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Handbook of Logic and Language (pp. 179-237). ... Meaning, Use and Interpretation of Language (pp. 164–190). ... Formal Methods in the Study of Language.
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drt (suite, annexes) Sémantique dynamique  Master LTD  2010

A Correspondan es drs  formules l p A toute

drs on peut faire orrespondre une formule (statique) du al ul des prédi ats :

u1 . . . un γ1 1.

. . .

; ∃u1 . . . ∃un [γ1 ∧ · · · ∧ γm ]

γm u1 . . . un γ1 2.

. . .



γm

v1 . . . vi δ1 . . .

; ∀u1 . . . ∀un [[γ1 ∧ · · · ∧ γm ] → ∃v1 . . . ∃vi [δ1 ∧ · · · ∧ δj ]]

δj

La négation de

drs orrespond à une négation de formule.

B Exemples B.1 Contexte linguistique vs. informationnel (1)

J'ai fait tomber dix billes ; je les ai toutes retrouvées sauf une. Elle doit être sous le

anapé.

iX billes(X) ⊕ |X| = 10 ftomber(i, X) (2)

u u∈X

v

x x∈X ⇒ trouver(i, x) x 6= u

⊕ anapé(v) sous(u, v)

J'ai fait tomber dix billes ; j'en ai retrouvé seulement neuf. # Elle doit être sous le

anapé.

iX

Y v Y ⊆X ⊕ ⊕ anapé(v) |X| = 10 |Y | = 9 sous(?, v) ftomber(i, X) trouver(i, Y )

billes(X)

B.2 Des ription dénies (3)

a. b.

Pedro bat son âne/l'âne qu'il possède.

∃v[∀x[[âne(x) ∧ poss(p, x)] → x = v] ∧ battre(p, v)]

1

uv

Pedro(u) x

.

âne(x) ⇒ x=v poss(u, x) battre(u, v)

Mais pas pleinement satisfaisant : mieux vaut tenir ompte du ara tère présuppositionnel des des riptions dénies.

C Traitement des présuppositions (Van der Sandt 1992) Idée fondamentale :



Presuppositions are just anaphors  1 .

Leur traitement est omparable, à e i près que les présuppositions ontiennent un ontenu des riptif (propositionnel).

C.1 A-stru tures Dénition 1 ((A)-drs)

drs est un triplet hU, C, Ai, où U est un ensemble de référents de dis ours, C un ensemble A un ensemble de drs. A est appelée la A-stru ture de la drs (i.e. sa stru ture a naphorique). Elle ontient les

Une

de onditions et

référents anaphoriques et les présupposition de la phrase que l'on représente.

Notation 1 ((A)-drs) K = hU, C, Ai =

référents conditions présuppositions

C.2 Constru tions des drs Suppose que l'analyse est apable de séparer le ontenu présupposé du ontenu simplement posé (ou asserté). NB : les noms propres présupposent l'existen e de leur référent. (4)

John a un hat. a.

psp : il existe un individu nommé John.

b.

pos : il possède un hat.

Des présuppositions peuvent en hâsser d'autres présuppositions : (5)

Le hat de John ronronne. a.

psp : John a un hat. (i)

(6)

psp : il existe un individu nommé John.

b.

e hat ronronne.

a.

John a un hat. Il ronronne.

b.

1

Le hat de John ronronne.

Cette idée est déjà en germe hez Heim (ex Heim (1983a)) ; mais Van der Sandt propose un traitement plus

omplet et unié.

2

van der Sandt (1992)

u chat(u) poss(v, u)

ronron(x) ⊕

x

v John(v)

(7)

a.

x chat(x) poss(x, y)

ronron(x)

y John(y)

Pierre aussi est venu.

b.

Seul Pierre est venu.

v ⇒ venir(v) v=x

venir(x) y y 6= x venir(y)

venir(x)

x Pierre(x)

x Pierre(x)

Ensuite la question qui se pose est : si une phrase S ontient une présupposition P (ou plusieurs), omment interpréter orre tement S dans un ontexte doit ( d'abord ) satisfaire les présuppositions de

S,

k?

Réponse lassique :

k

sauf... dans ertains as.

De manière générale, le traitement d'une présupposition ne modie pas le ontexte d'entrée

2 : il le teste.

C.3 Résolution des drs But du jeu : Algorithme

vider les A-stru tures.

(informel) :

Après avoir fusionné (⊕) les 1. on

lie

la

drs

drs du dis ours,

la plus en hâssée de

A

à un/des anté édents dans une

drs

a

essible, si

'est possible ; 2. on

a

ommode

la

drs la plus en hâssée de A dans une drs a

essible, si 'est possible

et admissible ; 3. on re ommen e à 1 jusqu'à e que

A

soit vide.

Dénition 2 (Liage (informellement)) Une drs Ka de A est liée dans une drs a

essible K référents de

Ka

K

et les onditions de

est alors supprimée de

Ka

en identiant les référents de

à des onditions de

Ka

à des

K.

A.

Exemple : (8)

a.

b.

2

Un hien et un hat sont entrés. Le hat ronronne.

uv

hien(u) ronron(x)

hat(v) ⊕ x entrer(u)

hat(x) entrer(v)

après liage : .

Sauf... dans ertains as. Voir i-après les a

ommodations.

3

uvx uv

hien(u)

hien(u)

hat(v)

hat(v) entrer(u) ≡ entrer(u) entrer(v) entrer(v) x=v ronron(v) ronron(x)

En gros : le liage réussit si on re onnaît ailleurs (à un endroit

ontexte les même onditions que dans

a

essibles

dans la

drs

du

Ka .

L'a

ommodation est une stratégie de réparation qui ajuste le ontexte pour rendre une phrase interprétable (Lewis, 1979). Te hniquement, ça onsiste à ajouter ( de for e ) la présupposition dans le ontexte.

Dénition 3 (A

ommodation (informellement)) drs Ka de A est a

ommodée dans une drs a

essible K

Une

elui de

K

et les onditions de

Ka

à elles de

en ajoutant l'univers de

Ka

à

K.

Exemple : (9)

Le hat de John ronronne.

ronron(x) x

hat(x) poss(x, y)

y

John(y) ronron(x) 1e a

omm. :

y

John(y)

x

hat(x) poss(x, y)

2e a

omm. :

yx John(y)

hat(x) poss(x, y) ronron(x)

La phrase suivante ne présuppose pas que Jean a un ls (globalement), même si la prin ipale dé len he (lo alement) ette présupposition : (10)

Si Jean a un ls, son ls est heureux.

u ls(u, x) x

heureux(y) y ⇒

Jean(x)

ls(y, z) z

Les noms propres sont (normalement) toujours a

ommodés. On essaie toujours d'a

ommoder le plus haut possible dans la

drs du ontexte ; mais il y

a des ontraintes qui limitent les sites d'a

ueil.

La première ontrainte est sémantique :

libres. (11)

il faut éviter de laisser des référents de dis ours

Jean aime sa femme. psp : Jean a une femme (a

ommodation haute).

(12)

Tout homme aime sa femme. on n'a pas envie de dire que ela présuppose que tout homme à une femme.

(13)

Personne n'aime sa belle-mère. idem

(12)

Tout homme aime sa femme.

4

aimer(u, x) x femme(x, y)

u ⇒ homme(u)

résol. :

y

uyx homme(u) ⇒ y=u aimer(u, x) femme(x, y)

Contraintes pragmatiques sur l'a

ommodation.

La

drs

obtenue après a

ommoda-

tion doit être pragmatiquement admissible : elle doit être informative et non ontradi toire.

K0 ⊕ K = K1 ,

Supposons :

et

K1′

est une résolution de

K1

après a

ommodation (et

éventuellement liage). Alors : 1. 2. 3.

K1′ K1′ K1′

doit être informative par rapport à

K0

(i.e.

K0

ne doit pas impliquer

K1′ ) ;

ne doit pas être ontradi toire ;

drs Ki telle que

ne doit pas ontenir de sous-

a. b.

Ki Ki

drs qu'elle subordonne ; ou est ontradi toire ave une drs qu'elle subordonne. implique une

Les ontraintes 3a et 3b garantissent que l'informativité et la onsistan e sont maintenues dans les sous-stru ture de (14)

K1′ .

a. #John a un hien. John a un hien. John a un hien. b. #John a réussi à a heter un hien. Il a un hien.

. #John a un hien. Il a un hien ou un hat.

(15)

a. #John a un hien. S'il a un hien, alors il a un hat. b. #John a un hien. S'il a hat, alors il n'a pas de hien.

. #John n'a pas de hien. Il a un hien ou un hat.

(16)

a.

Soit John n'a pas d'âne, soit son âne mange tranquillement dans l'étable.

b.

Soit John n'a plus de foin, soit son âne mange tranquillement dans l'étable.

(16-b) présuppose que John a un âne, mais pas (16-a).

x

John(x) y (17)

manger(y)

u ¬ âne(u) ∨ poss(x, u)

résol. :

âne(y) poss(x, y)

Ambiguïtés : (18)

Si John a des petits-enfants, ses enfants sont heureux.

x

John(x) u

ptt-enf(u, x)



heureux(y) y

enfant(y, x)

5

D Extensions (référen es) Sur des versions plus ompositionnelles de la

drt : Zeevat (1989); Asher (1993); van Eij k & Kamp

(1997); Muskens (1996); Bos et al. (1994); Amsili & Hathout (1998). Sur les présuppositions (en ore !) : Beaver (1997); Geurts (1995); Kamp (2001)

En ore plus de stru ture dans les drs : la sdrt (Segmented Dis ourse Representation Theory ) : Asher (1993); Asher & Las arides (2003); Asher & Roussarie (2005).

Référen es Amsili, Pascal et Bras, Myriam (1998). drt et compositionnalité. t.a.l., 39(1), 131–160. Amsili, Pascal et Hathout, Nabil (1998). Systèmes de types pour la (λ-)drt ascendante. In Actes de la 5ème Conférence sur le Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN 1998) (pp. 92–101). Paris. Asher, Nicholas (1993). Reference to Abstract Objects in Discourse. Dordrecht : Kluwer. Asher, Nicholas et Lascarides, Alex (2003). Logics of Conversation. Cambridge : Cambridge University Press. Asher, Nicholas et Roussarie, Laurent (2005). Intégration de la sémantique dynamique et de théories structurales dans l’interprétation du discours : la sdrt. In F. Corblin et C. Gardent (éds.), Interpréter en contexte, Traité IC2 (pp. 229–263). Paris : Hermes Science Publications. Beaver, David I. (1997). Presupposition in drt. In Proceedings of SALT VII Stanford, CA. Bos, Johan, Mastenboek, Elsbeth, McGlashan, Scott, Millies, Sebastian, et Pinkal, Manfred (1994). A compositional drs-based formalism for nlp applications : λ-drt. In H. Bunt, R. Muskens, et G. Rentier (éds.), Proceedings of the International Workshop on Computational Semantics (IWCS’94) (pp. 21–31). Tilburg. van Eijck, Jan et Kamp, Hans (1997). Representing discourse in context. In J. van Benthem et A. ter Meulen (éds.), Handbook of Logic and Language (pp. 179–237). Amsterdam : Elsevier. Geurts, Bart (1995). Presupposing. PhD thesis, University of Stuttgart. Heim, Irene (1983a). File change semantics and the familiarity theory of definiteness. In R. Bäuerle, C. Schwarze, et A. von Stechow (éds.), Meaning, Use and Interpretation of Language (pp. 164–190). Berlin : De Gruyter. Heim, Irene (1983b). On the projection problem for presuppositions. In M. Barlow, D. Flickinger, et M. T. Wescoat (éds.), Second Annual West Coast Conference on Formal Linguistics (WCCFL 2) (pp. 114–126). Stanford University. Heim, Irene (1992). Presuppositions projection and the semantics of attitude verbs. Journal of Semantics, 9(3), 183–221. Kamp, Hans (1981). A theory of truth and semantic representation. In J. A. G. Groenendijk, T. M. V. Janssen, et M. B. J. Stokhof (éds.), Formal Methods in the Study of Language. Part1 (pp. 277–322). Amsterdam : Mathematical Centre Tract. Kamp, Hans (2001). The importance of presupposition. In C. Rohrer, A. Roßdeutscher, et H. Kamp (éds.), Linguistic Form and its Computation. Stanford : CSLI Publications. Kamp, Hans et Reyle, Uwe (1993). From Discourse to Logic. Introduction to Modeltheoretic Semantics of Natural Language, Formal Logic and Discourse Representation Theory. Dordrecht : Kluwer Academic Publishers. Lewis, David (1979). Scorekeeping in a language game. In R. Bäuerle, U. Egli, et A. von Stechow (éds.), Semantics from Different Points of View (pp. 172–187). Berlin : Springer Verlag. Muskens, Reinhard (1996). Combining Montague semantics and discourse representation. Linguistics & Philosophy, 19, 143–186. van der Sandt, Rob A. (1992). Presupposition projection as anaphora resolution. Journal of Semantics, 9(4), 333–377. Zeevat, Henk (1989). A compositional approach to discourse representation theory. Linguistic & Philosophy, 12(1), 95–131.

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