2012-2013

musée d’art et d’histoire Histoire de Meudon Le paysage français Peinture et sculpture contemporaine musée musée d’art d’art et d’histoire et d’histoire

11 rue des Pierres 01 46 23 87 13 meudon.fr

horaires tous les jours 14:00 > 18:00 sauf mardi et mois d’août

tarifs jusqu’au 15 sept. 2012 : entrée gratuite à partir du 15 sept. 2012 : 2€50 conception | f.javelaud / direction de la communication (avril 2012) impression | le réveil de la marne

histoire de la plus ancienne maison de Meudon devenue musée

À l’aube du xvie siècle, Meudon est un paisible hameau. Au lieu-dit ‘‘ Les Ouches ’’, parmi les vignes et les champs, Jean Mazelin, bourgeois parisien, possède une maison, rue de la Masure (rue des Pierres vers 1545). L’histoire de cette maison commence ainsi. Au fil des siècles, elle change de propriétaires avant de devenir le musée d’art et d’histoire.

1541 Ambroise Paré, chirurgien du Roi, achète la maison pour apurer les dettes de sa belle-famille, les Mazelin 1590 François Rousselet, contrôleur général de la Maison de la reine de Navarre et des fortifications d’Île-de-France, beaufrère d’Ambroise Paré, rachète la demeure. 1645 Rollin Burin, maître des courriers (de Normandie, de Bretagne, d’Anjou et de Touraine) et du bureau des dépêches de Paris agrémente la maison des deux ailes avec des pavillons carrés aux extrémités. Pour donner à la salle du premier étage un décor plus en rapport avec sa position sociale, Rollin Burin l’orne de délicates arabesques. Rare témoignage d’une maison bourgeoise du milieu du xviie siècle, cette salle a été restaurée en 1990. 1649 Claude Laborie, conseiller du Roi et avocat, achète la maison et plusieurs autres, rue des Pierres. La propriété est dans ses limites actuelles. 1676 Armande-Grésinde-Elisabeth Béjart, veuve de Jean-Baptiste Pocquelin, sieur de Molière, paie 5400 livres pour la maison (environ 11340 €). 1702 Pierre Poulain de Launay, secrétaire de Monsieur de Joyeuse, gouverneur du domaine de Meudon, loue la maison par appartements et laisse les bâtiments se délabrer. 1766 François Laurisse de Sallienne achète la maison pour sa fille, Louise-Marie.

1833 Pierre Millet verse 30 000 francs de l’époque pour acquérir le domaine. 1875 La maison est divisée en deux : la partie ouest pour Madame Miquel et la partie est avec la maison pour François Lange-Dulaurier, professeur à l’école des langues orientales. 1924 Augustin Lange-Dulaurier fait classer l’ensemble au titre des monuments historiques et achète la partie ouest du parc. 1941 La Ville de Meudon achète l’ensemble et la confie à la Société des Amis de Meudon pour y présenter ses collections d’histoire locale. La Villa Molière est inaugurée le 10 juillet 1943. 1971 Première campagne de travaux. 1978 1973 Le musée et ses collections appartiennent complètement à la Ville. 1980 Nouvelle campagne 1991 de travaux. 2003 Labellisation ‘‘ Musée de France ’’. 2008 Dernière campagne de 2012 travaux et réouverture à l’occasion de la nuit européenne des musées.

le centre de documentation sur l’histoire de Meudon Le centre de documentation comprend plusieurs milliers de documents sur l’histoire de Meudon. Une partie importante du fonds d’estampes anciennes évoque avec une méticuleuse précision les multiples aspects des domaines de Meudon et de Bellevue. D’autres documents conservés témoignent du passage ou de la vie d’illustres personnage à Meudon : François Rabelais, Richard Wagner, Ambroise Paré, Pierre de Ronsard, Armande Béjart, Édouard Manet, Auguste Rodin, Marcel Dupré, Pierre-Joseph Redouté, Jacques Maritain… Le centre de documentation propose ainsi des dossiers documentaires, des ouvrages, des manuscrits, des photographies, des livres qui illustrent leur passage à Meudon. D’autres dessins, aquarelles et gouaches conservés montrent à quel point les artistes trouvèrent à Meudon des motifs à satisfaire leur inspiration. Des milliers de cartes postales rassemblées au musée et les photographies originales qui les accompagnent, constituent une source documentaire irremplaçable sur le Meudon de la fin du xixe siècle et le début du xxe siècle. L’histoire s’écrit chaque jour et la collecte du centre de documentation du musée se poursuit quotidiennement : cassettes, cd-rom, vidéos, photographies numériques… Plusieurs milliers d’ouvrages sur la peinture et la sculpture, des dossiers monographiques, accompagnent les œuvres des artistes présents au musée. Le centre de documentation est ouvert sur rendez-vous 01 46 23 87 13

Des documents, des plans, des manuscrits, rendent compte de l’évolution urbanistique de la ville, des activités industrieuses de ses habitants, des drames et des joies, des joutes politiques et de ces mille petits faits qui constituent la vie quotidienne d’une commune. Classés par quartiers, ils apportent la matière nécessaire aux recherches qui font de l’histoire locale une source infinie de découvertes. Des objets, parfois précieux, souvent rares par leur banalité, illustrent deux des activités artisanales principales qui se développèrent à Meudon au cours du xixe siècle, la verrerie et la faïencerie. De la verrerie de Sèvres, située au Bas Meudon, proviennent des pièces d’abord purement utilitaires qui évoluent petit à petit vers des éléments plus décoratifs. Des portraits des fondateurs et propriétaires de la verrerie, la famille Casadavant, accompagnent cet ensemble. Des assiettes, des soupières de faïence blanche finement décorée de motifs floraux, rappellent que la faïencerie Mittenhoff tenta, durant le Premier Empire, de rivaliser à Meudon avec les productions anglaises.

les collections La peinture de paysage L’attrait des peintres pour le paysage n’est pas chose nouvelle. D’arrière plan et d’accompagnement du sujet principal, le paysage devient un des thèmes majeurs de la peinture française à l’aube du xixe siècle.

À côté des adeptes du paysage historique et des sites imaginés, Lazare Bruandet ou Georges Michel, s’inspirent des Flamands et des Hollandais du xviie siècle. Histoire et mythologie s’estompent au profit d’une nature peinte pour elle-même. Dès 1830, porteur d’émotions, le paysage est un état d’âme. Rejetant le classicisme et le romantisme, les peintres se tournent vers le réalisme. L’impressionnisme en sera l’aboutissement. À Barbizon, de nombreux paysagistes partagent avec Théodore Rousseau cette passion de la nature. Ils l’observent et la représentent, captant l’instant présent dans sa vérité atmosphérique et lumineuse. 1880, le paysage triomphe et décore les murs des maisons bourgeoises. Encensé, il devient à la mode. Les peintres parcourent la campagne et les littoraux. Le public aime Camille Corot, les peintres de Barbizon et les impressionnistes.

En 2006, la famille Grellety Bosviel fit don à la Ville de la collection rassemblée par leur fils Christian, prématurément décédé. Composée de peintures et d’aquarelles représentatives de l’histoire du paysage français depuis la fin du xviiie siècle jusqu’aux années 1960, cette collection comporte trente-deux œuvres. Cette donation complète les œuvres déjà présentes au musée et en fait une intéressante évocation de cet art pictural.

Face à la peinture intuitive et impersonnelle des impressionnistes, Paul Sérusier, Charles Guilloux ou encore Paul Gauguin revendiquent un art plus intellectuel. Le paysage devient symbolique. Avec Armand Guillaumin, la peinture s’éloigne du réalisme. Les Fauves, quant à eux, se disent libres face à la nature. La couleur prend le pas sur la vérité. Dans la seconde moitié du xxe siècle, André Lhote ou Charles Lapicque s’affranchissent de la réalité objective. Les paysagistes abstraits, Alfred Manessier ou Jean Le Moal, transforment le paysage en formes et en rythmes colorés capables, sans les figurer et par leur seule présence sur la toile, d’en suggérer les forces essentielles.

La peinture et la sculpture contemporaines Les collections de peintures et de sculptures de la seconde moitié du xxe siècle se sont enrichies au fil des années et des donations. Dans les années 60, André Dunoyer de Ségonzac offre quelques-unes de ses gravures et aquarelles ainsi qu’une sculpture animalière de Mateo Hernandez, sculpteur espagnol installé à Meudon. Marguerite Arp-Hagenbach, veuve de Jean Arp, donne la tapisserie Porte d’Oiseaux, une sculpture Amphore de Muse, des gravures, un bas-relief et une gouache de Sophie Taeuber-Arp. En 1973, François Stahly fait don de sculptures, hommages à Claude, son épouse. En 1980, Mary-Hood Jacquet-Boggs, descendante du peintre américain Frank Boggs, qui termina sa vie à Meudon, lègue une centaine de dessins et d’aquarelles, l’intégralité de son œuvre gravé, ainsi que des tableaux de cet infatigable voyageur. En 1981, des œuvres graphiques, des dessins, des aquarelles, des gravures sur bois d’Henri Marret entrent au musée grâce à Madame Faraut.

L’année suivante, Raymond Guerrier donne une de ses peintures et une suite de toiles abstraites de Francis Montanier.

En 1985, Mona Doll offre des sculptures et des dessins de son défunt époux, René Collamrini, initiateur du renouveau de la taille directe en France.

En 2004, l’association des Peintres Témoins de leur Temps fait don de la collection d’Isis Kischka, plus de 5000 dessins des plus grands artistes figuratifs de la seconde moitié du xxe siècle.

En 1984, la Fondation de France cède des sculptures figuratives d’Hélène Guastalla. La même année, la veuve de Raymond Veysset, artiste novateur et visionnaire, donne plusieurs sculptures.

En 2005, Piera Rossi donne des sculptures. Suivent les dons d’autres sculpteurs : Irène Zack, Eugène Scrive, Gérard Lardeur, Etienne Hajdu, Louis Thomas-d’Hoste et Simone Boisecq-Longuet.

En 1989, Jean Le Moal offre plusieurs de ses œuvres, dont une grande et rare fresque Cérés. Des sculptures de Juana Mulle complètent cet ensemble.

En 2010, le sculpteur Parvine Curie consent la donation d’un ensemble important de ses œuvres.

En 1995, Éva Chevalier, veuve du critique d’art et créateur du salon de la Jeune sculpture, Denys Chevalier, donne plus de 130 sculptures, de nombreux livres et des documents.

Le musée conserve aussi le fonds d’atelier du sculpteur hongrois András Beck et achète aussi des œuvres : Jean Le Moal, Alfred Manessier, Karl-Jean Longuet, Dietrich Mohr, José Subira Puig ou Tetsuo Harada.

le jardin

Le musée comprend un parc paysager d’un hectare. Jardin aux accents classiques, orné d’arbres centenaires et de roses, c’est aussi un havre de paix et de silence au cœur de la ville. Ce jardin est aussi un lieu d’exposition. Des sculptures monumentales prolongent la visite des salles. Les œuvres de François Stahly, de Philippe Scrive, de René Colamarini, de Raymond Veysset, de Parvine Curie ou de Gérard Lardeur dialoguent avec la nature dans le calme du parc. Une petite vigne, plantée en 1994, à l’occasion de la célébration du quatrième centenaire de la naissance de François Rabelais, qui fut un temps titulaire de la cure de Meudon, s’épanouit sur une

terrasse du jardin. Chaque année, les vendanges rassemblent les Meudonnais pour un moment convivial autour du vin nouveau. Souvenir d’un temps où Meudon était un village de vignerons, la vigne du Clos Rabelais est devenue le lieu de rencontre des amoureux des traditions locales. Par un sentier ombragé qui serpente au cœur du jardin, chacun peut rejoindre le domaine national de Meudon et poursuivre la promenade par la découverte de ce domaine qui fut l’un des plus beaux sites imaginés en Île-de-France par André le Nôtre, dont la Ville célèbrera le 400e anniversaire de sa naissance en 2013.

multimédia

audio guides

Dès septembre, des audio guides seront à la disposition des visiteurs pour les accompagner dans leur découverte du musée et de ses collections.

vidéos

Dans la salle video du rez-de-chaussée du musée, des films sont accessibles depuis un écran tactile. Chacun peut composer son programme pour découvrir ou redécouvrir Meudon et son histoire ainsi que les collections du musée : le domaine national, le château de Bellevue, la maison d’Armande Béjart, Meudon et la science, Bienvenue à Meudon, Meudon vu par les peintres, le salon de la jeune sculpture, Ils ont vécu à Meudon, Meudon vu à travers les cartes postales… Certains montages muets agrémentent les salles des divers départements.

internet

Une borne d’accès à Internet est à votre disposition à côté du centre de documentation. Elle vous permettra de vous rendre sur meudon.fr et sur de nombreux sites dédiés à la culture et aux musées de France. Dès cet automne, les collections du musée d’art et d’histoire seront mises en ligne sur meudon.fr à travers un catalogue interactif vous permettant de faire des recherches sur un artiste et/ou une œuvre et de voir toute l’étendu des collections de ce musée.

les rendez-vous

2012-2013

événements

• samedi 19 mai 2012 Réouverture du musée dans le cadre de la Nuit européenne des musées • samedi 15 et dimanche 16 septembre 2012 Journées européennes du patrimoine

expositions

• mai – septembre 2012 Les collections du musée (sélection d’œuvres) • octobre – décembre 2012 Edmée Delsol Sculptures • février 2012 – avril 2013 Théodore Rousseau Peinture

spectacle

• samedi 15 septembre 2012 à 20h30 ‘‘ Jean-Jacques Rousseau et la Nature ’’ Spectacle poétique et musical avec le comédien Michaël Lonsdale et Patrick Scheyder, pianiste.

musée d’art et d’histoire

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11 rue des Pierres 92190 Meudon [email protected]

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CONSERVATOIRE MARCEL DUPRÉ CENTRE D'ART ET DE CULTURE

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jusqu’au 15 sept. 2012 entrée gratuite après le 15 sept. 2012 : 2€50

Vous pouvez y trouver tous les ouvrages édités sur l’histoire de Meudon ainsi que des catalogues d’expositions.

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N 118

horaires

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PLACE STALINGRAD

162 (Villejuif - Val-Fleury) arrêt Val-Fleury 169 (Balard - Pont de Sèvres) arrêt Église de Meudon

ouvert toute l'année de 14h à 18h fermeture le mardi et en août

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169 PONT DE SÈVRES PLACE BALARD 389 PONT DE SÈVRES MEUDON-LA-FORÊT

En savoir plus sur le musée > (actualités, vidéos, photos…)

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photos et illustrations : frédéric javelaud, philippe caumes et romain gouloumès pour la ville de meudon conception : direction de la communication / frédéric javelaud impression : le réveil de la marne (mai 2012)

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