Mine Arnaud à Sept-Îles

12 déc. 2013 - affirme Ugo Lapointe, porte-parole de la coalition Québec meilleure mine. ... C'est en grande partie à la population de Sept-Îles de déterminer si elle ... Chaleurs ▫ Fondation Rivières ▫ Forum de l'Institut des sciences de ...
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Communiqué Pour diffusion immédiate

Étude toxicologique de Mine Arnaud : données manquantes, plusieurs impacts non considérés Québec, jeudi 12 décembre 2013. La coalition Québec meilleure mine s’inquiète du fait que l’étude toxicologique révélée récemment par Mine Arnaud s’appuie sur des données de base sous-estimées, voire biaisées. « Les auteurs de l’étude confirment qu’ils n’avaient pas le mandat d’analyser la validité des données de base fournies par Mine Arnaud. Les auteurs indiquent également qu’ils n’ont pas réalisé de nouvelles mesures sur le terrain pour renforcer l’analyse. Pourtant, les audiences du BAPE ont fait ressortir que les données de base de Mine Arnaud étaient au mieux sous-estimées, au pire biaisées », affirme Ugo Lapointe, porte-parole de la coalition Québec meilleure mine. Autres impacts sur la santé non considérés La coalition déplore également que plusieurs autres impacts sur la santé n’aient pas été considérés par Mine Arnaud. « L’étude commandée par Mine Arnaud est beaucoup trop restreinte et ne tient pas du tout compte des autres impacts sur la santé liés à son projet, notamment le bruit, les dynamitages et la perte de la qualité de vie globale. De plus en plus d’études démontrent pourtant que tous ces impacts peuvent avoir un effet négatif sur la santé des populations. Il faut aussi en tenir en compte, ce qui n’a pas été fait », déplore M. Lapointe. Données manquantes et non suffisamment prudentes En septembre dernier, la direction de la Santé publique confirmait que la modélisation de Mine Arnaud n’était pas assez prudente par rapport aux exigences d’Environnement Canada concernant les polluants atmosphériques. Par précaution, la Santé publique recommandait d’utiliser les critères d’Environnement Canada plutôt que ceux, moins exigeants, du Québec. Les audiences du BAPE ont également fait ressortir que les modélisations de Mine Arnaud ne tenaient pas compte des niveaux de pollution déjà présents dans certains secteurs de la ville (notamment les secteurs Ferland et Arnaud). Le BAPE a aussi confirmé que Mine Arnaud n’a pas modélisé les polluants qui seraient émis lors de la construction du mégamur de 5 km de long pendant 5 ans, notamment les poussières fines. « Comment se fier aux conclusions de l’étude alors que les données de base ont été jugées non suffisamment prudentes par Environnement Canada, la Santé publique et plusieurs intervenants lors du BAPE ? Cela ne nous rassure pas », indique M. Lapointe. Demande au BAPE de rejeter le projet Rappelons que la coalition a demandé au BAPE de rejeter le projet à cause des trop grands risques qu’il pose pour l’environnement et les populations, notamment :    

les risques d’affaissement des sols et de glissements de terrain à proximité de la route 138 et des secteurs habités du canton Arnaud ; les risques de contamination des eaux souterraines et de la Baie-de-Sept-Îles ; les risques pour la santé (poussières, bruit, dynamitages, perte de qualité de vie, etc.) ; les risques d’agrandissement du projet sans aucune nouvelle évaluation des impacts ;



les risques financiers élevés du projet.

« À ce jour, aucun de ces cinq grands risques n’a été résolu. Les récents échanges entre les commissaires du BAPE, Mine Arnaud et les ministères n’ont rien pour nous rassurer… au contraire. Nous demandons à la population de Sept-Îles de demeurer vigilante et d’analyser en détail le rapport du BAPE lorsqu’il sera rendu public après les Fêtes. C’est en grande partie à la population de Sept-Îles de déterminer si elle acceptera ou non de subir tous ces risques pendant plus de 30 ans », de conclure M. Lapointe. —30 — Pour information : Ugo Lapointe, coalition Québec meilleure mine, 514-708-0134

________________________________ La coalition Pour que le Québec ait meilleure mine! a vu le jour au printemps 2008 et est aujourd’hui constituée d’une trentaine d’organismes représentant collectivement plus de 250 000 membres partout au Québec. La coalition s’est donnée pour mission de revoir la façon dont on encadre et développe le secteur minier au Québec, dans le but de promouvoir de meilleures pratiques aux plans social, environnemental et économique. Site : www.quebecmeilleuremine.org. Les membres actuels de la coalition : Action boréale Abitibi-Témiscamingue (ABAT) ▪ Alternatives ▪ Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME) ▪ Association de protection de l’environnement des Hautes-Laurentides (APEHL) ▪ Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) ▪ Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ▪ Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté ▪ Coalition de l’ouest du Québec contre l’exploitation de l’uranium (COQEU) ▪ Coalition Stop Uranium de Baie-des-Chaleurs ▪ Comité de vigilance de Malartic ▪ Écojustice ▪ Eco-vigilance Baie-des-Chaleurs ▪ Environnement Vert Plus Baie-desChaleurs ▪ Fondation Rivières ▪ Forum de l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM ▪ Groupe solidarité justice ▪ Les AmiEs de la Terre du Québec ▪ Justice transnationale extractive (JUSTE) ▪ MiningWatch Canada ▪ Minganie sans uranium ▪ Mouvement Vert Mauricie ▪ Nature Québec ▪ Professionnels de la santé pour la survie mondiale ▪ Regroupement citoyen pour la sauvegarde de la grande baie de Sept-Îles ▪ Regroupement pour la surveillance du nucléaire ▪ Réseau œcuménique justice et paix (ROJeP) ▪ Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) ▪ Sept-Îles sans uranium ▪ Société pour la nature et les parcs (SNAP-Québec) ▪ Société pour vaincre la pollution (SVP) ▪ Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ). Tous nouveaux membres bienvenus.