Communiqué du comité de soutien à Pascal Moussy Paris, le 28 juillet 2005

Nous avons gagné... une victoire pour la défense des libertés fondamentales des salariés !

Pour sa défense la direction de PRUDIS CGT, sous le regard bienveillant des responsables du secteur droits et libertés, s’est rabattue sur un cabinet qui apparaît plus sensible au droit des affaires qu’à oeuvrer avec les syndicats ouvriers. Mais nous avons été rassurés sur les préoccupations humanitaires de l’adversaire de Pascal, à l’occasion de la demande de renvoi (technique patronale bien connue des conseillers prud’hommes). Le renvoi ayant été refusé par le Conseil, l’affaire a été plaidée. Pour tenter d’éviter la question de la violation des libertés fondamentales, le défendeur s’est longuement attardé sur les relations de Pascal Moussy et Marie-Laure Dufresne-Castets, n’hésitant pas à qualifier celle-ci de « petite amie de Pascal Moussy » et s’est appliqué à présenter le licencié comme habitué de pratiques « clientéliste ».et « manipulatrices ». Il a également été reproché à Pascal Moussy et à ses « fidèles » de refuser le changement. Mépris et arrogance ne valent pas force de conviction. Par son ordonnance du 28 juillet 2005, la formation de référé du conseil des prud’hommes de BOBIGNY a condamné PRUDIS CGT, sous astreinte de 100 euros, à poursuivre le contrat de travail de Pascal.

Ci-dessous la demande de renvoi...

La CGT-PRUDIS avait-elle besoin de l’aide d’un avocat ? Voilà la carte de visite de celui qu’elle a choisi... tout un symbole !