Photographier les sports extrêmes - PHOTONews

du Nord dont les déserts du Nevada, les glaciers Ruth Gorge d'Alaska, les zones éloignées de l'Himalaya, le Japon rural et les Rocheuses canadiennes.
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LA RÉFÉRENCE PHOTOGRAPHIQUE AU CANADA

VOLUME 26, NO. 1 / PRINTEMPS 2017 / 6,98 $

PORTFOLIO: JOHN PRICE

Photographier les sports extrêmes ERIC STEWART

Photo Décor WILL PRENTICE

Premier studio maison ! MICHEL ROY

Pluies d’avril DANIEL DUPONT

Jouer du téléobjectif

Photo par John Price

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Collaboration spéciale  I   La magie des... PAR MICHEL ROY

Pluies d’avril Le printemps est arrivé, un autre hiver canadien s’efface de notre mémoire, et de nombreux photographes sentent l’envie de sortir et de prendre des photos !

Mais il pleut - et rien ne freine plus l’enthousiasme d’un photographe qu’un début de pluie de printemps ! Alors que la plupart des photographes vont jeter un œil par la fenêtre et mettre la caméra de côté pour la journée, le temps humide affiche une fascination particulière pour ceux et celles qui posent un œil créatif sur le monde. Pour ces photographes aventureux, une journée pluvieuse présente une merveilleuse occasion de découvrir de nouvelles façons de voir les sujets et d’explorer les nuances mystérieuses de la pluie et du brouillard.

Lorsque vous devez photographier sous la pluie, mais que celle-ci est trop ou pas assez forte, utilisez Photoshop pour ajouter de la pluie afin que l’histoire parle d’elle-même.

Bio

Michel Roy, de Québec, est propriétaire de Digital Direct Photo & Vidéo, une boîte spécialisée dans une gamme complète de services photo et vidéo allant de la photo corporative à la photo de mariage. Pour une belle aventure visuelle, visitez le site www.digitaldirect.ca

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J’ai pris cette photo de ma fenêtre de voiture. J’aime la sensation de la nuit, et la lueur des lumières. Certaines des photos les plus ’pluvieuses’ se présentent très bien en noir et blanc.

Il existe de nombreuses façons d’aborder la photographie par temps humide. De toute évidence, vous voudrez trouver un endroit relativement sec et confortable pour travailler, de sorte que vos premières réflexions porteront sur l’emplacement et l’équipement. Que votre but soit de photographier les gens qui marchent sous la pluie ou un modèle posant à l’abri d’un passage sous l’autoroute, la première chose à garder à l’esprit est de s’assurer que votre équipement reste au sec en tout temps. L’électronique et l’eau ne font pas bon ménage... et peu importe ce que vous avez pu entendre, les dégâts causés par l’eau ne sont pas couverts par la garantie de votre appareil photo. Oui, il y a des caméras qui peuvent résister à des éclaboussures d’eau, et certains fabricants disent que leur équipement est imperméable à l’eau, mais il est toujours risqué d’exposer votre équipement à plus qu’une brève rencontre avec la pluie. La plupart des caméras et flashs ne sont pas construits pour résister à une averse importante. Si vous décidez d’aller à l’extérieur sous la pluie et de prendre des photos, assurez-vous de bien vous couvrir - un imperméable et un bon sac de caméra étanche sont essentiels. Il existe d’excellentes couvertures de pluie disponibles pour les appareils photo, mais vous devez vous assurer de les utiliser correctement. Vous pouvez tenir un parapluie au-dessus de la caméra ou du trépied pour de longues expositions - c’est pratique lorsque vous avez un assistant, mais pas aussi évident quand vous êtes seul. Certains photographes attachent un parapluie à leur trépied et cela fonctionne bien, sauf par temps venteux. Vous devez être équipé pour garder la lentille frontale de votre objectif sèche, et c’est une très bonne idée d’utiliser un filtre UV pour protéger l’objectif. Gardez un chiffon de nettoyage d’objectif sec dans votre poche ou mieux encore, gardez-en quelques-uns dans votre sac. La photographie par journée pluvieuse peut produire des photos spectaculaires, mais il y a des défis logistiques. En cas de fortes pluies, je vous suggère de trouver un abri pour vous exécuter. Si vous décidez de prendre des images de votre voiture, assurez-vous de vous garer à un angle qui vous permettra d’ouvrir les fenêtres sans laisser la pluie imbiber l’intérieur de votre voiture.

J’aime trouver des reflets. Des gouttes d’eau aux grands lacs, les reflets de l’eau sont toujours gagnants lorsqu’ils sont ajoutés à la mission principale.

70  PHOTO News PHOTO News Michel Roy  |  Collaboration spéciale

Cherchez la magie sous la pluie ... • Réflexions sur le sol, sur les voitures, sur les fenêtres et autres objets. • Gouttelettes de pluie qui créent des réflexions contenant des images minuscules • Nuages ​​étonnants et images orageuses • Longue exposition de la foudre • Photos en noir et blanc • Possibilités d’images HDR en présence de scènes à fort contraste Parfois, vous ne pouvez pas reporter une séance photo. Je suis photographe de mariage depuis de nombreuses années et la météo a été en grande partie coopérative la plupart du temps, mais de temps autre, il est arrivé qu’il pleuve. Vous devez toujours être en mesure d’adapter une séance photo de mariage en plein air. La clé est d’être prêt à tout. Bien connaître la zone avant l’événement en cas de pluie sera un grand avantage. Apportez des serviettes et des parapluies et assurez-vous de respecter les désirs de vos clients - certains peuvent être disposés à poser sous la pluie - d’autres ne seront pas aussi aventureux. D’une certaine manière, robe de mariée coûteuse et coiffure de la mariée sont comme l’équipement photo - il n’aiment pas la pluie. Alors la préparation est essentielle. Il faut agir avec jugement et trouver des endroits sûrs pour faire votre travail. Quand je vais à l’extérieur avec les mariés, j’essaie de travailler rapidement parce que la partie la plus importante de leur journée spéciale vient après les portraits - et le couple veut demeurer à son meilleur à la cérémonie de mariage. Un peu de pluie peut ruiner une coiffure, donc si vous vous aventurez à l’extérieur, vous voudrez ramener le couple à un endroit sec le plus rapidement possible. Gardez à l’esprit que si vous photographiez lors d’une journée grisâtre, une fois que vous capturez l’ambiance, vous pouvez ajouter de la pluie dans Photoshop pour rendre le portrait plus spectaculaire. La meilleure façon de capturer les photos voulues un jour pluvieux sans se mouiller est de trouver un emplacement intérieur avec une vue magnifique sur le monde extérieur. Cela peut être à l’intérieur d’un bâtiment avec de grandes fenêtres, sur un balcon avec auvent, ou n’importe quel endroit où votre sujet et vous pouvez être à l’abri de la pluie. Si vous pouvez travailler selon un horaire flexible, vous pouvez garder un œil sur la météo et avoir tout le monde prêt à s’exécuter au bon moment. Il y a quelques brefs moments photo qui produisent des résultats exceptionnels. Par exemple, juste après un orage, la lumière est spectaculaire et l’environnement humide et vos sujets secs. L’impact des photos prises à ce moment sera des plus inhabituel et très impressionnant. Une technique de temps pluvieux qui garantit un ’Wow’ de votre public est la longue exposition de nuit d’un endroit mouillé. Les lumières de rue et les effets de la longue exposition mélangés aux reflets sont une excellente façon d’apprécier une journée pluvieuse. Vous pouvez également essayer un effet similaire à la lumière du jour si vous utilisez un filtre ND afin de pouvoir garder l’obturateur ouvert pour une longue exposition en plein jour. Un autre conseil est d’utiliser un filtre polarisant. Si vous filmez des surfaces brillantes, ce filtre peut éliminer la réflexion de la lumière sur des objets comme des roches humides dans

les bois, les vitres de voiture et la surface de l’eau. En présence d’un arc-en-ciel, prenez quelques images avec le filtre polarisant, puis par précaution, retirez-le pour vous assurer de conserver le spectre complet de la lumière. Si vous vous aventurez dans les bois pour photographier la nature un jour de pluie, vous n’avez pas à vous soucier du soleil de plomb et des ombres sombres et dures, les animaux tendent à être plus détendus et vous allez probablement vous fondre dans l’environnement plus facilement. Je trouve toujours qu’il est plus facile d’approcher les animaux sauvages les jours de pluie. La prochaine fois que le météorologue annonce de la pluie, prenez votre appareil photo et un imperméable et dirigez-vous dans les grands espaces. Vous découvrirez alors la magie spéciale propre aux pluies d’avril !

J’ai pris cette photo à Québec la nuit alors que la pluie était assez forte. J’ai gardé le matériel à l’abri avec un parapluie et j’ai utilisé un déclencheur à distance pour la caméra. La longue exposition a permis de capter l’essence de la scène.

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COLLABORATION SPÉCIALE  |  TECHNIQUE PAR DANIEL DUPONT

L’utilisation d’une longue focale Comment définir une longue focale ? Afin de simplifier les choses, on peut considérer que tout objectif ayant une longueur focale supérieure à la diagonale du capteur comme une longue focale.

Les optiques de plus de 50 mm pourraient donc être théoriquement considérées comme des longues focales. Je considère le zoom 70-200 mm comme l’introduction aux longues focales, tandis que le 800 mm serait l’ultime longue focale. Je possède dans mon sac photo plusieurs longues ­focales, dont le 70-200 mm, le 200-400 mm, le 300 mm et le 500 mm. Celui que j’utilise le plus fréquemment est le 70-200 mm qui est polyvalent et utile autant en photographie de paysage qu’en photo animalière ou sportive.

Le zoom versus le téléobjectif fixe

Le zoom est beaucoup plus polyvalent qu’une focale fixe, mais généralement les optiques fixes offrent une mise au

point plus rapide. La qualité optique des nouveaux 70-200 mm est plutôt impressionnante, qu’il s’agisse d’objectifs de marque ou d’optiques génériques.

La luminosité des optiques

J’utilise rarement ces optiques à leur plus grande ouverture, soit f/2,8 ou f/4 ; je préfère en effet réduire légèrement l’ouverture à f/5,6 pour les photos animalières et à f/11 ou f/16 en photo de paysage afin d’obtenir une profondeur de champ supérieure. Je privilégie toutefois l’achat d’optiques plus lumineuses puisqu’elles offrent généralement un meilleur piqué et une mise au point plus rapide.

La compression de l’image

Si nous pouvons affirmer que les objectifs grand-angle offrent un effet tridimensionnel, les longues focales, pour leur part, ramènent plutôt l’ensemble de l’image sur un seul plan.

Afin d’isoler ce bison d’Amérique femelle allaitant son veau, j’ai eu recours à un 300 mm couplé à un multiplicateur 1,4x. La longueur focale qui en résulte est de 420 mm. Le désavantage de l’utilisation d’un multiplicateur 1,4x est de réduire l’entrée de lumière de 1 cran (IL). Cela permet toutefois d’augmenter la puissance de certaines de vos optiques à moindre coût. 300 mm f/2,8 II + 1,4x ; 1/1600s, f/4, 400 ISO, à main levée.

72  PHOTO News PHOTO News Daniel Dupont | Technique

Bio Daniel Dupont est photographe professionnel spécialisé en photo de nature. Il a enseigné la photo dans un cégep de Québec pendant près de 25 ans. Il est l’auteur de sept ouvrages, dont trois livres techniques. Il anime de nombreux ateliers en Amérique du Nord et en Afrique du Sud. Pour consulter son travail : www. danieldupont.ca

J’ai commencé la prise de vue avec un objectif 24-70 mm pour faire une photo du lever de soleil en incluant la plage. Lorsque que j’ai aperçu un bateau de pêche qui approchait, j’ai changé pour un 70-200mm afin de créer un plan plus rapproché et capter le bateau à l’arrêt dans la réflexion. J’ai aussi tenté de créer des rayons de soleil mieux définis en fermant le diaphragme à f/32. 70-200 mm f/2,8 II @ 200 mm ; 1/25s, f/32, 100 ISO, trépied Vanguard Alta pro 283 CT, tête SBH-100, télécommande et niveau.

Ceci devient un avantage lorsqu’il s’agit d’isoler un sujet ou d’obtenir un arrière-plan complètement flou. Même si selon les lois de la physique, seules la distance et l’ouverture ont un effet sur la profondeur de champ, en pratique, on dira que les longues focales offrent une profondeur de champ moindre (s’explique justement par la distance qui diffère).

En photographie de paysage, alors que la profondeur de champ est souvent plus importante qu’en photo animalière, vous devrez apprendre à choisir la longueur focale en fonction du résultat désiré.

Le rapprochement

Le grand avantage des plus longues focales (i.e. 500 mm) est de pouvoir photographier vos sujets en demeurant à une distance sécuritaire, ce qui est essentiel lors d’un safari photo. La distance de travail est aussi un avantage lorsqu’il est impossible d’approcher le sujet en raison des accidents de terrain comme une rivière. Ce sera aussi un avantage pour la photographie d’oiseaux car vos sujets s’envoleront si vous tentez de les approcher de trop près.

Les principes d’utilisation

Règle générale, si vous photographiez un sujet fixe, votre vitesse devrait être égale ou supérieure à la longueur focale de votre optique. Avec un 70-200 mm utilisé à main levée par exemple, si vous êtes à 125 mm, votre vitesse minimale devrait être de 1/125s. Pour un 500 mm à main levée, votre vitesse minimale devrait être de 1/500s. Il est aussi important d’ajuster la vitesse d’obturation en fonction du sujet que vous photographiez. Si le sujet est actif et se déplace rapidement, utilisez une vitesse plus rapide afin d’éviter les flous.

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On peut constater l’effet de compression de la longue focale dans cette photo prise dans le Parc national de Grand Teton au Wyoming. Les Rocheuses en arrière-plan semblent situées juste derrière la grange alors qu’en réalité, elles sont à plusieurs kilomètres de distance. 70-200 mm f/2,8 II @ 121 mm ; 1/40s, f/16, 125 ISO, filtre polarisant, trépied Vanguard Alta pro 283 CT, tête SBH100, télécommande et niveau.

La stabilisation

Les longues focales que j’utilise sont toutes stabilisées, mais j’emploie très rarement cette fonction. Je préfère augmenter la sensibilité ISO afin d’obtenir une vitesse suffisamment rapide pour figer le sujet. Lors des safaris photo que j’anime en Afrique du Sud, j’emploie la stabilisation le matin très tôt lorsque la lumière est faible. La valeur ISO étant déjà relativement élevée, je sélectionne une vitesse de 1/250 s, mais pour éviter que les vibrations du moteur diésel du véhicule créent un flou de bougé, j’active la stabilisation de l’optique. Je n’emploie jamais la stabilisation avec un trépied et très rarement avec des vitesses supérieures à 1/500 s. À partir de cette vitesse, je considère que la stabilisation n’est plus efficace.

J’ai eu la chance de croiser ce caribou forestier sur la route à Terre-Neuve en juin dernier. Après être sorti de mon véhicule, le caribou s’est déplacé et s’est arrêté sur un petit monticule afin d’observer son territoire. J’en ai profité pour poser un genou au sol afin de réaliser une vue en contre-plongée. La longue focale a aussi permis de compresser l’arrière-plan et de rendre la ligne d’arbres plus discrète. 200-400 mm f/4 @ 400 mm ; 1/1250s, f/5,6, 320 ISO, à main levée.

L’utilisation du trépied

L’utilisation du trépied devient pratiquement incontournable lorsque l’on utilise une optique de 400 mm et plus. Ces très longues focales étant relativement lourdes, il devient difficile de les soutenir pendant plusieurs minutes afin de capter le point culminant d’une action. J’utilise pratiquement toujours un trépied avec le 70-200 mm pour la photo de paysage. Celui-ci me donne beaucoup plus de latitude sur le plan création et permet surtout l’emploi de vitesses lentes. Si vous désirez faire l’achat d’une première longue focale, je vous recommande fortement le 70-200 mm pour sa polyvalence et le large éventail de thèmes photographiques qu’il peut couvrir. Bonnes photos !

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Portfolio  |  John Price

Photographe aventurier John Price est un aventurier, un alpiniste, un bourlingueur et un photographe indépendant. Né en Australie, il déménage en Nouvelle-Zélande pour étudier les activités de plein air et découvre l’escalade qui devient sa plus grande passion. En 2011, il retourne habiter en Australie après qu’un séisme ait secoué Christchurch en Nouvelle-Zélande, puis il déménage à nouveau à Canmore, Alberta, pour exploiter sa carrière de grimpeur. Il est connu comme l’un des photographes alpins les plus actifs du Canada.

Printemps 2017  75  Un alpiniste polonais expérimenté se hisse sur l’une des routes les plus difficiles de l’île de Kalymnos en Grèce. L’île de Telendos apparaît en arrière-plan. 250 ISO, 16 mm, f/10, 1/500 s.

Au cours des dernières années, John a grimpé et photographié les ascensions glaciaires et montagneuses de l’Amérique du Nord dont les déserts du Nevada, les glaciers Ruth Gorge d’Alaska, les zones éloignées de l’Himalaya, le Japon rural et les Rocheuses canadiennes. Tout en travaillant à son compte en tant que photographe d’aventure, de mode de vie et de paysage, John enseigne dans des ateliers privés, contribue à l’illustration spectaculaire d’un bon nombre de magazines et de blogues d’escalade et participe à des projets de photographie commerciale pour divers clients. L’an passé, il s’est rendu en Australie, puis au Népal en tant que membre d’une expédition néo-zélandaise/australienne d’une montagne encore vierge située dans le corridor nordest, appelée ’Anidesha Chuli’, une ascension de 6 900 m. John a un point de vue positif sur son travail ; dans une entrevue récente accordée à Chris Van Leuven de The Alpinist, il a dit : « J’ai été chanceux d’avoir eu des mentors en photographie dans les Rocheuses. Je ne fais que grimper et atteindre mes rêves et mon désir de devenir alpiniste en documentant ce que je peux ». Nous avons demandé à John de décrire son équipement photographique lors d’un périple alpin : « Je dois garder mon équipement le plus léger possible, car on ne peut s’engager sur des routes escarpées avec un sac rempli de matériel photo fragile. C’est pourquoi je n’apporte qu’un Canon EOS 6D et un objectif 16-35 mm ainsi qu’un parasoleil rigide et un filtre UV. J’ai également des piles de rechange et des cartes SD en réserve que je laisse au sec dans une poche de ma veste. Pour des projets commerciaux et des paysages moins extrêmes, lorsque le poids n’est pas un problème, je photographie aussi avec un 6D que je changerai bientôt pour un Canon 5D IV. Je ferai sans doute la transition pour un appareil sans miroir un jour, mais le 6D est mon arme de choix pour l’instant ».

76  PHOTO News PHOTO News Portfolio | John Price Les photos de John ont été publiées dans plusieurs revues d’escalade telles que Gripped Magazine et The Alpinist, ainsi que dans plusieurs blogues sur l’alpinisme.

Aventure multimédia

Un des projets excitants dans la quête d’escalade de John est la sortie d’un court documentaire réalisé par le photographe, vidéographe et physicien Tommy Day de l’Oregon. Ce documentaire intitulé ’At what price’ a fait sa première au Banff Mountain Film and Book Festival en novembre 2016. Il a aussi été projeté au Vancouver International Mountain Film Festival (VIMFF) et a été sélectionné parmi les films finalistes du VIMFF. ’At what price’ sera aussi projeté au Sedona International Film Festival. Il est possible de suivre son succès en consultant le www.sedonafilmfestival.org. Le lectorat de PHOTO News peut visionner la bande-annonce du documentaire via le lien suivant : vimeo.com/183965863. « At what price » a également fait l’objet d’un évènement d’une nuit ’Life at altitude’ lors de la journée internationale de la montagne à Canmore. Le Mountain and adventure film festival, un évènement en ligne de film numérique qui diffuse des films aux détenteurs de billet, présentera « At what price » dès le printemps 2017. Pour plus d’informations, visitez le site suivant : filmfestivalflix.com/festival/film-festival-flix-mountainand-­adventure-film-festival/#.WIjPcn3wm01.

Conseils pratiques pour la photographie d’escalade • La sécurité est votre premier souci – concentrez-vous sur une chose à la fois. Soyez donc en position sécuritaire avant de penser à faire des photos. • Assurez-vous que votre équipement est solidement attaché sur vous. Une caméra qui tombe risque de blesser d’autres alpinistes et ruiner la journée. • Recherchez une perspective intéressante qui comprend des points d’intérêt forts et un arrière-plan intéressant. • Pensez à la règle de trois au moment de composer vos images. • Montrez le visage de votre sujet, une expression fait souvent le succès d’une image. • Essayez de photographier avec la lumière sur votre sujet. • En situation de contrejour, le bracketing d’exposition assure un plus grand impact. • Soyez patient, attendez de photographier votre sujet en action. • En général, photographiez votre sujet en plongée et montrez la difficulté du parcours. • Essayez d’inclure votre sujet de la tête aux pieds. • Concentrez-vous sur les détails, utilisez une petite ou moyenne ouverture pour une plus grande profondeur de champ. • Si vous pouvez grimper avec votre sujet, faites-le, les photos n’en seront que meilleures. • Utilisez un objectif grand-angle ou reculez pour montrer l’escaladeur dans son environnement. • Faites une série de photos, et puis… ajoutez-en quelques-unes. • Si vous photographiez pour une publication ou une présentation, laissez de la place pour un logo et du texte.

Jasmin Fauteux a une vue aérienne de 1500 m de la face nord du Mont Temple. Ce jour-là, nous avons grimpé la route ’Greenwood Locke’ et ce fût la route la plus périlleuse sur laquelle j’ai dû transporter mon matériel d’appareil photo reflex numérique. J’hésitais au moment de l’apporter, mais je suis bien heureux de l’avoir fait. 200 ISO, 16 mm, f8, 1/640 s.

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Larry Shiu se tient debout au sommet du rocher « Ancient Art » à Moab, en Utah. Une image classique d’alpinisme et aussi l’une que j’étais excité de photographier durant un voyage d’escalade au même endroit deux ans plus tôt. 100 ISO, 40 mm, f/8, 1/800 s.

John a participé à une kyrielle d’aventures merveilleuses et a pris des photos de paysage en abondance, toutes disponibles sur son site internet. Si vous cherchez à vous éloigner du mode automatique et préférez commencer à mettre en pratique l’essentiel, vous pouvez vous inscrire à l’un des ateliers de John ; chaque atelier est conçu sur mesure et basé sur les atouts de chacun. Durant ces ateliers, les participants doivent photographier dans une variété de lieux en maîtrisant un éventail de compétences et de sujets. Il est également possible de réserver en petit groupe ou de réserver pour une expédition photo. Contactez John en lui écrivant par courriel à Johnpricephotos@ gmail.com pour plus de détails. Pour plus de renseignements, visitez les sites suivants : John Price, photographe aventurier Site internet : www.johnpricephotography.ca/ Facebook : www.facebook.com/johnpricephotographics ?ref=hl Instagram : instagram.com/johnpricephotography/

Sarah Hueniken s’est hissée très haut pour placer son équipement de façon sécuritaire sur le ’Prism Falls’ à Johnston Canyon du parc national de Banff. Photographier une ascension glaciaire au-dessus d’une eau libre n’est pas commun et le résultat donne une image percutante. 320 ISO, 16 mm, f/8, 1/400 s.

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IMPRESSION 101

PAR ERIC STEWART

Impression sur toile Les murs de ma maison sont remplis de paysages, de portraits et de souvenirs. Étant donné que je suis propriétaire d’une entreprise œuvrant dans le domaine photographique, j’ai accès à des cadres photo professionnels, à divers finis, à de faux cadres et à d’autres outils coûteux pour l’encadrement. Bien que les magasins d’encadrement aient leur place, le fait d’avoir ce service de montage et de présentation d’image à domicile a ses avantages, car cela permet de changer ses images selon les saisons ou son humeur.

Les coins complétés d’un GOframe 4x4 faits avec un papier photo lustré. Les plis sont propres et très faciles à faire.

Je vous présenterai ici un éventail d’options d’affichage photographique que vous pouvez fabriquer à la maison ainsi que quelques suggestions pour exposer vos photos différemment sur un mur. Une toile traditionnelle nécessite un imprimé, une toile d’artiste, une presse à coller, et beaucoup de travail pour séparer les nombreuses pellicules de l’imprimé afin que la texture de la toile soit bien visible. Les papiers d’Hahnemüehle qui s’ajustent directement dans la plupart des imprimantes à jet d’encre, donnent des résultats magnifiques et s’avèrent beaucoup plus simples à l’emploi que la méthode traditionnelle. Lors de l’impression sur toile, vous devrez lever la tête d’impression en raison de l’épaisseur de la toile. Certaines imprimantes le font automatiquement à la sélection du type de média, mais

d’autres nécessitent un ajustement manuel de l’écart (vérifiez dans le guide d’emploi de votre imprimante). Lorsque vous imprimez sur toile pour la première fois, faites un test d’impression pour vérifier les points d’ombre et le niveau de netteté de l’image puisqu’ils varient d’une toile à l’autre. Prévoyez des zones d’ombre plus claires et une plus grande accentuation. J’ai commencé à tendre des toiles sur châssis en utilisant les faux-cadres traditionnels et des outils pour les meubles. Or, quand les châssis Stick and Stretch sont arrivés sur le marché, j’ai été conquis par la simplicité du processus. Les toiles de style galerie obtenues avec cadre de bois se comparent aux toiles traditionnelles, mais peuvent être créées à l’aide de simples outils de base. Ainsi, pour faire une toile à domicile, on a seulement besoin d’une toile imprimée, de quatre guides de coin et de quatre baguettes ou barres de bois, ainsi que d’un crayon, un couteau et un marteau. GOframe qui est la nouvelle version des toiles Stick and Stretch, permet à ses utilisateurs de combiner des cadres de divers format pour créer des ensembles photo muraux ou une galerie murale en quelque sorte. Le plus petit de GOframe est de 10 cm (4 po). J’ai eu l’occasion de fabriquer des toiles 4x4 avec un papier photographique normal, ce qui a ouvert la porte à différents types de papier. Avec ces cadres de plus petite taille, même une imprimante au format 8½ x11 peut être utilisée pour créer des toiles avec contour et pratiquement tous les types de papier conviennent. La toile est collée avec de l’adhésif sur les barres de châssis et les coins sont coupés et pliés par-­dessus pour qu’ils soient parfaits.

Des fixations en plastique relient les multiples GOframe pour créer un ensemble mural.

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Une toile sortant de l’imprimante. Elle peut être montée et encadrée en moins de 15 minutes. Un GOframe 4x4 est mis sur pied et peut être utilisé pour une présentation de photo sur une surface plane.

Le dernier produit de toile tendue avec contour de GOframe est le système Hex. J’ai vu le résultat pour la première fois l’année dernière dans un salon photo et j’ai été séduit par le look d’une galerie murale composée d’hexagones. Je pense que c’est un format idéal pour présenter la croissance d’un enfant ou l’expansion d’une famille par exemple. Vous aurez besoin ici d’une imprimante 13x19 puisque la photo de transfert requise est d’approximativement 33 x 33 cm (13x13 po). Le résultat d’une combinaison de cadres hexagonaux sur un mur est vraiment intéressant et ressemble à des alvéoles d’une ruche une fois en place.

Exposer ses œuvres

Il y a de nombreuses façons d’exposer vos photos sur un mur. Les blocs artistiques peuvent être utilisés pour un montage encastré de vos photos. L’aluminium, le panneau de mousse et n’importe quelle autre surface plane peuvent être employés avec des produits adhésifs pour créer votre art mural. L’entreprise Breathing Color a un nouveau produit que j’ai découvert le mois dernier. Il s’appelle Allure Photo Panels. Il s’agit d’une feuille d’aluminium que l’on utilise avec l’imprimante Epson Pro ainsi qu’avec des modèles plus anciens de Canon qui offrent un parcours papier droit. Les imprimés qui en résultent devront être laminés, mais ils sont à couper le souffle.

Les cartes photo

La façon la plus importante pour moi d’utiliser mes photos est sur des cartes de remerciement. En cette ère du numérique, sans présence physique et sans communication personnelle, je crois qu’une carte de remerciement physique envoie un message profond. Depuis des années, j’envoie ce genre de cartes aux personnes que je côtoie dans la vie. Je pense que c’est une belle façon de leur démontrer mon affection, mais aussi d’intégrer mes photos de paysages et de nature dans ce monde. Je terminerai avec un petit produit très intéressant de Hahnemüehle appelé Cartes photo Fine Art Inkjet. Différents types de papier sont offerts dans de petites boîtes de métal remplies de feuilles 10 x 15 cm ou 14,7 x 21 cm (4"x 6" ou 5,8"x 8,3") avec coins arrondis. Les feuilles peuvent être imprimées à fond perdu (sans bordure) même si votre imprimante ne prend pas en charge ce genre d’impression. J’ai une petite boîte de papier Photo Rag® que j’utilise pour imprimer de petites images sur les surfaces magnétiques dans mon bureau ou à la maison. Je suis convaincu que vous leur trouverez d’autres utilités. Pour terminer cette immersion dans les techniques d’impression avec vous, j’aimerais rappeler à tous les pho-

Le fait d’ajouter des agrafes aux coins permet aux bordures de bien tenir ensemble.

tographes que vous avez une raison particulière de faire une prise de vue et qu’il serait bien dommage de laisser vos images cachées sur disque, carte-mémoire ou nuage. Imprimez et partagez plutôt votre travail.

Accrochez vos imprimés Chaque année, les élèves de Langara College participent à une exposition et la question qui revient est la suivante : « Où dois-je mettre le clou dans le mur pour que mes photos s’accrochent là où je le veux ? ». La méthode que j’utilise est très simple. Vous aurez besoin d’un bâton en bois comme ceux pour brasser la peinture que l’on trouve dans les quincailleries ainsi qu’une petite vis. Percez un trou près d’un bout du bâton et insérez la vis à mi-chemin dans le trou. Vous avez maintenant un bâton avec une petite pièce pour accrocher votre œuvre d’un côté et la pointe de la vis de l’autre. Tenez votre œuvre au-dessus de l’extrémité de la vis et soulevez-la sur le mur avec le bâton de bois. Lorsque vous aurez trouvé le bon endroit, appuyez doucement sur le bâton pour que le bout pointu de la vis marque le mur. Ajoutez un crochet au mur à ce point exact et accrochez-y votre photo.

Une toile finie GOframe montée en cadre flottant. De l’imprimante au mur en seulement 15 minutes.

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FLASH 101

PAR WILL PRENTICE

Premier studio à la maison

Êtes-vous prêt à faire la transition de « quelqu’un qui prend des photos » à « photographe qui fait des images » ?

Dans les deux derniers numéros de PHOTO News, nous avons examiné comment utiliser le flash et comment l’utiliser à distance. Ici, nous allons voir ’Comment installer votre espace’. Vous pourriez l’appeler votre ’Studio’, alors que votre conjoint ou conjointe pourra lui donner un nom moins flatteur comme ’salon’ ou ’sous-sol’. Avant que la tension ne monte à la maison, regardons quatre aspects importants du studio à la maison : sujets, éclairage, équipement et budget.

Qu’allez-vous photographier ?

Les photographes de bouffe devraient travailler dans la cuisine ou tout près ; la photographie d’eau requiert plomberie et drains et espaces faciles à nettoyer. Les portraitistes aiment utiliser le rez-de-chaussée près de la porte frontale. Bref, votre espace doit correspondre à votre sujet et au flux de travail. Pensez à la façon d’installer votre équipement, et n’oubliez pas l’espace pour l’ordinateur où vous pourrez travailler et un endroit où vos clients pourront s’asseoir.

De quelle quantité de lumière a-t-on vraiment besoin ? À ce point-ci de votre cheminement, vous devriez être à l’aise avec le flash. Vous songez peut-être à des lampes strobosco-

Bio Will Prentice est un portraitiste et un photographe de nature. Il aime partager ses connaissances et quelques rires dans les clubs photo à travers le Canada. Il agit aussi à titre d'hôte de PHOTO News TV sur YouTube. Pour en apprendre plus sur lui, visitez www. capturaphoto.ca

piques. Vous avez peut-être une pièce avec une grande fenêtre qui laisse entrer une belle lumière douce. La lumière naturelle peut vraiment limiter le lieu et l’heure de la prise de vue – elle est généralement trop puissante ou pas assez. Et puisque vous ne pouvez contrôler les nuages, je recommande fortement d’utiliser des flashs ou des lampes stroboscopiques que vous pouvez contrôler et ajuster. Les flashs sont généralement moins coûteux, plus légers et plus portables que les « strobes ». Ils utilisent des piles AA que l’on peut trouver partout et ils offrent l’exposition TTL automatique. Les strobes pour leur part, sont plus puissants et généralement plus durables tout en offrant une température de couleur plus constante. Ces lampes ont beaucoup plus de modificateurs et le temps de recyclage (recharge) est moindre. Les piles des strobes sont au lithium et peuvent éclairer toute la journée (selon l’utilisation bien sûr). Les points faibles des flashs sont l’inconsistance de la température de couleur et de la puissance et le fait que l’on peut brûler une douzaine de piles AA rapidement. Les points faibles des strobes sont leur coût et leur encombrement et pour certains, le manque de mesure TTL – il existe bien quelques strobes TTL, mais… Mon studio à la maison avec un ensemble de flash Metz BL-400 Studio, une boîte SB-80-80 Octabox et un Snoot SN-18.

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L’une des raisons pour installer un studio est le contrôle qu’il peut offrir. Vous désirez contrôler la lumière et le décor le plus possible. C’est là où la mesure TTL échoue – la mesure TTL donne le contrôle à l’appareil et au flash et non à vous, le photographe. Reprenez les rênes et oubliez l’utilisation de la mesure TTL dans votre studio ! Vous voulez aussi rendre votre travail « reproductible ». Si vous faites 10 portraits de la même famille et que vous les imprimez, ils devraient former un ensemble cohésif avec un éclairage et un équilibre des blancs constants. Comment pouvez-vous modifier un réglage si la mesure TTL change constamment la quantité de lumière de

Nikon Commander Mode Setup

chaque flash ? Un flash ou un strobe en mode manuel devrait fournir une quantité identique de lumière à un certain réglage et à la même distance. TTL signifie « à travers l’objectif » – la lumière est gérée par l’appareil d’après le point de vue de ce dernier. Cela signifie que l’appareil peut décider de changer la puissance de l’éclair comme bon lui semble, ce qui ne correspondra probablement pas à votre vision. N’ayez pas peur de mélanger flash et strobe. Les flashs de meilleure qualité (i.e. qui ne sont pas des clones achetés en ligne) offrent des éclairs relativement constants et précis. J’aime utiliser le flash pour la lumière dans les cheveux et pour ajouter de l’accent en plus de mes lampes stroboscopiques. Je peux utiliser des flashs en mode manuel avec les émetteurs-récepteurs sans-fil Cactus V5. Si je sais que je vais ajuster la puissance souvent ou placer mon flash à un endroit peu accessible, j’utiliserai un flash sur un Cactus V6 ou encore un Cactus RF60. Avec le V6 et le RF60, je peux ajuster la puissance et activer ou désactiver les flashs à distance à partir de mon appareil.

Quel est votre objectif préféré ?

J'ai réalisé ce portrait de mes petits-enfants dans mon stiudio à la maison à l'aide d'un Broncolor Para 133 avec une toile de fond en vinyle éclairée avec deux flashs Metz BL-400s et boîtes lumineuses. 1/250 s, f/9, 64 ISO.

Cela peut sembler fou, mais si vous aimez le ’look’ que produit votre 85 mm f/1.8 et que la pièce n’est pas assez grande, vous ne serez pas satisfait des résultats obtenus avec votre 35 f/1.8 en essayant de reproduire le même style de photo. J’ai entendu dire que des photographes achetaient des ultra-grand-angle 10-24 mm ou 15-30 mm parce qu’ils ne disposaient pas de l’espace nécessaire et qu’ils s’interrogeaient à savoir pourquoi les gens apparaissaient plus gros que nature. Lisez sur la distorsion de perspective et n’utilisez pas un ultra-grandangle pour un portrait de près ! Ils sont davantage à l’aise dans les paysages et scènes environnementales.

Metz BL-400 avec boîte SB-80-80 Octabox à la gauche de l'appareil, Snoot SN-18 avec gel bleu à la droite, Cactus RF-60 avec boîte de lumière LumiQuest Softbox III pour la coiffure, 1/200 s, f/4, 100 ISO.

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Will Prentice  |  Flash 101

Quel est votre budget ? Déterminer un budget pour un studio à la maison peut être difficile. Si l’argent est un problème, il faut prioriser. Peut-être que le mur devra attendre et que vous utiliserez un papier en continu comme arrière-plan. Au lieu d’un Broncolor Scoro 3200 S et d’un Para 177, un ensemble Metz BL et un grand parapluie Aurora pour l’instant vous laisseront le temps d’amasser des fonds pour l’éclairage. Si vous avez de l’argent de côté et que vous désirez investir dans un équipement de meilleure qualité, les ensembles Broncolor Siros représentent un investissement à long terme qui rapporte au niveau de la qualité et de la constance de la lumière. Un meilleur matériel d’éclairage se traduit par moins de temps en post-traitement dans Photoshop et plus de temps à s’amuser en studio. Pesez les pour et les contre de tout l’équipement que vous considérez et n’oubliez le facteur temps nécessaire à réaliser une photo. Quelle est la valeur de votre temps ? Un studio à la maison présente à la fois des avantages et des défis. Vous avez un accès facile à votre équipement et votre horaire est flexible. Trouvez et utilisez le meilleur dis-

ponible. Faites les concessions nécessaires pour être en mesure de faire le travail. Vous pouvez toujours louer un espace studio au besoin. Dans le prochain numéro, je me concentrerai sur l’éclairage sur le terrain qui est intéressant l’été. Vous pourriez gagner un ensemble Studio maison ! Partagez vos succès et défis et même des photos de votre studio maison sur la page Facebook de PHOTO News www. facebook.com/PhotoNewsCanada/ où se trouve un Album ’Home Studio’. Toutes les participations seront entrées pour le tirage de beaux accessoires de studio-maison ! Faites-moi parvenir vos questions et j’en parlerai dans les prochains numéros.

Électricité, sécurité avant tout Saviez-vous ? Qu’il est non seulement illégal de vendre de l’équipement électrique qui n’est pas approuvé, mais qu’il est aussi interdit de l’utiliser, de l’annoncer et d’en faire la promotion ! Avec l’arrivée du commerce international, vous avez maintenant accès à des milliers de produits que l’on ne retrouve pas en tablette. Ce sont des produits que vous aimeriez que votre marchand ait en stock. Ce sont des produits qui sont souvent énormément moins chers. Vous désirez l’expertise et le service de votre détaillant préféré tout en bénéficiant des bas prix trouvés en ligne. Alors, pourquoi n’auriez-vous pas tout ça ?

Hz. Dans les autres pays, la norme varie de 100 V jusqu’à 240 V et 50 ou 60 Hertz. Les produits électriques sont généralement incompatibles entre les différents voltages et fréquences – c’est pourquoi nous avons des adaptateurs en voyage. Certains produits, comme les adaptateurs pour portables et les chargeurs d’appareils mobiles sont conçus pour fonctionner avec divers voltages.

Il y a plusieurs raisons en jeu, mais pour l’instant, arrêtons-nous à la sécurité électrique.

Tout produit qui est vendu au Canada et qui se branche dans une prise secteur, qu’il s’agisse de chargeurs de piles ou de lampes stroboscopiques, doivent obtenir la certification qu’ils satisfont aux normes de sécurité telles qu’établies par le Conseil canadien des normes. On l’appelle l’approbation CCN

Au Canada, le voltage électrique est 120 V et 60 Hertz. Tout produit qui est branché dans une prise secteur sur le mur doit fonctionner correctement sur le 120 V/60

ou CSA (Canadian Standards Association). Chacune des Provinces possède ses propres exigences et agences d’approbation. Quelles sont ces normes ? Les normes portent sur les exigences de chaque composante qui doit répondre adéquatement aux exigences de puissance minimum – au moins 120 V. Il y a des normes quant au diamètre de tous les fils à l’intérieur du produit ainsi que le câble de branchement ; aux types de résistances et de transistors et à la façon d’inclure le fil de mise à la terre ; à tout fusible, interne ou externe. Les normes de sécurité pour les installations électriques ne sont pas déterminées seulement pour s’assurer que le produit est conçu pour nous fournir du courant, mais aussi pour assurer que les éléments de protection de nos appareils tels que interrupteurs et fusibles sont installés correctement. La raison principale d’adhérer à ces normes est de réduire les risques pour vous et vos clients tels que les risques de blessure, de feu ou d’explosion.