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Jeudi, le 11 août 2016 - S'il y a un événement à ne pas manquer durant les Jeux Olympiques Rio 2016. (JO2016), c'est bien le déploiement du grand projet.
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Communiqué de presse Pour diffusion immédiate

PREMIÈRE AUX JEUX OLMPIQUES LA CHORÉGRAPHE RHODNIE DÉSIR CRÉE UNE NOUVELLE OEUVRE ET UN WEBDOCUMENTAIRE À PARTIR DE LA MÉMOIRE ET DE L’HISTOIRE DU BRÉSIL ! Un trait d’union social, artistique, historique et d’éducation Jeudi, le 11 août 2016 - S’il y a un événement à ne pas manquer durant les Jeux Olympiques Rio 2016 (JO2016), c’est bien le déploiement du grand projet culturel BOW’T TRAIL et son spectacle spécialement créé au Brésil : BOW’T-Brasil ! En effet, la danseusechorégraphe canadienne d’origine haïtienne - Rhodnie Désir - fait escale au pays du 27 juillet au 26 août prochain pour concrétiser cette étape en un temps record. Unique artiste canadienne à avoir été retenue par le Grand Témoin de la Francophonie - M. Manu Dibango ainsi que sa Secrétaire générale Michaelle Jean - pour la programmation culturelle francophone de l’Organisation internationale de la Francophonie des JO2016, Rhodnie Désir a pour mission de tracer le pont entre le passé et l’actualité en usant de ses deux alliés : la re-création polyrythmique chorégraphique et la production d’un Webdocumentaire. Soulignons que cette action se rattache à un parcours visant 40 pays d’ici à 2023 !

©2016 Photo : Now Photography, BOW'T-Martinique de/avec Rhodnie Désir

Le BOW’T TRAIL : tout un défi ! En quatre semaines, Mlle Désir s’inspire du génie créatif des peuples africains et afro-descendants pour re-créer en entier son oeuvre originale BOW’T (2013). Cette dernière, présentée plus de 25 fois en Afrique, en Amérique du Nord et dans les Caraïbes, abordait le vif propos psychique vécu par l’humain migrant ou déporté. S’en suivit en 2016 le début du BOW’T TRAIL (BOW’T l’oeuvre, TRAIL, le chemin). Ainsi et dans chacun des 40 pays où elle souhaite faire escale, la chorégraphe s’attarde principalement au propos de la résistance qui a donné lieu à un riche héritage polyrythmique (Blues, Jazz, Samba, Reggae...). Quant au Brésil, rappelons-nous qu’il fut le dernier pays à abolir l’esclavage en 1888 et la plus grande terre de déportation d’esclaves des Amériques (4 à 5 millions). LES ÉTAPES DU BOW’T TRAIL Tout comme elle l’a fait en Martinique en janvier dernier, au Brésil elle s’entoure de deux musiciens de renoms : Carlos Negreiros et Jovi Joviniano. Durant 40 heures, en studio, elle découvre les rythmiques ancestrales du pays et s’apparentant au répertoire de la Samba, de la Capoeira, du Jongo, du Candomblé, etc; desquels elle s'imprègne pour créer. Parallèlement, elle rencontre des chercheurs spécialistes (historiens, anthropologues, capoeristes, ethnomusicologues, etc.) et prends des classes de danse pour alimenter sa recherche et sa compréhension de la culture locale. En somme : elle devient un canal de transmission pour traduire l’essence de son propos dans ce qui deviendra la nouvelle oeuvre solo et chorégraphique de 50 minutes : BOW’T-Brasil. CAP SUR L’HISTOIRE ET SUR LE BOW’T TRAIL Le BOW’T TRAIL vise à retracer, à réveiller, à reconnaître et à valoriser la richesse de l’apport déterminant des peuples africains et afro-descendants à la diversité culturelle du monde. En effet, si pendant plus de 400 ans, l’histoire fut marquée des déportations associées à la traite négrière, les actes de résistance face à ces

injustices donnèrent lieu à la multiplication du génie créatif de ces nations qui eurent à se recréer constamment. Naquirent la Capoeira, la Samba, le Jongo... : tant de vocables artistiques alimentant ce terreau fertile d’éducation pour les générations actuelles et futures. DEUX DATES DE REPRÉSENTATIONS À NE PAS MANQUER : 18 ET 26 AOÛT Le spectacle sera présenté le 18 août prochain à 18h au Cais Do Valongo situé dans la Petite Afrique et étant le plus grand port d’entrée des esclaves du Brésil et des Amériques (plus de 1 millions). Cette présentation est ©2016 Photo Juan Castro - BOW’T-Brasil en studio de répétition de/avec Rhodnie Désir, Carlos Negreiros et Jovi Joviniano possible grâce à la collaboration du partenaire CEPPIR-Promoção das Politicas de Igualdades Raciais do Rio de Janeiro que l’équipe tient à remercier. S’en suivra la présentation le 26 août / Festival International Dança em Trânsito 2016 au Terra Lona de Guadalupe. Ce dernier spectacle est ouvert à tous et notamment aux jeunes des communautés (favelas). Ce sera donc deux opportunités exceptionnelles de découvrir ce spectacle. Également spécialiste et consultante en médiation culturelle, notons que Rhodnie Désir collaborera avec des jeunes du projet Crespinho et Movimento 325 pour la réalisation de sa plus grande installation-costume comprenant un nombre symbolique de bateaux ayant accostés au Brésil. PRÉSERVER LE PROCESSUS ET LA MÉMOIRE PAR LE NUMÉRIQUE Parallèlement, le BOW’T TRAIL vise à préserver la mémoire et à mettre en lumière cette histoire. La dernière portion numérique, dont vous pouvez déjà voir des exemples via www.bowttrail.com, sera assurée par la réalisatrice Marie-Claude Fournier (Mes États*Nordiques / TV5, Prix Gémeaux 2013), de même que par Clark Ferguson qui agira à titre de directeur photo. PRIX ET RECONNAISSANCES LIÉS AU PROJET En plus de cette mission spéciale durant les Jeux Olympiques, la chorégraphe a reçu le Grand Prix des Lys de la Diversité du Québec (catégorie Relève - 2016) visant à souligner l’engagement social novateur et nécessaire du BOW’T TRAIL. Également, son projet s’inscrit dans la Décennie de reconnaissance internationale des peuples d’ascendance africaine des Nations Unies (2014-2023), a reçu le Label de La Route de l’esclave de l’UNESCO et est soutenu par la Commission Canadienne de l’UNESCO. SITE DU PROJET : www.bowttrail.com // ARTICLES RÉCENTS : Le Devoir | Magasine Ricochet // AUTRES : articles et entrevues CONTACT : Stéphanie Malherbe De Sa Rego Coordonnatrice à la production | [email protected] | 55 21 988 321 975

MERCI AUX PARTENAIRES

BIOGRAPHIE DES ARTISTES DU SPECTACLE RHODNIE DÉSIR DANSEUSE-CHORÉGRAPHE- MÉDIATRICE ET FEMME D’AFFAIRES CULTURELLES

Née d’une mère de Gonaïves et d’un père de Portau- Prince (Haïti), l’artiste montréalaise articule son geste à partir de langages chantés ou parlés spécialement créés pour chacune de ses œuvres. De là émane une gestuelle, tel un marqueur de temps unique : une contemporanéité s’inspirant des traditions issues d’Haïti ainsi que d’Afrique centrale et de l’Ouest. Sa signature se reconnait par son amour pour l’objet et l’utilisation multidimensionnelle qu’elle en propose, sur le plan narratif et dans une atmosphère épurée, afin de tracer un pont entre le présent et la mémoire du passé.

En 2014, le très réputé journaliste Philip Spzorer du Dance Current Magazine, cite l’œuvre parmi ses « Revelation 2014 ». Grâce à BOW’T, Rhodnie Désir reçoit aussi trois invitations de la très honorable Michaëlle Jean (Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie). En 2015, elle est l'unique canadienne et artiste de la danse à être invitée à titre de panéliste spécialiste au séminaire « Les artistes et la mémoire de l’esclavage: résistance, liberté créatrice et héritages» (UNESCO).

Diplômée en communications et en marketing, en lancement d’entreprise ainsi que du Programme d’entrainement et de formation artistique et professionnel en danse africaine (Zab Maboungou/ Compagnie Danse Nyata Nyata), elle a reçu plusieurs enseignements en danse lors de stages professionnels avec des maîtres internationaux.

Parallèlement et dès 2008, elle déploie ses qualités de femme d’affaires en mettant sur pied DÊZAM, une ressource d’action artistique et culturelle visant la vulgarisation des diverses pratiques et des cultures auprès de la jeunesse. Au total, plus de 2 000 initiatives ont été créées dans 21 commissions scolaires et municipalités du Canada.

Aujourd’hui, elle compte à son répertoire cinq oeuvres ainsi qu’une étude chorégraphique. Son oeuvre phare BOW’T (2013) est celle qui la fait rayonner tant sur la scène locale qu’à l’international : Amériques, Afrique, Caraïbes.

À ce jour, DÊZAM se veut une ressource clé en matière d’accompagnement d’artistes et Rhodnie s’investit principalement sur son projet international BOW’T TRAIL.

CARLOS NEGREIROS PERCUSSIONNISTE, COMPOSITEUR ET CHANTEUR

Carlos Negreiros est l’un des des responsables de la systématisation de l’étude de la percussion afrobrésilienne au pays et un spécialiste dans le développement de concept d’apprentissages vocaux des rythmes brésiliens issus du répertoire africain. Il est notamment connu pour son concept de vulgarisation de voix et de percussions qui fut appliqué par le Quartet Repercussion Drums Orchestra de Robby Silva et d'autres ouvrages du même univers. Disciple du Maître Abigail Mourail, il occupa le rôle de premier percussionniste au sein de l’Orquestra Afro Brasileira ; tant dans les pièces musicales, les ensembles de percussion, les harmonies que les arrangements mélodiques de haut niveau. De 1975 à 1990, il fut le directeur musical, chanteur, danseur et acteur de la troupe de théâtre Olorun Baba Mi. Dans la même décennie, il fut directeur culturel de Afoxé Ghandi pour les enfants de Rio de Janeiro. De 1991-1995, il joint le quatuor de percussion Quartet Baticum Fun Hornes qui

se produit principalement en Allemagne et dans les pays voisins. En 1996 et aux côtés de Milton Nascimento, il accompagne les messes des Quilombos en Espagne et dans plusieurs capitales brésiliennes en tant que chanteur et percussionniste. En 2012, il poursuit la tournée de la même oeuvre, mais cette foisci en version théâtrale au Portugal et au Utopia Warehouse de la région portuaire de Rio de Janeiro. Également conférencier et maître d’ateliers axés sur la culture africaine brésilienne, il est aujourd’hui une référence en la matière tant pour les centres culturels que dans les universités telles qu’à Washington et à Atlanta (États-Unis). Au sein du projet BOW’T TRAIL, il apporte son expertise de conseiller et de référence clé dans la recherche et la traduction des propos polyrythmiques ancestraux du Brésil.

JOVI JOVINIANO PERCUSSIONNISTE ET COMPOSITEUR CARIOCA

Né dans le quartier de Ramos, Jovi détient une profonde connaissance des rythmes populaires du Brésil. Il touche à tous les instruments qui composent l'orchestre de percussion populaire au sein de l’orchestre de l’Imperatriz Leolpoldinense (école de samba) et aussi avec Maestro Paulo Moura. En 1980, il a été invité par le clarinettiste, chef d'orchestre et arrangeur Paulo Moura sous différents formules musicales (bigbands, choro régionale, salles de danse orchestres, ce qui le fit voyager au niveau national et international. Il fut aussi accompagnateur et compositeur pour de grands artistes tels que Roberto Guima Nara Leão, João de Aquino, Emilio Santiago, Beth Carvalho, Arthur Moreira Lima, Ney Matogrosso, Marisa Monte, Gilberto Gil, Gal Costa, Fernanda Abreu, Lénine et Marcos Suzano, Seu Jorge, Roberta Sá ... Sur scène sur scène, on a pu le voir au Festival de jazz

de Berlin, de Montreux Jazz Festival, au Latin Jazz à New York, au Brasil Hollywood Night Boll, au Prague Jazz Festival, au Free Jazz Festival, au Marseille Jazz Transfert de Cartagena ; pour en nommer que quelques uns. Il est fondateur du quatuor de percussions Baticun en 1991 avec le célèbre percussionniste Marcos Suzano, Beto Cazes et Carlos Negreiros, et s’inspire de l'expérience de ces membres pour transmettre ses connaissances au sein de diverses écoles de musique et de centres culturels à Rio de Janeiro. Percussionniste au caractère international, soulignons qu’il a su faire résonner sa musique dans les pays suivants : Allemagne, Suisse, Autriche, Tchécoslovaquie, Danemark, Suède, Pays-Bas, Grooeland ; et que le projet de la chorégraphe Rhodnie Désir s’inscrit directement dans sa vocation de démocratisation de la culture afro-brésilienne.