Pour soutenir la santé mentale des travailleurs et

Michelle McRae. Chef d'équipe, groupe de travail sur les traumatismes liés au stress ... Carmen Santoro. Association des pompiers professionnels de l'Ontario.
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Pour soutenir la santé mentale des travailleurs et travailleuses des services d’urgence de l’Ontario Sommaire

Produit par la Commission de la santé mentale du Canada et l’Association de santé et sécurité des services publics Juin 2015

Table des matières Les origines ................................................................................................................................................... 1 L’objet ........................................................................................................................................................... 1 Les participants et participantes ................................................................................................................... 2 En guise d’entrée en matière ........................................................................................................................ 2 Les discussions en table ronde ..................................................................................................................... 4 Les points forts actuels ................................................................................................................................. 4 Examen des défis à relever et des occasions à saisir .................................................................................... 6 1.

Recherche et normes ........................................................................................................................ 6

2.

Facteurs organisationnels ................................................................................................................. 6

3.

Comprendre la nature du travail ...................................................................................................... 7

4.

Culture et stigmatisation .................................................................................................................. 7

5.

Formation.......................................................................................................................................... 8

6.

Traitement des problèmes de santé mentale .................................................................................. 8

Prochaines étapes ......................................................................................................................................... 9 Annexe A — Programmes et ressources................................................................................................. 11 Formations .......................................................................................................................................... 11 Services de traitement ........................................................................................................................ 12 Organisations ...................................................................................................................................... 13 Autres programmes et ressources ...................................................................................................... 13 Annexe B — Liste des personnes présentes ........................................................................................... 14 Participants et participantes ............................................................................................................... 14 Conférenciers ...................................................................................................................................... 16 Hôtes ................................................................................................................................................... 16

Pour soutenir la santé mentale des travailleurs et travailleuses des services d’urgence de l’Ontario

Les origines Les problèmes de santé mentale, y compris les traumatismes liés au stress professionnel et la dépression, sont une préoccupation croissante parmi les travailleurs et travailleuses des services d’urgence en Ontario. Beaucoup d’organismes de services d’urgence ont adopté des politiques et des programmes de prévention, mais pour autant, la santé mentale continue de faire l’objet de stigmatisation dans le milieu de travail et un grand nombre de travailleurs et travailleuses ne reçoivent pas le soutien dont ils ont besoin. Dans une perspective systémique, mettre l’accent sur la sensibilisation à la santé mentale, les mesures de prévention et les démarches de réduction des traumatismes reposant sur des éléments probants est essentiel pour s’attaquer aux problèmes auxquels fait face le personnel des services d’urgence. Une démarche de cette nature va aider les premiers répondants à acquérir des stratégies personnelles et des mécanismes de défense pour faire face au stress et aux effets cumulatifs des nombreux incidents traumatiques dont ils sont témoins. La Commission de la santé mentale du Canada (la Commission) et l’Association de santé et sécurité des services publics (ASSSP) sont déterminées à mieux faire connaître l’importance de la santé mentale dans le milieu de travail et à encourager les organismes de services d’urgence à prendre des mesures. À cette fin, nous avons organisé conjointement un forum de discussion pour les organismes de services d’urgence en Ontario. Le forum, sur invitation seulement, s’est tenu le 2 décembre 2014 au Holiday Inn Centre ville Toronto.

L’objet L’objet global du forum de discussion était de tisser des liens, de coordonner des efforts et de définir des domaines où la collaboration serait possible. Il a servi de point de départ au partage de connaissances, de perspectives et de pratiques exemplaires parmi les personnes présentes. Le forum avait été conçu expressément pour répondre aux questions suivantes : 1. Quelles sont les perspectives, quelles sont les occasions à saisir et quels sont les défis à relever en ce qui concerne les enjeux de la santé mentale chez les premiers répondants? 2. Quels programmes sont en place? Qu’est-ce qui est efficace? Où y a-t-il des lacunes? 3. Y a-t-il des pratiques prometteuses qui peuvent êtres mises en œuvre pour les premiers répondants? Dans l’affirmative, quelles sont-elles? 4. Quelles leçons pouvons-nous tirer des expériences d’autres pays? 5. De quels outils ou de quelles ressources aura-t-on besoin à l’avenir pour prévenir et adresser le problème? 6. Y a-t-il d’autres recherches ou d’autres donnés probantes dont on a besoin en ce qui concerne les pratiques efficaces? Dans l’affirmative, quelles sont-elles? 7. Quelles mesures concrètes ce groupe peut-il prendre pour mieux faire connaître l’enjeu au sein de la communauté des premiers répondants? Le forum était une première étape pour la définition des programmes, des outils et du soutien qui seront nécessaires à l’avenir.

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Les participants et participantes Cette première table ronde a réuni un vaste éventail de leaders de 35 organismes, notamment des employeurs, des associations, des représentants gouvernementaux, des chercheurs, des experts et des personnes ayant un vécu expérientiel. Trois des organismes représentés participent au projet de recherche sous forme d’études de cas de la Commission. On trouvera la liste complète des personnes présentes à l’annexe B. Ron Kelusky, président et chef de la direction de l’Association de santé et sécurité des services publics, et Ed Mantler, vice-président, Programmes et priorités, de la Commission de la santé mentale du Canada, étaient les deux hôtes de la table ronde. Des membres du personnel de la Commission et de l’ASSSP étaient présents à la table ronde pour animer les discussions, en dresser le compte rendu et rédiger le présent sommaire.

En guise d’entrée en matière L’ASSSP et la Commission soutiennent activement les organismes de services d’urgence partout en Ontario. Pour donner le ton à la journée, des représentants de chaque organisme ont parlé de leurs activités et de leurs initiatives qui sont axées sur cette question importante. Ron Kelusky, président et chef de la direction de l’ASSSP, a fait un exposé sur la nécessité de se pencher sur la question du stress mental traumatique en tant que danger dans le milieu de travail. Il a présenté des indicateurs montrant clairement que les incidents de stress mental traumatique auxquels on ne porte pas remède augmentent les risques de syndrome de stress post-traumatique (SSPT), d’usure de compassion, d’épuisement professionnel et de dépression, et se traduisent par des niveaux plus élevés de consommation de substances et de problèmes matrimoniaux. Il a également parlé des facteurs contributifs du stress post-traumatique, comme un lien personnel, des cas graves de négligence d’enfants, une personne morte dans l’isolement, la réaction de la famille, les suicides et les incidents dont sont victimes d’autres premiers répondants. Le travail par quarts, les semaines de travail comprimées et de longues journées de travail peuvent aggraver ces facteurs et mener à l’épuisement. M. Kelusky a indiqué que l’éducation était un facteur clé de la prévention, tout comme la nécessité de réduire la stigmatisation à l’intérieur des groupes pairs. Il a expliqué à quel point il est important d’intégrer des programmes axés sur la santé mentale aux structures existantes du régime de gestion de la santé et de la sécurité et il a encouragé la collaboration lorsqu’il s’agit d’apporter des solutions au problème. Ed Mantler, vice-président, Programmes et priorités de la Commission, a ensuite pris la parole. Son exposé portait sur les moyens de protéger la santé mentale de nos travailleurs et travailleuses des services d’urgence. Il a souligné l’importance de la santé mentale en milieu de travail et la détermination constante de la Commission à soutenir le personnel des services d’urgence. Il a également donné un aperçu de la Commission et de la Stratégie en matière de santé mentale pour le Canada. Il a expliqué à quel point il était important d’investir dans la santé mentale en milieu de travail — les problèmes de santé mentale coûtent 51 milliards de dollars par année à l’économie canadienne et 500 000 Canadiens et Canadiennes sont absents du travail chaque semaine en raison de maladies mentales. Il a fait valoir que le coût de l’inaction était élevé, et que l’inaction se traduisait par des hausses de l’absentéisme, des demandes de prestations d’invalidité, des traumatismes, pour ne rien dire des conséquences juridiques pour l’employeur.

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M. Mantler a fait un tour d’horizon de plusieurs mesures importantes que les employeurs peuvent mettre en œuvre pour opérer des changements et renforcer la santé mentale dans le milieu de travail : • Adopter la Norme nationale sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail – qui réunit des lignes directrices d’application volontaire, des outils et des ressources pour promouvoir la santé mentale du personnel et éviter les traumatismes psychologiques attribuables à des facteurs présents dans le milieu de travail; • « En route vers la préparation mentale » – programme de formation conçu pour lutter contre la stigmatisation et accroître la résilience; • Premiers soins en santé mentale Canada – programme de formation conçu pour améliorer les connaissances en matière de santé mentale et donner aux personnes qui suivent cette formation les compétences et les connaissances qui leur permettront de répondre efficacement à des problèmes de santé mentale émergents et à des crises de détresse psychologique. La Commission de la santé mentale du Canada est au milieu d’un projet de recherche triennal sous forme d’études de cas documentant la façon dont les employeurs canadiens dans tous les secteurs appliquent la Norme. Le projet suit les progrès de plus de 40 organismes employeurs, dont les suivants : • La Division C de la GRC; • Le Service canadien du renseignement de sécurité; • L’hôpital Mount Sinai; • L’hôpital de Scarborough; • Le Toronto East General Hospital. Le projet de recherche sous forme d’études de cas : • documentera la façon dont la Norme est mise en œuvre par des employeurs canadiens de diverses industries, de divers secteurs et de diverses régions; • cernera les défis, les lacunes et les pratiques prometteuses de la mise en œuvre; • quantifiera les coûts et l’impact. Le programme de formation En route vers la santé mentale a été mis sur pied par le ministère de la Défense nationale comme moyen de renforcer la résilience et la santé mentale des combattants et combattantes. La Commission l’a adapté et est en train de le tester auprès d’agents de police de partout au Canada, notamment à la GRC au Nouveau-Brunswick, dans les services de police de Calgary, auprès de la police de Fredericton, dans les services policiers d’Edmonton et auprès du Collège de police de l’Ontario. Les objectifs du programme sont les suivants : • réduire la stigmatisation qui entoure la maladie mentale; • promouvoir la santé mentale dans le milieu de travail; • changer la façon dont les participants et participantes parlent de la santé mentale et de la maladie mentale; • aider les membres à reconnaître les signes d’une mauvaise santé mentale chez eux-mêmes et chez d’autres personnes; • enseigner des mécanismes de défense pour gérer le stress et une mauvaise santé mentale; • créer un environnement davantage axé sur le soutien. Par « premiers soins en santé mentale », on entend l’aide apportée aux personnes qui commencent à manifester un problème de santé mentale ou qui traversent une crise psychologique. Tout comme les premiers soins apportés en cas de blessures physiques, les premiers soins en santé mentale sont prodigués jusqu’à ce qu’un traitement approprié soit trouvé ou jusqu’à ce que la crise se résorbe.

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Le programme Premiers soins en santé mentale Canada vise à améliorer les connaissances en santé mentale et à donner aux personnes qui suivent cette formation les compétences et les connaissances nécessaires pour mieux gérer des problèmes de santé mentale qui pourraient se présenter ou qui commencent à se manifester chez elles ou chez un membre de leur famille, un ami ou un collègue. Un grand nombre des leaders des services de police, des services de protection contre les incendies, des services paramédicaux, des services de soins de santé et d’autres services d’urgence ont suivi une formation en PSSM. Un projet-pilote est en train d’être mené aux Services d’incendie d’Ottawa selon des horaires adaptés pour mieux respecter les exigences opérationnelles. Les résultats d’une évaluation devraient être connus en 2015-2016.

Les discussions en table ronde En plus de tirer des leçons de leurs expériences respectives, les participants et participantes à la table ronde se sont particulièrement penchés sur les questions suivantes : • Faire le point sur l’état actuel des choses — les pratiques exemplaires ou prometteuses de prévention du stress mental traumatique chez les premiers répondants. Quels programmes sont en place? Qu’est-ce qui fonctionne bien? • Examiner les défis à relever et les occasions à saisir — les défis en matière de santé mentale qui se posent actuellement pour les travailleurs et travailleuses des services d’urgence, de nouveaux outils ou de nouvelles ressources pour s’attaquer à ces défis et toute autre recherche qu’il y a peut-être lieu d’entreprendre pour assurer une intervention efficace. • Renforcer la sensibilisation — les moyens qui peuvent êtres pris pour mieux faire connaître la question de la santé mentale des premiers répondants. Quelle méthode de communication est susceptible d’être efficace? À quels modes de communication existants pourrait-on recourir?

Les points forts actuels La définition des points forts à exploiter et des occasions à saisir pour aborder les enjeux de la santé mentale chez les premiers répondants et les surmonter, voilà qui a été l’un des principaux centres d’intérêt du forum. Pour analyser les points forts actuels, les participants et participantes ont passé en revue les programmes en place, les éléments qui donnent de bons résultats et les endroits où il y a des lacunes. Cette discussion a permis de définir l’environnement actuel dans lequel les organismes soutiennent la santé mentale des membres de leur personnel. S’agissant des points forts, la majorité des participants et participantes a pu nommer rapidement au moins une pratique prometteuse que leur organisme avait adoptée. La liste qui suit énumère les pratiques prometteuses dont les participants et participantes pensent qu’elles ont contribué à renforcer le dialogue, à réduire la stigmatisation et à prendre plus rapidement des mesures pour aider les employé(e)s exposés à des événements traumatiques : • • • •

adopter des pratiques éprouvées; s’allier à des associations et à des équipes de spécialistes; promouvoir une culture organisationnelle dans le cadre de laquelle les leaders donnent l’exemple; promouvoir des occasions de soutien par les pairs;

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• • • • • •



• •

fournir du soutien par l’entremise de services psychologiques à l’interne; faire des évaluations psychologiques de pré-emploi; organiser des sondages annuels pour évaluer la santé psychologique; dispenser une formation obligatoire; personnaliser et adapter la formation, le matériel et les ressources en fonction de la culture organisationnelle; assurer du soutien aux employé(e)s et à leurs familles par l’entremise des Programmes d’aide aux employés et à la famille — certains corps policiers ont adopté des programmes axés expressément sur le soutien des conjoints ou conjointes; imposer la déclaration obligatoire des incidents (p. ex. des systèmes de commandement d’intervention et/ou de gestion des incidents qui indiquent les réponses à des incidents traumatiques et donnent des conseils sur les moyens d’aider les personnes ayant des problèmes graves de santé mentale); être exposés à des campagnes de sensibilisation (p. ex. #BellCause); faire de l’éducation et de la sensibilisation au sujet de besoins particuliers des premiers répondants en dispensant de la formation aux pourvoyeurs de services (médecins, infirmiers ou infirmières, conseillers ou conseillères, avocats ou avocates, etc.).

Dans le cadre de la discussion, les participants et participantes ont également parlé de différents genres de formation, des services de traitement, des associations et d’autres programmes et ressources auxquels les organismes qui les emploient ont recours. On en trouvera une liste détaillée à l’annexe A.

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Examen des défis à relever et des occasions à saisir Selon les participants et participantes, les six domaines suivants présentent des occasions à saisir en priorité pour relever les défis clés qui ont des répercussions sur la santé mentale des premiers répondants : 1. Recherche et normes

6. Traitement des troubles mentaux

2. Facteurs organisationnels

Santé mentale 3. Comprendre la nature du travail

5. Formation

4. Culture et stigmatisation

1. Recherche et normes Les participants et participantes étaient convaincus que nous devons absolument nous inspirer de mécanismes éprouvés. L’approche retenue doit être validée et démontrée et s’inspirer de définitions communes des moyens à mettre en œuvre pour protéger la santé mentale des premiers répondants. Les personnes présentes étaient fermement déterminées à participer à des recherches ayant pour objet : • d’adopter des termes communs et une terminologie commune pour créer une démarche uniformisée en matière de santé mentale des premiers répondants; • d’établir des mesures pour analyser le problème et évaluer les interventions et les programmes de soutien de la santé mentale chez les premiers répondants; • de comprendre les données et les recherches et d’élaborer des pratiques exemplaires ou des normes de pratique pour gérer la santé mentale des premiers répondants puis de mobiliser ce savoir de façon à combler les lacunes; • de forger des partenariats entre universités, compagnies d’assurance, employeurs et syndicats. La communauté des premiers répondants est bien définie et on peut facilement la joindre; toutefois, le groupe a souligné la nécessité d’avoir une vue à long terme de l’enjeu et un budget à investir dans la recherche et la mise en place de pratiques exemplaires.

2. Facteurs organisationnels S’agissant des défis et des possibilités dans la perspective organisationnelle, les participants et participantes estimaient qu’il faut changer les façons de penser et les approches en matière de santé mentale des premiers répondants. Les organismes doivent mieux comprendre les risques pour la santé mentale et le stress mental traumatique (SMT) et la façon d’atténuer les risques dans le milieu de

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travail. Les superviseurs et superviseuses aussi bien que les leaders doivent être dûment informés pour pouvoir offrir des mesures de soutien dans le milieu de travail, améliorer la communication et obtenir l’assentiment à tous les niveaux de l’organisme pour s’attaquer à l’enjeu de la santé mentale et du SMT professionnel. Quelques occasions à saisir ont été particulièrement mentionnées : • Définir les compétences et les qualités que doit posséder le personnel de supervision pour aider un travailleur ou une travailleuse aux prises avec des enjeux en matière de santé mentale et de SMT; • Communiquer de meilleures données afin de comprendre l’ampleur du problème et de définir clairement les outils nécessaire pour mesurer les enjeux psychosociaux; • Clarifier les pratiques exemplaires et les systèmes qui peuvent protéger la santé mentale dans le milieu de travail; • Mobiliser les familles pour avoir une approche holistique lorsqu’il s’agit de protéger la santé mentale et de s’attaquer au SMT professionnel.

3. Comprendre la nature du travail Les participants et participantes estimaient aussi que les pourvoyeurs de services doivent mieux comprendre leur environnement de travail. De plus, ils pensaient que pour offrir des services de santé mentale efficaces, il faut que le risque soit reconnu à tous les niveaux au sein de la communauté des premiers répondants. Parmi les besoins particuliers qui sont ressortis, citons l’identification et le diagnostic du SMT et les moyens de corriger le problème de la sous-déclaration; les différences entre les diverses fonctions au sein de la communauté; la ferme détermination de préserver la santé mentale; et le manque de compréhension des risques professionnels. Quelques occasions à saisir ont été particulièrement mentionnées : • Intégrer des discussions sur la santé mentale et le SMT à la formation professionnelle et poursuivre les discussions dans le milieu de travail pour remporter l’assentiment général et encourager la déclaration; • Définir des occasions à saisir pour intégrer la sensibilisation à la santé mentale et au SMT dans les systèmes en milieu de travail, pour aider le personnel de supervision à comprendre les risques et à mettre en place des politiques et des procédures pour les atténuer, reconnaître les signes de problèmes de santé mentale et favoriser des environnements propices au dialogue sur la question; • Exposer les pourvoyeurs de services, y compris les cliniciens, à l’environnement de travail et les aider à mieux comprendre la culture et la nature du travail; • Éliminer les cloisonnements dans la communauté des premiers répondants pour qu’elle puisse s’attaquer collectivement aux problèmes de santé mentale.

4. Culture et stigmatisation Les participants et participantes estimaient que le dialogue sur la santé mentale des premiers répondants doit s’amorcer au niveau le plus élevé de la communauté. La stigmatisation, le déni du risque et la prévalence du SMT et des problèmes de santé mentale qui en découlent dans le milieu de travail continuent d’être un obstacle. On craint la divulgation et on craint de faire montre de faiblesse. Quelques occasions à saisir ont été particulièrement mentionnées :

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Trouver des champions et des modèles de comportement qui peuvent mobiliser les premiers répondants et les membres de la communauté pour les amener à discuter du SMT et des risques associés pour la santé mentale des premiers répondants, l’objectif final étant de faire de la sensibilisation et de démontrer qu’il n’y a pas à se cacher; Examiner d’autres modèles de ressources et d’autres démarches, comme la vidéo Talk Today de l’Association de la santé mentale du Canada et de l’Ontario Hockey Association; les campagnes We’ve Got Your Back de l’Ontario Paramedic Association et Heroes are Human de TEMA (The Tema Conter Memorial Trust), qui renforcent la sensibilisation au suicide; déterminer ce qui fait le succès de ces campagnes; et trouver des moyens de poursuivre la sensibilisation; Trouver des messages clés qui interpellent la communauté des premiers répondants, y compris des messages qui encouragent les organismes à franchir le premier pas pour appliquer la Norme.

5. Formation Les participants et participantes estimaient que la formation sur la façon de reconnaître les risques pour la santé mentale et de s’en protéger, particulièrement les risques associés à des événements traumatisants dans le milieu de travail, a besoin d’être améliorée et élargie pour viser non seulement la communauté des premiers répondants, mais aussi les personnes qui occupent d’autres postes comme les répartiteurs et répartitrices, les patrouilles de ski et les équipes de la voirie qui peuvent à l’occasion arriver en premier sur la scène d’un accident. Le sentiment général était qu’un changement de fond s’impose parce que le sujet n’est pas discuté ouvertement et que le transfert de connaissances est limité et que l’accent n’est pas suffisamment mis sur les organismes. Quelques occasions à saisir ont été particulièrement mentionnées : • Veiller à ce que les personnes qui élaborent la formation et les ressources comprennent la nature du travail et intègrent un contenu approprié; • Inclure une formation obligatoire, renforcer la résilience et la capacité au niveau des cursus de formation; • Donner de la formation à des pairs pour qu’ils puissent offrir du soutien dans le milieu de travail; • Améliorer les voies de communication entre l’organisme employeur, le syndicat et les familles de façon à privilégier la collaboration en vue de la réalisation d’un but commun, utiliser les outils existants et mettre l’accent sur l’ensemble de l’organisme/de la communauté; • Commencer à discuter de santé mentale tôt; les conversations sur la santé mentale devraient être courantes et encouragées, même parmi les enfants.

6. Traitement des troubles mentaux Deux groupes de discussion se sont concentrés sur le traitement des troubles mentaux; l’un a examiné les programmes d’aide aux employés (PAE) et l’autre les moyens de comprendre les options en matière de traitement. Les participants et participantes estimaient qu’il était important de comprendre les ressources offertes par l’entremise des PAE (ou d’autres programmes) et de veiller à ce que les pourvoyeurs de PAE connaissent les réalités du travail, pour pouvoir dispenser du soutien en matière de santé mentale et de troubles de stress post-traumatique, ou stress mental traumatique. Il est également nécessaire de s’intéresser à la question des coûts et de la durée des traitements offerts pour les troubles mentaux et de repérer les programmes qui pourraient s’ajouter en complément des PAE. Des facteurs personnels ont également été mis en lumière comme obstacles possibles qui empêchent de demander des traitements : se tourner vers l’automédication, refuser du soutien, ne pas avoir confiance dans les

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options de traitement et ne pas reconnaître les conséquences des microtraumatismes ou traumatismes indirects. Quelques occasions à saisir ont été particulièrement mentionnées : • définir des stratégies à plus long terme en matière de santé mentale et dresser un plan de mise en œuvre réaliste de ces stratégies; • intégrer la santé mentale à des discussions sur le bien-être en général et déterminer le rendement de l’investissement pour faire en sorte que les stratégies continuent de recevoir du soutien et des ressources; • examiner des moyens d’accroître le financement à l’appui du traitement des troubles mentaux, notamment le recours aux prestations, le transfert de prestations (les utiliser pour du counselling plutôt que des massages) et la mise en commun du financement entre services et communautés; • créer des programmes maison qui soutiennent le travailleur ou la travailleuse après son traitement en utilisant et en mettant en œuvre la Norme; • mobiliser les familles et mieux faire connaître les ressources et les outils disponibles pour soutenir les travailleurs et travailleuses, le milieu de travail et les familles. Divers autres défis à relever et occasions à saisir ont été mentionnés par le groupe, mais ils n’ont pas été examinés en détail, faute de temps. Il s’agissait des éléments suivants : • Financement — l’insuffisance des ressources internes (temps, budget, etc.) pour s’attaquer adéquatement à l’enjeu (c.-à-d. évaluer les risques, élaborer des programmes et les mettre en œuvre); • Politiques — l’absence de législation en matière de santé et de sécurité visant le stress mental traumatique et le manque de clarté des obligations redditionnelles; • Gestion du changement — la santé mentale n’est pas encore intégrée aux modèles de milieux de travail sains; des processus de gestion du changement revêtiront une importance critique pour favoriser cette intégration; • Indemnisation des travailleurs et travailleuses — le stress chronique n’est pas admissible et la réintégration peut être difficile.

Prochaines étapes Les efforts de sensibilisation et de mobilisation déployés à l’échelle du secteur des services d’urgence ont été reconnus comme des mesures importantes; les participants et participantes ont proposé les mesures suivante comme prochaines étapes : • Après le forum, définir les mesures concrètes qui sont nécessaires pour aller de l’avant. • Dresser un plan de communication pour rejoindre efficacement et rapidement les organismes de services d’urgence et les travailleurs et travailleuses. • Établir un gabarit que chaque organisme pourrait utiliser pour dresser la liste de ses initiatives et de ses programmes actuels. • Repérer des associations, des publications et d’autres voies de communication auxquelles on pourrait recourir pour rejoindre les travailleurs et travailleuses des services d’urgence. • Définir des messages clés pour l’auditoire cible. • Mobiliser les bailleurs de fonds pour obtenir des ressources afin de documenter les pratiques exemplaires et de les faire connaître à l’auditoire cible. • Élargir notre portée pour rejoindre un auditoire national.

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• • •



Mettre sur pied un groupe de travail ou une communauté de pratique pour que les organismes puissent collaborer et partager régulièrement leurs pratiques exemplaires en matière de santé mentale du personnel des services d’urgence. Se tourner vers l’ASSSP comme championne des travailleurs et travailleuses du secteur public de l’Ontario. Préconiser un changement dans le régime d’indemnisation des maladies du travail. Promouvoir un appel à l’action afin de convaincre les hauts dirigeants de recourir à la Norme pour évaluer les risques à l’intérieur des organismes et amorcer le processus qui consiste à les atténuer systématiquement. Recueillir des recherches et des données pour assurer une orientation claire concernant les pratiques exemplaires reposant sur des éléments probants.

La Commission et l’ASSSP prendront ces suggestions en considération en poursuivant leur partenariat pour protéger la santé mentale des personnels des services d’urgence. De plus, ces prochaines étapes continueront sans aucun doute à servir d’intrants dans leurs plans stratégiques individuels. Notre espoir est d’orienter les efforts que les organismes engageront à l’avenir pour promouvoir la santé mentale des premiers répondants et les mobiliser pour qu’ils coordonnent leur action.

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Annexe A — Programmes et ressources Formations 

Formation appliquée en techniques d’intervention face au suicide (ASIST) o Pour apprendre comment dispenser des premiers soins à une personne qui présente un risque de suicide au moyen de techniques d’intervention efficaces, tout en contribuant à bâtir des réseaux de prévention du suicide dans la communauté.



Ateliers de sensibilisation à la culture qui ont recours à l’analyse phénoménologique interprétative (API) o L’API se veut un moyen de comprendre le vécu expérientiel et la façon dont les participants et participantes lui donnent un sens. Elle s’intéresse au premier chef aux significations que ces expériences revêtent pour les participants et participantes.



Premiers soins en santé mentale (PSSM) o Par « premiers soins en santé mentale », on entend l’aide apportée aux personnes qui commencent à manifester un problème de santé mentale ou qui traversent une crise psychologique. Tout comme les premiers soins apportés en cas de blessures physiques, les premiers soins en santé mentale sont prodigués jusqu’à ce qu’un traitement approprié soit trouvé ou jusqu’à ce que la crise se résorbe.



Psychological First Aid – Critical Incident Management Aide psychologique veillant à ce que les personnes qui travaillent avec des survivants et survivantes puissent les aider à gérer la détresse initiale, à trouver des mécanismes de défense qui vont faciliter leur rétablissement et à mobiliser des ressources de soutien interpersonnel.



QPR Institute – Gatekeeper training for suicide prevention o Selon le QPR Institute (QPR pour Questionner, Persuader et Référer), tout le monde peut se familiariser avec les trois étapes de la prévention du suicide. Il s’agit d’une façon rapide d’aider quelqu’un qui traverse une crise et elle peut sauver des vies.



Safety Function Action o Cours en ligne destiné aux professionnels de la santé publique, des soins de santé, de la protection civile et des interventions. Il s’agit d’un cadre de référence réunissant six stratégies pour atteindre et préserver un niveau élevé de santé et de bien-être en cas de désastre.



Atelier de formation safeTALK o Atelier de sensibilisation d’une demi-journée que n’importe qui peut suivre à partir de l’âge de 15 ans, peu importe son expérience ou sa formation préalable, pour se sensibiliser aux risques de suicide et fournir de l’aide aux personnes à risque.

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Services de traitement 

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) o La TCC s’est montrée efficace en cas de syndrome de stress post-traumatique. Elle peut aider le participant ou la participante à reconnaître les pensées négatives ou erronées qui l’empêchent de réagir efficacement.



Thérapie par exposition o La thérapie par exposition consiste à encourager le participant ou la participante à parler de son expérience et à cesser de l’éviter. Elle peut faire partie d’une thérapie cognitivocomportementale ou être utilisée seule dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique.



Thérapie de groupe o La thérapie de groupe encourage le participant ou la participante à parler de son traumatisme devant d’autres personnes qui ont vécu des expériences semblables.



Thérapie familiale o La thérapie familiale aide le participant ou la participante et sa famille à communiquer, à renforcer leurs relations et à mieux gérer des émotions difficiles.



Thérapie dite Eye Movement Desensitization and Reprocessing (EMDR) o L’EMDR est une approche de psychothérapie intégrative qui a fait l’objet de nombreuses recherches et s’est montrée efficace pour le traitement des traumatismes et de nombreux autres problèmes de santé mentale.



Traumatic Incident Reduction (TIR) o La TIR est une procédure de désensibilisation régressive pour réduire ou éliminer l’impact résiduel négatif de l’expérience traumatisante. Elle trouve sa principale application dans les cas de syndrome de stress post-traumatique.



Médicaments o Des médicaments de diverses classes peuvent atténuer les symptômes du syndrome de stress post-traumatique, notamment les antidépresseurs et les anxiolytiques. D’autres médicaments peuvent également aider en cas d’insomnie ou de cauchemars à répétition.



Cliniques des traumatismes de stress opérationnel o À la disposition des membres de la GRC, des Forces Armées et des anciens combattants.



Unité de stress mental traumatique – Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail



Se rétablir en travaillant o Série de vidéos qui s’adressent directement aux personnes ayant des problèmes de santé mentale.

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Organisations 

TEMA Conter o Portail de recherche, d’éducation et de formation ainsi que de ressources de soutien par les pairs et de soutien psychologique pour les hommes et les femmes qui travaillent dans les organismes de sécurité publique au Canada.



Suicide Prevention Council (Région de Waterloo) o Le Conseil de prévention du suicide de Waterloo préconise une stratégie à l’échelle de la communauté pour réduire l’incidence des comportements suicidaires par des mesures de sensibilisation du public, d’éducation, d’acquisition de compétences et de défense de la santé publique. Il s’emploie à réduire les conséquences des comportements suicidaires en améliorant les services, en recueillant des statistiques locales et par l’entremise de consultations, de coordination et de collaboration avec la communauté.

Autres programmes et ressources 

H.E.A.R.T Program o Le programme H.E.A.R.T (Harassment Education Advisory Response Team) est un guide complet de mesures pour créer un milieu de travail sûr et sain et régler les incidents de violence et de harcèlement dans le milieu de travail.



Mental Injury Toolkit – Centre de santé des travailleurs et travailleuses de l’Ontario o Trousse de base et lieu de familiarisation avec le stress en milieu de travail et les moyens de le contrer. On y trouve des définitions, les causes courantes de détresse psychologique, le cadre juridique (ontarien), des mesures possibles à prendre et les ressources disponibles. Il s’agit d’une introduction et d’un guide d’action créés par des travailleurs et travailleuses pour des travailleurs et travailleuses.



Appli Measure Workplace Stress o Application pour téléphone intelligent qui permet de remplir le Copenhagen Psychosocial Questionnaire (et d’obtenir son score automatiquement).



Employeur consciencieux Canada – Gestionnaire consciencieux o Des stratégies pratiques pour soutenir la réussite au travail et réduire la stigmatisation associée aux problèmes de santé mentale.

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Annexe B — Liste des personnes présentes Participants et participantes Dr Ian Arnold Médecin, FRCP Médecine du travail

Terry Coleman Chercheur Chef de police à la retraite

Kim Ayotte Chef adjoint Service des incendies d’Ottawa

Dave Connor Chef Service des incendies de Mississauga

Irene Barath Résilience et bien-être/Leadership Unité de perfectionnement Collège de police de l’Ontario

Wayne Corneil Scientifique associé, Institut de recherche sur la santé de la population Université d’Ottawa

Mary Ann Baynton Directrice de programme Centre pour la santé mentale en milieu de travail de la Great-West

Sergio Falzi Agent de police Services de police de Calgary

Joy Brown Constable Association des chefs de police de l’Ontario et Police régionale de Peel Christine Burych Présidente StarlingBrook Leadership Consulting Bonnie Carter Infirmière en santé du travail Comté de Frontenac Nicholas Carleton Professeur, Département de psychologie Université de Regina Scott Chisolm Pompier Thunder Bay John-Paul Cody-Cox Directeur exécutif Association canadienne des chefs de pompiers

Dave Gallson Adjoint du directeur général national Société pour les troubles de l’humeur du Canada Sylvio A. Gravel Sergent-chef (à la retraite), Service de police d’Ottawa Badge of Life Canada Satyamoorthy Kabilan Directeur, Sécurité nationale et prospective stratégique Conference Board du Canada Jan Kasperski Chef de la direction Association de psychologie de l’Ontario Bryan Keith Directeur, prestations des membres Association de police de Toronto Christy Kent Étudiante Ontario Suicide Prevention Network

Pour soutenir la santé mentale des travailleurs et travailleuses des services d’urgence de l’Ontario

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Michael Kitagawa Superviseur par intérim, HR Consulting & Recruitment Région de York Agnieszka Kosny, ph.d. Scientifique Institut de recherche sur le travail et la santé

Carmen Santoro Association des pompiers professionnels de l’Ontario Vince Savoia Fondateur et Directeur Exécutif TEMA Conter Memorial Trust

Krista Lord Conseillère en politiques, Direction des politiques en matière de santé et de sécurité Ministère du Travail

Maureen Shaw Directrice Act Three Consulting

Michelle McRae Chef d’équipe, groupe de travail sur les traumatismes liés au stress opérationnel Police provinciale de l’Ontario

Drew Sousa Gestionnaire des services de santé des employés Municipalité de Mississauga

Beth Milliard Constable, Unité de prévention des traumatismes liés au stress opérationnel et d’intervention Police régionale de York

Stephanie Stewart Gestionnaire de programme, PAE Municipalité d’Ottawa

Tana Nash Présidente Ontario Suicide Prevention Network John Oudyk Hygiéniste du travail Centre de santé des travailleurs et travailleuses de l’Ontario Daniel Paterson Superviseur, Services paramédicaux Région de Peel Matt Pegg Président Ontario Association of Fire Chiefs

Ernie Thorne Association des pompiers professionnels de l’Ontario Adam Vaughan Justice Institute of British Columbia Stefanie Whetstone Professionnelle de la santé mentale et psychologue intérimaire Service canadien du renseignement de sécurité Steve Williams Surintendant, Division des services généraux Police de London Gerald Young Professeur Université York

Nick Robins Gestionnaire de politique, Direction des politiques en matière de santé et de sécurité Ministère du Travail

Pour soutenir la santé mentale des travailleurs et travailleuses des services d’urgence de l’Ontario

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Conférenciers Ron Kelusky Président et chef de la direction Association de santé et sécurité des services publics Ed Mantler Vice-président, Programmes et Priorités Commission de la santé mentale du Canada

Hôtes Samuel Breau Gestionnaire, Premiers soins en santé mentale Commission de la santé mentale du Canada Toni Cavaliere Coordonnatrice des services à la clientèle Association de santé et sécurité des services publics Susan Fuciarelli Directrice, Santé et soins communautaires Association de santé et sécurité des services publics Michael Pietrus Directeur de l’initiative Changer les mentalités Commission de la santé mentale du Canada Liz Sisolak Consultante Association de santé et sécurité des services publics Monica Szabo Directrice générale, Gouvernement et sécurité publique Association de santé et sécurité des services publics Kim Slade-Traynor Directrice, Développement de produits Association de santé et sécurité des services publics Karla Thorpe Directrice, Initiatives de prévention et de promotion Commission de la santé mentale du Canada Henrietta Van Hulle Directrice générale, Santé et services communautaires Association de santé et sécurité des services publics

Pour soutenir la santé mentale des travailleurs et travailleuses des services d’urgence de l’Ontario

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Bureau de Calgary : Commission de la santé mentale Canada 110, boulevard Quarry Park Blvd S.E., bureau 320 Calgary (Alberta) T2C 3G3

4950 rue Yonge, bureau 902 Toronto (Ontario) M2N 6K1

T 403.255.5808 F 403.385.4044

T 416.250.2131 F 416.250.7484

Bureau d’Ottawa : Commission de la santé mentale Canada 100 rue Sparks, bureau 600 Ottawa (Ontario) K1P 5B7

Pour des requêtes (en anglais seulement) reliées aux employés des Services d’urgences, veuillez contacter : Monica Szabo Directrice Exécutive, Gouvernement, Municipalités & Sécurité publique

T 613.683.3755 F 613.798.2989

T 905.319.0797 F 289.259.8034

[email protected] www.commissionsantementale.ca

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