle de l’investisseur direct. L’investisseur est motivé par la volonté d’établir, avec l’entreprise, une relation stratégique durable afin d’exercer une influence significative sur sa gestion. L’existence d’un “intérêt durable” est établie dès lors que l’investisseur direct détient au moins 10 % des droits de vote de l’entreprise d’investissement direct [...]. » Les flux d’IDE regroupent des opérations de nature très diverse. Les investissements directs comprennent, outre les opérations en capital et les bénéfices réinvestis, l’ensemble des prêts, avances, dépôts, à court et long termes, entre sociétés affiliées. Une partie de ces flux financiers ont des finalités identiques à celles des opérations en capital social : c’est le cas par exemple lorsqu’une maison mère effectue un prêt à une filiale non résidente en vue de l’extension de ses capacités de production. Cependant, une partie de ces flux financiers répond à des considérations fiscales avec l’implantation de sociétés holdings et autres centres de trésorerie dans certains pays européens à fiscalité aménagée pour les entreprises multinationales. La mondialisation et l’internationalisation des firmes ont ainsi contribué à une multiplication des opérations à court terme et à un accroissement de la volatilité des flux d’investissements directs étrangers.

La CNUCED collecte et agrège les données des flux d’IDE fournies par les Banques centrales sans distinguer les composantes de ces flux. La CNUCED ne distingue pas l’optimisation fiscale des entreprises (prêts intra-groupes) des implantations de nouveaux sites (capital social stricto sensu). Les flux financiers de prêt internes aux entreprises multinationales (prêts intragroupes) comprennent souvent plusieurs opérations de sens opposé, entrant et sortant, qui se compensent au cours d’une année. Les fortes variations de prêts intragroupes rendent les flux d’IDE fortement volatils. Les données annuelles estimées par la Banque de France sont élaborées selon la méthode désormais recommandée par le FMI et l’OCDE, dite du « principe directionnel étendu », qui reflète mieux la réalité économique des opérations. Elle consiste à retraiter les prêts intragroupes pour ne retenir qu’un flux net par groupe multinational et par an, au lieu de comptabiliser chacune des opérations, intervenant généralement dans des sens opposés, réalisées au cours de l’année. La Banque de France est l’une des rares Banques centrales à appliquer le principe directionnel étendu qui permet de limiter l’impact des prêts intra-groupes entre filiales sœurs sur les flux d’IDE. C’est la raison pour laquelle toute comparaison internationale est à ce stade inappropriée.

> Données

sur les fusionsacquisitions internationales

Produites essentiellement par des consultants privés (Thomson Reuters, Zephyr, par exemple), elles permettent de retracer les prises de contrôle d’entreprises par des firmes étrangères et les montants financiers correspondants.

> Données

sur la présence étrangère en France

L’Insee établit des statistiques sur l’activité des filiales françaises d’entreprises étrangères à partir d’une enquête sur les liaisons financières entre sociétés (Lifi) réalisée auprès des entreprises. Le taux de 50 % des droits de vote ou du capital social est retenu pour établir le contrôle d’une entreprise par une société étrangère. Le dispositif Esane combine des données administratives (obtenues à partir des

déclarations annuelles de bénéfices que font les entreprises à l’administration fiscale et à partir des données annuelles de données sociales qui fournissent des informations sur les salariés) ainsi que des données obtenues à partir d’un échantillon d’entreprises enquêtées par un questionnaire spécifique pour produire les statistiques structurelles des entreprises. Ces bases contiennent des données relatives à l’emploi, au chiffre d’affaires, à l’investissement corporel, au commerce extérieur des entreprises résidentes sous contrôle étranger.

> Les investissements

physiques créateurs d’emploi

Le besoin d’évaluer le rôle et l’impact des investissements directs, non seulement sur le plan financier mais aussi dans le cadre de l’emploi, a mis en évidence la nécessité de disposer également de données qui caractérisent l’activité des firmes multinationales au niveau microéconomique. S’appuyant sur des données individuelles d’entreprises, il permet de rendre compte de la diversité des entreprises qui constituent notre tissu productif. Le bilan des investissements étrangers en France : un outil d’analyse des projets d’investissement étrangers et de leur contribution à l’économie française. Élaboré depuis 1993, le « Bilan France » recense les projets d’investissement d’origine étrangère créateurs d’emploi durable. Il repose sur des annonces de projets validés et comptabilise le nombre d’emplois associés. Il fournit des statistiques détaillées par secteur d’activité, type d’opération et de fonction, pays d’origine et région d’accueil. Les montants des investissements n’étant pas divulgués par toutes les entreprises, ces données ne sont pas prises en compte dans l’analyse. Au niveau européen, Business France réalise un observatoire des investissements étrangers créateurs d’emploi en Europe au même titre que des organismes privés, tels que fDi Markets et EY. Il s’agit de recenser toutes les décisions fermes d’investissement qui ont fait l’objet d’une communication dans la presse. Ces bases fournissent des statistiques détaillées par secteur d’activité, fonction, type d’opération, pays d’origine et région de destination.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  9

SYNTHÈSE 2016 

Investissements étrangers en France

1 117

30 108

DÉCISIONS

EMPLOIS créés ou maintenus

D’INVESTISSEMENT PHYSIQUE

21 DÉCISIONS

+ 16 %

D’INVESTISSEMENT/ SEMAINE

D’INVESTISSEMENTS EN 2016

NOMBRE DE PROJETS ET D’EMPLOIS PAR TYPE D’OPÉRATION

CRÉATION

569 projets

EXTENSION

452 projets

11 520 12 391 emplois

emplois

10 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

LE NOMBRE DE CRÉATIONS EST PRÉDOMINANT :

REPRISE

96

projets

6 197 emplois

51 %

DES INVESTISSEMENTS SONT DE NOUVELLES IMPLANTATIONS

FONCTIONS STRATÉGIQUES PRODUCTION ET RÉALISATION, R&D, SERVICES AUX ENTREPRISES, SERVICES AUX PARTICULIERS, LOGISTIQUE ET DISTRIBUTION, POINTS DE VENTE, CENTRES DE DÉCISION, QUARTIERS GÉNÉRAUX.

TOP 3 DES FONCTIONS

PRODUCTION CENTRES DE DÉCISION

280

266

projets

projets

36

27 en 2015

SERVICES AUX ENTREPRISES

en 2016

QUARTIERS 74 GÉNÉRAUX projets MONDE / EUROPE

210 projets

R&D, INGÉNIERIE

PRODUCTION

+ 32 %

25 %

des investissements dans la fonction R&D, ingénierie

des investissements enregistrés au bilan sont des investissements de production.

Ils représentent

10 %

des investisements.

Ils représentent

37 %

de l’emploi total.

ORIGINE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT 51 PAYS CONTRE 47 EN 2014 EUROPE

62 %

17 % ALLEMAGNE 16 % ÉTATS-UNIS

20 % AMÉRIQUE DU NORD

12 % ASIE

13 % ITALIE 8%

ROYAUME-UNI

6%

JAPON

FORTE PROGRESSION DES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT EN PROVENANCE DE L’ITALIE (+ 68 %) ET DE L’ALLEMAGNE (+ 35 %)

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  11

SYNTHÈSE 2016 Exportations

LES EXPORTATIONS DE BIENS EN 2016

TOP 5 DES DESTINATIONS À L’EXPORTATION

ALLEMAGNE

453

16,1 % ESPAGNE

7,5 %

MILLIARDS D’EUROS *

ÉTATS-UNIS

7,4 % ITALIE

7,3 % ROYAUME-UNI

7,1 %

* Source : Douanes françaises, données estimées brutes, FAB/FAB y compris matériel militaire

TOP 4 SECTORIELS DES EXPORTATIONS DE BIENS Matériels de transport

24 %

Biens d’équipements

19,2 %

Produits chimiques, parfums et cosmétiques

Produits des industries agroalimentaires

MARCHÉS DYNAMIQUES EN 2016 LES MOTEURS DES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS L’EUROPE Suisse + 11 % Portugal + 7,4 % Pologne + 6 % Espagne + 2 % Italie 1,4 %

12 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

11,7 %

DES EXPORTATIONS EN HAUSSE VERS DE NOMBREUX MARCHÉS ASIATIQUES Inde + 23 % Hong Kong + 19 % Singapour + 15 %

10 %

124 100 ENTREPRISES EXPORTATRICES

LA FRANCE,

UNE HAUSSE DE

+ 2,1 %

POUR LES EXPORTATIONS DES PME

RÉPARTITION DES EXPORTATIONS PAR TAILLE D’ENTREPRISE

5

e

32 %

ENTREPRISE DE TAILLE INTERMÉDIAIRE

54 % GRANDE ENTREPRISE

14 %

EXPORTATEUR MONDIAL DE SERVICES

PETITE ET MOYENNE ENTREPRISE

EXPORTATIONS DES ENTREPRISES ÉTRANGÈRES LES ENTREPRISES ÉTRANGÈRES CONTRIBUENT À HAUTEUR DE :

30 %

34 %

DES EXPORTATIONS DANS L’INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE

PLUS DE 12 000 FILIALES ÉTRANGÈRES EXPORTATRICES DEPUIS LA FRANCE, SOIT 10 % DES ENTREPRISES EXPORTATRICES FRANÇAISES

DES EXPORTATIONS DES BIENS ET SERVICES

25 %

DU CA DES FILIALES ÉTRANGÈRES RÉALISÉS SUR LES MARCHÉS ÉTRANGERS, EN MOYENNE

TOP 5 ORIGINE DES EXPORTATEURS SOUS CONTRÔLE ÉTRANGER

29 % ÉTATS-UNIS 14 % ALLEMAGNE 8 % LUXEMBOURG 8 % SUISSE 8 % PAYS-BAS

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  13

INTRODUCTION / SYNTHÈSE 2016

SYNTHÈSE 2016 DE NOUVELLES STRATÉGIES D’INTERNATIONALISATION APPARAISSENT, PERMETTANT D’EXPLOITER AU MIEUX LES CHÂINES DE VALEUR MONDIALES.

L

’intégration de l’économie française dans la mondialisation se traduit à trois niveaux : l’intégration commerciale par le biais des échanges de biens et services avec l’extérieur ; l’intégration productive avec la multinationalisation des firmes françaises et la présence d’entreprises étrangères sur le territoire français ; enfin, l’intégration financière, qui facilite la mobilité des capitaux. L’économie française bénéficie d’atouts et de savoir-faire lui permettant d’occuper aujourd’hui une place centrale dans l’économie mondiale, aussi bien en termes d’accueil des investissements et des talents étrangers qu’en termes de positionnement sur les marchés mondiaux.

STRATÉGIES D’INTERNATIONALISATION DES FIRMES UNE INTENSIFICATION DES FLUX DE COMMERCE ET D’INVESTISSEMENT ENTRE LES PAYS L’intensification de la concurrence à l’échelle internationale, dans un contexte où les nouvelles technologies permettent une gestion de plus en plus fine de la chaîne de valeur, conduit à de nouvelles stratégies d’externalisation et de localisation des activités en amont et en aval de la production.

14 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Associée à la baisse des coûts de transport et aux progrès des technologies de l’information et de la communication, la mobilité accrue des facteurs de production a favorisé la fragmentation des processus productifs. Aujourd’hui, les opérations des entreprises, qu’il s’agisse de la conception des produits, de la fabrication des composants, de l’assemblage ou de la commercialisation, sont réparties dans le monde entier, créant ainsi des chaînes de production internationales. Les entreprises répartissent les activités de production dans de nombreux pays afin d’exploiter la diversité des avantages comparatifs pour gagner en compétitivité. Aujourd’hui, le comportement stratégique des firmes ne se limite plus à choisir entre exporter ou investir à l’international. La progression importante des échanges intra-groupes entre une entreprise mère et sa filiale à l’étranger est le signe de stratégies plus complexes. La mondialisation des chaînes de valeur a conduit à une intensification et à un flux croisé d’investissements et de commerce de pièces et composants, de biens intermédiaires et de biens finis. La structure des échanges révèle qu’un bien produit dans une économie et exporté vers son marché de consommation finale fait intervenir des intrants situés dans d’autres économies, qui eux-mêmes s’approvisionnent auprès d’économies tierces. L’essor du commerce s’explique principalement par ces flux croisés des biens intermédiaires, qui traversent plusieurs fois les frontières avant que les biens et services finis ne soient vendus au consommateur.

L’INTERNATIONAL ÉLARGIT LES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE DE NOS ENTREPRISES

LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS CONTRIBUENT AU DEVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE LA FRANCE

Par rapport aux entreprises nationales, les entreprises multinationales1 disposent d’atouts leur permettant d’être plus compétitives et performantes sur les marchés étrangers. L’internationalisation des entreprises les rend plus fortes. Il est certain que, pour s’implanter à l’étranger, une sélection naturelle s’opère. Ces sociétés bénéficient de retours positifs à leur développement, inhérents à l’internationalisation, telle que la pénétration d’un nouveau marché, le développement de leurs offres, une volonté d’innover davantage afin de préserver leur compétitivité, une gestion de la production plus flexible, un rôle sociétal plus fort, des salaires plus élevés, une reconnaissance internationale. Se développer au niveau européen ou mondial peut devenir alors une nécessité pour bénéficier des mêmes économies d’échelle que ses concurrents et préserver ainsi sa capacité à répondre au mieux aux attentes de la demande.

Les investissements étrangers contribuent au développement économique des pays d’accueil et induisent des externalités positives fortes en termes de créations d’emploi, de productivité, de transfert de technologie, de développement des compétences, etc. L’IDE est considéré comme l’un des moteurs du développement économique et de la croissance, dans la mesure où il permet l’apport de capitaux, de technologies et de compétences. C’est la raison pour laquelle de nombreux gouvernements ont mis en place des politiques destinées à attirer les investissements directs étrangers.

La baisse des flux d’investissement direct étranger (IDE) mondiaux de l’ordre de 13 % en 2016 (1 525 milliards de dollars), qui a principalement impacté les pays en développement avec une baisse drastique des IDE de 20 % (9 % pour les pays développés), ne doit pas être associée à un ralentissement de l’activité des firmes multinationales dans le monde. En effet, la production internationale des multinationales a augmenté en 2016. Le chiffre d’affaires et les actifs des multinationales à l’étranger ont respectivement progressé de 7,4 % et 6,5 %, plus rapidement que ceux de leurs concurrents nationaux, créant 7 900 milliards de dollars environ de valeur ajoutée. Par ailleurs, les filiales étrangères des multinationales employaient au total 79 millions de personnes.

Selon l’Insee, les filiales sous contrôle de groupes étrangers : • emploient 12  % de l’effectif salarié dans l’ensemble de l’économie française ; • contribuent à hauteur de 19  % au chiffre d’affaires de l’économie française ; • assurent 30 % des exportations de l’économie française.

L’économie française est très ouverte aux capitaux étrangers. Fin 2014, l’Insee recensait 22 571 filiales de groupes étrangers installées en France, employant près de 1,8 million de personnes, soit 12 % de l’emploi salarié hors agriculture, secteurs financier et administration (environ un salarié sur huit).

Cette ouverture est plus marquée dans le secteur industriel. Selon l’Insee, les filiales industrielles de groupes étrangers : • emploient 21  % de l’effectif salarié du secteur de l’industrie en France ; • contribuent à hauteur de 25  % au chiffre d’affaires de l’industrie française ; • assurent 34 % des exportations de l’industrie manufacturière.

Une entreprise multinationale opère dans plusieurs pays, tandis que l’entreprise nationale opère uniquement sur le marché domestique.

1

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  15

INTRODUCTION / SYNTHÈSE 2016

L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE SE RENFORCE EN 2016, LA FRANCE A ATTIRÉ 1 117 NOUVELLES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT ÉTRANGER CRÉATRICES DE 30 108 EMPLOIS Le nombre de décisions d’investissement étranger en France est en hausse de 16 % par rapport à 2015. Chaque semaine, 21 nouveaux projets d’investissement ont été décidés par des investisseurs étrangers. Les nouvelles implantations ont progressé de 20 %, pour atteindre 569 décisions représentant 51  % de l’ensemble des investissements et 38  % des emplois induits. Si les nouvelles implantations reflètent l’attractivité de la France, les extensions illustrent la confiance accordée à notre économie pour des filiales sous contrôle étranger déjà implantées sur le territoire français. Le nombre d’extensions décidées par les entreprises a augmenté de + 15 % en 2016 pour atteindre 452 décisions d’investissement. Les projets d’extension prédominent dans les fonctions de production (40  %). Les emplois induits par les nouvelles implantations et extensions de sites existants représentent plus des trois quarts de l’ensemble des emplois générés par les investissements étrangers. Les investissements européens restent prédominants : 62  % des investissements étrangers créateurs d’emploi décidés en France ont une origine européenne. Viennent ensuite l’Amérique du Nord (20 %) et l’Asie (12 %). Les principaux investisseurs en France sont les entreprises allemandes (17  %), américaines (16 %), italiennes (13 %), britanniques (8 %) et japonaises (6 %). De nombreux pays affichent un nombre de projets en hausse. En 2016, les plus fortes croissances concernent les entreprises italiennes et allemandes, dont les décisions d’investissement ont respectivement progressé de 68 % et 35 %.

DE NOUVELLES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT DANS LES FONCTIONS STRATÉGIQUES Les entreprises étrangères privilégient les activités de production. Le nombre des investissements dans les activités de production et réalisation s’établit à 280 en 2016, soit 25  % de l’ensemble des investissements. Ils représentent un enjeu important, dans la mesure où la fonction Production est la 1re contributrice en termes de création d’emplois, avec 11 271 emplois, soit 37 % de l’emploi total. Les investissements décidés dans les activités de production se traduisent essentiellement par l’extension d’activités des sites de production présents sur le territoire (65  %) et par de nouvelles implantations (16  %). Les investissements de production décidés par les entreprises allemandes, italiennes, américaines, britanniques et belges représentent 62  % de l’ensemble des investissements étrangers en production. En second lieu, le nombre des décisions d’investissement dans des quartiers généraux Monde et Europe a fortement progressé pour atteindre 36 décisions d’investissement en 2016 contre 27 en 2015. Les quartiers généraux France ont également progressé : 34 projets en 2016 contre 24 en 2015. L’implantation des quartiers généraux d’un groupe favorise en général l’implantation sur le même territoire de nouvelles activités à forte valeur ajoutée, telles que les laboratoires de recherche et développement. Les quartiers généraux, qui selon le secteur d’activité et le périmètre du réseau décisionnel peuvent employer à l’échelle d’un grand groupe quelques centaines de personnes, emploient une main-d’œuvre qualifiée. Il est donc important d’être un territoire compétitif pour les attirer et les retenir. De nouvelles décisions d’investissement dans les fonctions de R&D2, ingénierie et design nourrissent la dynamique des entreprises : Les données relatives aux activités de R&D ainsi que les quartiers généraux sont comparables à celles des années antérieures, car ces investissements ont toujours été comptabilisés dès le premier emploi.

2

16 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

115 décisions d’investissement dont 72 concernant uniquement des activités de recherche. Au-delà de leur impact sur la croissance, les activités de R&D génèrent des emplois hautement qualifiés, porteurs de forte valeur ajoutée et généralement plus stables que les emplois productifs. La reconnaissance par les décideurs économiques de l’innovation française et de l’écosystème French Tech est un véritable levier pour l’attractivité du site France. La France est jugée particulièrement attractive sur les dimensions liées au capital humain : la qualité de ses personnels de R&D et la collaboration avec la recherche académique recueillent

des opinions favorables parmi les décideurs étrangers. Les activités de recherche et développement ainsi que d’ingénierie représentent 10  % de l’ensemble des décisions d’investissement en 2016 et sont à l’origine de 9 % des emplois créés en France. Les investissements dans les activités de R&D se traduisent majoritairement par l’implantation de nouveaux centres de recherche ou d’ingénierie. Les États-Unis, l’Allemagne et l’Italie réalisent plus de la moitié des investissements de recherche et développement en France en 2016 : ils sont respectivement à l’origine de 26 %, 19 % et 10 % des projets.

FIG. 1 Évolution des projets de R&D

120

115

100 91 87

80

77

73

58

57

60

51 41

39

40

39

42

51

45

30 23

20

0

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Source : Business France

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  17

INTRODUCTION / SYNTHÈSE 2016

LA FRANCE DANS LE COMMERCE MONDIAL La vague contemporaine de la mondialisation a été marquée par l’intégration rapide des principales économies émergentes que sont la Chine, l’Inde, le Brésil et Singapour. Cette phase s’est donc traduite par un recul de la part de marché mondiale des économies développées. La part des exportations de biens des pays de l’Union européenne dans les exportations mondiales a diminué de 45 % à 33 % entre 1990 et 2015, quand celle de la Chine progressait de 2 % à 14  % sur la même période. Dans ce contexte, les parts de marché de la France ont décliné jusqu’en 2012, avant de se stabiliser à 3,1 % des exportations mondiales de biens en 2015, et 3,5 % sur les biens et services. En première estimation, la part de marché de la France sur les biens atteindrait 3,3 % au 1er semestre 2016. La même évolution est constatée chez nos voisins européens, à l’exception de l’Allemagne, dont la part de marché mondiale se redresse à partir de 2013, sans pour autant retrouver son niveau d’avant crise. À titre de comparaison, l’Allemagne et le Royaume-Uni réalisent respectivement 8,1 % et 2,8 % des exportations mondiales de biens en 2015. Les exportations françaises de biens se stabilisent à 453 milliards d’euros3 en 2016 (- 0,6 %), après un rebond important en 2015. Les importations de biens atteignent 501,1 milliards d’euros (+ 0,1 %). Ces évolutions s’inscrivent dans un contexte de ralentissement du commerce mondial en 2016 (+ 1,9 % en volume après + 2,7 % en 2015 selon le FMI).

LE NOMBRE D’EXPORTATEURS RÉGULIERS CONTINUE DE PROGRESSER EN 2016 Selon les Douanes françaises, 124 100 entreprises ont exporté des biens sur les marchés internationaux en 2016 4 . Parmi elles, environ 28 500 nouvelles sociétés se sont engagées à l’international, soit 23 % du total des exportateurs. Ces nouveaux exportateurs se composent pour les deux tiers de primo-

18 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

exportateurs, à savoir d’entreprises n’ayant pas exporté les cinq années précédentes. Les opérateurs du commerce international connaissent une rotation importante d’une année sur l’autre. Chaque année, près d’un quart des exportateurs se lancent à l’export et un nombre proche d’entreprises cessent d’exporter. Néanmoins, on observe depuis 2012 une forte progression du nombre d’entreprises qui réexportent l’année suivante. Le nombre d’entreprises exportant depuis au moins deux ans est à nouveau en progression de 2  % en 2016 et le nombre d’entreprises exportant chaque année depuis au moins cinq ans progressent de 1,2  %. Cette dynamique positive confirme que de plus en plus d’entreprises françaises parviennent à tirer profit des possibilités offertes par les marchés extérieurs et réussissent à pérenniser leur activité à l’exportation.

PME ET ETI PLUS DYNAMIQUES QUE LES GRANDES ENTREPRISES EN 2016 L’appareil exportateur français est dominé par les PME en nombre d’entreprises (95  % des entreprises), et par les grandes entreprises et les ETI en montant (86 % des montants). Bien que composant l’essentiel des exportateurs, les PME et microentreprises ne réalisent que 14 % des montants exportés en 2016. Les proportions s’inversent pour les grandes entreprises, qui ne représentent que 0,4  % des exportateurs mais réalisent 54  % des montants exportés. À l’origine d’un tiers des montants exportés, la catégorie des ETI représente 4 % des entreprises exportatrices en 2016. L’analyse des exportateurs français par catégorie d’entreprise permet de mettre en avant des dynamiques différentes selon la taille des opérateurs. Sur l’année 2016, le nombre d’ETI progresse de 0,3 % (hausse de 0,1  % des montants exportés), alors que le nombre de grandes entreprises diminue de Source : Douanes françaises, données estimées brutes, FAB/FAB y compris matériel militaire. Cette partie s’appuie sur les données et les résultats de l’étude menée par les Douanes françaises sur l’appareil exportateur français et publiée en février 2016.

3

4

0,6 % (baisse de 1,6 % des montants exportés). La catégorie des PME ressort comme la plus dynamique à l’export, avec des montants exportés en hausse de 2,1 %, en dépit d’un recul du nombre d’opérateurs (- 0,7 %). En 2016, si un quart des PME échange vers un seul pays, elles exportent en moyenne vers six à sept pays.

LA FRANCE DISPOSE DE SECTEURS D’EXCELLENCE POUR LESQUELS ELLE OCCUPE SOUVENT LES PREMIERS RANGS MONDIAUX Les exportations françaises se concentrent dans les secteurs à forte valeur ajoutée. Quatre secteurs sont à l’origine des deux tiers des exportations : matériels de transport (24  % du total), équipements mécaniques, matériels électriques, électroniques et informatiques (19,2  %), produits chimiques, parfums et cosmétiques (11,7 %), produits des industries agroalimentaires (10 %). Les bouleversements économiques de cette dernière décennie ont affecté la composition sectorielle des exportations françaises, qui a continué d’évoluer vers des produits à plus fort contenu technologique. Les exportations françaises se trouvent aujourd’hui fortement spécialisées dans les technologies de moyenne et haute gammes, aéronautique et pharmacie en tête. Avec la hausse de la demande mondiale d’avions de ligne, le poids de l’industrie aéronautique dans les ventes à l’étranger de la France a ainsi progressé de 8,3 % en 2007 à 13,1 % en 2016. Celui des produits pharmaceutiques a évolué de 5,4 % en 2007 à 6,6  % en 2016. Ces secteurs présentent l’avantage d’être moins sensibles que d’autres à la concurrence et aux évolutions de prix (élasticité-prix).

d’une part, une reconnaissance internationale de savoir-faire traditionnels, tels que pour les vins, le champagne, les fromages et le travail du cuir ; d’autre part, la compétitivité des industries de pointe et de hautes technologies françaises comme l’aéronautique, la chimie, la cosmétique et la pharmacie. En 2015, la France était le 1er exportateur au monde de boissons ainsi que de produits de l’industrie de la parfumerie et de la cosmétique, le 2e exportateur dans l’aérospatial (derrière les États-Unis) et le 3e exportateur de produits du travail du cuir. Dans l’alimentaire hors boissons, la France ressort comme le 2e exportateur de céréales et le 4e exportateur de produits laitiers.

DES SAVOIR-FAIRE RÉGIONAUX QUI S’EXPORTENT Les exportations françaises sont le fait d’entreprises et d’industries réparties sur l’ensemble du territoire français. En 2016, sur treize régions, cinq réalisent les deux tiers des ventes françaises à l’étranger : Île-de-France (19 %), Grand-Est (13,5 %), Auvergne-RhôneAlpes (12,8 %), Occitanie (12,4 %) et Hautsde-France (10,3 %). Certains territoires affichent des spécialisations marquées : la construction aéronautique et spatiale constitue les trois quarts des exportations de l’Occitanie ; plus du tiers des ventes de la Bretagne est issu de l’industrie agroalimentaire ; l’automobile apparaît comme le 1er secteur d’exportation des régions du Nord-Est de la France. Tirées par les produits du vin, les exportations de la Nouvelle-Aquitaine se composent à 18,5  % de boissons. Les régions ProvenceAlpes-Côte-d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val-de-Loire et Normandie ressortent spécialisées, entre autres, dans l’exportation de produits chimiques ou pharmaceutiques.

Les parts de marché de la France dans les exportations mondiales atteignent 16,6 % pour l’industrie aéronautique et spatiale, 15,9  % pour les boissons et spiritueux, 13,8 % pour la parfumerie et les produits cosmétiques, 9,2 % pour les produits laitiers, 8,5  % pour le cuir et la bagagerie et 6,1  % pour les produits pharmaceutiques. Ces performances reflètent,

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  19

CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016 22 PROJETS ET EMPLOIS 24 ANALYSE PAR PAYS D’ORIGINE 27 ANALYSE SELON LA FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT 33 ANALYSE SELON LE SECTEUR D’ACTIVITÉ DE L’ENTREPRISE INVESTISSEUR 37 ANALYSE PAR TYPE D’INVESTISSEMENT 40 INVESTISSEMENTS FINANCIERS

01

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

PROJETS ET EMPLOIS LES NOUVELLES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT ONT PROGRESSE EN 2016.

D

ans un contexte de ralentissement économique mondial, la France a maintenu son attractivité : elle a attiré, en 2016, 1 117 nouvelles décisions d’investissements étrangers créateurs de 30 108 emplois. [Fig. 1 et 2]

LES INVESTISSEMENTS EN HAUSSE DE 16 %.

LA TAILLE MOYENNE DES PROJETS VARIE SELON LA NATURE DES ACTIVITÉS

FIG. 1 Évolution du nombre de projets depuis 2006 Périmètre élargi

1 200

1117

1 100 1 000

962

900 800

Moyenne des projets (2006-2016) : 701

700 600 500 400 300

665

624

641

639

782

698

693

685

740

734

814

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

200

Source : Bilan France, Business France/CCFR

1014

100 0

Le nombre moyen d’emplois créés ou maintenus par projet d’investissement est de 27 au niveau national, similaire au niveau 2014. > Les activités de production, sont fortement créatrices d’emplois : les investissements décidés sont créateurs de 40 emplois en moyenne. La taille moyenne de ces activités est de 43 emplois dans le secteur de l’industrie automobile, de 119 emplois dans le secteur des matériels aéronautiques, de 113 emplois dans le secteur du textile et de 35 emplois dans le secteur de l’industrie agroalimentaire, taille nettement supérieure à la moyenne nationale. > Le reflet de la dynamique des entreprises. Le nombre d’investissements associés aux activités de services aux entreprises a progressé de 17 % pour atteindre 210 projets permettant la création de plus de 4 000 emplois.

FIG. 2 Évolution du nombre d’emplois depuis 2006 FIG. 3 Répartition des projets selon les emplois créés ou maintenus Moyenne des emplois (2006-2016) : 30 810

35 000

33 682 30 108

30 000

26 535

25 000 39 998 34 517

31 932

29 889

31 815

27 958

25 908

29 631

25 478

32 770

29 015

20 000 15 000 10 000 5 000 0

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Source : Bilan France, Business France/CCFR

40 000

4%

0%

6% 19 % 35 %

34 %

2016

Source : Bilan France, Business France/CCFR

22 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

2%

Emplois créés ou maintenus

■ 400 et plus ■ 200 à 399 ■ 100 à 199 ■ 50 à 99 ■ 20 à 49 ■ 10 à 19 ■ Signes de l’attractivité du site France, le nombre de primo-implantations nationales et européennes a fortement progressé, hausse respectivement de 32 % et 13 % par rapport à 2015.

Ils investissent

EN FRANCE

CONTRIBUTION CROISSANTE DES GRANDES ENTREPRISES DANS L’EMPLOI En 2016, la répartition des projets en fonction de la taille des sociétés mères est la suivante : 39 % des projets sont désormais portés par des très grandes entreprises (plus de 5 000 salariés), 32  % par des entreprises de taille intermédiaire (250 à 5 000 salariés) et 28 % par des petites et moyennes entreprises (moins de 250 salariés). Cette année, la contribution des TGE à l’emploi a fortement progressé et est nettement majoritaire : elles sont en 2016 à l’origine de 61 % des emplois créés.

FIG. 4 Répartition des projets en fonction de la taille de la société mère en 2016

IRIS Ohyama AMEUBLEMENT ET ÉQUIPEMENT DU FOYER

Le groupe d’ameublement japonais IRIS Ohyama a annoncé l’implantation d’une usine à Lieusaint, en Seine-etMarne. Ce nouveau site de production, doté d’un centre logistique, sera consacré à la fabrication de mobilier plastique. En France, les produits d’IRIS Ohyama sont vendus par de nombreux acteurs de la grande distribution. L’investissement, estimé à plus de 40 millions d’euros, entraînera la création d’une centaine d’emplois d’ici 2018 et permettra à l’entreprise de répondre à la demande croissante de ses clients en Europe.

ETI 32 % PME, de 0 à 249 salariés

Entreprises de taille intermédiaire (ETI),

TGE 39 %

de 250 à 5 000 salariés

Très grandes entreprises (TGE), au-delà de 5 000 salariés

PME 28 %

Source : Bilan France, Business France/CCFR

RECENSEMENT DES INVESTISSEMENTS PHYSIQUES DÈS LE PREMIER EMPLOI

Costco COMMERCE ET DISTRIBUTION

Le spécialiste américain de la vente en gros Costco, dont le chiffre d’affaires a dépassé 118 milliards de dollars en 2016, se lance sur le marché français avec son concept de club-entrepôt destiné à la fois aux professionnels et aux particuliers. L’entreprise a choisi l’Ile-de-France, et plus précisément Villebon-sur-Yvette, dans le département de l’Essonne, pour implanter son siège social et son premier magasin en France. La grande surface, qui ouvrira ses portes au printemps 2017, s’étendra sur 12 000 m2 et emploiera 280 personnes.

Le Bilan France recense l’ensemble des projets d’investissement étranger qui créent ou maintiennent des emplois en France et comptabilise les emplois associés. Il fournit des statistiques détaillées par secteur d’activité, fonction, type d’opération, pays d’origine et région de destination. Jusqu’en 2013, contrairement à d’autres agences de promotion européennes et de consultants privés, n’étaient comptabilisés que les projets créateurs d’au moins 10 emplois, à l’exception : > des primo-implantations européennes réalisées par des investisseurs étrangers non européens ; > des projets qui relèvent d’une activité à forte valeur ajoutée (Recherche et Développement, design, ingénierie, quartiers généraux, conseil aux entreprises (financiers, juridiques, formations, etc.). Pour mieux comprendre notre environnement concurrentiel et apprécier la réalité des investissements étrangers créateurs d’emploi, Business France a décidé depuis 2013 de comptabiliser les décisions d’investissement dès le premier emploi.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  23

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

ANALYSE PAR PAYS D’ORIGINE LES ENTREPRISES EUROPÉENNES EN PREMIÈRE LIGNE.

L

es investissements étrangers proviennent de 51 pays différents en 2016. Les investissements européens restent prédominants : 62 % des investissements étrangers créateurs d’emploi décidés en France ont une origine européenne. Viennent ensuite l’Amérique du Nord (20 %) et l’Asie (12 %). [Fig. 5]

italiennes et allemandes, dont les décisions d’investissement ont respectivement progressé de 68 % et 35 %. FIG. 5 Répartition des projets par région d’origine en 2016 Autres 5% Asie 12 %

LES PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINE Les principaux investisseurs en France sont les entreprises allemandes (17 %), les entreprises américaines (16  %), italiennes (13  %), britanniques (8 %) et japonaises (6 %).

Europe 62 %

Amérique du Nord 20 %

LES INVESTISSMENTS PROVIENNENT DE 51 PAYS DIFFÉRENTS.

De nombreux pays affichent un nombre de projets en hausse. En 2016, les plus fortes croissances concernent les entreprises

Source : Bilan France, Business France/CCFR

Ils investissent EN FRANCE Nacatur ÉQUIPEMENTS ET DISPOSITIFS MÉDICAUX

Nacatur est une PME italienne spécialisée dans la conception et la distribution de dispositifs médicaux à destination du personnel hospitalier : équipements de protection (en particulier pour le milieu chirurgical), kits de perfusion. Cette entreprise en forte croissance est fortement orientée vers l’innovation. Elle réalise ainsi, outre ses propres activités de R&D, des prestations de recherche et conception

24 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

de produits en sous-traitance pour des grands groupes européens du secteur médical. Parmi les atouts technologiques de l’entreprise, on trouve par exemple la seringue de sécurité avec aiguille rétractable évitant aux infirmières de se piquer, ou encore le kit de perfusion contre le cancer permettant d’injecter des produits successivement sans les mélanger. Après l’Italie et l’Espagne, Stefana Navarra, fondatrice de la marque d’équipements médicaux Nacatur, part à la conquête du marché hexagonal avec

une société basée à Entraigues-sur-laSorgue. Elle se donne deux ans pour monter en puissance et construire le siège de Nacatur France dans l’aire avignonnaise. Si elle a choisi cette localisation précise, c’est pour sa position stratégique idéale sur l’axe Italie-Espagne, pour la proximité du port de Marseille, deuxième d’Europe, où arrivent les containers chargés des dispositifs médicaux haut de gamme. Cette primo-implantation nationale s’accompagne d’un investissement de 1,5 million qui va créer 20 emplois.

Ils investissent

L’Allemagne devient le 1er pays investisseur, avec 191 projets. L’Allemagne réalise 17  % des investissements étrangers et 16 % des emplois associés. Les entreprises allemandes sont parmi les principales contributrices des activités de production : elles sont à l’origine de 19 % des décisions d’investissement et de 17 % des emplois associés.

EN FRANCE Amazon.com COMMERCE ET DISTRIBUTION

LES PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINE DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN FRANCE EN 2016 Nombre Pays

Projets

Emplois

Part Projets

Emplois

Allemagne

191

4 737

17,1 %

15,7 %

États-Unis

182

6 802

16,3 %

22,6 %

Italie

141

3 228

12,6 %

10,7 %

Royaume-Uni

85

3 713

7,6 %

12,3 %

Japon

67

1 490

6 %

4,9 %

Belgique

53

743

4,7 %

2,5 %

Chine

51

1 370

4,6 %

4,6 %

4

47

0,4 %

0,2 %

Espagne

45

715

4 %

2,4 %

Canada

43

608

3,8 %

2 %

Suisse

43

1 028

3,8 %

3,4 %

Pays-Bas

36

800

3,2 %

2,7 %

Suède

25

500

2,2 %

1,7 %

Danemark

18

550

1,6 %

1,8 %

Autriche

17

310

1,5 %

1 %

Inde

11

171

1 %

0,6 %

Irlande

11

372

1 %

1,2 %

Tunisie

9

129

0,8 %

0,4 %

Luxembourg

8

66

0,7 %

0,2 %

Russie

8

108

0,7 %

0,4 %

Norvège

7

166

0,6 %

0,6 %

Maroc

6

220

0,5 %

0,7 %

Finlande

5

165

0,4 %

0,5 %

Émirats arabes unis

4

34

0,4 %

0,1 %

Israël

4

31

0,4 %

0,1 %

Autres

47

2 052

4,2 %

6,8 %

TOTAL GÉNÉRAL

1 117

30 108

100 %

100 %

dont Hong Kong

Le géant du e-commerce Amazon a annoncé l’ouverture, en septembre 2017, de son cinquième centre de distribution en France. Installé à Boves dans la Somme, près d’Amiens, il sera le plus grand centre de distribution français du groupe américain avec une surface de 107 000 m2. Cet investissement entraînera la création de 500 emplois en contrat à durée indéterminée (CDI) dans les trois ans suivant la mise en fonction du site. En parallèle, Amazon renforce ses sites existants avec le recrutement de 500 personnes sur son entrepôt de LauwinPlanque (Nord), 300 à Saran, près d’Orléans (Loiret), 200 à Sevrey (Saône-etLoire), 150 à Montélimar (Drôme) et 100 à Paris dans le cadre du développement de son service Prime Now.

Tiernahrung Deuerer GmbH AGROALIMENTAIRE

Le fabricant allemand d’aliments pour animaux domestiques Deuerer Pet Care investit 20 millions d’euros dans l’extension de son usine de Villeneuve-sur-Lot, dans le département du Lot-et-Garonne. L’investissement comprend l’installation d’une ligne de production automatisée sur 10 000 m2, destinée au développement d’une nouvelle gamme premium de monodoses pour chiens et chats. Le leader européen et 7e acteur mondial de l’alimentation pour animaux domestiques employait déjà 160 personnes sur son site villeneuvois, qui devient la base avancée pour l’Europe du Sud de la totalité de la gamme humide. Cet investissement va générer la création de 25 emplois.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  25

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

Ils investissent

EN FRANCE xRapid ÉQUIPEMENTS ET DISPOSITIFS MÉDICAUX

xRapid est une startup britannique qui a développé une application mobile dont le but est de diagnostiquer plus rapidement, et avec davantage de précision, certaines maladies tropicales graves (tuberculose, paludisme, etc.). Sa technologie utilise la puissance du processeur de l’iPhone et de son imagerie de pointe afin d’identifier les formes et les couleurs du parasite responsable de ces maladies. Poussés par les incertitudes liées au Brexit, les dirigeants de la jeune startup font le choix du Sud de la France pour ouvrir leur nouveau centre de R&D : « La présence de formations d’ingénieurs et de solides compétences dans le domaine de la santé ont pesé dans la balance. Alors qu’il a aussi été envisagé de nous installer au Portugal ou en Irlande », annonce Jean Viry-Babel, cofondateur. xRapid a ainsi pris ses quartiers dans les locaux de l’École des mines à Gardanne mais entend également, dans un second temps, développer un outil industriel à Marseille, dans le quartier de Luminy. À terme, la startup prévoit d’investir au moins 1,5 million d’euros en équipements de recherche et devrait créer, d’ici la fin 2017, 20 à 30 nouveaux emplois.

TCL Communication ÉLECTRONIQUE GRAND PUBLIC

TCL Communication, filiale de TCL Corporation, est une société chinoise, basée à Guangdong et spécialisée dans le design, la production et la commercialisation de téléphones mobiles, de tablettes et d’équipements wifi mobiles. Dans le but d’agrandir davantage ses horizons en matière d’innovation et de recherche, la société avait déjà implanté un laboratoire de recherche 5G à Paris (en 2015) et décide aujourd’hui de réitérer l’expérience française en ouvrant un second centre 5G en France, sur le site de Sophia Antipolis. Dans la technopole de la French Riviera, TCL retrouvera ainsi l’un de ses partenaires : le Français Sequans, qui vient d’y annoncer l’ouverture d’un centre de recherche. Enfin, TCL est récemment devenu un membre stratégique de l’« OpenAirInterface Software Alliance » créée par EURECOM, aux côtés d’autres acteurs industriels tels qu’Ercom ou Orange, pour développer un logiciel libre 5G. Cette association permettra de fédérer les efforts de multiples partenaires sur la 5G à travers le monde, tout en créant un épicentre de compétences en France et à Sophia Antipolis. Ce projet permettra la création de 10 emplois en France.

26 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Les États-Unis sont les principaux pourvoyeurs d’emplois : avec 182 décisions d’investissement, les États-Unis sont à l’origine de 16 % de l’ensemble des investissements étrangers créateurs d’emploi recensés en France et de 23 % des emplois associés. Les entreprises américaines se distinguent par leur implication en R&D : avec 31 projets d’investissement, les États-Unis sont à l’origine de plus du quart des décisions recensées dans cette fonction et de 42 % de l’emploi associé. L’Italie représente en 2016 un investisseur particulièrement dynamique en France. Les investissements italiens connaissent une progression de + 68 % par rapport à 2015. L’Italie se positionne au 3e rang et est à l’origine de 141 décisions d’investissement, soit 13 % des projets et 11 % des emplois associés. Les entreprises italiennes se distinguent par de fortes dynamique et spécialisation dans les investissements de production, à l’origine de 15 % des investissements dans cette fonction. Les investissements britanniques se positionnent avec 85 projets, au 4e rang des investisseurs étrangers en France en 2016. Ils sont à l’origine de 12 % des emplois induits. Les entreprises britanniques sont particulièrement présentes dans les points de vente, à l’origine de 24 % des investissements dans cette fonction. Les principales implantations concernent des enseignes telles qu’Action France, Castorama, Primark, attirées par la demande domestique. Les investissements japonais ont progressé en France en 2016. Le Japon, 1er investisseur des pays asiatiques, se positionne au 5e rang des investisseurs avec 67 décisions d’investissement. Plus de la moitié des investissements japonais concernent des activités à forte valeur ajoutée dans la production, les quartiers généraux ou la R&D. La présence des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) en France s’est maintenue en 2016. Avec 73 décisions d’investissement, ces pays représentent 7 % de l’ensemble des investissements. Cependant, la nature des activités évolue. On observe, en effet, une progression des investissements dans la fonction R&D, qui représente 19 % des investissements des BRIC réalisés en France. Les investissements chinois et indiens représentent respectivement 68 % et 16 % de l’ensemble des projets réalisés par les BRIC en France pour l’année 2016.

ANALYSE SELON LA FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE SE RENFORCE ET SE TRADUIT PAR UN NOMBRE SIGNIFICATIF DE NOUVELLES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT DANS LES FONCTIONS STRATÉGIQUES.

D

ans l’exercice de leurs activités, les entreprises déploient plusieurs types de fonction : production et réalisation, recherche et développement, services aux entreprises, services aux particuliers, logistique et distribution, points de vente, centres de décision, quartiers généraux.

LES DÉCISIONS RELEVANT DES QUARTIERS GÉNÉRAUX PROGRESSENT Le siège social, la direction de la stratégie, la direction financière, des fonctions tertiaires supérieures, les centres de recherche et de développement, des directions opérationnelles comme les directions marketing ou commerciales, sont des organes de l’entreprise impliqués dans les processus décisionnels. Pour les groupes multinationaux, la fragmentation des processus décisionnels s’impose, avec la disparition d’une structure pyramidale unique de décision sur un même site.

LES QUARTIERS GÉNÉRAUX SONT DES ACTIVITÉS CRÉATRICES DE VALEUR.

La taille mondiale des entreprises les oblige donc à créer également des centres de décision géographiques régionaux, se traduisant par une dispersion de la localisation des centres de décision. Au sein des grandes entreprises multinationales possédant de nombreux sites en Europe, les fonctions liées aux centres de décision comprennent :

> un quartier général mondial ou européen dont le champ géographique peut dépasser la France pour englober l’Europe, mais également l’Afrique du Nord ou le Moyen-Orient ;

> un quartier général national dont la compétence est la coordination de l’ensemble des activités d’une firme étrangère sur le territoire français. Nous entendons donc par « quartier général » d’une entreprise, les structures internes dont le dirigeant et les équipes participent aux prises de décisions stratégiques, engageant l’avenir de toute ou partie de l’entreprise, notamment en matière d’investissement et d’emploi. Business France intègre également dans les centres de décision, les primo-implantations nationales ou européennes regroupant l’ensemble des activités de services ou commerciales visant à assurer l’implantation et le déploiement de l’entreprise en France et en Europe. Ces structures sont de taille plus réduite et visent à organiser ainsi qu’à structurer l’implantation des entreprises en France. Ces activités sont directement ou indirectement créatrices de valeur et essentielles pour les territoires sur lesquels elles sont implantées. En premier lieu, les quartiers généraux, qui selon le secteur d’activité et le périmètre du réseau décisionnel peuvent employer à l’échelle d’un grand groupe quelques centaines de personnes

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  27

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

Ils investissent

RÉPARTITION DES PROJETS PAR FONCTION

EN FRANCE

Nombre Fonction

Apulian Aerospace Consortium MATÉRIELS AÉRONAUTIQUES,

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Production et réalisation

280

11 271

25 %

37 %

Centres de décision

266

2 936

24 %

10 %

48

288

4 %

1 %

Primo-implantation nationale

148

1 248

13 %

4 %

QG Monde / Europe

36

468

3 %

2 %

QG national

34

932

3 %

3 %

Services aux entreprises

210

4 139

19 %

14 %

R&D, ingénierie, design

Primo-implantation Europe

NAVALS ET FERROVIAIRES

Filiale du groupe italien Apulian Aerospace, Verne Group est composé d’un consortium de six entreprises spécialisées dans la fourniture de service d’ingénierie et de production de pièces métalliques et composites pour le secteur aéronautique. Dans le cadre d’un important contrat de sous-traitance auprès de la final assembly line du groupe ATR, 5 millions d’euros ont été investis par l’entreprise italienne dans la mise en place d’un site de production à Blagnac, en Haute-Garonne.

115

2 612

10 %

9 %

Ingénierie, design

43

1 001

4 %

3 %

R&D

72

1 611

6 %

5 %

114

3 459

10 %

11 %

72

3 863

6 %

13 %

Points de vente Logistique Services aux particuliers TOTAL GÉNÉRAL

L’opération va entrainer la création de 150 emplois d’ici 2018, principalement des postes d’opérateurs sur machines à contrôle numérique, d’ajusteurs mécaniciens et d’opérateurs de montage.

Part

60

1 828

5 %

6 %

1 117

30 108

100  %

100  %

FIG. 6 Composition sectorielle des projets de production en France

Source : Bilan France, Business France, CCFR, 2016

Poids du secteur dans les projets de production (axe de gauche)

28 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

70 % 60 % 50 %

Textile, habillement

Parfums, cosmétiques

40 %

Opérateurs

Métaux et travail des métaux

Médicaments et biotechnologies appliquées

Médias, édition

0%

Matériels aéronautiques et ferroviaires

2%

Composants électroniques

4%

Agroalimentaire

6%

Chimie et plasturgie

8%

BTP, matériaux de construction

10 %

Ameublement et équipement du foyer

12 %

Énergie, recyclage, autres services concédés

14 %

Machines et équipements mécaniques

80 %

Logiciels et prestations informatiques

16 %

Équipements médico-chirurgicaux

90 %

Équipements élect.

18 %

Constructeurs automobiles et équipementiers

100 %

Conseil, ingénierie et services aux entreprises

20 %

30 %

20 %

10 % 0%

Poids projets de production dans les projets du secteur en France (axe de droite)

comme quelques milliers, emploient une main-d’œuvre qualifiée. En second lieu, l’implantation des quartiers généraux d’un groupe va favoriser l’implantation de nouvelles activités telles que les laboratoires de Recherche et Développement sur le même territoire. Il est donc important d’être un territoire compétitif pour les attirer, les former et les retenir. Le nombre des décisions d’investissement dans des quartiers généraux Monde et Europe a fortement progressé pour atteindre 36 décisions d’investissement en 2016 contre 27 en 2015. Les quartiers généraux France ont également progressé : 34 projets en 2016 contre 24 en 2015.

LES ENTREPRISES ÉTRANGERES PRIVILÉGIENT LES ACTIVITÉS DE PRODUCTION Le nombre des investissements dans les activités de production et réalisation s’établit à 280 décisions en 2016, soit 25 % de l’ensemble des investissements. Ils représentent un enjeu important dans la mesure où la fonction production est la première contributrice en termes de création d’emploi avec 11 271 emplois, soit 37 % de l’emploi total. Les investissements décidés dans les activités de production se traduisent essentiellement par l’extension d’activités (65 %) des sites de production présents sur le territoire et par de nouvelles implantations (16 %). Les investissements de production décidés par les entreprises, allemandes, italiennes, américaines, britanniques et belges représentent 62  % de l’ensemble des investissements étrangers. L’Allemagne, 1er investisseur étranger en France dans la fonction Production est, avec 52 décisions d’investissement, à l’origine de 19 % des investissements destinés à cette fonction et de 17 % des emplois induits par ces investissements. L’Italie, 1er contributeur à la création d’emplois dans les activités de production, est à l’origine de 19 % des emplois induits par l’ensemble des investissements dans cette fonction. La moitié des activités de production se concentre dans les secteurs de l’industrie agroalimentaire (16  % de l’ensemble des investissements dans la fonction production), la construction automobile (9  %), la chimie et plasturgie (9 %), les métaux et le travail des métaux (9 %).

Ils investissent

EN FRANCE PressReader LOGICIELS ET PRESTATIONS INFORMATIQUES

Basé à Vancouver, le canadien PressReader a développé une plateforme de distribution de la presse en ligne. L’entreprise diffuse près de 6 000 journaux et magazines, dans plus de 100 pays et en 60 langues, en accès illimité sur tablettes, smartphones et ordinateurs. En France, près de 500 titres sont proposés. Pour se rapprocher de ses clients et partenaires éditeurs, l’entreprise a choisi d’implanter son premier bureau européen à Bordeaux. Celui-ci servira de quartier général pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA). L’équipe française, initialement composée de six personnes, comptera 25 postes à moyen terme. Igor Smirnoff, cofondateur de PressReader, affirme que « le choix de la France, pays de culture, pionnier des libertés de la presse et à la pointe en termes d’innovation digitale […] est rapidement apparu comme une évidence. » Des antennes régionales, pilotées depuis Bordeaux, seront mises en place en Allemagne, en Afrique du Sud et en Espagne.

Merck & Co. ÉQUIPEMENTS ET DISPOSITIFS MÉDICAUX

Le laboratoire pharmaceutique américain Merck & Co., qui réalise près de 27 % de son chiffre d’affaires dans la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique (EMEA), développe sa filiale Aptus Health en France. La startup Aptus Health est spécialisée dans les solutions numériques dédiées aux professionnels de la santé. L’entreprise a choisi Puteaux, dans les Hauts-de-Seine, pour établir son nouveau centre de décision. La structure sera le siège international de l’entreprise, hors États-Unis. L’opération va entraîner la création d’une centaine d’emplois.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  29

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

Ils investissent

LES PROJETS RELEVANT DE LA FONCTION RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT PROGRESSENT EN 2016

EN FRANCE

L’innovation est un véritable levier pour l’attractivité du site France. La reconnaissance par les décideurs économiques de l’innovation française et de l’écosystème French Tech sont de véritables leviers pour l’attractivité du site France.

Clariant International AG CHIMIE ET PLASTURGIE

Basé à Muttenz, en Suisse, le groupe international de chimie Clariant compte plus de 18 000 employés à travers le monde. En France, l’entreprise, dont le siège social se situe à Choisy-le-Roi, emploie près de 450 personnes et compte sept sites, dont cinq sites de production.

De nouvelles décisions d’investissement dans les fonctions de R&D1, ingénierie et design nourrissent la dynamique des entreprises : 115 décisions d’investissement, dont 72 concernant uniquement des activités de recherche. Au-delà de leur impact sur la croissance, les activités de R&D génèrent des emplois hautement qualifiés, porteurs de forte valeur ajoutée et généralement plus stables que les emplois productifs.

Bien que Clariant ait décidé de centraliser ses activités de R&D à Francfort, l’entreprise continue de développer ce type d’activités en France. En 2016, le groupe suisse a entamé l’installation d’une nouvelle unité de R&D, dédiée aux produits actifs en cosmétologie, à l’Oncopole de Toulouse. L’opération va entraîner la création d’une trentaine de postes.

Les activités de recherche et développement ainsi que d’ingénierie représentent 10 % de l’ensemble des décisions d’investissement en 2016 et sont à l’origine de 9 % des Les données relatives aux activités de R&D ainsi que les quartiers généraux sont comparables à celles des années antérieures, car ces investissements ont toujours été comptabilisés dès le premier emploi.

1

FIG. 7 Composition sectorielle des projets de R&D en France

Poids du secteur dans les projets de R&D (axe de gauche) Source : Bilan France, Business France / CCFR, 2016

30 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Poids des projets de R&D dans les projets du secteur en France (axe de droite)

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

Textile

Services financiers

Parfums, cosmétiques

Opérateurs

Métaux et travail des métaux

Médicaments et biotechnologies appliquées

Matériels aéronautiques et ferroviaires

Machines et équipements mécaniques

Logiciels et prestations informatiques

Équipements médico-chirurgicaux

Conseil

0%

Composants électroniques

4%

Agroalimentaire

8%

Chimie

12 %

BTP, matériaux de construction

16 %

Équipements élect.

50 %

Énergie, recyclage

20 %

Électronique grand public

60 %

Constructeurs automobiles et équipementiers

24 %

40 %

30 %

20 %

10 %

0%

LA FRANCE, UNE ÉCONOMIE INNOVANTE

emplois créés en France. Les investissements dans les activités de R&D se traduisent majoritairement par l’implantation de nouveaux centres de recherche ou d’ingénierie.

L’innovation et la R&D sont plébiscités par les dirigeants d’entreprises étrangères. Près des trois quarts des décideurs économiques perçoivent la France comme une économie innovante. La France est jugée particulièrement attractive sur les dimensions liées au capital humain : la qualité de ses personnels de R&D et la collaboration avec la recherche académique recueillent des opinions favorables parmi les décideurs étrangers. À noter que l’accès au financement est également identifié par les investisseurs d’entreprises étrangères comme un des critères principaux de l’attractivité de la France en matière d’activités de R&D (plébiscité à 76 %). Parmi les dispositifs d’aide à l’innovation, le crédit d’impôt recherche représente un véritable levier pour l’implantation des activités de R&D en France.

Les États-Unis, l’Allemagne et l’Italie réalisent plus de la moitié des investissements de recherche et développement en France en 2016 : ils sont respectivement à l’origine de 26 %, 19 % et 10 % des projets. En 2016, plus du tiers des investissements étrangers en R&D et ingénierie se concentrent dans deux secteurs : les logiciels et prestations informatiques (25 %), les médicaments et biotechnologies appliquées (11 %). Les investissements internationaux dans le secteur des médicaments et biotechnologies appliquées et des composants électroniques se caractérisent, en France, par une proportion importante des projets de R&D, qui représentent respectivement 34 % et 22 % des investissements de ces secteurs.

FIG. 8 Attractivité de la France pour des investissements en R&D

Sur chacun des critères suivants, la France est-elle selon vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout attractive pour des investissements en Recherche et Développement (R&D) ? Plutôt pas attractive

Plutôt attractive

Tout à fait attractive

ST « Pas attractive »

Proximité des marchés et des autres activités de l'entreprise (production, ventes, etc.)

19 %

Qualité des personnels de R&D

22 %

Possibilité de collaboration avec des équipes de recherche académiques françaises

ST « Attractive »

51 %

31 %

81 %

2 % 19 %

52 %

27 %

79 %

22 %

3 % 19 %

51 %

28 %

78 %

Proximité de dusters français

22 %

2%

20 %

49 %

29 %

78 %

Accès au financement*

23 %

3 % 21 %

52 %

25 %

77 %

Niveau des aides publiques à la R&D

27 %

Opportunité d'investissement par acquisition d'entreprise(s) française(s)

28 %

Coût des activités de R&D

34 %

2 % 17 %

3 % 24 % 3 % 25 % 3%

31 %

26 %

73 %

46 %

26 %

72 %

45 %

22 %

66 %

47 %

Source : baromètre Kantar Public, Business France

Pas du tout attractive

* Nouvel item en 2016 Base: Caisse de résonance (Ensemble 601)

Ils investissent EN FRANCE Boralex

Le groupe est un des leaders du marché canadien et le premier acteur indépendant de l’éolien terrestre en France ; il emploie Boralex, dont le siège est à Kingsey Falls (Québec), développe, construit et exploite 400 personnes, dont 130 en France, et réalise un chiffre d’affaires de 280 millions des sites de production d’énergie renouvelable au Canada, en France et aux de dollars canadiens. États-Unis. L’entreprise se distingue par sa En 2016, Boralex a annoncé des achats solide expérience d’optimisation de sa base et des extensions de parcs éoliens en Bretagne, Grand-Est, Hauts-de-France, d’actifs dans quatre types de production d’énergie, éolienne (80 %), hydroélectrique Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie avec, à la clé, la création d’une quinzaine emplois. (15 %), thermique (4 %) et solaire (1 %). ÉNERGIES RENOUVELABLES

Ces projets font suite à une nouvelle acquisition, en 2015, d’un portefeuille de projets éoliens situés dans le Nord de la France de près de 350 MW. Le portefeuille français de projets en développement de Boralex à fin 2018 sera donc d’environ 850 MW. En 2016, Boralex est donc devenu le plus important producteur d’énergie éolienne indépendant de France, derrière les deux sociétés de services publics.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  31

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

SPÉCIALISATION SECTORIELLE DE LA R&D DES PAYS EUROPEENS d’implantation de R&D à destination de ces pays. La spécialisation de la recherche en Irlande dans les équipements et les composants électriques et électroniques peut notamment être de nature à expliquer l’attractivité de l’Irlande dans ce domaine. De même, le poids élevé de l’automobile dans la R&D au Pays-Bas, Roumanie, Italie ou du secteur chimie et plasturgie en France, Italie, Bulgarie pourrait être un facteur explicatif de l’attractivité révélée de ces pays pour les industriels de ces secteurs.

L’étude de la corrélation entre la spécialisation sectorielle en R&D des pays européens et la composition sectorielle des investissements étrangers entrants apporte un éclairage complémentaire sur les stratégies de localisation des activités de R&D en Europe. Les résultats obtenus, en moyenne pour quatre secteurs manufacturiers, semblent indiquer qu’il existe une corrélation positive entre le poids du secteur dans la R&D industrielle des pays et le poids du secteur dans les projets

FIG. 9 Spécialisation sectorielle de la R&D des pays européens et structure des investissements reçus en R&D

Poids du secteur dans le personnel de R&D total de l’industrie manufacturière des pays

Agroalimentaire

Chimie

Automobile

Machines

AT Autriche BE Belgique CZ Rép. tchèque DE Allemagne ES Espagne FR France GB Royaume-Uni HU Hongrie IE Irlande IT Italie NL Pays-Bas PL Pologne

50 % 45 % 40 %

AT

35 %

NL

CZ NL

30 %

IT

HU DK

25 % DE 20 %

IE

15 %

ES

NL IE

10 %

ES

ES GB NL

FR CZ

5% 0% 0%

PL

GB

IT

ES

BE

HU

CZ   

HU PL

PL

GB DE

PL

GB

PL

PL

GB FR

IT BE

NL

NL

IE 5%

10 %

15 %

20 %

25 %

30 %

35 %

Poids du secteur dans les projets d’investissement de R&D reçus par pays (2013-2016) Source : emploi par activité, Eurostat ; projet d’investissement, Observatoire Europe BF2017

Ils investissent EN FRANCE GE LOGICIELS ET PRESTATIONS INFORMATIQUES

Présent en France depuis plus d’un siècle, le groupe GE a annoncé en 2016 l’implantation de sa Digital Foundry, un centre de recherche dédié à l’Internet industriel. Basé à Paris, ce centre d’excellence accueillera à termes près de 250 nouvelles recrues, notamment des développeurs de haut niveau. Il s’agit du deuxième centre de R&D de GE et de son premier en Europe. L’entreprise se rapproche ainsi de ses grands clients européens. Le groupe américain va également recruter 200 personnes pour un centre de services

partagés à Belfort, dans la région Bourgogne-Franche-Comté.

États-Unis. En France, Bertrandt AG emploie près de 700 personnes réparties Fin 2015, après le rachat du pôle énergie sur trois sites, dont 600 personnes à Bièvres (Essonne), où se trouve la holding d’Alstom, GE s’est engagé à créer France et un bureau d’études, et 100 à 1 000 emplois dans ses activités Montbéliard (Doubs). industrielles en France d’ici à 2018. L’entreprise a également installé un petit bureau d’études à Toulouse (HauteBertrandt AG Garonne). Le groupe allemand a choisi CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES ces sites en raison de leur proximité ET ÉQUIPEMENTIERS géographique avec les clients tels que Fondée en 1974 à Möglingen, en Renault et Peugeot. Allemagne, Bertrandt AG est spécialisée En 2016, Bertrandt AG renforce son dans les solutions de développement équipe montbéliardaise en recrutant pour l’industrie automobile et 13 personnes, principalement sur des aéronautique. Dès 1982, l’entreprise se développe à l’international. Aujourd’hui, postes d’ingénieurs. elle opère en Europe, en Chine et aux

32 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

ANALYSE SELON LE SECTEUR D’ACTIVITÉ DE L’ENTREPRISE INVESTISSEUR LES INVESTISSEMENTS DANS LES SECTEURS INTENSIFS À VALEUR AJOUTÉE PROGRESSENT.

N

ous recensons 630 décisions d’investissement dans le secteur manufacturier, soit 56  % de l’ensemble des investissements. Les entreprises étrangères du secteur des services sont, quant à elles, à l’origine de 44  % des projets avec 487 décisions d’investissement.

LA PRÉSENCE SECTORIELLE EST DIVERSIFIÉE.

La présence étrangère en France est sectoriellement diversifiée. Les principaux secteurs d’investissement en 2016 sont : les logiciels et prestations informatiques (12  %), le textile et accessoires (6 %), le conseil, l’ingénierie et les services aux entreprises (9 %), l’agroalimentaire (7 %), les équipements électriques, électroniques,

informatiques (4 %) ainsi que les constructeurs automobiles (4 %). L’origine des investissements en France diffère selon le secteur d’activité. Ainsi, les entreprises allemandes sont à l’origine de 44 % des investissements décidés dans le secteur automobile, 30 % dans le secteur de la chimie et des équipements électriques. Tandis que les entreprises italiennes se distinguent dans les secteurs des parfums cosmétiques ainsi que des métaux et travail des métaux, à l’origine respectivement de 45 % et 40 % de l’ensemble des investissements réalisés par les entreprises de ce secteur.

FIG. 10 Répartition des projets entre le secteur manufacturier et les services

Entreprises manufacturières 56 %

Entreprises de services 44 %

Source : Bilan France, Business France / CCFR, 2016

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  33

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

Ils investissent

EN FRANCE CustomerMatrix FINTECH

CustomerMatrix est une startup de FinTech basée à New York et créée en 2013 par le français Guy Mounier. L’entreprise a développé une solution d’amélioration de la connaissance de la clientèle à destination des sociétés d’assurance et de finance. Ils utilisent des multitudes de données (big data) provenant de l’extérieur de la société (Google, LinkedIn, Twitter, etc.) et en interne à la société (données provenant des différents CRM, de la facturation, etc.) pour avoir une connaissance la plus exacte possible du client et de ses contacts avec la société. CustomerMatrix a des bureaux à New York, Londres, Paris et Hong Kong. Leur centre d’innovation et de recherche est basé à Paris. Après une nouvelle levée de fond de plus de 10 millions de dollars début 2016, CustomerMatrix a confirmé qu’ils allaient doubler leur effectif français en 2016 en recrutant 20 personnes supplémentaires. Afin de faire face à cette croissance organique, l’entreprise a emménagé dans de nouveaux locaux sur l’avenue Trudaine à Paris.

Manuvo

PROJETS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ DE L’ENTREPRISE Nombre Secteur d’activité

Part

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Agroalimentaire, agriculture et pêche

73

1 845

7 %

6 %

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

68

2 816

6 %

9 %

Machines et équipements mécaniques

64

1 198

6 %

4 %

Énergie, recyclage, autres services concédés

52

806

5 %

3 %

Constructeurs automobiles et équipementiers

50

1 791

4 %

6 %

Équipements électriques, électroniques, informatiques

44

524

4 %

2 %

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

37

2 660

3 %

8 %

Chimie et plasturgie

37

727

3 %

2 %

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

32

710

3 %

2 %

Métaux et travail des métaux

30

1 314

3 %

4 %

Médicaments et biotechnologies appliquées

30

917

3 %

3 %

BTP, matériaux de construction

27

527

2 %

2 %

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

22

724

2 %

2 %

Parfums, cosmétiques

20

111

2 %

0 %

Ameublement et équipement du foyer

19

509

2 %

2 %

Composants électroniques

12

310

1 %

1 %

Médias, édition

8

120

1 %

0 %

LOGICIELS ET PRESTATIONS INFORMATIQUES

Électronique grand public

5

290

0 %

1 %

L’entreprise mexicaine Manuvo, spécialisée dans la digitalisation de contenu culturel et éditorial, poursuit son internationalisation en implantant sa nouvelle filiale à Avignon (Provence-Alpes-Côte-d’Azur). Cette startup, fondée il y a six ans, a ouvert une première filiale en Colombie, en 2012, avant de se tourner vers l’Europe en s’implantant à Londres, en 2014. Forte de ces deux expériences réussies, l’entreprise s’intéresse aujourd’hui à la France et à l’Afrique.

TOTAL MANUFACTURIER

630

17 789

56 %

59 %

Logiciels et prestations informatiques

136

2 360

12 %

8 %

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

106

1 790

9 %

6 %

Commerce et distribution

98

4 123

9 %

14 %

Transport et stockage

54

1 441

5 %

5 %

Hôtellerie, tourisme et restaurant

36

1 187

3 %

Autres activités de services

28

636

3 %

2 %

Services financiers, bancaires et assurances

21

398

2 %

1 %

8

384

1 %

1 %

TOTAL SERVICES

487

12 319

44 %

41 %

TOTAL GÉNÉRAL

1 117

30 108

100 %

100 %

Manuvo est spécialisé dans la création de contenus numériques ludiques et interactifs, relatifs aux domaines de l’art, de la culture et de l’apprentissage des langues. Livres et bandes dessinées numériques, applications et vidéos sont autant d’outils pédagogiques que la société mexicaine produit (ou coproduit) pour des organismes culturels, des musées ou des collectivités.

34 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Opérateurs télécoms et fournisseurs d'accès Internet

4 %

Ils investissent

Enfin, la contribution des investissements des entreprises américaines est déterminante dans les secteurs des équipements et dispositifs médicaux, ainsi que des logiciels et prestations informatiques, qui sont respectivement à l’origine 38 % et 25 % des investissements de ces secteurs.

EN FRANCE Liebherr International AG MATÉRIELS AÉRONAUTIQUES, NAVALS ET FERROVIAIRES

La part des investissements décidés par des entreprises du secteur manufacturier représente 56 % de l’ensemble des décisions d’investissement et 59 % des emplois induits.

Avec soixante ans d’expérience dans le domaine de l’aéronautique, LiebherrAerospace fabrique en France des systèmes d’air pour l’industrie aéronautique. L’entreprise suisse est présente sur deux sites dans le Sud du pays : à Toulouse (Haute-Garonne), où se situe son siège, et à Campsas (Tarn-et-Garonne), où est installée une partie de la production.

À noter que les entreprises relevant du secteur Conseil, ingénierie ont été dynamiques en termes de projets et d’emplois induits, tout comme les entreprises étrangères opérant dans les secteurs des constructeurs automobiles et de l’agroalimentaire (cf. graphique « Corrélation »).

En 2016, l’entreprise a annoncé le renforcement de son équipe toulousaine pour faire face aux livraisons liées à trois importants programmes : A320neo, C Series et Comac.

LE NOMBRE DES PROJETS À FORT CONTENU TECHNOLOGIQUE EST MAJORITAIRE

L’opération comprend un investissement de plus de 14 millions d’euros et la création d’une soixantaine d’emplois. Liebherr-Aerospace Toulouse prévoit une progression de 7 % de son chiffre d’affaires en 2017.

Les secteurs manufacturiers à fort contenu technologique (médicaments et biotechnologies, FIG. 11 Corrélation entre la variation des projets et des emplois entre 2015 et 2016

1600

Services financiers

1400 1200 1000

Secteur dynamique en emplois et projets Matériels aéronautiques

800 Équipements médicaux-chirurgicaux

600

Conseil, ingénierie Opérateurs, télécoms 400 Agroalimentaire Ameublement Métaux, travail des métaux Commerce et distribution Composants Énergie, recyclage électroniques Matériaux Machines et équipements mécaniques 200 10 40 -20 -10 de construction 0 30 50 20 Textile 0 et habillement Parfums, Variation des projets Hôtellerie, tourisme et restaurant Autres activités cosmétique de services Médicaments et biotechnologies appliquées -200 Chimie, plasturgie -400 Électronique grand public Équipements électriques, informatique Constructeurs automobiles et équipementiers

-600 -800

Secteur dynamique de projets

-1000 -1200 -1400 -1600

Logiciels et prestations informatiques

-1800 -2000

Variation des emplois Source : Bilan France

          

Grille de lecture : par rapport à 2015, la hausse de 46 projets relevant du secteur Conseil, ingénierie s’est accompagnée de la création 542 emplois supplémentaires.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  35

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

composants et matériels électroniques, énergie, chimie, matériel aéronautique, naval et ferroviaire, par exemple) ainsi que ceux des services à forte intensité de connaissance (qu’il s’agisse d’activités comme le conseil et l’ingénierie, les logiciels et prestations informatiques) représentent 58 % de l’ensemble des investissements en 2016 : 27 % des investissements dans les services à forte valeur ajoutée et 31 % des investissements dans les industries à forte valeur ajoutée. FIG. 12 Projets par niveau d’intensité technologique

27 % Service à forte VA

30 %

Service à faible VA Industries à forte VA 12 %

Industries à faible VA

31 % Source : Business France

RÉPARTITION DES PROJETS PAR SEGMENT PRIORITAIRE

Segments

Projets

Emplois

Logistique et e-commerce

78

3 724

Agroalimentaire et nutrition

74

1 521

Économie numérique

64

961

Efficacité énergétique, énergies durables

49

871

Santé et bien-être

48

1 569

Tourisme, culture et loisirs

27

959

Objets, équipements, industries et services intelligents

21

337

FinTech et services financiers

17

194

Nouvelles ressources, matériaux et bioéconomie

10

173

Éducation et formation dont e-learning

9

87

Transports et infrastructures collectives

9

1 369

Nouveaux véhicules personnels

6

189

412

11 954

TOTAL GÉNÉRAL Source : Business France

36 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

LE NOMBRE DES PROJETS DANS LES SEGMENTS PRIORITAIRES PROGRESSE Les segments prioritaires recouvrent principalement des thématiques technologiques (liées aux pôles de compétitivité), mais aussi des considérations d’aménagement du territoire (agroalimentaire), ou d’opportunité économique (tourisme). La liste des segments prioritaires est actualisée chaque année, en lien avec les régions et dans le cadre d’un dialogue entre Business France, ses tutelles et la Direction générale des entreprises. Le nombre des projets dans les segments prioritaires a progressé de 35 % en 2016. 412 décisions d’investissement ont concerné en 2016 les segments à fort contenu technologique, listés dans le tableau ci-contre, soit 37 % des projets d’investissement étrangers en France et 40 % des emplois associés en 2016. Les segments Logistique et e-commerce, Agroalimentaire et nutrition, Économie numérique, Efficacité énergétique, Santé et bien-être sont prédominants. Ils concentrent les trois quarts des investissements dans les segments prioritaires et 72 % des emplois associés. La présence des entreprises allemandes est prédominante dans les segments Logistique et e-commerce, Efficacité énergétique, à l’origine respectivement du quart des investissements de ces segments. Les entreprises américaines se distinguent par leur présence dans le segment Santé et bien-être et Économie numérique, à l’origine respectivement de 27 % et 22 % des investissements dans ce segment. À noter également l’attractivité de l’Ile-de-France dans l’économie numérique (accueillant 57 % de l’ensemble des investissements dans ce segment) et celle de la région Occitanie en Agroalimentaire et nutrition (22 %).

ANALYSE PAR TYPE D’INVESTISSEMENT LE NOMBRE DES NOUVELLES IMPLANTATIONS RESTE DYNAMIQUE ET CONFIRME L’ATTRACTIVITÉ DU SITE FRANCE.

U

n projet d’investissement étranger peut prendre différentes formes : création d’un nouveau site, extension d’un site existant, reprise d’un site en difficulté, partenariat, acquisition. Business France, dans le présent rapport, comptabilise parmi ces opérations celles qui créent ou préservent (en cas de rachat d’une entreprise en difficulté) des emplois (cf. « Annexe méthodologique. Critères de prise en compte des projets »).

LE NOMBRE DE CRÉATIONS EST PRÉDOMINANT

LES CRÉATIONS SONT MAJORITAIRES EN 2016.

Les décisions de nouvelles implantations en France en 2016 ont progressé de 20  % et s’établissent à 569, représentant 51  % de l’ensemble des investissements et 38  % des

emplois induits. Les créations sont plus fréquentes dans la fonction Centres de décision, qui sont à 84 % des primo-implantations nationales ou européennes. Les emplois induits par les nouvelles implantations et extensions de sites existants représentent plus des trois quarts de l’ensemble des emplois générés par les investissements étrangers.

LES EXTENSIONS PROGRESSENT EN 2016 Les extensions illustrent la confiance accordée au site France pour des filiales sous contrôle étranger déjà implantées sur le territoire français. Le nombre d’extensions décidées par les entreprises a augmenté de +15 % en

FIG. 13 Répartition des projets par type d’investissement en 2016

Rachat-extension 4 %

Reprise-extension 1 %

Reprise 3 %

Extension 40 %

Création 51 %

Source : Zephyr, Bureau van Dijk, calculs BF

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  37

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

Ils investissent

EN FRANCE Flowserve Corporation MACHINES ET ÉQUIPEMENTS MÉCANIQUES

Flowserve, entreprise texane spécialisée dans la fabrication de pompes industrielles, conforte son implantation à Arnage, au sud du Mans. Le groupe a investi 1 million d’euros pour agrandir sa surface de production et installer ses bureaux administratifs sur une friche industrielle voisine. Cette opération va générer 70 emplois supplémentaires. C’est en raison de sa performance et des compétences uniques de sa main-d’œuvre que le site d’Arnage a été choisi pour consolider des activités précédemment réalisées en Angleterre et en Allemagne. Le site est considéré comme un centre d’excellence mondial, notamment pour une gamme de produits destinés au secteur nucléaire.

2016 pour atteindre 452 décisions d’investissement. Ces investissements sont les principaux pourvoyeurs d’emplois : 41 % des emplois. Les projets d’extension prédominent dans les fonctions de production (40 %).

BAISSE DU NOMBRE DE REPRISES DE SITES EN DIFFICULTÉ Les reprises de sites en difficulté par les investisseurs étrangers permettent de maintenir sur le territoire français des activités en péril. Ces investissements assurent une redynamisation des territoires en difficulté et la sauvegarde des emplois. Ils ont permis le maintien de plus de 4 800 salariés, soit 16 % des emplois associés aux décisions d’investissement.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR TYPE D’INVESTISSEMENT Nombre Projets

Emplois

Projets

Emplois

Création

569

11 520

51 %

38 %

ABP Food Group

Extension

452

12 391

40 %

41 %

AGROALIMENTAIRE, AGRICULTURE

Reprise

49

4 898

4 %

16 %

Rachat-extension

37

669

3 %

2 %

Reprise-extension

10

630

1 %

2 %

TOTAL GÉNÉRAL

1 117

30 108

100 %

100 %

ET PÊCHE

C&D Foods, filiale du groupe irlandais ABP, a été choisie par le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer pour reprendre Continentale Nutrition, placée en liquidation judiciaire en mai 2016. L’entreprise boulonnaise affichait un passif de 26,8 millions d’euros et une dette de 12 millions d’euros. Grâce à cette opération, le repreneur a pu maintenir plus de 270 postes sur un total de 358. Il s’est engagé à réaliser un investissement de 60 millions d’euros sur cinq ans à Boulogne-sur-Mer. C&D Foods renforce ainsi sa capacité de production, qui s’apprête à dépasser les 600 000 tonnes au niveau européen. L’entreprise irlandaise est présente dans 11 pays et possède des usines au Danemark, aux Pays-Bas, en Autriche ou encore en Espagne.

38 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Type d’investissement

Part

FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre

Part

Projets

Emplois

Création

569

11 520

Centres de décision

Projets

Emplois

228

2 046

40 %

18 %

Logistique

32

1 504

6 %

13 %

Points de vente

94

2 789

17 %

24 %

Production et réalisation

44

1 000

8 %

9 %

R&D, ingénierie, design

59

1 309

10 %

11 %

Services aux entreprises

77

1 699

14 %

15 %

Services aux particuliers

35

1 173

6 %

10 %

Extension

452

12 391

Centres de décision

22

474

5 %

4 %

Logistique

38

2 335

8 %

19 %

Points de vente

20

670

4 %

5 %

Production et réalisation

182

5 529

40 %

45 %

R&D, ingénierie, design

48

742

11 %

6 %

Services aux entreprises

123

2 161

27 %

17 %

Services aux particuliers

19

480

4 %

4 %

Rachat-extension

37

669

Centres de décision

10

61

27 %

9 %

1

11

3 %

2 %

Production et réalisation

12

178

32 %

27 %

R&D, ingénierie, design

4

276

11 %

41 %

Services aux entreprises

5

52

14 %

8 %

Services aux particuliers

4

91

11 %

14 %

Reprise

49

4 898

Centres de décision

6

355

12 %

7 %

Logistique

1

13

2 %

0 %

Production et réalisation

36

4 124

73 %

84 %

R&D, ingénierie, design

3

285

6 %

6 %

Services aux entreprises

2

51

4 %

1 %

Services aux particuliers

1

70

2 %

1 %

Reprise-extension

10

630

Production et réalisation

6

440

60 %

70 %

Services aux entreprises

3

176

30 %

28 %

Services aux particuliers

1

14

10 %

2 %

1 117

30 108

Logistique

TOTAL GÉNÉRAL

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  39

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

INVESTISSEMENTS FINANCIERS PARTENARIATS TECHNOLOGIQUES OU COMMERCIAUX, INVESTISSEMENTS DE MODERNISATION ET PÉRENNISATION.

À

travers notre procédure de recueil des données, nous identifions de multiples formes d’implantation des entreprises sous contrôle étranger, qui illustrent la diversité des stratégies d’internationalisation des firmes multinationales. Les formes les plus nombreuses recensées pour l’année 2016 sont les investissements de modernisation, les partenariats technologiques et industriels, les investissements de pérennisation, ainsi que les fusions-acquisitions.

LES PARTENARIATS TECHNOLOGIQUES LES PARTENARIATS TECHNOLOGIQUES, UN NOUVEAU MODE D’INTERNATIONALISATION.

Les partenariats technologiques ou de recherche constituent un nouveau mode d’internationalisation des entreprises. Vingtsix partenariats technologiques ont été accompagnés par Business France et ses partenaires territoriaux en France, en 2016.

Les principaux acteurs sont américains. Ces investissements concernent majoritairement des activités de R&D et ingénierie. Les partenariats technologiques recensés en France ont principalement été réalisés par les entreprises américaines (40 %). Deux tiers de ces investissements concernent des activités de recherche et développement.

LES PARTENARIATS COMMERCIAUX Au nombre de trente, les partenariats commerciaux consistent pour les entreprises à mettre en commun leurs forces de travail, leurs ressources, leurs partenaires afin de développer leur activité commerciale. Ces partenariats sont sectoriellement dispersés et concernent principalement les activités de services aux entreprises et de production.

Ils investissent EN FRANCE Tech Ranch Austin CONSEIL, INGÉNIERIE ET SERVICES OPÉRATIONNELS AUX ENTREPRISES,

En 2016, l’incubateur de startup américain, Tech Ranch, basé à Austin au Texas, a signé un contrat de partenariat avec le Business and Innovation Center (BIC) de Montpellier. Né en 1987, sous le nom de Cap Alpha, le BIC dispose aujourd’hui d’un large réseau composé de partenaires

40 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

économiques et institutionnels, d’incubateurs, d’investisseurs, de business angels, d’universités, de pôles de compétitivité, etc. L’objectif de ce partenariat est non seulement de faciliter l’accès des startups américaines au marché européen mais également d’attirer des sociétés européennes à Austin pour les aider à développer leurs activités sur le marché américain.

LES INVESTISSEMENTS DE MODERNISATION L’investissement de modernisation vise à acquérir de nouveaux moyens de production afin de remplacer un matériel obsolète, d’accroître les capacités de production ou d’améliorer la productivité des entreprises. En 2016, Business France et ses partenaires territoriaux ont recensé 67 investissements de modernisation. Les investissements de modernisation recensés en France ont principalement été réalisés par les entreprises américaines (33 %) ainsi que les entreprises allemandes (13 %). Près des deux tiers de ces investissements concernent des activités de production.

LES INVESTISSEMENTS DE PÉRENNISATION Les investissements de pérennisation permettent de « conforter  » l’implantation de filiales étrangères et de sauvegarder les emplois qui auraient pu disparaître à terme. Ils manifestent la volonté de l’entreprise étrangère de poursuivre son activité sur le site concerné. Ils ne sont pas comptabilisés dans le Bilan France, qui recense uniquement les projets qui créent de l’emploi ou maintiennent les emplois existants menacés à très court terme. Ils ont cependant leur place dans ce rapport, car le maintien d’entreprises étrangères sur le territoire français n’est pas un objectif moins important que l’accueil de nouveaux acteurs. En 2016, nous avons identifié huit investissements de pérennisation dans des activités de production principalement, qui ont permis de maintenir sur les sites respectifs près de 300 emplois.

Ils investissent

EN FRANCE KSB

rénovations mécaniques. MACHINES L’entreprise, qui souhaitait ET ÉQUIPEMENTS MÉCANIQUES développer ses activités de Début mars 2015, KSB, entreprise maintenance, a pu élargir son à capitaux allemands et leader offre de services grâce à cette français de la réparation de pompes acquisition. Le site de Creutzwald, et robinetterie, reprenait Cotumer devenu le siège de KSB Service à Creutzwald (Grand-Est), une Cotumer, a ainsi pu être pérennisé, société spécialisée dans la remise et 119 emplois ont été sauvegardés. en état de réducteurs toutes Résultat : huit nouvelles embauches catégories, dans la maintenance en 2016 et une volonté de porter sur site et dans les réparations / l’effectif à 140 personnes d’ici à 2018.

Ils investissent

EN FRANCE AccoForm CHIMIE ET PLASTURGIE

Filiale du belge AccoForm, Plastigray opère dans la conception et la fabrication de produits en matières plastiques, pour les secteurs de l’automobile, de la santé, de l’électronique, de la manutention et du matériel agricole, de l’habitat et de l’environnement. En 2016, Plastigray a investi dans une unité autonome d’injection à Gray, dans le département de la Haute-Saône. La modernisation des processus de production permet à Plastigray d’accompagner ses clients sur une plus large gamme de développement sur l’injection bi-matière et l’injection sandwich. Ces technologies permettront une réduction des coûts, notamment grâce à l’utilisation de matières recyclées ou low-cost, et une augmentation de la valeur ajoutée des produits.

Aequs Aerospace MATÉRIELS AÉRONAUTIQUES

Après avoir repris le site de Sira Equipements à Besançon en 2015 et, ainsi, permis le maintien de 28 emplois, la société indienne spécialisée dans le développement et la fabrication de solutions à destination de l’aéronautique a confirmé l’embauche de cinq nouvelles personnes en 2016. Aequs Aerospace, qui compte parmi les sociétés indiennes de mécanique de précision connaissant la croissance la plus forte, a poursuivi son développement en France en 2016 et procédé à l’acquisition du groupe Sira.

Murata Manufacturing Co. COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES

L’écosystème de la micro-électronique et des semi-conducteurs de la Normandie ainsi que son dynamisme dans des domaines divers ont conforté l’acquisition de IPDiA par le groupe japonais Murata. IPDiA est une entreprise spécialisée dans la fabrication de dispositifs passifs intégrés innovants. Sa technologie a été adoptée par les principaux leaders mondiaux de l’électronique médicale, des semi-conducteurs et de la haute fiabilité.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  41

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

FIG. 14 Nombre de transactions de fusions-acquisitions en France

3 500 3 000

Nombre d’opérations

2 500

71 %

2 000 1 500 1 000

83 %

64 %

81 %

500 0

17 %

19 %

29 %

36 %

2013

2014

2015

2016

Transactions avec des investisseurs nationaux Transactions avec des investisseurs étrangers

FUSIONS-ACQUISITIONS, PRISES DE PARTICIPATIONS

T

émoignant de leur confiance dans l’économie française, les entreprises étrangères renforcent leur poids sur le marché français des fusions-acquisitions. Selon les données de la base Zephyr du Bureau van Dijk2, elles sont à l’origine de plus d’un tiers des transactions en France en 2016, soit 1 143 opérations pour un montant estimé à 45 milliards d’euros.

Source : Zephyr, Bureau Van Dijk, calculs Business France

LES INVESTISSEURS ÉTRANGERS RÉALISENT PLUS D’UN TIERS DES FUSIONS-ACQUISITIONS EN FRANCE

FIG. 15 Valeur des fusions-acquisitions en France

Après avoir enregistré des records en 2014 et 2015, le rythme de croissance des fusionsacquisitions (F&A) transfrontalières en France a ralenti en 2016, à l’image du marché mondial des F&A transfrontalières3, dans un contexte d’incertitude politique en Europe comme aux États-Unis.

160 140

Md EUR

120 100 80

53 % 50 %

60 40

75 %

63 %

20 0

25 %

37 %

47 %

50 %

2013

2014

2015

2016

Transactions avec des investisseurs nationaux Transactions avec des investisseurs étrangers Source : Zephyr, Bureau van Dijk, calculs Business France

Le nombre de transactions en France impliquant des investisseurs étrangers progresse de 25 % en 2016 (contre +102 % en 2015) et atteint 1 143 opérations (917 en 2015). La valeur cumulée de ses opérations affiche un repli de 34 % par rapport à 2015. Leur montant total Données sur les opérations de F&A transfrontalières ciblant la France extraites le 6 février 2017 de la base Zephyr du Bureau van Dijk. Encore provisoires, les données 2016 pourront faire l’objet de révisions au cours du 1er semestre 2017. 3 Si les activités transfrontalières de F&A dans le monde sont demeurées substantielles en 2016, à 831 milliards de dollars, les ventes ont cependant évolué à des taux nettement plus lents que ceux des années précédentes : 13 % en 2016, contre 67 % et 68 % respectivement en 2014 et 2015 (source : CNUCED, janvier 2017). 2

LE MARCHÉ FRANÇAIS DES FUSIONS-ACQUISITIONS Le marché français des fusionsacquisitions (F&A) recouvre différentes catégories d’opérations financières impliquant le transfert d’une portion ou de l’ensemble du capital d’une entreprise domiciliée en France à une autre entreprise, française ou étrangère. Ces opérations, dites « de croissance externe », sont souvent réalisées par les entreprises

42 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

dans le but d’optimiser les perspectives de rebonds d’activité. Selon les données de la base Zephyr du Bureau van Dijk, après une forte croissance en 2014 (25 %) et 2015 (37 %), le nombre de F&A en France se stabilise en 2016, autour de 3 200 opérations (nationales et étrangères), pour un montant total de 90,4 milliards d’euros (contre 145 Md€

en 2015). L’évolution de la valeur des fusions-acquisitions doit toutefois être interprétée avec précaution en raison, d’une part, de l’absence de données pour une part importante des opérations enregistrées en France (31 % en 2015 et 20 % en 2016) ; d’autre part, des effets de change et de l’évolution de l’euro visà-vis de certaines devises étrangères.

Ils investissent

est estimée à 45 milliards d’euros en 2016, contre 68 Md€ et 30 Md€ respectivement en 2015 et 2014.

EN FRANCE

La part des transactions émanant d’entreprises étrangères progresse régulièrement depuis 2013. Elle se stabilise à 36  % du nombre d’opérations en France en 2016 (17  % en 2013) et représente la moitié de la valeur totale des F&A (25  % en 2013). Cette tendance semble confirmer la confiance des investisseurs étrangers dans l’économie française.

Linamar Corporation CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES ET ÉQUIPEMENTIERS

FIG. 16 Type d’opérations des investisseurs étrangers en France en nombre

1 400

Nombre d’opérations

1 200 1 000

945

800 600 400

0

2013 Acquisitions

647

209

115 174

200

189

200

142

2014

2015

2016

Participations minoritaires

Autres opérations

Source : Zephyr, Bureau van Dijk, calculs Business France

FIG. 17 Type d’opérations des investisseurs étrangers en France en milliards d’euros

80 70

Linamar Corporation est un groupe international dont le siège est à Guelph (Ontario). Linamar est spécialisé dans la production de composants et pièces de précision pour le secteur automobile et les véhicules industriels (engrenages, blocs moteurs, arbres à cames, boîtes de vitesse, etc.). Fondé en 1966, il emploie 24 500 personnes, réalise un chiffre d’affaires de 6 milliards de dollars canadiens et opère 57 sites de production dans le monde entier. Linamar est présent en France depuis 2010 avec l’acquisition de la société française Famer, spécialisée dans l’usinage et l’assemblage de pièces mécaniques complexes pour l’industrie automobile, les véhicules industriels et les travaux publics. La reprise a concerné trois usines localisées à Saint-Romainen-Gier (Rhône), Saint-Étienne (Loire) et Montfaucon-en-Velay (Haute-Loire), en région Auvergne Rhône-Alpes. En avril 2016, le groupe a inauguré le nouveau site de Saint-Chamond (18 000 m², fusion des deux sites de Saint-Étienne et Saint-Romain-en-Gier). L’année 2016 a également vu Linamar acquérir l’équipementier français Montupet. Montupet a une présence internationale dans six pays. Cette acquisition permettra au groupe canadien d’intensifier son intégration verticale et de densifier son envergure européenne.

Md EUR

60

12,1

50 40

20,1

30

5,5

20 10 0

5,5 5,9

21,5

50,9

21,1

2013

2014

2015

2016

Acquisitions

Participations minoritaires

Autres opérations

Source : Zephyr, Bureau van Dijk, calculs Business France

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  43

CHAP. 1 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2016

PLUS DE TRANSACTIONS, MAIS DE TAILLES PLUS RÉDUITES

FIG. 18 Origine des opérations de F&A réalisées en France en nombre

En 2016, le poids des prises de participations minoritaires continue de s’accentuer pour représenter 83  % du total des transactions transfrontalières, contre 71  % en 2015 et 46  % en 2014. Sur les 1 143 transactions de F&A répertoriées en 2016, 945 prises de participations minoritaires ont été identifiées, pour un montant estimé à 20,1 milliards d’euros.

448 430

États-Unis Royaume-Uni Allemagne Luxembourg Canada Belgique Pays-Bas Singapour Suisse Hong Kong Chine Italie Australie Japon Autres

26 26 24 20 20 20 15 15 9 9 7 7

2016 2015

Nombre d’opération

67

0

100

200

300

400

500

Source : Zephyr, Bureau van Dijk, calculs Business France

FIG. 19 Origine des opérations de F&A réalisées en France en millions d’euros

Finlande États-Unis Royaume-Uni Luxembourg Canada Corée du Sud Qatar Brésil Japon Chine Singapour Malte Italie Allemagne Autres

15 770 13 008 7 010 1 537 1 360

2016 2015

750 669 517 440 404 384 324 281 265 2 189 0

5 000

M EUR

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

Source : Zephyr, Bureau van Dijk, calculs Business France

FIG. 20 Répartition sectorielle des opérations de fusions-acquisitions en 2016

Hôtellerie, restaurant 1 % Agroalimentaire 2 % Édition 2 % Secteur primaire 2 % Télécoms 3 % Chimie et plasturgie 5 %

Autres activités 4 % Autres activités de service 43 %

Transport 8%

Source : Zephyr, Bureau Van Dijk, calculs Business France

44 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Le rachat du français Alcatel-Lucent par l’équipementier en télécoms finlandais Nokia, pour un montant estimé à 15,6 milliards d’euros, constitue la plus grosse opération en France en 2016. La nouvelle entité, Nokia Corporation, dont le siège se trouvera en Finlande, conservera les grands centres de recherche et développement en France. Parmi les opérations d’ampleur figure l e r achat, en début d’année, du fabricant français de pièces automobiles en aluminium Montupet par l’entreprise canadienne Linamar. Cette opération s’inscrit dans le récent mouvement de consolidation à l’œuvre chez les équipementiers automobiles, et doit permettre à Montupet de renforcer le développement de sa marque et de ses activités.

LES ENTREPRISES AMÉRICAINES ET BRITANNIQUES A L’ORIGINE DES TROIS QUARTS DES F&A CIBLANT LE MARCHÉ FRANÇAIS

Distribution 8 %

Métaux 9%

À l’inverse, le nombre d’acquisitions par des entreprises étrangères en 2016 (142 acquisitions) est en deçà des niveaux observés depuis 2013. Le repli des opérations d’acquisitions, dont les montants peuvent être très élevés, explique la baisse de la valeur des F&A transfrontalières en 2016 : le montant cumulé des acquisitions a été divisé par deux en 2016 et s’établit à 21,1 milliards d’euros, contre 51 Md€ en 2015. En 2016, seules deux opérations d’acquisitions d’entreprises françaises ont été valorisées à plus de 1 Md€, contre 8 en 2015.

Machines, équipements, meubles 13 %

En 2016, les Américains et les Britanniques sont de loin les premiers investisseurs dans des

entreprises françaises, à l’origine de 77 % des F&A par des investisseurs étrangers et de 45 % des montants associés. Le comportement de ces investisseurs est semblable à la tendance : le nombre d’opérations est en hausse en 2016, à 448 pour les États-Unis et 430 pour le RoyaumeUni, mais les montants associés apparaissent en recul par rapport à 2015. Les entreprises allemandes et luxembourgeoises ont procédé respectivement à 26 opérations en France en 2016 et les canadiennes, à 24. L’analyse de l’origine des transactions en valeur révèle le caractère volatile des données de fusions-acquisitions, largement dépendantes de quelques grosses opérations. La Finlande, qui réalise la plus grosse opération de cette année (Nokia), se hisse ainsi au 1er rang des investisseurs en valeur. La Corée du Sud, à l’origine d’une seule opération sur la période, doit sa 6e place à la prise de participation de Korea Investment Corporation dans le laboratoire français Ethypharm. Les opérations concernent des secteurs variés, des services aux secteurs industriels. Dans l’industrie, les secteurs des machines et équipements et des métaux sont les plus ciblés par les investisseurs étrangers.

ENCADRÉ MÉTHODOLOGIQUE La base de données Zephyr du Bureau van Dijk recense les opérations de fusionsacquisitions dans le monde. Alimentée quotidiennement, la base contient différents types de transactions, dont des acquisitions, des introductions en bourse, des prises de participations et des investissements en capital-risque. L’équipe de Zephyr, basée au Royaume-Uni et à Singapour, est opérationnelle dans plus de 30 langues et répertorie ces opérations à partir de sources variées : articles de presse, communiqués de presse d’entreprise, annonces d’entrée en bourse, sites web, etc. Les profils financiers des entreprises impliquées dans les transactions (vendeur, cible, acquéreur), ainsi que leurs structures d’actionnariat font partie intégrante de Zephyr et sont largement issus de la base de données Orbis.

Distinction entre prise de participation minoritaire et acquisition. Les statistiques sur les fusions-acquisitions regroupent à la fois des opérations d’acquisition, impliquant un transfert du contrôle de l’entreprise ciblée (l’investisseur détient plus de 50 % du capital de l’entreprise cible après l’opération), et des prises de participations d’actionnaires minoritaires souhaitant investir dans le capital d’une entreprise. Ainsi, le rachat de 2 % du capital d’une entreprise par un investisseur déjà détenteur de 49 % du capital de cette entreprise sera comptabilisé comme une opération d’acquisition. À l’inverse, une opération de rachat de 2 % du capital par un investisseur détenant préalablement 10 % du capital de l’entreprise sera comptabilisée comme une participation minoritaire.

La méthodologie retenue pour établir les statistiques sur les fusions-acquisitions transfrontalières diffère de celle suivie par les Banques centrales pour évaluer le montant des investissements étrangers dans un pays. Par convention, on considère qu’il y a investissement direct (IDE) lorsqu’une entreprise détient au moins 10 % du capital ou des droits de vote d’une entreprise résidente d’un pays autre que le sien. À la différence des IDE, les statistiques sur les fusions-acquisitions inclues toutes les opérations de rachat de capital d’une entreprise par une entreprise non résidente, sans considérer de seuil de prise de participation minimum.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  45

ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016 48 ANALYSE RÉGIONALE 60 LA CONTRIBUTION DES FILIALES D’ENTREPRISES ÉTRANGÈRES À L’ÉCONOMIE DES TERRITOIRES FRANÇAIS

02

CHAP. 2 / ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016

ANALYSE RÉGIONALE LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS SE REPARTISSENT SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE.

L

a diversité des territoires français constitue, avec la qualité des infrastructures et celle de la main-d’œuvre, un puissant facteur d’attractivité. Les décisions d’investissement prises en 2016 vont générer de l’emploi dans la quasi-totalité des régions françaises.

FIG. 1 Répartition du nombre d’emplois créés ou maintenus par région en 2016

La répartition rend compte, dans le même temps, de la force d’attraction des grandes métropoles et du fait que la présence de sociétés étrangères favorise souvent l’arrivée sur le même territoire de nouveaux investisseurs. Dans la compétition intra-européenne pour la localisation de l’investissement étranger, le dynamisme économique des régions et des métropoles constitue un facteur souvent décisif.

Source : Business France

En termes de projets, les régions Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie accueillent plus de la moitié des décisions d’investissement. En termes d’emplois créés ou maintenus, les principales régions sont l’Île-de-France (25  % du total national), les Hauts-de-France (15  %) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (12  %).

Guadeloupe

Guyane

Emplois pour 1 000 actifs 0 ; 0,36 0,36 ; 0,50 0,50 ; 1 1 ; 1,23 1,23 ; 1,70

Martinique

Réunion

Nombre d’emplois par région en 2016 entre 7 000 et 7 500 entre 4 600 et 3 700 entre 2 600 et 1 300 moins de 1 300

48 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Pour estimer la contribution des filiales étrangères à l’emploi et à l’activité des régions, les créations d’emploi liées aux nouveaux investissements étrangers peuvent être rapportées à l’emploi salarié. À cette aune, les régions Hauts-deFrance, Pays-de-la-Loire, Île-de-France, ProvenceAlpes-Côte-d’Azur et Bourgogne-Franche-Comté se distinguent par un ratio d’emplois créés ou maintenus en 2016 par des sociétés étrangères pour 1 000 emplois plus élevé que le ratio national (1,01).

NOMBRE D’EMPLOIS CRÉES OU MAINTENUS POUR 1 000 EMPLOIS PAR RÉGION EN 2016 Région

La répartition des projets par fonction et par région souligne l’attractivité des Hauts-deFrance, du Grand-Est, de l’Occitanie, qui accueillent chacune 15 % des investissements étrangers dans la fonction Production ciblant la France. À noter que 40 % des emplois créés par les investissements étrangers dans la fonction Logistique se localisent dans les Hauts-de-France en 2016. Les régions Îlede-France, Occitanie, Provence-Alpes-Côted’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes sont chacune la destination de respectivement 30  %, 21  %, 11  % et 10   % des projets de recherche et développement.

Ratio pour 1 000 emplois

Auvergne-Rhône-Alpes

0,99

Bourgogne-Franche-Comté

1,03

Bretagne

0,48

Centre-Val-de-Loire

1,26

Grand-Est

0,99

Hauts-de-France

1,69

Île-de-France

1,23

Normandie

0,20

Nouvelle-Aquitaine

0,36

Occitanie

0,99

Pays-de-la-Loire

1,26

Provence-Alpes-Côte-d’Azur

1,08

DOM-TOM

0,20

FRANCE MÉTROPOLITAINE

1,01

Source : Business France

RÉPARTITION DES PROJETS ET EMPLOIS PAR RÉGION ET PAR FONCTION DU PROJET EN 2016 Logistique Région

Auvergne-Rhône-Alpes

Production et réalisation

R&D, ingénierie

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

14 %

8%

12 %

17 %

10 %

9%

Bourgogne-Franche-Comté

6%

6%

9%

7%

3%

1%

Bretagne

1%

1%

4%

3%

3%

2%

Centre-Val-de-Loire

7%

15 %

4%

6%

1%

0%

Grand-Est

13 %

4%

15 %

13 %

3%

3%

Hauts-de-France

15 %

40 %

15 %

19 %

3%

2%

Île-de-France

13 %

14 %

10 %

9%

30 %

36 %

Normandie

3%

0%

2%

1%

3%

2%

Nouvelle-Aquitaine

3%

2%

5%

3%

5%

4%

11 %

3%

15 %

13 %

21 %

18 %

4%

1%

8%

10 %

6%

16 %

11 %

7%

1%

1%

11 %

7%

Occitanie Pays-de-la-Loire Provence-Alpes-Côte-d’Azur Source : Business France

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 49

CHAP. 2 / ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016

L’indice d’attractivité permet de prendre en compte la taille des régions et met en exergue l’attractivité des régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays-de-la-Loire dans les activités de recherche et développement ; celles du GrandEst, de la Nouvelle-Aquitaine, de la BourgogneFranche-Comté, de la Normandie, des Hautsde-France dans les activités de production et réalisation ; l’Île-de-France dans les centres de

R&D, ingénierie, design

Logistique

Points de vente

Centres de décision

Production et réalisation

Services aux particuliers

La répartition des projets par secteur industriel à forte intensité technologique illustre l’attractivité des régions Grand-Est et Auvergne-Rhône-Alpes dans la chimie, accueillant, respectivement 22 % et 19 % de l’ensemble des projets relevant de ce secteur en France ; des régions Île-deFrance, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Paysde-la-Loire dans les composants électroniques, accueillant chacune 17  % de l’ensemble des projets relevant de ce secteur en France ; de la région Île-de-France dans l’industrie des logiciels et prestations informatiques, accueillant plus de la moitié de l’ensemble des projets relevant de ce secteur en France ; de la région Occitanie dans les matériels aéronautiques et ferroviaires, accueillant 30 % de l’ensemble des projets relevant de ce secteur en France ; des régions Île-de-France et Grand-Est dans l’industrie des médicaments et biotechnologies appliquées, accueillant chacune 23 % de l’ensemble des projets relevant de ce secteur en France.

Source : Insee, Business France

FIG. 2 Indice d’attractivité fonction par région en 2016

décision ; Provence-Alpes-Côte-d’Azur dans les points de vente.

Services aux entreprises Grille de lecture : sur chaque région française figurent les fonctions pour lesquelles les régions bénéficient d’une forte attractivité (indices d’attractivité les plus élevés compte tenu de leur taille).

ENCADRÉ MÉTHODOLOGIQUE : INDICE D’ATTRACTIVITÉ DES FONCTIONS Il s’agit d’identifier les fonctions pour lesquelles les régions françaises disposent d’une forte attractivité. Nous vérifions si une région bénéficie d’une attractivité plus forte pour des activités spécifiques. L’indice d’attractivité par fonction se définit par le poids d’une fonction donnée dans les projets de la région pondérée par le poids de cette même fonction dans l’ensemble des projets en France.

50 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION PAR SECTEUR INDUSTRIEL À FORTE VALEUR AJOUTÉE

Projets

Auvergne-RhôneAlpes

Chimie et Composants Équipements Automobiles plasturgie électroniques électriques

Équipements Logiciels et Machines et Matériels médicoprestations équipements aérochirurgicaux informatiques mécaniques nautiques diagnostics

Médicaments et biotechnologies appliquées

19 %

8 %

10 %

14 %

9 %

7 %

31 %

5 %

7 %

8 %

8 %

10 %

7 %

14 %

1 %

3 %

8 %

-

-

-

2 %

9 %

5 %

3 %

2 %

-

-

3 %

-

-

2 %

9 %

-

-

11 %

10 %

Grand-Est

22 %

-

18 %

11 %

-

1 %

14 %

0 %

23 %

Hauts-de-France

14 %

-

16 %

7 %

14 %

1 %

5 %

8 %

7 %

Île-de-France

8 %

17 %

26 %

23 %

18 %

57 %

17 %

8 %

23 %

Normandie

5 %

8 %

2 %

2 %

-

1 %

-

3 %

3 %

Nouvelle-Aquitaine

8 %

17 %

4 %

-

-

6 %

6 %

-

10 %

14 %

17 %

2 %

16 %

9 %

10 %

5 %

30 %

3 %

Pays-de-la-Loire

-

17 %

6 %

2 %

9 %

4 %

13 %

14 %

-

Provence-AlpesCôte-d’Azur

-

8 %

4 %

7 %

14 %

7 %

5 %

14 %

13 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

BourgogneFranche-Comté Bretagne Centre-Val-de-Loire

Occitanie

TOTAL GÉNÉRAL Source : Business France

Grille de lecture : 31 % des investissements dans le secteur Machines et équipements mécaniques se localisent en Auvergne-Rhône-Alpes.

RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR RÉGION PAR SECTEUR INDUSTRIEL À FORTE VALEUR AJOUTÉE

Emplois

Chimie et Composants Équipements Automobiles plasturgie électroniques électriques

Équipements Logiciels et Machines et Matériels médicoprestations équipements aérochirurgicaux informatiques mécaniques nautiques diagnostics

Médicaments et biotechnologies appliquées

Auvergne-RhôneAlpes

16 %

3 %

17 %

10 %

2 %

9 %

19 %

0 %

1 %

BourgogneFranche-Comté

29 %

2 %

3 %

3 %

19 %

1 %

18 %

3 %

-

-

-

6 %

15 %

4 %

4 %

1 %

-

-

Bretagne Centre-Val-de-Loire

2 %

-

-

1 %

26 %

-

-

14 %

30 %

21 %

-

15 %

17 %

-

1 %

9 %

-

37 %

8 %

-

24 %

9 %

5 %

1 %

6 %

6 %

9 %

Île-de-France

17 %

5 %

12 %

19 %

22 %

62 %

17 %

2 %

9 %

Normandie

1 %

3 %

1 %

4 %

-

-

-

-

1 %

Nouvelle-Aquitaine

2 %

18 %

9 %

-

-

4 %

6 %

-

4 %

Occitanie

5 %

4 %

8 %

3 %

13 %

5 %

1 %

46 %

2 %

Pays-de-la-Loire

-

63 %

5 %

13 %

2 %

7 %

20 %

23 %

-

Provence-AlpesCôte-d’Azur

-

2 %

1 %

5 %

8 %

7 %

3 %

6 %

7 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

Grand-Est Hauts-de-France

TOTAL GÉNÉRAL Source : Business France

Grille de lecture : 37 % des emplois créés par les investissements dans le secteur Médicaments et biotechnologies appliquées sont dans la région Grand-Est.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 51

CHAP. 2 / ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016

FOCUS

ILLUSTRATIONS RÉGIONS CAR-ITA DANS LE GRAND-EST En 2014, la société allemande Car-Ita, en pleine expansion, s’est implantée à Bitche, près de la frontière allemande. L’entreprise, qui fabrique et commercialise 1 200 articles différents, compte beaucoup sur son usine de Bitche pour accroître son activité et développer de nouveaux créneaux. Ainsi, la société, qui réalise également des tissus pour les avions d’Airbus, a déposé un brevet de filtre antibactérien aux multiples usages. Elle a aussi lancé des semelles pour chaussures. Car-Ita a investi 1,4 million d’euros dont 500 000 euros dans un centre logistique ultramoderne pour son site à Bitche. Un bâtiment relais a été construit par la communauté de communes du Pays de Bitche. Ses clients sont Audi, BMW, Mercedes, Peugeot, pour en nommer quelques-uns. En seulement un an, 22  emplois ont été créés et le site fait déjà état de chiffres convaincants. Une seule équipe travaille cinq jours par semaine sur quatre machines de découpe à commande numérique, sur des machines de découpe CNC à multiples couches et à couche unique, ainsi que sur l’installation de découpe au laser existante. L’entreprise envisage désormais d’augmenter sa capacité de découpe : une installation laser supplémentaire sera bientôt inaugurée, juste à côté des infrastructures de production existantes.

CAR-ITA, FOURNISSEUR DE TISSUS À HAUTE VALEUR AJOUTÉE POUR L’INDUSTRIE AUTOMOBILE ET L’AÉRONAUTIQUE, ANNONCE LA CRÉATION D’UNE NOUVELLE UNITÉ : CAR-ITEX.

« Les avantages de la technologie de découpe au laser sont évidents », déclare Manuel Lohmann, directeur de production de Car-Ita France. « Elle nous permet de découper des contours complexes avec précision et rapidité. Et le laser travaille sans contact. Le résultat, ce sont des rayons étroits et des coupes nettes. » La nouvelle installation laser travaille à un bon rythme : la vitesse de découpe est de maximum 40 mètres par minute, et ce pour une largeur de travail pouvant atteindre jusqu’à 2,200 millimètres. « Nous augmentons ainsi

52 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

notre rendement de 15  % », ajoute Manuel Lohmann avec optimisme. En parallèle, un nouveau centre de couture doté d’équipements ultramodernes est en cours de développement. La pièce maîtresse de cette infrastructure n’est autre qu’une machine à coudre automatique construite de façon intelligente, conçue selon les exigences spécifiques de Car-Ita et à la pointe de la technique. Elle prend en charge une multitude d’étapes de travail de manière totalement autonome. « Chez Car-Ita France, nous nous concentrons essentiellement sur le perfectionnement technique et la qualité. “Oui à une efficacité élevée dans un pays à coûts élevés, et non à l’exploitation du personnel dans un pays à faibles coûts”, telle est notre devise. Nous pouvons considérablement élargir notre portefeuille de produits et de technologies grâce à ce nouveau centre de couture », explique Manuel Lohmann. Avec la création de Car-Itex, les tissus, qui étaient jusque-là achetés en Forêt-Noire, seront produits dans l’Est mosellan, sur 3 000 m² flambant neufs, construits par la communauté de communes du Pays de Bitche. Des machines seront acquises pour 2 millions d’euros et 20  salariés seront recrutés en 2017. Outre la confection et la découpe des textiles, Car-Ita est aussi en mesure de proposer ses prestations de service. À terme, Car-Itex envisage la création d’un bureau d’études pour mettre au point les motifs et les designs des tissus. Car-Ita sera le client principal de Car-Itex, mais elle trouvera de nouveaux clients, de nouveaux débouchés, de nouveaux contrats.

NORSKE SKOG GOLBEY DANS LA GREEN VALLEY Grâce au savoir-faire et à l’attachement de tous ses collaborateurs à leur métier, l’usine vosgienne de Norske Skog Golbey est le plus important site de production de papier journal de l’Europe de l’Ouest, avec une capacité de production annuelle de 600 000 tonnes de papier journal destinées à l’impression de journaux et de brochures publicitaires. La qualité est reconnue par les principaux éditeurs et imprimeurs européens. Cela fait de Norske Skog Golbey le plus important site de production de papier journal d’Europe de l’Ouest.

La stratégie du dernier des Mohicans « Notre stratégie est claire : si un jour ça s’arrête, ce sera ici. J’appelle ça la “stratégie du dernier des Mohicans“ », confie Yves Bailly, P.-D.G. du site depuis 2006. La consommation de papier journal diminue en effet d’environ 6S% par an depuis près de dix ans et la compétitivité doit être optimisée au maximum. Réduire la facture énergétique est rapidement apparue comme une des priorités absolues. Le projet Optiwatt, s’appuyant sur la norme ISO 50001, a permis une économie substantielle dès 2015 et, en juin 2016, la première pierre d’une unité de biogaz a été posée. Elle traitera dans un premier temps les effluents issus de la production de l’usine et devrait permettre d’injecter 17 000 MWh de biogaz dans le réseau par an. Cette unité représente un investissement de 7,1 millions d’euros. Norske Skog Golbey a su prendre le virage de la diversification dans des activités périphériques à haute valeur ajoutée, grâce notamment à des synergies, partenariats et à un groupe qui incite fortement à l’innovation. Le projet Bois Santé, dont la phase R&D est terminée, en est un excellent exemple. La rencontre en 2010 entre Norske Skog Golbey et Harmonic Pharma, startup spécialisée dans la modélisation en 3D et le repositionnement des molécules, a permis à ce projet de voir le jour. Très innovant, il devrait à terme permettre aux coproduits du

bois de Norske Skog de devenir la source de molécules thérapeutiques, notamment pour les maladies respiratoires chroniques. « Des projets, j’en ai plein la tête », avoue Yves Bailly. Citons encore BioSkog, un projet en partenariat avec la société Arbiom, qui développe depuis sept ans des technologies exclusives. Ce projet, qui pourrait par ailleurs créer 40 emplois, a pour ambition de remplacer des produits d’origine fossile par des produits biosourcés, issus de matières premières végétales, renouvelables et non alimentaires. 40 000 tonnes de biomasse devraient être transformées à Golbey par an. « BioSkog permettra de valider un nouveau modèle de valorisation de coproduits du bois, qui pourra être répliqué sur d’autres sites et d’autres zones forestières en France et dans le monde », complète Yves Bailly.

Écologie industrielle et territoriale, économie circulaire, RSE Attachée à son territoire, l’entreprise souhaite s’inscrire dans une démarche d’économie circulaire et de partenariats. À l’heure où le marché du papier journal se durcit, l’écologie industrielle territoriale devient un enjeu primordial et, en tant que site industriel responsable, Norske Skog Golbey se doit de travailler dans le plus grand respect de l’environnement. Les efforts sont plus particulièrement concentrés sur la réduction de l’empreinte carbone et la gestion durable des matières premières. L’écologie industrielle territoriale se traduit à ce jour par la mutualisation d’actifs et de savoirfaire, de flux de matières et d’énergie en lien avec la papeterie, permettant des économies substantielles en termes d’empreinte carbone. La démarche fait partie intégrante de la stratégie d’entreprise responsable initiée en 2012, en cohérence avec la politique du groupe. Elle prend en compte les quatre axes du développement durable au travers de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : le social, le sociétal, l’environnemental et l’économique, qui est au cœur de la vision de Norske Skog Golbey.

NORSKE SKOG GOLBEY, ENTREPRISE RESPONSABLE ET LEADER EUROPÉEN DU PAPIER JOURNAL, ÉCRIT L’HISTOIRE SUR LE TERRITOIRE VOSGIEN, AU CŒUR DE LA GREEN VALLEY, DEPUIS PLUS DE VINGT-CINQ ANS.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 53

CHAP. 2 / ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016

FOCUS La Green Valley, bien plus qu’une grappe d’entreprises Labellisé Grappe d’entreprises en 2010 par la Datar, le cluster Green Valley est une application concrète des principes de l’écologie industrielle. L’animation et le développement de ce cluster ont été pris en charge par la SEM d’EpinalGolbey et Norske Skog Golbey, relayés aujourd’hui par l’association Vosj’innove, constituée d’entrepreneurs privés. Atypique par sa forme, il est mis au service du développement économique territorial. L’objectif commun est la création de nouvelles activités industrielles dans le secteur des écomatériaux. La Green Valley favorise ainsi les synergies entre Norske Skog Golbey et les futures entreprises industrielles dans un deal gagnant-gagnant.

MEDTECH ET ZIMMER BIOMET À MONTPELLIER Bertin Nahum, fondateur de Medtech en 2002, spécialisé dans la conception, le développement et la commercialisation de robots chirurgicaux, a revendu en septembre 2016 sa startup à l’américain Zimmer Biomet Holdings, Inc. (Indiana dans le Midwest), leader mondial dans le domaine de la musculo-squelettique. Le site de Montpellier devient le centre R&D des activités robotiques de Zimmer Biomet.

L’AMÉRICAIN ZIMMER BIOMET, LEADER MONDIAL DES DISPOSITIFS MÉDICAUX, ACQUIERT LA SOCIÉTÉ MONTPELLIÉRAINE MEDTECH.

« Cette acquisition ne fait que prolonger un rapprochement déjà entamé par les deux sociétés, puisque Zimmer Biomet avait racheté les brevets du premier robot produit par Medtech pour la pause orthopédique, précise Sophie Munoz-Vincent, directrice de la communication de Medtech. Après un développement sur le crâne rachis, Zimmer Biomet voulait se tourner vers la neurochirurgie. De notre côté, même si nous avions réussi à lever des fonds avec notre introduction boursière, l’effort financier pour poursuivre notre croissance à l’export, où nous faisons 80 % de l’activité, était colossal et nous a poussés à privilégier cette option du rapprochement.»1 Medtech est en pleine phase de croissance et de recrutement. « Nous compterons l’an prochain plus

54 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

de 100 salariés contre 80 aujourd’hui », explique Bertin Nahum.2

À propos de Zimmer Biomet Fondé en 1927, ayant son siège situé à Warsaw, dans l’Indiana, Zimmer Biomet est un leader mondial en soin de santé musculo-squelettique. Zimmer Biomet conçoit, fabrique et commercialise des solutions orthopédiques reconstructives, des produits relatifs à la médecine du sport, la biologie, pour les extrémités et les traumatismes, pour la colonne vertébrale, la guérison osseuse, la craniomaxillo-faciale, les produits thoraciques, d’autres liés à la chirurgie et aux implants dentaires. Zimmer Biomet intervient dans plus de 25 pays à travers le monde et vend ses produits dans plus de 100 pays.

À propos de Medtech Fondé en 2002 par Bertin Nahum – sacré, en 2012, 4e entrepreneur high-tech le plus révolutionnaire au monde, derrière Steve Jobs, Mark Zuckerberg et James Cameron par la revue canadienne Discovery Series – et basé à Montpellier, Medtech est le leader de la conception, du développement et de la commercialisation de dispositifs robotiques innovants permettant d’assister les chirurgiens pendant leurs interventions médico-chirurgicales, contribuant ainsi à la mise en œuvre de traitements plus sûrs, plus efficaces et moins invasifs. La société annonce un chiffre d’affaires en progression de 73  %, pour s’établir à 11,2 millions d’euros, au cours de son exercice fiscal clos au 30 juin 2016.

1 2

La Tribune Objectif, juillet 2016. La Lettre M, septembre 2016.

SUPEROX BIENTÔT AU TECHNOPARC DES FLORIDES

SANDEN MANUFACTURING EUROPE EN BRETAGNE

Le technoparc des Florides, site emblématique du projet Henri-Fabre, accueillera prochainement son nouveau locataire, SuperOx. C’est en effet Marignane, dans les Bouches-du-Rhône, qui a emporté la décision finale d’implantation du fabricant russe de supraconducteurs. Le technoparc des Florides sera ainsi le centre européen de R&D de la société, dont la technologie de rupture n’est maîtrisée que par cinq entreprises dans le monde mais aucune en Europe.

L’usine SANDEN Manufacturing Europe implantée à Tinténiac est le site de production le plus important du groupe SANDEN en dehors du Japon, avec plus de 900 collaborateurs.

« Nous avons réalisé un mapping complet des sites en France et nous avons choisi Marignane pour installer notre centre de R&D pour l’Europe, mais l’idée est d’en faire une plateforme de réexportation. Nous voulons nous adresser à tous les secteurs français et européens de transport électrique et, ici, nous avons été reçus par des donneurs d’ordre de plusieurs filières intéressantes pour notre technologie », explique Cédric Etlicher, conseiller chargé du développement en Europe pour le compte du fabricant russe. Si M. Etlicher, diplômé de l’ESC Marseille-Provence, connaît bien la France, c’est aussi le cas du fondateur de SuperOx, Andrey Vavilov. Cet ex-ministre francophile, conseiller consulaire Russie-Biélorussie, avait déjà signé un partenariat avec Airbus pour un projet d’avion électrique E-Fan prévu pour 20252030.

Technologie de rupture S’appuyant sur sa maîtrise de la technologie de rupture, SuperOx est engagé depuis deux ans dans un projet de développement sur le long terme (dix ans), dont l’objectif est de produire une toute nouvelle génération de câbles, capables de réduire jusqu’à 70 % le poids tout en évitant les déperditions d’énergie. D’après Cédric Etlicher, l’investissement de l’entreprise à Marseille-Marignane devrait atteindre plusieurs millions d’euros dans les prochaines années : la nouveauté et les champs d’application illimités de cette technologie procurent à celle-ci un potentiel difficile encore à entrevoir mais qui pourrait rapidement conduire à la signature d’autres partenariats ainsi qu’à davantage d’investissements, autant en R&D qu’en production.

Ce site est aussi un acteur cher à la Bretagne pour son dynamisme, tant au niveau de la diversification de ses activités et des investissements octroyés pour cela, qu’au niveau des emplois que le site crée régulièrement. En effet, le groupe, qui entretient des liens étroits avec le conseil régional de Bretagne, a investi 80 millions d’euros à Tinténiac ces six dernières années afin d’entamer sa diversification. Si la fabrication de compresseurs de climatisation reste sa principale activité, le site produit désormais des compresseurs de climatisation pour véhicules électriques et hybrides, dont la production va doubler entre 2016 et 2017, passant de 150 000 à 300 000 unités, puis doubler à nouveau en 2018. Pour répondre à cette croissance, une deuxième ligne d’assemblage va donc être créée en 2017, moyennant un investissement de 25 millions d’euros et la création d’une centaine d’emplois. Plus de 40 personnes ont déjà été recrutées en 2016. En outre, l’usine bretonne mise sur sa technologie CO2 SANDEN, qu’elle intègre déjà dans la fabrication d’une nouvelle génération de pompes à chaleur pour l’habitat ainsi que pour ses unités de condensation pour linéaires réfrigérés destinés au froid commercial. Avec cette technologie 100 % CO2, SANDEN a pour ambition de rendre le chaud et froid plus respectueux de l’environnement, plus sûr et plus performant.

DEPUIS VINGT ANS, SANDEN

(Source : « À Tinténiac, SANDEN recrute 100 CDI », Ouest France du 18 février 2017 ; « L’industriel recrute 100 CDI », Télégramme du 17 février 2017)

MANUFACTURING EUROPE CONTINUE D’INVESTIR DE SE DIVERSIFIER ET DE RECRUTER SUR LE TERRITOIRE BRETON.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 55

CHAP. 2 / ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016

FOCUS NOVARTIS EN TERRITOIRE ALSACIEN

DIGITAL PARTNERS AU CŒUR DE PARIS

Novartis, présent dans 180 pays, est un leader mondial dans le secteur de la santé, avec un portefeuille diversifié de soins, en particulier dans les médicaments innovants (pharmaceutique et oncologie), les produits pharmaceutiques génériques économiques (avec Sandoz) et les produits ophtalmiques (avec Alcon).

La startup vaudoise (spin-off de l’EPFL) a développé une plateforme technologique dénommée « Bloom », permettant d’analyser l’état de l’opinion sur les réseaux sociaux, grâce à des algorithmes en charge d’identifier / caractériser les émotions. Ces algorithmes visent à fournir des études aux entreprises privées, afin de connaître l’avis des consommateurs sur un sujet précis.

Novartis consacre une partie importante de son budget à la recherche. En 2015, elle a été classée 9e entreprise mondiale pour ses dépenses en R&D. Le laboratoire a dépensé 8,9 milliards de dollars en R&D, soit 18 % de ses revenus en 2015. Le groupe bâlois Novartis est en pleine expansion en Alsace. Implantée à Huningue, dans le HautRhin, l’usine pharmaceutique du XXIe siècle produit désormais cinq protéines thérapeutiques issues de la culture de cellules animales modifiées génétiquement, dont les ventes ont généré plus de 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2015. L’extension d’une unité de production de biosimilaires state of the art s’explique aussi grâce à la proximité du campus de Bâle, qui représente un grand atout pour Novartis. Le transfert du savoirfaire vers un pays lointain aurait exigé un retard important. L’investissement atteindra facilement 150 à 200 millions d’euros et entraînera la création de 100 à 150 emplois, en 24/24 et 7/7.

NOVARTIS EST EN PLEINE EXPANSION EN ALSACE.

À Huningue deux très grands types de produits biopharmaceutiques (fondés sur des anticorps ou des protéines du système immunitaire) y sont fabriqués : le premier contre les phénomènes de rejet après transplantation rénale, le second contre le psoriasis. Il s’agit d’une production particulièrement complexe et rigoureuse, car traitant de cellules vivantes qu’il faut faire passer du stade du laboratoire à celui de la production industrielle (processus de scaling up). Le site de Huningue assure une grande fiabilité de production grâce à une main-d’œuvre très qualifiée (dont 80 à 85 % de Français).

56 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Le marché français étant très attractif pour l’entreprise, celle-ci a décidé de localiser son centre de décision en Île-de-France. La société a embauché 15 personnes depuis septembre 2016 sur Paris et prévoit la création de 40 emplois d’ici à trois ans. Business France a fourni à la société des informations sur les différentes modalités d’implantation en France, sur le crédit d’impôt recherche (CIR) et lui a permis d’entrer en contact avec Paris Région Entreprises (PRE), afin de visiter des locaux et de nouer des liens avec Cap Digital et Bpifrance, par exemple : « Nous avons rencontré les conseillers de Paris Région Entreprises par l’intermédiaire de Business France. Une rencontre déterminante dans notre choix d’implantation », explique le directeur de Digital Partners. Ce dernier a par ailleurs indiqué « avoir perçu à Paris une volonté affichée des autorités d’accueillir les startups. C’est une région très dynamique pour le marché du numérique, où de nombreux dispositifs favorisent l’innovation, que ce soit en matière de coworking, de financement ou de partenariats publics. Il y a un potentiel énorme. »

LE CENTRE D’EXCELLENCE AUTOCRUISE À BREST L’entreprise Autocruise, implantée à Brest, conçoit et fabrique des radars de régulation de distance ainsi que des systèmes d’alerte et de prévention des collisions pour les constructeurs automobiles. Issue d’une joint-venture entre Thales et le groupe américain TRW, Autocruise est devenu en 2003 une filiale à 100 % du

groupe TRW, lui-même racheté en 2015 par le groupe allemand ZF, très intéressé par l’expertise en systèmes de radar du site brestois. En 2015, 160 000 unités sortaient de l’usine bretonne. La production a quasiment doublé en 2016, avec 300 000 unités. L’ambition est d’en produire près de 1 million à l’horizon 2020. Pour accompagner cette croissance, le groupe ZF investit 2,9 millions d’euros à Brest, notamment dans une nouvelle ligne de production dédiée à l’AC 1000, radar de cinquième génération. Quant aux effectifs, 21 postes ont été créés ces deux dernières années pour atteindre 87 personnes (soit une augmentation d’un tiers des effectifs). Une douzaine de recrutements sont encore prévus en 2017 et 2018, essentiellement en R&D, afin d‘accompagner les développements du groupe ZF pour les véhicules autonomes. La gamme de capteurs va notamment s’étendre par des radars dédiés au marché Camions et deux nouvelles générations de capteur sont en développement pour encore plus de performance et de fonctionnalité. (Source : « ZF TRW conforte le site d’Autocruise à Brest » – E-lettre API du 18 juillet 2016 ; « Coup d’accélérateur sur les radars de ZF TRW » – Ouest-France Entreprises du 19 juillet 2016)

CONTINENTAL RENFORCE SA R&D À TOULOUSE

donné lieu à la création, en 2016, de Continental Digital Services, dont le siège est à Toulouse. « Que l’on parle de connexion via des smartphones ou de connexion directe, l’émergence du véhicule connecté est une révolution, explique Louis-Claude Vrignaud, directeur des partenariats publics privés de Continental France. Nous avons convaincu le groupe que nous disposions de tous les atouts pour faire grandir ce sujet éminemment nouveau et prometteur au sein de l’entreprise, en France, et en particulier à Toulouse, en raison notamment de l’appui public à la R&D par des dispositifs comme le CIR et les Investissements d’Avenir, du haut niveau de la formation et de la recherche et de leurs liens avec l’industrie dans le cadre des pôles de compétitivité, des clusters, des IRT et des SATT. » Plusieurs centaines de recrutements sont prévus à l’horizon 2020.

MIZAR SUR LE PARC TECHNOLOGIQUE DE COLOMIERS Mizar, filiale du groupe espagnol ALCOR, s’implante à Colomiers (Occitanie) et ambitionne de devenir un acteur majeur de la fabrication additive en France. Sept emplois seront créés d’ici à la fin de l’année, avec l’objectif de cibler le marché aéronautique, mais aussi de répondre aux problématiques d’autres secteurs comme le spatial, le médical ou l’énergie.

Engagé dans la révolution du véhicule connecté, l’équipementier Continental a créé en 2016 un site de R&D dédié, Continental Digital Services. Le groupe a choisi Toulouse comme siège de cette nouvelle filiale, en raison de la richesse de son écosystème industriel, de recherche et de formation.

Prestataire de services en fabrication additive, Mizar a été créé en 2014 au sein du groupe industriel espagnol ALCOR (600 salariés, 62 millions d’euros de chiffre d’affaires). La filiale de 16 salariés produit des pièces en métal et en polymères pour l’aéronautique et le spatial, l’industrie en général et le secteur médical.

Sa branche Continental Automotive, spécialisée dans les systèmes électriques et électroniques embarqués, est implantée de longue date en région Occitanie, employant 2 500 salariés sur les sites de Boussens, Foix et Toulouse. Le groupe a lancé en 2015 un ambitieux projet autour du véhicule connecté, dont les activités de R&D seront en grande partie localisées en France, majoritairement en région Occitanie. Ce projet a

En 2016, l’entreprise a pris la décision de s’implanter en France, implantation devenue effective début 2017 sur le parc technologique Green Park de Colomiers. « Pour la fabrication additive, la France représente trois fois le marché espagnol, explique Guy Bertrand, directeur général de Mizar France. Nous disposerons d’ici à la fin de l’année d’un parc de trois machines polymères et métal, et d’une équipe

MIZAR DÉPLOIE SON AMBITION NATIONALE DANS LA FABRICATION ADDITIVE.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 57

CHAP. 2 / ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016

FOCUS de sept personnes. Notre objectif est de nous développer sur tout le territoire national pour devenir un interlocuteur incontournable en France. » La société espagnole a choisi Colomiers pour sa position au cœur de l’écosystème aéronautique toulousain et du pôle de compétitivité Aerospace Valley, mais également pour sa position centrale sur l’axe Bordeaux-Toulouse-Montpellier dans les domaines spatial et médical.

FORT DÉVELOPPEMENT D’EICHROM EN BRETAGNE Les laboratoires Eichrom, installés à Bruz (Bretagne) depuis 2003, réalisent les analyses d’amiante et de radioactivité sur tous types d’échantillons, dont les matrices environnementales et celles issues du démantèlement. Dès 2004, les laboratoires obtiennent leur première accréditation Cofrac. Et font preuve depuis d’une bonne dynamique en la matière puisqu’ils obtiennent tous les quinze mois une nouvelle accréditation pour de nouvelles méthodes. Ce sont des centaines d’échantillons (matériaux et filtres) qui arrivent quotidiennement de toute la France dans les installations d’Eichrom.

EICHROM EST LE 1ER LABORATOIRE FRANÇAIS CAPABLE DE DÉTECTER L’AMIANTE SUR ÉCHANTILLONS RADIOACTIFS.

En 2014, la société commercialise, suite à un partenariat avec le CEA, les premiers laboratoires mobiles pour l’analyse de radioactivité directement sur le terrain, étudiés pour répondre aux besoins des chantiers de démantèlement. En 2015, Eichrom est le 1er  laboratoire français à proposer la mesure d’amiante accréditée Cofrac sur échantillons radioactifs ou potentiellement radioactifs. Cette nouvelle compétence rare génère une forte croissance : en 2016, le chiffre d’affaires progresse de 60 % par rapport à 2015 et l’effectif double quasiment, passant de 23 à 41  salariés, soit 18 emplois créés sur l’année. De nouveaux investissements matériels importants (machines, locaux) sont engagés en complément du million d’euros déjà investi à la création de cette unité d’analyse amiante et, ce, avec le soutien de la région Bretagne et de Rennes Métropole, du CIC et de BNP Paribas. (Source : www.eichromlab.com/references/presse.html)

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SAKATA VEGETABLES EUROPE INAUGURE SON CENTRE DE R&D EN OCCITANIE Sakata Vegetables Europe produit et commercialise des semences potagères en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. La société fait partie du groupe japonais Sakata Seed Corporation, l’un des leaders mondiaux des semences potagères et florales. En présence de nombreux officiels, dont l’ambassadeur du Japon en France, Sakata Vegetables Europe a inauguré, le 19 octobre 2016, son nouveau centre de R&D à Uchaud (Occitanie). Il concrétise la 2e phase d’un projet global d’aménagement de 10 millions d’euros, tandis que le 3e chantier est déjà annoncé. Cette installation permet aux salariés de travailler dans des conditions optimales. Une partie accueille les bureaux, l’autre les laboratoires. Le bâtiment de 1 300 m² représente un investissement de 2,8 millions d’euros et génère la création de 10 emplois. Le centre de recherche intègre quatre disciplines : sélection végétale, biologie cellulaire, pathologie végétale et biologie moléculaire. Il s’appuie sur les compétences de 68 personnes, dont 38 basées dans le Gard. Neuf collaborateurs ont récemment rejoint l’équipe, un recrutement est en cours. À Uchaud, la recherche porte notamment sur le melon charentais, la tomate et le poivron. Le goût et la résistance aux maladies sont au cœur du processus de recherche pour offrir au consommateur des produits de qualité et favoriser une agriculture raisonnée. La sélection de nouvelles variétés s’effectue en laboratoire, sous serres et en plein champ.

PROLIFY, ENTRE LONDRES ET LA ROCHELLE Graham Fell, directeur de Prolify, a décidé d’installer sa startup à La Rochelle. Un choix orienté par le cadre de vie mais également par les lignes régulières de l’aéroport vers Londres. « Je suis tombé amoureux de La Rochelle il y a plusieurs années, lors d’un séjour touristique. J’ai été séduit par les vélos jaunes, le bus de mer, les transports

en commun… J’ai trouvé la démarche écologique de la ville intéressante et innovante [..]. Comme on travaille dans le stress permanent, je me suis dit que ce cadre exceptionnel et apaisant serait parfait pour implanter ma société. La présence de l’aéroport avec ses trois liaisons hebdomadaires vers Londres a été également déterminante », témoigne-t-il.

France Invest accompagnent l’investisseur dans son développement régional, en évaluant régulièrement son empreinte sur le territoire afin de recommander au mieux les options d’investissements qui s’offrent à lui, tout en offrant leur support sur les problématiques de recrutement.

Sa startup accompagne les grandes entreprises à commercialiser leurs produits, développe des applications pour les PME ou forme les équipes au marketing. Le fondateur de Prolify compte déjà parmi ses clients Oracle, Hewlett-Packard, Atos, Deloitte et depuis peu Microsoft.

VESTAS, LES ÉOLIENNES DE L’AUBE

Situé dans les locaux de Créatio®ImagéTIC à La Rochelle (hôtel et pépinière d’entreprises de la communauté d’agglomération de La Rochelle), Prolify a été accompagné par la communauté d’agglomération dans la recherche de ses locaux. Cette dernière a également aidé Graham Fell à s’intégrer dans l’écosystème local pour s’implanter et se développer dans les meilleures conditions. La startup emploie aujourd’hui trois personnes (d’autres recrutements sont à venir). Basé également à Londres et bientôt à San Francisco, Prolify devrait poursuivre son développement international.

MCCAIN IMPLANTÉ DANS LES HAUTS-DE-FRANCE McCain est une entreprise familiale fondée en 1957. Elle est spécialisée dans la transformation et la fabrication de produits alimentaires, et connue pour sa fabrication de frites surgelées. Elle comprend 55 usines de production et 44 bureaux de vente sur six continents différents, et vend ses produits dans plus de 160 pays. McCain emploie 19 000 personnes. Son siège Europe se situe à Villeneuve-d’Ascq depuis 1981. La France compte trois usines de fabrication, dont un site très important (600 personnes) à Harnes et un autre à Béthune (Hauts-de-France). McCain emploie ainsi 1 100 personnes en France. En 2016, la société a décidé de créer un centre d’innovation, avec l’annonce de la création de 15 emplois à terme. Business France et Nord

Depuis le 1er juillet 2016, l’Aube abrite le 9e centre français de maintenance de Vestas, numéro un mondial pour la fabrication d’éoliennes. En tout, cela représente 160 turbines installées, réparties sur une vingtaine de parcs éoliens, qui produisent une énergie 100 % renouvelable. Il s’agit de garantir ce que dans le métier on appelle « la disponibilité ». Sylvain Michaut, responsable d’exploitation, et son équipe composée de 23 personnes se sont implantés sur la zone d’activités de SaintThibault. Ils occupent 1 000 m2 destinés au stockage et 200 m2 de bureaux, où transitent les 17 techniciens affectés aux opérations de maintenance préventive (graissage, intervention sur filtres, vérification d’éléments électromécaniques) et prédictive (contrôle et remplacement de composants afin de limiter les risques de casse), mais aussi aux interventions curatives en fonction des besoins (contacteurs ou disjoncteurs qui lâchent, etc.). « Nos techniciens travaillent toujours en binôme, que ce soit dans le cadre des opérations planifiées ou lors des dépannages », indique le superviseur régional, mettant toujours en avant les deux grandes priorités de Vestas : sécurité et qualité. Pour ce faire, Sylvain Michaut travaille avec une personne en charge de la planification, un responsable technique et trois magasiniers traitant les flux entrants (pièces arrivant d’Allemagne où elles sont fabriquées) et sortants (matériels acheminés par les équipes sur les parcs). « Depuis l’Aube, grâce à l’interconnexion autoroutière A5-A26, située juste à notre porte, nous pouvons facilement alimenter en pièces les parcs du Grand-Est », observe-t-il.

VESTAS S’EST INSTALLÉ DANS DES LOCAUX ADAPTÉS, DONT LES TRAVAUX D’AMÉNAGEMENT ONT ÉTÉ CONFIÉS À DES ENTREPRISES LOCALES.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 59

CHAP. 2 / ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016

LA CONTRIBUTION DES FILIALES D’ENTREPRISES ÉTRANGÈRES À L’ÉCONOMIE DES TERRITOIRES FRANÇAIS LES ENTREPRISES MULTINATIONALES SONT PLUS PERFORMANTES ET PLUS PRODUCTIVES.

B

énéficiant du savoir-faire des maisons mères, des échanges entre filiales, des économies d’échelle au niveau mondial et des différences de prix des facteurs de production, les multinationales sont plus performantes et plus productives que les entreprises non internationalisées.

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES ENTREPRISES SOUS CONTRÔLE ÉTRANGER Les entreprises multinationales d’origine étrangère sont présentes sur l’ensemble du territoire et contribuent à la croissance économique des régions d’implantation. Selon l’Insee, le nombre d’unités légales1 sous contrôle étranger s’établit à 22 571. En France, fin 2014, les entreprises étrangères, qui ne représentaient que 1 % de l’ensemble des entreprises françaises : • contribuaient à hauteur de 19 % du  chiffre d ’ a f f a i r e s 2   r é a l i s é    p a r    l ’ e n s e m b l e    d e l’économie française ; • employaient 12 % de l’ensemble des salariés ; • réalisaient 30 % du chiffre d’affaires à l’exportation de la France. Ces entreprises se répartissent sur l’ensemble du territoire. On observe néanmoins une forte concentration autour des métropoles. Ainsi,

60 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

l’Île-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes accueillent plus de la moitié de ces entreprises. Les entreprises sous contrôle étranger sont majoritairement européennes. Elles représentent 79 % des unités légales. Les principaux pays investisseurs sont l’Allemagne (16 % de l’ensemble des unités légales sous contrôle étranger), les États-Unis (11 %), la Belgique (11 %), le Luxembourg (11 %) et le RoyaumeUni (9 %). Les implantations étrangères en France sont d’abord le fruit d’entreprises de taille intermédiaire. Les implantations étrangères en France correspondent davantage à des entreprises de taille intermédiaire : 52 % de leurs emplois et du chiffre d’affaires, 60 % du chiffre d’affaires à l’exportation (cf. « Figure 3 »).

L’unité légale est une entité juridique de droit public ou privé. Cette entité juridique peut être : - une personne morale, dont l’existence est reconnue par la loi indépendamment des personnes ou des institutions qui la possèdent ou qui en sont membres ; - une personne physique, qui, en tant qu’indépendant, peut exercer une activité économique. Elle est obligatoirement déclarée aux administrations compétentes (greffes des tribunaux, Sécurité sociale, DGI, etc.) pour exister. L’existence d’une telle unité dépend du choix des propriétaires ou de ses créateurs (pour des raisons organisationnelles, juridiques ou fiscales). L’unité légale est l’unité principale enregistrée dans Sirene. 2 Le chiffre d’affaires représente le montant des affaires (hors taxes) réalisées par l’entreprise avec les tiers dans l’exercice de son activité professionnelle normale et courante. Il correspond à la somme des ventes de marchandises, de produits fabriqués, des prestations de services et des produits des activités annexes. 1

FIG. 4 Répartition des entreprises sous contrôle étranger par pays d’origine

FIG. 3 Répartition régionale des entreprises sous contrôle étranger NordPas-de-Calais 7%

20

Picardie 2%

Bretagne 2%

Centre 2%

Pays-de-la-Loire 2%

16

Lorraine 3%

15 Alsace 5%

11 11 11 10

Bourgogne 2%

9

8

Franche-Comté 1%

7

7 5

5

2

LanguedocRoussillon 2%

Provence-AlpesCôte-d’Azur 6%

1 1 1

Italie Espagne Suède Japon

Pays-Bas Suisse

Luxembourg Royaume-Uni

Aquitaine 2% Midi-Pyrénées 2%

2

0

Etats-Unis Belgique

Auvergne 1%

Rhône-Alpes 11 %

Allemagne

Poitou-Charentes Limousin 1% 0%

Autriche

Île-de-France Champagne45 % Ardenne 1%

Canada Irlande

BasseNormandie 1%

HauteNormandie 1%

En %

Source : Insee, calculs Business France

Corse 0%

Guadeloupe 0%

Guyane 0%

Martinique 5%

La Réunion 6%

Source : Insee, calculs Business France

Si 15 % des entreprises de taille intermédiaire sont des entreprises sous contrôle étranger, elles emploient en France 27 % des salariés travaillant dans des entreprises de taille intermédiaire (cf.

FIG. 5 Activité des entreprises sous contrôle étranger par taille

« Figure 4 »).

60

UNE CONTRIBUTION À LA RICHESSE DES TERRITOIRES

50

En France, fin 2014, les entreprises étrangères contribuaient à hauteur de 19  % du chiffre d’affaires réalisé par l’ensemble de l’économie française. Cette contribution atteignait 25  % dans l’industrie manufacturière.

40

Les multinationales sous contrôle étranger réalisent 35 % du chiffre d’affaires de la région Alsace, 25 % pour l’Île-de-France, 24 % pour la Picardie, 21 % pour la Haute-Normandie et 20 % pour Rhône-Alpes et la Lorraine. La contribution des entreprises varie selon les secteurs d’activité. Dans l’industrie

■ Grande entreprise ■ ETI ■ PME ■ Microentreprise

En %

60 52

52

47 43 34 30

30

26

27

26 23

20

20

16 13

13

10

8 5 1

0

Chiffre

es

d’affair

1

Unités

1

s légales hiffre d’affaire Nombre C és rt de salari à l’expo

ses Entrepri es tric exporta

Source : Insee, calculs Business France

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 61

CHAP. 2 / ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016

manufacturière, la présence des filiales sous contrôle étranger est prédominante pour la région Alsace (54 %). À noter également que, dans l’industrie manufacturière, plus du tiers du chiffre d’affaires est réalisé par les firmes multinationales sous contrôle étranger dans les régions Lorraine (45 %), Haute-Normandie (37 %), Nord-Pas-deCalais (40 %) et Rhône-Alpes (34 %).

17 % en Île-de-France, 14 % en Lorraine, 13 % en Rhône-Alpes et Nord-Pas-de-Calais. La contribution des entreprises sous contrôle étranger est significative dans l’industrie manufacturière : elles emploient 21  % des personnes mobilisées dans l’industrie manufacturière. Cette contribution est supérieure à la moyenne nationale pour l’Alsace (44 %), la Lorraine (33 %), la Haute-Normandie (26 %), le Nord-Pas-de-Calais (26 %), RhôneAlpes (26 %) et la Picardie (26 %).

UNE CONTRIBUTION MAJEURE EN TERMES D’EMPLOIS Fin 2014, l’Insee recensait 22 571 filiales de groupes étrangers installées en France, employant près de 1,8 million de personnes, soit 12 % de l’emploi salarié hors agriculture, secteurs financier et administration (environ un salarié sur huit).

LES FILIALES DE GROUPES ÉTRANGERS SONT TRÈS PRÉSENTES DANS LA R&D En 2013, 28 % de la dépense intérieure de recherche et développement des entreprises (DIRDE) sont réalisés par des entreprises étrangères. La dépense intérieure de R&D des entreprises étrangères implantées sur le territoire national s’élève à 8,6 milliards d’euros. La

Les entreprises étrangères, qui ne représentent que 1 % du nombre des entreprises opérant en France, apportent une contribution importante au développement territorial français. Elles assurent, par exemple, le quart de l’emploi en Alsace,

FIG. 7 Contribution des entreprises sous contrôle étranger au chiffre d’affaires régional (industrie manufacturière)

FIG. 6 Contribution des entreprises sous contrôle étranger au chiffre d’affaires régional (ensemble de l’économie)

Bretagne 6%

NordPas-de-Calais 18 %

NordPas-de-Calais 40 %

Picardie Haute24 % Normandie 21 % BasseLorraine Île-de-France Normandie 25 % 2% Champagne- 20 % Ardenne 12 %

Picardie Haute30 % Normandie 37 % BasseLorraine Île-de-France Normandie 24 % 9% Champagne- 45 % Ardenne 20 %

Centre 15 %

Pays-de-la-Loire 10 %

Poitou-Charentes Limousin 6% 5%

Bourgogne 15 %

Auvergne 5%

Alsace 35 %

Franche-Comté 15 %

Bretagne 13 %

Centre 38 %

Pays-de-la-Loire 16 %

Poitou-Charentes Limousin 13 % 11 %

Rhône-Alpes 20 %

Aquitaine 8%

Bourgogne 37 %

Auvergne 6%

Franche-Comté 28 %

Rhône-Alpes 34 %

Aquitaine 19 % Midi-Pyrénées 8% LanguedocRoussillon 12 %

Provence-AlpesCôte-d’Azur 11 %

Midi-Pyrénées 12 % LanguedocRoussillon 24 %

Corse 3%

Guadeloupe 2%

Alsace 54 %

Guyane 3%

Martinique 5%

Source : Insee, calculs Business France

62 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

La Réunion 6%

Provence-AlpesCôte-d’Azur 31 %

Corse 2%

Guadeloupe -

Guyane 10 %

Source : Insee, calculs Business France

Martinique 1%

La Réunion 9%

FIG. 8 Contribution des entreprises sous contrôle étranger

ENCADRÉ MÉTHODOLOGIQUE

■ Chiffre d’affaires ■ Nombre d’unités légales ■ Chiffre d’affaires à l’export ■ Nombre de salariés ■ Nombre d’entreprises exportatrices

En % 60

Afin d’estimer la contribution des filiales étrangères à l’économie française, nous utilisons les données fournies par l’Insee relatives à l’emploi, au chiffre d’affaires, à l’investissement corporel, au commerce extérieur des entreprises résidentes sous contrôle étranger pour l’année 2014 (dernière année disponible). Ces données sont issues de l’enquête sur les liaisons financières entre sociétés (Lifi) et d’Esane production de statistiques structurelles de l’entreprise.

53 50 40

35 30 20

18

16

19

16

15

14

12

10

10

30

30

2727

12

11 7

7

5

1 0

0

Grande entreprise

PME

ETI

5

12

1

Microentreprise

Total

Source : Insee, calculs Business France

Grille de lecture : 53 % du chiffre d’affaires à l’exportation des entreprises de taille intermédiaire est réalisé par des entreprises sous contrôle étranger.

FIG. 10 Contribution à l’emploi régional des entreprises sous contrôle étranger pour l’industrie manufacturière

FIG. 9 Contribution des entreprises sous contrôle étranger à l’emploi régional

Bretagne 5%

NordPas-de-Calais 13 %

NordPas-de-Calais 26 %

Picardie Haute12 % Normandie 11 % BasseLorraine Île-de-France Normandie 17 % 3% Champagne- 14 % Ardenne 10 %

Picardie Haute26 % Normandie 26 % BasseLorraine Île-de-France Normandie 20% 8% Champagne- 33 % Ardenne 20 %

Centre 10 %

Pays-de-la-Loire 9%

Poitou-Charentes Limousin 5% 7%

Bourgogne 11 %

Auvergne 4%

Alsace 26 %

Franche-Comté 10 %

Bretagne 2%

Centre 25 %

Pays-de-la-Loire 16 %

Poitou-Charentes Limousin 13 % 9%

Rhône-Alpes 13 %

Aquitaine 5%

Bourgogne 28 %

Auvergne 8%

LanguedocRoussillon 5%

Provence-AlpesCôte-d’Azur 7%

Midi-Pyrénées 11 % LanguedocRoussillon 17 %

Corse 1%

Guyane 2%

Source : Insee, calculs Business France

Franche-Comté 20 %

Rhône-Alpes 26 %

Aquitaine 14 % Midi-Pyrénées 6%

Guadeloupe 3%

Alsace 44 %

Martinique 2%

La Réunion 3%

Provence-AlpesCôte-d’Azur 16 %

Corse 1%

Guadeloupe 3%

Guyane 7%

Martinique 1%

La Réunion -

Source : Insee, calculs Business France

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 63

CHAP. 2 / ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016

LES ENTREPRISES À CAPITAUX ÉTRANGERS, PARMI LES PLUS GRANDS EMPLOYEURS DE FRANCE Entreprise mère

Pays

Secteur d’activité

Effectif France

ISS A/S - INTEGRATED SERVICE SOLUTIONS

Danemark

Services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager

25 000

CLAYTON DUBILIER & RICE (HERTZ, EXOVA)

États-Unis

Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite

25 000

LIDL

Allemagne

Commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles

20 - 25 000

RAMSAY HEALTH CARE

Australie

Santé (cliniques privées)

20 - 25 000

KKR (KOHLBERG KRAVIS ROBERTS & CO.)

États-Unis

Services financiers, bancaires et assurances Autres activités de services

20 000

GE

États-Unis

Machines et équipements mécaniques Équipements électriques, électroniques, informatiques

15 - 20 000

KINGFISHER PLC (CASTORAMA, BRICO DÉPÔT)

Royaume-Uni

Commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles

15 - 20 000

ARCELORMITTAL

Luxembourg

Sidérurgie Fabrication de machines et équipements Fabrication d’autres matériels de transport

15 - 20 000

SECURITAS AB

Suède

Enquêtes et sécurité Activités administratives et autres activités de soutien aux entreprises

15 - 20 000

COMPASS GROUP PLC

Royaume-Uni

Restaurant Activités des sièges sociaux, conseil de gestion

15 - 20 000

LOUIS DELHAIZE - COMPAGNIE FRANCOBELGE D’ALIMENTATION (SUPERMARCHÉS MATCH, CORA, TRUFFAUT)

Belgique

Agroalimentaire, agriculture et pêche

15 - 20 000

NESTLÉ S.A.

Suisse

Industries alimentaires Fabrication de boissons Commerce de gros, à l’exception des automobiles et des motocycles

15 - 20 000

BLACKSTONE

États-Unis

Services financiers, bancaires et assurances Autres activités de services

15 000

BRIDGEPOINT ADVISERS GROUP LTD.

Royaume-Uni

Services financiers, bancaires et assurances Autres activités de services

10 - 15 000

XPO LOGISTICS LLC

États-Unis

Transport et stockage

10 - 15 000

WALT DISNEY COMPANY

États-Unis

Activités sportives, récréatives et de loisirs Activités des sièges sociaux, conseil de gestion

10 - 15 000

DEUTSCHE POST AG

Allemagne

Entreposage et services auxiliaires des transports Activités immobilières

10 - 15 000

JIN JIANG INTERNATIONAL (HOLDINGS) CO., Chine LTD (LOUVRE HOTELS GROUP)

Hôtellerie, tourisme et restaurant

10 - 15 000

ALLIANZ SE

Allemagne

Activités de services financiers et d’assurance

10 - 15 000

FAMILIEN PORSCHE UND PIËCH

Allemagne

Constructeurs automobiles et équipementiers

10 - 15 000

UNITED TECHNOLOGIES CORPORATION (P&W, RATIER-FIGEAC, OTIS)

États-Unis

Travaux de construction spécialisés Fabrication de machines et équipements Fabrication d’autres matériels de transport

10 - 15 000

BERTELSMANN STIFTUNG

Allemagne

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises Autres activités de services

10 -15 000

Source: Orbis et Astrée, calculs Business France

64 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

concentration de la dépense intérieure de R&D réalisée par les entreprises étrangères est plus forte. Deux branches sont à l’origine de 37 % de l’ensemble des dépenses. Il s’agit, d’une part, du secteur de la construction aéronautique et spatiale, qui réalise 25 % de la DIRDE des entreprises étrangères, avec 2,2 milliards d’euros ; et, d’autre part, des composants et cartes électroniques qui, avec 1,1 milliard d’euros, représentent 12 % de la DIRDE. La contribution des filiales sous contrôle étranger dans les dépenses de R&D est significative dans les branches Composants et cartes électroniques (74  % des dépenses totales de la DIRDE), Construction aéronautique et spatiale (63 %), Métallurgie (56 %), Fabrication de machines et équipement (53 %), Fabrication d’équipements

d’irradiation médicale (49 %), Travail du bois, industries du papier (37 %), Fabrication de denrées alimentaires (36 %), Industrie chimique (33 %) et Fabrication de textiles, habillement (30 %).

LES DEUX TIERS DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS DE R&D SONT LE FAIT D’ENTREPRISES EUROPÉENNES Avec 6,4 milliards d’euros de dépenses de R&D, les entreprises européennes ont réalisé plus des trois quarts des investissements étrangers de R&D en France. Les Pays-Bas et l’Allemagne sont les principaux pays européens dont les entreprises réalisent le plus de R&D en France. À noter que le groupe Airbus, dont la

RÉPARTITION PAR PAYS D’ORIGINE DES DÉPENSES DE R&D ET DES CHERCHEURS3

FIG. 11 Contribution des filiales étrangères aux dépenses de R&D par secteur (top 15)

DIRDE (M€) Chercheurs (ETP) Union européenne (28)

Allemagne

6 434

31 421

933

4 715

En % 80

Autriche

41

198

60

Belgique

302

1 492

50

59

224

40

108

548

30

Danemark Espagne Finlande

216

20

Italie

183

868

10

Luxembourg

570

3 266

0

3 369

15 461

Royaume-Uni

418

2 463

Suède

367

1 691

15

69

485

2 216

Total Europe

6 934

33 705

États-Unis

1 379

7 436

Canada

36

301

Japon

178

929

Reste du monde

170

855

8 697

43 226

30 708

161 882

Norvège Suisse

Total filiales étrangères TOTAL ENTREPRISES

■ Contribution à la DIRDE Contribution à la DIRDE étrangères

63 56

53

49

45 37

36

33

30 22 22 20 19 19 18

25

42

Pays-Bas4

74

70

12 3

7 1

2

0

3

10

7 0

5

2

1

3

2

s e s e s t e e, e e n e e rs c., u tial rgi leu édi eut. rise eri ire iqu en tio bil que êch sur rie iqu niq spa tallu ail n m rap mp prim enta him illem rma omo ctri et p me loge last o ctr et Mé pris tio thé n co t im alim ie c hab info aut éle re r. de hor en p tr s éle ue m ia ro o e d’ trie ipts ultu pa on, et co ad ct n r es us ie s tr es utiq n 'irr t éle ères apie nré Ind ustr vice dus ’équ ylvic t ap gati ouc a a o e n d e i In . d , s . e avi tch , c ron nd er ts pts ic. tur u p b. d b re m n u é ,i ts nts uip qui éd ufac es d Fa Fa ultu stru i et cao es es e sa n a l q i o i t o é . é om an str i p u x t t ric . in ssa en c m te tiq e b tr m u Ag Fab e dts b. ma Co nstru es Fa élec ies ind a n p i r , r F t o ch Co de us ois nf ma b. si nd u b i é a t e d i F s d tiv tre ail b. Ac Au Trav Fa

es

Source : MENESR DGESIP-DGRI SIES

Source : MENESR DGESIP-DGRI SIES

La nationalité des firmes est déterminée selon le code pays de la tête de groupe. Ces résultats sont biaisés par Airbus, dont la holding financière est localisée aux Pays-Bas.

3 4

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 65

CHAP. 2 / ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE EN 2016

holding financière est localisée au Pays-Bas, représente plus de la majorité des dépenses de R&D des entreprises étrangères. Avec 1,4 milliard d’euros, les États-Unis réalisent 19 % des investissements de R&D des entreprises étrangères en France.

Les entreprises étrangères sont davantage orientées vers les activités industrielles : près de la moitié des effectifs de chercheurs sur le territoire français travaillent dans les industries de la construction aéronautique et spatiale (21  %), celles des composants et cartes électroniques (15 %) et de l’industrie automobile (11 %).

LES ENTREPRISES ÉTRANGÈRES IMPLANTÉES EN FRANCE EMPLOIENT PLUS DU QUART DES CHERCHEURS

UN MOTEUR À L’EXPORTATION DES TERRITOIRES

27 % des chercheurs, soit 43 226 équivalents temps plein (ETP) qui travaillent dans une entreprise en France, exercent pour une entreprise étrangère.

Les entreprises sous contrôle étranger réalisent 30 % des exportations françaises. Cette part atteint 34 % pour l’industrie manufacturière.

FIG. 12 Répartition des chercheurs par branche d’activité économique (top 20) En %

■ Filiales étrangères ■ Entreprises françaises

Construction aéronautique et spatiale Composants, cartes électroniq, ordinateurs, équipts périphériq. Industrie automobile Activités informatiques et services d'information Fab. de machines et équipts non compris ailleurs Industrie pharmaceutique Activités spécialisées, scientifiques et techniques Industrie chimique Fab. instrum. et appar. de mesure, essai et navigation, horlogerie Édition, audiovisuel et diffusion Fab. d'équipts électriques Fab. denrées alimentaires, boissons et pdts à base de tabac Métallurgie Autres industries manufacturières non comprises ailleurs Fab. d'équipements de communication Fab. de pdts en caoutchouc et en plastique Fab. pdts métalliques, sauf machines et équipements Autres activités non comprises ailleurs Télécommunications Fab. équipts d'irradiation médic., électromédic. et électrothérapeut. 0 Construction navale, ferroviaire et militaire 0

21

5

15

2

11 11

8

3

5 5 5

5 12

4

8

3

1 1

7

2 3 22 2 2 2

1 2 1 1 1 1 1 1 1

12

6

3

6

3 4

5

10

15

20

25

Source : MENESR DGESIP-DGRI SIES

L’OUVERTURE DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE Plus de 30 000 entreprises françaises ont une implantation à l’étranger et 22 571 sociétés étrangères ont investi en France dans des activités créatrices d’emploi. La France est une terre d’accueil privilégiée des investissements étrangers. Le pays se trouve au 6e rang mondial pour le flux IDE (CNUCED 2017), derrière les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, le Brésil et Singapour. L’économie française est très ouverte aux capitaux étrangers. Selon l’Insee, les filiales sous contrôle de groupes étrangers :

•e  mploient 12 % de l’effectif salarié dans l’ensemble de l’économie française ; •c  ontribuent à hauteur de 19 % au chiffre d’affaires de l’économie française ; •a  ssurent 30 % des exportations de l’économie française. Cette ouverture est plus marquée dans le secteur industriel. Selon l’Insee, les filiales industrielles de groupes étrangers : • emploient 21 % de l’effectif salarié du secteur de l’industrie en France ; • contribuent à hauteur de 25 % au chiffre d’affaires de l’industrie française ;

66 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

• assurent 34 % des exportations de l’industrie manufacturière. Les investisseurs étrangers détiennent 45 % du capital des entreprises du CAC 40 (Banque de France, septembre 2016). Les filiales françaises d’entreprises étrangères assurent 28 % de la dépense intérieure de R&D réalisée par les entreprises en France (MENESR, 2016). Parmi les 500 premières entreprises mondiales, 29 sont françaises, 20 sont allemandes et 20 autres, britanniques (Global Fortune 500, 2016).

Si les entreprises de taille intermédiaire réalisent 60 % du chiffre d’affaires à l’exportation des filiales sous contrôle étranger, cette prédominance est moins marquée pour l’ensemble des entreprises domestiques, où les ETI réalisent 35 % du chiffre FIG. 13 Taille des entreprises exportatrices En %

100

L’internationalisation de l’industrie est particulièrement forte dans certaines régions, où les entreprises étrangères jouent un rôle déterminant.Il s’agit de l’Alsace (73  %), du Centre (64 %), du Languedoc-Roussillon (62 %), de la Lorraine (66 %), de la Picardie (58 %), de la Franche-Comté (58 %), de la Bourgogne (60 %) et de la Haute-Normandie (53 %).

35 Ensemble

49

Groupes étrangers

80

d’affaires à l’exportation. Plus de la moitié du chiffre d’affaires à l’exportation est réalisée par les entreprises sous contrôle étranger des régions Alsace (63 %), Lorraine (57 %) et Centre (56 %). À noter également que la contribution aux exportations des entreprises sous contrôle étranger est supérieure à la moyenne nationale pour le Nord-Pas-de-Calais (47 %).

60

40 13 20

60

26

13 0

Grande entreprise

ETI

PME

36 1 Microentreprise

Source : Insee, calculs Business France

FIG. 14 Contribution des entreprises sous contrôle étranger à l’exportation régionale (ensemble de l’économie)

Bretagne 24 %

FIG. 15 Contribution des entreprises sous contrôle étranger à l’exportation régionale (industrie manufacturière)

NordPas-de-Calais 42 %

NordPas-de-Calais 52 %

Picardie Haute47 % Normandie 67 % BasseLorraine Île-de-France Normandie 26 % 14 % Champagne- 57 % Ardenne 21 %

Picardie Haute58 % Normandie 53 % BasseLorraine Île-de-France Normandie 23 % 17 % Champagne- 66 % Ardenne 27 %

Centre 56 %

Pays-de-la-Loire 36 %

Poitou-Charentes Limousin 22 % 24 %

Bourgogne 49 %

Auvergne 4%

Alsace 63 %

Franche-Comté 54 %

Bretagne 35 %

Centre 64 %

Pays-de-la-Loire 38 %

Poitou-Charentes Limousin 27 % 40 %

Rhône-Alpes 43 %

Aquitaine 22 %

Bourgogne 60 %

Auvergne -

Franche-Comté 58 %

Rhône-Alpes 47 %

Aquitaine 33 % Midi-Pyrénées 27 % LanguedocRoussillon 35 %

Provence-AlpesCôte-d’Azur 22 %

Midi-Pyrénées LanguedocRoussillon 62 %

Corse -

Guadeloupe 11 %

Alsace 73 %

Guyane 0%

Source : Insee, calculs Business France

Martinique -

La Réunion 5%

Provence-AlpesCôte-d’Azur 44 %

Corse 0%

Guadeloupe -

Guyane 0%

Martinique -

La Réunion -

Source : Insee, calculs Business France

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 67

03

REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS AFRIQUE DU SUD 70 ALLEMAGNE 72 AMÉRIQUE LATINE 75 ASEAN 77 AUSTRALIE 79 AUTRICHE 81 BELGIQUE 83 CANADA 86 CHINE 88 CORÉE DU SUD 91 DANEMARK 93 © Shutterstock.com

ESPAGNE 95 ÉTATS-UNIS 98 FINLANDE 101 INDE 103 IRLANDE 105 ISRAËL 107 ITALIE 109 JAPON 112 NORVÈGE 115 PAYS-BAS 117 PAYS D’EUROPE CENTRALE

ET ORIENTALE 119 PAYS DU MAGHREB 121 PAYS DU PROCHE ET MOYEN-ORIENT 123 PORTUGAL 125 ROYAUME-UNI 127 RUSSIE 130 SUÈDE 132 SUISSE 135 TAÏWAN 138 TURQUIE 140

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

AFRIQUE DU SUD EN FLUX

1 PROJET

(Business France)

10 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

20 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

12 000 SALARIÉS (Business France, Johannesburg)

LES INVESTISSEMENTS DES ENTREPRISES SUD-AFRICAINES EN FRANCE RESTENT FAIBLES MALGRÉ LE POTENTIEL DE CETTE ÉCONOMIE. PRÉSENCE DES ENTREPRISES SUD-AFRICAINES EN FRANCE

EXEMPLE DE PROJET D’INVESTISSEMENT

Plus d’une vingtaine d’entreprises sud-africaines sont présentes en France et emploient plus de 12 000 salariés. Depuis 2015, l’Afrique du Sud a réalisé deux investissements en France, créant ou maintenant une cinquantaine d’emplois. Depuis 2015, les entreprises sud-africaines ont implanté un centre de recherche spécialisé en thrombose et ont développé les activités d’un centre de logistique implanté dans la région du Grand-Est. Les secteurs concernés par ces investissements relèvent des Médicaments et biotechnologies, ainsi que des Transport et stockage. Les investissements sud-africains sont localisés en Normandie et dans la région du Grand-Est.

ASPEN HOLDINGS :

PLACE DES INVESTISSEMENTS SUD-AFRICAINS EN EUROPE En 2016, les investissements sud-africains en Europe se concentrent principalement au Royaume-Uni (41 %) et en Allemagne (18 %)1.

Le groupe sud-africain pharmaceutique Aspen a investi dans la R&D sur son site de Notre-Dame-de-Bondeville, près de Rouen (Normandie), avec la création d’un centre d’excellence sur la thrombose. Ce projet a permis la création de 10 emplois. L’entreprise a également investi dans sa production, en mettant en place une nouvelle ligne de remplissage stérile de seringues et un laboratoire de contrôle qualité.

En 2015, Panopa Logistique France inaugurait le Plant Consolidation Center pour le groupe Smart à Hambach (GrandEst), créant 60 emplois. En 2016, le prestataire sudafricain, chargé du (dé)stockage des pièces, de la gestion des emballages, du transport des conteneurs, de la livraison, etc., poursuit son développement et recrute 40 nouvelles personnes sur le site.

IMPERIAL HOLDINGS LTD.  :

1

Observatoire Europe, Business France.

STOCK D’IDE : 

2,1 Md€ (Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

1,8  Md€ 41 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

13

*Stock d’investissements directs en France par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014.

TOP 5 DES ENTREPRISES SUD-AFRICAINES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d'activité principal

Effectif France

STEINHOFF INTERNATIONAL HOLDINGS LTD.

Commerce et distribution Ameublement et équipement du foyer

9 000 - 10 000

ASPEN HOLDINGS

Médicaments et biotechnologies appliquées

700 - 800

BRAIT SE (NEW LOOK)

Services financiers

500

IMPERIAL HOLDINGS LTD.

Transport et stockage

50 - 100

HANS MERENSKY HOLDINGS

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

20 - 100

70 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT 2015 Nature du projet

Logistique

2016

Projets

Emplois

1

40

R&D, ingénierie, design dont R&D TOTAL GÉNÉRAL

1

40

Projets

Emplois

1

10

1

10

1

10

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT 2015 Secteur d'activité de l'entreprise

Projets

2016 Emplois

Médicaments et biotechnologies appliquées Transport et stockage TOTAL GÉNÉRAL

1

40

1

40

Projets

Emplois

1

10

1

10

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL 2015 Région d'accueil

Grand-Est

2016

Projets

Emplois

1

40

Normandie TOTAL GÉNÉRAL

1

40

Projets

Emplois

1

10

1

10

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  71

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

ALLEMAGNE EN 2016, L’ALLEMAGNE DEVIENT LE 1ER INVESTISSEUR ÉTRANGER EN FRANCE, AVEC UNE PROGRESSION DES INVESTISSEMENTS DE 35 %. EN FLUX

191 PROJETS (Business France)

4  737 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

3  800 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

300  000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

58,2  Md€ 6 RANG e

(Banque de France)*

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

71,5  Md€ 1 RANG er

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

50

PRÉSENCE DES ENTREPRISES ALLEMANDES EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

Plus de 3 800 entreprises allemandes sont présentes en France, employant plus de 300 000 salariés. Avec 191 projets d’investissement physiques recensés en France en 2016, l’Allemagne gagne la 1re place d’investisseur étranger créateur d’emploi en France, devant les États-Unis. Ces investissements ont permis la création ou le maintien de 4 737 emplois. Les entreprises allemandes qui investissent en France privilégient les activités de production (27 %). Ceci confirme la spécialisation de l’Allemagne dans l’industrie : le pays est à l’origine de 19 % des investissements réalisés dans les activités de production en France. Les investisseurs allemands sont également à l’origine de 26 % des investissements de logistique en France et de 18 % des investissements de R&D. Le secteur du commerce et de la distribution représente 15 % du total des projets allemands, suivi des constructeurs automobiles et équipementiers (12 %). Dans ce dernier secteur, les investisseurs allemands sont à l’origine de 44 % des projets en France. L’Île-de-France accueille 24 % des projets allemands, suivi de la région Grand-Est avec 18 % du total. Bénéficiant de l’effet frontalier, plus du tiers des investissements (38 %) à destination de la région Grand-Est provient d’Allemagne.

DELIVERY HERO : Foodora, détenu par l’allemand Delivery Hero, continue son expansion en France. Après Paris et Lyon, la plateforme de livraison de repas a ouvert de nouveaux bureaux en France, notamment à Lille (Hauts-de-France), Bordeaux (Nouvelle-Aquitaine) et Nantes (Paysde-la-Loire). En tout, 70 emplois ont été créés.

PLACE DES INVESTISSEMENTS ALLEMANDS EN EUROPE En 2016, la France est le 1er pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi 1 en provenance d’Allemagne. Elle accueille 29 % des projets de ce pays dirigés vers l’Europe. Viennent ensuite le Royaume-Uni (12 %) et la Pologne (8 %).

Suite à l’accroissement de l’activité e-commerce de Showroomprivé et de Camaïeu, les plates-formes de préparation de commandes de Dispeo dans les Hauts-de-France peuvent voir plus grand. Pour absorber les demandes, un entrepôt s’agrandit et un autre vient rejoindre les cinq espaces de stockage déjà existants. Ce sont 300 créations d’emploi qui sont attendues en tout sur les deux sites.

OTTO :

BLOHM+VOSS : L’allemand Blohm+Voss, l’un des leaders européens dans la construction et la réparation de navires civils et militaires, s’est vu confier l’exploitation de la Grande Forme des chantiers navals de La Ciotat (PACA). Le projet a débouché sur la création d’une filiale à La Ciotat, dont l’objectif sur trois ans est de porter l’effectif à 100 personnes.

Le groupe allemand Deuerer Pet Care, fabricant d’aliments pour chiens et chats, va investir 20 millions d’euros afin d’agrandir son usine de Villeneuve-sur-Lot (NouvelleAquitaine), créant ainsi plusieurs dizaines de nouveaux emplois. Cette extension est destinée à développer une nouvelle gamme premium de single serve, des monodoses pour chiens et chats.

DEUERER PET CARE :

1

Observatoire Europe, Business France.

TOP 5 DES ENTREPRISES ALLEMANDES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d'activité principal

Effectif France

LIDL

Commerce et distribution

20 000 - 25 000

FAMILIEN PORSCHE UND PIECH

Constructeurs automobiles et équipementiers

10 000 - 15 000

ALLIANZ SE

Services financiers, bancaires et assurances

10 000 - 15 000

DEUTSCHE POST AG

Transport et stockage / Autres activités de services10 000 - 15 000

BERTELSMANN STIFTUNG

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises / Autres activités de services

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour l’Allemagne était de 66,9 milliards d’euros.

72 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

10 000 - 15 000

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Nature du projet

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Centres de décision

30

417

16 %

9%

11 %

14 %

24

182

13 %

4%

12 %

12 %

6

235

3%

5%

18 %

25 %

Logistique

19

801

10 %

17 %

26 %

21 %

Points de vente

19

331

10 %

7%

17 %

10 %

Production et réalisation

52

1 896

27 %

40 %

19 %

17 %

R&D, ingénierie, design

22

498

12 %

11 %

19 %

19 %

dont primo-implantation dont QG France

13

328

7%

7%

18 %

20 %

Services aux entreprises

dont R&D

32

518

17 %

11 %

15 %

13 %

Services aux particuliers

17

276

9%

6%

28 %

15 %

191

4 737

100 %

100 %

17%

16 %

TOTAL GÉNÉRAL

Grille de lecture :

>>en 2016, 27 % des investissements allemands en France sont des activités de production. 19 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises allemandes.

*Part des investissements allemands dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d'activité de l'entreprise

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Commerce et distribution

28

843

15 %

18 %

29 %

20 %

Constructeurs automobiles et équipementiers

22

665

12 %

14 %

44 %

37 %

Logiciels et prestations informatiques

14

199

7%

4%

10 %

8%

Transport et stockage

13

409

7%

9%

24 %

28 %

Équipements électriques, électroniques, informatiques

13

235

7%

5%

30 %

45 %

Machines et équipements mécaniques

13

159

7%

3%

20 %

13 %

Énergie, recyclage, autres services concédés

12

131

6%

3%

23 %

16 %

Chimie, plasturgie

11

222

6%

5%

30 %

31 %

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

11

142

6%

3%

10 %

8%

Agroalimentaire, agriculture et pêche

7

288

4%

6%

10 %

16 %

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

6

257

3%

5%

16 %

10 %

Autres activités de services

6

65

3%

1%

21 %

10 %

Métaux et travail des métaux

5

288

3%

6%

17 %

22 %

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

4

174

2%

4%

6%

6%

Services financiers, bancaires et assurances

4

52

2%

1%

19 %

13 %

Médicaments et biotechnologies appliquées

4

38

2%

1%

13 %

4%

BTP, matériaux de construction

3

69

2%

1%

11 %

13 %

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

3

51

2%

1%

14 %

7%

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

3

26

2%

1%

9%

4%

Opérateurs télécoms et fournisseurs d'accès Internet

2

260

1%

5%

25 %

68 %

Ameublement et équipement du foyer

2

130

1%

3%

11 %

26 %

Hôtellerie, tourisme et restaurant

2

21

1%

0%

6%

2%

Composants électroniques

2

11

1%

0%

17 %

4%

Médias, édition

1

2

1%

0%

13 %

2%

191

4 737

100 %

100 %

17 %

16 %

TOTAL GÉNÉRAL

Grille de lecture :

>>en 2016, 15 % des investissements allemands en France s’orientent dans le secteur Commerce et distribution. 29 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises allemandes.

*Part des investissements allemands dans le total des investissements de chaque secteur.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  73

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Grille de lecture :

>> en 2016, 24 % des investissements allemands en France sont localisés en Îlede-France. Les investissements allemands représentent 13 % des investissements étrangers dans cette région.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

46

819

24 %

17 %

13 %

11 %

Grand-Est

35

1 191

18 %

2%

38 %

46 %

Hauts-de-France

19

911

10 %

19 %

18 %

20 %

Occitanie

16

287

8%

6%

13 %

11 %

Auvergne-Rhône-Alpes

16

173

8%

4%

13 %

5%

Pays-de-la-Loire

15

410

8%

9%

23 %

19 %

Nouvelle-Aquitaine

11

168

6%

4%

18 %

18 %

Bourgogne-Franche-Comté

9

175

5%

4%

21 %

13 %

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

8

343

4%

7%

11 %

15 %

Bretagne

6

96

3%

2%

21 %

14 %

Normandie

6

81

3%

2%

29 %

26 %

Centre-Val-de-Loire

4

83

2%

2%

14 %

6%

TOTAL GÉNÉRAL

191

4 737

100 %

100 %

17 %

16 %

* Part des investissements allemands dans le total des investissements de chaque région.

74 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

AMÉRIQUE LATINE SEPT INVESTISSEMENTS EN PROVENANCE D’AMÉRIQUE LATINE ONT ÉTÉ RECENSÉS EN FRANCE EN 2016, PERMETTANT DE CRÉER PRÈS D’UNE CENTAINE D’EMPLOIS. PRÉSENCE DES ENTREPRISES D’AMÉRIQUE LATINE EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

Plus d’une centaine d’entreprises d’Amérique latine sont présentes en France, où elles emploient plus de 4 000 salariés. Sept nouveaux investissements créateurs d’emploi en provenance d’Amérique latine ont été décidés en 2016, permettant la création de 89 emplois. Il s’agit principalement de centres de décision (71 %), dont la création de quatre quartiers généraux Europe. Ces investissements relèvent principalement d’entreprises des secteurs Logiciels et prestations informatiques (29 %), Commerce et distribution (29 %), Textile et habillement (29 %). Ils sont majoritairement localisés en PACA (29 %) et en Île-de-France (29 %).

CEMEX :

PLACE DES INVESTISSEMENTS DE L’AMÉRIQUE LATINE EN EUROPE En 2016, la France reçoit 25 % des investissements de l’Amérique latine à destination de l’Europe, au même niveau que l’Espagne (25 %). Suivent la Suisse, le Portugal et l’Allemagne (10 % chacun).1

Le groupe mexicain Cemex a investi dans la rénovation de son unité de production de béton prêt à l’emploi à Tourville-la-Rivière (Normandie). L’entreprise a également inauguré une nouvelle unité de production de béton à Longueil-Sainte-Marie (Hauts-de-France). Ce site accueillera une dizaine de collaborateurs.

La société Maplink, qui développe des logiciels dédiés à la géolocalisation et à la logistique, fait partie du groupe brésilien Movile depuis 2014. Maplink a racheté la société française Optilogistic, spécialisée dans les logiciels d’efficience logistique et basée à Angers, dans les Pays-de-la-Loire. Cette opération, qui s’élève à 20 millions d’euros, devrait créer plus d’une vingtaine d’emplois à Angers. MOVILE :

Le mexicain Manuvo, spécialisé dans la digitalisation de contenu culturel et éditorial, poursuit son internationalisation en implantant sa nouvelle filiale à Avignon (PACA). L’entreprise s’intéresse à la France et aux potentiels marchés francophones, en Afrique notamment. Une vingtaine d’emplois devrait être créés dans les trois ans. MANUVO :

1

Observatoire Europe, Business France.

EN FLUX

7 PROJETS (Business France)

89 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

110 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

4 000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

1,0 Md€ (Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

12,6 Md€

TOP 5 DES ENTREPRISES D’AMÉRIQUE LATINE EN TERMES D’EMPLOI EN FRANCE

(Douanes françaises)

Entreprise mère

Secteur d'activité principal

Effectif France

CEMEX (Mexique)

BTP, matériaux de construction

2 000

VALE SA (Brésil)

Métaux et travail des métaux

1000 - 1500

JBS SA (Brésil)

Agroalimentaire, agriculture et pêche

700 - 800

MEXICHEM (Wavin) (Mexique)

Chimie, plasturgie

400 - 500

SIGDO KOPPERS (Chili)

BTP, matériaux de construction Métaux et travail des métaux Transport et stockage

400 - 500

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

62

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour l’Amérique latine était de 1,3 milliard d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  75

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR PAYS D’ORIGINE Nombre Pays d’origine

Projets

Emplois

Mexique

3

39

Brésil

3

34

Colombie

1

16

7

89

TOTAL GÉNÉRAL

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre

Grille de lecture :

>>en 2016, 71 % des investissements d’Amérique latine en France sont des activités de centres de décision, et 2 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises d’Amérique latine.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Nature du projet

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Centres de décision

5

58

71 %

65 %

2%

2%

dont primo-implantation

1

2

14 %

2%

1%

0%

dont QG Monde / Europe

4

56

57 %

63 %

11 %

12 %

Production et réalisation

1

9

14 %

10 %

0%

0%

R&D, ingénierie, design

1

22

14 %

25 %

1%

1%

1

22

14 %

25 %

1%

1%

7

89

100 %

100 %

1%

0%

dont R&D TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements d’Amérique latine dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d'activité de l'entreprise

Grille de lecture :

>>en 2016, 29 % des investissements d’Amérique latine en France s’orientent dans le secteur Logiciels et prestations informatiques. 1 % des investissements étrangers dans ce secteur relève d’entreprises d’Amérique latine.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Logiciels et prestations informatiques

2

42

29 %

47 %

1%

2%

Commerce et distribution

2

20

29 %

22 %

2%

0%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

2

18

29 %

20 %

3%

1%

BTP, matériaux de construction

1

9

14 %

10 %

4%

2%

TOTAL GÉNÉRAL

7

89

100 %

100 %

1%

0%

* Part des investissements d’Amérique latine dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Grille de lecture :

>>en 2016, 29 % des investissements d’Amérique latine en France sont localisés en PACA. Les investissements d’Amérique latine représentent 3 % des investissements étrangers dans cette région.

Provence-Alpes-Côte-d'Azur Île-de-France Pays-de-la-Loire Auvergne-Rhône-Alpes Hauts-de-France TOTAL GÉNÉRAL

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

2 2 1 1 1

30 12 22 16 9

29 29 14 14 14

7

89

100 %

% % % % %

* Part des investissements d’Amérique latine dans le total des investissements dans chaque région.

76 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Part de cette origine* (%)

Emplois

34 13 25 18 10

% % % % %

100 %

Projets

3 1 2 1 1

% % % % %

1%

Emplois

1 0 1 0 0

% % % % %

0%

ASEAN EN 2016, SIX NOUVELLES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT EN PROVENANCE DE L’ASEAN ONT ÉTÉ RECENSÉES EN FRANCE. PRÉSENCE DES ENTREPRISES DE L’ASEAN EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

Plus de 180 entreprises originaires des pays de l’ASEAN emploient plus de 4 700 salariés en France. Six nouvelles décisions d’investissement en provenance de Singapour, de Thaïlande, de Malaisie et du Vietnam ont été décidées en 2016, créant 88 emplois. En 2016, les investissements en provenance de l’ASEAN s’orientent pour un tiers chacun vers des centres de décision, des activités de production et des activités de services aux particuliers. Les entreprises de l’ASEAN investissent dans des secteurs diversifiés, dont l’hôtellerie et le tourisme, le BTP et matériaux de construction, les services aux entreprises, l’agroalimentaire ou les télécoms. En 2016, ces investissements sont principalement localisés en Île-de-France (67 %).

THE ASCOTT LIMITED :

PLACE DES INVESTISSEMENTS DE L’ASEAN EN EUROPE En 2016, le Royaume-Uni est le principal pays d’accueil des investissements issus de l’ASEAN1. Il reçoit 55 % des projets destinés à l’Europe. Il est suivi de l’Allemagne, avec 18 % des projets provenant de cette zone.

Ascott est l’un des principaux propriétaires et opérateurs internationaux de résidences hôtelières et une filiale de CapitaLand, l’une des plus importantes sociétés immobilières d’Asie. Le groupe a finalisé l’acquisition d’une nouvelle propriété de prestige à Paris (Île-de-France), La Clef Champs-Élysées Paris, qui ouvrira ses portes en 2018. Ascott, qui a acquis la chaîne hôtelière Citadines en 2002, possède aujourd’hui 28 résidences avec plus de 3 000 appartements et emploie plus de 600 personnes en France.

GIC (GOVERNMENT OF SINGAPORE INVESTMENT

Le fonds souverain singapourien GIC a complété en 2016 l’acquisition de 25 % du capital de CeGeREAL, société spécialisée dans l’immobilier de bureaux haut de gamme en Île-de-France. EASTERN TECHNOLOGICAL COLLEGE : Après avoir fondé en 2014 un établissement secondaire bilingue à Paris (Île-de-France), ce groupe familial spécialisé dans le domaine de la formation a décidé d’inaugurer une section primaire. Au total, 14 emplois supplémentaires seront créés pour cette extension. VIETTEL : Premier opérateur de téléphonie au Vietnam, le groupe s’internationalise à grande vitesse et ambitionne de devenir l’un des principaux opérateurs au monde à l’horizon 2020. Il vient d’ouvrir une filiale européenne à Paris (Île-de-France) pour en faire un hub de développement vers l’Europe et l’Afrique. CORPORATION) :

1

Observatoire Europe, Business France.

EN FLUX

6 PROJETS (Business France)

88 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

180 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

4 700 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

998 M€ (Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

TOP 5 DES ENTREPRISES DE L’ASEAN EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d'activité principal

Effectif France

CAPITALAND LTD. - CITADINES (Singapour)

Autres activités de services

600 - 700

PTT GLOBAL CHEMICAL (VENCOREX) (Thaïlande)

Chimie, plasturgie

600 - 700

PT SINAR MAS GROUP (Indonésie)

Verre, céramique, minéraux, bois, papier 600 - 700 Agroalimentaire, agriculture et pêche

PA HOLDINGS LTD. (PLAZA ATHÉNÉE) (Malaisie)

Hôtellerie, tourisme et restaurant

500 - 600

THAI UNION FROZEN PRODUCTS plc (Thaïlande)

Agroalimentaire, agriculture et pêche

300 - 400

14,8 Md€ (Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

47

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015 Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour les pays de l’ASEAN était de 1,4 milliard d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  77

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR PAYS D’ORIGINE Pays d’origine

Nombre de projets

Nombre d’emplois

Singapour

2

57

Thaïlande

2

18

Malaisie

1

12

Vietnam

1

1

6

88

TOTAL GÉNÉRAL

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Centres de décision

Grille de lecture :

>>en 2016, 33 % des investissements de l’ASEAN en France sont des activités de production, et 1 % des investissements étrangers dans cette fonction relève d’entreprises de l’ASEAN.

Projets

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

2

8

33 %

9%

1%

0%

2

8

33 %

9%

1%

1%

Production et réalisation

2

16

33 %

18 %

1%

0%

Services aux particuliers

2

64

33 %

73 %

3%

4%

6

88

100 %

100 %

1%

0%

dont primo-implantation

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements de l’ASEAN dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre de projets

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Hôtellerie, tourisme et restaurant

1

17 %

3%

Autres activités de services

1

17 %

4%

BTP, matériaux de construction

1

17 %

4%

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

1

17 %

1%

Agroalimentaire, agriculture et pêche

1

17 %

1%

Opérateurs télécoms et fournisseurs d'accès Internet

1

17 %

13 %

6

100 %

1%

Secteur d'activité de l'entreprise

Grille de lecture :

>>en 2016, 17 % des investissements de l’ASEAN en France s’orientent dans le secteur Hôtellerie, tourisme et restaurant. 3 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises de l’ASEAN.

TOTAL GÉNÉRAL * Part des investissements de l’ASEAN dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Grille de lecture :

>>en 2016, 67 % des investissements de l’ASEAN en France sont localisés en Île-deFrance. Les investissements de l’ASEAN représentent 1 % des investissements étrangers dans cette région.

Part de cette origine* (%)

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

4

72

67 %

82 %

1%

1%

Nouvelle-Aquitaine

1

12

17 %

14 %

2%

1%

Bretagne

1

4

17 %

5%

4%

1%

6

88

100 %

100 %

1%

0%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements de l’ASEAN dans le total des investissements dans chaque région.

78 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

AUSTRALIE EN 2016, BUSINESS FRANCE A RECENSÉ DEUX INVESTISSEMENTS AUSTRALIENS EN FRANCE. PRÉSENCE DES ENTREPRISES AUSTRALIENNES EN FRANCE 140 entreprises australiennes sont présentes en France et emploient 40 000 salariés. L’Australie a réalisé deux investissements en France en 2016, créant une centaine d’emplois. Ces investissements concernent le rachat d’une firme spécialisée dans le développement de solutions de vision artificielle et par l’extension d’une clinique. Ces deux formes d’implantation se sont réalisées dans la région Occitanie.

PLACE DES INVESTISSEMENTS AUSTRALIENS EN EUROPE En 2016, le Royaume-Uni est le 1er pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi en provenance d’Australie (59 %), suivi de l’Irlande (11 %). La France accueille 4 % des projets australiens en Europe1.

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016 L’australien BrainChip (anciennement Aziana) fait partie des leaders dans le domaine du calcul neuronal. En 2016, l’entreprise a racheté le français Spikenet Technology, spécialisé dans la vision artificielle et va créer sur le site des emplois additionnels. Basé près de Toulouse (Occitanie), Spikenet développe une technologie disruptive de reconnaissance de formes, directement inspirée des dernières avancées en neurosciences. AZIANA :

BRAMBLES LTD. : Présent en France depuis plus de trente-cinq ans, sous le nom de sa filiale CHEP, le groupe Australien Brambles est le leader mondial dans la location gestion de palette, de bacs (caisses en plastique réutilisable) et de conteneurs. Via sa filiale française Recall, Brambles a acquis la société française Arche, spécialisée dans la conservation de documents physiques. Arche est basée en région parisienne et dans la région Sud-Est. 1

Observatoire Europe, Business France.

EN FLUX

2 PROJETS (Business France)

103 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

140 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

40  000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

1,1  Md€ 24 RANG e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES  :

TOP 5 DES ENTREPRISES AUSTRALIENNES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS

2,2  Md€ 36 RANG e

Entreprise mère

Secteur d'activité principal

Effectif France

RAMSAY HEALTH CARE LTD.

Autres activités de services

22 000

AMCOR LTD.

Verre, céramique, minéraux, bois, papier Chimie, plasturgie

2 000 - 2500

BRAMBLES LTD.

Transport et stockage

700 - 800

DOMINO’S PIZZA ENTERPRISES LTD.

Hôtellerie, tourisme et restaurant

300 - 500

COMMONWEALTH BANK OF AUSTRALIA

Services financiers, bancaires et assurances

200 - 300

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

35

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour l’Australie était de 2,4 milliards d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  79

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT 2015

2016

Nature du projet

Projets

Emplois

Centres de décision

3

18

3

18

dont primo-implantation R&D, ingénierie, design dont R&D Services aux particuliers TOTAL GÉNÉRAL

Projets

Emplois

1

3

1

3

1

5

1

100

4

23

2

103

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT 2015 Secteur d'activité de l'entreprise

Autres activités de services

2016

Projets

Emplois

Projets

Emplois

1

5

1

100

1

3

2

103

Logiciels et prestations informatiques Services financiers, bancaires et assurances

2

17

Équipements électriques, électroniques, informatiques

1

1

4

23

TOTAL GÉNÉRAL

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL 2015 Région d'accueil

Projets

2016 Emplois

Occitanie Île-de-France

2

17

Nouvelle-Aquitaine

1

5

Bourgogne-Franche-Comté

1

1

4

23

TOTAL GÉNÉRAL

80 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Projets

Emplois

2

103

2

103

AUTRICHE LES INVESTISSEMENTS AUTRICHIENS EN FRANCE SONT DYNAMIQUES EN 2016. PRÉSENCE DES ENTREPRISES AUTRICHIENNES EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

Plus de 220 entreprises autrichiennes sont présentes en France, où elles emploient plus de 8 000 salariés. 17 nouvelles décisions d’investissement ont été recensées en 2016 permettant la création ou le maintien de 310 emplois. Les entreprises autrichiennes investissent principalement dans des activités de services aux entreprises (41 %), de production (29 %) et de centres de décision (24 %). Près du tiers des investissements autrichiens à destination de la France sont réalisés dans les secteurs Machines et équipements mécaniques (29 %). Les investissements autrichiens sont localisés en premier lieu en Île-de-France (29 %), suivie des Pays-de-la-Loire, d’Auvergne-Rhône-Alpes et de la région Grand-Est (18 % chacun).

RIEDEL (TIROLER) : La cristallerie autrichienne Riedel,

PLACE DES INVESTISSEMENTS AUTRICHIENS EN EUROPE En 2016, la France est le 3e pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi1 en provenance d’Autriche, à égalité avec la Slovaquie, la Pologne et la Hongrie (9 % chacun). Le 1er pays destinataire des investissements autrichiens est l’Allemagne (24 %), suivie de la République tchèque (12 %).

leader sur le segment du verre œnologique, vient de créer sa première filiale en France, basée à Paris (Île-de-France). Dotée d’un showroom présentant toutes les collections de la maison, la filiale a pour objectif de poursuivre et d’accélérer le développement de la marque sur le marché français. EINBÖCK : Le groupe Einböck, fabricant autrichien de machines agricoles et spécialiste du désherbage mécanique, franchit une nouvelle étape après quatre-vingts ans d’existence : la création de sa première filiale à l’étranger, en France, avec à la clé la création d’une dizaine d’emplois. Le groupe a décidé de s’installer dans la région Grand-Est afin de mieux répondre aux besoins et aux attentes de sa clientèle et de ses partenaires en France. SOL EIL : Le groupe autrichien Sol Eil, spécialisé dans le commerce de portes et fenêtres, a créé une filiale française à Saint-Dié-des-Vosges (Grand-Est). Pour faire face à la demande croissante de ses clients et optimiser ses ventes en France, Sol Eil a choisi les Vosges, là où se situait son ancien distributeur français. L’opération a entraîné la création d’une dizaine d’emplois. 1

EN FLUX

17 PROJETS (Business France)

310 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

220 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

8  000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

Observatoire Europe, Business France.

927  M€ 28 RANG e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES  :

TOP 5 DES ENTREPRISES AUTRICHIENNES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d'activité principal

Effectif France

3,7  Md€ 26 RANG e

(Douanes françaises)

BOREALIS AG

Chimie, plasturgie

900

WIENERBERGER AG

BTP, matériaux de construction

800 - 900

FRITZ EGGER GMBH & CO.

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

800 - 900

MAGNA EUROPE AG

Constructeurs automobiles et équipementiers

700

ANDRITZ AG

Machines et équipements mécaniques

600 - 700

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

8

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour l’Autriche était de 1,6 milliard d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  81

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre

Grille de lecture :

>>en 2016, 29 % des investissements autrichiens en France sont des activités de production. 2 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises autrichiennes.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Nature du projet

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Centres de décision

4

36

24 %

12 %

2%

1%

4

36

24 %

12 %

2%

2%

Points de vente

dont primo-implantation

1

10

6%

3%

1%

0%

Production et réalisation

5

193

29 %

62 %

2%

2%

Services aux entreprises

7

71

41 %

23 %

3%

2%

17

310

100 %

100 %

2%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements autrichiens dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre

Grille de lecture :

>>en 2016, 29 % des investissements autrichiens en France s’orientent dans le secteur Machines et équipements mécaniques. 8 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises autrichiennes.

Part ( %)

Part de cette origine* ( %)

Secteur d'activité de l'entreprise

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Machines et équipements mécaniques

5

44

29 %

14 %

8%

4%

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

2

110

12 %

35 %

6%

15 %

Énergie, recyclage, autres services concédés

2

18

12 %

6%

4%

2%

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

1

63

6%

20 %

5%

9%

Chimie, plasturgie

1

15

6%

5%

3%

2%

Ameublement et équipement du foyer

1

10

6%

3%

5%

2%

BTP, matériaux de construction

1

10

6%

3%

4%

2%

1

10

6%

3%

1%

1%

1

10

6%

3%

2%

1%

1

10

6%

3%

2%

2%

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises Constructeurs automobiles et équipementiers Équipements électriques, électroniques, informatiques

Emplois

Métaux et travail des métaux

1

10

6%

3%

3%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

17

310

100 %

100 %

2%

1%

* Part des investissements autrichiens dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Grille de lecture :

>>en 2016, 29 % des investissements autrichiens en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements autrichiens représentent 1 % des investissements étrangers dans cette région.

Île-de-France Pays-de-la-Loire Auvergne-Rhône-Alpes Grand-Est Bourgogne-Franche-Comté Normandie Provence-Alpes-Côte-d'Azur TOTAL GÉNÉRAL

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

5 3 3 3 1 1 1

50 120 33 24 63 10 10

29 % 18 % 18 % 18 % 6% 6% 6%

16 % 39 % 11 % 8% 20 % 3% 3%

1 5 3 3 2 5 1

17

310

100 %

100 %

2%

* Part des investissements autrichiens dans le total des investissements dans chaque région.

82 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Part de cette origine* (%) Projets

% % % % % % %

Emplois

1 6 1 1 5 3 0

% % % % % % %

1%

BELGIQUE LA BELGIQUE EST LE 4E PAYS INVESTISSEUR EUROPÉEN EN 2016, À L’ORIGINE DE 5 % DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN FRANCE. PRÉSENCE DES ENTREPRISES BELGES EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

Plus de 4 600 entreprises belges emploient en France plus de 135 000 personnes. En 2016, 53 nouveaux investissements belges ont créé ou maintenu 743 emplois en France. Les investissements belges s’orientent principalement vers les activités de production (30 %), de centres de décision (21 %) et de services aux entreprises (21 %). Le secteur Logiciels et prestations informatiques représente 25 % du total des investissements belges. En 2016, les entreprises belges du secteur Transport et stockage sont à l’origine de 13 % des projets étrangers dans ce domaine en France. Les entreprises belges s’implantent majoritairement en Île-de-France (26 %) et dans les Hauts-de-France (21 %). Bénéficiant de l’effet frontalier, 11 % des investissements à destination des Hauts-de-France proviennent de la Belgique.

est une PME familiale belge spécialisée dans la conception de balcons et d’escaliers en béton. Pour répondre à des perspectives de croissance favorables sur le marché français, cette entreprise a pris la décision de développer sa présence en France dans l’Aube (Grand-Est), en réalisant un investissement de 5 millions d’euros et en créant 22 emplois à trois ans. EURA NOVA est une entreprise de consultance en innovation dans le secteur IT, fondée en 2008 en Belgique. Son cœur d’activité est le développement de solutions technologiques innovantes pour ses clients (computer science, machine learning, big data). La PME, en pleine croissance aujourd’hui, fait son retour sur le marché français en ouvrant une filiale d’ingénierie et de R&D à Marseille (PACA), au sein de la technopole de Château-Gobert. La société belge INDAVER (groupe Katoen Natie), une entreprise leader dans la gestion durable des déchets ménagers et industriels, a annoncé l’implantation d’un site de traitement et de valorisation de résidus chlorés en zone industrielle portuaire à Loon-Plage, près de Dunkerque (Hauts-de-France). Il s’agit d’un investissement de 40 millions d’euros permettant la création de 20 emplois directs à l’horizon 2018. 2XL : Dans le cadre du redéploiement de ses activités logistiques en Europe de l’Ouest et pour mieux servir ses clients, le groupe belge 2XL a décidé d’implanter une nouvelle plateforme de distribution dans le Nord de la France, sur la commune de Dourges (Hauts-de-France). Ce site, qui aura pour principale vocation de servir les marchés du Benelux, créera plus de 70 emplois d’ici trois ans.

PLACE DES INVESTISSEMENTS BELGES EN EUROPE

En 2016, la France est le 1er pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi réalisés en Europe par des entreprises belges. Elle accueille 34 % des investissements de ce pays. 10 % se dirigent vers l’Allemagne et 8 % respectivement vers les Pays-Bas et le Royaume-Uni1.

DELMAR

1

Observatoire Europe, Business France.

EN FLUX

53 PROJETS (Business France)

743 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

4 600 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

135  000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

54,5 Md€

7e RANG

(Banque de France*)

TOP 5 DES ENTREPRISES BELGES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d'activité principal

Effectif France

LOUIS DELHAIZE - COMPAGNIE FRANCO-BELGE D’ALIMENTATION (CORA, TRUFFAUT)

Agroalimentaire

15 000 - 20 000

SOLVAY SA

Commerce et distribution

5 000 - 6 000

ECONOCOM

Logiciels et prestations informatiques

6 000 - 7 000

D'IETEREN NV/SA (CARGLASS)

Constructeurs automobiles et équipementiers

2 500 - 3 000

SAFINCO (VANDEMOORTELE)

Agroalimentaire

1 000 - 1 500

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

30,1  Md€ 6 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

10

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour la Belgique était de 35,9 milliards d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  83

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Centres de décision dont primo-implantation

Projets

Emplois

Projets

Emplois

11

109

21%

15%

4%

4%

10

60

19%

8%

5%

4%

1

49

2%

7%

3%

5%

8

165

15%

22%

11 %

4%

Logistique Points de vente

Grille de lecture :

>>en 2016, 30 % des investissements belges en France sont des activités de production. 6 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises belges.

Part de cette origine* (%)

Emplois

dont QG France

Production et réalisation

Part (%)

Projets

2

16

4%

2%

2%

0%

16

260

30%

35%

6%

2%

R&D, ingénierie, design

5

29

9%

4%

4%

1%

3

21

6%

3%

4%

1%

Services aux entreprises

11

164

21%

22%

5%

4%

TOTAL GÉNÉRAL

53

743

100%

100%

5%

2%

dont R&D

* Part des investissements belges dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d'activité de l'entreprise

Grille de lecture :

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

13

101

25 %

14 %

10 %

4%

Transport et stockage

7

127

13 %

17 %

13 %

9%

Agroalimentaire, agriculture et pêche

7

125

13 %

17 %

10 %

7%

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

6

83

11 %

11 %

6%

5%

Énergie, recyclage, autres services concédés

3

40

6%

5%

6%

5%

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

2

62

4%

8%

5%

2%

Commerce et distribution

2

54

4%

7%

2%

1%

BTP, matériaux de construction

2

37

4%

5%

7%

7%

Chimie, plasturgie

2

32

4%

4%

5%

4%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

2

18

4%

2%

3%

1%

Services financiers, bancaires et assurances

2

11

4%

1%

10 %

3%

Ameublement et équipement du foyer

1

23

2%

3%

5%

5%

Composants électroniques

1

10

2%

1%

8%

3%

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

1

10

2%

1%

3%

1%

Machines et équipements mécaniques

1

9

2%

1%

2%

1%

Métaux et travail des métaux

1

1

2%

0%

3%

0%

53

743

100 %

100 %

5%

2%

Logiciels et prestations informatiques

>>en 2016, 25 % des investissements belges en France s’orientent dans le secteur Logiciels et prestations informatiques. 10 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises belges.

Part (%)

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements belges dans le total des investissements de chaque secteur.

84 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D'ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

14

123

26 %

17 %

4%

2%

Hauts-de-France

11

278

21 %

37 %

11 %

6%

Occitanie

8

40

15 %

5%

7%

2%

Grand-Est

4

51

8%

7%

4%

2%

Bourgogne-Franche-Comté

3

75

6%

10 %

7%

6%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

3

57

6%

8%

4%

2%

Centre-Val-de-Loire

2

50

4%

7%

7%

3%

Nouvelle-Aquitaine

2

22

4%

3%

3%

2%

Normandie

2

20

4%

3%

10 %

6%

Pays-de-la-Loire

2

14

4%

2%

3%

1%

Auvergne-Rhône-Alpes

2

13

4%

2%

2%

0%

53

743

100%

100%

5%

2%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements belges dans le total des investissements dans chaque région

Grille de lecture :

>>en 2016, 26 % des investissements belges en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements belges représentent 4 % des investissements étrangers dans cette région.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  85

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

CANADA EN FLUX

43 PROJETS (Business France)

608 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

250 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

28 000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

LES INVESTISSEMENTS CANADIENS EN FRANCE SONT À NOUVEAU EN HAUSSE EN 2016. CES INVESTISSEMENTS SONT DIVERSIFIÉS DANS L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE, LE CONSEIL ET SERVICES AUX ENTREPRISES, LES ÉNERGIES RENOUVELABLES ET L’INDUSTRIE. PRÉSENCE DES ENTREPRISES CANADIENNES EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

Environ 250 entreprises canadiennes emploient plus de 28 000 personnes en France. En 2016, 43 nouveaux projets ont créé ou maintenu plus de 600 emplois. Les investissements dans les services aux entreprises représentent 37 % des projets canadiens en France. Un tiers des projets sont des centres de décision, dont plus de la moitié correspondent à des primo-implantations. Les projets de R&D et les activités de production représentent chacun 12 % des projets canadiens. Le secteur des logiciels et prestations informatiques est le 1er secteur d’investissement des entreprises canadiennes en France (23 % des projets) en 2016, suivi du conseil et services aux entreprises (16 %). L’Île-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes sont les premières destinations des investissements canadiens en 2016, avec respectivement 21 % et 16 % des projets, suivis des Hauts-deFrance et de l’Occitanie (14 % chacun).

LINAMAR: L’équipementier automobile dont le siège est en Ontario a inauguré un nouveau site de 18 000 m² en Auvergne-Rhône-Alpes, à Saint-Chamond, issu de la fusion des sites de Saint-Étienne et de SaintRomain-en-Gier. Cette unité de production devrait embaucher 75 salariés d’ici à deux ans. 2016 a également vu Linamar acquérir l’équipementier français Montupet.

PLACE DES INVESTISSEMENTS CANADIENS EN EUROPE

3,1  Md€ 15 RANG

En 2016, la France est le 1er pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi1 en provenance du Canada. Elle accueille 37 % des projets de ce pays dirigés vers l’Europe, devançant le Royaume-Uni (25 %).

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

1

e

(Banque de France*)

3  Md€ 31 RANG

Observatoire Europe, Business France.

BORALEX : Le groupe, dont le siège est basé au Québec, est spécialisé dans le développement et l‘exploitation de sites de production d’énergie renouvelable. Il est le plus important producteur d’énergie éolienne indépendant en France. L’entreprise a annoncé des achats et des extensions de parcs éoliens en Bretagne, Grand-Est, Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, ainsi que la création d’une quinzaine emplois. NEUVOO : Neuvoo est une startup québécoise qui a développé un agrégateur d'emplois, disponible dans une trentaine de pays. La société souhaite renforcer sa présence en France et a ouvert un bureau commercial à Lille. Dix emplois seront créés. PRESSREADER: L’entreprise de Vancouver, spécialisée

dans la diffusion de la presse en ligne, a ouvert en 2016 son siège social européen à Bordeaux, en Nouvelle-Aquitaine. Il comptera une dizaine d’employés au cours des deux premières années.

TOP 5 DES ENTREPRISES CANADIENNES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS

e

(Douanes françaises)

Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

CGI

Logiciels et prestations informatiques

10 000

LINAMAR CORPORATION

Métaux et travail des métaux

3500 - 4000

POWER CORP – DESMARAIS (SAGARD)*

Services financiers

2000

BOMBARDIER, INC.

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires 1 500 - 2 000

MCCAIN FOODS GROUP, INC.

Agroalimentaire, agriculture et pêche

54

* Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour le Canada sont de 1,4 milliard d’euros. Observatoire Europe, Business France.

* Fonds d’investissement.

86 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

1 000-1 500

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Nature du projet

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Centres de décision

14

170

33 %

28 %

5%

6%

dont primo-implantation

8

97

19 %

16 %

4%

6%

dont QG Monde / Europe

3

29

7%

5%

8%

6%

dont QG France

3

44

7%

7%

9%

5%

Logistique

1

19

2%

3%

1%

0%

Points de vente

1

1

2%

0%

1%

0%

Production et réalisation

5

91

12 %

15 %

2%

1% 3%

R&D, ingénierie, design dont R&D Services aux entreprises

TOTAL GÉNÉRAL

6

80

14 %

13 %

5%

5

70

12 %

12 %

7%

4%

16

247

37 %

41 %

8%

6%

43

608

100 %

100 %

4%

2%

Grille de lecture :

>>en 2016, 33 % des investissements canadiens destinés à la France sont des centres de décision. 5 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises canadiennes.

* Part des investissements canadiens dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d'activité de l'entreprise

Part (%)

Projets Emplois

Part de cette origine* (%) Projets

Emplois

10

221

23 %

36 %

7%

9%

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

7

98

16 %

16 %

7%

5%

Énergie, recyclage, autres services concédés

6

65

14 %

11 %

12 %

8%

Logiciels et prestations informatiques

Projets Emplois

Commerce et distribution

4

13

9%

2%

4%

0%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

3

25

7%

4%

4%

1%

Métaux et travail des métaux

2

55

5%

9%

7%

4%

Machines et équipements mécaniques

2

40

5%

7%

3%

3%

Agroalimentaire, agriculture et pêche

2

21

5%

3%

3%

1%

Constructeurs automobiles et équipementiers

1

20

2%

3%

2%

1%

Chimie, plasturgie

1

19

2%

3%

3%

3%

Ameublement et équipement du foyer

1

12

2%

2%

5%

2%

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

1

10

2%

2%

5%

1%

BTP, matériaux de construction

1

5

2%

1%

4%

1%

Équipements électriques, électroniques, informatiques

1

3

2%

0%

2%

1%

Services financiers, bancaires et assurances

TOTAL GÉNÉRAL

1

1

2%

0%

5%

0%

43

608

100 %

100 %

4%

2%

Grille de lecture :

>>en 2016, 23 % des investissements canadiens destinés à la France s’orientent dans le secteur Logiciels et prestations informatiques. 7 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises canadiennes.

* Part des investissements canadiens dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Île-de-France

9

93

21 %

15 %

3%

Emplois

1%

Auvergne-Rhône-Alpes

7

74

16 %

12 %

6%

2%

Hauts-de-France

6

81

14 %

13 %

6%

2%

Occitanie

6

48

14 %

8%

5%

2%

Nouvelle-Aquitaine

5

88

12 %

14 %

8%

9%

Bretagne

4

114

9%

19 %

14 %

16 %

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

2

35

5%

6%

3%

1%

Grand-Est

2

30

5%

5%

2%

1%

Centre-Val-de-Loire

1

25

2%

4%

4%

2%

Pays-de-la-Loire

1

20

2%

3%

2%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

43

608

100 %

100 %

4%

2%

* Part des investissements canadiens dans le total des investissements dans chaque région.

Grille de lecture :

>>en 2016, 21 % des investissements canadiens destinés à la France sont localisés en Île-de-France. Les investissements canadiens représentent 3 % des investissements étrangers dans cette région.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  87

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

CHINE LA CHINE EST LE 2E PAYS ASIATIQUE INVESTISSEUR EN FRANCE EN 2016. EN FLUX

51 (4) PROJETS

*

(Business France)

1  370 (47) EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

700 ENTREPRISES

PRÉSENCE DES ENTREPRISES CHINOISES EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

Les entreprises de Chine continentale et de Hong Kong implantées en France emploient plus de 45 000 personnes dans plus de 600 entreprises. En 2016, 51 nouvelles décisions d’investissement en provenance de Chine et de Hong Kong ont permis la création ou le maintien de 1 370 emplois. Les entreprises chinoises et hongkongaises privilégient les investissements dans des centres de décision (37 %), dont quatre quartiers généraux Europe, et dans des unités de production (20 %). Le secteur Commerce et distribution est le 1er secteur d’investissement des entreprises chinoises en France (14 %). Près de la moitié des investissements provenant de Chine sont localisés en Île-de-France (43 %).

La banque chinoise BANK OF COMMUNICATIONS, basée à Shanghai, a décidé de poursuivre son expansion en Europe en ouvrant une filiale à Paris (Île-de-France). Le recrutement d’une vingtaine de personnes a été engagé. Ce projet conforte l’attractivité de la place financière parisienne en Europe.

EN FRANCE (Orbis)

+ de

PLACE DES INVESTISSEMENTS CHINOIS EN EUROPE

(Orbis)

En 2016, la France est, avec le Royaume-Uni, le 2e pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi1 en provenance de la Chine, accueillant 14 % des projets de ce pays dirigés vers l’Europe. L’Allemagne est 1re, avec 15 % des projets chinois en Europe.

45 000 SALARIÉS STOCK D’IDE :

5,1  Md€ (3,2) 12 RANG

Le groupe chinois TONGLING NONFERROUS METAL a racheté le lamineur de cuivre Griset, basé à VillersSaint-Paul (Hauts-de-France). L’entreprise française était en liquidation judiciaire depuis 2015. L’opération, qui s’élève à 25 millions d’euros, permet le maintien d’une trentaine d’emplois et le recrutement de plus de 40 personnes. Le fonds de capital-risque hongkongais HORIZONS VENTURES a investi 3,5 millions d’euros dans la startup française Algama, spécialisée dans les aliments à base de micro-algues. L’opération prévoit également un partenariat commercial pour la vente des produits d’Algama en Asie. Le chinois Wanda a annoncé en 2016 une prise de participation dans Alliages et Territoires, filiale du groupe Auchan portant le projet EuropaCity. Ce projet immobilier, d’un montant total de 3,1 milliards d’euros, prévoit l’ouverture en 2024 d’un immense parc de loisirs dans le Val-d’Oise.

DALIAN WANDA :

1

Observatoire Europe, Business France.

e

(Banque de France**)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

21,4  Md€(5,4) 6 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

249 (49)

*Les données concernant les investissements en provenance de Hong Kong figurent entre parenthèses. 51 projets d’investissement proviennent de Chine, dont quatre sont originaires de Hong Kong.

TOP 5 DES ENTREPRISES CHINOISES ET HONGKONGAISES EN TERMES D’EMPLOI EN FRANCE Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

JIN JIANG INTERNATIONAL (LOUVRE HOTELS GROUP) (Chine).

Hôtellerie, tourisme

10 000 - 15 000

CK HUTCHISON HOLDINGS LTD. (MARIONNAUD) (Hong Kong)

Commerce et distribution

3 500 - 4 000

CHINA NATIONAL CHEMICAL CORPORATION Chimie, plasturgie (CHEMCHINA) (Chine)

2 000 - 2 500

YANTAI TAIHAI (Chine)

Métaux et travail des métaux

1 500 - 2 000

FOSUN INTERNATIONAL LTD. (CLUB MED) (Hong Kong)

Services financiers, bancaires et assurances Hôtellerie, tourisme Médicaments et biotechnologies appliquées

1 000 - 1 500

** Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour la Chine et Hong Kong était de 5,3 milliards d’euros.

88 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

19

141

37 %

10 %

7%

5%

11

85

22 %

6%

6%

6%

dont QG Monde / Europe

4

36

8%

3%

11 %

8%

dont QG France

4

20

8%

1%

12 %

2%

2

20

4%

1%

3%

1%

Centres de décision dont primo-implantation

Logistique Points de vente Production et réalisation

3 (2)

17

6%

1%

3%

0%

10 (1)

416

20 %

30 %

4%

4%

6

220

12 %

16 %

5%

8%

3

129

6%

9%

4%

8%

R&D, ingénierie, design dont R&D Services aux entreprises

8 (3)

159

16 %

12 %

4%

4%

Services aux particuliers

3

397

6%

29 %

5%

22 %

51 (4)

1370 (47)

100 %

100 %

5%

5%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements chinois dans le total des investissements de chaque fonction.

Grille de lecture :

>>en 2016, 37 % des investissements chinois en France sont des activités de centres de décision, et 7 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises chinoises.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d'activité de l'entreprise

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

7 (2)

35

14 %

3%

7%

1%

4

54

8%

4%

11 %

7%

4 (1)

48

8%

4%

9%

9%

Machines et équipements mécaniques

4

41

8%

3%

6%

3%

Hôtellerie, tourisme et restaurant

3

399

6%

29 %

8%

34 %

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

3

105

6%

8%

3%

6%

Énergie, recyclage, autres services concédés

3

30

6%

2%

6%

4%

Autres activités de services

3

29

6%

2%

11 %

5%

Logiciels et prestations informatiques

3

24

6%

2%

2%

1%

Constructeurs automobiles et équipementiers

2

170

4%

12 %

4%

9%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

2

70

4%

5%

3%

2%

Services financiers, bancaires et assurances

2

23

4%

2%

10 %

6%

Transport et stockage

2

20

4%

1%

4%

1%

Opérateurs télécoms et fournisseurs d'accès Internet

1

89

2%

6%

13 %

23 %

Métaux et travail des métaux

1

70

2%

5%

3%

5%

Ameublement et équipement du foyer

1

47

2%

3%

5%

9%

Commerce et distribution Chimie, plasturgie Équipements électriques, électroniques, informatiques

Composants électroniques

1

46

2%

3%

8%

15 %

1 (1)

30

2%

2%

13 %

25 %

Agroalimentaire, agriculture et pêche

1

15

2%

1%

1%

1%

Électronique grand public

1

10

2%

1%

20 %

3%

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

1

10

2%

1%

3%

1%

Parfums, cosmétiques

1

5

2%

0%

5%

5%

51 (4)

1370 (47)

100 %

100 %

5%

5%

Médias, édition

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements chinois dans le total des investissements de chaque secteur.

Grille de lecture :

>>en en 2016, 14 % des investissements chinois en France s’orientent dans le secteur Commerce et distribution. 7 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises chinoises.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  89

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

22 (1)

417

43 %

30 %

6%

6%

8

601

16 %

44 %

7%

17 %

5 (3)

147

10 %

11 %

5%

3%

Nouvelle-Aquitaine

5

66

10 %

5%

8%

7%

Pays-de-la-Loire

3

56

6%

4%

5%

3%

Grand-Est

3

16

6%

1%

3%

1%

DOM-TOM

1

40

2%

3%

50 %

95 %

Bourgogne-Franche-Comté

1

15

2%

1%

2%

1%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

1

10

2%

1%

1%

0%

Normandie

1

1

2%

0%

5%

0%

Occitanie

1

1

2%

0%

1%

0%

51 (4)

1370 (47)

100 %

100 %

5%

5%

Hauts-de-France

Grille de lecture :

Part de cette origine* (%)

Île-de-France Auvergne-Rhône-Alpes

>>en 2016, 43 % des investissements chinois en France sont localisés en Îlede-France. Les investissements chinois représentent 6 % des investissements étrangers dans cette région.

Part (%)

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements chinois dans le total des investissements dans chaque région.

90 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

CORÉE DU SUD PLUS DE 40 ENTREPRISES CORÉENNES SONT PRÉSENTES EN FRANCE, OÙ ELLES EMPLOIENT PLUS DE 2 400 SALARIÉS. PRÉSENCE DES ENTREPRISES SUD-CORÉENNES EN FRANCE Plus d’une quarantaine d’entreprises coréennes sont présentes en France, où elles emploient plus de 2 400 salariés. En 2016, un projet d’extension d’un site de production dans le secteur des matériels aéronautiques, navals et ferroviaires a permis la création de 250 emplois dans les Pays-de-la-Loire.

PLACE DES INVESTISSEMENTS SUD-CORÉENS EN EUROPE En 2016, l’Allemagne et l’Espagne sont les deux premiers pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi en provenance de Corée du Sud, avec 20 % du total chacun1. Viennent ensuite la République tchèque avec 13 % et la France avec 7 % des projets.

EXEMPLE DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016 NAVER 2 : L’entreprise de services internet coréenne Naver Corporation et sa filiale Line ont investi chacune 50 millions d’euros dans Korelya Capital, l’opérateur français du fonds de capital-risque K-Fund 1, mobilisant ainsi 100 millions d’euros à investir dans des startups et les nouvelles technologies en France et en Europe. Un mois après la levée du fonds d’investissement, Naver Corporation et Korelya Capital réalisent leur premier investissement au sein de Devialet, la startup française spécialiste de l’ingénierie acoustique. Avec 900 millions d’euros de stocks d’investissements coréens en France, le fonds d’investissement abondé par Naver et Line représente à lui seul plus de 10 % du total des investissements directs à l’étranger (IDE) coréens en France.

L’entreprise sud-coréenne spécialisée dans les systèmes de recharge de batteries Begins a signé un contrat de partenariat avec la société calaisienne Pariss, qui fabrique des véhicules électriques. Begins va développer et fournir les batteries pour la voiture électrique de course de Pariss.

BEGINS CO., LTD.2 :

1

Observatoire Europe, Business France.

2

Investissement non créateur d’emploi cité à titre d’exemple mais non retenu dans l’analyse.

EN FLUX

1 PROJET

(Business France)

250 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

40 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

2 400 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

1  Md€ 27 RANG e

(Banque de France*)

TOP 5 DES ENTREPRISES SUD-CORÉENNES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

Entreprise mère

Secteur d'activité principal

Effectif France

SAMSUNG ELECTRONICS CO., LTD.

Électronique grand public Équipements électriques, électroniques, informatiques

2 000 - 2 500

DOOSAN CORPORATION

Machines et équipements mécaniques BTP, matériaux de construction

500 - 600

LG ELECTRONICS, INC.

Électronique grand public Équipements électriques, électroniques, informatiques

400 - 500

AMOREPACIFIC

Parfums, cosmétiques

200 - 300

KIA MOTORS CORPORATION

Constructeurs automobiles et équipementiers

50 - 100

3,9  Md€ 24 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

67

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour la Corée du Sud sont de 666 millions d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  91

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT 2015 Nature du projet

2016

Projets

Emplois

1

4

1

4

Logistique

1

50

Points de vente

1

10

Centres de décision dont primo-implantation

Projets

Emplois

1

250

1

250

Production et réalisation R&D, ingénierie, design dont R&D TOTAL GÉNÉRAL

2

35

2

35

5

99

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT 2015 Secteur d'activité de l'entreprise

Projets

2016

Emplois

Projets

Emplois

1

250

1

250

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires Transport et stockage

1

50

Énergie, recyclage, autres services concédés

1

20

Logiciels et prestations informatiques

1

15

Agroalimentaire, agriculture et pêche

1

10

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

1

4

5

99

TOTAL GÉNÉRAL

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL 2015 Région d’accueil

Projets

2016 Emplois

Pays-de-la-Loire Île-de-France

2

60

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

1

20

Normandie

1

15

Hauts-de-France

1

4

5

99

TOTAL GÉNÉRAL

92 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Projets

Emplois

1

250

1

250

DANEMARK LES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES DANOISES ONT AUGMENTÉ EN 2016 ET PERMIS LA CRÉATION DE PLUS DE 500 EMPLOIS. PRÉSENCE DES ENTREPRISES DANOISES EN FRANCE Plus de 400 entreprises danoises sont présentes en France, où elles emploient plus de 40 000 salariés. Les investissements des entreprises danoises ont augmenté en 2016 : 18 décisions d’investissement d’entreprises danoises en France ont été enregistrées en 2016, permettant la création de près de 550 emplois. Les investissements des entreprises danoises privilégient les activités de production (44 %) et les points de vente (22 %). En 2016, les entreprises danoises investissent à 28 % dans le secteur des médicaments et biotechnologies appliquées. Près de 40 % des emplois créés ou maintenus dans ce secteur en France proviennent d’investissements danois. La moitié des investissements danois sont localisés en Île-de-France (28 %) et en région Grand-Est (22 %).

PLACE DES INVESTISSEMENTS DANOIS EN EUROPE

EXEMPLE DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016 NOVO NORDISK A/S : La

société danoise du secteur pharmaceutique Novo Nordisk, spécialisée dans le traitement du diabète, a annoncé un nouvel investissement de plus de 100 millions d’euros sur son site de Chartres dans l’Eure-et-Loir, en région Centre-Val-de-Loire. Ce nouvel investissement permettra la mise en production d’une nouvelle génération de stylos à insuline et la création de 250 emplois.

DLG GROUP (DANSK LANDBRUGS

La société française Agrial et le groupe danois DLG créent Ouestmin, une société commune détenue à parts égales par les deux groupes. Cette nouvelle structure va investir 11 millions d’euros dans une usine de fabrication de minéraux pour l’alimentation animale à SaintSauveur-des-Landes, en Ille-et-Vilaine (Bretagne). Ce projet permettra la création de 35 emplois. GROVVARESELSKAB) :

1

Observatoire Europe, Business France.

EN FLUX

18 PROJETS (Business France)

550 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

400 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

40 000 SALARIÉS

En 2016, le Royaume-Uni est le 1er pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi en provenance du Danemark, avec 20 % des projets danois destinés à l’Europe1. Vient ensuite l’Allemagne (16 %). La France accueille 14 % des projets danois en Europe à égalité avec la Pologne.

(Orbis)

STOCK D’IDE :

5,9  Md€ 11 RANG e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

TOP 5 DES ENTREPRISES DANOISES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

ISS A/S - INTEGRATED SERVICE SOLUTIONS

Autres activités de services

25 000

WILLIAM DEMANT HOLDING

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

1 500 - 2000

CARLSBERG A/S

Agroalimentaire, agriculture et pêche

1 500 - 2000

DANFOSS A/S

Énergie, recyclage, autres services concédés

1 000 - 1 200

DSV A/S

Transport et stockage

500 - 1 000

2,6  Md€ 34 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

11

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour le Danemark sont de 4,7 milliards d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  93

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Emplois

Projets

Emplois

Projets

2

13

11 %

2%

1%

0%

2

13

11 %

2%

1%

1%

Points de vente

4

46

22 %

8%

4%

1%

Production et réalisation

8

432

44 %

79 %

3%

4%

R&D, ingénierie, design

1

30

6%

5%

1%

1%

1

30

6%

5%

1%

2%

3

29

17 %

5%

1%

1%

18

550

100 %

100 %

2%

2%

dont primo-implantation

Grille de lecture :

Part de cette origine* (%)

Projets

Centres de décision

>>en 2016, 44 % des investissements danois destinés à la France sont des activités de production. 3 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises danoises.

Part (%)

dont R&D Services aux entreprises TOTAL GÉNÉRAL

Emplois

* Part des investissements danois dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d'activité de l'entreprise

Grille de lecture :

>>en 2016, 28 % des investissements danois destinés à la France s’orientent dans le secteur médicaments et biotechnologies appliquées. 17 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises danoises.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Médicaments et biotechnologies appliquées

5

360

28 %

65 %

17 %

39 %

Agroalimentaire, agriculture et pêche

3

59

17 %

11 %

4%

3%

Ameublement et équipement du foyer

3

16

17 %

3%

16 %

3%

Énergie, recyclage, autres services concédés

2

35

11 %

6%

4%

4%

Commerce et distribution

1

30

6%

5%

1%

1%

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

1

30

6%

5%

1%

2%

BTP, matériaux de construction

1

15

6%

3%

4%

3%

1

3

6%

1%

1%

0%

1

2

6%

0%

2%

0%

18

550

100 %

100 %

2%

2%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires Équipements électriques, électroniques, informatiques TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements danois dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Grille de lecture :

>>en 2016, 11 % des investissements danois destinés à la France se sont localisés en Provence-Alpes-Côted’Azur. Les investissements danois représentent 3 % des investissements étrangers dans cette région.

Projets

Part (%)

Emplois

Projets

Part de cette origine* (%)

Emplois

Projets

Emplois

1%

Île-de-France

5

46

28 %

8%

1%

Grand-Est

4

103

22 %

19 %

4%

4%

Centre-Val-de-Loire

2

260

11 %

47 %

7%

17 %

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

2

50

11 %

9%

3%

2%

Bretagne

1

35

6%

6%

4%

5%

Occitanie

1

18

6%

3%

1%

1%

Bourgogne-Franche-Comté

1

15

6%

3%

2%

1%

Pays-de-la-Loire

1

14

6%

3%

2%

1%

Hauts-de-France

1

9

6%

2%

1%

0%

18

550

100 %

100 %

2%

2%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements danois dans le total des investissements dans chaque région.

94 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

ESPAGNE LA FRANCE EST LE 1ER PAYS D’ACCUEIL DES INVESTISSEMENTS ESPAGNOLS CRÉATEURS D’EMPLOI EN EUROPE. PRÉSENCE DES ENTREPRISES ESPAGNOLES EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

EN FLUX

Plus de 1 200 entreprises espagnoles sont implantées sur le territoire national, employant près de 40 000 personnes. En 2016, 45 nouveaux projets d’investissements en provenance d’Espagne ont permis la création ou le maintien de 715 emplois. Les investissements des entreprises espagnoles privilégient les centres de décision (29 %), dont la grande majorité correspond à des primoimplantations et des services aux entreprises (22 %). En 2016, 16 % des investissements espagnols s’orientent vers le secteur du conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises. Les entreprises espagnoles sont à l’origine de 7 % des investissements dans ce secteur en France. L’Île-de-France et l’Occitanie sont les premières destinations des investissements espagnols en 2016 avec respectivement 29 % et 27 % des investissements.

VUELING : Implantée depuis plusieurs années en France, la compagnie aérienne espagnole Vueling a récemment ouvert une nouvelle base à l’aéroport de RoissyCharles-de-Gaulle, en Île-de-France. Ce développement confirme les ambitions de Vueling sur le marché français, où la compagnie est déjà bien implantée. Ce projet a permis la création de 160 emplois.

(Business France)

PLACE DES INVESTISSEMENTS ESPAGNOLS EN EUROPE En 2016, la France est le 1er pays d’accueil des investissements espagnols créateurs d’emploi1. Elle accueille 26 % des projets de ce pays dirigés vers l’Europe, devant le Royaume-Uni (14 %) et le Portugal (12 %).

GLOVO : Depuis son implantation en juin 2016 à Paris, la startup catalane Glovo affiche, chaque semaine, une croissance de 30 % de son activité sur le marché français. Glovo propose un service de livraison en une heure aux utilisateurs de son application. À terme, la filiale française permettra la création de plus de 20 emplois. SAICA - SOCIEDAD ANONIMA INDUSTRIAS CELULOSA

Le fabricant espagnol de papier de grammage élevé pour le carton ondulé, SAICA, investit 45 millions d’euros dans une installation de biomasse sur son site de Venizel dans les Hautsde-France. Ce projet va permettre la création de 15 emplois. Le groupe détient 14 centres de production employant plus de 1 500 personnes en France.

ARAGONESA :

CORTIZO CARTERA S.L. : Spécialisée dans la

fabrication des profilés aluminium, l’entreprise espagnole Cortizo a décidé d’augmenter la production de son usine de Chemillé, dans les Paysde-la-Loire, pour faire face à l’augmentation des commandes. L’entreprise prévoit d’investir 5 millions d’euros et de recruter près de 25 personnes. 1

Observatoire Europe, Business France.

45 PROJETS 715 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

1  300 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

40  000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

15,5  Md€ 8 RANG e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

33,2  Md€ 2 RANG

TOP 5 DES ENTREPRISES ESPAGNOLES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS

e

Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

(Douanes françaises)

INDITEX

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

7 500

PROSEGUR COMPANIA DE SEGURIDAD S.A.

Autres activités de services

6 500

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

GRUPO AMADEUS

Logiciels et prestations informatiques

4 800

ABERTIS INFRAESTRUCTURAS S.A.

BTP, matériaux de construction

3 600

GRUPO PLANETA

Constructeurs automobiles et équipementiers

2 400

26

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour l’Espagne sont de 11,2 milliards d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  95

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Projets

Centres de décision

Projets

Emplois

Projets

Emplois

13

91

29 %

13 %

5%

3%

76

27 %

11 %

6%

5%

1

15

2%

2%

3%

2%

Logistique

1

15

2%

2%

1%

0%

Points de vente

6

79

13 %

11 %

5%

2%

Production et réalisation

7

92

16 %

13 %

3%

1%

R&D, ingénierie, design

3

22

7%

3%

3%

1%

1

1

2%

0%

1%

0%

10

141

22 %

20 %

5%

3%

5

275

11 %

38 %

8%

15 %

45

715

100 %

100 %

4%

2%

dont QG France

>> en 2016, 16 % des investissements espagnols destinés à la France sont des activités de production. 3 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises espagnoles.

Emplois

12

dont primo-implantation

Grille de lecture :

Part de cette origine* (%)

Part (%)

dont R&D Services aux entreprises Services aux particuliers TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements espagnols dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d'activité de l'entreprise

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

Grille de lecture :

>>en 2016, 16 % des investissements espagnols destinés à la France s’orientent dans le secteur conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises. 7 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises espagnoles.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

7

59

16 %

8%

7%

3%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

5

77

11 %

11 %

7%

3%

Logiciels et prestations informatiques

5

55

11 %

8%

4%

2%

Commerce et distribution

5

25

11 %

3%

5%

1%

Hôtellerie, tourisme et restaurant

3

110

7%

15 %

8%

9%

Constructeurs automobiles et équipementiers

2

37

4%

5%

4%

2%

Machines et équipements mécaniques

2

26

4%

4%

3%

2%

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

2

18

4%

3%

6%

3%

Agroalimentaire, agriculture et pêche

2

16

4%

2%

3%

1%

Autres activités de services

2

15

4%

2%

7%

2%

Chimie, plasturgie

2

4

4%

1%

5%

1%

Équipements électriques, électroniques, informatiques

2

3

4%

0%

5%

1%

Transport et stockage

1

160

2%

22 %

2%

11 %

Énergie, recyclage, autres services concédés

1

54

2%

8%

2%

7%

Métaux et travail des métaux

1

25

2%

3%

3%

2%

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

1

20

2%

3%

5%

3%

BTP, matériaux de construction

1

10

2%

1%

4%

2%

Parfums, cosmétiques

1

1

2%

0%

5%

1%

45

715

100 %

100 %

4%

2%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements espagnols dans le total des investissements de chaque secteur.

96 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

13

291

29 %

41 %

4%

4%

Occitanie

12

147

27 %

21 %

10 %

6%

Auvergne-Rhône-Alpes

4

76

9%

11 %

3%

2%

Hauts-de-France

4

50

9%

7%

4%

1%

Nouvelle-Aquitaine

4

39

9%

5%

6%

4%

Bourgogne-Franche-Comté

3

18

7%

3%

7%

1%

Pays-de-la-Loire

2

43

4%

6%

3%

2%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

2

20

4%

3%

3%

1%

Grand-Est

1

31

2%

4%

1%

1%

45

715

100 %

100 %

4%

2%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements espagnols dans le total des investissements dans chaque région.

Grille de lecture :

>>en 2016, 29 % des investissements espagnols destinés à la France sont localisés en Île-de-France. Les investissements espagnols représentent 4 % des investissements étrangers dans cette région.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  97

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

ÉTATS-UNIS EN FLUX

182 PROJETS (Business France)

6  802 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

4  800 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

460  000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

66,7  Md€ 5 RANG e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES1 :

32,7  Md€ 3 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

586

AVEC 6 802 EMPLOIS CRÉÉS OU MAINTENUS EN 2016, LES ÉTATS-UNIS SONT LE 1ER PAYS INVESTISSEUR ÉTRANGER EN TERMES D’EMPLOIS CRÉÉS. PRÉSENCE DES ENTREPRISES AMÉRICAINES EN FRANCE Plus de 4 800 entreprises américaines sont présentes en France, où elles emploient plus de 460 000 salariés. En 2016, les 182 investissements en provenance des États-Unis ont permis la création ou le maintien de 6 802 emplois. Les investissements des entreprises américaines privilégient les activités de production (23 %) et les centres de décision (21 %), dont la grande majorité correspond à des primo-implantations. La présence des entreprises américaines dans les centres de R&D est forte : 27 % des investissements réalisés dans les centres de R&D en France relèvent des entreprises américaines. Les entreprises américaines investissent à 19 % dans le secteur des logiciels. Un quart des investissements étrangers dans ce secteur en 2016 provenait des États-Unis. Les entreprises américaines s’implantent en priorité en Île-de-France, qui accueille 42 % des investissements en provenance des États-Unis.

PLACE DES INVESTISSEMENTS AMÉRICAINS EN EUROPE En 2016, la France est le 2e pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi1 en provenance des États-Unis. Elle accueille 14 % des projets américains à destination de l’Europe (27 % vont vers le Royaume-Uni, 13 % vers l’Allemagne).

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

GENERAL ELECTRIC (GE) : General Electric Digital, l’entité

du groupe américain dédiée aux solutions logicielles et d’analyse, a ouvert en juin 2016 à Paris, son premier centre d’innovation et de R&D dédié au digital en Europe. Elle servira de hub européen pour un nouvel écosystème de produits, de partenariats et d’initiatives qui viseront à amplifier la transformation digitale industrielle. Ce centre de recherche comptera plus de 250 personnes d’ici à 2018, chargées de développer des applications pour Predix, la plateforme de solutions digitales industrielles de GE.

FLOWSERVE CORPORATION : L’entreprise texane

Flowserve, spécialisée dans la fabrication de pompes industrielles, conforte son implantation à Arnage, au sud du Mans en région Pays-de-la-Loire. Le groupe a investi 1 million d’euros pour agrandir sa surface de production et installer ses bureaux administratifs sur une friche industrielle voisine. Cette opération va générer 70 emplois supplémentaires. Le site est considéré comme un centre d’excellence mondial, notamment pour une gamme de produits destinés au secteur nucléaire.

MERCK & CO. : Aptus Health, filiale de l’américain Merck & Co., implante un centre mondial dédié aux solutions numériques pour les professionnels de la santé. La structure est basée à Paris-La Défense. À terme, le centre comptera une centaine de personnes. FEDEX CORPORATION : La société de services de transport de fret aérien FedEx va investir 200 millions d’euros pour doubler la capacité de son hub parisien de Roissy-Charlesde-Gaulle, en Île-de-France, sa plus importante plateforme hors des États-Unis. 200 emplois seront créés. 1

Observatoire Europe, Business France.

TOP 5 DES ENTREPRISES AMÉRICAINES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère*

Secteur d’activité principal

Effectif France

GENERAL ELECTRIC (GE)

Conglomérat industriel, services

15 000 - 20 000

UNITED TECHNOLOGIES CORPORATION (UTC)

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires Machines et équipements mécaniques

15 000 - 20 000

XPO LOGISTICS LLC

Transport et stockage

10 000 - 15 000

WALT DISNEY COMPANY

Autres activités de services

10 000 - 15 000

MCDONALD’S CORPORATION

Hôtellerie, tourisme et restaurant

10 000 - 15 000

* Ne sont pas pris en compte les fonds d’investissement.

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour les États-Unis sont de 115 milliards d’euros.

98 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Projets

Centres de décision

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

16 %

39

457

21 %

7%

15 %

dont primo-implantation

25

164

14 %

2%

13 %

11 %

dont QG Monde / Europe

11

209

6%

3%

31 %

45 %

dont QG France Logistique

3

84

2%

1%

9%

9%

19

2601

10 %

38 %

26 %

67 % 14 %

Points de vente

13

484

7%

7%

11 %

Production et réalisation

41

818

23 %

12 %

15 %

7%

R&D, ingénierie, design

31

1098

17 %

16 %

27 %

42 %

dont R&D Services aux entreprises

22

724

12 %

11 %

31 %

45 %

32

1222

18 %

18 %

15 %

30 %

Services aux particuliers TOTAL GÉNÉRAL

7

122

4%

2%

12 %

7%

182

6802

100 %

100 %

16 %

23 %

* Part des investissements américains dans le total des investissements de chaque fonction.

Grille de lecture :

>>en 2016, 21 % des investissements américains en France sont des centres de décision. 15 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises américaines.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d'activité de l'entreprise

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets Emplois Projets Emplois Projets Emplois

Logiciels et prestations informatiques

34

886

19 %

13 %

25 %

38 %

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

20

599

11 %

9%

19 %

33 %

Commerce et distribution

18

2 235

10 %

33 %

18 %

54 %

Machines et équipements mécaniques

10

525

5%

8%

16 %

44 %

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

9

450

5%

7%

41 %

62 %

Agroalimentaire, agriculture et pêche

9

172

5%

3%

12 %

9%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

8

201

4%

3%

12 %

7%

Chimie, plasturgie

8

186

4%

3%

22 %

26 %

Transport et stockage

7

477

4%

7%

13 %

33 %

Hôtellerie, tourisme et restaurant

7

140

4%

2%

19 %

12 %

Médicaments et biotechnologies appliquées

7

96

4%

1%

23 %

10 %

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

6

44

3%

1%

16 %

2%

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

5

110

3%

2%

16 %

15 %

Composants électroniques

4

212

2%

3%

33 %

68 %

Énergie, recyclage, autres services concédés

4

78

2%

1%

8%

10 %

Équipements électriques, électroniques, informatiques

4

8

2%

0%

9%

2%

Électronique grand public

3

180

2%

3%

60 %

62 %

Services financiers, bancaires et assurances

3

51

2%

1%

14 %

13 %

Médias, édition

3

42

2%

1%

38 %

35 %

Parfums, cosmétiques

3

16

2%

0%

15 %

14 %

Ameublement et équipement du foyer

2

27

1%

0%

11 %

5%

Métaux et travail des métaux

2

18

1%

0%

7%

1%

Constructeurs automobiles et équipementiers

2

16

1%

0%

4%

1%

Autres activités de services

2

11

1%

0%

7%

2%

BTP, matériaux de construction

1

12

1%

0%

4%

2%

Opérateurs télécoms et fournisseurs d'accès Internet

1

10

1%

0%

13 %

3%

182

6 802

100 %

100 %

16 %

23 %

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements américains dans le total des investissements de chaque secteur.

Grille de lecture :

>>en 2016, 19 % des investissements américains en France s’orientent vers le secteur Logiciels et prestations informatiques. 25 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises américaines.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  99

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Grille de lecture :

>>en 2016, 42 % des investissements américains en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements américains représentent 21 % des investissements étrangers dans cette région.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

77

2 177

42 %

32 %

21 %

29 %

Occitanie

26

272

14 %

4%

22 %

11 %

Auvergne-Rhône-Alpes

14

421

8%

6%

12 %

12 %

Hauts-de-France

10

1 233

5%

18 %

10 %

27 %

Grand-Est

9

171

5%

3%

10 %

7%

Centre-Val-de-Loire

8

625

4%

9%

29 %

42 %

Bourgogne-Franche-Comté

8

605

4%

9%

19 %

46 %

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

8

556

4%

8%

11 %

24 %

Pays-de-la-Loire

8

506

4%

7%

13 %

23 %

Nouvelle-Aquitaine

6

61

3%

1%

10 %

6%

Bretagne

5

128

3%

2%

18 %

18 %

Normandie

2

45

1%

1%

10 %

15 %

DOM-TOM

1

2

1%

0%

50 %

5%

182

6 802

100 %

100 %

16 %

23 %

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements américains dans le total des investissements dans chaque région.

100 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

FINLANDE LA PRÉSENCE D’ENTREPRISES FINLANDAISES SE RENFORCE EN FRANCE EN 2016. PRÉSENCE DES ENTREPRISES FINLANDAISES EN FRANCE Plus de 100 entreprises finlandaises sont présentes en France, où elles emploient plus de 15 000 salariés. En 2016, les cinq décisions d’investissements finlandaises recensées ont permis de créer ou maintenir 165 emplois en France. Ces investissements regroupent des activités sur trois sites de production, un centre de décision et un projet de services aux entreprises. Plus des trois quarts des investissements finlandais sont réalisés dans des secteurs industriels, dont la moitié dans le secteur du verre, bois, papier. La localisation des investissements finlandais est diversifiée et répartie sur l’ensemble du territoire.

PLACE DES INVESTISSEMENTS FINLANDAIS EN EUROPE En 2016, la France est le 4e pays d’accueil des investissements finlandais créateurs d’emploi en Europe1, à égalité avec l’Allemagne. Ces deux pays accueillent chacun 13 % des projets de la Finlande, derrière le Royaume-Uni, la Suède (15 % chacun) et la Pologne (17 %).

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016 CONFIDEX OY (WIOT TECHNOLOGIES OY) : Le finlandais Confidex, fournisseur mondial de tickets sans contact et tags RFID, a décidé d’ouvrir son premier bureau français à Nice afin de renforcer sa position sur le marché global. Confidex prévoit de se développer depuis son siège niçois. ELTETE OY : Spécialisée dans la fabrication de solutions d’emballages de transport durables 100 % recyclables, l’entreprise finlandaise Eltete a décidé d’investir dans l’extension de son site de production de Saint-Martin-lez-Tatinghem, dans les Hauts-de-France. L’entreprise prévoit d’optimiser son stockage et de s’équiper de nouvelles machines pour étoffer sa gamme de production. L’équipe, composée d’une vingtaine de personnes, pourrait accueillir trois ou quatre nouvelles recrues en 2017. NOKIA OY : Rachetée par le finlandais Nokia en avril 2016, la startup française Withings va augmenter ses effectifs de 50 % en recrutant une centaine de personnes. Comme promis lors de son rachat, l’entreprise, spécialisée dans la santé connectée, restera localisée à Issy-les-Moulineaux, près de Paris. 1

Observatoire Europe, Business France.

EN FLUX

5 PROJETS (Business France)

165 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

100 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

15 000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

1,5  Md€ 21 RANG e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

TOP 5 DES ENTREPRISES FINLANDAISES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

NOKIA OYJ

Électronique grand public

7500 - 10 000

KONE OYJ

Machines et équipements mécaniques

3 000 - 3 500

AMER SPORTS OYJ (WILSON, SALOMON, MAVIC)

Ameublement et équipement du foyer Textile, textile industriel, habillement et accessoires

1 000 - 1 500

UPM-KYMMENE OYJ

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

500 -1000

METSO

Machines et équipements mécaniques

500 - 1000

2  Md€ 40 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

8

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour la Finlande sont de 1,6 milliard d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  101

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre

Grille de lecture :

>>en 2016, 60 % des investissements finlandais en France sont des activités de production et réalisation. 1 % des investissements étrangers dans cette fonction relève d’entreprises finlandaises.

Nature du projet

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

1

10

20 %

6%

0%

0%

1

10

20 %

6%

1%

1%

Production et réalisation

3

55

60 %

33 %

1%

0%

Services aux entreprises

1

100

20 %

61 %

0%

2%

5

165

100 %

100 %

0%

1%

Centres de décision dont primo-implantation

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements finlandais dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre

Grille de lecture :

>> en 2016, 40 % des investissements finlandais en France s’orientent vers le secteur Verre, céramique, minéraux, bois, papier. 6 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises finlandaises.

Secteur d'activité de l'entreprise

Projets

Part (%)

Emplois

Projets

Emplois

Part de cette origine* (%) Projets

Emplois

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

2

13

40 %

8%

6%

2%

Électronique grand public

1

100

20 %

61 %

20 %

34 %

Énergie, recyclage, autres services concédés

1

42

20 %

25 %

2%

5%

Logiciels et prestations informatiques

1

10

20 %

6%

1%

0%

5

165

100 %

100 %

0%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements finlandais dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Grille de lecture :

>> en 2016, 20 % des investissements finlandais en France sont localisés en Pays-de-la-Loire. Les investissements finlandais représentent 2 % des investissements étrangers dans cette région.

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Part de cette origine* (%) Projets

Emplois

Île-de-France

1

100

20 %

61 %

0%

1%

Occitanie

1

42

20 %

25 %

1%

2%

Pays-de-la-Loire

1

10

20 %

6%

2%

0%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

1

10

20 %

6%

1%

0%

Hauts-de-France

1

3

20 %

2%

1%

0%

5

165

100 %

100 %

0%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements finlandais dans le total des investissements dans chaque région.

102 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

INDE EN 2016, 11 DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT INDIENS ONT ÉTÉ RECENSÉES EN FRANCE. PRÉSENCE DES ENTREPRISES INDIENNES EN FRANCE Plus de 150 entreprises indiennes sont présentes en France, où elles emploient plus de 7 000 salariés. En 2016, 11 décisions d’investissement indiens ont été recensées permettant la création ou le maintien de 171 emplois en France. En 2016, les investissements indiens en France privilégient les activités de services à forte valeur ajoutée. Ces entreprises investissent principalement dans les activités de R&D, ingénierie (36 %), des centres de décision (27 %), dont un quartier général Europe, et des activités de services aux entreprises (18 %). La présence sectorielle des investissements indiens est diversifiée : Logiciels et prestations informatiques (18 %), Énergie, recyclage (18 %), Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires (18 %) ou encore Textile, textile industriel et habillement (18 %). En 2016, les entreprises indiennes ont investi majoritairement en Auvergne-Rhône-Alpes (27 %), en Île-de-France (27 %) et en Bourgogne-FrancheComté (18 %).

PLACE DES INVESTISSEMENTS INDIENS EN EUROPE En 2016, les investissements indiens en Europe ont privilégié le Royaume-Uni (37 % du total)1, puis l’Allemagne (15 %). La France occupe la 3e position (9 %), à égalité avec le Danemark.

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016 ROYAL ENFIELD est l’une des marques les plus

prestigieuses dans l’univers de la moto aux côtés de Triumph et Harley-Davidson. L’investisseur indien a annoncé en 2016 l’implantation de son siège pour l’Europe de l’Est et de l’Ouest à Paris (Île-de-France), avec l’ouverture d’une boutique concept à Levallois-Perret.

GUESSWORK : Lauréat de la French Tech Ticket, saison I,

la startup indienne fournit une application mobile mettant en contact les clients avec les e-commerçants de petite taille. Guesswork bénéficie d’une incubation à Startup42 au Kremlin-Bicêtre (Île-de-France) depuis janvier 2016, et ce, pour une durée d’un an.

ETOSHA : Entreprise spécialisée dans la confection de

fragrances, arômes et huiles essentielles destinées aux industries agroalimentaires, personal care (déodorants, parfums, savons) et homecare (détergents). L’entreprise vient de créer sa filiale en France, à Grasse (PACA), permettant la création de 10 emplois à trois ans.

Lauréat de la French Tech Ticket, saison I, la startup indienne a développé une solution électrochimique de purification de l’eau en utilisant des électrodes en diamant. Dymond Cleantech est incubé à La Paillasse, dans le 2e arrondissement de Paris (Île-de-France), depuis janvier 2016, où il bénéficie d’ateliers technologiques et d’espaces de coworking. DYMOND CLEANTECH :

1

EN FLUX

11 PROJETS (Business France)

171 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

150 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

7  000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

188 M€ (Banque de France*)

Observatoire Europe, Business France.

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

TOP 5 DES ENTREPRISES INDIENNES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

TATA GROUP (TATA SONS LTD.)

Logiciels et prestations informatiques Métaux et travail des métaux

1500

SINTEX INDUSTRIES LTD.

Chimie, plasturgie

1 000 - 1 500

CENTUM INDIA (ADETEL GROUP)

Équipements électriques, électroniques et informatiques

400 - 500

MAHINDRA & MAHINDRA LTD.

Constructeurs automobiles et équipementiers

400 - 500

AEQUS PRIVATE LTD. (SIRA)

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

300 - 400

3,9  Md€ 23 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

56

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  103

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre

Grille de lecture :

>>en 2016, 36 % des investissements indiens en France sont des activités de R&D, ingénierie, design, et 3 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises indiennes.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Nature du projet

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Centres de décision

3

25

27 %

15 %

1%

1%

dont primo-implantation

2

24

18 %

14 %

1%

2%

dont QG Monde / Europe

1

1

9%

1%

3%

0%

Logistique

1

3

9%

2%

1%

0%

Production et réalisation

1

5

9%

3%

0%

0%

R&D, ingénierie, design

4

18

36 %

11 %

3%

1%

3

15

27 %

9%

4%

1%

2

120

18 %

70 %

1%

3%

11

171

100 %

100 %

1%

1%

dont R&D Services aux entreprises

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements indiens dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre

Grille de lecture :

>>en 2016, 18 % des investissements indiens en France s’orientent dans le secteur Logiciels et prestations informatiques. 1 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises indiennes.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Secteur d'activité de l'entreprise

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Logiciels et prestations informatiques

2

114

18 %

67 %

1%

5%

Énergie, recyclage, autres services concédés

2

11

18 %

6%

4%

1%

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

2

8

18 %

5%

5%

0%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

2

7

18 %

4%

3%

0%

Hôtellerie, tourisme et restaurant

1

20

9%

12 %

3%

2%

Parfums, cosmétiques

1

10

9%

6%

5%

9%

Constructeurs automobiles et équipementiers

1

1

9%

1%

2%

0%

11

171

100 %

100 %

1%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements indiens dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d'accueil

Grille de lecture :

>>en 2016, 27 % des investissements indiens en France sont localisés en Auvergne-Rhône-Alpes. Les investissements indiens représentent 3 % des investissements étrangers dans cette région.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Auvergne-Rhône-Alpes

3

115

27 %

67 %

3%

3%

Île-de-France

3

25

27 %

15 %

1%

0%

Bourgogne-Franche-Comté

2

15

18 %

9%

5%

1%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

1

10

9%

6%

1%

0%

Grand-Est

1

3

9%

2%

1%

0%

Occitanie

1

3

9%

2%

1%

0%

11

171

100 %

100 %

1%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements indiens dans le total des investissements dans chaque région.

104 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

IRLANDE EN 2016, 11 NOUVELLES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT IRLANDAIS ONT ÉTÉ RECENSÉES EN FRANCE. PRÉSENCE DES ENTREPRISES IRLANDAISES EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

Plus de 400 entreprises irlandaises sont présentes en France, où elles emploient plus de 25 000 personnes. En 2016, les 11 investissements en provenance d’Irlande ont créé ou maintenu 372 emplois en France. En 2016, les investissements irlandais en France s’orientent principalement vers les activités de production et réalisation (45 %), ainsi que des centres de décision (27 %) – dont l’intégralité correspond à des primo-implantations. En 2016, les secteurs des opérateurs télécoms et fournisseurs d’accès Internet, de l’énergie, recyclage, autres services concédés et des logiciels et prestations informatiques représentent plus de la moitié des investissements irlandais en France (18 % chacun). L’Île-de-France accueille près de la moitié des investissements irlandais (45 %), suivi de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (18 %).

TRICEL : L’irlandais Tricel, fournisseur mondial de systèmes de traitement des eaux usées, a investi dans la construction d’une nouvelle unité de fabrication et de distribution à Sorgues, près d’Avignon. L’entreprise prévoit d’investir près de 2,5 millions d’euros. L’opération devrait créer une dizaine d’emplois.

PLACE DES INVESTISSEMENTS IRLANDAIS EN EUROPE En 2016, les investissements irlandais en Europe ont privilégié le Royaume-Uni (44 % du total), suivi de la France (17 %) et de l’Allemagne (8 %)1.

Taoglas développe des solutions d’antennes externes, intégrées et stations de base pour les applications M2M. L’entreprise irlandaise a décidé d’ouvrir un bureau commercial et un centre de R&D à Jouy-en-Josas, près de Paris. L’opération devrait entraîner la création d’une vingtaine d’emplois.

EN FLUX

11 PROJETS (Business France)

372 EMPLOIS (Business France)

TAOGLAS ANTENNA SOLUTIONS :

C&D Foods, filiale du groupe irlandais ABP, a été choisie par le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer (Hauts-de-France) pour reprendre Continentale Nutrition, placée en liquidation judiciaire en mai 2016. Grâce à cette opération, le repreneur a pu maintenir plus de 270 postes sur un total de 358. Il s’est engagé à réaliser un investissement de 60 millions d’euros sur cinq ans à Boulogne-sur-Mer.

ABP GROUP :

1

EN STOCK

+ de

400 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

25  000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

4,8  Md€ 12 RANG

Observatoire Europe, Business France.

e

(Banque de France*)

TOP 5 DES ENTREPRISES IRLANDAISES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

ACCENTURE PLC

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

6 000

SMURFIT KAPPA GROUP

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

4 000 - 5 000

CRH PLC

BTP, matériaux de construction

2 000 - 2 500

WILLIS TOWERS WATSON PLC (GRAS SAVOYE)

Services financiers, bancaires et assurances

2 000

INGERSOLL - RAND PLC

Machines et équipements mécaniques

1 500 - 2 000

2,9  Md€ 32 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

19

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour l’Irlande sont de 4,5 milliards d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  105

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Projets

Centres de décision dont primo-implantation

Grille de lecture :

>>en 2016, 27 % des investissements irlandais en France sont des centres de décision, et 1 % des investissements étrangers dans cette fonction relève d’entreprises irlandaises.

Production et réalisation

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

1%

3

21

27 %

6%

1%

3

21

27 %

6%

2%

1%

5

309

45 %

83 %

2%

3%

R&D, ingénierie, design

1

5

9%

1%

1%

0%

dont R&D Services aux entreprises

1 1

5 12

9% 9%

1% 3%

1% 0%

0% 0%

Services aux particuliers TOTAL GÉNÉRAL

1

25

9%

7%

2%

1%

11

372

100 %

100 %

1%

1%

* Part des investissements irlandais dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d’activité de l’entreprise

Grille de lecture :

>>en 2016, 18 % des investissements irlandais en France s’orientent vers le secteur Opérateurs télécoms et fournisseurs d’accès Internet, et 25 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises irlandaises.

Part de cette origine* (%)

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Opérateurs télécoms et fournisseurs d'accès Internet

2

20

18 %

5%

25 %

5%

Énergie, recyclage, autres services concédés

2

12

18 %

3%

4%

1%

Logiciels et prestations informatiques

2

6

18 %

2%

1%

0%

Agroalimentaire, agriculture et pêche

1

272

9%

73 %

1%

15 %

Hôtellerie, tourisme et restaurant

1

25

9%

7%

3%

2%

BTP, matériaux de construction

1

15

9%

4%

4%

3%

Médicaments et biotechnologies appliquées

1

12

9%

3%

3%

1%

Équipements électriques, électroniques, informatiques

1

10

9%

3%

2%

2%

11

372

100 %

100 %

1%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements irlandais dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d’accueil

Grille de lecture :

>>en 2016, 45 % des investissements irlandais en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements irlandais représentent 1 % des investissements étrangers dans cette région.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

5

38

45 %

10 %

1%

1%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

2

25

18 %

7%

3%

1%

Hauts-de-France

1

272

9%

73 %

1%

6%

Auvergne-Rhône-Alpes

1

25

9%

7%

1%

1%

Grand-Est

1

10

9%

3%

1%

0%

Occitanie

1

2

9%

1%

1%

0%

11

372

100 %

100 %

1%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements irlandais dans le total des investissements dans chaque région.

106 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

ISRAËL QUATRE NOUVELLES IMPLANTATIONS D’ENTREPRISES ISRAÉLIENNES ONT ÉTÉ DÉCIDÉES EN FRANCE EN 2016. PRÉSENCE DES ENTREPRISES ISRAÉLIENNES EN FRANCE

EXEMPLE DE PROJET D’INVESTISSEMENT EN 2016

Plus de 90 entreprises israéliennes sont présentes en France, où elles emploient plus de 4 500 salariés. En 2016, quatre décisions d’investissement ont été recensées permettant la création d’une trentaine d’emplois en France. En 2016, les décisions d’investissement israéliennes en France concernent des centres de décision, un projet de production et un projet de services aux entreprises. Signe de la dynamique, les trois quarts des investissements sont des primo-implantations en France. La moitié de ces projets concernent les secteurs des logiciels et prestations informatiques (50 %). Les entreprises israéliennes ont toutes investi en Île-de-France en 2016.

PERION NETWORK LTD. :

PLACE DES INVESTISSEMENTS ISRAÉLIENS EN EUROPE En 2016, les investissements israéliens créateurs d’emploi en Europe ont privilégié le RoyaumeUni (33 % du total) et les Pays-Bas (17 %)1.

La société israélienne de médias et Internet Perion Networks a racheté en début d’année la startup française MakeMeReach, qui permet aux développeurs d’applications mobiles d’étendre leurs campagnes publicitaires aux plateformes de médias sociaux. Le montant du rachat est estimé à quelques dizaines de millions d’euros, et la création d’une dizaine d’emplois est planifiée.

KESHET INTERNATIONAL2 : La société israélienne Keshet, spécialisée dans la production de contenus audiovisuels pour le marché francophone, a décidé d’implanter sa première structure française à Paris. La société a signé un accord de partenariat avec le groupe de production français Newen (groupe TF1), dans le but de coproduire des contenus audiovisuels pour les marchés français et francophones. L’entreprise souhaite également commercialiser et distribuer des contenus et formats audiovisuels existants sur le marché français. 1 2

Observatoire Europe, Business France. Investissement non créateur d’emploi cité à titre d’exemple mais non retenu dans les critères de l’étude.

EN FLUX

4 PROJETS (Business France)

31 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

90 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

4  500 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

160  M€ 52 RANG e

TOP 5 DES ENTREPRISES ISRAÉLIENNES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS

(Banque de France*)

Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

TEVA PHARMACEUTICAL INDUSTRIES LTD.

Médicaments et biotechnologies appliquées

1000 - 1500

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

1,4  Md€ 48 RANG e

MR S. SAGOL (BATH FRANCE)

Ameublement et équipement du foyer Chimie, plasturgie

300 - 400

TAMDA LTD. (CHATEAU D’EAU)

Agroalimentaire

300 - 400

ALROV PROPERTIES & LODGINGS LTD.

Hôtellerie, tourisme et restaurant

150 - 200

SASA HOLDINGS (BERARD ; AMEFO)

Chimie, plasturgie Machines et équipements mécaniques

100 - 200

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

10

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour Israël sont de 413 millions d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  107

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

2

20

50 %

65 %

1%

1%

dont primo-implantation

1

10

25 %

32 %

1%

1%

dont QG France

Centres de décision

Grille de lecture :

>>en 2016, 50 % des investissements israéliens en France sont des centres de décision, et 1 % des investissements étrangers dans cette fonction relève d’entreprises israéliennes.

Part de cette origine* (%)

Part (%)

1

10

25 %

32 %

3%

1%

Production et réalisation

1

1

25 %

3%

0%

0%

Services aux entreprises

1

10

25 %

32 %

0%

0%

4

31

100 %

100 %

0%

0%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements israéliens dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre

Grille de lecture :

>>en 2016, 50 % des investissements israéliens en France s’orientent vers le secteur Logiciels et prestations informatiques, et 1 % des investissements étrangers dans ce secteur relève d’entreprises israéliennes..

Secteur d’activité de l’entreprise

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Logiciels et prestations informatiques

2

20

50 %

65 %

1%

1%

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

1

10

25 %

32 %

3%

0%

Médias, édition

1

1

25 %

3%

13 %

1%

4

31

100 %

100 %

0%

0%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements israéliens dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL

Grille de lecture :

>>en 2016, 100 % des investissements israéliens en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements israéliens représentent 1 % des investissements étrangers dans cette région.

Nombre Région d’accueil

Île-de-France TOTAL GÉNÉRAL

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

4

31

100 %

100 %

1%

0%

4

31

100 %

100 %

0%

0%

* Part des investissements israéliens dans le total des investissements dans chaque région.

108 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Part de cette origine* (%)

ITALIE AVEC 141 PROJETS, LES INVESTISSEMENTS ITALIENS EN FRANCE ONT CONNU EN 2016 UNE TRÈS FORTE PROGRESSION PAR RAPPORT À 2015 (+ 68 %). L’ITALIE RENFORCE AINSI EN 2016 SA POSITION DE 3E PAYS INVESTISSEUR EN FRANCE.

EN FLUX

PRÉSENCE DES ENTREPRISES ITALIENNES EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

Plus de 2 000 entreprises italiennes sont présentes en France, où elles emploient plus de 100 000 salariés. En 2016, les 141 investissements en provenance d’Italie ont créé ou maintenu 3 228 emplois en France. Les investisseurs italiens en France privilégient les activités de production (30 % du total) et de services aux entreprises (20 %). Les entreprises italiennes se distinguent par une forte spécialisation et dynamique dans les investissements de production, à l’origine de 15 % des investissements dans cette fonction. Elles sont également à l’origine de 21 % des investissements réalisés dans des quartiers généraux France, et de 10 % des projets de R&D, ingénierie, design en France. La présence sectorielle des investisseurs italiens concerne en premier lieu les secteurs Métaux et travail des métaux (9 %), Machines et équipements mécaniques (9 %) et Agroalimentaire (9 %). À noter que les entreprises italiennes sont à l’origine de respectivement 45 % et 40 % des investissements réalisés dans les secteurs des parfums, cosmétiques, ainsi que des métaux et travail des métaux en France en 2016. Les entreprises italiennes investissent principalement en Île-de-France (29 %) et en Auvergne-Rhône-Alpes (23 %). Les investisseurs italiens représentent 27 % des projets dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et 21 % dans la région PACA.

LATTONEDIL : La société italienne Lattonedil, spécialisée dans la production et la vente de panneaux isolants pour toiture et bardage, a ouvert sa première usine française à La Roche-sur-Yon (Pays-de-la-Loire). L’entreprise prévoit d’investir plus de 10 millions d’euros et de créer une cinquantaine d’emplois.

141 PROJETS

PLACE DES INVESTISSEMENTS ITALIENS EN EUROPE En 2016, la France est le 1er pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi en provenance d’Italie1. Elle accueille 29 % des projets de ce pays en Europe, suivie de l’Allemagne (11 %).

BOLTON GROUP : Leader mondial sur les produits de la mer, le groupe italien Bolton, a décidé d’investir 2,5 millions d’euros dans l’extension de sa filiale Saupiquet, à Quimper (Bretagne). L’opération va entraîner le recrutement d’une trentaine de personnes dans l’usine bretonne, spécialisée dans les métiers de la conserve de poisson. L’IMMAGINE RITROVATA est un laboratoire italien spécialisé dans la restauration cinématographique. Présent sur le marché français depuis plusieurs années à travers d’importants contrats de sous-traitance, l’entreprise a décidé de s’implanter pour la première fois en France, en créant un laboratoire de restauration à Paris (Île-de-France). L’entreprise a investi 2 millions d’euros. L’opération devrait créer une quinzaine d’emplois d’ici trois ans. L’italien TAS GROUP, spécialisé dans les logiciels pour la monétique, les paiements, les marchés financiers, les systèmes ERP, les solutions liées au cloud et l’hébergement de données, investit près de 4 millions d’euros sur son site de Sophia-Antipolis, dans la région PACA. TAS va agrandir son site, moderniser les infrastructures et développer ses activités de R&D. Ce projet va permettre la création d’une quinzaine d’emplois sur trois ans, dont cinq postes d’ingénieur. 1

(Business France)

3  228 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

2  000 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

100  000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

13,9  Md€ 10 RANG e

Observatoire Europe, Business France.

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

TOP 5 DES ENTREPRISES ITALIENNES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

ASSICURAZIONI GENERALI SPA

Services financiers, bancaires et assurances

7 500

FIAT CHRYSLER AUTOMOBILES

Constructeurs automobiles et équipementiers

7 000

EDIZIONE HOLDING (AUTOGRILL)

Services aux particuliers

3 600

SAIPEM SPA

Génie civil Activités d’architecture et d’ingénierie

2 400

BARILLA SPA

Agroalimentaire

1 700

32,5  Md€ 4 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

27

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour l’Italie était de 20,2 milliards d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  109

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Centres de décision dont primo-implantation

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

23

289

16 %

9%

9%

10 %

183

11 %

6%

8%

12 %

7

106

5%

3%

21 %

11 % 2%

Logistique

>>en 2016, 30 % des investissements italiens en France sont des activités de production, et 15 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises italiennes.

Part de cette origine* (%)

16

dont QG France

Grille de lecture :

Part (%)

9

92

6%

3%

13 %

Points de vente

19

168

13 %

5%

17 %

5%

Production et réalisation

43

2 175

30 %

67 %

15 %

19 %

R&D, ingénierie, design

11

133

8%

4%

10 %

5%

2

8

1%

0%

3%

0%

28

257

20 %

8%

13 %

6%

dont R&D Services aux entreprises Services aux particuliers TOTAL GÉNÉRAL

8

114

6%

4%

13 %

6%

141

3 228

100 %

100 %

13 %

11 %

* Part des investissements italiens dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d’activité de l’entreprise

Grille de lecture :

>>en 2016, 9 % des investissements italiens en France s’orientent dans le secteur Métaux et travail des métaux. 40 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises italiennes.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Métaux et travail des métaux

12

793

9%

25 %

40 %

60 %

Machines et équipements mécaniques

12

179

9%

6%

19 %

15 %

Agroalimentaire, agriculture et pêche

12

127

9%

4%

16 %

7%

Transport et stockage

11

105

8%

3%

20 %

7%

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

11

83

8%

3%

10 %

5%

Parfums, cosmétiques

9

44

6%

1%

45 %

40 %

BTP, matériaux de construction

8

290

6%

9%

30 %

55 %

Énergie, recyclage, autres services concédés

8

227

6%

7%

15 %

28 %

Logiciels et prestations informatiques

8

68

6%

2%

6%

3%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

7

66

5%

2%

10 %

2%

Constructeurs automobiles et équipementiers

6

385

4%

12 %

12 %

21 %

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

6

330

4%

10 %

19 %

46 %

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

6

232

4%

7%

16 %

9%

Hôtellerie, tourisme et restaurant

5

117

4%

4%

14 %

10 %

Autres activités de services

3

27

2%

1%

11 %

4%

Ameublement et équipement du foyer

3

21

2%

1%

16 %

4%

Équipements électriques, électroniques, informatiques

3

18

2%

1%

7%

3%

Commerce et distribution

2

30

1%

1%

2%

1%

Médicaments et biotechnologies appliquées

2

23

1%

1%

7%

3%

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

2

21

1%

1%

9%

3%

Services financiers, bancaires et assurances

2

14

1%

0%

10 %

4%

Chimie, plasturgie

2

13

1%

0%

5%

2%

Médias, édition

1

15

1%

0%

13 %

13 %

141

3 228

100 %

100 %

13 %

11 %

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements italiens dans le total des investissements de chaque secteur.

110 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d’accueil

Part de cette origine* (%)

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

41

677

29 %

21 %

11 %

9%

Auvergne-Rhône-Alpes

32

1 067

23 %

33 %

27 %

29 %

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

16

176

11 %

5%

21 %

7%

Hauts-de-France

11

477

8%

15 %

11 %

10 %

Occitanie

10

285

7%

9%

8%

11 %

Pays-de-la-Loire

9

165

6%

5%

14 %

8%

Nouvelle-Aquitaine

8

57

6%

2%

13 %

6%

Grand-Est

7

68

5%

2%

8%

3%

Bourgogne-Franche-Comté

3

183

2%

6%

7%

14 %

Normandie

2

30

1%

1%

10 %

10 %

Bretagne

1

30

1%

1%

4%

4%

Centre-Val-de-Loire

1

13

1%

0%

4%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

141

3 228

100 %

100 %

13 %

11 %

Grille de lecture :

>>en 2016, 29 % des investissements italiens en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements italiens représentent 11 % des investissements étrangers dans cette région.

* Part des investissements italiens dans le total des investissements dans chaque région.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  111

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

JAPON EN FLUX

67 PROJETS (Business France)

1  490 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

490 ENTREPRISES EN FRANCE

(Business France, Tokyo)

74  000 SALARIÉS (Business France, Tokyo)

STOCK D’IDE :

14,5  Md€ 9 RANG e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

6,3  Md€ 12 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

219

PREMIER INVESTISSEUR ASIATIQUE EN FRANCE, LA PRÉSENCE DES ENTREPRISES JAPONAISES EST ANCIENNE, DIVERSIFIÉE ET CENTRÉE SUR DES FONCTIONS DE CONCEPTION ET DE PRODUCTION INDUSTRIELLE. PRÉSENCE DES ENTREPRISES JAPONAISES EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

490 entreprises japonaises emploient 74 000 salariés en France. Avec 67 décisions d’investissement créateurs d’emploi détectés en 2016, le Japon est le 5e pays investisseur en France. Ces investissements ont créé ou maintenu 1 490 emplois en France. En 2016, les projets d’investissement japonais en France sont principalement des activités de centres de décision (28 %), de production et réalisation (21 %) ainsi que des activités de services aux entreprises (22 %). À noter que les entreprises japonaises sont à l’origine de 17 % des projets de quartiers généraux européens en France. Les décisions d’investissement des entreprises japonaises sont sectoriellement diversifiées. Les deux premiers secteurs sont le textile et les logiciels et prestations informatiques avec 10 % des projets chacun. Les entreprises japonaises sont à l’origine de 10 % des investissements réalisés en France dans le secteur automobile et de près d’un quart des emplois liés à ce secteur (23 %). Les entreprises japonaises investissent principalement en Île-de-France (45 %).

IRIS OHYAMA : Entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits plastiques, IRIS Ohyama s’implante sur le parc logistique EPA Sénart, dans le département de la Seine-et-Marne (Île-de-France). Le site de 35 000 m² sera pourvu d’une unité de fabrication de mobilier plastique et d’un centre logistique. Cet investissement créera une centaine d’emplois d’ici deux ans. EKK EAGLE INDUSTRY : Le leader mondial de modules d’étanchéité mécaniques Eagle Industry a annoncé l’extension de sa filiale Eagle ABC Technology à Gensac-la-Pallue en Nouvelle-Aquitaine. Le groupe a acquis un terrain de 5 500 m2 à proximité de l’usine actuelle, à Segonzac en Charente, afin d’y créer une nouvelle unité de production d’électromécaniques bobinés, composants des modules d’étanchéité. Le démarrage de la nouvelle usine sera programmé à l’été 2017. Cet investissement entraînera la création de cent nouveaux emplois. SHISEIDO CO., LTD. : Le groupe japonais Shiseido, spécialisé dans les cosmétiques et les produits de luxe, a racheté la licence des parfums Dolce & Gabbana, qui seront désormais produits en France. L’entreprise a investi dans la modernisation de ses usines d’Ormes et de Gien, dans la région Centre-Val-de-Loire. Shiseido a mis en place de nouvelles lignes industrielles afin de doubler sa production. YAMAHA MOTOR CO., LTD. : L’entreprise MBK Industrie, filiale du groupe japonais Yamaha, a décidé d’investir dans son usine de Rouvroy, dans les Hauts-de-France, à l’occasion du lancement de la production d’un nouveau modèle de moto. L’opération prévoit le recrutement de plus de 25 personnes.

PLACE DES INVESTISSEMENTS JAPONAIS EN EUROPE En 2016, la France est le 1er pays d’accueil des investissements japonais créateurs d’emploi en Europe (23 % du total), derrière le Royaume-Uni et l’Espagne (13 % chacun), ainsi que l’Allemagne (12 %)1.

1

Observatoire Europe, Business France.

TOP 5 DES ENTREPRISES JAPONAISES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

TOYOTA MOTOR CORPORATION

Constructeurs automobiles et équipementiers

4 000 - 4 500

NTN CORPORATION

Constructeurs automobiles et équipementiers Machines et équipements mécaniques

4 000 - 4 500

RICOH CO LTD

Equipements électriques, électroniques, informatiques

3 500 - 4 000

FAST RETAILING CO., LTD.

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

3 500 - 4 000

JTEKT CORPORATION

Fabrication de machines et équipements Constructeurs automobiles et équipementiers

3 000 - 3 500

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour le Japon sont de 13,2 milliards d’euros.

112 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Part de cette origine* (%)

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

19

214

28 %

14 %

7%

7%

10

46

15 %

3%

5%

3%

Centres de décision dont primo-implantation dont QG Monde / Europe

6

48

9%

3%

17 %

10 %

dont QG France

3

120

4%

8%

9%

13 %

2

30

3%

2%

3%

1%

Logistique Points de vente

6

206

9%

14 %

5%

6%

Production et réalisation

14

591

21 %

40 %

5%

5%

R&D, ingénierie, design

7

146

10 %

10 %

6%

6%

3

12

4%

1%

4%

1%

Services aux entreprises

15

217

22 %

15 %

7%

5%

Services aux particuliers

4

86

6%

6%

7%

5%

67

1490

100 %

100 %

6%

5%

dont R&D

TOTAL GÉNÉRAL

Grille de lecture :

>>en 2016, 28 % des investissements japonais en France sont des centres de décision, et 7 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises japonaises.

* Part des investissements japonais dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d’activité de l’entreprise

Projets

Emplois

Part (%) Projets

Part de cette origine* (%)

Emplois

Projets

Emplois

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

7

229

10 %

15 %

10 %

8%

Logiciels et prestations informatiques

7

158

10 %

11 %

5%

7%

Agroalimentaire, agriculture et pêche

6

77

9%

5%

8%

4%

Machines et équipements mécaniques

6

71

9%

5%

9%

6%

Constructeurs automobiles et équipementiers

5

414

7%

28 %

10 %

23 %

Hôtellerie, tourisme et restaurant

5

81

7%

5%

14 %

7%

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

5

62

7%

4%

5%

3%

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

5

41

7%

3%

16 %

6% 22 %

Ameublement et équipement du foyer

3

113

4%

8%

16 %

Équipements électriques, électroniques, informatiques

3

18

4%

1%

7%

3%

Commerce et distribution

3

9

4%

1%

3%

0%

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

3

8

4%

1%

8%

0%

Parfums, cosmétiques

2

15

3%

1%

10 %

14 %

Chimie, plasturgie

1

100

1%

7%

3%

14 %

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

1

65

1%

4%

5%

9%

Énergie, recyclage, autres services concédés

1

15

1%

1%

2%

2%

Autres activités de services

1

5

1%

0%

4%

1%

Composants électroniques

1

5

1%

0%

8%

2%

Transport et stockage

1

3

1%

0%

2%

0%

Médicaments et biotechnologies appliquées TOTAL GÉNÉRAL

1

1

1%

0%

3%

0%

67

1 490

100 %

100 %

6%

5%

* Part des investissements japonais dans le total des investissements de chaque secteur.

Grille de lecture :

>>en 2016, 10 % des investissements japonais en France s’orientent dans le secteur Logiciels et prestations informatiques, et 5 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises japonaises.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  113

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d’accueil

>>en 2016, 45 % des investissements japonais en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements japonais représentent 8 % des investissements étrangers dans cette région.

Part de cette origine* (%)

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

30

630

45 %

42 %

8%

8%

Occitanie

9

134

13 %

9%

8%

5%

Auvergne-Rhône-Alpes

7

137

10 %

9%

6%

4%

Hauts-de-France

4

80

6%

5%

4%

2%

Pays-de-la-Loire

4

53

6%

4%

6%

2%

Nouvelle-Aquitaine

3

190

4%

13 %

5%

20 %

Bourgogne-Franche-Comté

3

71

4%

5%

7%

5%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

3

65

4%

4%

4%

3%

Grand-Est

2

27

3%

2%

2%

1%

Bretagne

1

100

1%

7%

4%

14 %

Normandie

1

3

1%

0%

5%

1%

67

1490

100 %

100 %

6%

5%

Île-de-France

Grille de lecture :

Part (%)

Projets

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements japonais dans le total des investissements dans chaque région.

114 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

NORVÈGE PLUS DE 150 ENTREPRISES NORVÉGIENNES SONT PRÉSENTES EN FRANCE, OÙ ELLES EMPLOIENT PLUS DE 4 000 SALARIÉS. PRÉSENCE DES ENTREPRISES NORVÉGIENNES EN FRANCE Plus de 150 entreprises norvégiennes sont présentes en France, où elles emploient plus de 4 000 personnes. En 2016, les sept investissements en provenance de Norvège ont créé ou maintenu 166 emplois en France. En 2016, les décisions d’investissement norvégiens en France se portent principalement sur des centres de décision ainsi que des projets de production et réalisation (43 % du total pour chaque fonction). Plus de 70 % des investissements norvégiens sont réalisés dans des secteurs industriels. Les investissements norvégiens se sont principalement portés sur la région Île-de-France (57 % du total).

PLACE DES INVESTISSEMENTS NORVÉGIENS EN EUROPE En 2016, la France est la 1ère destination des investissements norvégiens en Europe (27,5 % du total), suivie de la Pologne (17,5 %) et du Royaume-Uni (12,5 %)1.

EXEMPLE DE PROJET D’INVESTISSEMENT EN 2016 Filiale du groupe norvégien Orkla, l’entreprise Sapa Profiles, spécialisée dans les solutions innovantes en aluminium, a décidé d’agrandir son usine d’Albi-Le Garric, en région Occitanie. L’investissement de 2 millions d’euros devrait entraîner la création d’une vingtaine d’emplois.

ORKLA ASA :

Le groupe norvégien Norske Skog figure parmi les leaders mondiaux de la production de papiers de publication. En 2016, sa filiale française investit dans une unité de production de biogaz, à Golbey dans la région Grand-Est, en partenariat avec Biométhodes, filiale de l’américain Arbiom, qui développe des technologies de bioraffinerie. Le site vosgien sera dédié à la valorisation des effluents de la station d’épuration de la papeterie et au traitement de la biomasse provenant des déchets ménagers.

EN FLUX

7 PROJETS (Business France)

166 EMPLOIS (Business France)

NORSKE SKOG ASA :

CAMBI AS (CORTEX AS) : Le groupe norvégien Cambi est un fournisseur de technologies et de services pour la conversion de déchets de boue en énergie renouvelable. L’entreprise a décidé d’ouvrir son premier bureau en France, à Paris. Elle prévoit d’embaucher une dizaine de personnes dans son nouveau centre de décision français. 1

EN STOCK

+ de

150 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

4  000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

1,9  Md€ 17 RANG e

Observatoire Europe, Business France.

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

TOP 5 DES ENTREPRISES NORVÉGIENNES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS

1,5  Md€ 46 RANG e

Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

SAPA SA

Métaux et travail des métaux

2 000

MARINE HARVEST ASA

Agroalimentaire, agriculture et pêche

1 000

YARA INTERNATIONAL ASA

Chimie, plasturgie

700 - 800

NORSKE SKOG ASA

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

400 - 500

SCHIBSTED ASA (Leboncoin.fr)

Autres activités de services

300 - 400

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

8

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour la Norvège sont de 2,3 milliards d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  115

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Grille de lecture :

>>en 2016, 43 % des investissements norvégiens en France sont des centres de décision. 1 % des investissements étrangers dans cette fonction relève d’entreprises norvégiennes.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

3

32

43 %

19 %

1%

1%

3

32

43 %

19 %

2%

2%

Production et réalisation

3

60

43 %

36 %

1%

1%

Services aux entreprises

1

74

14 %

45 %

0%

2%

7

166

100 %

100 %

1%

1%

Centres de décision dont primo-implantation

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements norvégiens dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d’activité de l’entreprise

Grille de lecture :

>>en 2016, 14 % des investissements norvégiens en France s’orientent vers le secteur des logiciels et prestations informatiques, et 1 % des investissements étrangers dans ce secteur relève d’entreprises norvégiennes.

Part de cette origine* (%)

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Logiciels et prestations informatiques

1

74

14 %

45 %

1%

3%

Agroalimentaire, agriculture et pêche

1

30

14 %

18 %

1%

2%

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

1

20

14 %

12 %

1%

1%

Métaux et travail des métaux

1

20

14 %

12 %

3%

2%

BTP, matériaux de construction

1

10

14 %

6%

4%

2%

Énergie, recyclage, autres services concédés

1

10

14 %

6%

2%

1%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

1

2

14 %

1%

1%

0%

7

166

100 %

100 %

1%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements norvégiens dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre

Grille de lecture :

>>en 2016, 57 % des investissements norvégiens en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements norvégiens représentent 1 % des investissements étrangers dans cette région.

Région d’accueil

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

4

106

57 %

64 %

1%

1%

Hauts-de-France

2

40

29 %

24 %

2%

1%

Occitanie

1

20

14 %

12 %

1%

1%

7

166

100 %

100 %

1%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements norvégiens dans le total des investissements dans chaque région.

116 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

PAYS-BAS LA FRANCE EST LE 1ER PAYS D’ACCUEIL DES INVESTISSEMENTS NÉERLANDAIS CRÉATEURS D’EMPLOI EN EUROPE. EN FLUX PRÉSENCE DES ENTREPRISES NÉERLANDAISES EN FRANCE Plus de 1 700 entreprises néerlandaises sont présentes en France, où elles emploient plus de 260 000 salariés. 36 décisions d’investissement ont été recensées en 2016, créant ou maintenant 800 emplois. En 2016, les investissements néerlandais en France sont principalement des activités de production et réalisation (31 %), services aux entreprises (31 %) et centres de décision (19 %). Les investissements néerlandais sont plus importants dans les secteurs de l’agroalimentaire (22 %), du conseil (17 %). Les entreprises néerlandaises s’implantent sur l’ensemble du territoire avec en premier lieu, les Hauts-de-France (19 %) et l’Île-de-France (19 %).

EXEMPLE DE PROJET D’INVESTISSEMENT EN 2016 Spécialisé dans la fabrication de filtres, le néerlandais Filtech investit dans son usine de Modane, en Savoie (Auvergne-Rhône-Alpes). L’entreprise va se doter d’un nouveau bâtiment de 1 500 m² d’ici fin 2017, moyennant un investissement de 2 millions d’euros. Filtech prévoit de créer une quinzaine d’emplois.

FILTECH :

: Le groupe néerlandais a entamé la construction d’un complexe de résidences de tourisme d’une trentaine de villas à Berck (Hauts-de-France). L’entreprise investit 25 millions d’euros dans ce projet qui devrait entraîner le recrutement d’une quinzaine de personnes, dès que le village de vacances sera opérationnel. DORMIO

La société néerlandaise Moxx, spécialisée dans la gestion d’appareils et d’équipements électroniques mobiles, a ouvert une filiale à Paris (Île-de-France). Il s’agit du premier bureau de l’entreprise en France. La filiale française emploiera une équipe d’une dizaine de personnes. MOXX MOBILITY :

PLACE DES INVESTISSEMENTS NÉERLANDAIS EN EUROPE En 2016, la France est le 1er pays d’accueil des investissements étrangers créateurs d’emploi en provenance des Pays-Bas en Europe (37 %), devant le Royaume-Uni (13 %) et l’Allemagne (10 %)1.

1

36 PROJETS (Business France)

800 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

1  700 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

260000  SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

Observatoire Europe, Business France.

73,7 Md€

2e RANG

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

TOP 5 DES ENTREPRISES NÉERLANDAISES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS

16,1  Md€ 7 RANG e

Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

HEINEKEN

Agroalimentaire

4 000 - 4 500

FACILICOM GROUP

Autres activités de services

4 000

RANDSTAD HOLDING NV

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

3 000 - 4 000

UNILEVER

Agroalimentaire

2 500 - 3 000

HENDRIX GENETICS BV

Agroalimentaire

1 000 - 1 500

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

22

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour les Pays-Bas était de 32,5 milliards d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  117

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

7

42

19 %

5%

3%

1%

7

42

19 %

5%

4%

3%

3

47

8%

6%

3%

1%

Production et réalisation

11

513

31 %

64 %

4%

5%

R&D, ingénierie, design

2

4

6%

1%

2%

0%

dont primo-implantation Points de vente >>en 2016, 31 % des investissements néerlandais en France sont des activités de production, et 4 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises néerlandaises.

Part de cette origine* (%)

Projets

Centres de décision

Grille de lecture :

Part (%)

2

4

6%

1%

3%

0%

Services aux entreprises

dont R&D

11

169

31 %

21 %

5%

4%

Services aux particuliers

2

25

6%

3%

3%

1%

36

800

100 %

100 %

3%

3%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements néerlandais dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d’activité de l’entreprise

Grille de lecture :

>>en 2016, 22 % des investissements néerlandais en France s’orientent dans le secteur Agroalimentaire. 11 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises néerlandaises.

Part de cette origine* (%)

Part (%)

Projets Emplois Projets Emplois Projets Emplois

Agroalimentaire, agriculture et pêche

8

479

22 %

60 %

11 %

26 %

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

6

110

17 %

14 %

6%

6%

Logiciels et prestations informatiques

3

50

8%

6%

2%

2%

Commerce et distribution

3

47

8%

6%

3%

1%

Équipements électriques, électroniques, informatiques

3

30

8%

4%

7%

6%

Constructeurs automobiles et équipementiers

2

22

6%

3%

4%

1%

Métaux et travail des métaux

2

18

6%

2%

7%

1%

Autres activités de services

2

4

6%

1%

7%

1%

Hôtellerie, tourisme et restaurant

1

15

3%

2%

3%

1%

Transport et stockage Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux Machines et équipements mécaniques

1

15

3%

2%

2%

1%

1

3

3%

0%

5%

0%

1

3

3%

0%

2%

0%

Énergie, recyclage, autres services concédés

1

2

3%

0%

2%

0%

BTP, matériaux de construction

1

1

3%

0%

4%

0%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

1

1

3%

0%

1%

0%

36

800

100 %

100 %

3%

3%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements néerlandais dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d’accueil

Grille de lecture :

>>en 2016, 19 % des investissements néerlandais en France sont localisés en Hauts-de-France. Les investissements néerlandais représentent 7 % des investissements étrangers dans cette région.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Hauts-de-France

7

381

19 %

48 %

7%

8%

Île-de-France

7

172

19 %

22 %

2%

2%

Auvergne-Rhône-Alpes

4

54

11 %

7%

3%

1%

Nouvelle-Aquitaine

4

49

11 %

6%

6%

5%

Occitanie

4

14

11 %

2%

3%

1%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

3

22

8%

3%

4%

1%

Grand-Est

3

20

8%

3%

3%

1%

Bretagne

1

61

3%

8%

4%

9%

Centre-Val-de-Loire

1

15

3%

2%

4%

1%

Pays-de-la-Loire

1

10

3%

1%

2%

0%

Bourgogne-Franche-Comté TOTAL GÉNÉRAL

1

2

3%

0%

2%

0%

36

800

100 %

100 %

3%

3%

* Part des investissements néerlandais dans le total des investissements dans chaque région.

118 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

PAYS D’EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE EN 2015 ET 2016, LA RÉPUBLIQUE TCHÈQUE, LA POLOGNE ET LA ROUMANIE SONT LES PRINCIPAUX PAYS D’EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE INVESTISSANT EN FRANCE. PRÉSENCE DES ENTREPRISES DES PAYS D’EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE EN FRANCE

EXEMPLE DE PROJET D’INVESTISSEMENT EN 2016

Plus de 40 entreprises polonaises, 14 entreprises tchèques et 12 entreprises roumaines sont présentes en France, où elles emploient plus de 1 500 personnes. En 2015 et 2016, six projets de ces trois pays ont créé ou maintenu 66 emplois. Sur les deux dernières années, les activités de production et de centres de décision représentent chacun un tiers de ces projets d’investissement. Signe de la dynamique, cinq investissements sur six sont des primo-implantations en France. Les deux tiers des projets sont répartis en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (33 % du total) et en Bourgogne-Franche-Comté (33 %)

PLACE DES INVESTISSEMENTS DES PAYS D’EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE EN EUROPE En 2016, l’Allemagne est le 1er pays d’accueil des investissements des pays d’Europe centrale et orientale créateurs d’emploi en Europe (17 % du total), devant la Slovaquie (14 %), le Royaume-Uni, l’Italie (12 % chacun) et la France (7 %)1.

SYNTHOS : Le fabricant polonais de caoutchoucs synthétiques Synthos a acquis deux filiales françaises de la division INEOS Styrenics, spécialisée dans la production de polystyrène expansé (PSE), qui appartient au chimiste britannique Ineos. Le montant de la transaction s’est élevé à 80 millions d’euros. La centaine d’emplois des deux sites français, situés à Ribécourt (Oise) et Wingles (Pas-de-Calais), dans les Hauts-de-France, a été maintenue.

La société polonaise JP Contracting, qui opère dans l’exportation de services de construction, a ouvert son premier bureau français aux Adrets-de-l’Estérel, près de Cannes. L’entreprise a recruté deux collaborateurs dans la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. JP CONTRACTING PL SP. Z O.O. :

La société roumaine spécialisée dans les logiciels de sécurité Bitdefender a racheté son partenaire français Profil Technology, basé dans les Haut-de-Seine (Île-de-France). Présent en France depuis 2001, Bitdefender renforce ainsi sa présence sur le marché hexagonal en intégrant une équipe de 50 personnes. La France est perçue comme un marché clé pour l’avenir de la société par Florin Talpes, fondateur et P.-D.G. de Bitdefender.

BITDEFENDER :

1

Observatoire Europe, Business France.

EN FLUX*

6 PROJETS (Business France)

66 EMPLOIS

(Business France*)

EN STOCK**

+ de

70 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

1  500  SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

913 M€ (Banque de France***)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

16 Md€ (Douanes françaises)

TOP 5 DES PAYS D’EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE EN TERMES D’EMPLOI EN FRANCE

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

PLASTIWELL (Pologne)

Chimie, plasturgie

300 - 400

MR R. K. KARKOSIK – BORYSZEW (MAFLOW FRANCE) (Pologne)

Chimie, plasturgie

150 - 200

LINET SPOL. S R.O. (Républiquet tchèque)

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

100

** Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015.

COMARCH SA (Pologne)

Logiciels et prestations informatiques

80

SANOK RUBBER COMPANY SA (Pologne)

Chimie, plasturgie

60 - 80

*** Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour la République tchèque, la Pologne et la Roumanie sont de 221 millions d’euros.

7

* Les données portent sur les projets de la République tchèque, la Pologne et la Roumanie en 2015 et 2016.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  119

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR PAYS D’ORIGINE 2015 Pays d’orgine

2016

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Pologne

2

52

1

2

République tchèque

1

1

Roumanie

2

11

5

64

1

2

TOTAL GÉNÉRAL

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT 2015 Nature du projet

2016

Projets

Emplois

Projets

1

1

1

2

1

1

1

2

1

2

Centres de décision dont primo-implantation Production et réalisation

2

60

Services aux entreprises

1

2

Services aux particuliers

1

1

5

64

TOTAL GÉNÉRAL

Emplois

* Part des investissements des pays du PECO dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT 2015 Secteur d’activité de l’entreprise

Projets

BTP, matériaux de construction Constructeurs automobiles et équipementiers Ameublement et équipement du foyer Logiciels et prestations informatiques Équipements électriques, électroniques, informatiques Verre, céramique, minéraux, bois, papier TOTAL GÉNÉRAL

2016

Emplois

Projets

Emplois

1

2

2

1 1 1 1 1

50 10 2 1 1

5

64

1

Emplois

Projets

Emplois

1

2

1

2

* Part des investissements des pays du PECO dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL 2015 Région d’accueil

Projets

2016

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

1

1

Bourgogne-Franche-Comté

2

60

Auvergne-Rhône-Alpes

1

2

Île-de-France

1

1

5

64

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements des pays du PECO dans le total des investissements dans chaque région.

120 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

PAYS DU MAGHREB EN 2016, 16 DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT EN PROVENANCE DES PAYS DU MAGHREB ONT ÉTÉ RECENSÉES EN FRANCE. PRÉSENCE DES ENTREPRISES DU MAGHREB EN FRANCE Plus de 500 entreprises originaires du Maghreb sont présentes en France, où elles emploient plus de 7 400 personnes. En 2016, 16 nouvelles décisions d’investissement en provenance des pays du Maghreb ont été recensées permettant la création de plus de 359 emplois en France. En 2016, les investissements des pays du Maghreb, recensés en France, proviennent de la Tunisie (56 %), du Maroc (38 %) et de l’Algérie (6 %). Ces investisseurs privilégient les centres de décision (38 %), dont la création de deux quartiers généraux Europe, les activités de production (25 %) ainsi que les services aux entreprises (25 %). Les investissements relèvent principalement des secteurs Logiciels et prestations informatiques (38 %), Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises (31 %). Les investissements se localisent en premier lieu en Île-de-France (50 %).

PLACE DES INVESTISSEMENTS DU MAGHREB EN EUROPE Les investissements créateurs d’emploi originaires des pays du Maghreb sont restés limités en 2016

en Europe. En 2016, la France est le 1er pays d’accueil de ces investissements en Europe1.

EXEMPLE DE PROJET D’INVESTISSEMENT EN 2016 La société marocaine HPS, un des leaders mondiaux de la monétique, est présente en France depuis l’acquisition de la société française Acpqualife en 2010. Dans le cadre du renforcement de ses activités en France et en Europe, son site d’Aix-en-Provence (PACA), également l’un de ses centres R&D, va s’agrandir et accueillir une trentaine de nouveaux collaborateurs. IWK CORPORATE : La société à capitaux tunisiens IWK Corporate, spécialisée dans le domaine de la certification financière, a décidé d’établir son bureau international à Paris (Île-de-France) pour développer en Europe la certification au standard MSI 20000. FAVIZONE : La startup tunisienne Favizone a mis au point une solution de personnalisation pour sites e-commerce en mode SaaS, qu’elle va commercialiser et proposer à des TPE et PME. Dans ce cadre, Favizone a créé une filiale en France pour couvrir l’ensemble du marché européen, avec la création d’une vingtaine d’emplois à Paris (Île-de-France). HIGHTECH PAYMENT SYSTEMS (HPS) :

1

Observatoire Europe, Business France.

EN FLUX

16 PROJETS (Business France)

359 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

500 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

7 400  SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

1,2  Md€

TOP 5 DES ENTREPRISES DU MAGHREB EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS

(Banque de France*)

Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

CEVITAL (Algérie)

Agroalimentaire Machines et équipements mécaniques Constructeurs automobiles et équipementiers Transport et stockage

1 000 - 2 000

INTELCIA GROUP (Maroc)

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

1 000 - 1 500

SCHIELE MAROC (SELHA) (Maroc)

Équipements électriques, électroniques et informatiques

700

SNI (ATTIJARIWAFA BANK ; OPTORG) (Maroc)

Services financiers, bancaires et assurances BTP, matériaux de construction Machines et équipements mécaniques

500 - 600

Groupe Outsourcia (Maroc)

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

200 - 300

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

12,8 Md€ (Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

3

*Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour les pays du Maghreb était de 1,1 milliard d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  121

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR PAYS D’ORIGINE 2016 Pays d’origine

Projets

Emplois

Tunisie

9

129

Maroc

6

220

Algérie

1

10

16

359

TOTAL GÉNÉRAL

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Projets

Centres de décision

Grille de lecture :

>>en 2016, 38 % des investissements des pays du Maghreb en France sont des activités de centres de décision, et 2 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises des pays du Maghreb.

Part de cette origine en* (%)

Part (%)

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

3%

6

80

38 %

22 %

2%

dont primo-implantation

4

30

25 %

8%

2%

2%

dont QG Monde / Europe

2

50

13 %

14 %

6%

11 %

Production et réalisation

4

70

25 %

19 %

1%

1%

R&D, ingénierie, design

1

30

6%

8%

1%

1%

1

30

6%

8%

1%

2%

4

169

25 %

47 %

2%

4%

dont R&D Services aux entreprises Services aux particuliers TOTAL GÉNÉRAL

1

10

6%

3%

2%

1%

16

359

100 %

100 %

1%

1%

* Part des investissements des pays du Maghreb dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d’activité

Grille de lecture :

>>en 2016, 38 % des investissements des pays du Maghreb en France s’orientent dans le secteur Logiciels et prestations informatiques. 4 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises des pays du Maghreb.

Part de cette origine en* (%)

Part (%)

Projets Emplois Projets Emplois Projets Emplois

Logiciels et prestations informatiques

6

120

38 %

33 %

4%

5%

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

5

174

31 %

48 %

5%

10 %

Chimie, plasturgie

1

35

6%

10 %

3%

5%

Commerce et distribution

1

10

6%

3%

1%

0%

Services financiers, bancaires et assurances

1

10

6%

3%

5%

3%

Agroalimentaire, agriculture et pêche

1

5

6%

1%

1%

0%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

1

5

6%

1%

1%

0%

16

359

100 %

100 %

1%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements des pays du Maghreb dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d’accueil

Grille de lecture :

>>en 2016, 50 % des investissements des pays du Maghreb en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements des pays du Maghreb représentent 2 % des investissements étrangers dans cette région.

Part de cette origine en* (%)

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

8

115

50 %

32 %

2%

2%

Hauts-de-France

2

130

13 %

36 %

2%

3%

Grand-Est

1

35

6%

10 %

1%

1%

Centre-Val-de-Loire

1

30

6%

8%

4%

2%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

1

30

6%

8%

1%

1%

Auvergne-Rhône-Alpes

1

9

6%

3%

1%

0%

Normandie

1

5

6%

1%

5%

2%

Occitanie

1

5

6%

1%

1%

0%

16

359

100 %

100 %

1%

1%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements des pays du Maghreb dans le total des investissements dans chaque région.

122 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

PAYS DU PROCHE ET MOYEN-ORIENT EN 2016, 11 NOUVELLES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT CRÉATEURS D’EMPLOI EN PROVENANCE DES PAYS DU PROCHE ET MOYENORIENT ONT ÉTÉ RECENSÉES. PRÉSENCE DES ENTREPRISES DU PROCHE ET MOYEN-ORIENT EN FRANCE 380 entreprises originaires des pays du PMO sont présentes en France, où elles emploient plus de 24 000 salariés. En 2016, 11 nouvelles décisions d’investissement en provenance des pays du PMO ont créé ou maintenu près d’une centaine d’emplois en France. En 2016, les investissements des pays du PMO proviennent principalement des Émirats arabes unis (34 %), du Liban et du Qatar (18 % chacun). Ces projets concernent majoritairement des centres de décision à 55 % se traduisant par des primoimplantations. À noter également, la présence dans des activités de services aux entreprises et aux particuliers. Les projets d’investissement des pays du PMO concernent principalement le secteur des logiciels et prestations informatiques (45 %). Les entreprises des pays du PMO ont principalement investi en Île-de-France (36 % du total).

PLACE DES INVESTISSEMENTS DU PROCHE ET MOYEN-ORIENT EN EUROPE En 2016, le Royaume-Uni accueille 27 % des investissements créateurs d’emploi en provenance des pays du Proche et Moyen-Orient en Europe1, suivi de l’Allemagne avec 13 % des investissements. La France accueille 10 % de ces investissements, au même niveau que les Pays-Bas et l’Italie.

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016 INTERNATIONAL FINANCIAL ADVISORS KSCC (IFA HOTELS & RESORTS) : La société Yotel, filiale à 85 %

du groupe d’investissement koweïtien International Financial Advisors KSCC, gère et exploite une chaîne d’hôtels de luxe à prix abordables. La société vient d’ouvrir un hôtel dans le nouveau terminal 2e de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, au Mesnil-Amelot (Île-de-France), créant ainsi une dizaine d’emplois. ADIA : Tamweelview European Holdings, filiale détenue à 100 % par Abu Dhabi Investment Authority (ADIA), a annoncé l’acquisition de la tour Alto, un projet d’immeuble de bureaux à La Défense (Île-de-France). Le projet consistera à démolir le bâtiment actuel « Les Saisons » et construire une tour de bureaux dernière génération de 51 000 m² à l’entrée de La Défense. GROUP8 : Le français Navya, développeur lyonnais d’une navette autonome 100 % électrique, a annoncé une levée de fonds de 30 millions d’euros auprès de l’investisseur familial qatari Group8, et des français Valeo et Keolis. L’accord stratégique avec Group8 prévoit également un accord de commercialisation sur les marchés du Moyen-Orient et de l’Afrique, ainsi que la mise en place d’une ligne d’assemblage dans le Golfe. NAJEM GROUP : Le groupe libanais Najem, société familiale spécialisée dans la construction de standing notamment dans le marbre, a racheté le domaine de La Noaille en Corrèze (Nouvelle-Aquitaine) en mars 2016 pour y créer un complexe hôtelier de luxe. Le projet, estimé entre 8 et 10 millions d’euros, a permis la création d’une trentaine d’emplois. 1

Observatoire Europe, Business France.

TOP 5 DES ENTREPRISES DES PAYS DU PROCHE ET MOYEN-ORIENT EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

AL MANNAI CORPORATION (GFI INFORMATIQUE) (Qatar)

Services financiers, bancaires et assurances

9 000 - 10 000

FAMILLE SAADÉ (CMA CGM) (Liban)

Transport et stockage

4 000 - 5 000

DIVINE INVESTMENTS SA (PRINTEMPS) (Qatar)

Commerce et distribution

3 000

QATAR LUXURY GROUP (Qatar)

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

800 - 1 000

KATARA HOSPITALITY (Qatar)

Hôtellerie

800 - 1 000

EN FLUX

11 PROJETS (Business France)

94 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

380  ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

24 000  SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

6,4 Md€ (Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

14,2 Md€ (Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

59

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour les pays du PMO était de 5,3 milliards d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  123

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR PAYS D’ORIGINE Nombre Pays d’origine

Projets

Emplois

4

34

Émirats arabes unis Liban

2

31

Qatar

2

13

Koweït

1

10

Jordanie

1

5

Arabie saoudite

1

1

11

94

TOTAL GÉNÉRAL

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT

Grille de lecture :

>>en 2016, 55 % des investissements des pays du PMO en France sont des activités de centres de décision, et 2 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises des pays du PMO.

Nombre Nature du projet

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

6

40

55 %

43 %

2%

1%

6

40

55 %

43 %

3%

3%

Production et réalisation

1

1

9%

1%

0%

0%

Services aux entreprises

2

13

18 %

14 %

1%

0%

Services aux particuliers

2

40

18 %

43 %

3%

2%

11

94

100 %

100 %

1%

0%

Centres de décision dont primo-implantation

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements des pays du PMO dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre

Grille de lecture :

>>en 2016, 45 % des investissements des pays du PMO en France s’orientent dans le secteur Logiciels et prestations informatiques. 4 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises des pays du PMO.

Secteur d’activité de l’entreprise

Logiciels et prestations informatiques Hôtellerie, tourisme et restaurant Autres activités de services Transport et stockage Constructeurs automobiles et équipementiers TOTAL GÉNÉRAL

Part de cette origine* (%)

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

5 3 1 1 1

23 50 10 10 1

45 % 27 % 9% 9% 9%

24 % 53 % 11 % 11 % 1%

Projets

4 8 4 2 2

11

94

100 %

100 %

1%

Emplois

% % % % %

1 4 2 1 0

% % % % %

0%

* Part des investissements des pays du PMO dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d’accueil

Grille de lecture :

>>en 2016, 36 % des investissements des pays du PMO en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements des pays du PMO représentent 1 % des investissements étrangers dans cette région.

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

4

25

36 %

Normandie

2

15

18 %

Bretagne

2

13

Nouvelle-Aquitaine

1

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

1

Bourgogne-Franche-Comté TOTAL GÉNÉRAL

Projets

Emplois

27 %

1%

0%

16 %

10 %

5%

18 %

14 %

7%

2%

30

9%

32 %

2%

3%

10

9%

11 %

1%

0%

1

1

9%

1%

2%

0%

11

94

100 %

100 %

1%

0%

* Part des investissements des pays du PMO dans le total des investissements dans chaque région.

124 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Part de cette origine* (%)

Part (%)

PORTUGAL PLUS DE 350 ENTREPRISES PORTUGAISES SONT PRÉSENTES EN FRANCE, OÙ ELLES EMPLOIENT PLUS DE 2 400 SALARIÉS. PRÉSENCE DES ENTREPRISES PORTUGAISES EN FRANCE

EXEMPLE DE PROJET D’INVESTISSEMENT EN 2016

Plus de 350 entreprises portugaises sont présentes en France, où elles emploient plus de 2 400 personnes. En 2016 un projet d’investissement de services aux entreprises a permis la création de six emplois en région Centre-Val-de-Loire. Ce projet concerne le secteur des équipements électriques, électroniques, informatiques.

PLACE DES INVESTISSEMENTS PORTUGAIS EN EUROPE

L’entreprise portugaise Painhas, S.A., spécialisée dans les installations électriques, a été choisie par Enedis, filiale d’EDF, comme partenaire pour le déploiement du compteur intelligent Linky sur cinq marchés en France, dont celui d’Orval dans le Centre-Val-de-Loire. Le contrat, qui s’élève à 20 millions d’euros, prévoit le remplacement de plus de 500 000 compteurs. L’opération va entraîner la création de six postes de techniciens à Orval. PAINHAS, S.A. :

SEAOWL HOLDING SGPS, S.A. (ZONA FRANCA

En 2016, la France est le 1er pays d’accueil des investissements portugais créateurs d’emploi en Europe (40 % du total), devant l’Espagne (20 %)1.

Le groupe portugais SeaOwl, acteur dans l’assistance au secteur maritime et aux industries de l’énergie, a annoncé l’acquisition de la société Well Staff, basée à Pau, en Nouvelle-Aquitaine. L’entreprise française est spécialisée dans l’ingénierie et l’assistance aux industries pétrolières et gazières. DA MADEIRA)2 :

Observatoire Europe, Business France. Investissement non créateur d’emploi cité à titre d’exemple mais non retenu dans l’analyse. 1 2

EN FLUX

1 PROJET

(Business France)

6 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

350 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

2 400 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

1  Md€ 26 RANG

TOP 5 DES ENTREPRISES PORTUGAISES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS

e

(Banque de France*)

Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

PROMEUROPA - GESTÃO E SERVIÇOS

Autres activités de services

1 000 - 2 000

GRUPO VISABEIRA (CONSTRUCTEL)

Opérateurs télécoms et fournisseurs d'accès internet

500 - 1 000

INAPA - INVESTIMENTOS, PARTICIPAÇOES E GESTAO, S.A.

Commerce et distribution

200 - 300

FUNDO DE RESOLUÇÃO (BANQUE ESPIRITO SANTO)

Services financiers, bancaires et assurances

150 - 200

LIZMONTAGENS THERMAL TECHNOLOGIES, S.A. (FERBECK & FUMITHERM)

BTP, matériaux de construction Machines et équipements mécaniques

100 - 200

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

4,6  Md€ 18 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

5

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour le Portugal sont de 877 millions d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  125

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT 2015 Nature du projet

Production et réalisation

2016

Projets

Emplois

2

60

Services aux entreprises TOTAL GÉNÉRAL

2

60

Projets

Emplois

1

6

1

6

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT 2015 Secteur d’activité

2016

Projets

Emplois

1

30

BTP, matériaux de construction

Projets

Emplois

1

6

1

6

Équipements électriques, électroniques, informatiques Verre, céramique, minéraux, bois, papier TOTAL GÉNÉRAL

1

30

2

60

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL 2015 Région d’accueil

2016

Projets

Emplois

Auvergne-Rhône-Alpes

1

30

Bourgogne-Franche-Comté

1

30

Centre-Val-de-Loire TOTAL GÉNÉRAL

126 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

2

60

Projets

Emplois

1

6

1

6

ROYAUME-UNI LES INVESTISSEMENTS BRITANNIQUES REPRÉSENTENT 8 % DES PROJETS ET 12 % DES EMPLOIS CRÉÉS OU MAINTENUS PAR LES INVESTISSEURS ÉTRANGERS. PRÉSENCE DES ENTREPRISES BRITANNIQUES EN FRANCE

PLACE DES INVESTISSEMENTS BRITANNIQUES EN EUROPE

Plus de 2 800 entreprises britanniques sont présentes en France, où elles emploient plus de 230 000 salariés. En 2016, 85 décisions d’investissement en provenance du Royaume-Uni ont été recensées permettant la création ou le maintien de plus de 3 713 emplois en France. En 2016, les investissements britanniques concernent principalement des points de vente (32 % du total), des centres de décision (27 %), des projets de production et réalisation (25 %). À noter que 24 % des investissements de points de vente en France sont réalisés par des entreprises britanniques. La présence des entreprises britanniques en France est sectoriellement diversifiée. Les principaux secteurs sont le commerce et la distribution (24 %), le conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises (19 %) et le secteur textile (15 %). Les entreprises britanniques investissent sur l’ensemble du territoire. L’Île-de-France (26 %), les Hauts-de-France (13 %), ProvenceAlpes-Côte-d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes (9 % chacune) accueillent près de 60 % des investissements étrangers britanniques.

En 2016, la France est le 1er destinataire des investissements britanniques créateurs d’emploi en Europe1. Elle accueille 25 % des projets, suivie par l’Allemagne (14 %) et l’Espagne (9 %).

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016 ASTRAZENECA PLC : Le groupe britannique AstraZeneca a décidé d’investir dans l’extension de son usine de fabrication de médicaments de Dunkerque, dans les Hauts-de-France. L’opération prévoit la construction d’une nouvelle ligne de production. L’entreprise va recruter une dizaine de personnes.

Basé au Royaume-Uni, BSRIA est un organisme international de test, d’instrumentation, de recherche et de consultation qui produit des services spécialisés dans la construction et le bâtiment. Le groupe a investi 1,5 million d’euros dans l’ouverture d’un laboratoire d’étalonnage à Lille, dans les Hauts-deFrance. BSRIA va recruter une dizaine de personnes. BSRIA LIMITED :

GREYBULL CAPITAL : L’industriel

Tata a vendu au britannique Greybull Capital sa branche aciers longs en Europe. Greybull acquiert notamment l’usine française d’Hayange, dans le Grand-Est. L’entreprise prévoit d’investir 495 millions d’euros. Greybull réalise ainsi son premier investissement en France.

1

Observatoire Europe, Business France.

EN FLUX

85 PROJETS (Business France)

3  713 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

2 800  ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

230  000  SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

65,9 Md€

4e RANG

(Banque de France*)

TOP 5 DES ENTREPRISES BRITANNIQUES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

KINGFISHER PLC (CASTORAMA)

Commerce et distribution Ameublement et équipement du foyer

18 000 - 20 000

COMPASS GROUP PLC

Hôtellerie, tourisme et restaurant Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

15  000

BRIDGEPOINT ADVISERS GROUP LIMITED

Services financiers, bancaires et assurances Autres activités de services

11 000 - 12 000

INTERMEDIATE CAPITAL GROUP PLC

Services financiers, bancaires et assurances

10 000 - 11 000

HSBC HOLDINGS PLC

Services financiers, bancaires et assurances

9 500 - 10 000

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

31,2  Md€ 5 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

92

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour le Royaume-Uni sont de 66,7 milliards d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  127

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

23

400

27 %

11 %

9%

14 %

20

177

24 %

5%

10 %

12 %

3

223

4%

6%

9%

24 %

dont primo-implantation dont QG France Logistique

>> en 2016, 27 % des investissements britanniques en France sont des centres de décision, et 9 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises britanniques.

Part de cette origine* (%)

Projets

Centres de décision

Grille de lecture :

Part (%)

1

10

1%

0%

1%

0%

Points de vente

27

1866

32 %

50 %

24 %

54 %

Production et réalisation

21

1269

25 %

34 %

8%

11 %

R&D, ingénierie, design

1

30

1%

1%

1%

1%

1

30

1%

1%

1%

2%

Services aux entreprises

dont R&D

10

93

12 %

3%

5%

2%

Services aux particuliers

2

45

2%

1%

3%

2%

85

3713

100 %

100 %

8%

12 %

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements britanniques dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d’activité de l’entreprise

Grille de lecture :

>>en 2016, 24 % des investissements britanniques en France s’orientent vers le secteur Commerce et distribution, et 20 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises britanniques.

Part (%)

Projets Emplois Projets Emplois

Part de cette origine* (%) Projets

Emplois

Commerce et distribution

20

761

24 %

20 %

20 %

18 %

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

16

137

19 %

4%

15 %

8%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

13

1 808

15 %

49 %

19 %

64 %

Agroalimentaire, agriculture et pêche

7

119

8%

3%

10 %

6%

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

5

323

6%

9%

14 %

13 %

Logiciels et prestations informatiques

4

16

5%

0%

3%

1%

Énergie, recyclage, autres services concédés

3

36

4%

1%

6%

4%

Autres activités de services

2

216

2%

6%

7%

34 %

Médicaments et biotechnologies appliquées

2

80

2%

2%

7%

9%

Services financiers, bancaires et assurances

2

40

2%

1%

10 %

10 %

Transport et stockage

2

35

2%

1%

4%

2%

Constructeurs automobiles et équipementiers

2

34

2%

1%

4%

2%

Équipements électriques, électroniques, informatiques

2

23

2%

1%

5%

4%

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

1

30

1%

1%

5%

4%

Médias, édition

1

30

1%

1%

13 %

25 %

Parfums, cosmétiques

1

12

1%

0%

5%

11 %

BTP, matériaux de construction

1

10

1%

0%

4%

2%

Verre, céramique, minéraux, bois, papier TOTAL GÉNÉRAL

1

3

1%

0%

3%

0%

85

3 713

100 %

100 %

8%

12 %

* Part des investissements britanniques dans le total des investissements de chaque secteur.

128 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d’accueil

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

22

803

26 %

22 %

6%

11 %

Hauts-de-France

11

242

13 %

7%

11 %

5%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

8

770

9%

21 %

11 %

33 %

Auvergne-Rhône-Alpes

8

733

9%

20 %

7%

20 %

Occitanie

7

35

8%

1%

6%

1%

Grand-Est

5

475

6%

13 %

5%

18 %

Centre-Val-de-Loire

5

352

6%

9%

18 %

24 %

Bretagne

5

112

6%

3%

18 %

16 %

Pays-de-la-Loire

5

66

6%

2%

8%

3%

Nouvelle-Aquitaine

5

57

6%

2%

8%

6%

Bourgogne-Franche-Comté

4

68

5%

2%

9%

5%

85

3 713

100 %

100 %

8%

12 %

TOTAL GÉNÉRAL

Grille de lecture :

>>en 2016, 26 % des investissements britanniques en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements britanniques représentent 6 % des investissements étrangers dans cette région.

* Part des investissements britanniques dans le total des investissements dans chaque région.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  129

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RUSSIE LA PRÉSENCE DES ENTREPRISES RUSSES EN FRANCE SE STABILISE.

EN FLUX

8 PROJETS (Business France)

108 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

86 ENTREPRISES EN FRANCE

(Business France, Moscou)

+ de

PRÉSENCE DES ENTREPRISES RUSSES EN FRANCE 86 entreprises russes sont présentes en France et emploient plus de 4 500 personnes. En 2016, huit investissements russes ont permis la création ou le maintien de 108 emplois en France. La moitié des investissements russes concerne des centres de décision, dont les trois quarts correspondent à des quartiers généraux européens. À noter deux projets de recherche et développement représentant 25 % des projets russes en 2016. Les entreprises russes investissent en 2016 principalement dans les secteurs des composants électroniques (25 %) et représentent 17 % des investissements du secteur en France. Le secteur de l’hôtellerie, tourisme représente plus de la moitié des emplois créés par les investissements russes en France (55 %). L’Île-de-France (38 %) et la région ProvenceAlpes-Côte-d’Azur (25 %) accueillent plus de la moitié des investissements russes en France.

PLACE DES INVESTISSEMENTS RUSSES EN EUROPE

4  500 SALARIÉS

La Pologne est le 1er pays d’accueil1 pour les projets russes créateurs d’emploi (26 % du total), suivie du Royaume-Uni, de l’Irlande et de la Lettonie (11 % chacun).

STOCK D’IDE :

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

(Orbis)

1,8  Md€ 19 RANG e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

4,9  Md€ 18 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

25

Le fonds souverain russe et CDC International Capital, filiale de la Caisse des dépôts, ont signé un accord d’investissement de 250 millions d’euros

RUSSIAN DIRECT INVESTMENT FUND :

au profit de la société ARC, 1er fabricant verrier mondial. Cette opération permettra à ARC de lancer un programme d’investissements à l’échelle mondiale, dont une partie significative concernera la France et la Russie. L’investissement permettra notamment de rénover l’outil de production et de développer un programme d’innovation assurant le maintien de 5 260 salariés sur le site historique d’Arcques, dans la région des Hauts-de-France. Ce premier co-investissement intervient après la signature d’un accord gouvernemental entre les deux fonds, en janvier 2016. Les investissements à venir auront vocation à financer des projets dans des secteurs variés : industrie manufacturière, agroalimentaire, télécommunications, distribution, matières premières. Société russe spécialisée dans le big data, Datadvance développe des logiciels de modélisation permettant d’optimiser le design et le coût de production de composants industriels. Dans le cadre de son partenariat avec le groupe Airbus, Datadvance a choisi d’ouvrir son centre de décision européen à Toulouse.

DATADVANCE :

GROUPE DELLOS : Le groupe de restauration moscovite renforce sa présence en France par l’ouverture d’un nouvel établissement « portedrapeau » de la marque Pouchkine, la création de nouveaux points de vente et le renforcement de son unité de production à Paris. La France servira de base pour le développement international de la marque. Le Groupe Dellos prévoit la création de 70 nouveaux emplois et un investissement total de 15 millions d’euros. 1

Observatoire Europe, Business France.

TOP 5 DES ENTREPRISES RUSSES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

RZD RUSSIAN RAILWAYS (GEFCO)

Transport et stockage

3 500 - 4 000

VTB BANK (FRANCE) SA

Services financiers, bancaires et assurances

50 - 100

KASPERSKY LAB

Logiciels et prestations informatiques

50 - 100

MR T. GORYAYEV (SPIRIT FRANCE)

Agroalimentaire

50 - 100

ICC (CHOCOLATERIE DE PROVENCE)

Agroalimentaire

50 - 100

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour la Russie était de 1,9 milliard d’euros.

130 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Centres de décision

4

23

50 %

21 %

2%

1%

dont primo-implantation

1

4

13 %

4%

1%

0%

dont QG Monde / Europe

3

19

38 %

18 %

8%

4%

1

10

13 %

9%

0%

0%

Production et réalisation R&D, ingénierie, design dont R&D Services aux particuliers TOTAL GÉNÉRAL

2

16

25 %

15 %

2%

1%

2

16

25 %

15 %

3%

1%

1

59

13 %

55 %

2%

3%

8

108

100 %

100 %

1%

0%

Grille de lecture :

>>en 2016, 38 % des investissements russes en France sont des activités de QG Monde / Europe , et 8 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises russes.

* Part des investissements russes dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d’activité de l’entreprise

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Composants électroniques

2

16

Hôtellerie, tourisme et restaurant

1

59

Part de cette origine* (%)

Emplois

Projets

Emplois

25 %

15 %

17 %

5%

13 %

55 %

3%

5%

Logiciels et prestations informatiques

1

10

13 %

9%

1%

0%

Médicaments et biotechnologies appliquées

1

10

13 %

9%

3%

1%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

1

5

13 %

5%

1%

0%

Opérateurs télécoms et fournisseurs d'accès Internet

1

4

13 %

4%

13 %

1%

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

1

4

13 %

4%

3%

1%

8

108

100 %

100 %

1%

0%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements russes dans le total des investissements de chaque secteur.

Grille de lecture : > en 2016, 25 % des investissements russes en France s’orientent vers le secteur des composants électroniques. 17 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises russes.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d’accueil

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

3

68

38 %

63 %

1%

1%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

2

16

25 %

15 %

3%

1%

Nouvelle-Aquitaine

1

10

13 %

9%

2%

1%

Occitanie

1

10

13 %

9%

1%

0%

Grand-Est

1

4

13 %

4%

1%

0%

8

108

100 %

100 %

1%

0%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements russes dans le total des investissements dans chaque région.

Grille de lecture :

>>en 2016, 38 % des investissements russes destinés à la France sont localisés en Île-de-France. Les investissements russes représentent 1 % des investissements étrangers dans cette région.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  131

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

SUÈDE EN FLUX

25 PROJETS (Business France)

500 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

600 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

95  000 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

4,7  Md€ 13 RANG

LES INVESTISSEMENTS SUÉDOIS SONT RESTÉS DYNAMIQUES AVEC 25 NOUVELLES DÉCISIONS D’IMPLANTATION OU D’EXTENSION DÉCIDÉES EN 2016. PRÉSENCE DES ENTREPRISES SUÉDOISES EN FRANCE Plus de 600 entreprises suédoises sont présentes en France, où elles emploient plus de 95 000 personnes. En 2016, les 25 investissements suédois recensés ont créé ou maintenu 500 emplois en France. En 2016, les décisions d’investissement suédois en France concernent des centres de décision et des points de vente (28 % du total chacun). La majeure partie de ces centres décision correspondent à des primoimplantations sur le territoire français (71 %). Les entreprises suédoises investissent à 24 % dans le secteur du textile et à 16 % dans le secteur des logiciels et prestations informatiques. À noter que 9 % des investissements réalisés dans le secteur textile en France relèvent d’entreprises suédoises. En 2016, près de la moitié des investissements suédois se sont implantés en Île-de-France (36 % du total) et en Auvergne-Rhône-Alpes (12 %).

PLACE DES INVESTISSEMENTS SUÉDOIS EN EUROPE En 2016, la France est le 1er pays d’accueil des investissements suédois créateurs d’emploi en Europe avec 25 % du total des projets, devant le Royaume-Uni (16 %) et la Pologne (13 %)1.

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016 RECIPHARM AB : Le groupe pharmaceutique suédois Recipharm a récemment acquis l’entreprise Kaysersberg Pharmaceuticals, basée à Kaysersberg, dans le Grand-Est. Il prévoit d’investir 18 millions d’euros dans sa nouvelle filiale afin de créer quatre lignes de production supplémentaires qui permettront de diversifier le site aujourd’hui dédié à la production de solutions ophtalmiques en conditionnement unidose. L’opération devrait entraîner le recrutement d’une soixantaine de collaborateurs. NEFAB AB : Spécialisé dans les emballages de

transport, le suédois Nefab va ouvrir un nouveau centre de R&D en France, à Blagnac, dans la région Occitanie. L’entreprise souhaite notamment développer des emballages connectés. L’opération comprend le recrutement d’une dizaine de personnes.

IKEA : Le spécialiste suédois de l’ameublement IKEA ouvre un nouveau point de vente à Fleury-sur-Orne, près de Caen, en Normandie. L’ouverture de ce magasin entraînera la création de plus de 80 emplois. 1

Observatoire Europe, Business France.

e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

5,1  Md€ 16 RANG e

TOP 5 DES ENTREPRISES SUÉDOISES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

SECURITAS AB

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

15 000 - 20 000

AB VOLVO

Constructeurs automobiles et équipementiers

5 000 - 10 000

IKEA

Ameublement et équipement du foyer

9 000

HENNES & MAURITZ

Textile, textile industriel, habillement et accessoires Commerce et distribution

6 500

NORDIC CAPITAL SVENSKA AKTIEBOLAG (CAPIO)

Autres activités de services

5 000

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

23

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour la Suède sont de 4,7 milliards d’euros.

132 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

7

68

28 %

14 %

3%

2%

dont primo-implantation

5

56

20 %

11 %

3%

4%

dont QG Monde / Europe

1

10

4%

2%

3%

2%

dont QG France

1

2

4%

0%

3%

0%

Logistique

1

10

4%

2%

1%

0%

Points de vente

7

181

28 %

36 %

6%

5%

Production et réalisation

3

80

12 %

16 %

1%

1%

R&D, ingénierie, design

1

10

4%

2%

1%

0%

Centres de décision

dont R&D

1

10

4%

2%

1%

1%

Services aux entreprises

4

31

16 %

6%

2%

1%

Services aux particuliers

2

120

8%

24 %

3%

7%

25

500

100 %

100 %

2%

2%

TOTAL GÉNÉRAL

Grille de lecture :

>>en 2016, 28 % des investissements suédois en France sont des centres de décision, et 3 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises suédoises.

* Part des investissements suédois dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d’activité de l’entreprise

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets Emplois Projets Emplois Projets Emplois

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

6

96

24 %

19 %

9%

3%

Logiciels et prestations informatiques

4

31

16 %

6%

3%

1%

Autres activités de services

2

120

8%

24 %

7%

19 %

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

2

30

8%

6%

2%

2%

Machines et équipements mécaniques

2

12

8%

2%

3%

1%

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

2

11

8%

2%

9%

2%

Ameublement et équipement du foyer

1

85

4%

17 %

5%

17 %

Médicaments et biotechnologies appliquées

1

60

4%

12 %

3%

7%

Services financiers, bancaires et assurances

1

15

4%

3%

5%

4%

Chimie, plasturgie

1

10

4%

2%

3%

1%

Composants électroniques

1

10

4%

2%

8%

3%

Équipements électriques, électroniques, informatiques

1

10

4%

2%

2%

2%

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

1

10

4%

2%

3%

1%

25

500

100 %

100 %

2%

2%

TOTAL GÉNÉRAL

Grille de lecture :

>>en 2016, 24 % des investissements suédois en France s’orientent vers le secteur Textile, textile industriel, habillement et accessoires, et 9 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises suédoises.

* Part des investissements suédois dans le total des investissements de chaque secteur.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  133

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d’accueil

Grille de lecture :

>>en 2016, 36 % des investissements suédois en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements suédois représentent 3 % des investissements étrangers dans cette région.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

9

156

36 %

31 %

3%

2%

Auvergne-Rhône-Alpes

3

22

12 %

4%

3%

1%

Normandie

2

90

8%

18 %

10 %

29 %

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

2

60

8%

12 %

3%

3%

Centre-Val-de-Loire

2

28

8%

6%

7%

2%

Occitanie

2

11

8%

2%

2%

0%

Grand-Est

1

60

4%

12 %

1%

2%

Hauts-de-France

1

50

4%

10 %

1%

1%

Bretagne

1

10

4%

2%

4%

1%

Pays-de-la-Loire

1

10

4%

2%

2%

0%

Nouvelle-Aquitaine

1

3

4%

1%

2%

0%

TOTAL GÉNÉRAL

25

500

100 %

100 %

2%

2%

* Part des investissements suédois dans le total des investissements dans chaque région.

134 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

SUISSE EN 2016, 43 INVESTISSEMENTS SUISSES ONT ÉTÉ RECENSÉS EN FRANCE PERMETTANT DE CRÉER OU DE MAINTENIR 1 028 EMPLOIS. PRÉSENCE DES ENTREPRISES SUISSES EN FRANCE

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016

Plus de 2 200 entreprises suisses sont présentes en France, où elles emploient plus de 150 000 personnes. En 2016, 43 nouvelles décisions d’investissement suisses ont permis la création ou le maintien de 1 028 emplois en France. En 2016, les investissements suisses privilégient les activités de production et réalisation (30 %). Viennent ensuite les centres de décision (19 %), les activités de services aux entreprises (16 %) et les activités de R&D, ingénierie et design (14 %). Les investisseurs suisses opèrent dans des secteurs relativement diversifiés, comme le transport et stockage (12 %), les équipements électriques, électroniques, informatiques (9 %), les logiciels et prestations informatiques (9 %), les machines et équipements mécaniques (9 %) et l’agroalimentaire (9 %). L’Île-de-France (26 %), Grand-Est (16 %), l’Occitanie (14 %) et Auvergne-Rhône-Alpes (12 %) sont les principales régions d’accueil des investissements suisses.

Le groupe international de chimie Clariant a entamé l’installation d’une nouvelle unité de R&D dédiée aux produits actifs en cosmétologie à l’Oncopole de Toulouse (Occitanie). L’opération va entraîner la création d’une trentaine de postes. NOVARTIS : Le groupe bâlois Novartis est en pleine expansion dans la région Grand-Est. Implantée à Huningue, l’usine pharmaceutique du XXIe siècle produit désormais cinq protéines thérapeutiques issues de la culture de cellules animales modifiées génétiquement. L’extension d’une unité de production de biosimilaires state of the art prévoit un investissement financier de plus de 100 millions d’euros, ainsi que la création d’une centaine d’emplois d’ici trois ans. DIGITAL PARTNERS : La startup vaudoise Digital Partners a développé une plateforme technologique dénommée « Bloom », permettant d’analyser l’état de l’opinion sur les réseaux sociaux. Digital Partners a décidé de localiser son centre de décision en Île-de-France, et elle prévoit la création de 40 emplois d’ici trois ans. SWISS LIFE : Le holding suisse Swiss Life, un des leaders européens en termes de solutions complètes en prévoyance globale et en finances, est présent en France depuis 1898, où le groupe croît de manière régulière et procède à des embauches supplémentaires. Au total, 150 emplois ont été créés en 2016 sur son site des Hauts-de-Seine (Île-de-France).

PLACE DES INVESTISSEMENTS SUISSES EN EUROPE En 2016, la France est le 1 pays d’accueil des investissements suisses créateurs d’emploi en Europe (23 % du total), devant l’Allemagne (20 %), la Pologne et le Royaume-Uni (9 % chacun)1. er

CLARIANT INTERNATIONAL AG :

1

Observatoire Europe, Business France.

EN FLUX

43 PROJETS (Business France)

1  028 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

+ de

2  200 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

150  000  SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

70,7  Md€ 3 RANG e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

TOP 5 DES ENTREPRISES SUISSES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

NESTLÉ SA

Agroalimentaire, agriculture et pêche

15 000 - 20 000

STMICROELECTRONICS

Composants électroniques

9 000 - 10 000

KUEHNE HOLDING AG

Transport et stockage

9 000 - 10 000

ADECCO SA

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

5 000 - 6 000

LAFARGEHOLCIM LTD.

BTP, matériaux de construction

4 000 - 5 000

15,3  Md€ 9 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

45

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour la Suisse était de 51,8 milliards d’euros.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  135

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

8

101

19 %

10 %

3%

3%

8

101

19 %

10 %

4%

7%

Logistique

5

62

12 %

6%

7%

2%

Points de vente

2

4

5%

0%

2%

0%

Production et réalisation

13

343

30 %

33 %

5%

3%

R&D, ingénierie, design

6

178

14 %

17 %

5%

7%

3

113

7%

11 %

4%

7%

Services aux entreprises

7

270

16 %

26 %

3%

7%

Services aux particuliers

2

70

5%

7%

3%

4%

43

1 028

100 %

100 %

4%

3%

dont primo-implantation

>>en 2016, 30 % des investissements suisses en France sont des activités de production, et 5 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises suisses.

Part de cette origine* (%)

Projets

Centres de décision

Grille de lecture :

Part (%)

dont R&D

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements suisses dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d’activité de l’entreprise

Grille de lecture :

>>en 2016, 12 % des investissements suisses en France s’orientent dans le secteur Transport et stockage. 9 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises suisses.

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Transport et stockage

5

62

12 %

6%

9%

4%

Équipements électriques, électroniques, informatiques

4

100

9%

10 %

9%

19 %

Logiciels et prestations informatiques

4

85

9%

8%

3%

4%

Machines et équipements mécaniques

4

61

9%

6%

6%

5%

Agroalimentaire, agriculture et pêche

4

32

9%

3%

5%

2%

Médicaments et biotechnologies appliquées

3

197

7%

19 %

10 %

21 %

Hôtellerie, tourisme et restaurant

3

100

7%

10 %

8%

8%

Services financiers, bancaires et assurances

2

175

5%

17 %

10 %

44 %

Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises

2

40

5%

4%

2%

2%

Autres activités de services

2

20

5%

2%

7%

3%

BTP, matériaux de construction

2

20

5%

2%

7%

4%

Parfums, cosmétiques

2

8

5%

1%

10 %

7%

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

1

61

2%

6%

3%

2%

Chimie, plasturgie

1

30

2%

3%

3%

4%

Ameublement et équipement du foyer

1

25

2%

2%

5%

5%

Métaux et travail des métaux

1

6

2%

1%

3%

0%

Constructeurs automobiles et équipementiers

1

5

2%

0%

2%

0%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

1

1

2%

0%

1%

0%

43

1 028

100 %

100 %

4%

3%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements suisses dans le total des investissements de chaque secteur.

136 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d’accueil

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

11

333

26 %

32 %

3%

4%

Grand-Est

7

225

16 %

22 %

8%

9%

Occitanie

6

136

14 %

13 %

5%

5%

Auvergne-Rhône-Alpes

5

66

12 %

6%

4%

2%

Hauts-de-France

4

79

9%

8%

4%

2%

Nouvelle-Aquitaine

3

58

7%

6%

5%

6%

Bourgogne-Franche-Comté

3

20

7%

2%

7%

2%

Pays-de-la-Loire

2

76

5%

7%

3%

4%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

2

35

5%

3%

3%

1%

43

1 028

100 %

100 %

4%

3%

Île-de-France

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements suisses dans le total des investissements dans chaque région.

Grille de lecture :

>>en 2016, 26 % des investissements suisses en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements suisses représentent 3 % des investissements étrangers dans cette région.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  137

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

TAÏWAN EN 2016, BUSINESS FRANCE A RECENSÉ QUATRE INVESTISSEMENTS TAÏWANAIS EN FRANCE. EN FLUX

4 PROJETS (Business France)

13 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

50 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

1  120 SALARIÉS (Orbis)

PRÉSENCE DES ENTREPRISES TAÏWANAISES EN FRANCE 50 entreprises taïwanaises sont présentes en France et emploient 1 120 salariés. Taïwan a réalisé quatre investissements en France en 2016, créant une dizaine d’emplois. La totalité de ces projets sont des centres de décision correspondant à des primo-implantations d’entreprises taïwanaises sur le territoire français. Ces projets concernent notamment le secteur du commerce et de la distribution (50 %). Les entreprises taïwanaises se sont implantées exclusivement dans la région Île-de-France en 2016.

PLACE DES INVESTISSEMENTS TAÏWANAIS EN EUROPE En 2016, la République tchèque est le 1er pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi en provenance de Taïwan (21 % du total), suivie de la France, l’Allemagne et des Pays-Bas avec 14 % des projets pour ces trois pays1.

EXEMPLES DE PROJETS D’INVESTISSEMENT EN 2016 Fabricant taïwanais de vélos haut de gamme pour le sport, la société Merida Bikes, à travers sa filiale Europe du Sud basée en Espagne, cherche à s’implanter plus durablement en France. Elle prévoit un renforcement de sa présence avec des bureaux commerciaux et un showroom à Rungis, en Île-de-France.

MERIDA BIKES :

GAIUS AUTOMOTIVE : Gaius Automotive, spécialisé dans le développement des véhicules électriques à trois roues adaptés aux usages commerciaux (coursier, pompier, poste, police, samu, etc.), a candidaté et été retenue lauréate du French Tech Ticket 2016. Cette société a également mis au point un système de rechargement au sol sans contact. Gaius Automotive se développe actuellement à Paris, en Île-de-France, car le marché français lui paraissait l’un des plus mûrs dans le domaine du véhicule électrique. 1

STOCK D’IDE :

181  M€ 51 RANG

Observatoire Europe, Business France.

e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

2  Md€ 38 RANG e

TOP 5 DES ENTREPRISES TAÏWANAISES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS

(Douanes françaises)

Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

HARMONIE SA (JEANNE LANVIN SA)

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

310

MEI TA INDUSTRIAL CO., LTD.

Machines et équipements mécaniques

200

TONGTAI MACHINE & TOOL CO., LTD.

Machines et équipements mécaniques

100 - 150

EVERGREEN MARINE CORPORATION LTD.

Transport et stockage

100 - 150

ACER INC.

Électronique grand public

50 - 100

47

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Les stocks d’investissements directs d’origine immédiate au 31 décembre 2014 pour Taïwan sont de 163 millions d’euros.

138 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nature du projet

Nombre

Part de cette origine* (%)

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

4

13

100 %

100 %

2%

0%

4

13

100 %

100 %

2%

1%

4

13

100 %

100 %

0%

0%

Centres de décision dont primo-implantation TOTAL GÉNÉRAL

Grille de lecture :

>>en 2016, 100 % des investissements taïwanais destinés à la France sont des activités de centre de décision. 2 % des investissements étrangers dans cette fonction relèvent d’entreprises taïwanaises.

* Part des investissements taïwanais dans le total des investissements de chaque fonction.

REPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nature du projet

Nombre Projets

Part de cette origine* (%)

Part (%)

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Commerce et distribution

2

11

50 %

85 %

2%

0%

Constructeurs automobiles et équipementiers

1

1

25 %

8%

2%

0%

Logiciels et prestations informatiques

1

1

25 %

8%

1%

0%

4

13

100 %

100 %

0%

0%

TOTAL GÉNÉRAL

* Part des investissements taïwanais dans le total des investissements de chaque secteur.

Grille de lecture :

>>en 2016, 50 % des investissements taïwanais destinés à la France s’orientent vers le secteur Commerce et distribution. 2 % des investissements étrangers dans ce secteur relèvent d’entreprises taïwanaises.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Région d'accueil

Île-de-France TOTAL GÉNÉRAL

Nombre

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

4

13

100 %

100 %

1%

0%

4

13

100 %

100 %

0%

0%

* Part des investissements taïwanais dans le total des investissements de chaque région.

Grille de lecture :

>>en 2016, 100 % des investissements taïwanais destinés à la France sont localisés en Île-de-France. Les investissements taïwanais représentent 1 % des investissements étrangers dans cette région.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  139

CHAP. 3 / REGARDS SUR LES INVESTISSEMENTS

TURQUIE EN FLUX

4 PROJETS (Business France)

38 EMPLOIS (Business France)

EN STOCK

100 ENTREPRISES EN FRANCE (Orbis)

+ de

500 SALARIÉS (Orbis)

STOCK D’IDE :

145  M€ 53 RANG

EN 2016, QUATRE INVESTISSEMENTS TURCS ONT ÉTÉ RECENSÉS EN FRANCE, CE QUI A PERMIS LA CRÉATION DE 38 EMPLOIS. PRÉSENCE DES ENTREPRISES TURQUES EN FRANCE

EXEMPLE DE PROJET D’INVESTISSEMENT EN 2016

Près d’une centaine d’entreprises turques sont présentes en France, où elles emploient plus de 500 personnes. En 2016, quatre nouvelles décisions d’investissement turques permettant la création de près d’une quarantaine d’emplois ont été recensées. Il s’agit principalement d’investissements dans des centres de décision (75 %), dont la création d’un quartier général Europe, représentant des primoimplantations. Les investissements turcs sont sectoriellement diversifiés. Les entreprises turques se sont implantées à égalité en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en Île-de-France, deux entreprises dans chaque région.

KOTON : Leader du prêt-à-porter en Turquie et au Moyen-Orient, la marque Koton s’implante en France pour la première fois, avec l’ouverture d’une boutique de 1 800 m² au sein du centre commercial O’Parinor, à Aulnay-sous-Bois, près de Paris (Île-de-France). L’entreprise va recruter une dizaine de personnes.

PLACE DES INVESTISSEMENTS TURCS EN EUROPE En 2016, les investissements turcs créateurs d’emploi sont en premier lieu à destination du Royaume-Uni et de l’Espagne (14 % chacun)1.

ARES : L’entreprise

turque Ares est spécialisée dans l’affrètement et l’organisation des transports. Elle a ouvert son premier centre de décision européen à La Seyne-sur-Mer, dans la région PACA. Ares a recruté une équipe de trois personnes.

STARGRUP CAM : Pour sa première implantation à l’international, l’entreprise turque StarGrup, spécialisée dans le traitement et la transformation du verre plat, a choisi Marseille (PACA). Depuis son nouveau site français, StarGrup va gérer des opérations de stockage, de distribution et de vente. L’entreprise devrait à terme recruter une équipe d’une quinzaine de personnes en France. 1

Observatoire Europe, Business France.

e

(Banque de France*)

EXPORTATIONS FRANÇAISES :

7,0  Md€ 11 RANG e

(Douanes françaises)

NOMBRE D’ENTREPRISES PRÉSENTES DANS FORBES 2000 :

11

TOP 5 DES ENTREPRISES TURQUES EN FRANCE EN TERMES D’EMPLOIS Entreprise mère

Secteur d’activité principal

Effectif France

KÖKLER YATIRIM HOLDING (UNITED BISCUITS)

Agroalimentaire

400 - 500

ORHAN HOLDING A.S. (NOBEL PLASTIQUES)

Constructeurs automobiles et équipementiers

300 - 400

ARÇELIK ANONIM SIRKETI (BEKO FRANCE)

Ameublement et équipement du foyer

70

OTOKAR OTOMOTIV VE SAVUNMA SANAYI ANONIM SIRKETI

Constructeurs automobiles et équipementiers

20 - 30

GROUPE BARSAN (BARSAN GLOBAL LOGISTICS)

Transport et stockage

10 - 20

* Stock d’investissements directs en France par pays d’origine immédiate au 31 décembre 2015. Le stock d’investissements directs par pays d’origine ultime au 31 décembre 2014 pour la Turquie était de 132 millions d’euros.

140 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

RÉPARTITION PAR FONCTION SERVIE PAR L’INVESTISSEMENT Nombre Nature du projet

Part de cette origine* (%)

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

3

23

75 %

61 %

1%

1%

dont primo-implantation

2

13

50 %

34 %

1%

1%

dont QG Monde / Europe

1

10

25 %

26 %

3%

2%

1

15

25 %

39 %

1%

0%

4

38

100 %

100 %

0%

0%

Centres de décision

Logistique TOTAL GÉNÉRAL

Grille de lecture :

>>en 2016, 75 % des investissements turcs en France sont des activités de centres de décision, et 1 % des investissements étrangers dans cette fonction relève d’entreprises turques.

* Part des investissements turcs dans le total des investissements de chaque fonction.

RÉPARTITION SECTORIELLE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT Nombre Secteur d’activité

Part de cette origine* (%)

Part (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Verre, céramique, minéraux, bois, papier

1

15

25 %

39 %

3%

2%

Constructeurs automobiles et équipementiers

1

10

25 %

26 %

2%

1%

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

1

10

25 %

26 %

1%

0%

Transport et stockage

1

3

25 %

8%

2%

0%

4

38

100 %

100 %

0%

0%

TOTAL GÉNÉRAL

Grille de lecture :

>>en 2016, 25 % des investissements turcs en France sont concentrés dans le secteur verre, céramique, minéraux, bois, papier. 3 % des investissements étrangers dans ce secteur en France relèvent d’entreprises turques.

* Part des investissements turcs dans le total des investissements de chaque secteur.

RÉPARTITION DES PROJETS PAR RÉGION D’ACCUEIL Nombre Région d’accueil

Part (%)

Part de cette origine* (%)

Projets

Emplois

Projets

Emplois

Île-de-France

2

20

50 %

53 %

1%

0%

Provence-Alpes-Côte-d'Azur

2

18

50 %

47 %

3%

1%

4

38

100 %

100 %

0%

0%

TOTAL GÉNÉRAL

Projets

Emplois

Grille de lecture :

>>en 2016, 50 % des investissements turcs en France sont localisés en Île-de-France. Les investissements turcs représentent 1 % des investissements étrangers dans cette région.

* Part des investissements turcs dans le total des investissements dans chaque région.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  141

INTERNATIONALISATION DU PROCESSUS PRODUCTIF 144 LES CHAÎNES DE VALEUR MONDIALES 147 DES ENTREPRISES FRANÇAISES TRÈS INTÉGRÉES

04

CHAP. 4 / INTERNATIONALISATION DU PROCESSUS PRODUCTIF

LES CHAÎNES DE VALEUR MONDIALES LA FRAGMENTATION DU PROCESSUS PRODUCTIF SE TRADUIT PAR UN FLUX CROISÉ DE COMMERCE ET D’INVESTISSEMENT.

L

a chaîne de valeur décrit la gamme complète des activités et des tâches qui sont nécessaires à la réalisation d’un bien ou d’un service. Associée à la baisse des coûts de transport et aux progrès des technologies de l’information et de la communication, la libéralisation des facteurs de production mobile, permise par les vagues successives de réduction des obstacles au commerce et à l’investissement, a favorisé la fragmentation du processus productif. Aujourd’hui, les opérations des entreprises, qu’il s’agisse de la conception des produits, de la fabrication des composants, de l’assemblage ou de la

commercialisation, sont réparties dans le monde entier, créant ainsi des chaînes de production internationales. Les chaînes de valeur mondiales (CVM) proposent un nouveau modèle d’insertion des États et des entreprises dans la mondialisation : un modèle englobant les échanges de biens intermédiaires, des capitaux, des savoir-faire et des services permettant la coordination des sites de production et de réalisation dispersés. Ainsi, l’essor des CVM durant les dernières décennies s’est traduit par la croissance des échanges et des investissements.

FIG. 1 Croissance des flux mondiaux (base 100 = 1990)

1 000 % 900 % 800 % 700 % 600 % 500 % 400 % 300 % 200 % 100 %

Source : CNUCED

144 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

15

14

20

13

20

12

20

11

20

10

20

09

20

08

PIB

20

20

06

07 20

05

20

20

04

03

Exportations

20

01

02

20

20

20

99

00 20

98

19

97

96

95

Investissements

19

19

19

93

94

19

19

92

19

91

19

19

19

90

0%

IMPORTANCE DES BIENS INTERMÉDIAIRES DANS LES ÉCHANGES La mondialisation des chaînes de valeur a conduit à une intensification ainsi qu’à un flux croisé d’investissements et de commerce de pièces et composants, de biens intermédiaires et de biens finis. La structure des échanges révèle qu’un bien produit dans une économie et exporté vers son marché de consommation finale fait intervenir des intrants situés dans d’autres économies, qui eux-mêmes s’approvisionnent auprès d’économies tierces. L’essor du commerce s’explique principalement par ces flux croisés des biens intermédiaires qui traversent plusieurs fois les frontières avant que les biens et services finis ne soient vendus au consommateur final. Miroudot et al. (2009) et, plus récemment, Johnson et Noguera (2012) ont estimé que les biens intermédiaires représentaient la majorité du commerce international : 56  % des échanges de biens et 73 % des échanges de services. Selon les données de l’OCDE, les biens intermédiaires dans les exportations des principaux pays exportateurs représentent une

part significative des échanges. Celle-ci atteint 48  % pour la France, 42  % pour la Chine, 56 % pour les États-Unis, 48 % pour l’Allemagne, 54 % pour le Japon et 47 % pour les Pays-Bas.

LES CHAÎNES DE VALEUR MONDIALES RENFORCENT LA PRODUCTIVITÉ ET LA CROISSANCE Parmi les principaux impacts attendus de l’éclatement des chaînes de valeur figurent la contribution à la croissance et à la hausse de la productivité. Les externalités positives de la mondialisation résulteraient de l’intensification de la concurrence internationale, de l’accès à des connaissances et des technologies (intensification de la spécialisation induisant de meilleures répartition et exploitation des ressources), ainsi que des effets d’économie d’échelle. L’intégration aux chaînes de valeur mondiales renforce la productivité en facilitant l’accès à des intrants intermédiaires de meilleure qualité ou à moindre coût. Selon les estimations de l’OCDE, les secteurs dont la part des biens intermédiaires importés est élevée affichent, en moyenne, une productivité supérieure.

L’INTÉGRATION AUX CHAÎNES DE VALEUR MONDIALES RENFORCE LA PRODUCTIVITÉ.

FIG. 2 Structure des échanges par destination du bien (2015)

1 000 %

2

900 %

9

800 % 700 %

4

7

4

17

15

24

1 12

9

17

20 20

22

12

4

600 % 500 %

16

22

12

15

16

11

Consommation des ménages Biens d’équipement

28

Utilisation finale mixte Non identifié

400 % 300 % 200 %

Biens intermédiaires

47

46

52

44

49

42

100 %

e Ch in

is Un Éta ts-

i Un e-

n

Ro ya um

Ja po

ag ne Al lem

Fr an

ce

0%

Source : OCDE

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  145

CHAP. 4 / INTERNATIONALISATION DU PROCESSUS PRODUCTIF

PARTICIPATION DES PME AUX CHAÎNES DE VALEUR MONDIALES La fragmentation du processus productif et l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication offrent de nouvelles opportunités aux entreprises de taille relativement modeste. Celles-ci peuvent désormais intégrer les marchés mondiaux en fournissant des composants ou des services sans intégrer l’ensemble de la chaîne de valeur. Face à l’émergence de nouvelles niches de produits et services, les PME peuvent tirer profit de leur réactivité et de leur souplesse. Elles jouent un rôle important dans les chaînes de valeur locales, dans la mesure où elles fournissent des biens composants et des biens intermédiaires aux entreprises exportatrices. La contribution des PME aux CVM est ventilée selon la teneur des exportations en valeur ajoutée nationale directe et indirecte. L’approche directe mesure la contribution des PME d’un secteur d’activité donné à la production de biens et de services destinés à l’exportation. La notion d’exportation à valeur ajoutée indirecte correspond à la valeur ajoutée nationale apportée par les PME de secteurs en amont qui fournissent des intrants au secteur exportateur. Globalement, la

146 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

contribution directe des PME aux exportations à valeur ajoutée nationale est plus importante que leur contribution indirecte. Toutefois, la proportion entre exportations directes et indirectes varie considérablement selon les secteurs. L’investissement étranger direct joue un rôle important dans l’intégration des entreprises dans les CVM, qu’elles soient petites ou grandes. Les estimations indiquent que les PME sous contrôle étranger ont plus de liens avec les CVM que les PME nationales. Elles importent plus d’intrants à utiliser dans le processus de fabrication, d’où une plus large participation en amont dans les CVM. De plus, elles peuvent exporter une plus grande partie de leur production (participation en aval), ce qui vaut pour presque tous les produits manufacturés. Dans le secteur automobile, par exemple, les exportations directes et indirectes représentent plus de 40 % des ventes totales des PME sous contrôle étranger, contre environ 10 % pour les PME nationales. De même, dans le secteur de la fabrication de meubles, qui enregistre la plus grande part d’exportations directes dans les ventes totales, l’essentiel de la contribution est à mettre au crédit des mêmes PME à capitaux étrangers.

DES ENTREPRISES FRANÇAISES TRÈS INTÉGRÉES LA PART DE LA VALEUR AJOUTÉE ÉTRANGÈRE DANS LES EXPORTATIONS FRANÇAISES A AUGMENTÉ DANS PRESQUE TOUS LES SECTEURS.

L

a mesure du commerce dite « en valeur ajoutée » développée par l’OCDE permet d’estimer le contenu en importation des exportations d’un pays, et ainsi d’établir le degré d’intégration d’une économie.

manufacturés et en services s’établit à 25  % en 2011 (contre 17  % en 1995), et atteint son plus haut niveau. Comme on pouvait s’y attendre, la part de la valeur ajoutée étrangère dans les exportations brutes de la France dans l’industrie manufacturière (33 %) est supérieure aux services (11 %). La valeur ajoutée étrangère est particulièrement forte dans les secteurs tels que les véhicules et matériels de transport (41 %), les véhicules automobiles (37 %), les machines et appareils électriques (32 %), les produits chimiques (32 %), les textiles et articles d’habillement (32 %).

LA VA ÉTRANGÈRE DANS LES EXPORTATIONS FRANÇAISES Entre 1995 et 2011, la part de la valeur ajoutée étrangère dans les exportations françaises a augmenté dans presque tous les secteurs, en particulier pour les produits relativement sophistiqués. La part du contenu étranger dans les exportations brutes de la France en produits

FIG. 3 Part de de la VA étrangère dans les exportations brutes de la France par secteur Autres matériels de transport Véhicules et matériels de transport Véhicules automobiles, remorques Machines et appareils électriques Produits chimiques Textiles, articles d'habillement, cuir et chaussures Appareils électroniques Articles en caoutchouc et matières plastiques Produits informatiques, électroniques et instruments d'optique Métaux de base Machines et matériel d'équipement, n.c.a. Métaux de base et fabrication d'ouvrages en métaux Fabrication d'ouvrages en métaux Autres produits minéraux non métalliques Produits alimentaires, boissons et tabac Production du bois, articles en bois et en liège

43 41 38 32 32 31 30 30 29 29 28 28 26 23 23 22 22

Production du bois, papier et du carton, imprimerie et édition

0

10

20

30

40

50

Source : OCDE

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  147

CHAP. 4 / INTERNATIONALISATION DU PROCESSUS PRODUCTIF

Par ailleurs, l’analyse du commerce en valeur ajoutée apporte un nouvel éclairage sur la demande adressée à la France. La valeur ajoutée nationale s’exporterait davantage vers l’Amérique du Nord et l’Asie que les exportations mesurées en valeur brute (Douanes françaises). Alors que l’Allemagne, 1er client de la France, était destinataire de 14 % de nos exportations brutes en 2011 et les États-Unis de 8 %, ces parts s’établissent respectivement à 12 % et 10 % mesurées en valeur ajoutée. Cette réalité s’explique logiquement par une intégration plus forte des chaînes de valeur au niveau régional, et donc par un poids plus important du contenu étranger dans les exportations françaises vers l’Europe.

DES ÉCHANGES DIFFÉRENCIÉS SELON NOS PARTENAIRES Une étude des Douanes1 a mis en exergue les spécificités des échanges de la France avec les pays frontaliers que sont l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, la Suisse, le Royaume-Uni, le Luxembourg et Andorre. Il ressort que nos exportations vers les pays voisins se composent davantage de biens intermédiaires (14,7  % contre 10,7  % avec les pays non frontaliers), de ventes de

1

Études et Éclairages, no 71, janvier 2017.

FIG. 4 Exportation de la France à destination de ses principaux partenaires en  % des exportations en valeur brute et en valeur ajoutée (2011)

15

Exportations brutes Valeur ajoutée nationale dans la demande étrangère finale

12

9

6

3

Source : OCDE

148 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

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0

l’industrie automobile (12,5 % contre 6,8 %), et de produits agricoles et IAA. À l’inverse, l’aéronautique (9,2 % contre 16,5  % avec les pays non frontaliers), les machines, les produits informatiques et la pharmacie s’exportent en proportions plus importantes vers des pays plus éloignés que vers nos partenaires frontaliers. Cette réalité tient en partie à l’organisation de la production mondiale : alors que la production de l’industrie aéronautique demeure concentrée dans les pays développés, favorisant les ventes vers les pays tiers, les vagues de délocalisation plus anciennes de l’industrie automobile vers les pays en développement expliquent que les véhicules produits en France s’exportent principalement vers les pays proches.

La prépondérance du commerce intrabranche entre pays voisins constitue un autre facteur explicatif, qui permet, notamment, de comprendre le poids plus important des biens intermédiaires dans nos échanges avec les pays frontaliers. Le commerce dit « intrabranche » peut refléter deux types d’échanges : du commerce de produits de la même industrie mais à des stades de production différents (intégration verticale) ou des échanges de produits finaux de la même industrie. Les résultats de l’étude montrent une plus grande propension au commerce intra-filière avec les pays frontaliers (87  %) qu’avec les nonfrontaliers (71 %), excepté pour l’automobile, où le processus de délocalisation vers l’Europe de l’Est et le Maghreb a favorisé les échanges intra-filières avec ces pays.

ENCADRÉ MÉTHODOLOGIQUE : MESURE DU COMMERCE EN VALEUR AJOUTÉE La base de données sur les échanges en valeur ajoutée (EVA) résulte d’une initiative conjointe de l’OCDE et de l’OMC. Contrairement aux statistiques conventionnelles sur le commerce extérieur, les indicateurs EVA permettent une meilleure identification des chaînes d’approvisionnement et des réseaux mondiaux de production. Ces indicateurs mesurent le contenu

en valeur ajoutée des flux des échanges internationaux et de la demande finale ; ils sont tirés de la version de 2015 des tableaux internationaux des entréessorties (TIES) de l’OCDE. Les TIES sont établis à partir de diverses sources de données nationales et internationales, toutes assemblées et équilibrées en appliquant des contraintes, définies à partir des données officielles provenant

des tables d’activités économiques des comptes nationaux (SCN 93) et des principaux agrégats de la comptabilité nationale. Toutefois, les données produites restent le résultat de nombreuses hypothèses, et il convient d’utiliser avec prudence les conclusions qui pourraient en découler.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  149

LES FLUX D’EXPORTATION EN 2016 152 CARACTÉRISTIQUES DES EXPORTATIONS FRANÇAISES 155 LES ENTREPRISES EXPORTATRICES 158 PERFORMANCE À L’EXPORTATION DE LA FRANCE 161 SPÉCIALISATION SECTORIELLE

05

CHAP. 5 / LES FLUX D’EXPORTATION EN 2016

CARACTÉRISTIQUES DES EXPORTATIONS FRANÇAISES LES EXPORTATIONS FRANÇAISES DE BIENS SE STABILISENT À 453 MILLIARDS D’EUROS EN 2016.

L LA FRANCE MAINTIENT SA PART DE MARCHÉ À L’EXPORTATION EN 2016.

es exportations françaises de biens se stabilisent à 453 milliards d’euros1 en 2016 (- 0,6 %), après un rebond important en 2015. Les importations de biens atteignent 501,1 milliards d’euros (+ 0,1  %). Ces évolutions s’inscrivent dans un contexte de ralentissement du commerce mondial en 2016, + 1,9 % en volume, après + 2,7 % en 2015 selon le FMI. Ainsi, la France maintient sa part de marché à l’exportation en 2016 : elle s’établit à 3,3 % pour les biens au 1er semestre 2016, contre 3,1 % sur l’année 20152. Les exportations françaises se concentrent dans les secteurs à forte valeur ajoutée. Quatre secteurs sont à l’origine de deux tiers des exportations : matériels de transport (24 %

du total), équipements mécaniques, matériels électriques, électroniques et informatiques (19,2 %), produits chimiques, parfums et cosmétiques (11,7 %) et produits des industries agroalimentaires (10 %). Des facteurs sectoriels transitoires ont affecté le dynamisme des exportations françaises en 2016, au premier rang desquels figure la baisse importante des exportations des produits agricoles (- 8,9 % en 2016, contre + 6,6 % en 2015), qui fait suite à une récolte céréalière historiquement faible et à de mauvaises conditions météorologiques. De plus, après avoir connu une croissance importante en 2015 (+ 11,3 %), les exportations aéronautiques se stabilisent en 2016 (+ 0,1 %) en raison des retards pris dans les livraisons

FIG. 1 Composition sectorielle des exportations françaises de biens en 2016

1,9 %

4,5 %

3,2 % 3,2 %

24 %

4,1 % 5,2 %

■ Matériels de transport ■ Biens d'équipement ■ Produits chimiques, parfums et cosmétiques

■ Produits agroalimentaires ■ Produits pharmaceutiques ■ Produits métallurgiques et métalliques

6,3 %

■ Textile, habillement, cuir

6,6 %

■ Caoutchouc, plastique

et chaussures

19,2 %

10 % 11,7 %

et produits minéraux

■ Produits agricoles ■ Énergie ■ Bois, papier et carton ■ Produits divers

Source Douanes françaises, données estimées brutes, FAB/FAB y compris matériel militaire. Part de marché en valeur calculée par le ratio des exportations françaises sur les exportations mondiales.

1

2

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, exportations FAB hors matériel militaire

152 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

d’avions. Les ventes du secteur se maintiennent toutefois au niveau record atteint en 2015 (58,1 milliards d’euros) et représentent 13,1 % des exportations françaises en 2016. Les exportations françaises ont également été marquées par une nouvelle contraction des exportations de produits pétroliers raffinés et des hydrocarbures, ainsi que par le recul des ventes de biens intermédiaires (produits métallurgiques, produits chimiques de base) résultant du faible dynamisme de la demande européenne. À l’inverse, les ventes à l’étranger de l’industrie automobile affichent une évolution positive. En hausse pour la troisième année consécutive, elles connaissent une croissance de + 3,9 % en 2016. L’amélioration récente de la compétitivité des usines de production en France peut constituer un facteur explicatif de la bonne tenue du secteur. De plus, tirées par l’industrie du luxe, les ventes de l’industrie du textile, habillement, cuir et chaussures progressent de 4,2 % en 2016.

NOS EXPORTATIONS BÉNÉFICIENT DU DYNAMISME DE LA DEMANDE DES PAYS EUROPÉENS HORS UE Par zone géographique , les exportations françaises sont tirées en 2016 par la demande des pays européens hors Union européenne (+ 5,2 %, à 32 milliards d’euros), alors que les ventes vers l’UE (+ 0,3 %, à 265 milliards d’euros) et l’Amérique du Nord (- 0,4 %, à 35,7 milliards d’euros) se stabilisent. Nos exportations affichent en revanche un repli vers les autres grandes zones partenaires, sous l’effet de la diminution des ventes aéronautiques. Vers les grands pays émergents, elles pâtissent également de la croissance modérée de la Chine et des difficultés économiques du Brésil. L’Inde, Singapour, Hong Kong, l’Arabie saoudite et la Suisse sont les pays vers lesquels nos exportations ont été les plus dynamiques en 2016. 3

ÉVOLUTION DES EXPORTATIONS FRANÇAISES PAR PRODUIT (EN MILLIARDS D’EUROS) Produit

2015

2016

Croissance annuelle

Matériels de transport

103,5

106,5

2,9 %

58

58,1

0,1 %

42,5

44,2

3,9 %

Biens d’équipement

85,7

85,1

- 0,7 %

Produits chimiques, parfums et cosmétiques

53,3

52

- 2,5 %

Produits agroalimentaires

44,4

44,5

0 %

Produits pharmaceutiques

29

29,1

0,5 %

Produits métallurgiques et métalliques

29,8

27,9

- 6,2 %

Textile, habillement, cuir et chaussures

22,2

23,2

4,2 %

Caoutchouc, plastique et produits minéraux

18,1

18,3

0,8 %

Produits agricoles

15,7

14,3

- 8,9 %

Énergie

17,4

14,2

- 18,7 %

8,4

8,4

0,3 %

18,9

19,8

4,7 %

dont aéronautique et spatial dont automobile

Bois, papier et carton Produits divers Source : Douanes françaises, données brutes estimées, exportations FAB

FIG. 2 Répartition des exportations françaises par région de destination en 2016 2,5 % 2,8 % 3,2 % 3,2 % 7,2 %

8,1 %

0,5 %

■ Union européenne ■ Asie ■ Amérique du Nord ■ Europe hors UE 59,8 % ■ Afrique du Nord ■ Proche et Moyen-Orient

■ Amérique centrale

12,7 %

et du Sud

■ Afrique subsaharienne et australe

■ Autres Source : Douanes françaises, données brutes estimées, exportations FAB hors matériel militaire

L’analyse par zone géographique se base sur les données brutes estimées hors matériel militaire.

3

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  153

CHAP. 5 / LES FLUX D’EXPORTATION EN 2016

Destinataire de 60 % des exportations de la France en 2016, l’Union européenne demeure de loin le 1er partenaire commercial de la France. Au sein de la zone, nos exportations vers l’Espagne (+ 2 %) et la Pologne (+ 6,2 %)

affichent une croissance dynamique. L’Espagne retrouve son statut de 2e client de la France, cédé l’an dernier aux États-Unis, qui retombent en 2016 au rang de 3e client.

ÉVOLUTION DES EXPORTATIONS FRANÇAISES PAR RÉGION DE DESTINATION (EN MILLIARDS D’EUROS) Région de destination

2015

2016

Croissance annuelle

Union européenne

264,2

264,9

0,3 %

57

56,3

- 1,2 %

Amérique du Nord

35,9

35,7

- 0,4 %

Europe hors UE

30,3

31,9

5,2 %

Afrique du Nord

16,4

14,3

- 12,6 %

Proche et Moyen-Orient

15,2

14,2

- 7,1 %

Amérique centrale et du Sud

13,2

12,6

- 4 %

Afrique subsaharienne et australe

12,2

11,3

- 7,7 %

Asie

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, exportations FAB.

FIG. 3 Répartition des exportations françaises par pays de destination

16,1 %

Allemagne

7,5 %

Espagne États-Unis

7,4 %

Italie

7,3 %

Royaume-Uni

7,1 %

Belgique

6,8 % 3,6 % 3,6 %

Pays-Bas Chine

3,5 %

Suisse Pologne Turquie Japon

1,9 % 1,6 % 1,4 %

Singapour

1,4 %

Hong Kong

1,2 %

Algérie

1,1 %

Suède

1,1 %

Russie

1,1 %

Portugal

1%

Brésil

1%

Maroc

1%

0%

Part du montant des exportations en 2016 Part du montant des exportations en 2015

5%

10 %

15 %

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, exportations FAB hors matériel militaire

154 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

20 %

LES ENTREPRISES EXPORTATRICES LE NOMBRE D’EXPORTATEURS RÉGULIERS CONTINUENT DE PROGRESSER EN 2016.

S ON COMPTE 124 100 ENTREPRISES EXPORTATRICES DE BIENS EN 2016.

FIG. 4 Dynamique des entreprises exportratrices sur les dix dernières années

elon les Douanes, 124 100 entreprises ont exporté des biens sur les marchés internationaux en 20164. Parmi elles, environ 28 500 nouvelles entreprises se sont engagées à l’international, soit 23 % du total des exportateurs. Ces nouveaux exportateurs se composent pour les deux tiers de primoexportateurs, à savoir d’entreprises n’ayant pas exporté les cinq années précédentes.

nombre proche d’entreprises cessent d’exporter. Néanmoins, on observe depuis 2012 une forte progression du nombre d’entreprises qui réexportent l’année suivante. Le nombre d’entreprises exportant depuis au moins deux ans est à nouveau en progression de 2 % en 2016, et le nombre d’entreprises exportant chaque année depuis au moins cinq ans progressent de 1,2 %. Cette dynamique positive confirme que de plus en plus d’entreprises françaises

Les opérateurs du commerce international connaissent une rotation importante d’une année sur l’autre. Chaque année, près d’un quart des exportateurs se lance à l’export et un

Cette partie s’appuie sur les données et les résultats de l’étude menée par les Douanes sur l’appareil exportateur français et publiée en février 2017.

4

115 110

Indice de base 100 = 2007

Réguliers : entreprises exportant en continu sur les cinq dernières années En place : entreprises exportant depuis au moins deux années consécutives

105

Total entreprises exportatrices

100 95

Exportateurs entrants

90 85

Exportateurs sortants

80 2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

Source : Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  155

CHAP. 5 / LES FLUX D’EXPORTATION EN 2016

parviennent à tirer profit des possibilités offertes par les marchés extérieurs et réussissent à pérenniser leurs activités à l’exportation. Comme dans la plupart des pays avancés, l’essentiel des exportations françaises reste assuré par un petit nombre d’entreprises : 1 000 exportateurs réalisent 70 % des exportations françaises. En 2016, les Douanes comptabilisent près de 17 000 exportateurs dits « historiques », qui exportent tous les ans depuis 1994. FIG. 5 Répartition du nombre d’entreprises exportatrices et des montants exportés par catégorie d’entreprises en 2016

100 % Nombre d’entreprises exportatrices Montant exporté

80 % 60 %

95,4 %

53,7 %

40 %

32,5 %

20 %

13,8 % 4,2 %

0,4 %

0%

GE

ETI

PME et microentreprises

Source : Douanes françaises

FIG. 6 Concentration des opérateurs à l’exportation par groupe de produits en 2016

Exportations moyennes par opérateur en millions d’euros

25

15

Matériels de transport

Chimie, parfum

5

Hydrocarbures et industries extractives

Informatiques électroniques

Diversification des acteurs

Machines Métallurgie Caoutchouc, plastique Textile Bois, papier et carton Produits agricoles Equipements électriques

0

0

2500

10000

L’analyse des exportateurs français par catégorie d’entreprise permet de mettre en avant des dynamiques différentes selon la taille des opérateurs. Sur l’année 2016, le nombre d’ETI progressent de 0,3 % (hausse de 0,1 % des montants exportés), alors que le nombre de grandes entreprises diminue de 0,6 % (baisse de 1,6 % des montants exportés). La catégorie des PME ressort comme la plus dynamique à l’export, avec des montants exportés en hausse de 2,1 %, en dépit d’un recul du nombre d’opérateurs (- 0,7 %).

L’étude du nombre d’exportateurs par produit exporté fait apparaître des spécificités sectorielles importantes. Selon les Douanes, six secteurs comptent plus de 10 000 entreprises exportatrices5 : l’agroalimentaire, les machines industrielles et agricoles, le textile, les matériels de transport, la métallurgie et les équipements informatiques et électroniques. La filière Énergie française (produits pétroliers et hydrocarbures) compterait moins de 800 exportateurs.

20

10

L’appareil exportateur français est dominé par les PME en nombre d’entreprises (95 % des entreprises), et par les grandes entreprises et les ETI en montants (86 % des montants). Bien que composant l’essentiel des exportateurs, les PME et microentreprises ne réalisent que 14 % des montants exportés en 2016. Les proportions s’inversent pour les grandes entreprises, qui ne représentent que 0,4 % des exportateurs, mais réalisent 54 % des montants exportés. À l’origine d’un tiers des montants exportés, la catégorie des ETI représente 4 % des entreprises exportatrices en 2016.

DES PROFILS D’EXPORTATEURS VARIÉS PAR SECTEUR ET PAR MARCHÉ

Concentration des acteurs

Produits pétroliers Pharmacie

PME ET ETI PLUS DYNAMIQUES QUE LES GRANDES ENTREPRISES EN 2016

15000

Agroalimentaire

20000

25000

Nombre d’exportateurs par groupe de produits Les secteurs correspondent ici à ceux des produits exportés. Une entreprise exportatrice peut exporter plusieurs catégories de produits et ainsi être comptabilisée par les Douanes dans plusieurs secteurs d’exportation.

5

Source : Douanes françaises, calculs Business France

156 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

PLUS DE 19 000 ENTREPRISES EXPORTENT DES PRODUITS AGROALIMENTAIRES.

Les montants moyens d’expor tation (exportations / nombre d’exportateurs)  révèlent une forte concentration des exportations de produits pharmaceutiques et de produits pétroliers au sein d’un petit nombre d’acteurs. À l’inverse, les exportations des secteurs agroalimentaires et des machines semblent portées par un nombre important d’acteurs exportant des montants peu élevés en valeur.

En miroir de la structure de nos échanges, c’est vers l’Europe que le nombre d’exportateurs est le plus important, estimé à près de 69 000 entreprises par les Douanes. Toutefois, en dépit du poids mesuré de l’Afrique dans le total des exportations françaises (6 %), le nombre d’entreprises exportant vers l’Afrique (38 156) est supérieur au nombre d’exportateurs vers le continent américain (33 485) ou l’Asie (30 740).

FIG. 7 Nombre d’exportateurs par zone en 2016

80 000 70 000

68 864

60 000 50 000

46 156 38 154

40 000

33 485

30 740

30 000 20 000

15 683

10 000 0

Union européenne

Europe hors UE

Afrique

Amérique

Asie

Proche et Moyen-Orient

Source : Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  157

CHAP. 5 / LES FLUX D’EXPORTATION EN 2016

PERFORMANCE À L’EXPORTATION DE LA FRANCE DANS UN CONTEXTE DE RALENTISSEMENT DES ÉCHANGES MONDIAUX, LES PARTS DE MARCHÉ DE LA FRANCE DANS LE COMMERCE MONDIAL SE SONT STABILISÉES DEPUIS 2012.

L

e processus de mondialisation s’est accompagné d’une intégration rapide des économies émergentes dans les échanges mondiaux, se traduisant par un recul de la part de marché mondiale des économies développées. La part des exportations de

FIG. 8 Évolution des parts de marché mondiales1 des principaux pays européens

10 % 8,7 % 8%

2011

2014

2012

2015

2013

S1 2016

6%

4%

3,6 %

3,3 %

3%

2,6 %

2,6 % 1,9 %

2%

ne ag Es p

e iq u lg Be

Ita lie

i Ro

ya u

m

Fr

an

eUn

ce

s -B a ys Pa

Al lem

ag

ne

0%

Source : base DOTS du FMI, calculs Business France

Lecture : les exportations françaises représentent 3,3 % du total des exportations mondiales de marchandises au 1er semestre 2016, celles du Royaume Uni 2,6 % et celles l’Espagne 1,9 %. 1 La part de marché mondiale correspond au rapport des exportations de biens du pays sur le total des exportations mondiales de marchandises, exprimées en dollars. Calcul à partir des données sur les échanges de biens de la base DOTS du FMI.

158 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

biens des pays de l’Union européenne dans les exportations mondiales a diminué de 45 % à 33 % entre 1990 et 2015, quand celle de la Chine progressait de 2 % à 14 % sur la même période. Dans ce contexte, les parts de marché de la France ont décliné jusqu’en 2012, avant de se stabiliser à 3,1 % des exportations mondiales de biens en 2015, et à 3,5 % sur les biens et services. En première estimation, la part de marché de la France sur les biens atteindrait 3,3 % au 1er semestre 2016. Cette stabilisation s’observe également sur les données en volume, ce qui souligne qu’elle ne reflète pas de simples effets de valorisation liés à l’évolution des changes, mais bel et bien d’une amélioration de la compétitivité française au cours des dernières années. La même évolution est constatée chez nos voisins européens, à l’exception de l’Allemagne, dont la part de marché mondiale se redresse à partir de 2013, sans pour autant retrouver son niveau d’avant crise. À titre de comparaison, l’Allemagne et le Royaume-Uni réalisent respectivement 8,1 % et 2,8 % des exportations mondiales de biens en 2015. Toutefois, le positionnement des produits français varie selon les marchés. L’analyse par marché d’exportation confirme que les produits français sont mieux positionnés sur les pays limitrophes que sur les marchés asiatiques et

américains, plus éloignés. En 2015, la part de la France s’établit à 3,5 % des exportations mondiale vers l’Europe, 1,6 % vers l’Amérique du Nord et 1,3 % vers l’Asie émergente. Cette réalité s’explique par l’importance du commerce transfrontalier de biens intermédiaires entre pays voisins, phénomène qui s’est accentué avec la fragmentation des chaînes de production. Elle reflète également le fait qu’il demeure moins onéreux de commercer avec des pays proches qu’avec des pays lointains, en dépit d’une baisse des coûts des transports internationaux. Ainsi, les parts de marché de la France chez ses partenaires frontaliers atteignent 12,1 % en Espagne, 9,7 % en Belgique, 8,7 % en Italie, 7,7 % en Allemagne et 6,2 % en Suisse. Par zone, c’est sur le continent africain que la part de marché de la France est la plus élevée, relativement à ses concurrents européens : la France ressort comme le 1er  fournisseur européen de l’Afrique (6,6 % de part de marché en 2014). Ce positionnement s’explique principalement par les relations commerciales privilégiées entre la France et le Maghreb. Les parts de marché de la France en Algérie (14,6 % en 2015), au Maroc (12,6 %) et en Tunisie (21 %) sont particulièrement élevées. En Afrique subsaharienne, elle s’établit à 4 % en 2015. En 2015, la France gagne notamment des parts de marché au Brésil, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas, à Singapour, en Tunisie et en Turquie, tout en maintenant son positionnement chez ses principaux clients asiatiques, que sont la Chine, le Japon, Hong Kong et la Corée du Sud.

FIG. 9 Part de marché des principaux exportateurs européens par zone en 2015

18 % Allemagne

16 %

Pays-Bas France

14 %

Royaume-Uni Italie

12 %

Belgique Espagne

10 % 8% 6% 4%

4%

3,9 %

3,5 %

3,1 % 2%

1,6 %

1,3 %

0% Monde

Europe

Amérique du Nord

Moyen-Orient Afrique du Nord

Afrique subsaharienne

Asie émergente

Source : base DOTS du FMI, calculs Business France

Lecture : la France est à l’origine de 4 % des exportations mondiales de biens vers l’Afrique subsaharienne, l’Allemagne 4,8 % et le Royaume-Uni 2,6 %.

FIG. 10 Part de marché de la France sur les principaux marchés d’exportation en 2015

Algérie Allemagne Arabie saoudite Autriche Belgique Brésil Chine Corée du Sud Émirats arabes unis Espagne États-Unis Hong Kong Hongrie Inde Italie Japon Maroc Mexique Pays-Bas Pologne Portugal République tchèque Roumanie Royaume-Uni Russie Singapour Suède Suisse Tunisie Turquie

14,6 % 7,7 %

2,6 % 2,6 %

9,7 %

3,3 % 1,4 % 1,3 % 1,9 % 1,7 % 0,8 % 1,1%

En hausse Stable 12,1 %

4,3 % 8,7 %

1,2% 1%

En baisse

12,6 % 3,7 % 4,2 %

3,1 %

7,2 %

5,5 % 5,6 %

2,8 % 2,1 % 4,4 % 6,2 %

21,0 %

4,2 % 0%

5%

10 %

15 %

20 %

25 %

Source : base DOTS du FMI, calculs Business France

Lecture : parts de marché sur les 30 premiers marchés d’exportation de la France. Les variations de plus de 0,1 point de pourcentage entre 2014 et 2015 sont représentées en rose pour les hausses et en mauve pour les baisses. Une variation inférieure à 0,1 point de pourcentage est interprétée comme une stabilisation de la part de la France sur ce marché (en violet foncé).

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  159

CHAP. 5 / LES FLUX D’EXPORTATION EN 2016

LA COMPÉTITIVITÉ DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE S’AMÉLIORE DEPUIS 2014 La compétitivité-prix et la compétitivité-coût de la France vis-à-vis de ses concurrents de l’OCDE se sont sensiblement améliorées depuis début 2014. La compétitivité-coût a progressé de 6,9 % entre le 1er trimestre 2014 et le 3e trimestre 20162, notamment en raison du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). La mise en place du CICE a permis aux entreprises d’intégrer les exonérations de charges dans leur comptabilité dès son entrée en vigueur le 1er janvier 20133. Le dispositif aurait ainsi permis de ralentir la

FIG. 11 Évolution de la compétivité-coût (2004-2015)

France

Allemagne

Espagne

Italie

progression du coût de la main-d’œuvre en France et d’améliorer la compétitivité-coût de la France vis-à-vis de ses principaux concurrents européens4. Entre le 4e trimestre 2012 et le 1er trimestre 2016, le coût de la main-d’œuvre a augmenté moins rapidement en France que dans la moyenne de la zone euro, aussi bien sur le champ Industrie, construction et services (+ 3,5 % en France contre + 4,7 % en zone euro) que sur le champ Industrie hors construction (+ 4,2 % en France contre + 5,8 % en zone euro). Mis en regard de la productivité, les coûts salariaux unitaires sont moins dynamiques que ceux de la zone euro depuis trois ans, grâce notamment à des gains de productivité élevés dans la branche manufacturière, qui renforcent l’effet des baisses de coût du travail. Dossier sur le commerce extérieur de la France en 2016, Direction générale du Trésor, février 2017. 3 En 2016, le CICE prévoyait une économie d’impôts équivalente à 6 % de la masse salariale (hors salaires supérieurs à 2,5 fois le SMIC), soit 20 milliards d’euros d’allégements fiscaux par an pour les entreprises. Ce taux est passé à 7 % de la masse salariale en 2017. 4 Cf. Tableau de bord de l’attractivité de la France, Business France, édition 2016. 2

Royaume-Uni Zone Euro (15 pays)

130 120 110 100 90 0

Indice base 100 = 2010 2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Source : OCDE, calculs Business France

Note : une augmentation indique une dégradation de la compétitivité-coût.

ENCADRÉ MÉTHODOLOGIQUE  La compétitivité d’une économie désigne sa capacité à faire face à la concurrence étrangère, notamment sur les marchés internationaux. La compétitivité-prix se définit par la capacité d’un pays à proposer un bien de qualité similaire à celui de ses concurrents mais à un prix inférieur. La compétitivité-prix à l’exportation de la France se mesure comme le rapport entre le prix à l’exportation des biens et services étrangers et celui des biens et services français. La compétitivité-coût mesure le rapport entre les coûts salariaux unitaires de la France (coût du travail corrigé de la productivité) et ceux de ses concurrents. Les coûts sont mesurés sur l’ensemble de l’économie, couvrant à la fois les secteurs les plus exportateurs et ceux moins ouverts aux échanges internationaux.

160 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

SPÉCIALISATION SECTORIELLE LA FRANCE DISPOSE DE SECTEURS D’EXCELLENCE POUR LESQUELS ELLE OCCUPE SOUVENT LES PREMIERS RANGS MONDIAUX.

À

la différence de certains États connaissant une forte spécialisation sur un nombre limité de secteurs spécifiques, la France affiche des exportations diversifiées. Quatre secteurs sont à l’origine des deux tiers des exportations  : matériels de transport (24  % du total), équipements mécaniques, matériels électriques,

électroniques et informatiques (19,2 %), produits chimiques, parfums et cosmétiques (11,7 %) et produits des industries agroalimentaires (10 %). Les forces de la France à l’exportation peuvent s’apprécier au regard de ses parts de marché dans les exportations mondiales. Le poids de la France dans les échanges mondiaux s’est stabilisé à 3,1 % des exportations mondiales de biens

FIG. 12 Parts de marché mondiales à l’exportation5 de la France par produit en 2015

16,6 % 15,9 % 13,8 %

Navigation aérienne ou spatiale Boissons, spiritueux Huiles essentielles, parfumerie, cosmétiques

9,2 % 8,5 %

Produits laitiers, œufs, miel naturel Cuir, bagagerie

7,8 % 6,9 % 6,1 %

Céréales Produits divers des industries chimiques Produits pharmaceutiques Papier et carton Caoutchouc Fonte, fer et acier Matières plastiques Voitures, tracteurs, cycles Produits chimiques organiques Ouvrages en fonte, fer ou acier Aluminium et ouvrages en aluminium Chaudières, machines et équipements mécaniques Instruments d'optique, de mesure, médico-chirurgicaux Vêtements et accessoires du vêtement Machines, appareils et matériels électriques Perles, pierres, métaux précieux Combustibles minéraux 0%

3,9 % 3,9 % 3,9 % 3,6 % 3,3 % 3,1 % 3,1 % 3% 3% 2,9 % 2,8 % 1,7 % 1,2 % 1% 2 % 3,1%4 %

6%

8%

10 % 12 %

14 % 16 %

Part de marché à l’exportation de la France

18 %

Source : UN Comtrade, nomenclature produits HS2, calcul Business France. Représentation des secteurs pesant plus de 1 % des exportations françaises en 2015, ces secteurs recouvrent 81 % du total des exportations françaises en 2015.

Lecture : la France est à l’origine de 17 % des exportations mondiales de l’industrie aéronautique et spatiale, et de 16 % des exportations mondiales de boissons et spiritueux en 2015. 5

La part de marché de la France correspond au rapport des exportations de la France sur le total des exportations mondiales du secteur, exprimées en dollars.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  161

CHAP. 5 / LES FLUX D’EXPORTATION EN 2016

depuis 2012. Toutefois, cette part apparaît nettement plus élevée pour un certain nombre de produits pour lesquels la France affiche une forte compétitivité sur les marchés mondiaux. Ainsi, les parts de marché de la France dans les exportations mondiales atteignent 16,6 % pour l’industrie aéronautique et spatiale, 15,9 % pour les boissons et spiritueux, 13,8 % pour la parfumerie et les produits cosmétiques, 9,2 % pour les produits laitiers, 8,5 % pour le cuir et la bagagerie et 6,1 % pour les produits pharmaceutiques. Ces performances reflètent, d’une part, une reconnaissance internationale de savoir-faire traditionnels, pour le vin, le champagne, le fromage et le travail du cuir, par exemple ; d’autre part, la compétitivité des industries de pointe et de hautes technologies françaises telles que l’aéronautique, la chimie, la cosmétique et la pharmacie. En 2015, la France était le 1er exportateur au monde de boissons ainsi que de produits de l’industrie de la parfumerie et de la cosmétique, le 2e exportateur dans l’aérospatial (derrière les États-Unis) et le 3e exportateur de produits du travail du cuir. Dans l’alimentaire hors boissons, la France ressort comme le 2e exportateur de

céréales et le 4e exportateur de produits laitiers (UN Comtrade, secteurs HS2). En deuxième approche, l’étude du solde commercial6 par secteur permet également de mettre en exergue les principaux atouts de la France à l’exportation. Les principaux excédents sectoriels de la France comprennent notamment le domaine aéronautique et spatial (1er excédent sectoriel à près de 18,5 milliards d’euros en 2016), les boissons (11,4  Md€), les parfums et cosmétiques (9,3  Md€) et les produits pharmaceutiques (3,7 Md€). Affectés par de mauvaises récoltes en 2016, nos échanges de produits agricoles demeurent excédentaires sur plusieurs dimensions, comme les produits de la culture et de l’élevage. Pour la majorité de ces secteurs, l’excédent enregistré par la France s’est confirmé sur les dix dernières années.

Le solde commercial se calcule par la différence des exportations et des importations sur un an. Un solde supérieur à 0 correspond à un excédent commercial, alors qu’un solde inférieur à 0 décrit un déficit.

6

18,5

Produits de la construction aéronautique et spatiale

11,4

Boissons

9,3

Parfums, cosmétiques et produits d'entretien

3,7

Produits pharmaceutiques

3,0

Produits laitiers et glaces

2,3

Produits chimiques divers (hors chimie de base)

Solde 2016

2

Composants et cartes électroniques

Solde 2007

1,3

Appareils de mesure, d'essai et de navigation, horlogerie

1,2

Produits de la culture et de l'élevage

0,6

Produits sidérurgiques et de la transformation de l'acier

0,6

Équipements pour automobiles 0

En Md€ 5

10

15

Lecture : l’excédent commercial dégagé par les échanges de boissons de la France avec l’étranger a atteint 11,4 milliards d’euros en 2016.

162 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

20

Source : Douanes françaises, nomenclature agrégée, soldes CAF/FAB en milliards d’euros, représentation des secteurs pesant plus de 1 % des exportations françaises en 2016

FIG. 13 Principaux excédents sectoriels de la France en 2016

LES SECTEURS À FORTE VALEUR AJOUTÉE DANS LES EXPORTATIONS FRANÇAISES SE RENFORCENT

acteurs plus compétitifs sur ce segment de la chaîne de valeur. Ainsi, des secteurs tels que l’automobile ou la métallurgie ont continué de voir leurs parts au sein des exportations françaises se réduire. Depuis 2011, les ventes de véhicules automobiles ont cependant cessé de décroître et retrouvent une dynamique positive (+ 3,9 % en 2016).

Les bouleversements économiques de cette dernière décennie ont affecté la composition sectorielle des exportations françaises, qui a continué d’évoluer vers des produits à plus fort contenu technologique. Les exportations françaises se trouvent aujourd’hui fortement spécialisées dans les technologies de moyenne et haute gammes, aéronautique et pharmacie en tête. Avec la hausse de la demande mondiale d’avions de ligne, le poids de l’industrie aéronautique dans les ventes à l’étranger de la France a ainsi progressé de 8,3 % en 2007 à 13,1 % en 2016. Celui des produits pharmaceutiques a évolué de 5,4 % en 2007 à 6,6 % en 2016. Ces secteurs présentent l’avantage d’être moins sensibles que d’autres à la concurrence et aux évolutions de prix (élasticité-prix).

Au sein d’industries plus traditionnelles, comme l’habillement et les accessoires, les produits français sont également positionnés sur des segments haut de gamme, comme l’illustrent les performances à l’exportation de la filière luxe (parfum, joaillerie, bagagerie). Leurs poids dans les exportations françaises ont progressé au cours des dix dernières années. Tiré par l’industrie du luxe, le secteur Cuir, bagageries et chaussures dans les ventes à l’étranger de la France est passé de 1,1 % en 2007 à 2,1 % en 2016.

En miroir, on a assisté à une érosion des exportations dans des secteurs à moindre intensité technologique, devenus hautement concurrentiels avec l’émergence de nouveaux

FIG. 14 Évolution de la structure sectorielle des exportations françaises de biens entre 2007 et 2016 (en % du total des exportations françaises)

13,1 %

Produits de la construction aéronautique et spatiale

10 %

Automobile et équipementiers auto

8,6 % 8,3 %

Produits chimiques Machines industrielles et agricoles

6,7 % 6,6%

Produits des industries agroalimentaire (hors boissons) Produits informatiques, électroniques et optiques

6,6 % 6,3 %

Produits pharmaceutiques Produits métallurgiques et métalliques

4,3 % 4,1 %

Équipements électriques et ménagers Produits en caoutchouc et en plastique

3,4 % 3,2 % 3,2 %

Boissons Produits agricoles, pêche, aquaculture Textile et habillement

Part des exportations françaises en 2016 Part des exportations françaises en 2007

3,1 %

Parfums, cosmétiques

2,1 % 1,9 %

Cuir, bagages et chaussures Bois, papier et carton

1,6 % 1,6 %

Hydrocarbures, industries extractives, électricité Produits pétroliers raffinés et coke

1%

Autres matériels de transport

3,6 %

Autres produits manufacturés 0

2

4

6

8

10

12

14

Source : Douanes françaises

Lecture : les produits de la construction aéronautique et spatiale représentent 13 % des exportations françaises en 2016, contre 8,3 % en 2007.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  163

CHAP. 5 / LES FLUX D’EXPORTATION EN 2016

DES SAVOIR-FAIRE RÉGIONAUX QUI S’EXPORTENT

constitue les trois quarts des exportations de l’Occitanie, plus du tiers des ventes de la Bretagne sont issus de l’industrie agroalimentaire et l’automobile apparaît comme le 1er secteur d’exportation des régions du Nord et de l’Est de la France. Tirées par les produits du vin, les exportations de la Nouvelle-Aquitaine se composent à 18,5 % de boissons. ProvenceAlpes-Côte-d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val-de-Loire et Normandie ressortent spécialisées dans l’exportation de produits chimiques ou pharmaceutiques.

Les exportations françaises sont le fait d’entreprises et d’industries réparties sur l’ensemble du territoire hexagonal. En 2016, sur treize régions, cinq d’entre elles réalisent les deux tiers des ventes françaises à l’étranger : l’Île-de-France (19 %), Grand-Est (13,5 %), Auvergne-Rhône-Alpes (12,8 %), Occitanie (12,4 %) et Hauts-de-France (10,3 %). Certains territoires affichent des spécialisations marquées : la construction aéronautique et spatiale

FIG. 15 Part des régions dans les exportations françaises en 2016

Hauts-de-France 10,3 %

Normandie 6,9 % Bretagne 2,4 % Paysde-la-Loire 4,1 %

Grand-Est 13,5 %

Île-de-France 19 %

CentreVal-de-Loire 4,2 %

Nouvelle-Aquitaine 5,1 %

BourgogneFranche-Comté 4,3 %

FIG. 16 Spécialisation sectorielle des exportations régionales - Part des deux principaux secteurs d’exportation en % du total régional en 2016

Auvergne-Rhône-Alpes 12,8 %

13,2 % Occitanie 12,4 %

Provence-AlpesCôte-d’Azur 4,6 %

12,6 %

18,2 % Corse 0,01 %

Source : Douanes françaises

35,2 %

Lecture : la Normandie est à l’origine de 6,9 % des exportations françaises en 2016.

14,2%

15,1 %

14,8 %

12,2 %

14,1%

8,7 %

15,8 %

21,5 % 23,4 % 17 %

13,6%

13,1 %

13,3 % Automobile

Aéronautique et spatiale

Produits informatiques, électroniques et optiques

Produits métallurgiques et métalliques

Produits pharmaceutiques

Parfums, cosmétiques

Produits chimiques

Produits agricoles

Produits des IAA (hors boissons)

Produits pétroliers

Machines industrielles et agricoles

Boissons

164 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

18,5 %

13 %

10,2 %

74 % 4,4%

22,1 % 9,5 %

Source : Douanes françaises

19,3 %

Lecture : en 2016, les produits chimiques représentent 18,2 % des exportations de la Normandie et les produits pharmaceutiques, 14,2 %.

17,7 %

LA FRANCE, UNE PLATEFORME D’EXPORTATION 168 LA FRANCE, UNE PORTE D’ENTRÉE VERS LES MARCHÉS EUROPÉENS

06

CHAP. 6 / LA FRANCE, UNE PLATEFORME D’EXPORTATION

LA FRANCE, UNE PORTE D’ENTRÉE VERS LES MARCHÉS EUROPÉENS LE POSITIONNEMENT STRATÉGIQUE DE LA FRANCE EN FAIT UN HUB D’EXPORTATIONS VERS L’EUROPE.

S

i les déterminants d’implantation à l’étranger des firmes multinationales peuvent varier, la volonté d’accéder à de nouveaux marchés demeure la première motivation de l’expansion des entreprises à l’international. En France ou à l’étranger, les implantations des multinationales hors de leurs pays d’origine demeurent très orientées vers l’industrie. Lorsqu’une entreprise industrielle fait le choix d’un pays d’implantation, elle anticipe

FIG. 1 Accès aux marchés de l’UE 27 (2015) Niveau comparatif avec la France - Indice France = 100 200

180,5 164,4 150

100

100

95,5

89,2 75,3

72,4 55

50

48

46,5

43,6

42,5

Source : Tableau de bord de l’attractivité de la France, données FMI 2016, CEPII 2012, calculs Business France

168 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

Finlande

Espagne

Italie

Suède

Pologne

Irlande

Autriche

Royaume-Uni

Allemagne

France

Pays-Bas

Belgique

0

ainsi, outre la demande du marché local, de servir les marchés limitrophes vers lesquels elle pourra aisément exporter ces produits. Cette stratégie explique notamment que les filiales d’entreprises étrangères présentes en France affichent des taux d’exportation en moyenne plus élevés que ceux des entreprises françaises. La position géographique de la France et la taille de son marché en font une plateforme d’exportation vers les pays européens. Une société étrangère sera incitée à se localiser dans un pays avec une demande nationale élevée et bénéficier de marchés limitrophes. Selon ce critère de proximité appliqué aux marchés de l’UE 27, la France était en 3e position en 2015, devant l’Allemagne et le Royaume-Uni. De plus, la France occupe la 1re place mondiale du classement 2017 du Doing Business de la Banque mondiale pour l’efficacité du commerce transfrontalier, grâce à des procédures douanières simplifiées, devant l’Allemagne (38e) et le Royaume-Uni (28e).

LES ENTREPRISES ÉTRANGERES RÉALISENT 40 % DES EXPORTATIONS DE BIENS DE LA FRANCE Les entreprises présentes sur le territoire français qui opèrent sous le contrôle de groupes étrangers contribuent fortement aux exportations françaises.

EXPORTATION DE BIENS DES FILIALES FRANÇAISES DE GROUPES ÉTRANGERS PAR NATIONALITÉ DE LA MAISON MÈRE EN 2015

Selon l’Insee, 30 % des exportations de biens et services de la France étaient réalisés par les entreprises sous contrôle étranger en 2014.

Nombre d'entreprises exportatrices en France

Montant d'exportations (Md€)

Taux d'exportation moyen des entreprises exportatrices (CA export / CA)

États-Unis

1 328

45

26,8 %

Allemagne

1 242

22,4

20 %

Suisse

606

20,7

29,5 %

Italie

551

4,2

14,9 %

Royaume-Uni

498

12,4

20,8 %

Nationalité de la maison mère

Les Douanes, dont le champ de recensement se restreint à celui des échanges de biens, estiment qu’à peu près 40 % des exportations de biens de la France sont le fait d’entreprises sous contrôle d’un groupe étranger. Elles sont réalisées par environ 10  % des entreprises exportatrices, équivalent à un total de 12 166 entreprises étrangères en 20151. Ces entreprises exportent en moyenne un quart de leur production française sur les marchés étrangers2.

Chiffres consolidés issus des calculs de la Direction générale du Trésor à partir des données des Douanes françaises pour l’année 2015. 2 Le taux d’exportation moyen des entreprises exportatrices de biens est calculé comme le ratio du CA réalisé à l’export sur le CA total des entreprises exportatrices. 1

Belgique

482

3,9

27,6 %

Japon

444

11,1

19,4 %

Pays-Bas

360

5,5

32,9 %

Espagne

221

1,6

15,6 %

Suède

202

5

20 %

Source : Douanes françaises, calculs Direction générale du Trésor

Lecture : en 2015, 1 328 filiales d’entreprises américaines en France ont exporté une partie de leur production pour un montant de 45 milliards d’euros, représentant en moyenne 27 % de leur chiffre d’affaires total.

FIG. 2 Destination des exportations des filiales d’entreprises étrangères par nationalité de la maison mère en 2015

En % 80

60

5 2 3 4 5

50

6 1

12

3 2

4 3

12

12

7

2

6

6 7

8

9

15 12

5 2

10 1 6

26

6 4

40

9

9

30

9 20

6

7 20

6

10

8

1

11 16 5

4 1 9

6

4

8

18 9

6 6

6 6

4

8

9

3 2 5 2

27 13

9 7

6

31 16

17

18

17

Pays-Bas Suisse Belgique États-Unis Royaume-Uni Italie Espagne Allemagne

19

Japon

Pays-Bas

Belgique

8 Espagne

21

Royaume-Uni

16

Suisse

États-Unis

Allemagne

0

17

Italie

10

8

Principaux marchés d’exportation

Suède

5 70

Nationalité de la maison mère des entreprises exportatrices Source : Douanes françaises, calculs Direction générale du Trésor

Lecture : les filiales d’entreprises allemandes en France exportent principalement vers les marchés européens, en particulier vers leurs pays d’origine. L’Allemagne est destinataire de 31 % des exportations des filiales allemandes présentes en France en 2015, l’Espagne de 9 % de leurs exportations, l’Italie de 7 % et le Royaume-Uni de 6 %.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 169

CHAP. 6 / LA FRANCE, UNE PLATEFORME D’EXPORTATION

En 2015, on dénombre en France 1 328 filiales d’entreprises américaines exportatrices, 1 242  filiales d’entreprises allemandes, 606  d’origine suisse et 551  d’origine italienne. Les comportements d’exportation de ces entreprises répondent à des logiques d’internationalisation diverses. Par zone d’exportation, on observe qu’à l’image de l’ensemble des exportations françaises, les exportations de ces filiales sont orientées majoritairement vers les marchés européens. Toutefois, en termes de marchés cibles, le pays d’origine des filiales ressort régulièrement comme le 1er marché d’exportation de ces entreprises. Ainsi, l’Allemagne est destinataire en 2015 de 31 % des exportations des filiales allemandes présentes FIG. 3 Répartition des exportateurs et des exportations de biens par catégorie d’entreprise et type de contrôle En %

Entreprises exportatrices

100

5%

80

47 %

72 %

40

53 %

58 %

GE

En %

ETI

PME et microentreprises

Montants exportés

100

80

31 %

29 %

55 %

60

25 %

40

69 %

45 %

0

Groupes français

ETI

Les données provisoires des Douanes pour 2016 font apparaître une contribution inégale des entreprises étrangères aux exportations françaises selon la taille de l’entreprise. C’est notamment au sein des entreprises de taille intermédiaire (ETI) que cette contribution est la plus élevée. Alors que les entreprises étrangères en France réalisent environ un tiers des exportations des grandes entreprises et un quart des exportations des PME, elles sont à l’origine de 55  % des montants exportés par les ETI exportatrices en 2016.

46 %

20

GE

EN 2016, PLUS DE LA MOITIÉ DES MONTANTS EXPORTÉS PAR LES ETI SONT RÉALISÉS PAR DES FILIALES DE GROUPES ÉTRANGERS

7% 21 %

0

Cette logique s’applique dans une moindre mesure aux entreprises exportatrices filiales de groupes non européens, telles que les filiales d’entreprises américaines ou japonaises, pour lesquelles l’implantation en France constitue un moyen de servir le marché européen. Ainsi, seules 12 % des exportations des entreprises sous contrôle américain s’orientent vers les États-Unis et 1,6 % des exportations d’entreprises japonaises se destinent au marché japonais.

37 %

60

20

en France, l’Espagne de 27 % des exportations des filiales espagnoles, la Belgique de 26 % des exportations des filiales belges et l’Italie de 20 % des exportations des filiales italiennes. Cela pourrait s’expliquer par l’importance du commerce intra-firme dans les échanges européens, en particulier entre pays voisins. Ils peuvent refléter une forme d’internationalisation verticale des chaînes de production : l’entreprise produit dans différents pays des biens intermédiaires ou finaux correspondant à des stades de production ou de distribution différents.

PME et microentreprises

Sous contrôle étranger

Unités légales hors groupe

Source : Douanes françaises

Lecture : en 2016, 55  % des montants exportés par les ETI sont réalisés par des filiales de groupes étrangers. Ces filiales représentent 37  % des ETI exportatrices.

170 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

En nombre d’entreprises, ce sont cependant au sein des grandes entreprises que les exportateurs sous contrôle étranger sont les plus représentés (47  % des grandes entreprises exportatrices). Ils représentent 37  % des ETI exportatrices et 7  % des PME exportatrices – ces dernières étant constituées pour les trois quarts d’entreprises indépendantes n’appartenant à aucun groupe.

LA FRANCE ACCUEILLE LES QUARTIERS GÉNÉRAUX EMEA En 2016, de nouvelles entreprises étrangères ont fait le choix de se développer sur les marchés européens et africains depuis la France. Ces décisions d’investissement peuvent se matérialiser par l’implantation en France d’un premier bureau commercial européen ou par la création d’un quartier général EMEA, chargé du développement ou de la gestion des activités de l’entreprise en Europe et en Afrique. Ces formes d’investissement étranger témoignent du positionnement stratégique de la France en Europe. Conformément à ce qu’on observe pour l’ensemble des exportations françaises, respectivement 5  % et 6  % des exportations des entreprises japonaises et américaines depuis la France se destinent aux marchés africains. Ainsi, 1er opérateur de téléphonie au Vietnam, le groupe Viettel a ouvert, en 2016, une filiale à Paris à partir de laquelle sera piloté le développement de l’entreprise vers l’Europe et l’Afrique. Cette première implantation en Europe s’intègre pleinement à la stratégie dynamique de développement à l’international du groupe. Aptus Health, filiale de l’entreprise américaine Merck & Co. dédiée aux solutions numériques pour les professionnels de la santé, a choisi le site Paris-La Défense pour y installer son quartier général européen. Cet investissement, qui va s’accompagner d’une création de 70 emplois, permettra ainsi à l’entreprise de gérer, depuis la capitale française, son développement en Europe.

Ils exportent depuis

LA FRANCE AstraZeneca INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

Représentant plus de 1 500 salariés en France, l’entreprise anglo-suédoise AstraZeneca possède plusieurs centres de production en France. Celui situé à Dunkerque (Hauts-de-France), spécialisé dans la production de médicaments pour le traitement de l’asthme, est l’unique site au monde du groupe à produire un aérosol dans le domaine respiratoire. 90 % de la production du site est exportée à travers le monde depuis la France.

Mars AGROALIMENTAIRE

Le groupe agroalimentaire américain investit régulièrement dans ses huit usines en France, notamment sur celle de Haguenau (Bas-Rhin), principal site en Europe pour la fabrication des produits M&M’s. L’usine concentre 80 % de la production européenne de M&M’s, dont une partie est ensuite exportée dans plus d’une cinquantaine de pays.

Novo Nordisk INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

ENCADRÉ MÉTHODOLOGIQUE  Afin d’estimer la contribution des filiales étrangères à l’ensemble de l’économie française, nous utilisons les données fournies par l’Insee relatives à l’emploi, au chiffre d’affaires, à l’investissement corporel, au commerce extérieur des entreprises résidentes sous contrôle étranger pour l’année 2014 (dernière année disponible). Ces données sont issues de l’enquête sur les liaisons financières entre sociétés (Lifi) et d’Esane production de statistiques structurelles de l’entreprise. Les données des Douanes françaises, dont le champ de recensement se restreint à celui des échanges de biens, permettent d’obtenir des informations complémentaires sur les entreprises étrangères exportatrices de biens, telles que leur nombre par nationalité, leur taille ainsi que les montants exportés par marché. Le bilan sur les opérateurs du commerce extérieur des Douanes recense tous les échanges de biens déclarés avec des pays de l’Union européenne et des pays tiers. Les catégories d’entreprise utilisées sont celles fixées par l’article 51 de la loi dite « de modernisation de l’économie » (LME) du 4 août 2008 (article 51), qui distingue les microentreprises (entreprise occupant moins de 10 personnes), les PME (moins de 250 personnes), les ETI (entre 250 et 4 999 salariés) et les grandes entreprises (au moins 5 000 salariés).

Le site de production de l’industriel danois Novo Nordisk à Chartres, en Eure-et-Loir, emploie 1 100 salariés. Selon le groupe, plus de 7 millions de patients du diabète dans le monde sont soignés avec de l’insuline fabriquée à Chartres, où la quasi-totalité de la production est exportée. L’entreprise livre depuis ce site français plus de 40 pays, avec pour principaux clients la Russie, l’Allemagne, l’Algérie, l’Égypte, le Japon et l’Argentine. En 2016, l’entreprise a annoncé un nouvel investissement de 100 millions d’euros, en France, pour moderniser son outil de production.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 171

LES PME ET STARTUPS 174 CARACTÉRISTIQUES DES PME EXPORTATRICES FRANÇAISES 177 L’INTERNATIONALISATION DES STARTUPS

07

CHAP. 7 / LES PME ET STARTUPS

CARACTÉRISTIQUES DES PME EXPORTATRICES FRANÇAISES LES EXPORTATIONS DES PME SONT EN HAUSSE DE 2,1 % EN 2016.

D

ans la plupart des grandes économies avancées1, les petites et moyennes entreprises constituent l’essentiel de l’appareil exportateur des pays, mais réalisent une faible part des exportations. En France, les PME (dont microentreprises) représentent 95 % des entreprises exportatrices de biens en 2016, pour seulement 14 % des montants exportés. De façon générale, on observe en France, comme dans les pays développés, une corrélation positive entre la taille de l’entreprise et la participation au commerce international. Selon l’Insee, le taux d’exportation (chiffre d’affaires à l’export sur chiffre d’affaires total) des entreprises françaises serait de 3 % pour les microentreprises, 10 % pour les PME (hors microentreprises), 20 % pour les ETI et 22 % pour les grandes entreprises2.

LES MICROENTREPRISES ET LES PME

Ces tendances globales masquent cependant des profils variés d’exportateurs et des stratégies de développement à l’international diversifiées. Si, dans les statistiques, les entreprises de plus petite taille apparaissent peu présentes sur les marchés internationaux, elles exportent pourtant souvent de façon indirecte. Plusieurs modes d’exportation indirect sont identifiés, tels que la vente à un opérateur de négoce international ou la sous-traitance.

CONSTITUENT 95 % DU TISSU EXPORTATEUR FRANÇAIS.

Douanes françaises, les entreprises du secteur du commerce représentent 44 % des exportateurs en 2016, les entreprises industrielles 25 %, les entreprises de services 16 % et les entreprises agricoles 11  %. Le secteur du commerce regroupe à la fois des filiales commerciales d’entreprises industrielles et des intermédiaires spécialisés dans le commerce international, prenant en charge l’opération d’exportation pour le compte d’autres entreprises qui n’ont ni les moyens, ni les outils pour assurer elles-mêmes leurs ventes à l’étranger.

UN TAUX DE RENOUVELLEMENT IMPORTANT DES MICROEXPORTATEURS L’analyse menée par les Douanes révèle le dynamisme des PME et microentreprises à l’exportation en 2016. Une entreprise exportatrice sur trois est une PME, et ces entreprises réalisent 12,5 % des exportations de la France. Les montants exportés par ces PME sont en hausse de 2,1 % par rapport à 2015, alors que ceux des grandes entreprises reculent de 1,6 %. En 2016, si un quart de ces entreprises échangent vers un seul pays, les PME exportent en moyenne vers six à sept pays.

Rapport sur le commerce mondial 2016 : Égaliser les conditions du commerce pour les PME, OMC, 2016. À la différence des données des Douanes françaises, qui portent uniquement sur les exportations de biens (estimation à partir des déclarations douanières), les données de l’Insee, qui se basent sur les données fiscales, couvrent les biens et services.

1

L’examen de l’appareil exportateur français en fonction du secteur d’activité de l’entreprise apporte un éclairage sur ce point. Selon les

174 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

2

Les ventes à l’étranger des microentreprises (0 à 9 salariés) apparaissent encore plus dynamiques en 2016 : + 2,9 % par rapport à 2015. Ces microentreprises représentent seulement 1,4  % des exportations françaises mais 63 % des exportateurs.

moins cinq ans augmente depuis 2012. Cette dynamique montre que les entreprises françaises sont de plus en plus nombreuses à parvenir à reconduire leur activité à l’exportation l’année suivante et à se maintenir sur les marchés étrangers.

En 2016, les Douanes estiment que 90 % des opérateurs « entrants » à l’export comme des « sortants » seraient des opérateurs de moins de 20 salariés. Les microexportateurs connaissent un taux de rotation particulièrement élevé, estimé à un tiers : un tiers des microentreprises exportant en 2016 n’exportait pas en 2015 ; et, parmi celles qui exportaient en 2015, un tiers n’exporte plus en 2016. Ce taux de renouvellement serait 2,5 fois supérieur à celui des PME (hors microentreprises) et cinq fois plus élevé que pour les ETI.

DES MODES D’INTERNATIONALISATION VARIÉS

Toutefois, depuis 2011, on assiste à une progression régulière du nombre d’entreprises qui réexportent l’année suivante (+ 1,6 % de croissance annuelle moyenne entre 2011 et 2016), après une baisse importante au cours de la décennie précédente (- 0,7 % de croissance annuelle moyenne entre 2001 et 2010). Illustrant la même tendance, le nombre d’entreprises exportant chaque année depuis au

L’international est incontestablement un levier de croissance important pour les jeunes entreprises. Dans la plupart des pays, les entreprises FIG. 1 Croissance des exportations en 2016 par catégorie d’entreprise

En % 3,0

2,9 %

2,5

2,1 %

2,0 1,5 1,0 0,5

0,1 %

0,0 -0,5 -1,0 -1,5 -2,0

Microentreprises

PME

ETI

-1,6 % Grandes entreprises

Source : Douanes françaises

Des STARTUPS exportatrices Famoco

commerciaux à Taïwan et en Inde, et a pour objectif de conquérir de nouveaux marchés, notamment les États-Unis.

en parfaite interaction avec son environnement. Créée en 2010, la startup parisienne Fin 2016, la société a effectué une Famoco, spécialisée dans la technologie augmentation de capital de 30 millions « sans contact », propose un terminal d’euros, qui se conclue avec l’entrée au NAVYA NFC (Near Field Communication) capital des groupes français Valeo et Keolis, permettant de gérer tout type NAVYA , qui a vu le jour en 2014 à ainsi que de la société qatari Group8. Suite d’application avec une plateforme Villeurbanne, près de Lyon, développe à cette opération, NAVYA a fait son entrée ouverte. L’entreprise garantit une sécurité des véhicules robotisés, 100 % autonomes sur le marché américain en décembre maximale sans fuite de données. Après et électriques, destinés au transport de 2016. Il s’agit de la seule navette électrique avoir vendu 10 000 terminaux la première personnes et de biens. européenne à avoir été sélectionnée pour année, puis près de 30 000 l’année La navette est le résultat de dix ans de intégrer la prestigieuse Mcity, une miniville suivante, Famoco prévoit de vendre recherche et d’expertise. Le véhicule se artificielle gérée par l’université du 60 000 à 70 000 unités dans les 25 pays déplace sans conducteur grâce à de Michigan pour tester les voitures où ses produits sont commercialisés. multiples capteurs et une capacité autonomes. L’entreprise vient d’ouvrir des bureaux de calcul embarqué qui lui permet d’être

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  175

CHAP. 7 / LES PME ET STARTUPS

exportatrices présentent un profil spécifique : elles sont en moyenne plus productives, plus innovantes et emploient plus de salariés que les entreprises non exportatrices de taille similaire. Toutefois, chaque entreprise définit son propre rythme d’internationalisation en adéquation avec son secteur d’activité et l’environnement concurrentiel dans lequel elle évolue. Au cours du processus d’internationalisation graduel, l’entreprise passe, peu à peu, d’opérations à l’étranger limitées et peu risquées à des opérations de plus en plus larges et sur des marchés plus éloignés. Toutefois, certaines PME à forte intensité technologique opérant sur des marchés de niche peuvent faire le choix d’entrer simultanément sur le marché intérieur et sur les marchés internationaux. Les PME se heurtent toutefois à des freins particuliers, liés à leur taille, pour s’engager et se maintenir sur les marchés étrangers. Exporter nécessite généralement des ressources supplémentaires par rapport à la vente sur le seul marché national et implique des coûts fixes parfois élevés (prospection, adaptation aux normes locales, etc.), qui peuvent être plus difficiles à supporter pour de petites structures. Les PME rencontrent également des freins pratiques, tels que l’insuffisance de ressources humaines ou le manque de connaissance de l’international. Ainsi, afin de limiter les coûts additionnels, les PME peuvent parfois débuter leur internationalisation dans le sillage de

grands groupes, en fournissant des grandes entreprises implantées à l’étranger. De façon générale, les PME s’appuyant sur un groupe affichent de meilleures performances que les PME indépendantes. En 2016, la catégorie des PME et microentreprises exportatrices se compose principalement d’entreprises indépendantes (72 %), le quart restant opérant sous le contrôle d’un groupe. Toutefois, ces proportions s’inversent en termes de montants exportés. Ainsi, 71 % des montants exportés par cette catégorie d’entreprises sont le fait de PME détenues par un groupe, dont 25 % par un groupe étranger. Mais les petites entreprises disposent également d’atouts leur permettant de saisir les possibilités offertes par les marchés extérieurs : elles semblent parfois être plus flexibles et en mesure d’adapter plus facilement le contenu de leurs exportations que les grandes entreprises (prises de décisions plus rapides et coûts de coordination réduits). Le développement du commerce électronique devrait encore élargir les opportunités d’exportation pour les PME en leur facilitant l’accès à de nouveaux clients à l’étranger à moindre coût.

Des STARTUPS exportatrices BlaBlaCar Lancée en 2006, sous le nom Covoiturage.fr, BlaBlaCar, la plateforme communautaire spécialisée dans les services de covoiturage, a conquis 22 pays, devenant un leader mondial en moins de dix ans. Fortement développée en Europe, la startup est également présente en Turquie, en Russie, en Inde, au Brésil et au Mexique. L’entreprise se développe rapidement, que ce soit en lançant le service sous ses propres couleurs ou en rachetant des plateformes locales. Aujourd’hui, BlaBlaCar se concentre en priorité sur l’Amérique latine et l’Asie.

176 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

L’INTERNATIONALISATION DES STARTUPS JOUISSANT D’UNE RECONNAISSANCE INTERNATIONALE, LA TECH FRANÇAISE S’EXPORTE.

S

ymbole du dynamisme de l’innovation technologique et de l’écosystème entrepreneurial français, les startups hexagonales se projettent plus que jamais à l’international, tandis que leurs homologues étrangers viennent se développer en France.

UN PROCESSUS D’INTERNATIONALISATION ACCÉLERÉ Souvent définies comme de jeunes entreprises innovantes à fort potentiel de croissance, les startups connaissent généralement un processus d’internationalisation rapide, par l’exportation ou l’implantation à l’étranger, parfois dès leur création, se développant ainsi simultanément sur les marchés étrangers et sur leur marché domestique. Opérant le plus souvent sur des marchés de niche dans des secteurs à forte intensité technologique, un certain nombre de ces entreprises présente la spécificité d’être born global. À peine créées, elles se lancent à l’international pour toucher des marchés plus vastes. L’international représentant un investissement conséquent pour ces jeunes entreprises ne disposant pas encore des ressources financières nécessaires à leur croissance, leur réussite est conditionnée par leur capacité à lever des fonds et à diversifier leurs sources de financement. Ainsi, l’accès des startups innovantes à un réseau d’investisseurs en capital-risque se révèle déterminant dans les premières phases de leur développement.

LA FRANCE OFFRE UN ENVIRONNEMENT PROPICE À LA CROISSANCE DES STARTUPS La France a su proposer à ses entreprises un écosystème souple et innovant, favorisant le développement et l’accès aux financements des startups. Les incubateurs et pépinières se sont multipliés dans tout le pays, proposant un accompagnement dédié à ces jeunes entreprises, qui peuvent bénéficier d’un encadrement, de conseils adaptés et d’un réseau de professionnels. De plus, difficilement éligibles aux prêts bancaires et sous contraintes de liquidités, les jeunes sociétés en phase de démarrage doivent avoir recours à des investisseurs pour financer leur activité à l’international. La dernière étude publiée par CB Insights sur le capital-risque en France confirme à la fois la hausse du nombre d’opérations et des montants levés par les startups en France en 2016. Selon l’étude, le nombre d’opérations en capital-risque aurait plus que doublé en un an, atteignant 486 opérations en 2016, contre 226 en 2015. Près de 2,1 milliards de dollars ont été levés par les entreprises technologiques françaises en 2016, soit une hausse de 62 % (1,3 milliard de dollars en 2015). Ce dynamisme permet à la France de se hisser en 2016 au 2e rang européen en nombre d’opérations en capital-risque, derrière le RoyaumeUni (909 opérations) et devant l’Allemagne (450 opérations). Si les montants en capital-risque

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  177

CHAP. 7 / LES PME ET STARTUPS

Des STARTUPS étrangères

levés par les entreprises britanniques (6,7 milliards de dollars) demeurent bien supérieurs à ceux investis dans les pays d’Europe continentale, la France (2,1 milliards de dollars) talonne désormais l’Allemagne (2,3 milliards de dollars).

Elum Energy Lauréat de la première édition du concours French Tech Ticket en mars 2016, Elum Energy développe une plateforme d’intelligence artificielle, Energy OS, qui permet aux bâtiments industriels et commerciaux d’être à la fois producteurs et consommateurs d’énergie. Grâce à des algorithmes capables d’optimiser les flux d’énergie, les clients de la startup francomarocaine réduisent leur facture d’électricité et leurs émissions de gaz à effet de serre. Avec le soutien de la French Tech, Elum a pu intégrer l’incubateur parisien Construction & Énergie - Impulse Partners, qui accompagne la startup dans son développement en France.

Ces financements demeurent encore principalement concentrés dans la région parisienne, qui accueille 231 opérations en 2016 pour un montant supérieur à 1 milliard de dollars. Mais des écosystèmes dynamiques émergent dans plusieurs grandes villes de France, comme à Montpellier (11 opérations), Lille (8 opérations), Grenoble (8 opérations), Lyon (7 opérations), Nantes (7 opérations) et Marseille (6 opérations).

LA TECH FRANÇAISE SEDUIT DE PLUS EN PLUS LES VC ETRANGERS Les entreprises technologiques françaises attirent de plus en plus les investisseurs étrangers. Selon une étude du cabinet Chausson Finance, le nombre de levées de fonds en France impliquant au moins un fonds de venture étranger aurait doublé en quatre ans (61 startups en 2015-2016, contre 28 en 2011-2012). Les VC étrangers les plus actifs recensés en France seraient les fonds Index Ventures (Suisse), Accel Partners (États-Unis), Point Nine (Allemagne) et Global Founders Capital. Les auteurs précisent que ces investissements se font souvent sous forme de co-investissement aux côtés d’acteurs français, tels qu’Alven Capital, Idinvest et Partech Ventures.

Deliveroo La société britannique créée en 2013, spécialiste de livraison de plats cuisinés a déjà réussi à conquérir plus d’une dizaine de pays en Europe, mais également en Asie et en Océanie. Arrivée en France en 2015, l’entreprise s’est rapidement développée. Au 1er trimestre 2016, elle comptait déjà plus de 1 000 restaurants partenaires et dépassait le million de repas livrés. En août 2016, la startup a réalisé une levée de fonds de 275 millions de dollars auprès de ses investisseurs historiques et de deux fonds, l’américain General Catalyst et le britannique Bridgepoint.

FIG. 2 Nombre et montant des opérations de capital-risque en France

L’intérêt grandissant des fonds étrangers pour les startups françaises témoigne à la fois du dynamisme de l’écosystème entrepreneurial français et de la maturité des innovations développées en France. Ces investissements étrangers apparaissent aujourd’hui comme un complément aux acteurs nationaux pour accompagner nos entreprises dans leur croissance.

486

LA FRANCE ACCUEILLE LES STARTUPS ÉTRANGÈRES

Nombre d’opérations Montant levé en M $

226 138

171 133

659

604

1 485

1 268

2 053

2012

2013

2014

2015

2016

Source : CB Insights, La French Tech

178 /  RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

De nombreuses initiatives ont été lancées pour renforcer et promouvoir l’écosystème français auprès des startups étrangères. Parmi elles, le dispositif du French Tech Ticket, créé en 2015, vise à attirer les talents internationaux dans l’écosystème français, en leur fournissant un pack d’accueil pour leur installation et leur développement en France. Il offre aux entrepreneurs étrangers retenus une bourse pour chaque membre fondateur de leur équipe, un titre de séjour en accéléré, des formations et un hébergement de six mois dans

un incubateur. En 2017, 70 startups sélectionnées arriveront en France, contre 23 l’an dernier. Elles seront réparties dans 45 incubateurs à travers le pays, qui hébergeront des startuppeurs venus du monde entier.

Des STARTUPS attractives pour les VC étrangers Drivy Startup parisienne créée en 2010, Drivy propose une plateforme de location de voiture entre particuliers. En 2016, l’entreprise a levé 31 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques, Bpifrance (fonds Écotechnologies), Via ID (groupe Mobivia) et Index Ventures, ainsi qu’auprès des fonds Cathay Innovation et Nokia Growth. Drivy prévoit d’investir dans le développement de sa plateforme technologique et de son service Drivy Open (qui permet d’échanger, de manière sécurisée, les clés d’un véhicule via un smartphone, sans la présence du propriétaire). Implantée en Allemagne depuis 2014 et en Espagne depuis 2015, l’entreprise a également utilisé ces fonds pour se lancer en Belgique et en Autriche. Aujourd’hui, Drivy recense 1 million d’utilisateurs et plus de 40 000 voitures et utilitaires de particuliers à louer en Europe.

Devialet Spécialiste de l’ingénierie acoustique, Devialet a reçu plus d’une soixantaine de prix à travers le monde depuis sa création en 2007, récompensant son produit phare, l’enceinte sans fil Phantom. Son expertise et son potentiel de développement ont suscité l’intérêt de grands entrepreneurs : Xavier Niel (Free), Bernard Arnault (LVMH), Marc Simoncini (Meetic) et JacquesAntoine Granjon (vente-privee.com) ont rejoint Devialet dès 2012 et l’ont épaulé dans sa conquête du marché mondial du son. En 2016, Devialet a levé 100 millions d’euros auprès de partenaires aux profils variés : le constructeur automobile français Renault, le taïwanais Foxconn (via son fonds européen Ginko), le japonais Sharp ou encore l’américain Andy Rubin, père du système d’exploitation Android. Cette levée de fonds doit permettre à Devialet de conquérir de nouveaux marchés, comme la télévision ou l’automobile.

OVH

Sigfox

Spécialiste de l’hébergement en ligne, OVH possède 20 data centers sur quatre continents. En 2016, l’entreprise a levé près de 250 millions d’euros auprès des investisseurs américains KKR et TowerBrook. Cette opération valorise la startup roubaisienne à plus de 1 milliard d’euros, lui permettant ainsi d’accéder au statut de « licorne ». Il s’agit de la plus grosse levée de fonds réalisée par une startup française en 2016. Premier hébergeur de sites web en Europe, OVH compte désormais se développer aux États-Unis grâce au soutien de ses nouveaux partenaires.

Créé en 2010, Sigfox propose une solution de communication dédiée à l’Internet des objets (IoT). Fin 2016, la startup parisienne réalise une levée de fonds record de 150 millions d’euros, afin d’accélérer son expansion à l’international et atteindre une couverture mondiale. Si Sigfox a pu compter sur ses actionnaires historiques (Bpifrance, Elliott, Intel Capital, Air Liquide, Idinvest Partners et iXO), l’entreprise a également reçu le soutien de nouveaux investisseurs, tels que Salesforce Ventures, Alto Invest, Henri Seydoux, SWEN Capital Partners, Tamer Group et Total. Présente dans 26 pays, Sigfox prévoit d’étendre son réseau et couvrir 60 pays d’ici à 2018.

LA FRENCH TECH : MOBILISER UN RÉSEAU D’ÉCOSYSTÈMES DE STARTUPS  Des nombreux acteurs publics soutiennent la croissance des startups en France : le ministère de l’Économie et des Finances (Direction générale des entreprises, Direction générale du Trésor), des Affaires étrangères (Direction des entreprises et de l’économie internationale), le Commissariat général à l’investissement, la Caisse des dépôts, Bpifrance et Business France. Leurs rôles consistent à coordonner sous la bannière French Tech leurs actions en faveur de la croissance des startups. La French Tech est une initiative et un label français lancé fin 2013, qui a pour but de favoriser l’émergence de startups françaises performantes et d’accompagner les entrepreneurs dans la construction de leur projet innovant. La stratégie internationale de la French Tech s’appuie sur trois piliers : • L’émergence de French Tech Hubs, qui mobilisent l’écosystème entrepreneurial français à l’international afin d’accélérer

le développement des startups françaises souhaitant s’y implanter, et de promouvoir l’attractivité de la France auprès des entrepreneurs et investisseurs locaux. Après New York, Israël, Tokyo, San Francisco et Moscou en 2015, six nouveaux French Tech Hubs ont été labellisés début 2016. • Le lancement de la Plateforme d’attractivité internationale de la French Tech. Ce programme, doté d’un budget global de 15 millions d’euros, permet de soutenir les initiatives, portées en particulier par les acteurs privés, visant à valoriser et donner à voir l’excellence française en matière d’innovation à l’international. • La mise en œuvre du French Tech Ticket, dispositif visant à attirer en France de jeunes entrepreneurs étrangers en leur fournissant un pack d’accueil (titre de séjour, bourse individuelle, hébergement et accompagnement personnalisé) pour leur installation et leur développement.

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE /  179

08 REGARDS SUR L’EXPORT ALLEMAGNE 182 BELGIQUE 184 CHINE 186 ESPAGNE 188 ÉTATS-UNIS 190 ITALIE 192 JAPON 194 PAYS-BAS 196 ROYAUME-UNI 198 SUISSE 200

© Shutterstock.com

CHAP. 8 / REGARDS SUR L’EXPORT

ALLEMAGNE LES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS L’ALLEMAGNE

EXPORTATIONS FRANÇAISES

40 356 entreprises exportent vers l’Allemagne en 2016 71,5 Md€ Exportations françaises de biens vers l’Allemagne en 2016 0 % Croissance des exportations en 2016 16,1 % du total des exportations françaises 1er client de la France IMPORTATIONS FRANÇAISES

85,9 Md€ Importations françaises de biens depuis l’Allemagne en 2016 - 1,3 % Croissance des importations en 2016 16,9 % du total des importations françaises 1er fournisseur de la France CONTRIBUTION DES FILIALES ALLEMANDES EN FRANCE

1 242 Nombre d’entreprises exportatrices allemandes en France (2015) 20 % Taux d’exportation moyen des entreprises exportatrices allemandes en France (CA export/CA)

COMPOSITION SECTORIELLE DES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS L’ALLEMAGNE

FIG. 1 Évolution des exportations françaises vers l’Allemagne (en milliard d’euros et % du total France)

90

18%

80 70 60

62,4

70,3

66,0

71,8

70,6

71,0

71,5

71,5

63,9

16% 14% 12%

55,6

50

10%

40

8%

30

6%

20

4%

10

2%

0

0%

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Part de l'Allemagne dans le total des exportations françaises Valeur des exportations françaises vers l'Allemagne

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, FAB hors matériel militaire

182 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

En 2016, 40 356 entreprises ont exporté vers l’Allemagne depuis la France, pour un montant d’exportation qui se stabilise à 71,5 milliards d’euros, soit 16 % des exportations françaises. Dans un contexte de croissance modérée du marché allemand (+ 1,7 % en 2016), les exportations françaises vers l’Allemagne se sont stabilisées, à l’image du total des exportations françaises. Destinataire de 16 % des exportations françaises et historiquement 1er client de la France, l’Allemagne maintient son rang en 2016, loin devant l’Espagne (7,5 %) et les États-Unis (7,4 %). L’Allemagne reçoit 27 % des exportations de la France destinées à l’Union européenne. La part de marché à l’exportation de la France en Allemagne s’établit à 7,7 % en 2015, niveau nettement supérieur à celle de la France dans les exportations mondiales de biens (3,1 %)1. Selon les statistiques allemandes, la France est le 3e fournisseur de l’Allemagne en 2015, derrière la Chine et les Pays-Bas. [Fig. 1]

2016

Premier secteur d’exportation vers l’Allemagne, les matériels de transport réalisent un tiers des exportations françaises vers l’Allemagne (35 %), suivis par les secteurs des équipements et machines (19 %) et des produits chimiques (11 %). Après avoir ralenti en 2015, les exportations de matériels de transport vers l’Allemagne rebondissent de 4,3 % en 2016, à 24,7 milliards d’euros, soutenues par les secteurs de l’aéronautique et de l’automobile. À l’inverse, les ventes de produits chimiques et pharmaceutiques, de produits métallurgiques, d’équipements informatiques et électroniques se rétractent en 2016. L’Allemagne ressort comme un débouché important pour les entreprises de matériels de transport, qui exportent près d’un quart du total de leurs 1  La part de marché correspond au rapport des exportations de marchandises de la France (vers un pays) sur le total des exportations mondiales (vers le pays) exprimées en dollar. Calculs à partir des données de la base DOTS du FMI.

FIG. 2 Structure sectorielle des exportations françaises vers l’Allemagne en 2016

35%

35%

2%

2%

2%

1%

1%

0%

Pro

Ma tér iel sd Eq du et uip its ran ch e m im spo e n i qu t rt s P r es et Pro o ma du duits , pa ch r fu its m i ne ms é ag s ,c roa tallu osm rgi lim éti Pro enta ques qu et i du mé es its res ( yc tal en l o iqu ca ou mpr is b es tch ou ois c son Pro e s du t en pla ) its ph stiq arm ue a Tex ceut Au iqu tile tre es , sp rod hab ill uit s m eme nt an u Pro fact uré du Hy s its dro B ag ca ois, ric pa rbu o l p es res ier et ind et ca rto u s. n ex Pro trac tive du its s pé tr Pro olier s du its div er s

0%

8%

3%

6% 4%

14%

11%

5%

10%

7%

9%

18%

20% 8%

5%

En 2015, 1 242 filiales allemandes en France ont exporté une partie de leur production, pour un montant de 22,4 milliards d’euros, représentant en moyenne 20 % de leur chiffre d’affaires total. Ces entreprises exportent principalement vers les marchés européens, et en particulier vers leur pays d’origine. L’Allemagne est destinataire du tiers des exportations des filiales allemandes présentes en France. Selon l’Insee, les filiales allemandes implantées en France : • emploient 18 % de l’effectif salarié de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • contribuent à hauteur de 17 % au chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • assurent 14 % du chiffre d’affaires à l’exportation de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France.

11%

10%

10%

11%

15%

19%

15%

20%

CONTRIBUTION DES FILIALES ALLEMANDES IMPLANTÉES EN FRANCE

16%

25%

18%

30% 23%

ventes à l’étranger vers l’Allemagne2. L’Allemagne représente également un partenaire commercial de premier rang pour le secteur de la métallurgie (20 % des exportations françaises du secteur), les produits en caoutchouc et en plastique (18 %) ainsi que les bois, papier et carton (18 %). [Fig. 2]t

Part de l’Allemagne dans le total des exportations du secteur Part du secteur dans les exportations vers l’Allemagne Source : Douanes françaises, données brutes collectées, FAB hors matériel militaire

PRINCIPALES DESTINATIONS DES EXPORTATIONS DE BIENS DES FILIALES ALLEMANDES PRÉSENTES EN FRANCE EN 2015 Part des exportations

Pays de destination

Allemagne 2  Ceci s’explique principalement par les échanges de biens intermédiaires du groupe Airbus entre ses filiales françaises et allemandes.

31 %

Espagne

9 %

Italie

7 %

Royaume-Uni

6 %

États-Unis

5 %

Source : Douanes françaises, calculs Direction générale du Trésor

TOP 5 DES ENTREPRISES ALLEMANDES QUI EXPORTENT DEPUIS LA FRANCE EN 2015 Part du CA à l’export

Filiale France

Secteur d’activité

DAIMLER AG

Construction de véhicules automobiles

BAYER S.A.S.

Fabrication de pesticides et autres produits agrochimiques

50 % - 70 %

MILLIPORE (MERCK KGAA)

Fabrication d’autres machines d’usage général

70 % - 90 %

THYSSENKRUPP PRESTA FRANCE S.A.S.

Fabrication d’autres équipements automobiles

> 90 %

CONTINENTAL FRANCE

Fabrication et rechapage de pneumatiques

< 50 %

NC

Source : palmarès des entreprises du commerce extérieur des Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 183

CHAP. 8 / REGARDS SUR L’EXPORT

BELGIQUE LES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LA BELGIQUE

EXPORTATIONS FRANÇAISES

45 818 entreprises exportent vers la Belgique en 2016 30,1 Md€ Exportations françaises de biens vers la Belgique en 2016 - 0,9 % Croissance des exportations en 2016 6,8 % du total des exportations françaises 6e client de la France IMPORTATIONS FRANÇAISES

34,5 Md€ Importations françaises depuis la Belgique en 2016 - 6,5 % Croissance des importations en 2016 6,8 % du total des importations françaises 5e fournisseur de la France CONTRIBUTION DES FILIALES BELGES EN FRANCE

482 Nombre d’entreprises exportatrices belges en France (2015) 28 % Taux d’exportation moyen des entreprises exportatrices belges en France (CA export/CA)

COMPOSITION SECTORIELLE DES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LA BELGIQUE

FIG. 1 Évolution des exportations françaises vers la Belgique (en milliard d’euros et % du total France)

45

9%

40

8%

35 30

30,0

31,2

29,3

30,3

31,9

32,9

31,2

7%

30,4

30,1

25,7

25

6% 5%

20

4%

15

3%

10

2%

5

1%

0

0%

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Part de la Belgique dans le total des exportations françaises Valeur des exportations françaises vers la Belgique

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, FAB hors matériel militaire

184 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

En 2016, plus de 45 800 entreprises ont exporté vers la Belgique depuis la France, pour un montant de 30,1 milliards d’euros, soit 6,8 % des exportations françaises. Dans un contexte de faible dynamisme du marché belge (+ 1,4 % de croissance en 2016), les exportations françaises vers la Belgique (- 0,9 %) se replient de façon modérée en 2016, à un rythme toutefois inférieur à celui de l’an dernier (- 2,7 % en 2015, après - 5,1 % en 2014). Ainsi, la part de la Belgique dans le total des exportations se stabilise à 6,8 % en 2016. La Belgique, qui était le 2e client de la France en 2014, se classe 6e en 2015 et 2016. La Belgique reçoit 11,4 % des exportations de la France vers l’Union européenne. La part de marché à l’exportation de la France en Belgique s’établit à 9,7 % en 2015, nettement supérieure à celle de la France dans les exportations mondiales de biens (3,1 %)1. Selon les statistiques belges, la France serait le 3e fournisseur de la Belgique en 2015, derrière les Pays-Bas et l’Allemagne. [Fig. 1]

2016

Quatre secteurs sont à l’origine de la moitié (56 %) des exportations françaises vers la Belgique : les matériels de transport (18 %), les produits issus de l’industrie agroalimentaire (16 %), les produits chimiques et parfums (11 %), les équipements et machines (11 %). Les ventes de matériels de transport (+ 10,1 %) et d’équipements et machines (+ 5,9 %) à destination de la Belgique affichent des taux de croissance particulièrement élevés en 2016. En léger repli l’an dernier, celles de l’industrie agroalimentaire retrouvent le chemin de la croissance en 2016 (+ 1,7 %). À l’inverse, les exportations de produits pharmaceutiques (- 11,2 %) et chimiques (- 1,1 %) continuent de reculer. 1  La part de marché correspond au rapport des exportations de marchandises de la France (vers un pays) sur le total des exportations mondiales (vers le pays) exprimées en dollar. Calculs à partir des données de la base DOTS du FMI.

FIG. 2 Structure sectorielle des exportations françaises vers la Belgique en 2016

18%

18%

Selon l’Insee, les filiales belges implantées en France : • emploient 7 % de l’effectif salarié de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • contribuent à hauteur de 5 % au chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • assurent 4 % du chiffre d’affaires à l’exportation de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France.

4%

5%

5%

8%

5%

7%

10%

11%

13% 8%

7%

7%

6%

4%

CONTRIBUTION DES FILIALES BELGES IMPLANTÉES EN FRANCE

5%

8%

5% 3%

3%

3%

2%

2%

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En 2015, 482 filiales belges en France ont exporté une partie de leur production, pour un montant de 3,9 milliards d’euros, représentant en moyenne 28 % de leur chiffre d’affaires total. Ces entreprises exportent principalement vers leur pays d’origine et l’Allemagne. La Belgique est destinataire de 26 % des exportations des filiales belges présentes en France.

11%

11%

11%

10%

7%

12%

9%

14%

14%

16%

16%

11%

Au regard du poids du marché belge dans les exportations par secteur, la Belgique ressort comme un débouché important pour les exportateurs de produits agroalimentaires et agricoles, pharmaceutiques et du secteur Bois, papier, carton, qui exportent plus de 10 % du total de leurs ventes à l’étranger vers la Belgique. [Fig. 2]

Part de la Belgique dans le total des exportations du secteur Part du secteur dans les exportations vers la Belgique

Source : Douanes françaises, données brutes collectées, FAB hors matériel militaire

PRINCIPALES DESTINATIONS DES EXPORTATIONS DE BIENS DES FILIALES BELGES PRÉSENTES EN FRANCE EN 2015 Part des exportations

Pays de destination

Belgique

26 %

Allemagne

16 %

Italie

6 %

Espagne

6 %

Royaume-Uni

6 %

Source : Douanes françaises, calculs Direction générale du Trésor

TOP 5 DES ENTREPRISES BELGES QUI EXPORTENT DEPUIS LA FRANCE EN 2015 Filiale France

Secteur d’activité

Part du CA à l’export

RHODIA OPERATIONS

Fabrication d’autres produits chimiques organiques de base

70 % - 90 %

POLYCHIM INDUSTRIE

Fabrication de matières plastiques de base

> 90 %

UMICORE BUILDING PRODUCTS FRANCE

Métallurgie du plomb, du zinc ou de l’étain

< 50 %

SOLVAY SPECIALTY POLYMERS FRANCE

Fabrication de matières plastiques de base

> 90 %

AGFA-GEVAERT SA

Fabrication d’autres produits chimiques

> 90 %

Source : palmarès des entreprises du commerce extérieur des Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 185

CHAP. 8 / REGARDS SUR L’EXPORT

CHINE LES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LA CHINE

EXPORTATIONS FRANÇAISES

En 2016, 11 650 entreprises ont exporté vers la Chine depuis la France, pour un montant qui atteint 16 milliards d’euros, soit 3,6 % des exportations françaises. Après des taux de croissance élevés en 2014 et 2015, les exportations françaises vers la Chine accusent un franc recul en 2016 (- 10,7 %), dans un contexte de ralentissement de la croissance chinoise. La Chine occupe le rang de 8e client de la France en 2016 et de 1er client asiatique. Elle est destinataire de 28 % des exportations de la France vers l’Asie. La part de marché à l’exportation de la France en Chine se stabilise à 1,4 % en 20151. Selon les premières estimations issues des statistiques chinoises, la France serait le 2e fournisseur européen de la Chine en 2016, derrière l’Allemagne. [Fig. 1]

11 647 entreprises exportent vers la Chine en 2016 16 Md€ Exportations françaises de biens vers la Chine en 2016 - 10,7 % Croissance des exportations en 2016 3,6 % du total des exportations françaises 8e client de la France IMPORTATIONS FRANÇAISES

46,4 Md€ Importations françaises depuis la Chine en 2016 - 1,4 % Croissance des importations en 2016 9,1 % du total des importations françaises 2e fournisseur de la France

COMPOSITION SECTORIELLE DES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LA CHINE

FIG. 1 Évolution des exportations françaises vers la Chine (en milliard d’euros et % du total France)

10%

20

18,0

18 16

15,1 13,5

14 12 10

16,2

9%

16,0

14,7

7% 6%

11,0 9,1

9,0

8

8%

5%

7,9

4%

6

3%

4

2%

2

1% 0%

0

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Part de la Chine dans le total des exportations françaises Valeur des exportations françaises vers la Chine

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, FAB hors matériel militaire

186 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

L’essentiel des exportations françaises vers la Chine se concentrent dans deux secteurs : les matériels de transport (34 %), les équipements mécaniques, électriques et informatiques (22 %). Le recul des ventes de matériels de transport (- 25 %), conjugué à la baisse importante de nos exportations agricoles (- 79 %), explique la dynamique négative de nos exportations vers la Chine en 2016. Les ventes de produits agricoles avaient triplé en 2015, elles retombent en 2016 au niveau de 2013. Amorcée en 2015, la reprise des ventes de produits agroalimentaires (+ 18 % en 2016) et pharmaceutiques (+ 18 %) se confirme en 2016. Celles de produits chimiques, parfums et cosmétiques maintiennent une croissance annuelle de 5 %. Au regard de l’évolution sectorielle des exportations vers la Chine, le pays ressort

2016 1  La part de marché correspond au rapport des exportations de marchandises de la France (vers un pays) sur le total des exportations mondiales (vers le pays) exprimées en dollar. Calculs à partir des données de la base DOTS du FMI.

comme un débouché grandissant pour les produits agroalimentaires, qui représentent 12 % des exportations françaises vers la Chine en 2016, contre 5 % en 2007. [Fig. 2]

FIG. 2 Structure sectorielle des exportations françaises vers la Chine en 2016

40% 35% 34%

CONTRIBUTION DES FILIALES CHINOISES IMPLANTÉES EN FRANCE

30%

En 2015, on estime à 55 le nombre de filiales chinoises exportant depuis la France. Selon l’Insee, les filiales chinoises implantées en France assurent 1 % des exportations de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France.

10%

25%

22%

1%

1%

0%

2%

2%

2%

2%

1%

2%

2%

4%

4%

2%

5%

2%

6%

3%

4%

4%

5%

10%

Pro

Ma tér du iel its sd Eq ag et uip roa ran e l m i m spo Pro e e n nta du ts e rt its i tm ch res (y ac im hin co iqu mp es es, pa ris b ois r fu son Pro ms, s co du sm ) its é p t iqu Pro ha rm es du ac its e T Pro méta extile utiqu llu du rgi , hab es its qu en es illem c a e e Hy dro outch t mé nt tal ou ca l i c rbu q r es et en u es et pla Au i n s tre s p dus. tique ex rod tr uit s m activ es an u Pro factu r és du its Bo ag is, ric pa pie oles re tc Pro arton du i t sd Pro ive du rs its pé tro lie rs

5% 0%

12%

3%

15%

3%

20%

Part de la Chine dans le total des exportations du secteur Part du secteur dans les exportations vers la Chine

Source : Douanes françaises, données brutes collectées, FAB hors matériel militaire

PRINCIPALES ENTREPRISES CHINOISES QUI EXPORTENT DEPUIS LA FRANCE EN 2015 Part du CA à l’export

Filiale France

Secteur d’activité

ADISSEO FRANCE S.A.S.

Fabrication d’autres produits chimiques organiques de base

MSL CIRCUITS

Fabrication de cartes électroniques assemblées

USINE DE VALENCIENNES (VALDUNES)

Construction de locomotives et autres matériels ferroviaires

NC

NFM TECHNOLOGIES

Fabrication de machines pour l’extraction ou la construction

70 % - 90 %

NIDERA FRANCE

Commerce de gros de céréales

> 90 % 50 % - 70 %

< 50 %

Source : palmarès des entreprises du commerce extérieur des Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 187

CHAP. 8 / REGARDS SUR L’EXPORT

ESPAGNE LES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS L’ESPAGNE

EXPORTATIONS FRANÇAISES

35 665 entreprises exportent vers l’Espagne en 2016 33,2 Md€ Exportations françaises de biens vers l’Espagne en 2016 + 2 % Croissance des exportations en 2016 7,5 % du total des exportations françaises 2e client de la France IMPORTATIONS FRANÇAISES

32,5 Md€ Importations françaises depuis l’Espagne en 2016 + 2,8 % Croissance des importations en 2016 6,4 % du total des importations françaises 6e fournisseur de la France CONTRIBUTION DES FILIALES ESPAGNOLES EN FRANCE

221 Nombre d’entreprises exportatrices espagnoles en France (2015) 16 % Taux d’exportation moyen des entreprises exportatrices espagnoles en France (CA export/CA)

COMPOSITION SECTORIELLE DES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS L’ESPAGNE

FIG. 1 Évolution des exportations françaises vers l’Espagne (en milliard d’euros et % du total France)

40

16%

37,9 34,2

35 30

27,1

29,2

30,5

29,4

29,1

30,4

32,6

33,2

14% 12%

25

10%

20

8%

15

6%

10

4%

5

2%

0

0%

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Part de l’Espagne dans le total des exportations françaises Valeur des exportations françaises vers l’Espagne

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, FAB hors matériel militaire

188 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

2016

En 2016, 35 665 entreprises ont exporté vers l’Espagne depuis la France, pour un montant qui atteint 33,2 milliards d’euros, soit 7,5 % des exportations françaises. Dans un contexte de reprise de l’économie espagnole (+ 3,1 % de croissance en 2016), les exportations françaises vers l’Espagne en 2016 ont maintenu un rythme de croissance (+ 2 %) supérieur à celui du total des exportations françaises. L’Espagne gagne à nouveau une place au classement des principaux clients de la France, et se place au 2e rang en 2016, devant les ÉtatsUnis. L’Espagne est destinataire de 12,6 % des exportations de la France vers l’Union européenne. La part de marché à l’exportation de la France en Espagne s’établit à 12,1 % en 2015, niveau supérieur à la part de marché de la France dans les exportations mondiales de biens (3,1 %)1. Selon les statistiques espagnoles, la France est le 2e fournisseur de l’Espagne en 2015, derrière l’Allemagne. [Fig. 1]

Quatre secteurs concentrent plus de 60 % des exportations françaises vers l’Espagne : les matériels de transport (25 %), les équipements et machines (17 %), les produits chimiques, parfums (11 %) et l’industrie agroalimentaire (9 %). En 2016, la croissance des exportations vers l’Espagne s’explique principalement par le dynamisme des ventes de matériels de transport (+ 8,6 %), ainsi que celles d’équipements électriques, électroniques et machines industrielles (+ 3,6 %). Le secteur du textile et de l’habillement affiche une hausse de 5,3 % de ces ventes vers l’Espagne en 2016. À l’inverse, les ventes de produits agroalimentaires continuent de reculer ( 2 %) et celles de produits chimiques et pharmaceutiques baissent respectivement de 6,4 % et 5,1 %. 1  La part de marché correspond au rapport des exportations de marchandises de la France (vers un pays) sur le total des exportations mondiales (vers le pays) exprimées en dollar. Calculs à partir des données de la base DOTS du FMI.

FIG. 2 Structure sectorielle des exportations françaises vers l’Espagne en 2016

25% 23%

25% 20%

5%

3%

3%

3%

3%

5%

1%

0%

Ma tér iel sd Eq its et uip Pro ran c em him du spo en its iqu ts e rt ag e s, tm roa pa ac lim r fu hin en m es s, tai Pro co res du sm its ( mé y com étiqu tal es pr lur giq is bo i ue s e sson s) tm Tex étall i t q i l e, ue Hy s ha dro b Pro carb Prod illem ure e du u its s e its a nt en gri t in c ca d o u l es ou tch s. ex tra o ctiv Pro uc et es en du its pla ph arm stiqu e Bo ac e is, Au pa utiqu tre pie sp e re s rod t uit s m carto n an u Pro fact uré du s its pé t Pro rolie rs du its div er s

0%

2%

6% 5%

3%

6%

9%

9%

12% 9% 8% 7%

5%

CONTRIBUTION DES FILIALES ESPAGNOLES IMPLANTÉES EN FRANCE

9%

7%

11% 7%

10%

12%

17% 15% 8%

L’Espagne représente un débouché important pour l’agriculture française, dont les exportations sur ce marché se maintiennent en 2016 à 1,7 milliard d’euros, soit 12 % des ventes à l’étranger du secteur. Au regard du poids de l’Espagne dans les exportations par secteur, le pays ressort également comme un partenaire commercial de premier rang pour les entreprises des industries bois, papier et carton (12 % des exportations françaises du secteur). [Fig. 2]

Pro

du

En 2015, 221 filiales espagnoles en France ont exporté une partie de leur production, pour un montant de 1,6 milliard d’euros, représentant en moyenne 16 % de leur chiffre d’affaires total. Ces entreprises exportent 27 % de leurs ventes à l’étranger vers leur pays d’origine, 19 % vers l’Allemagne et 11 % vers le Royaume-Uni.

Part de l’Espagne dans le total des exportations du secteur Part du secteur dans les exportations vers l’Espagne

Source : Douanes françaises, données brutes collectées, FAB hors matériel militaire

Selon l’Insee, les filiales espagnoles implantées en France : • emploient 3 % de l’effectif salarié de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • contribuent à hauteur de 3 % au chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • assurent 3 % du chiffre d’affaires à l’exportation de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France.

PRINCIPALES DESTINATIONS DES EXPORTATIONS DE BIENS DES FILIALES ESPAGNOLES PRÉSENTES EN FRANCE EN 2015 Part des exportations

Pays de destination

Espagne

27 %

Allemagne

19 %

Royaume-Uni

11 %

Italie

8 %

Belgique

5 %

Source : Douanes françaises, calculs Direction générale du Trésor

TOP 5 DES ENTREPRISES ESPAGNOLES QUI EXPORTENT DEPUIS LA FRANCE EN 2015 Part du CA à l’export

Filiale France

Secteur d’activité

FERROPEM

Fabrication d’autres produits chimiques organiques de base

ACIERIE DE L’ATLANTIQUE (ADA) (CELSA FRANCE)

Sidérurgie

> 90 %

PANZANI (EBRO FOODS)

Fabrication de pâtes alimentaires

< 50 %

INTERFORUM

Commerce de gros d’autres biens domestiques

NC

SOFEDIT (GESTAMP)

Découpage, emboutissage

NC

NC

Source : palmarès des entreprises du commerce extérieur des Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 189

CHAP. 8 / REGARDS SUR L’EXPORT

ÉTATS-UNIS LES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LES ÉTATS-UNIS

EXPORTATIONS FRANÇAISES

23 655 entreprises exportent vers les États-Unis en 2016 32,7 Md€ Exportations françaises de biens vers les États-Unis en 2016 + 0,2 % Croissance des exportations en 2016 7,4 % du total des exportations françaises 3e client de la France IMPORTATIONS FRANÇAISES

36 Md€ Importations françaises depuis les États-Unis en 2016 + 2,8 % Croissance des importations 7,1 % du total des importations françaises 4e fournisseur de la France CONTRIBUTION DES FILIALES AMÉRICAINES EN FRANCE

1 328 Nombre d’entreprises exportatrices américaines en France (2015)

COMPOSITION SECTORIELLE DES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LES ÉTATS-UNIS

27 % Taux d’exportation moyen des entreprises exportatrices américaines en France (CA export/CA)

FIG. 1 Évolution des exportations françaises vers les États-Unis (en milliard d’euros et % du total France)

35

32,6

30 25

25,0

26,5 24,0

22,1

26,9

32,7

14% 12%

27,4

10%

23,4

19,7

20

8%

15

6%

10

4%

5

2% 0%

0

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Part des Etats-Unis dans le total des exportations françaises Valeur des exportations françaises vers les Etats-Unis

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, FAB hors matériel militaire

190 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

En 2016, 23 655 entreprises ont exporté vers les États-Unis depuis la France, pour un montant qui atteint 32,7 milliards d’euros, soit 7,4 % des exportations françaises. Après avoir progressé à un rythme soutenu en 2015 (+ 19 %), les exportations françaises vers les États-Unis se sont stabilisées en 2016 (+ 0,2 %) et maintiennent le niveau record atteint en 2015. Les États-Unis occupent le rang de 3e client de la France en 2016 (2e en 2015), derrière l’Espagne vers qui nos exportations ont été plus dynamiques. La part de marché à l’exportation de la France aux États-Unis s’établit à 1,7 % en 2015, niveau inférieur à la part de marché de la France dans les exportations mondiales de biens (3,1 % en 2015)1. Selon les premières estimations issues des statistiques américaines, la France serait, comme en 2015, le 8e fournisseur des États-Unis en 2016 et son 3e fournisseur européen. [Fig. 1]

Cinq secteurs réalisent plus des trois quarts des exportations françaises vers les États-Unis en 2016 : les matériels de transport (30 %), les équipements mécaniques, électriques et informatiques (18 %), les produits agroalimentaires (12 %), la chimie (10 %) et la pharmacie (9 %). En 2016, les exportations de produits agroalimentaires (+ 8,7 %), chimiques (+ 6,7 %), pharmaceutiques (+ 7,1 %) et agricoles (+ 17,9 %) restent dynamiques à destination des États-Unis, bien qu’enregistrant des taux de croissance inférieurs à ceux connus en 2015. À l’inverse, les ventes de machines industrielles (7,3 %), de produits de la métallurgie (- 16,8 %) et les caoutchoucs et plastiques (- 3 %) sont en retrait en 2016, alors que celles de matériels de transport se stabilisent (en raison d’un recul des ventes aéronautiques). À l’image de la

2016 1  La part de marché correspond au rapport des exportations de marchandises de la France (vers un pays) sur le total des exportations mondiales (vers le pays) exprimées en dollar. Calculs à partir des données de la base DOTS du FMI.

FIG. 2 Structure sectorielle des exportations françaises vers les États-Unis en 2016

30% 30% 25% 20%

18%

Ma tér iel sd ag E qu et roa i ran p lim em spo Pro en en t t rt air se du 9% its es tm ch (y ac im co hin iqu mp es es, ris 7% bo pa iss r fu o ns) Pro ms, co du 9% sm its éti ph Pro qu a rm es du ac its 7% eu Te mé tiq tal xtile u es ,h lur ab gi 9% Pro Autr ques illem es du pro et m ent its 5% éta d en ca uits m lliqu ou tch anu es 4% ou f c e actu r te n p és 8% las Pro t i qu du e its 6% pé tr Pro olier s du Bo 8% its is, d pa Hy pie ivers dro 12% re t ca rbu Prod cart uit on r es sa 5% et ind grico u s. l es ex 1% tra ctiv es 15%

12%

10%

CONTRIBUTION DES FILIALES AMÉRICAINES IMPLANTÉES EN FRANCE

10%

10%

7%

5%

5%

4%

3%

1%

1%

du

Pro

En 2015, 1 328 filiales américaines en France ont exporté une partie de leur production, pour un montant de 45 milliards d’euros, représentant en moyenne 27 % de leur chiffre d’affaires total. Ces entreprises ciblent en premier lieu le marché allemand, mais également le pays de leur maison mère. L’Allemagne est destinataire de 17 % des exportations des filiales américaines en France et les États-Unis, de 12 %.

2%

its

0%

1%

tendance nationale, les exportations d’énergie (hydrocarbures et produits pétroliers) sont en recul. Au regard du poids des États-Unis dans les exportations par secteur, le pays représente un débouché important pour les exportateurs de produits pharmaceutiques et de matériels de transport, qui y exportent plus de 9 % du total de leurs ventes à l’étranger. [Fig. 2]

Part des Etats-Unis dans le total des exportations du secteur Part du secteur dans les exportations vers les Etats-Unis

Source : Douanes françaises, données brutes collectées, FAB hors matériel militaire

Selon l’Insee, les filiales américaines implantées en France : • emploient 22 % de l’effectif salarié de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • contribuent à hauteur de 25 % au chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • assurent 29 % du chiffre d’affaires à l’exportation de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France.

PRINCIPALES DESTINATIONS DES EXPORTATIONS DE BIENS DES FILIALES AMÉRICAINES PRÉSENTES EN FRANCE EN 2015 Part des exportations

Pays de destination

Allemagne

17 %

États-Unis

12 %

Royaume-Uni

9 %

Italie

7 %

Belgique

6 %

Source : Douanes françaises, calculs Direction générale du Trésor

TOP 5 DES ENTREPRISES AMÉRICAINES QUI EXPORTENT DEPUIS LA FRANCE EN 2015 Filiale France

Secteur d’activité

Part du CA à l’export

LILLY FRANCE

Fabrication de préparations pharmaceutiques

70 % - 90 %

ESSO SOCIÉTÉ ANONYME FRANÇAISE

Raffinage du pétrole

< 50 %

LABORATOIRES MERCK SHARP & DOHME

Fabrication de préparations pharmaceutiques

> 90 %

GE MEDICAL SYSTEMS

Fabrication d’équipements médicaux

AMAZON EU SARL

Vente à distance sur catalogue spécialisé

70 % - 90 % NC

Source : palmarès des entreprises du commerce extérieur des Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 191

CHAP. 8 / REGARDS SUR L’EXPORT

ITALIE LES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS L’ITALIE

EXPORTATIONS FRANÇAISES

En 2016, 34 200 entreprises ont exporté vers l’Italie depuis la France, pour un montant qui atteint 32,5 milliards d’euros, soit 7,3 % des exportations françaises. Dans un contexte de croissance modérée du marché italien (+ 0,8 % en 2016), les exportations françaises vers l’Italie ont progressé de 1,4 %, un rythme supérieur à celui du total des exportations françaises. L’Italie se positionne comme le 4e client de la France en 2016, juste derrière les États-Unis. L’Italie est destinataire de 12 % des exportations de la France vers l’Union européenne. La part de marché à l’exportation de la France en Italie s’établit à 8,7 % en 2015, niveau nettement supérieur à la part de marché de la France dans les exportations mondiales de biens (3,1 %)1. Selon les statistiques italiennes, la France serait le 2e fournisseur de l’Italie en 2015, derrière l’Allemagne. [Fig. 1]

34 204 entreprises exportent vers l’Italie en 2016 32,5 Md€ Exportations françaises de biens vers l’Italie en 2016 + 1,4 % Croissance des exportations en 2016 7,3 % du total des exportations françaises 4e client de la France IMPORTATIONS FRANÇAISES

38,4 Md€ Importations françaises depuis l’Italie en 2016 + 1,4 % Croissance des importations en 2016 7,4 % du total des importations françaises 3e fournisseur de la France CONTRIBUTION DES FILIALES ITALIENNES EN FRANCE

551 Nombre d’entreprises exportatrices italiennes en France (2015) 15 % Taux d’exportation moyen des entreprises exportatrices italiennes en France (CA export/CA)

COMPOSITION SECTORIELLE DES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS L’ITALIE

FIG. 1 Évolution des exportations françaises vers l’Italie (en milliard d’euros et % du total France) 50

10%

45

9%

40 35

36,4

8%

36,0 31,6

30

34,2

32,1

28,5

30,4

31,0

32,0

32,5

7% 6%

25

5%

20

4%

15

3%

10

2%

5

1%

0

0%

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

Part de l’Italie dans le total des exportations françaises Valeur des exportations françaises vers l’Italie

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, FAB hors matériel militaire

192 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

2015

2016

Représentant 16 % des exportations françaises vers l’Italie, le secteur des équipements et des machines ressort comme le 1er poste d’exportation vers Italie, suivi des matériels de transport (15 %), des produits chimiques et parfums (14 %) et des produits agroalimentaires (10 %). En 2016, les exportations françaises vers l’Italie bénéficient de la progression des ventes de matériels de transport (+ 23,4 %), de produits pharmaceutiques (+ 8 %), d’articles de l’industrie du textile et de l’habillement (+ 8 %). À l’inverse, leurs exportations de produits chimiques (- 2,3 %) et agroalimentaires (- 1,8 %) connaissent un nouveau repli. Au regard du poids de l’Italie dans les exportations par secteur, l’Italie ressort comme le 1er débouché à l’étranger pour les entreprises du secteur agricole et de l’industrie du textile, 1  La part de marché correspond au rapport des exportations de marchandises de la France (vers un pays) sur le total des exportations mondiales (vers le pays) exprimées en dollar. Calculs à partir des données de la base DOTS du FMI.

FIG. 2 Structure sectorielle des exportations françaises vers l’Italie en 2016

10% 6%

5%

5%

6%

8%

7%

8%

4%

3%

3%

2%

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10%

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Selon l’Insee, les filiales italiennes implantées en France : • emploient 4 % de l’effectif salarié de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • contribuent à hauteur de 4 % au chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • assurent 3 % du chiffre d’affaires à l’exportation de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France.

14%

12%

7%

8%

15%

14%

14%

En 2015, 551 filiales italiennes en France ont exporté une partie de leur production, pour un montant de 4,2 milliards d’euros, représentant en moyenne 15 % de leur chiffre d’affaires total. Ces entreprises exportent la moitié de leurs ventes à l’étranger vers l’Italie (20 %), l’Allemagne (16 %) et le Royaume-Uni (15 %).

16%

12%

16%

10%

CONTRIBUTION DES FILIALES ITALIENNES IMPLANTÉES EN FRANCE

16%

20% 18%

6%

qui exportent respectivement 14 % et 12 % de leurs ventes à l’étranger vers l’Italie. Par ailleurs, l’Italie est le 2e acheteur étranger de produits chimiques et métalliques français en 2016. [Fig. 2]

Part de l’Italie dans le total des exportations du secteur Part du secteur dans les exportations vers l’Italie

Source : Douanes françaises, données brutes collectées, FAB hors matériel militaire

PRINCIPALES DESTINATIONS DES EXPORTATIONS DE BIENS DES FILIALES ITALIENNES PRÉSENTES EN FRANCE EN 2015 Part des exportations

Pays de destination

Italie

20 %

Allemagne

16 %

Royaume-Uni

15 %

Belgique

8 %

Espagne

6 %

Source : Douanes françaises, calculs Direction générale du Trésor

TOP 5 DES ENTREPRISES ITALIENNES QUI EXPORTENT DEPUIS LA FRANCE EN 2015 Part du CA à l’export

Filiale France

Secteur d’activité

FERRARI FRANCE

Affrètement et organisation des transports

VERSALIS FRANCE S.A.S

Fabrication d’autres produits chimiques organiques de base

RIVA ACIER

Minerais et métaux

LAMINÉS MARCHANDS EUROPÉENS (BELTRAME)

Sidérurgie

PRYSMIAN CÂBLES ET SYSTÈMES FRANCE

Fabrication d’autres fils et câbles électroniques ou électriques

< 50 % 50 % - 70 % < 50 % 50 % - 70 % < 50 %

Source : palmarès des entreprises du commerce extérieur des Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 193

CHAP. 8 / REGARDS SUR L’EXPORT

JAPON LES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LE JAPON

EXPORTATIONS FRANÇAISES

10 907 entreprises exportent vers le Japon en 2016 6,3 Md€ Exportations françaises de biens vers le Japon en 2016 - 0,5 % Croissance des exportations en 2016 1,4 % du total des exportations françaises 12e client de la France IMPORTATIONS FRANÇAISES

9,4 Md€ Importations françaises de biens depuis le Japon en 2016 + 11,4 % Croissance des importations en 2016 1,8 % du total des importations françaises 10e fournisseur de la France CONTRIBUTION DES FILIALES JAPONAISES EN FRANCE

444 Nombre d’entreprises exportatrices japonaises en France (2015)

COMPOSITION SECTORIELLE DES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LE JAPON

19 % Taux d’exportation moyen des entreprises exportatrices japonaises en France (CA export/CA)

FIG. 1 Évolution des exportations françaises vers le Japon (en milliard d’euros et % du total France)

8

6

4%

7,4 6,9

6,5 5,8

6,8 6,3

5,9

5,6

6,3 3%

4,8 4

2%

2

1%

0

0%

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

Part du Japon dans le total des exportations françaises Valeur des exportations françaises vers le Japon

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, FAB hors matériel militaire

194 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

2015

En 2016, plus de 10 900 entreprises ont exporté vers le Japon depuis la France, pour un montant qui s’établit à 6,3 milliards d’euros, soit 1,4 % des exportations françaises. Dans un contexte de faible croissance du marché japonais (+ 0,5 % en 2016), les exportations françaises vers le Japon se sont stabilisées en 2016, après une forte contraction en 2015 (- 7,7 %). Destinataire de 1,8 % des exportations françaises, le Japon occupe le rang de 12e client de la France en 2016. Le Japon est destinataire de 11 % des exportations de la France vers l’Asie. La part de marché à l’exportation de la France au Japon s’établit à 1,2 % en 2015, niveau inférieur à la part de marché de la France dans les exportations mondiales de biens (3,1 %)1. Selon les statistiques japonaises, la France serait le 2e fournisseur européen du Japon en 2016, derrière l’Allemagne. [Fig. 1]

Six secteurs concentrent près de 85 % des exportations françaises vers le Japon : produits agroalimentaires (18 %), produits pharmaceutiques (16 %), équipements et machines (16 %), matériels de transport (14 %), produits chimiques et parfums (11 %), textile et habillement (10 %). Après un coup d’arrêt en 2015, le dynamisme des ventes d’équipements et de machines (+ 18,4 %) et de produits pharmaceutiques (+ 12,6 %) tirent les exportations françaises vers le Japon à la hausse en 2016. En revanche, les exportations de produits chimiques, matériels de transport et maroquinerie vers le Japon sont en recul en 2016. Bien que les ventes du secteur vers le Japon baissent fortement en 2016, le marché japonais est traditionnellement un débouché important pour le secteur des articles de voyage et de maroquinerie de luxe. [Fig. 2]

2016 1  La part de marché correspond au rapport des exportations de marchandises de la France (vers un pays) sur le total des exportations mondiales (vers le pays) exprimées en dollar. Calculs à partir des données de la base DOTS du FMI.

CONTRIBUTION DES FILIALES JAPONAISES IMPLANTÉES EN FRANCE

FIG. 2 Structure sectorielle des exportations françaises vers le Japon en 2016

18%

En 2015, plus de 440 filiales japonaises en France ont exporté une partie de leur production, pour un montant de 11,1 milliards d’euros, représentant en moyenne 19 % de leur chiffre d’affaires total. Ces entreprises exportent principalement vers les marchés européens, Allemagne et Belgique en tête.

18% 16%

16%

14%

14% 12%

11%

10%

10%

1%

0%

1%

0%

1%

0%

2%

3%

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0%

3% 1%

4% 1%

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1%

1%

3%

4%

3%

6%

1%

8%

2%

Selon l’Insee, les filiales japonaises implantées en France : • emploient 3 % de l’effectif salarié de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • contribuent à hauteur de 4 % au chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • assurent 5 % du chiffre d’affaires à l’exportation de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France.

16%

Part du Japon dans le total des exportations du secteur Part du secteur dans les exportations vers le Japon

Source : Douanes françaises, données brutes collectées, FAB hors matériel militaire

PRINCIPALES DESTINATIONS DES EXPORTATIONS DE BIENS DES FILIALES JAPONAISES PRÉSENTES EN FRANCE EN 2015 Part des exportations

Pays de destination

Allemagne

18 %

Belgique

16 %

Espagne

9 %

Italie

9 %

Pays-Bas

8 %

Source : Douanes françaises, calculs Direction générale du Trésor

TOP 5 DES ENTREPRISES JAPONAISES QUI EXPORTENT DEPUIS LA FRANCE EN 2015 Part du CA à l’export

Filiale France

Secteur d’activité

TOYOTA

Construction de véhicules automobiles

NC

NTN-SNR

Fabrication d’engrenages et d’organes mécaniques de transmission

NC

BEAUTÉ PRESTIGE INTERNATIONAL (SHISEIDO)

Parfumerie et produits de beauté

CONTINENTAL PHARMACEUTIQUE (TOYOTA TSUSHO)

Produits pharmaceutiques

> 90 %

JTEKT EUROPE

Équipements automobiles

70 % - 90 %

70 % - 90 %

Source : palmarès des entreprises du commerce extérieur des Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 195

CHAP. 8 / REGARDS SUR L’EXPORT

PAYS-BAS LES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LES PAYS-BAS

EXPORTATIONS FRANÇAISES

27 751 entreprises exportent vers les Pays-Bas en 2016 16,1 Md€ Exportations françaises de biens vers les Pays-Bas en 2016 - 8 % Croissance des exportations en 2016 3,6 % du total des exportations françaises 7e client de la France IMPORTATIONS FRANÇAISES

23,2 Md€ Importations françaises depuis les Pays-Bas en 2016 + 7,4 % Croissance des importations en 2016 4,6 % du total des importations françaises 7e fournisseur de la France CONTRIBUTION DES FILIALES NÉERLANDAISES EN FRANCE

360 Nombre d’entreprises exportatrices néerlandaises en France (2015) 33 % Taux d’exportation moyen des entreprises exportatrices néerlandaises en France (CA export/CA)

FIG. 1 Évolution des exportations françaises vers les Pays-Bas (en milliard d’euros et % du total France)

10%

25

20

16,7

18,0

17,1

15

18,4

16,2

8%

17,6

17,5

17,5

16,1 6%

13,9

10

4%

5

2%

0%

0

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Part des Pays-Bas dans le total des exportations françaises Valeur des exportations françaises vers les Pays-Bas

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, FAB hors matériel militaire

196 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

En 2016, 27 750 entreprises ont exporté vers les Pays-Bas depuis la France, pour un montant de 16,1 milliards d’euros, soit 3,6 % des exportations françaises. En dépit d’une croissance de + 1,7 % du marché néerlandais en 2016, les exportations françaises vers les Pays-Bas se sont fortement repliées en 2016 (- 8 %). Les Pays-Bas se classent 7e client de la France en 2016, devant la Chine. Ils sont destinataires de 6 % des exportations de la France vers l’Union européenne. La part de marché à l’exportation de la France au Pays-Bas s’établit à 3,7 % en 2015, niveau comparable à la part de marché de la France dans les exportations mondiales de biens (3,1 %)1. Selon les statistiques néerlandaises, la France serait le 6e fournisseur des Pays-Bas en 2015 (7e en 2014 derrière la Russie). [Fig. 1]

COMPOSITION SECTORIELLE DES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LES PAYS-BAS En 2016, trois secteurs concentrent plus de la moitié des exportations françaises vers les Pays-Bas : les équipements et machines (25 %), les produits chimiques et parfums (17 %) et les produits issus de l’industrie agroalimentaire (15 %). La chute des exportations de matériels de transport (- 31 %) et de produits chimiques (- 12 %) explique la baisse importante de montants exportés vers les Pays-Bas en 2016. Par ailleurs, nos exportations souffrent de la baisse du prix du pétrole, les produits pétroliers constituant le 4e poste d’exportation de la France vers les Pays-Bas (- 35 % des exportations de produits pétroliers). À l’inverse, en recul depuis 2014, les ventes de produits métallurgiques et métalliques retrouvent une dynamique positive en 2016 (+ 6,5 %) et tirent, avec l’industrie textile et habillement, nos exportations vers les Pays-Bas à la hausse.

2016 1  La part de marché correspond au rapport des exportations de marchandises de la France (vers un pays) sur le total des exportations mondiales (vers le pays) exprimées en dollar. Calculs à partir des données de la base DOTS du FMI.

FIG. 2 Structure sectorielle des exportations françaises vers les Pays-Bas en 2016

25%

25%

17% 15%

15%

15%

20%

4%

4%

5% 3%

3%

2% 4%

1%

1%

1%

4%

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0%

5%

4%

6% 6%

4%

6%

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5%

5%

5%

5%

7%

10%

En 2015, 360 filiales néerlandaises en France ont exporté une partie de leur production, pour un montant de 5,5 milliards d’euros, représentant en moyenne 33 % de leur chiffre d’affaires total. Depuis la France, ces entreprises exportent principalement vers l’Italie et l’Allemagne. 10 % de leurs ventes à l’étranger s’orientent vers leur pays d’origine.

3%

CONTRIBUTION DES FILIALES NÉERLANDAISES IMPLANTÉES EN FRANCE

lim en

Au regard du poids des Pays-Bas dans les exportations de la France par secteur, le pays ressort comme le 1er débouché étranger du secteur des produits pétroliers raffinés, qui exporte 15 % de ses ventes à l’étranger vers les Pays-Bas. [Fig. 2]

Selon l’Insee, les filiales néerlandaises implantées en France : • emploient 6 % de l’effectif salarié de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • contribuent à hauteur de 7 % au chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • assurent 8 % du chiffre d’affaires à l’exportation de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France.

Part des Pays-Bas dans le total des exportations du secteur Part du secteur dans les exportations vers les Pays-Bas

Source : Douanes françaises, données brutes collectées, FAB hors matériel militaire

PRINCIPALES DESTINATIONS DES EXPORTATIONS DE BIENS DES FILIALES NÉERLANDAISES PRÉSENTES EN FRANCE EN 2015 Part des exportations

Pays de destination

Italie

18 %

Allemagne

17 %

Pays-Bas

10 %

Espagne

9 %

Belgique

6 %

Source : Douanes françaises, calculs Direction générale du Trésor

TOP 5 DES ENTREPRISES NÉERLANDAISES QUI EXPORTENT DEPUIS LA FRANCE EN 2015 Filiale France

Secteur d’activité

Part du CA à l’export

LYONDELL CHIMIE FRANCE

Fabrication d’autres produits chimiques organiques de base

70 % - 90 %

BASELL POLYOLEFINES FRANCE

Fabrication de matières plastiques de base

< 50 %

PHILIPS FRANCE

Installation d’équipements électriques de matériels électroniques

< 50 %

INFINEUM FRANCE

Fabrication d’autres produits chimiques

70 % - 90 %

CNH INDUSTRIAL FRANCE

Commerce de gros de matériel agricole

< 50 %

Source : palmarès des entreprises du commerce extérieur des Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 197

CHAP. 8 / REGARDS SUR L’EXPORT

ROYAUME-UNI LES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LE ROYAUME-UNI

EXPORTATIONS FRANÇAISES

30 660 entreprises exportent vers le Royaume-Uni en 2016 31,2 Md€ Exportations françaises de biens vers le Royaume-Uni en 2016 - 1,2 % Croissance des exportations en 2016 7,1 % du total des exportations françaises 5e client de la France IMPORTATIONS FRANÇAISES

19,6 Md€ Importations françaises depuis le Royaume-Uni en 2016 + 0,1 % Croissance des importations en 2016 3,9 % du total des importations françaises 8e fournisseur de la France CONTRIBUTION DES FILIALES BRITANNIQUES EN FRANCE

498 Nombre d’entreprises exportatrices britanniques en France (2015) 21 % Taux d’exportation moyen des entreprises exportatrices britanniques en France (CA export/CA)

COMPOSITION SECTORIELLE DES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LE ROYAUME-UNI

FIG. 1 Évolution des exportations françaises vers le Royaume-Uni (en milliard d’euros et % du total France)

50

10%

45

9%

40 35

8%

33,2

32,0

30

24,5

25

26,3

27,9

29,3

29,5

30,4

31,6

31,2

7% 6% 5%

20

4%

15

3%

10

2%

5

1%

0

0%

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Part du Royaume-Uni dans le total des exportations françaises Valeur des exportations françaises vers le Royaume-Uni

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, FAB hors matériel militaire

198 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

En 2016, 30 660 entreprises ont exporté vers le Royaume-Uni depuis la France, pour un montant qui atteint 31,2 milliards d’euros, soit 7,1 % des exportations françaises. Dans un contexte de croissance modérée du marché britannique (+ 1,8 % de croissance en 2016), les exportations françaises vers le Royaume-Uni ont légèrement reculé (- 1,2 %). La part du marché britannique dans l’ensemble des exportations se stabilise à 7,1 %, ce qui fait du Royaume-Uni le 5e client de la France en 2016, derrière l’Allemagne (16 %), l’Espagne (7,5 %), les États-Unis (7,4 %) et l’Italie (7,3 %). Le Royaume-Uni est destinataire de 12 % des exportations de la France vers l’Union européenne. La part de marché à l’exportation de la France au Royaume-Uni s’établit à 5,6 % en 2015, niveau supérieur à la part de marché de la France dans les exportations mondiales de biens (3,1 %)1. Selon les premières estimations issues des statistiques britanniques, la France serait le 5e fournisseur du Royaume-Uni en 2016, derrière l’Allemagne, les ÉtatsUnis, la Chine et les Pays-Bas. [Fig. 1]

2016

Quatre secteurs concentrent les deux tiers des exportations françaises vers le RoyaumeUni : les matériels de transport (20 %), les équipements et machines (17 %), les produits issus de l’industrie agroalimentaire (15 %), les produits chimiques et parfums (13 %). En 2016, les ventes de matériels de transport (+ 2,1 %) et d’articles du secteur textile, habillement (+ 9,3 %) vers le Royaume-Uni demeurent dynamiques et celles de produits pharmaceutiques se stabilisent. Les exportations de produits pétroliers vers le marché britannique connaissent une forte progression (+ 26 %), 1  La part de marché correspond au rapport des exportations de marchandises de la France (vers un pays) sur le total des exportations mondiales (vers le pays) exprimées en dollar. Calculs à partir des données de la base DOTS du FMI.

FIG. 2 Structure sectorielle des exportations françaises vers le Royaume-Uni en 2016

25% 20%

17% 15%

8%

8% 6%

5%

5% 2%

2%

2%

0%

1%

5%

6% 6%

6%

5%

8%

11% 6%

5%

5%

6%

6%

8%

10%

13% 8%

10%

15%

1%

Pro

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CONTRIBUTION DES FILIALES BRITANNIQUES IMPLANTÉES EN FRANCE En 2015, près de 500 filiales britanniques en France ont exporté une partie de leur production, pour un montant de 12,4 milliards d’euros, représentant en moyenne 21 % de leur chiffre d’affaires total. Depuis la France, ces entreprises exportent principalement vers l’Allemagne (17 %) et la Belgique (12 %). Elles n’exportent vers leur pays d’origine que 9 % de leurs ventes à l’étranger.

20%

Ma tér iel sd ag et roa Equip ran lim em spo Pro en en tai ts e rt du res its tm ch (y a ch im c o i ne iqu mp s es, ris bo pa iss r fu on ms s) ,c o Tex smét Au iqu tile tre es , sp rod habi l l em Pro uit s P du en ro m its t en duits anuf ac ph Pro cao t u r és utc arm du h a its mé ouce ceut iq tal l u r et en u es giq pla ue s tiq se ue Bo t mé tal is, l iqu pa pie es r Pro et ca rto du Hy n its dro ag ca ric rbu Prod o l es uit res sp et ind étro lie u s. ex r s tra Pro ctive du s its div er s

qui contraste avec la tendance baissière des montants d’exportation du secteur à l’international sous l’effet de la dévaluation des cours du pétrole. À l’inverse, les exportations d’équipements électriques et machines (- 3,9 %), de produits agroalimentaires (- 4 %) et de produits chimiques (- 2 %) reculent en 2016. Au regard du poids du Royaume-Uni dans les exportations par secteur, le pays ressort comme un débouché important pour les professionnels des secteurs de l’agroalimentaire, qui exportent 10 % de leurs ventes à l’étranger vers le Royaume-Uni. [Fig. 2]

Part du Royaume-Uni dans le total des exportations du secteur Part du secteur dans les exportations vers le Royaume-Uni

Source : Douanes françaises, données brutes collectées, FAB hors matériel militaire

Selon l’Insee, les filiales britanniques implantées en France : • emploient 9 % de l’effectif salarié de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • contribuent à hauteur de 10 % au chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • assurent 6 % du chiffre d’affaires à l’exportation de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France.

PRINCIPALES DESTINATIONS DES EXPORTATIONS DE BIENS DES FILIALES BRITANNIQUES PRÉSENTES EN FRANCE EN 2015 Part des exportations

Pays de destination

Allemagne

17 %

Belgique

12 %

Royaume-Uni

9 %

Espagne

8 %

États-Unis

7 %

Source : Douanes françaises, calculs Direction générale du Trésor

TOP 5 DES ENTREPRISES BRITANNIQUES QUI EXPORTENT DEPUIS LA FRANCE EN 2015 Part du CA à l’export

Filiale France

Secteur d’activité

GLAXOSMITHKLINE TRADING SERVICES LTD.

Produits pharmaceutiques

ASTRAZENECA DUNKERQUE PRODUCTION

Fabrication d’autres produits chimiques organiques de base

PETROINEOS MANUFACTURING FRANCE S.A.S.

Raffinage du pétrole

50 % - 70 %

GLENCORE AGRICULTURE FRANCE

Commerce de céréales, de semences et d’aliments pour le bétail

50 % - 70 %

DELPHI FRANCE S.A.S.

Fabrication de moteurs et turbines (à l’exception des moteurs d’avion)

NC > 90 %

< 50 %

Source : palmarès des entreprises du commerce extérieur des Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 199

CHAP. 8 / REGARDS SUR L’EXPORT

SUISSE LES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LA SUISSE

EXPORTATIONS FRANÇAISES

En 2016, 39 250 entreprises ont exporté vers la Suisse depuis la France, pour un montant qui atteint 15,3 milliards d’euros, soit 3,5 % des exportations françaises. Comme en 2015, les exportations françaises vers la Suisse enregistrent une forte progression (+ 10,8 %), bénéficiant de l’appréciation du franc suisse vis-à-vis de l’euro. La Suisse maintient son rang de 9e client de la France en 2016. La part de marché à l’exportation de la France en Suisse s’établit à 6,2 % en 2015, niveau supérieur à la part de marché de la France dans les exportations mondiales de biens (3,1 %)1. Selon les premières estimations issues des statistiques suisses, la France serait le 5e fournisseur de la Suisse en 2016, derrière l’Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Italie. [Fig. 1]

39 255 entreprises exportent vers la Suisse en 2016 15,3 Md€ Exportations françaises de biens vers la Suisse en 2016 + 10,8 % Croissance des exportations en 2016 3,5 % du total des exportations françaises 9e client de la France IMPORTATIONS FRANÇAISES

14 Md€ Importations françaises depuis la Suisse en 2016 - 1,1 % Croissance des importations en 2016 2,8 % du total des importations françaises 9e fournisseur de la France CONTRIBUTION DES FILIALES SUISSES EN FRANCE

COMPOSITION SECTORIELLE DES EXPORTATIONS FRANÇAISES VERS LA SUISSE

606 Nombre d’entreprises exportatrices suisses en France (2015) 29,5 % Taux d’exportation moyen des entreprises exportatrices suisses en France (CA export/CA)

FIG. 1 Évolution des exportations françaises vers la Suisse (en milliard d’euros et % du total France)

16

15,3

14 12

13,2 12,0 10,5

13,7

13,1

12,9

13,8

7% 6%

11,4 10,1

10

8%

5%

8

4%

6

3%

4

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2

1% 0%

0

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Part de la Suisse dans le total des exportations françaises Valeur des exportations françaises vers la Suisse

Source : Douanes françaises, données brutes estimées, FAB hors matériel militaire

200 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

La structure des exportations vers la Suisse se singularise par la prépondérance du secteur de la joaillerie et de la bijouterie, qui compte pour 15,4 % du total des exportations. Viennent ensuite les secteurs des équipements et machines, puis des matériels de transport, qui concentrent respectivement 13 % et 11 % des ventes vers la Suisse. En 2016, la hausse des ventes de produits pharmaceutiques (+ 22 %), de matériels de transport (+ 56 %) et de produits métallurgiques (+ 12 %) expliquent une part importante de la croissance des exportations vers la Suisse, alors que les ventes du secteur de la joaillerie et de la bijouterie se stabilisent. L’importance des ventes d’œuvres d’art et d’antiquité (comptabilisées dans les produits divers) constitue une autre spécificité du marché suisse. Leurs poids dans les exportations françaises vers la Suisse atteint 7 % en 2016, contre 2 % en

2016 1  La part de marché correspond au rapport des exportations de marchandises de la France (vers un pays) sur le total des exportations mondiales (vers le pays) exprimées en dollar. Calculs à partir des données de la base DOTS du FMI.

FIG. 2 Structure sectorielle des exportations françaises vers la Suisse en 2016

CONTRIBUTION DES FILIALES SUISSES IMPLANTÉES EN FRANCE

30% 25%

En 2015, 606 filiales suisses en France ont exporté une partie de leur production, pour un montant de 20,7 milliards d’euros, représentant en moyenne 29,5 % de leur chiffre d’affaires total. L’Allemagne, la Suisse et le Royaume-Uni sont les principales destinations des ventes à l’étranger de ces entreprises.

19%

20% 19% 15%

13%

s 2% et ran spo Pro rt roa es, 2% du pa lim its rf en div tai ums, e res r co sm s (y é co Pro mp tique P r od du ris s its u 2% mé its p boiss h tal on lur arm s ) ac giq 2% eu ue Pro s e tiqu du e t s 4% m its Tex étall en i Hy caou tile, h ques dro tc a 3% ca houc bille rbu m res et en ent 4% p et ind lasti qu us. e ex 3% Pro trac ti du its ves 8% Pro agric ol d Bo uits p es 4% is, é pa troli e pie r e rs 5% tc art on

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Selon l’Insee, les filiales suisses implantées en France : • emploient 8 % de l’effectif salarié de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • contribuent à hauteur de 8 % au chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France ; • assurent 8 % du chiffre d’affaires à l’exportation de l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger implantées en France.

32%

35%

3%

2015. En 2016, la moitié des exportations françaises d’objets d’art, d’antiquité et de collection s’oriente vers la Suisse. [Fig. 2]

Part de la Suisse dans le total des exportations du secteur Part du secteur dans les exportations vers la Suisse

Source : Douanes françaises, données brutes collectées, FAB hors matériel militaire

PRINCIPALES DESTINATIONS DES EXPORTATIONS DE BIENS DES FILIALES SUISSES PRÉSENTES EN FRANCE EN 2015 Part des exportations

Pays de destination

Allemagne

21 %

Suisse

12 %

Royaume-Uni

12 %

Italie

10 %

Pays-Bas

9 %

Source : Douanes françaises, calculs Direction générale du Trésor

TOP 5 DES ENTREPRISES SUISSES QUI EXPORTENT DEPUIS LA FRANCE EN 2015 Part du CA à l’export

Filiale France

Secteur d’activité

CARTIER JOAILLERIE INTERNATIONAL (RICHEMOND SA)

Fabrication d’articles de joaillerie et bijouterie

SOCIÉTÉ D’AFFRÈTEMENT ET DE TRANSIT

Affrètement et organisation des transports

NC

LGI - LUXURY GOODS INTERNATIONAL

Distribution de produits de luxe

NC

SYNGENTA

Semences et produits phytosanitaires

NESTLÉ / NESPRESSO

Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie

> 90 %

50 % - 70 % < 50 %

Source : palmarès des entreprises du commerce extérieur des Douanes françaises

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 201

CHAP. 8 / REGARDS SUR L’EXPORT

Ils exportent depuis

LA FRANCE

DEUERER PET CARE FRANCE

CORIOLIS

ALIMENTATION ANIMALE

ROBOTIQUE ET LOGICIELS

Propriété de l’entreprise familiale allemande Deuerer, la filiale française Deuerer Pet Care France, localisée à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), est spécialisée dans la production d’aliments humides en conserve pour chiens et chats. La société, qui réalise déjà 50 % de son chiffre d’affaires à l’export, a annoncé en 2016 un nouvel investissement capacitaire destiné à la fabrication de produits premium afin de servir de nouveaux marchés depuis la France.

Créé en 2001, Coriolis développe des robots et des logiciels pour le placement de matériaux composites. Le groupe breton, basé à Quéven, compte près de 110 salariés et réalisait un chiffre d’affaires de 19 millions d’euros en 2015, dont 57 % à l’export. L’entreprise a déposé une cinquantaine de brevets. Présente en Allemagne, au Royaume-Uni et au Canada, Coriolis se développe dans d’autres pays via des partenaires, notamment ATEQ en Chine. Afin de renforcer ses activités sur le marché chinois, l’entreprise a négocié deux contrats avec les constructeurs aéronautiques COMAC (Commercial Aircraft Corporation of China) et AVIC (Aviation Industry Corporation of China).

LANXESS CHIMIE, CAOUTCHOUC

Situé près de Strasbourg, le site industriel d’ARLANXEO Emulsion Rubber France, détenu par le groupe chimique allemand LANXESS, est spécialisé dans la production de caoutchouc synthétique NBR. Ces caoutchoucs sont notamment utilisés dans la fabrication de câbles, de joints d’étanchéité, de tuyaux, de plaquettes de frein ou encore de chaussures de sécurité. Avec un effectif de 300 salariés, l’usine de La Wantzenau compte 600 clients et vend ses produits dans 70 pays. Le site abrite également un centre de recherche et développement sur les caoutchoucs synthétiques NBR.

AGFA-GEVAERT PRODUITS D’IMAGERIE

Le groupe belge Agfa-Gevaert est spécialisé dans le traitement de l’image. En France, l’entreprise dispose d’un bureau commercial en région parisienne et d’un site de production près de Lille. L’usine nordiste, qui emploie près de 230 salariés, produit des plaques destinées à l’imprimerie pour le monde entier. En 2015, la filiale française réalisait plus de 90 % de son chiffre d’affaires à l’export.

SOLVAY CHIMIE

La France est la base industrielle la plus importante du chimiste belge Solvay en Europe. Le rachat du français Rhodia, en 2011, a permis de doubler la taille du groupe, d’enrichir son portefeuille clients et d’élargir ses frontières. Le nouvel ensemble réalise en 2015, en France, un chiffre d’affaires de 820 millions d’euros et emploie 6 000 personnes réparties sur 14 sites industriels. Près de 70 % de la production de Solvay en France est exportée. Le groupe compte six centres R&D en France.

202 / RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE

PIKOLIN ARTICLES DE LITERIE

Cofel, la filiale française du groupe espagnol Pikolin, spécialiste du secteur de la literie et de la fabrication de matelas, compte cinq usines en France et emploie 950 salariés. Fin 2016, Cofel a implanté une nouvelle usine de fabrication de matelas dédiée à la marque Epéda, à Criquebeuf-sur-Seine, en Normandie, qui est destinée au marché français, mais aussi à l’export. Encore peu actif à l’exportation, le groupe envisage de vendre sur les marchés limitrophes, et vise essentiellement la Belgique, l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche. Il s’est fixé un objectif de 20 % de CA à l’export.

ARDAMEZ FABRICANT DE MOBILIER HAUT DE GAMME

Basé près de Nantes, le fabricant de mobilier haut de gamme pour cafés, hôtels, restaurants, Ardamez a vu le jour en 2011. L’entreprise, qui emploie une dizaine de personnes, réalise 60 % de son chiffre d’affaires à l’export, notamment grâce à son produit phare : l’iconique et authentique table de bistrot parisienne. Ardamez compte des clients prestigieux dans près de 50 pays. En 2016, la société a exposé ses produits sur le salon WantedDesign à New York.

VIDCOIN SOLUTION DE VIDÉO PUBLICITAIRE SUR MOBILE

L’entreprise lyonnaise Vidcoin, qui compte 10 personnes, propose une solution de vidéo publicitaire zéro latence sur mobile. Fondée en 2013, la société réalise déjà un chiffre d’affaires supérieur à 1 million d’euros, dont près de 70 % à l’export.

Pour conquérir le marché américain, les trois cofondateurs ont participé au programme d’accélération Ubi i/o (renommé « Impact » en 2017), qui lui a permis de rencontrer des références et de signer quatre contrats sur place. L’entreprise prévoit une ouverture de bureau à New York courant 2017.

environ 1 000 salariés, notamment sur son site de Rennes, qui exporte 90 % de sa production. Depuis 2014, à Rennes, une nouvelle entité a pour mission d’accélérer le développement commercial des pompes à chaleur de SANDEN en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

FERRERO

ADVANCED METALLURGICAL GROUP

AGROALIMENTAIRE

MÉTALLURGIE

Implantée dans la région de Rouen depuis 1959, l’entreprise italienne emploie aujourd’hui 1 200 collaborateurs en France, dont 750 en Normandie. La croissance de Ferrero France s’appuie sur des investissements industriels permanents sur l’ensemble de ses sites. Ce sont ainsi plus de 40 millions d’euros qui ont été investis depuis 2013. Le site normand de Villers-Ecalles, consacré à la production de Nutella et de Kinder Bueno, exporte un tiers de sa production vers l’Union européenne. Il s’agit de la plus grande usine de production de Nutella au monde.

En 2007, la Société Industrielle et Chimique de l’Aisne (SICA), basée à Chauny dans les Hauts-de-France, intègre le spécialiste néerlandais de métallurgie AMG. Ce fabricant d’oxyde d’antimoine réalise un chiffre d’affaires de plus de 75 millions d’euros en 2015, dont près de 80 % à l’export.

EPTA ÉQUIPEMENTS RÉFRIGÉRÉS

Basé à Milan, EPTA offre une gamme de solutions pour la réfrigération commerciale, principalement destinée à la grande distribution. En France, EPTA compte deux sites de production, à Saint-QuentinFallavier (Auvergne-Rhône-Alpes) et à Hendaye (Nouvelle-Aquitaine), où se situe également le siège social de la filiale française. En 2015, EPTA France a réalisé 42 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’international, ce qui représente 22 % du CA total.

SHISEIDO PARFUMERIE, COSMÉTIQUE

Fondée en 1872, Shiseido est une société japonaise de cosmétiques et de produits de luxe. Pour assurer son développement en Europe, l’entreprise a choisi d’installer son siège européen à Paris. La France héberge également deux usines dans la région Centre-Val-de-Loire, à Ormes et à Gien – les deux seules usines européennes du groupe. Le site de Gien abrite également un centre d’innovation. En 2015, Shiseido a réalisé 80 % de son chiffre d’affaires à l’international.

MANUT LM ÉQUIPEMENTS

Basée près de Nantes, l’entreprise Manut LM conçoit des solutions d’aide à la manipulation manuelle de charges (manipulateurs et élévateurs), principalement dédiées à quatre secteurs : BTP, chimie, bois et agroalimentaire. L’entreprise bénéficie d’une forte présence à l’international, notamment en Europe et en Asie. Elle s’est tournée récemment vers le Royaume-Uni et a décroché un partenariat avec la société Scott+Sargeant Woodworking Machinery, revendeur de machinesoutils bois, après avoir présenté ses produits sur un salon à Birmingham.

TRIUMPH INTERNATIONAL LINGERIE

L’entreprise Triumph International est spécialisée dans la lingerie et les maillots de bain. Le groupe basé en Suisse s’est développé en France à partir du site alsacien d’Obernai, devenu une plateforme de distribution européenne. Longtemps axé sur la production, le site offre désormais également une prestation de logistique et de services. En 2015, la filiale française réalisait 70 % de son chiffre d’affaires à l’export.

SANDEN TECHNOLOGIES DU CHAUD ET DU FROID

SANDEN, le spécialiste japonais des systèmes de climatisation pour automobile, emploie en France

RAPPORT ANNUEL 2016 - BUSINESS FRANCE / 203

ANNEXES 206 CRITÈRES DE PRISE EN COMPTE DES INVESTISSEMENTS PHYSIQUES CRÉATEURS D’EMPLOI 209 BUSINESS FRANCE

09

CHAP. 9 / ANNEXES

CRITÈRES DE PRISE EN COMPTE DES INVESTISSEMENTS PHYSIQUES CRÉATEURS D’EMPLOI LE BILAN DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN FRANCE SE VEUT UN OUTIL D’ANALYSE DES PROJETS D’INVESTIS­SEMENT ÉTRANGERS ET DE LEUR CONTRIBUTION À L’ÉCONOMIE FRANÇAISE.

É

laboré depuis 1993, le Bilan France recense les projets d’investissement d’origine étrangère créateurs d’emploi durable. Il repose sur des annonces de projets validés et comptabilise le nombre d’emplois associés. Il fournit des statistiques détaillées par secteur d’activité, type d’opération et de fonction, pays d’origine et région d’accueil. Les montants des investissements n’étant pas divulgués par toutes les entreprises, ces données ne sont pas prises en compte dans l’analyse.

PAYS DE CONTRÔLE D’UNE ENTREPRISE En première analyse, la nationalité des entreprises est conditionnée par la localisation du siège social, qui détermine le droit applicable. Ce principe est complété par la notion de siège social réel proposée par le droit français, à travers la jurisprudence. Ce concept renvoie au lieu où se réunissent les organes de direction de l’entreprise, où se prennent les décisions stratégiques, où les principaux contrats sont signés, etc.

206 /  RAPPORT 2016 - BUSINESS FRANCE

Ainsi, conformément aux préconisations européennes, l’Insee considère que le pays de contrôle d’un groupe multinational est défini par le pays de localisation de l’unité de contrôle opérationnel du groupe et où les informations financières de l’ensemble des filiales sont généralement consolidées. Pour certains groupes, lorsqu’on dispose d’informations objectives complémentaires, cette unité peut être différente de la tête de groupe, ou maison mère. Dans cette définition, le pays attribué à un groupe est indépendant de la nationalité des principaux actionnaires du groupe. Ce premier niveau d’analyse est complété par la notion de contrôle des activités des filiales. Le critère statistique choisi pour la collecte des données est celui du contrôle majoritaire (plus de 50 % des actions d’une société donnant droit de vote au conseil d’administration). On suppose que le fait de posséder plus de 50 % des actions d’une société permet d’exercer un réel contrôle sur sa gestion, même si dans certains cas ce contrôle peut être exercé avec la possession de moins de 50 % des actions.

COMPTABILISATION DES EMPLOIS Le nombre d’emplois créés ou maintenus retenu au Bilan est celui annoncé pour les trois années à venir, cette durée correspondant approximativement à l’horizon temporel de programmation des investissements par les entreprises.

RECUEIL ET VALIDATION DES DONNÉES Les projets inscrits au Bilan France sont identifiés selon trois canaux : > l’analyse de l’environnement concurrentiel, qui s’opère au moyen des observatoires des investissements internationalement mobiles, recensant les annonces publiques d’investissements d’origine étrangère créateurs d’emploi en France et en Europe ; > la prospection des projets conduite par Business France, mobilisant en particulier le réseau de ses bureaux à l’étranger ; > l’information collectée par les correspondants chefs de fil en région sur leur territoire, au travers des contacts qu’ils entretiennent avec les acteurs économiques et les investisseurs étrangers. Sur ces bases, l’établissement du Bilan France donne lieu à un processus de validation croisée de chacun des projets identifiés, qui associe Business France et les correspondants chefs de fil en région.

TAUX DE RÉALISATION DES PROJETS Les bilans ou classements publiés par les agences de promotion de l’investissement comptabilisent des décisions d’investissement (ou des annonces publiques, pour certains

consultants). Business France a procédé en 2010 à l’étude expost des projets enregistrés au Bilan France 2007, pour évaluer le taux de réalisation des projets dans une conjoncture économique difficile. Pour l’échantillon étudié (320 projets), près de 90 % des décisions enregistrées en 2007 ont été mises en œuvre. Le taux de réalisation est de 98 % pour les reprises d’entreprises en difficulté. L’étude montre, dans le même temps, que l’origine étrangère de l’entreprise qui investit en France n’a pas suffi à la prémunir contre les risques entrepreneuriaux ou conjoncturels. Ainsi, un cinquième des investissements sous revue en 2007 a connu des difficultés allant jusqu’à la cessation de l’activité.

DES ÉCARTS ENTRE LES DONNÉES PUBLIÉES PAR BUSINESS FRANCE, FDI MARKETS ET EY Le mode de recensement des informations du Bilan France en fait une base de données fiable et unique, dont le taux de couverture des investissements recensés est largement supérieur à celui des consultants privés, comme IBM/PLI, fDi Markets ou EY. Les différences de champs et de méthodes de comptabilisation expliquent une partie des écarts importants observés : exclusion des points de vente, secteur de l’hôtellerie, reprises de sites en difficulté et reprises-extensions. Cependant, outre les différences méthodologiques mentionnées, les écarts relèvent majoritairement du fait que de nombreux projets d’investissement n’ont fait l’objet d’aucun article de presse ou de communiqué au moment du recensement. Ces projets n’ont donc pas été identifiés par les outils de veille économique mais par les bureaux de Business France à l’étranger, ainsi que par les partenaires territoriaux.

NE SONT PAS PRIS EN COMPTE DANS LE BILAN FRANCE : > les emplois intérimaires et saisonniers ; > les emplois apportés à un site par transfert d’activité d’une entreprise à l’intérieur du territoire français, du fait d’une réorganisation, d’un regroupement ou d’une restructuration des activités de cette entreprise ; > les représentations diplomatiques, sauf si elles présentent un caractère internationalement mobile (siège social d’une organisation internationale, par exemple).

RAPPORT 2016 - BUSINESS FRANCE /  207

CHAP. 9 / ANNEXES

NOMENCLATURES DU BILAN FRANCE Les classifications sont conçues pour refléter les caractéristiques du marché de l’investissement international. La classification par secteur d’activité s’appuie sur une nomenclature à 25 postes, compatible avec celle de l’Insee (NAF 700 rév. 2), adaptée à la réalité du marché des investissements internationaux.

LA FONCTION SERVIE PAR LE PROJET Pour mener à bien leurs activités, les entreprises recourent à plusieurs types de fonctions : production de biens et de services, R&D, centres de décision, logistique, commerce et services aux entreprises et aux particuliers, etc.

Les projets sont classés selon la nature du bien ou du service qu’ils contribuent à concevoir, à produire ou à distribuer. Cette nomenclature évolue progressivement en fonction des nouvelles tendances du marché.

De la production se distinguent les fonctions tertiaires, qui regroupent un ensemble d’activités telles que le commerce et les services aux entreprises, la logistique, les centres de R&D, conseil et ingénierie. Une nomenclature spécifique est prévue dans le Bilan pour classer les projets selon le type de fonction qu’ils contribuent à remplir.

CLASSIFICATION PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ DE L’ENTREPRISE

FONCTION DU PROJET

1

Agroalimentaire, agriculture et pêche

2

Textile, textile industriel, habillement et accessoires

3

Médicaments et biotechnologies appliquées

4

Parfums, cosmétiques

5

Ameublement et équipement du foyer

6

Électronique grand public

7

Constructeurs automobiles et équipementiers

8

Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires

9

Machines et équipements mécaniques

1

R&D, ingénierie, design

Site ayant pour mission l’avancement des connaissances scientifiques, la mise au point ou l’application de nouvelles technologies ou produits.

2

Centres de décision

Primo-implantation en France et quartiers généraux français.

3

Quartiers généraux

Quartiers généraux mondiaux ou européens. Site autonome chargé de mener à bien une activité de support administratif interne à l’entreprise (ressources humaines, trésorerie, etc.).

4

Production et réalisation

Site qui combine les ressources en main-d’œuvre, capital, biens et services pour fabriquer des biens ou fournir des services.

5

Logistique

Site contribuant à l’acheminement et au stockage des produits.

6

Services aux entreprises

Site ayant pour mission la fourniture de services marchands aux entreprises (conseil, marketing, services bancaires, data center, etc.).

7

Services aux particuliers

Site ayant pour mission principale la vente de produits et de services aux particuliers (hôtellerie, services bancaires).

8

Points de vente

Ensemble des lieux de commercialisation de biens.

10 Composants électroniques 11 Équipements électriques, électroniques, informatiques 12

Équipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux

13 Verre, céramique, minéraux, bois, papier 14 Chimie et plasturgie 15 Métaux et travail des métaux 16 Transport et stockage 17 Bâtiment et travaux publics, matériaux de construction 18 Opérateurs télécoms et fournisseurs d’accès à l’Internet 19 Logiciels et prestations informatiques 20 Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises 21 Énergie, recyclage et autres services concédés 22 Hôtellerie, tourisme et restaurant 23 Services financiers, bancaires et assurances 24 Commerce et distribution 25 Médias, édition 26 Autres activités de services

RÉALISATION DU BILAN FRANCE SOURCES

VÉRIFICATION CROISÉE DES DONNÉES

BILAN

Traitement de l’information :

Validation des projets par :

> Agences régionales de développement

> v érification de la conformité des projets aux critères du bilan ;

> les agences régionales de développement ;

> Observatoire France

> c ompléments d’information sur certains projets.

> Business France.

> Bureaux Business France

208 /  RAPPORT 2016 - BUSINESS FRANCE

BUSINESS FRANCE CONNECTER-ACCÉLÉRER-RÉUSSIR

B

usiness France, au service de l’internationalisation de l’économie française, valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses talents, de ses entreprises et de ses territoires. Véritable levier au service de la compétitivité de la croissance et de l’emploi, Business France rend lisible et efficace la chaîne d’acteurs et de services dédiés au développement et au succès des entreprises, quels que soient leur secteur, leur taille et leur pays. Qu’il s’agisse d’exportation, d’investissement ou de partenariats internationaux, qu’il s’agisse d’identifier, de mettre en relation ou de sécuriser, Business France accompagne les entreprises françaises et internationales du début jusqu’à l’aboutissement de leurs projets, dans une démarche clairement orientée efficacité et résultats. Grâce à son réseau et à son équipe dynamique de 1 500 professionnels sur le terrain dans 70 pays, Business France intervient du montage opérationnel des actions jusqu’à leur suivi à long terme. Spécialisées par domaines de compétences et secteurs d’activités, nos équipes sont profondément passionnées et engagées… tant par leur promesse d’efficacité opérationnelle que par leur mission pour la France.

« Au service du pays et des entreprises, Business France porte haut et fort un message d’ouverture économique de la France , et agit sur le terrain pour activer tous les leviers nécessaires au développement et à la réussite des entreprises, tant en France qu’à l’étranger. » Muriel Pénicaud, D.G. Business France.

MISSIONS : > Développement international des entreprises – en particulier les ETI et PME – implantées en France et de leurs exportations sur les marchés internationaux ; > Prospection et accueil des investissements étrangers en France ; > Promotion de l’attractivité et de l’image économique de la France, de ses entreprises et de ses territoires ; > Gestion, promotion et développement du Volontariat International en Entreprise (V.I.E) contribuant ce faisant à la formation de jeunes actifs français ayant acquis une expérience à l’international.

PROMESSE : La réussite d’un projet, c’est aussi la qualité des interlocuteurs qui vont vous accompagner et vous guider sur place pour concrétiser votre implantation. C’est le rôle de Business France et de ses équipes, dévolues à vous aider à réussir vos projets. Business France vous accompagne tout au long de votre démarche et s’investit à vos côtés, étape après étape : assistance juridique et fiscale, démarches administratives, choix du marché / lieu d’installation… Business France mobilise ses ressources ainsi que celles de ses partenaires et met en place une équipe dédiée chargée d’activer et de coordonner l’ensemble des expertises et des solutions pour monter vos projets internationaux et les suivre à long terme dans leurs développements.

RAPPORT 2016 - BUSINESS FRANCE /  209

CHAP. 9 / ANNEXES

À vos côtés et pour mieux comprendre vos besoins et vos attentes, vous pouvez compter sur le réseau de Business France, présent dans 70 pays majeurs. Au sein des équipes qui composent les 92 bureaux de Business France, un professionnel dévoué à votre succès sera votre contact personnel.

NOTRE PRIORITÉ : Simplifier et accélérer la réalisation de vos projets Business France vous propose une approche globale de votre projet d’internationalisation, depuis la prise de décision jusqu’à la réalisation concrète, en passant par l’analyse du marché. Business France vous informe en fonction des spécificités stratégiques, sectorielles et humaines de votre projet… Business France est votre partenaire privilégié, l’interface qui se charge de collecter toutes les données dont vous avez besoin pour mener votre projet à bien. Dès la première prise de contact, Business France est donc, si vous le souhaitez, votre interlocuteur unique.

l’accompagnement et la réussite de leurs projets internationaux de A à Z ; > D es analyses de marché objectives et détaillées, analyses macroéconomiques, études comparatives, observatoires et cartes, etc. Nous mettons à votre disposition toute une palette d’outils qui vous aideront à faire les bons choix ; > Du soutien et du savoir-faire d’un réseau de partenaires experts en développement international et d’une communauté d’acteurs associés : les chambres de commerce et d’industrie en France et à l’étranger, Bpifrance, Coface, les CCEF notamment, mais également des banques, des cabinets d’audit, des consultants experts, des sociétés de transports, des avocats, etc.

NOS VALEURS :

Solliciter Business France c’est bénéficier :

> Proximité

> De la 1 plateforme de services personnalisés aux entreprises françaises et étrangères pour

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re

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LES FICHES EXPORT ont été produites avec le concours des services de la Direction générale du Trésor. La DG Trésor est au service du ministre de l’Économie pour lui proposer et conduire sous son autorité la politique économique française, et la promouvoir en Europe et dans le monde. Elle apporte son expertise en matière de prévisions et de conseil, de régulation, de négociations internationales, d’aide au développement, de soutien à l’export et à l’investissement à l’étranger. La Direction générale du Trésor gère la trésorerie et la dette de l’État à travers l’AFT (Agence France Trésor) et veille aux intérêts de l’État actionnaire par l’intermédiaire de l’APE (Agence des participations de l’État).

Pour plus d’informations,consultez : www.economie.gouv.fr

210 /  RAPPORT 2016 - BUSINESS FRANCE

Directrice de publication : Muriel Pénicaud, Directrice Générale Rédactrices en chef : Sylvie Montout, Chef économiste, Fany Robin, Économiste Contributeurs : Romain Guillard, Yann Letessier Coordination éditoriale : Service marques et image Conception, réalisation :

[email protected] – mars 2017

Imprimé en mars 2017 par ISI print, 93210 Saint-Denis

Business France est l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française. Elle est chargée du développement international des entreprises et de leurs exportations, ainsi que de la prospection et de l’accueil des investissements internationaux en France. Elle promeut l’attractivité et l’image économique de la France, de ses entreprises et de ses territoires. Elle gère et développe le V.I.E (Volontariat International en Entreprise). Créée le 1er janvier 2015, Business France est issue de la fusion d’UBIFRANCE et de l’AFII (Agence française pour les investissements internationaux). Business France dispose de 1 500 collaborateurs situés en France et dans 70 pays. Elle s’appuie sur un réseau de partenaires publics et privés. CONNECTER - ACCÉLÉRER - RÉUSSSIR Pour plus d’informations : www.businessfrance.fr

Business France 77, boulevard Saint-Jacques 75680 Paris Cedex 14 Tél. : +33 1 40 73 30 00