5E EDITION DE MIF EXPO, LE SALON DES PRODUITS MADE IN FRANCE LES 18, 19 & 20 NOVEMBRE 2016 – PARIS – Porte de Versailles
Communiqué de presse – mai 2016
Fabienne Delahaye : « Fabriquer à l’étranger n’est pas toujours la bonne option… » Le 26 avril dernier, Emmanuel Macron, notre ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, s’est rendu à la Foire de Hanovre. Le lendemain, Les Echos publiait une interview titrée : Emmanuel Macron : « Le made in France complet n’est pas toujours la bonne option ». L’affirmation à la force de l’évidence. A un point tel qu’il est permis de se demander ce que notre ministre a vraiment voulu nous dire. Disons franchement notre inquiétude : Emmanuel Macron affirme-‐t-‐il ainsi sa vision de l’avenir de notre pays qui serait donc condamné à poursuivre dans la voie de la désertification industrielle ? De fait, pourquoi faire semblant de l’ignorer, derrière la formule « Le made in France complet n’est pas toujours la bonne option », c’est toute la problématique de la désindustrialisation et de ses conséquences qui se dissimule. Une problématique déjà ancienne, à propos de laquelle plusieurs dizaines d’études et ouvrages ont déjà été écrits. Que nous disent tous ces documents ? D’abord que la désindustrialisation est catastrophique. D’un point de vue économique, social, écologique même. Certains analystes vont même plus loin en assurant que le pire est encore à venir. En contribuant à une déstructuration croissance de l’ensemble de l’équilibre social, la désindustrialisation participerait à la mise en danger de nos institutions affirment-‐ils en substance… Que sait-‐on des raisons de cette tendance ? Qu’elles sont multiples d’abord, et qu’elles vont donc bien au-‐delà des seuls arguments simplistes qui stigmatisent le coût du travail ou la productivité des employés et ouvriers français. A l’inverse, le désintérêt, depuis maintenant une bonne trentaine d’années de l’ensemble de la classe politique pour la chose industrielle commence à faire consensus en tant que vraie « racine du mal ». Une explication que certains trouveront bien vague et peu opérationnelle. Il est pourtant malheureusement facile d’incarner ce désintérêt. Où sont les politiques industrielles qui font par exemple que l’Allemagne reste encore aujourd’hui un grand mondial de la sidérurgie ? Ou sont les dispositifs en faveurs des PME qui leur permettraient de se capitaliser et de se transmettre, deux handicaps qu’elles trainent depuis des dizaines d’années et qui nuisent considérablement à leur compétitivité… Dire les problèmes, c’est déjà suggérer les solutions qui permettront de sauver ce qui peut encore l’être. De fait, la conséquence peut-‐être la plus néfaste de ce mouvement de désindustrialisation est qu’il correspond, pour un grand nombre de secteurs, à des pertes de savoir-‐faire qui rendent d’ores et déjà tout espoir de rétablissement presque illusoire. On peut penser au textile, à la sidérurgie, mais aussi, après l’affaire Alstom, à la filière énergétique pourtant hautement stratégique. Dire ces problèmes, c’est aussi suggérer que la puissance de l’action publique ne doit pas abandonner sa vocation à les prendre en compte. Contact Presse : Agence FLAG | Tél. : 01.58.60.24.24 | www.agenceflag.com Frédérique LIBAUD :
[email protected] | Isalyne Bourdieu :
[email protected]
E
5 EDITION DE MIF EXPO, LE SALON DES PRODUITS MADE IN FRANCE LES 18, 19 & 20 NOVEMBRE 2016 – PARIS – Porte de Versailles
Nul ne songera à reprocher à notre ministre de développer sa vision de l’usine du futur (robotisée, ultra automatisée…). Mais se préoccuper de celles d’aujourd’hui (je veux dire de celles qui existent encore dans l’Hexagone), y compris celles qui ne sont pas directement concernées par la numérisation et la robotisation, ce serait évidemment encore mieux. Pour ces usines, pour les entrepreneurs, ceux qui y travaillent et pour l’ensemble de la collectivité nationale d’aujourd’hui et surtout de demain. Je ne formule pas aujourd’hui d’autre souhait, tout comme les milliers de chefs d’entreprise qui se battent aujourd’hui pour continuer à pouvoir fabriquer en France. En novembre prochain, le Salon MIF Expo (MIF pour Made in France) fêtera son 5e anniversaire. Il accueillera près de 450 entreprises et entrepreneurs qui considèrent que fabriquer à l’étranger n’est pas toujours la bonne option. Venez les voir Monsieur le ministre. Ils en seront fiers et honorés. Fabienne Delahaye Commissaire Générale et fondatrice de MIF Expo, le salon des produits et des Innovations made in France. 5ème édition -‐ 450 exposants -‐ 50 0000 visiteurs Favorisons l'emploi, préservons l'environnement, consommons MIF !
Rendez-‐vous les 18, 19 & 20 Novembre 2016 à PARIS Expo, Porte de Versailles. Entrée gratuite sur pré-‐inscription : www.mifexpo.fr -‐ Prix d’entrée : 10 euros, remboursés dès le premier achat.
Plus d’informations sur : www.mifexpo.fr
Contact Presse : Agence FLAG | Tél. : 01.58.60.24.24 | www.agenceflag.com Frédérique LIBAUD :
[email protected] | Isalyne Bourdieu :
[email protected]