Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074

LE BONJOUR DU «SOIR» La reconnaissance du… ventre

«… Tous les Européens habitaient les maisons en dur du centre-ville, et les “musulmans” pataugeaient dans des gourbis, en périphérie. Des habitations précaires faites de murs en roseau plantés dans le sol, sur lesquels reposaient quelques tôles ondulées en guise de toiture.» C’est un pied-noir qui n’est pas parti en 1962, M. JeanBerbard Vialin, qui le dit dans le Monde Diplomatique. C’était dans un reportage paru il y a quelques années… Dans leur immense majorité, les Algériens ne sont plus dans les gourbis ! C’est l’indépendance — et ses 50 années — qui leur a permis d’accéder aux bienfaits de la vie moderne. Mais il existe une catégorie d’Algériens, vivant dans de luxueuses villas, possédant des bagnoles à 300 millions et plus, voyageant souvent à l’étranger, qui vous diront : «On n’a rien vu depuis 50 ans.» On aurait dû édifier une statue du bourricot qui les aidait à se déplacer avant 1962, pour leur rafraîchir la mémoire ! [email protected]

«La richesse et la gloire chassent la mémoire.» (Proverbe grec)

Photos : Samir Sid

Aboudjerra réserve sa réponse

PROJET D’ALLIANCE ISLAMISTE :

HILLARY CLINTON À SON ARRIVÉE À ALGER :

«Nous apprécions les réflexions et opinions algériennes»

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SAÏD SADI :

«La prochaine législature sera écourtée»

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DIMANCHE 26 FÉVRIER 2012 - 3 RABIE AL-THANI 1433 - N° 6495 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Alstom épinglée

Alstom Hydro France et Alstom Network Suisse, ainsi que leurs filiales, viennent d’être exclues des projets financés par la Banque mondiale pour une durée de trois ans. Il leur est reproché d’avoir versé de manière illégale 110 000 euros à une entité contrôlée par un haut fonctionnaire zambien. Les deux entreprises vont rembourser 9,5 millions de dollars à la Banque mondiale.

La faute à Clinton ?

Les alentours de la grande place du Val d’Hydra, sur les hauteurs de la capitale, ont connu ces derniers mois des travaux de démolition et de réaménagement. Ce que les mauvaises langues n’ont pas manqué de lier à la visite de la secrétaire d’Etat américaine, M me Hillary Clinton, dont l’itinéraire tracé devait justement passer par ce quartier.

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ERISCOOP [email protected]

Panique générale

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anique générale chez un géant mondial pharmaceutique installé en Algérie. Les rejets de produits toxiques en mer de son unité implantée sur la côte ouest algéroise inquiètent sérieusement les autorités. A cela s’ajoute ce terrain acquis «symboliquement» pour la construction d’une unité de production mais qui sert jusqu’ici de «hangar de stockage de médicaments».

La complicité bien de chez nous

Trois entreprises françaises, basées à Marseille et ayant les mêmes propriétaires, arrivent à obtenir de gros contrats dans le secteur du tourisme. L’IGF s’intéresse de près aux contrats passés avec ces entreprises d’autant que les fins limiers des finances pensent que c’est une même et unique entreprise qui se décline en trois pour ne pas éveiller les soupçons lors des appels d’offres. Le tout, avec une complicité bien de chez nous. Un jour, un sondage

Pensez-vous que la nouvelle ville de Sidi Abdallah pourra être un pôle technologique dans un proche avenir ? OUI

NON

Sans opinion Résultats du dernier sondage

Êtes-vous optimistes quant à un bon résultat de l’équipe nationale en Gambie ?

OUI : 42,91% NON : 48,33 % S. OPINION : 8,76%

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algérie www.lesoirdalgerie.com

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Aboudjerra réserve sa réponse PROJET D’ALLIANCE ISLAMISTE

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Boudjerra Soltani qui a ouvert, hier, une session extraordinaire du conseil national consultatif de son parti a réagi par un «no comment» à une question sur ce projet, évoqué par le président d’El Islah, en prévision des élections législatives du 10 mai prochain. Estimant que Hamlaoui Akouchi est libre dans ses propos, le leader du MSP s’est refusé à toute appréciation concernant cette proposition et l’intérêt qu’aurait une alliance avec des formations politiques à la représentativi-

té assez limitée, voire vulnérable. Certes, Aboudjerra Soltani anticipera cette appréciation par un évasif «oui pour le principe» d’autant qu’il avait, lors de son allocution, appelé les partis démocratiques, nationalistes et islamistes à se libérer de leurs égoïsmes partisans et s’engager dans des «familles politiques». Pour autant, une appréciation qu’il compte rendre publique aujourd’hui. Et ce, à l’issue de cette session extraordinaire ouverte hier au siège du MSP et marquée par la présence de plusieurs ministres membres de ce

H. Clinton pour sauver «L’opération Abdelkader» De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

Les travaux de la conférence de Tunis consacrée à la situation en Syrie viennent de s’achever. Le colloque, singulier, de par sa composante, les présents et, surtout, les éléments, porte, pourtant, un nom prestigieux, une âme, une filiation mythique. Les promoteurs du grand œuvre tunisois destiné à prendre des décisions concernant (contre ?) Damas ont intitulé le tout «Opération Abdelkader». La presse belge, qui s'intéresse énormément à la rencontre, a donc eu à résumer notre Emir national en quelques mots, journalisme et synthèse obligent. Il est écrit, d’ailleurs, fort justement «Abdelkader, ce chef arabe, héroïque et à l’esprit chevaleresque, a empêché le massacre de chrétiens en Syrie en XIXe siècle». Fort justement, aussi, Abdelkader, on le sait, a compris les enjeux Damascènes à la suite du démantèlement de l’Empire ottoman, de la guerre de Crimée, du colonialisme anglais et français. Son exil au pays de Ibn Arabi en est même la conséquence dramatique… Cependant, assimiler le nom de Abdelkader à une conférence où seuls 60 pays participent, où la Russie et la Chine, les puissances qui comptent dans cette partie du monde et qui bloquent au Conseil de sécurité les appétits guerriers de l’OTAN à l’affût du moindre texte onusien pour opérer comme en Libye, une conférence, enfin, que seuls les ennemis de Bachar Al Assad animent, gèrent, drivent, manipulent, orientent, donner le nom du héros de la Mecta, de Tadkempt, celui qui a frappé monnaie à Miliana en perspective de la création d’un Etat-nation post-colonial, est une hérésie. L’émir Abdelkader en Syrie, victime de la colonisation dans son pays et de la trahison de la France des accords de la Tafna, n’a pas joué un coup contre un autre, des intérêts contre d’autres, ou un colonialisme contre l’autre. Abdelkader, résistant et aristocrate musulman, n’a pas hésité à s’opposer à ses coreligionnaires pour sauver des chrétiens. En ce sens, le prestigieux prisonnier du château d’Amboise, s’il était vivant, aurait, certes, accepté d’être médiateur en l’affaire, mais ne se serait pas positionné dès avant l’entame des pourparlers. C’est le cas de la conférence de Tunis et c’est pour ça que son échec est d’ores et déjà signé. Hillary Clinton, qui est en tournée dans la région (avant-hier, à Tunis, hier à Alger, aujourd’hui à Rabat), le sait parfaitement. De Londres, où elle assistait à une réunion sur la Somalie, elle a lancé en «off» quelques sondes, des indices probants, des pistes d’analyses. Les Américains, on le sait, ne sont pas adeptes, du moins pour l’instant, d’une intervention militaire en Syrie. Une gestion de l’après-Assad dans les conditions actuelles leur paraît impossible, pouvant mener à la «cata», comme en Irak, comme en Libye, comme en Afghanistan. Pourtant, un plan américain existe et «l’Opération Abdelkader» de Tunis n’est que la partie visible de l’iceberg… Bruxelles le sait qui reste dans l'expectative. A. M.

Aboudjerra Soltani.

parti, ceux du Commerce, du Tourisme et de l’Artisanat et des

conjoncture et vouée, relèvera Aboudjerra Soltani, à tracer une feuille de route nouvelle en perspective de ce scrutin. Un scrutin crucial, déterminant en termes de respect de la volonté populaire et de la démocratie et que le vote islamiste remportera, le président du MSP en est convaincu pour plusieurs raisons. En notant que lors de la même allocution, Aboudjerra Soltani, soucieux d’une légitimité par les actes et non par l’échange verbal, a dénigré, en termes acerbes mais sans les citer nommément, les leaders de partis qui ont notamment porté des accusations de concussion avec la Turquie à son encontre. C. B.

Photo : Samir Sid

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) affichait, hier, une certaine réserve quant au projet d’alliances électorales entre sa formation, Ennahda et El Islah.

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Travaux publics notamment. Une session extraordinaire liée à la

Le Parti des jeunes se prononcera aujourd’hui

PARTICIPATION AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

Le changement du système en place et son rajeunissement sont les points que compte défendre le Parti des jeunes (PJ) dans son programme pour les prochaines législatives au sujet desquelles il se prononcera aujourd’hui. Le parti qui fait son son discours d’ouverture du entrée sur la scène poli- congrès national constitutif. tique a déjà identifié ses Cependant, le changeennemis. «Les partis des ment, dit-il, doit se faire dinosaures et de l’adminis- pacifiquement. «Nous tration», dit-il, doivent quit- sommes plus sages que ter le pouvoir pour laisser la nos frères de la Tunisie et place à la relève. «Nous de l’Egypte, nous refusons voulons construire une d’être des boucs émisAlgérie nouvelle avec des saires, nous voulons être jeunes compétences», a au centre du pouvoir», a déclaré, hier, Hamma indiqué le premier responBoucherma coordonnateur sable de cette formation du Parti des jeunes lors de politique qui appelle les

jeunes à assiéger les urnes lors des prochaines législatives pour instaurer le changement voulu. Le Parti des jeunes, rappelle M. Boucherma, est un espace politique et démocratique qui réunit toute la jeunesse algérienne. Persuadé qu’il est en mesure de réunir la majorité autour de son programme, Hamma Boucherma, coordonnateur du PJ, a souligné que les jeunes doivent réaliser leurs rêves par euxmêmes. «Nous n’avons pas besoin de tuteurs», lance-til.

M. Hamma Boucharma refuse que la catégorie des jeunes soit utilisée comme des cartes gagnantes à chaque occasion électorale. C’est pourquoi le parti s’assigne comme objectif de construire un Etat démocratique constitué de jeunes cadres capables de répondre aux aspirations légitimes des jeunes. Au sujet de sa participation aux prochaines législatives, le parti se prononcera aujourd’hui lors d’une conférence de presse. S. A.

HILLARY CLINTON À SON ARRIVÉE À ALGER :

«Nous apprécions les réflexions et opinions algériennes»

A son arrivée hier à Alger au milieu de l’après-midi, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a déclaré que les Etats-Unis apprécient les réflexions et les opinions algériennes sur les différents événements dans la région.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) D’ailleurs, la situation dans la région a été au menu des discussions que la diplomate américaine a eues avec le président Bouteflika. «Je suis ici pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale et échanger les idées sur les événements qui se déroulent actuellement dans la région», a-t-elle affirmé au salon d’honneur de l’aéroport international, après avoir souligné que son pays et l’Algérie «entretiennent un dialogue permanent dans tous les domaines». De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a souligné que les entretiens de Mme Clinton lors de cette visite porteront sur «la consolidation de la relation bilatérale multiforme qui lie les deux pays, sur le train de réformes poli-

Hillary Clinton.

tiques profondes en cours dans notre pays». Cela étant, Hillary Clinton, dont c’est la première visite effectuée en Algérie, a infirmé que les Etats-Unis finançaient, comme allégué ici et là, les partis islamistes algériens. «Nous ne finançons aucun parti dans le monde, toutefois nous proposons de travailler avec les partis pour échanger des idées et apporter un soutien

Photo : Samir Sid

Le Soir d’Algérie

en ce qui concerne l’organisation des élections pour pouvoir assurer un scrutin libre, équitable et crédible», at-elle affirmé. Enchaînant sur l’actualité électorale en Algérie, elle a soutenu que «si on nous le demande, nous entrerons en contact avec des experts pour qu’ils travaillent avec les autorités en Algérie pour appuyer les élections». S. A. I.

Le Soir d’Algérie

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IL L’A DÉCLARÉ HIER LORS DU PRÉ-CONGRÈS DU PARTI

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Saïd Sadi : «La prochaine législature sera écourtée»

M. Kebci - Alger (Le Soir) - A la base de sa prédiction comme il en a eu à faire par le passé, Saïd Said, qui présidait, ce samedi, à Alger, l’un des six pré-congrès du parti, l’un des deux de la région centre,

AÏN DEFLA

Ahmed Ouyahia réunit ses troupes à huis clos

Hier, en milieu de matinée, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a réuni ses troupes à la Maison de la culture de Aïn Defla. Seuls les invités munis d’un badge ont pu accéder à la salle. Le service d’ordre des organisateurs a refoulé tous les correspondants de la presse nationale, sous prétexte qu’il s’agit d’une séance de travail. «Nous avons reçu des instructions», nous a-t-on dit. Tout le monde se demande ici pourquoi on craint la presse à ce point. Par ailleurs, tous les autres partis tiennent leurs réunions dans des salles de moindre importance alors que le RND se voit attribuer la maison de la culture. Des voix s’élèvent pour dire «deux poids deux mesures». Karim O.

Mohamed-Seghir Kara nous écrit

Permettez-moi tout d’abord de vous exprimer notre total soutien quant aux efforts que déploie votre quotidien pour rendre effective la liberté d'expression et d’information des citoyens algériens. Je voudrais toutefois attirer votre attention sur le contenu d’un paragraphe de l’article relatif à «L’éviction de Belkhadem au centre du consensus», publié le 25 février 2012 en page 6 de votre quotidien. Le paragraphe en question est celui relatif aux «3 500 candidats dont il se prévaut (Belkhadem) ne sont pas un signe de popularité du parti, tout ce qui les intéresse, ce sont les 400 000 DA et les autres avantages liés au poste de député». A ce sujet, je dois préciser que je n’ai à aucun moment évoqué ces propos au journaliste auteur de l’article en question, car nous ne pouvons accuser nos sincères militants. Il est clair que parmi les candidats de Belkhadem, il existe des opportunistes et des marchands de rêves, notamment ceux qui gravitent autour de lui. Je vous serais, par conséquent, reconnaissant de bien vouloir apporter ces éclaircissements dans le prochain numéro de votre quotidien. Kara M. S.

en prévision du congrès national qui se tiendra les 8, 9 et 10 mars prochain, met en avant les contextes national et régional de ces élections. Le premier empreint d’une situation politique et sociale faite de colères, de soulèvements récurrents, et le second sur fond de remise en cause de systèmes dictatoriaux. Un contexte régional dont le pouvoir en place fait tout pour singulariser le pays à l’effet, dira-t-il, de se maintenir en place quel qu’en soit le prix. Et à Saïd Sadi d’en vouloir pour preuve la manière avec laquelle le système prépare ces législatives qui, selon lui, «ne régleront rien». Le tableau de bord de ce rendez-vous électoral que l’on veut

Saïd Sadi.

ral qui constituera un contre-poids de taille face à la concession faite quant à la présence d’observateurs étrangers. Une revendication chère au RCD que le pouvoir a, dans un premier temps, ignorée au nom d’une prétendue souveraineté nationale. La même attitude adoptée à chacune des nombreuses revendications du parti, tiendra à rappeler le leader du RCD, citant les exemples de la question des droits de l’Homme, du pluralisme syndical. «Ignorées dans une première phase, ces propositions sont enregistrées avant d’être souillées et polluées et ainsi être perverties pour valoir exactement le contraire de ce qui est attendu d’elles», expliquera Saïd Said, qui donnera deux autres exemples de la volonté du système à assurer sa pérennité : les lois sur les partis politiques et sur les associations. La première qui, selon le leader du RCD, consacre le contrôle de

Photo : Samir Sid

La législature qui sera issue des élections législatives du 10 mai prochain n’aura pas, selon le leader du RCD, une vie longue puisque, comme le pronostique Saïd Sadi, «elle sera écourtée et ne fera qu’aggraver davantage la situation du pays».

faire passer pour un rendez-vous avec l’histoire et un événement majeur comparable au 1 er Novembre 1954, «autre manière d’user de la glorieuse révolution à des fins de maintien au pouvoir», ne prête pas, selon le leader du RCD, à un quelconque espoir quant à un scrutin libre et honnête. A commencer par le gonflage du fichier électo-

l’administration sur la vie interne des partis et le quitus donné à des gens de créer des partis politiques alors que certains d’entre eux, tiendra à mentionner Saïd Sadi, se devaient d’être poursuivis en justice pour des cas avérés de détournement. Ce qui ne fait que renforcer la conviction du leader du RCD quant à «la mainmise du DRS dans ce processus électoral avec en toile de fond, une répartition préalable des quotas». Quant à la seconde loi, elle fait du simple citoyen un potentiel «traître à la nation» à travers l’interdiction faite à toute association de contracter un quelconque partenariat ou de nouer un contact avec une ONG étrangère. «Ce même citoyen “suspect” que le pouvoir, relève Saïd Sadi, dans l’une de ses innombrables contradictions invite à accomplir son droit et son devoir de citoyen, en se rendant aux urnes le 10 mai prochain». M. K.

MOUSSA TOUATI, PRÉSIDENT DU FNA, À AKBOU

«Les prochaines législatives constituent une occasion pour rompre avec le système en place»

S’exprimant à partir de la ville d’Akbou, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a appelé, hier samedi, les citoyens à se rendre «massivement» aux urnes lors des prochaines élections législatives pour «défendre leurs droits». Dans son intervention devant quelque 300 personnes, Moussa Touati a insisté sur la nécessité d’une très forte mobilisation citoyenne à l’occasion du prochain scrutin législatif pour «empêcher toute velléité de fraude visant à travestir le choix du peuple».

Le patron du FNA estime que le rendez-vous du 10 mai constitue une «occasion pour rompre avec le système en place et amorcer le changement dans le pays». «Le 5 juillet 1962 , le pays a recouvert sa souveraineté. Le 10 mai prochain, en allant voter massivement, le peuple algérien se réappropriera sa révolution par les urnes pour instaurer un Etat de droit», dira, en substance, le président du FNA. Réagissant au récent discours de Bouteflika dans lequel il a réitéré son engagement pour des élections «régulières et transparentes», tout en se félicitant des «assurances» du chef de l’Etat, Moussa Touati a estimé néanmoins que «les

LOUISA HANOUNE :

paroles» du président ne suffisent pas à assurer «l’impartialité de l’administration». «Les engagements du président doivent être accompagnés sur le terrain par la promulgation d’une loi à même de dissuader les éventuels fraudeurs et d’assurer le déroulement d’élections libres et crédibles», a soutenu le président du FNA. Concernant la confection des listes électorales, Moussa Touati a indiqué que la base militante de son parti sera associée dans le «libre choix des candidats de valeur pour ce scrutin qui seront capables de concrétiser les aspirations du peuple au changement». A. K.

«Les législatives permettent la naissance de la deuxième République»

La secrétaire générale du Parti des travailleurs a animé un meeting, hier samedi, en début d’après-midi, dans la salle de cinéma El Djamel, au centre-ville de Chlef.

S’adressant aux nombreux adhérents et adhérentes du parti, majoritaires dans la salle, Louisa Hanoune a commencé par attirer l’attention de tous sur la spécificité de la prochaine échéance électorale. «Elle n’a rien à voir avec toutes les échéances passées, dit-elle, parce que nous vivons dans un contexte tout à fait particulier, dominé par la crise du capitalisme mondial et ses répercussions sur la zone euro et les guerres destructives engagées contre les peuples libyen, égyptien, irakien…». S’agissant de l’Algérie, elle dira que «notre pays sera inévitablement touché par la crise qui sévit et

ses effets dévastateurs, et ce, à court ou moyen terme». Cependant, elle a fait l’éloge de la gouvernance du président de la République en faisant valoir que «les augmentations de salaire et de retraite qui ont touché presque tous les secteurs incitent à consommer plus et donc boostent la production», à l’inverse de ce qui se passe en Europe où sévissent de plus en plus les restrictions et l’augmentation du chômage. La chef du PT dira que «notre situation est différente des autres pays… nous n’avons pas de dette extérieure, nous avons vécu une décennie noire et payé le prix fort».

Par ailleurs, elle reconnaîtra que de lourdes menaces pèsent sur l’Algérie et sur l’Etat algérien. «Nous sommes menacés de toutes parts. Les armes provenant de la Libye, les bandes armées des Touaregs du Mali, l’Otan qui veut installer une base de 12 000 marines en Libye…». C’est la Ligue arabe qui est la plus vilipendée par Louisa Hanoune. «Que faisons-nous encore dans une ligue où le Qatar et l’Arabie saoudite agissent au nom de l’Occident pour déstabiliser tous les Etats arabes ?», s’interroge-t-elle. «L’Algérie doit prendre ses distances avec cette ligue au plus vite», ajoute-telle. Elle dénoncera aussi les Frères musulmans d’Égypte et Ennahda de Tunisie : «Ils ont donné des garanties aux Occidentaux de les aider à asseoir

le Grand Moyen-Orient». Pour Louisa Hanoune, «le Qatar et l’Arabie saoudite sont les supports de l’impérialisme qui, en crise, veut accaparer les richesses des pays les plus faibles». Elle dira aussi que les Frères musulmans ont assuré les Américains de ne pas remettre en cause les accords de Camp David. Evoquant la situation socio-économique actuelle de l’Algérie, M me Hanoune reconnaît qu’elle est encore fragile. Parlant des prochaines législatives, elle dira que «ce sera la naissance de la deuxième République puisqu’il s’agira de l’élection en réalité d’une Assemblée constituante qui aura pour tâche d’élaborer une nouvelle Constitution». Karim O.

COMMÉMORATION DU 55e ANNIVERSAIRE DE L’EXÉCUTION DE FERNAND IVETON

Le témoignage émouvant de Annie Steiner

Le 11 février 1957, à l’aube, à la prison de Serkadji, sur les hauteurs d’Alger, Annie Steiner est brusquement tirée de son sommeil par une compagne de cellule. «Réveille-toi, l’heure est arrivée, ils emmènent Fernand Iveton et ses deux jeunes compagnons à la guillotine», lui murmure-t-elle.

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) Fernand Iveton, ce Français qui a vu dans la guerre de Libération nationale une cause juste et qui a pris les armes aux côtés de ses frères algériens, pour combattre le colonialisme, sait déjà ce qui l’attend. Il embrasse ses deux compagnons de cellule, Mohamed Lakhrach et Mohamed Ouanouri, eux aussi appelés à subir le même sort sur-le-champ. Il traverse le couloir de la mort en chantant.

Fernand Iveton brave la mort, raconte Annie Steiner, cette française emprisonnée en 1956 à Serkadji, alors qu’elle avait 28 ans. Mais comment un Européen peut-il aller à cette époque à contre-courant de la logique du colonialisme, surtout qu’il sait qu’un double châtiment l’attend ? Fernand Iveton n’est plus de ce monde pour en donner l’explication, mais Annie Steiner, elle, en connaît un bout. Leur cœur leur a dicté une

démarche juste, et ils l’ont entendu et suivi. Le «juste» a pris le dessus sur toutes ces autres considérations qui peuvent amener l’être humain à suivre une voie autre que celle du salut. Fernand Iveton, enfant de ClosSalembier, a offert sa vie pour une Algérie libre et indépendante. «Je ne l’ai pas connu personnellement, mais ma sœur de prison, qui a reconnu, ce 11 février 1957 à l’aube, sa voix, chantant alors qu’il traversait le couloir de la mort, m’a réveillée, pour compatir et témoigner toutes ensemble du courage et de la bravoure de cet homme extraordinaire», raconte Annie Steiner. Venue hier avec un

groupe d’anciens compagnons d’armes, les uns en provenance d’Europe, les autres d’Alger ou d’autres wilayas du pays pour commémorer le 55e anniversaire de l’exécution du chahid Iveton Fernand, elle déposa une gerbe de fleurs au cimetière chrétien de Saint-Eugène (Bologhine) et clama devant l’assistance : «Il avait 30 ans, et ses deux compagnons de cellule qui allaient être guillotinés sur-le-champ avec lui étaient âgés de 20 ans. A l’aube de ce 11 février 1957, il les embrassa et leur dit : que vaut la vie d’un homme, surtout la mienne, ce qui compte c’est l’Algérie, et l’Algérie sera libre demain.» M. M.

Le Soir d’Algérie

UN JEUNE ÉLECTROCUTÉ ET UN AUTRE FAUCHÉ PAR UN TRAIN

Lakhdaria en ébullition

La ville de Lakhdaria a failli s’embraser ce vendredi, à cause d’un concours de circonstances qui a emporté en l’espace de quelques heures, vendredi dernier, deux jeunes à la fleur de l’âge, l’un par électrocution et l’autre, fauché par un train. Ainsi, le premier événement est survenu dans l'après-midi lorsque le jeune A. M., âgé de 18 ans, a été électrocuté au niveau du quartier Radar. Le jeune homme venait de toucher un câble de haute tension tombé depuis plus d’une semaine. Immédiatement après la mort du jeune homme, des centaines de jeunes du quartier Radar et des autres quartiers de la ville se sont rassemblés sur le principal boulevard à l’entrée sud de la ville et ont barricadé la voie à l’aide de pierres et de pneus brûlés. Quelques minutes plus tard, non satisfaits de leur action et la colère allant crescendo, les jeunes déchaînés se sont dirigés vers le siège de la Sonelgaz qu’ils ont inondé de pierres, brisant toutes les vitres, avant de forcer la clôture et de s’introduire à l'intérieur, détruisant tout sur leur passage et y mettant le feu. Hier, lors de notre déplacement, nous avons trouvé le siège totalement détruit et des centaines de compteurs électriques brûlés, des documents, du mobilier ainsi que des ordinateurs ont été incendiés, alors qu’à l'extérieur, une dizaine de véhicules stationnés et appartenant à l’entreprise ont été caillassés. Alors que la furie des jeunes allait se calmer après l’intervention des autorités locales et des responsables de la police, quelques heures plus tard, un autre événement allait attiser la colère des gens : un autre jeune, B., âgé de 23 ans, natif de Bouderbala, et qui était venu passer la nuit chez ses proches à Lakhdaria, est fauché par un train aux environs de 21 heures, au niveau d’un passage non gardé dans le quartier Krichich, situé au nord-ouest de la ville. Immédiatement après cet accident, les centaines de jeunes se sont aussi rassemblés en fermant la route menant vers la ville, créant un embouteillage monstre puisque, dès 18 heures, la seule route menant vers la ville depuis Alger et Bouderbala passe par le quartier Krichich. Là aussi, il a fallu des heures pour que les éléments de la gendarmerie arrivent à calmer les jeunes pour laisser passer les gens. Hier, lors de notre déplacement, les jeunes avaient récidivé en procédant de nouveau à la fermeture de cette route. Selon le P/APC de Lakhdaria, que nous avons retrouvé devant le siège de la Sonelgaz incendié, le problème du quartier Krichich réside dans l'inexistence d’une passerelle qui nécessite près de 700 millions de centimes pour sa réalisation, mais vu les maigres finances de l’APC, il est impossible de la réaliser dans l’immédiat. Y. Y.

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Dimanche 26 février 2012 - PAGE

Les autorités s’expliquent INONDATIONS À EL TARF

«Nous sommes en train de ficeler un dossier exhaustif sur les dégâts occasionnés par les dernières inondations survenues dans pratiquement toutes les communes de la wilaya. Nous sommes actuellement à pied d’œuvre, avec l’ensemble des directions concernées, pour évaluer des multiples travaux de réparation et, par ailleurs, les autres sinistres qui ont touché les habitations des citoyens. Malheureusement, nous déplorons la mort de trois personnes», a indiqué, la mine défaite, le wali d’El Tarf, Ahmed Maâbed, lors d’un point de presse organisé hier. «Comme vous le savez, les barrages sont remplis à ras bord. C’est un volume très important. Lesdits barrages ont déversé des quantités énormes d’eau. Le barrage de Mexa a déversé plus de 128 millions de mètres cubes dans l’oued El Kebir, celui de Bougous l’équivalent de 26 millions de mètres cubes et le barrage de Bounamoussa (Chaffia), un volume de 101 millions de mètres cubes», a-t-il ajouté. Interrogé sur le manque d’informations en direction des populations locales sur les dangers inhérents aux inondations suite au

remplissage des barrages avec la formation de probables crues dévastatrices, le chef de l’exécutif martèlera : «Il ne faut plus parler de lâchers d’eau, mais plutôt de déversement car l’eau sort automatique du barrage en arrivant à la limite de son niveau de remplissage. Tout ce qui est reçu en eau par les bassins versants est jeté dans la nature.» Pour ce qui du projet d’aménagement de la plaine d’El Tarf sur plus de 12 000 ha qui a coûté 400 milliards de centimes et dont les digues ont été un obstacle majeur pour l’écoulement des eaux, générant des inondations, le wali dira,

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en substance, que «le projet est en cours de réalisation dans sa première tranche et que les routes traversant les digues doivent être surélevées au même niveau que lesdites digues. Certes, il y a des brèches qui rendent l’utilité des digues sans grand impact, mais il faut savoir que le projet comprend aussi la réalisation de deux barrages». «C’est grâce aux hélicoptères de l’armée et de la Protection civile que nous avons pu faire face aux besoins immenses de la population en aides, et ce, en distribuant des kits alimentaires et des couvertures, et pour sauver les personnes cernées par les eaux. Nous avons sauvé par hélitreuillage 22 personnes. Toutes les habitations ont été survolées pour avoir un aperçu direct et juste des besoins et des mesures à prendre», ajoute Ahmed Maâbed. Sur un autre plan, selon la chargée de communication, la Direction de l’agriculture a enregistré l’inondation de 4 000 ha de céréales,

750 ha de culture maraîchère, 800 ha d’arboriculture et viticulture, 200 m 2 de pépinières et tomates, la perte de 67 modules de serres tunnels et 1 500 rûches, emportées par les eaux. Par ailleurs, nous apprenons de sources fiables que la RN44 est restée fermée, hier, au niveau de Bouhelala et Bouroumana, dans la commune de Ben M’ hidi, et la RN84A est coupée à la circulation automobile au niveau de Sidi M’barek dans la commune d’Echatt. Pis, les automobilistes qui voulaient rejoindre le chef-lieu de wilaya étaient systématiquement rackettés. Ils devaient payer un droit de passage de 200 DA, a-t-on affirmé. De son côté, la Protection civile, selon son premier responsable, «a sauvé de la mort 101 personnes et 14 familles encerclées par les eaux». Il est à espérer que les autorités locales vont tirer des leçons et des conclusions de ces inondations qui ont touché de plein fouet la wilaya. Daoud Allam

le (eau potable) ainsi que la réalisation d’autres opérations durables, à l’exemple de celles destinées à l’assainissement dont la durée est prévue pour une période dépassant le siècle. De fait, l’assainissement et la lutte contre les inondations constituent l’autre préoccupation à laquelle s’attèlent les cadres et travailleurs du secteur de l’hydraulique de Annaba avec comme objectif une amélioration des conditions d’hygiène et de vie de la population et sa préservation des crues. Outre l’aménagement des débouchés des oueds Seybouse, Maboudja et Boukhmira,

la lutte contre les inondations se fait par l’édification d’un barrage écrêteur et collecteur en tunnel des autres cours d’eau secondaires de la wilaya. Et pour en finir, il y a la mise en place et la rénovation de collecteurs d’évacuation des eaux usées et pluviales en béton armé, pose de conduites de refoulement, curage et reprofilage du réseau hydrographique. Sans oublier la dépollution des plages par la réalisation de stations de relevage et de vannes murales dans le but d’éviter les rejets des eaux utilisées. A. Bouacha

INTEMPÉRIES

La prévention épargne des pertes à Annaba

Les pluies diluviennes qui se sont abattues en cette fin de semaine sur les wilayas de l’extrême nord-est du pays et ayant été à l’origine de dégâts humains et matériels dans la wilaya d’El Tarf, du fait des graves inondations, auraient pu provoquer des dégâts semblables à ceux qu’a connus Annaba s’il n’y avait pas eu des mesures et des actions de prévention entreprises ces dernières années dans cette wilaya.

A l’exception de quelques inondations sans grande gravité de chaussées et de certaines demeures précaires en bordure des oueds Seybouse et Maboudja, qui ont nécessité leur prise en charge par les éléments de la Protection civile et de la Gendarmerie nationale, la wilaya de Annaba a été épargnée cette année par cette catastrophe naturelle. En effet, qui ne se rappelle pas des graves inondations qui ont marqué régulièrement cette wilaya et notamment son chef-lieu avant l’année 2009. Durant les vingt dernières années seulement, il y avait eu au moins une demi-douzaine d’inondations. Des quartiers entiers étaient inondés et le réseau routier grandement perturbé. La Plaine-Ouest, la colonne, la cité Auzas, pour ne citer que ces quartiers du chef-lieu, ainsi que d’autres localités de la wilaya subissaient la colère de la nature. Ils étaient submergés par les flots. Il y avait par endroits plus d’un mètre d’eau, causant de graves et importants dégâts aux infrastructures de base, mais provoquant également des pertes en vies humaines. Pourtant, la pluviométrie enregistrée lors de ce mois de février 2012 dépasse de plusieurs dizaines de millimètres ce qui est tombé lors des années précitées. En effet, près de 100 millimètres d’eau sont tombés en l’espace de 36 heures sur cette wilaya, presque autant que ce qui a été enregistré dans la wilaya voisine sinistrée d’El Tarf (120 mm). Prenant le taureau par les cornes, la wilaya de Annaba, à travers le secteur de l’hydraulique, a agi à l’amélioration de la situation par une approche pragmatique et réfléchie. Ainsi, il a été procédé à l’élaboration simultanée de deux schémas directeurs pour l’approvisionnement des populations en eau potable, l’assainissement et la protection contre les inondations. Mis en application, ces deux instruments rationnels, uniques en Algérie, ont donné déjà

des résultats. Mais ce n’est qu’un début, car ils se poursuivront à travers un programme pluriannuel de mise à niveau de l’ensemble des infrastructures relevant du secteur (AEP, assainissement, lutte contre les inondations…). Dans ce lot, Il y a le renforcement d’une ressource vita-

SELON LES SPÉCIALISTES DE LA SARP

Victimes d’une loi «perverse», les jeunes se révoltent ou se suicident

Pour les spécialistes de la Société algérienne de recherche en psychologie (SARP), les phénomènes de l’émeute, la harga, l’immolation et le suicide marquent les trajectoires de vie des jeunes Algériens. Pour Mme Cherifa Bouatta, psychologue, «si la loi est appliquée en ne prenant pas en considération les citoyens, elle devient une loi perverse qui a pour objet de réprimer les jeunes. Ils ont alors deux recours : soit se révolter, soit se détruire». F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La multiplication des cas de révolte et d’immolation, traduisant un malaise de vie de la jeunesse algérienne, a suscité l’intérêt des chercheurs de la SARP qui s’interrogent sur le sort à donner à «cette mort de soi». En dehors des considérations politiques et économiques, la SARP a voulu contribuer à éclaircir le phénomène et tenter quelques hypothèses qui proposent une articulation entre les registres psychique et social. Lors du colloque organisé, hier, sur le thème «Jeunes entre malaise de vie et projets de vie», les psychologues se sont succédé pour apporter un éclairage concernant ces phénomènes. «Le Printemps arabe a commencé par une atteinte à un corps, un Tunisien a décidé de mettre fin à ses jours, il s’est suicidé en s’immolant : un acte violent, agressif voire masochiste», déclarent les intervenants. Par ailleurs, Lamia Benamsili, psychologue clinicienne, notera que «chaque société entretient un rapport avec la violence qui lui est propre selon son histoire et sa culture, et le cas algérien le confirme chaque jour». Pour le docteur Noureddine

Khaled, de l’université d’Alger, et membre de la SARP, «l’aventure de la harga» vers l’Europe, telle qu’elle est tentée par de jeunes Algériens, parfois encore mineurs sur des embarcations de fortune, «sème la stupeur dans la société par l’ampleur qu’elle prend et surtout par les risques inconsidérés qu’elle comporte malgré les dizaines de morts par noyade et autant de disparus. Ce phénomène ne cesse de s’amplifier au point de devenir une caractéristique identitaire de la jeunesse du sud de la Méditerranée (Maghrébins et Sud-Sahariens)». Pour le chercheur, croire que la harga est un acte de désespoir est très réducteur, il précisera de ce fait que cela représente l’une des rares possibilités qui restent à certains jeunes pour construire leur identité et tenter de se réaliser en tant qu’hommes. «En ce sens, ce n’est pas un mouvement destructeur malgré les risques de la mort qui les guettent mais une tentative extrême de réalisation de soi», souligne Noureddine Khaled qui se base sur une étude menée à la SARP sur les mineurs candidats au départ vers l’Europe.

Les jeunes vivent un malaise et sont l’objet de mépris

Pour Mlle Hassiba Cherabta, présidente de la SARP, les changements dans le monde arabe, notamment, renvoient à des jeunes en souffrance et n’ont plus de repères. Pour l’intervenante, il s’agit de s’intéresser à la situation de ces jeunes pour qu’ils puissent réaliser des projets de vie. Pour sa part, Mme Cherifa Bouatta, psychologue, et membre du comité scientifique de la SARP, précisera que si les psychologues n’ont pas de solutions prêtes à l’emploi, ils identifient un malaise et le mépris dont sont l’objet les jeunes. Elle notera que le mépris et l’humiliation proviennent de la loi qui, si elle est appliquée en ne prenant pas en considération les citoyens et les jeunes en particulier, elle devient une loi perverse qui a pour objet de réprimer les jeunes. «La loi ne reconnaît pas les revendications des jeunes, leur identité en tant que citoyens, il leur reste donc deux solutions, soit se révolter, soit se détruire». Pour Mme Bouatta, s’agissant de la révolte, il reste aux jeunes la possibilité de survie et ils ont encore des forces psychiques, pour la question de l’immolation, notamment les sujets, dans ce cas, sont plus fragiles et la seule issue pour eux est l’autodestruction. «Il se tue en s’immolant, il se dit ainsi moi aussi je suis capable de te faire quelque chose à toi qui me persécute», explique la psychologue. F.-Z. B.

Le Soir d’Algérie

Faits divers

MILA

Promettant le mariage à une jeune fille, il lui a dérobé ses bijoux

La brigade économique et financière, relevant du service de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya, a mis la main, suite à une plainte déposée par une jeune fille de 27 ans, sur un escroc résidant à Mila.

La genèse de l’affaire remonte à la fin de l’année 2011 lorsque ce jeune homme de 28 ans, agissant sous une fausse identité, a fait la connaissance de la fille et a fait semblant de tomber fou amoureux d’elle. Prétextant une maladie, guérissable chez un «taleb» à l’ouest du pays et que sa situation financière ne lui permet pas de couvrir tous les frais occasionnés par cette maladie. Il lui a suggéré de mettre les bijoux dont elle dispose à sa dis-

position et, une fois guéri, il la demandera en mariage et tout sera récupérable, une fois mariés. Une fois que le bonhomme a mis la main sur le «trésor», estimé par la jeune fille à 40 millions de centimes, il s’est volatilisé. Ayant compris le manège, la jeune fille a décidé de porter plainte le 26 janvier passé. Niant tout en bloc après son arrestation, mais après confrontation il a fini par reconnaître tout le scénario imaginé ! Présenté le 13 février en

cours devant le magistrat instructeur près le tribunal de Mila, il a été placé sous mandat de dépôt pour escroquerie. Dans la même veine et durant la même période, la brigade criminelle, relevant de la PJ de Mila, a pu récupérer un fusil de chasse volé. C’est suite à une plainte de vol déposée, le dimanche 12 février, par une veuve de 75 ans qui habite à Sennaoua, à l’entrée est de la ville de Mila, signalant le vol du fusil de chasse de son défunt mari, que les éléments de la brigade criminelle, poussant les investigations, sont arrivés à démêler, en l’espace de 4 heures de temps, l’écheveau de

cette histoire puisque ce n’est autre que la fille même de cette veuve, âgée de 24 ans, reprise de justice dans plusieurs affaires de mœurs, qui était à l’origine du vol. Le butin a été livré par la jeune fille à son amant qui, à son tour, l’a gagé auprès d’un receleur moyennant une somme de 13 millions de centimes. La fille et le receleur ont été arrêtés et présentés, le 13 février, devant le procureur de la République près le tribunal de Mila, qui a ordonné leur mise en détention préventive, alors que le jeune amant est toujours activement recherché. A. Mhaïmoud

SÉTIF : AFFAIRE DU PETIT ABDERAOUF

L’enquête piétine, l’assassin court toujours

24 janvier 2012. Voilà un mois que le petit Abderaouf, alors âgé de cinq ans et demi, a été sauvagement égorgé devant sa maman, en plein jour et en public, dans un endroit des plus fréquentés de la ville de Sétif, à savoir le souk Abacha-Amar.

L’assassin court toujours et la diffusion de son portrait-robot, établi grâce aux signalements de quelques témoins, n’a pu fournir aucune indication ni piste aux enquêteurs de la police judiciaire de Sétif. La tâche des enquêteurs est ardue. Le meurtrier a agi en quelques secondes

seulement pour accomplir un geste barbare. Sitôt son forfait accompli, l'individu a continué sa route, passant à quelques mètres des chauffeurs de taxi, indifférents et craintifs, qui assurent les lignes Sétif-Aïn Oulmène et Sétif-Aïn Azel, sans être inquiété. Il aurait traversé la cité des 1 000 logements, entre la cité Sonatrach et la mosquée Ibn Khettab. Puis, plus de traces de lui. Ce que l'on sait de lui, c'est qu'il mesure environ 1,75 m, est âgé d'environ 25 ans. Aucune caractéristique physique particulière ne permet de le confondre. Pour l’instant, l’enquête policière piétine, et les Sétifiens réclament toujours justice. Parce qu’un petit garçonnet assassiné à Sétif n’est

pas qu’un fait divers. C’est un phénomène de société qui commence à prendre de l’ampleur. En effet, selon le rapport établi par Mohamed Belaïfa, inspecteur régional (région Est) de la Sûreté nationale, la wilaya de Sétif occupe la première place en matière de criminalité. Petite ou grande délinquance, la wilaya de Sétif a enregistré, en 2011, un taux de criminalité de l’ordre de 13,42%. Ce taux illustre l’ampleur de la criminalité à Sétif qu’elle soit économique, financière, petite ou grande. La criminalité sous toutes ses formes est une donne à laquelle les pouvoirs publics sont confrontés aujourd’hui. Imed Sellami

Dans la nuit d’avant-hier, des affrontements ont été déclenchés par deux groupes de jeunes au niveau de la cité Mohamed-ChérifMessaâdia, au chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras. Selon une source sécuritaire, l'altercation entre les jeunes qui étaient en état d'ébriété, en l’espace de quelques minutes s’est trans-

formée en bataille rangée. Les deux groupes en furie brandissaient des sabres et des gourdins, provoquant ainsi un climat de panique générale au niveau du quartier allant jusqu’à endommager le café d’un voisin par des jets de projectiles. Les forces de l’ordre entrèrent en action pour disperser les deux bandes, à leur tour elles

durent subir une pluie de jets de pierres. Suite à cette rixe, une enquête a été ouverte par la Sûreté urbaine du troisième arrondissement, les inculpés ont été déférés devant le juge d’instruction qui a ordonné la mise sous mandat de dépôt de trois mis en cause dans cette affaire. Yacine Barour

SOUK AHRAS

Bataille rangée entre deux groupes avec des sabres SIDI BEL ABBES

Une parturiente accouche dans la rue après sa non-admission

Dans la matinée de samedi dernier, la localité de Marhoum, wilaya de Sidi BelAbbès, a connu un mouvement de contestation de citoyens qui ont assiégé la polyclinique avant de la fermer. Ils dénoncent, selon eux, le cas d’une femme qui a accouché ce jour-là devant le portail de la structure sanitaire, assistée des femmes qui l’accompagnaient pour son éventuelle admission. Selon nos sources, cette femme, qui avait cette matinéelà des contractions, s’est présentée à la polyclinique pour mettre son enfant au monde. Pour des raisons évoquées par le médecin, la parturiente n’a pas été admise et une fois dehors, les douleurs s’étant intensifiées, elle a fini par accoucher dans la rue, aidée par des femmes, sous le regard des curieux. Pour protester contre sa non-admission et la nonassistance d’une femme sur le point d’accoucher, les citoyens se sont aussitôt regroupés devant la polyclinique et la gendarmerie a dû intervenir. Tard dans l’après-midi de mardi dernier, la polyclinique était toujours fermée, et la colère grondait toujours. Quant à la parturiente, elle a, selon nos sources, rejoint son domiA. M. cile avec son bébé.

Acte contre nature sur une mineure kidnappée

Une lycéenne, âgée de 17 ans, a été dernièrement kidnappée dans la localité de Benbadis, wilaya de Sidi Bel-Abbès par deux jeunes à bord d’un J5, selon ses dires, alors qu'elle se rendait à son lycée. Elle fut soumise à des actes de sodomisation dans un endroit désert du village Saf-Saf, toujours selon la victime. Selon ses déclarations, les deux mis en cause l’ont forcée à monter dans le véhicule en direction de Saf-Saf où elle fut victime d’un acte contre nature sous la menace d’une arme blanche. Elle a été aussi filmée à moitié nue à l’aide d’un téléphone portable avant d’être ramenée devant le portail de son établissement. Accompagnée de sa mère, elle s’est rendue au service de gynécologie de l’hôpital de Benbadis pour un examen et une prise en charge médicale. Avisée par l’hôpital, la police s’est emparée de l’affaire. Grâce au signalement donné par la jeune fille, les deux mis en cause ont été arrêtés et écroués par le procureur de la République de A. M. Benbadis.

EL TARF

12 Tunisiens traversent les frontières

Le manque de vivres, de gaz butane et les conditions de vie exécrables ont contraint douze personnes de nationalité tunisienne à demander l’aide des autorités algériennes. En effet, ce sont 12 Tunisiens qui se sont introduits dans le territoire national, dans la nuit de mardi à mercredi et ont rallié le petit village frontalier de

M’jouda, dans la commune de Bougous, pour solliciter des aides alimentaires de la part des autorités locales. Après avoir passé plus de 12 heures dans le village en question et bénéficié d’une prise en charge effective et des aides nécessaires, les douze personnes en question ont rejoint leurs domiciles respectifs de l’autre côté

GUELMA

des frontières. Selon des sources fiables, ces Tunisiens ont narré leur mal de vivre au quotidien et leurs conditions de vie qui deviennent de plus en plus difficiles. Ils se sentent délaissés par les autorités de leur pays et livrés à euxmêmes, particulièrement durant les dernières intempéries. Daoud Allam

Deux arrestations et saisie de 200 000 DA en faux billets

Deux personnes, âgées de 34 et 41 ans, ont été arrêtées, après la plainte déposée cette semaine par deux commerçants victimes d’une arnaque aux faux billets. L’enquête diligentée par les éléments de la section économique de la Sûreté de wilaya de Guelma a permis également de saisir, deux cent mille dinars en faux billets en coupures

de mille dinars algériens. Notre source indique que les deux prévenus auraient tenté d’écouler cette fausse monnaie dans les commerces du centreville de Guelma. Nous apprenons, par ailleurs, qu’une enquête approfondie est en cours pour démanteler ce réseau de faussaires. Noureddine Guergour

AÏN-TÉMOUCHENT

Le gaz tue un enfant

Un enfant âgé d'un an est décédé ce week-end après avoir inhalé du gaz propane dans la chambre de ses parents, selon des informations émanant des services de la Protection civile de AïnTémouchent. L’accident est dû à une fuite de gaz propane au niveau de l'appartement de ses parents, qui a provoqué des malaises à toute la famille. L'intervention des agents de la Protection civile a permis de sauver les parents qui ont été évacués vers les urgences médicales de l'hopital AhmedS. B. Medeghri tandis que l'enfant est décédé.

TERGA

Un incendie ravage la salle omnisports et le marché de légumes

La ville de Terga, dans la wilaya d'AïnTémouchent, a été ciblée par un incendie qui a touché la salle omnisports et le marché de légumes, le week-end dernier, apprend-on des services de la Protection civile d'AïnTémouchent. L’incendie est survenu dans l'après-midi de jeudi dernier, à 14 heures, au niveau de l'exSouk El Fellah, dont une partie a été transformée en salle omnisports et l'autre en marché de légumes. On déplore des pertes considérables en matériel sportif. Une partie du toit de

la salle de boxe s’est effondrée, engendrant la détérioration totale du ring et des 60 tapis qui se trouvaient dans la salle. Le feu s'est propagé jusqu'à toucher le marché de légumes causant la perte de plusieurs caisses de légumes, mais les stands ont été sauvés ainsi qu'une maison située à proximité. Fort heureusement, on ne déplore aucune perte humaine. L'origine de l'incendie, dont l’enquête est en cours, reste suspecte. Elle est menée par les services de la Gendarmerie nationale. Benbachir Mohamed

Dimanche 26 février 2012 - PAGE

MOSTAGANEM

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Des timbres fiscaux contrefaits à Aïn Tedlès

Les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de la daïra d’Aïn Tedlès après d’intenses investigations, ont interpellé un buraliste, le dénommé T. H., âgé de 26 ans. La perquisition opérée dans son local commercial a permis la récupération de 60 timbres fiscaux de 2 000 DA, dont l’expertise confirmera formellement la fausseté. Outre cela, la saisie portera également sur l’argent trouvé en sa possession, en l’occurrence une somme de 8 millions de centimes, supposés provenir de la vente des produits de la contrefaçon. Lors de sa mise en examen, le mis en cause a avoué que quelque 40 autres timbres contrefaits ont été déjà vendus. Quant à l’origine des produits contrefaits, c’est auprès d’un certain R. B., âgé de 31 ans, qu’il «s’approvisionnait». Interpellé et arrêté à son tour, ce dernier dira que les timbres fiscaux en question avaient été achetés auprès de l’administration locale des impôts. Une information vite démentie après vérification auprès des services fiscaux concernés. Présentés devant le procureur de la République auprès du tribunal correctionnel d’Aïn Tedlès, les deux mis en cause ont été placés en détention préventive. A. B.

ILS AVAIENT ARNAQUÉ UNE VICTIME DE 700 MILLIONS

Un escroc écroué, et son complice en fuite

Agissant sur la base d’une plainte du dénommé H. M. (44 ans), originaire de la wilaya de Tiaret, les éléments de la police judiciaire de la 4e Sûreté urbaine de l’ex- Salamandre sont parvenus à appréhender l’un des mis en cause dans une affaire d’escroquerie. Il s’agit de M. H., âgé de 30 ans, résidant à Relizane, qui a été arrêté à la gare routière de Mostaganem. Son complice est toujours en fuite. Les deux escrocs ont subtilisé la coquette somme de 700 millions de centimes au plaignant, en lui faisant miroiter l’acquisition d’un logement à Mostaganem. Déféré devant le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Mostaganem, le principal suspect a été placé sous mandat de dépôt. Son complice demeure activement recherché par les services de sécurité à travers tout le territoire national. A. B.

Arrestation d’une fausse avocate

Une jeune femme résidant à Bethouia (Oran) qui se faisait passer pour une avocate a été débusquée par les éléments de la 2 e Sûreté urbaine. La mis en cause assistait un avocat exerçant à Mostaganem. Elle portait, d’ailleurs, souvent la robe d’avocat pour plaider ou faciliter son accès aux services administratifs pour recueillir des informations sur les justiciables dont elle prétendait assurer la défense. C’est l’un de ses clients qui a découvert le pot aux roses et a immédiatement porté plainte. Identifiée et interpellée par les services de sécurité qui lui ont demandé de présenter sa carte professionnelle. N’ayant aucune pièce justifiant l’activité d’avocat, elle fut aussitôt arrêtée et traduite devant le magistrat instructeur qui a ordonné son incarcération. A. B.

SPÉCIALISÉS DANS LES VOLS DE VÉHICULES

Six individus arrêtés

Les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya ont mis fin aux forfaits d’une association de malfaiteurs. La bande, composée de six individus, originaires de Mostaganem, âgés de 21 à 36 ans, est spécialisée dans le cambriolage d’habitations et le vol de véhicules, perpétrés de nuit. Les perquisitions ordonnées par le procureur de la République dans les domiciles des mis en cause s’est soldée par la découverte et la récupération d’un lot d’armes blanches, notamment des couteaux, des sabres et une hache, ainsi que l’original de la carte grise d’une Accent volée. Le véhicule volé a été vendu à une personne originaire de Blida, selon les déclarations des mis en cause. Les enquêteurs n’ont pas encore retrouvé la trace de l’acheteur en question ; il fait l’objet de recherches, au motif de recel d’une voiture volée. Accusés de constitution d’une association de malfaiteurs, de vol qualifié, de détention d’armes prohibées, les membres de cette bande ont été mis sous mandat de dépôt. A. B.

EL ATTAF (AÏN DEFLA)

Deux auteurs de plusieurs vols sous la menace sous mandat de dépôt

De nombreux paisibles citoyens de différents quartiers de la ville d’El Attaf ont été la cible de deux individus qui leur subtiliraient les biens qu’ils avaient sur eux, et ce, sous la menace d’armes blanches. Après les nombreuses plaintes déposées par les citoyens, les services de la police judiciaire de la Sûreté de daïra d’El Attaf ont mené des investigations, et forts des descriptions des malfrats faites par les victimes, ils ont fini par les identifier. Une souricière a été tendue aux deux individus qui ont été arrêtés. Selon la police, les deux malfrats sont des repris de justice récidivistes. Présentés au parquet, après avoir été entendus par le procureur de la République, ils ont été placés en détention provisoire. Karim O.

Le Soir

Pour une alliance démocrates-islamistes !

’élément manquant au puzzle du vote arabe en apparence antidémocratique est apparu soudain. C’est lors du vote de la Constituante tunisienne issu du printemps arabe spécifique (au sens propre et au sens figuré car dans le calendrier arabe le «printemps» peut se situer en été ou en hiver) qu’a été lâché par une citoyenne tunisienne le mot expliquant le pourquoi du vote islamiste : «Les islamistes ont peur de Dieu.» Cette déclaration nous a permis d’évoluer et de dépasser la position d’intransigeance qui était la nôtre à l’égard de l’islamisme. La démocratie islamiste peut exister à l’instar de la démocratie chrétienne. C’est cela l’islamisme modéré. Même le monde a évolué sur cette question (en France, on fait la prière du vendredi sur les trottoirs). Les sociétés humaines isolées dans des Etats souverains à l’intérieur de frontières étanches, c’est le siècle passé. La télévision par satellite, le téléphone portable, l’internet les ont effacées. Le souverain unique, c’est de la comédie de mauvais goût. Inimaginables dans les années cinquante, des bouleversements bénéfiques allaient s’opérer dans les us et coutumes plusieurs fois millénaires des hommes. Faites une tournée dans les coins les plus reculés

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Le gaz (lacrymogène) est disponible !

e gaz (lacrymogène) est disponible, alors celui qui le réclame qu’il soit servi, d’ailleurs il a le même effet que les fumées d’un feu de bois, il fait ramener les larmes aux yeux. Pour le gaz butane, on est quatrième producteur au monde, car c’est dame nature qui nous a mis à cette place de l’échelle, mais pour ce qui est du pourcentage de la distribution il reste très faible, à peine vingtsix pour cent, ça c’est le fruit de notre labeur. Aussi le comble du ridicule, on était capable de faire une conduite de gaz du sud du pays jusqu’à la Sicile, la Sardaigne, Malaga, Alicante et autres contrées européennes et on n’est pas foutu d’alimenter nos petits hameaux par de petits pipes qui vont soulager la misère de nos braves campagnards qui ont combattu la France pour les mêmes raisons. Eh oui ! Madame Cavalo & Madame Rodrigez se chaufferont avec notre gaz à des milliers de kilomètres et «Na Taouès», qui a souffert pendant la révolution, grelotte dans son patelin ! Pourtant, ces conduites ne pas-

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d’Algérie et écoutez le plus grand nombre de citoyens discuter de sujets politiques et vous comprendrez que la transition du régime dictatorial à la démocrate par les urnes est une fiction. La réalité est autre. A mon avis, seule une alliance stratégique, démocrates-islamistes pourra chasser la dictature hybride corrompue (cultivant à grande échelle l’islamisme passif dans leur fuite en avant et combattant l’islamisme actif menaçant leur existence). L’alliance à négocier doit viser deux objectifs : culturel et politique et s’il y a accord le reste suivra. - Le volet culturel porte sur le triptyque identitaire : amazigh, arabe, le français pour la modernité. Tout écrit de nature administrative, culturelle, économique ou politique sera libellé en arabe et ses traductions dans ces langues, les moyens de traduction simultanée étant disponibles. - Le volet politique consacrera la démocratie et l’alternance au pouvoir. - Pour combattre le crime économique (vols et détournements directement ou indirectement par crédits bancaires non remboursés) et la corruption, les islamistes seront encouragés à mettre en application la Charia (avec effet immédiat) ; ce n’est pas contradictoire avec l’objectif des démo-

TEXTO

• Nadia, pensées vives, pensées douloureuses pour toi qui es partie si vite, ne laissant que vide et quelques mots par toi jetés sur Badoo. Je ne t'ai jamais vue et n'ai non plus jamais entendu ta voix (trop malade même pour ça !) mais le peu de nos échanges virtuels t'ont ancrée dans ma vie : j'ai pleuré ce 24 janvier et même après. Tu es partie là où du fond de mon âme je te souhaite paix et grâce et fasse la providence que le

sent pas loin de ces hameaux en souffrance, cette marginalisation et cette considération de deuxième zone qui ont poussé nos citoyens à sortir dans la rue pour réclamer du gaz, ne trouvent en face d’eux que du gaz mais d’un autre genre. Je suis sûr que le prix de cette petite cartouche de gaz lacrymogène coûte plus cher que la bombonne de gaz butane. Alors comment a-t-on pensé à assurer la disponibilité de l’un et pas de l’autre ? (…) On a du pétrole, du gaz et des idées, seulement il faut que ceux qui ont des idées arrivent au pouvoir pour les appliquer. Au vingt-et-unième siècle, le monde civilisé communique par des satellites, via les I-POD et autres moyens modernes, nous, on est restés à l’âge de pierre, on communique comme des Sioux (primitifs) par la fumée, les uns par la fumée des pneus et les autres par celle du lacrymogène. Par ces moyens et ces procédés, on ne sentira pas la chaleur du gaz, tant que la chaleur humaine fait défaut. A. Gouchene, Aokas - Béjaïa paradis existe vraiment : il serait fait pour toi et des personnes comme toi. Je n'ai pas pu trouver ton adresse à Bougie ni aucun faire-part pour me mettre sur la voie car j'ai aussi besoin de faire mon deuil et je souhaiterais que ton cousin-ami comble ce vide. Repose en paix AMIE. Tu m'as parodié «Les vieux amants» de Brel, j'en fais autant de «Les vieux» : Celui des deux qui reste se retrouve «dans le désert». Ton «chateur» de quelques jours et AMI pour toujours. Neil qui ne t’oublie pas

crates… Lorsque les dispositions de la Charia sont insuffisantes ou absentes, elles seront suppléées par le droit positif. - Sans une réhabilitation de la loi et du droit, il ne saurait y avoir d’adhésion de tous et le projet démocratique restera une utopie. Cela bien évidemment sous l’arbitrage de forces de maintien de l’ordre et de défense du territoire en association avec les partis politiques et la société civile. Comme partie intégrante de la communauté internationale et compte tenu de l’évolution du droit international protégeant les communautés humaines là où elles se trouvent et la criminalisation de la confiscation du pouvoir par les dirigeants en exercice. Les instruments et les modes de fonctionnement seront précisés. Les droits et devoirs de tous doivent être précisés dans une charte nationale à laquelle adhèrent les partis politiques préalablement à l’exercice de tout droit politique. La force de la loi retrouvée aura pour effet immédiat de réconcilier le citoyen avec le pouvoir et rétablira la confiance nécessaire au fonctionnement de la démocratie. Nos élites occidentalisées qui n’ont rien compris au phénomène de modernité spécifique de nos sociétés musulmanes d’Afrique du Nord voisines de l’Occident copient à tort à l’intégral son mode de raisonnement. Eh bien non, car notre modernité à nous est spécifique. En Occident, la modernité n’est pas seulement de façade. Leur champ poli-

d’Algérie

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tique et économique produit de la modernité dans tous les domaines de la vie en société. Est-ce que c’est ce qui se fait chez nous. Non. Leur loi s’applique dans toute sa rigueur. Leur «Bon Dieu», c’est la loi. Et le citoyen fait confiance à la loi (Dieu loi) pour punir les écarts des hommes. Dans les sociétés musulmanes, la loi est violée au quotidien par ceux qui disent gouverner par les règles de la modernité et la démocratie. Raisonner ou se comporter comme les Occidentaux, dire n’importe quoi dans le programme politique à mettre en œuvre une fois arrivé au pouvoir peut tout au plus faire sourire. S’il y a vote démocratique, la majorité, on le sait, sera islamiste d’où la nécessité préalable d’une alliance stratégique pour d’abord débarrasser le terrain des nuisances qui l’occupent et espérer mettre en œuvre l’un des piliers sur lequel reposent les sociétés modernes : la justice dans le domaine économique, politique, judiciaire, culturelle, etc. Lorsque la loi aura une force de contrainte immédiate sur l’élu qui la viole, le citoyen changera de position privilégiant la sanction directe de ce monde à la sanction divine de l’Audelà. La tendance inversée, tout rentrera dans l’ordre et les meilleurs et les compétents seront poussés aux commandes même en retard. Mais mieux vaut tard que jamais, dit le proverbe. Contribution de citoyen pour la sortie de crise en douceur, le citoyen Bouchout Moussa

L’accro de Pujadas et l’ENTV

L’autre vendredi, vers 19h30, pendant que je me retrouvais à zapper les chaînes, par pur hasard, je suis tombé sur la A3. Au bas de mon écran, une bande très épaisse affichant un message appelant les téléspectateurs à attendre un discours du chef de l’Etat. Spontanément, des interrogations ont envahi mon esprit. Pour moi qui suis un accro de Patrick Pujadas, le célèbre présentateur du JT de 20h de France2, pour une fois, j’ai décidé de bouder ce dernier, pour notre chaîne unique. Il est 20h. Collé à mon petit écran, j’attendais impatiemment le fameux discours ! Quelle surprise ! En effet, encore une fois, nos gouverneurs ont fait preuve de leur déphasage avec la réalité vécue par notre pays. Ignorant les appels au secours qui viennent des montagnes, l’orateur tenait à inciter ses compatriotes à aller voter aux élections législatives, qui se tiendront 3 mois après. C’était la mise en œuvre des décisions d’un Conseil des ministres qui s’est tenu la veille et l’ordre du jour était – encore ! – la préparation de ces élections législatives alors que de nombreuses villes du pays demeuraient dans l’isolement total (ni électricité, ni gaz, ni nourriture…). Pour moi, comme pour nombre de mes concitoyens, et pour étouffer la colère qui nous rongeait après ce discours, le choix a été vite fait : zapper l’ENTV, pour nous réfugier auprès de chaînes plus attractives, pour mieux cerner ce monde en perpétuel changement. Un jeune Algérien en colère • Bien que tu n'ais pas le droit d'avoir aucun doute de ce que je ressens envers toi, comprends-moi, je suis un homme qui aime la plus belle rose de l'univers, aide-moi à te faire comprendre que j'ai un cœur qui bat pour toi et uniquement pour toi... De la part d'un admirateur des roses pour Ouissem

• Je suis perdu, mes yeux sont gourmands et mon cœur est grand mais pour combien de temps réellement ?

Je suis perdu dans l’air du temps. Plus d’espoir de voir arriver un jour meilleur, une parole que l’on aimerait entendre retentir, un geste que l’on aimerait tant voir se répéter ! Complètement perdu entre l’espace et Vénus, je ne comprends pas la vie, pourquoi tant de pleurs dans mon cœur et tant d’insouciance de la part de l’amour. Le triste poisson

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CHRONIQUE D’OTTAWA

Démarquonsnous de ces zombies

Notre société banalise le crime, tolère les agressions de tous genres et même les insultes contre les morts après avoir malmené les vivants. Après les décès de personnalités, on remarque sur le net et particulièrement sur les formats électroniques de nos journaux des commentaires purement intégristes. Le pays doit se doter d'une loi concernant les nouvelles technologies et l'identité numérique pour sévir contre ces sans-scrupule qui ne respectent ni les morts ni les vivants, ces fils de harkis que le colonialisme protège et va même jusqu'à poursuivre tous ceux qui les traitent avec les termes qu’ils méritent (traître, collabo, etc.). Qu’est-ce qu'on reproche au défunt le général en retraite Mohamed Lamari ? Le fait qu'il soit mort à Tolga et pas à Paris ? Le fait qu'il ait démissionné dans un pays où on ne démissionne jamais ? Ou le fait qu'il fût l'ennemi numéro un de ceux qui ont voulu mettre l'Algérie à feu et à sang ? Pour les cyber-révolutionnaires, on a vu ce que vous avez fait, des milliers de marches sur Facebook, des milliards de pétitions demandant l'ingérence dans les affaires du pays et des centaines de révolutions alors que dans la vraie vie, l'Égypte vient de démasquer un financement occulte d'associations de pseudo-défenseurs des droits de l'Homme et en Algérie le même scénario a été mis à nu, entre autres par Madame Hanoune, vous étiez où en 1992 ? Vous étiez où quand l'Algérie a failli sombrer dans le chaos ? Les vrais Algériens ne s'inspirent pas de Facebook ou de Twitter, un peu plus moins de BHL mais de Ben Boulaïd et Amirouche, si ces derniers ont songé à faire la révolution sur le net on serait encore colonisés par la France. Le prophète Mohamed (QSSL) a laissé un Hadith qui a son pesant d'or : «Si tu n'as pas honte fais ce que tu veux.» Je demande aux vrais Algériens de condamner avec fermeté cette culture de la haine importée par des sans-scrupule qui prétendent être musulmans, nos valeurs amazighes nous ont appris comment respecter tout le monde, démarquonsnous de ces zombies qui font de notre beau pays un enfer et une fin du monde. Habbib

Un texte à faire passer dans «Vox Populi» ?

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Le Soir d’Algérie

ON I X E L F RÉ

Les peuples que le bendir

«Dans la nature rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme», a dit Lavoisier. Il en est à peu près de même pour les idées, elles ne disparaissent pas. Il en est qui se transforment pour s’adapter aux nécessités de la vie, devenant des motivations exaltantes et des institutions au service du bonheur des hommes et de l’harmonie entre eux, et d’autres qui, tels les virus, mutent à la recherche de nouvelles conditions propices à leur survie pour continuer de sévir contre le bonheur des hommes et l’harmonie entre eux au nom de quelque cause «transcendantale». Elles se nichent dans le double-fond des mentalités,

Notre pays a livré une grande guerre de libération, reconquis sa souveraineté au prix de lourds sacrifices, dépensé un millier de milliards de dollars depuis l’Indépendance pour se moderniser, dont une grande partie a été destinée à l’éducation – en vue de former «l’Algérien moderne» — mais finalement il se retrouve ramené aux périodes les plus obscures de la décadence du monde musulman et de la colonisation qui avait fait du maraboutisme un auxiliaire bénévole. Ce que nous pensions être des avancées irréversibles s’est avéré être de coûteux et vains coups d’épée dans l’eau. Le maraboutisme a fait un extraordinaire saut en hauteur, puisqu’il a atteint les sphères dirigeantes du pays, et son avatar, l’islamisme politique — chaussé des bottes de sept lieues — a fait un gigantesque saut en longueur puisqu’il couvre désormais une grande surface de la société. En fait, l’islamisme n’est pas l’héritier du maraboutisme, il en est une duplication, un clone. Ils sont désormais deux, deux enti-

Contribution

attendant le moment où la rationalité recule et où les mesures prophylactiques s’étiolent pour reprendre leur œuvre corrosive. Contrairement à ce que l’on croyait, le maraboutisme qui a prospéré dans notre société entre le XVe siècle et la célébration en 1930 du centenaire de la colonisation de l’Algérie n’a pas disparu dans la nature sous l’action éradicatrice des Oulémas algériens qui s’est étalée sur un demisiècle. Voyez avec quelle rapidité il est revenu ces dernières décennies, et avec quelle facilité il s’est réincarné dans le charlatanisme qui se cache derrière l’islamisme.

teurs de baraka. Elles buvaient leurs paroles comme de l’eau bénite et recueillaient les poils de leur barbe, quand ils en avaient, comme des reliques. C’est ce public que Ben Badis a qualifié un jour de «peuple que rassemble le bendir et que disperse le gourdin». Public mêlant pêlemêle amateurs de bkhour et de djawi, «tolba» guérisseurs de l’âme et du corps, émules entrant en transe au rythme endiablé du bendir, et charmeurs de serpents comme ceux qu’enfant j’allais voir sur la place de la Régence (actuelle place des Martyrs). Il y en avait partout, passant dans les villes, les quartiers et les villages, Blancs ou Noirs, enjôleurs ou louches, en burnous ou en gandoura, exhibant devant les foules émoustillées ou émerveillées tambours, bendirs, karkabous et moult objets fétiches hérités de l’ère ottomane ou provenant de la mythique Tombouctou. Parfois, la pensée est obligée de créer des mots nouveaux pour cerner des phénomènes nouveaux. C’est ainsi qu’il nous faut un nouveau terme pour caractériser la situation créée par les révolutions 1- L’Islam est la religion qui était la mieux arabes, je disposée pour promouvoir une philosophie veux dire la politique démocratique. Pourtant, les peuples victoire en que rassemble la culture théocratique et que chaîne de l’islamisme et disperse le gourdin lui ont préféré le l’engouement communicatif despotisme, c’est-à-dire le règne des qu’elle a suspersonnes plutôt que celui des institutions. cité, notamment en tés virales, deux fléaux à prendre en Algérie. tenailles la société algérienne jusqu’à sa «L’islamismania» est celui qui semble stérilisation définitive, jusqu’à sa talibani- convenir pour rendre compte de cet sation. Tout doit être refait un jour, à moins engouement endémique. On pensait que que l’Algérie ne leur aura pas survécu le gourdin de Moubarak avait assommé parce qu’elle serait devenue quelque les islamistes, et que celui de Ben Ali les chose comme la Somalie ou l’Afghanistan, avait dispersés aux quatre vents. Or, voilà ce qui n’est pas impossible. Surtout si le que l’islamismania les a rameutés. Ironie pétrole venait à nous lâcher prématuré- du sort, ce sont les «générations internet» ment, ce qui n’est pas non plus impossible. qui ont sonné le rassemblement et leur ont La seule différence entre l’islamisme frayé la voie, qui ont ouvert la boîte de charlatan contemporain et le maraboutis- Pandore et ramené Aladin (en la personne me musulman d’autrefois est que ce der- de tel ou tel leader), la lampe merveilleuse nier n’était pas sanguinaire. Il n’égorgeait à la main et promettant de faire retrouver pas les gens, il se contentait de les décer- la vue à leur peuple plongé dans la cécité velait, de tuer en eux la rationalité, tandis de la «djahiliya du XXe» selon l’expression que le premier aime à cumuler les deux de Sayyed Qotb. quand il le peut. Le monde arabe s’est mis au vert, au De concert, ils ont réussi à reconstituer sens propre et figuré du terme. Ça sent de haut en bas, parmi les gouvernants et partout le swak, le henné et l’ambre. En se le peuple, le public assoiffé de sacré dont clonant en islamisme, le maraboutisme ils ont besoin pour exercer leur apostolat s’est modernisé. douteux. Ils ont restauré l’ambiance Il a gagné en religiosité ostensible et envoûtante propice à leurs boniments, en perdu en folklore ridicule. Le bendir a été même temps qu’à toutes les escroqueries, remplacé par l’islamismania, et à la place et rétabli les pratiques de sorcellerie du spectacle des charmeurs de serpents, comme la «roqia». confinés à la place Djamâa-l-fna A l’époque de Ben Badis, de larges (Marrakech) pour amuser les touristes couches de la population, béant de crédu- européens, les chaînes de télévision des lité devant ce qu’on leur racontait, guettant monarchies arabes offrent aux pieux téléla survenance de quelque miracle, et sui- spectateurs de nouveaux produits de marvant comme des moutons les processions keting religieux comme l’activité lacrymale maraboutiques, révéraient les «sid», les interactive promue par l’inimitable Amr «moulay» et les «chouyoukh» dispensa- Khaled.

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Dans son œuvre, Bennabi considère que la civilisation islamique a été déviée de sa trajectoire en l’an 57 de l’Hégire, l’année de l’affrontement entre Moawiya et Ali. Pour lui, la «phase de l’âme» venait de Par Nour-Eddine Boukrouh s’achever, laissant place à la «phase de la [email protected] raison» qui s’est prolongée jusqu’à l’époque d’Ibn Khaldoun, puis à celle de la pensée et le modèle de société prônés par décadence qu’il est mort sans la voir se l’islamisme, descendent en droite ligne de clore. Il voulait dire par là que la civilisation l’attitude «intellectuelle» suggérée par ce islamique n’était plus, depuis lors, qu’un précepte. Combien de fois ne l’a-t-on vaisseau qui avait perdu son plan de vol entendu dans la bouche de oulamas au décollage, avant d’achever sa course, moyen-orientaux et moyenâgeux, ou de un millénaire plus tard, dans le marabouleaders islamistes algériens ? En dehors tisme. Il propose à notre réflexion un du volet touchant aux mœurs, que sait-on exemple très concret : «L’effort intellectuel, de la «solution islamique» ? Rien, sinon c’est-à-dire l’effort créateur d’idées, a été qu’elle se prévaut des succès de la placé par l’islam au premier rang de ses Malaisie ou de l’AKP alors que celui-ci, recommandations par ce hadith du comme on l’a montré dans de précédentes Prophète : «Quiconque fait un effort intelcontributions, résulte des garde-fous lectuel et parvient à une vérité a un double posés par la laïcité, de l’application des mérite, et quiconque fait un effort et est règles de l’économie de marché et des criparvenu à une erreur a quand même un tères de convergence imposés par la persmérite.» Voilà un archétype qui a guidé les pective d’adhésion à l’Union européenne. efforts des premières générations de l’isSi l’islamisme turc n’avait pas été soumis à lam dans ces conquêtes de l’esprit qui ont ces pressions, il aurait probablement versé enrichi le patrimoine humain dans le dans le charlatanisme et l’extrémisme domaine de la pensée pure, comme dans quand on sait que Teyyip Erdogan a failli le domaine des sciences appliquées. Mais, être happé par cette spirale à un moment quelques siècles au-delà, nous trouvons la de sa vie. Ayant été dans sa jeunesse à société musulmane en possession d’une une école de formation des imams — nouvelle philosophie de l’effort intellectuel. avant de bifurquer plus tard vers des Nous trouvons, à vrai dire, son comporteétudes économiques — il n’était pas loin ment totalement changé à l’égard des de devenir un taliban. Alors qu’il était maire idées comme l’indique ce précepte que les d’Istanbul (de 1994 à 1998), il a été mis fin dernières générations nous ont transmis : à son mandat, et lui jeté en prison, parce «Tafsirouhou khata’, wa khata’ouhou kofr» qu’il avait lu en public un poème d’un (L’interpréter, en parlant du Coran, est une auteur turc qui disait : «Les minarets erreur, et toute erreur est blasphème). Et seront nos baïonnettes, les dômes des Bennabi de poursuivre : «Voilà une idée mosquées nos casques, les lieux de prière qui constitue une défense qui a effectivenos casernes, et les croyants nos solment paralysé tout effort intellectuel dans dats.» L’islamisme considère que l’islam le monde musulman où toute spéculation est une seule et même chose depuis son a eu en effet à la base une idée coranique, apparition. Mais si l’islam est un, pourquoi comme les spéculations de l’école mu’tazil’islamisme est-il pluriel ? Pourquoi autant lite qui a tant enrichi la pensée musulmade partis en Algérie et en Égypte si la vérine. L’école réformiste, depuis Abdou, a eu té que chacun prétend détenir est une vaguement conscience que l’esprit musulman s’était enliJ’ai parlé dans un écrit antérieur de sé dans cette ornière. Mais «chariâland», un autre néologisme pour l’en tirer, il qui m’a été inspiré par l’actualité arabe. fallait soit lui donner une Ghaza n’en est-il pas un modèle ? N’y sont nouvelle impuladmis que les musulmans palestiniens sion spirituelle, islamistes. Les autres, musulmans tout comme Luther et Calvin en court ou chrétiens, n’ont qu’à aller se faire Europe, soit lui pendre ailleurs. faire subir une révolution intelseule ? La différence est-elle dans le «prolectuelle comme Descartes, c’est-à-dire lui gramme» ou dans les hommes qui le véhidonner, d’une manière ou d’une autre, un culent ? Or, on sait qu’il n’y a pas de pronouvel élan créateur d’idées. L’Ecole réforgramme islamiste. La cause du peuple miste n’a su faire ni cette réforme ni cette palestinien a perdu sa prééminence dans révolution. Elle est tombée elle-même l’esprit des peuples qui la soutenaient dans l’ornière, tout en criant que nous depuis que le peuple palestinien a été sommes dans l’ornière.» L’esprit musuldivisé en musulmans islamistes et en man continue de tourner en rond, prisonmusulmans tout court (sans oublier les nier d’une gravité qui le fait tourner autour chrétiens). Elle s’est scindée en deux Etats d’un astre mort, celui de la décadence. avant même que l’Etat palestinien ne naisLe maraboutisme, comme le mode de se.

rassemble et que le gourdin disperse Le Soir d’Algérie

Sous prétexte de résistance l’islamisme l’a divisée en deux sous-causes antagoniques, l’une domiciliée à Ghaza, l’autre à Ramallah, sous l’œil vigilant de Tsahal. Qui pouvait, en Israël, rêver d’un tel scenario, d’un tel cadeau ? Le monde s’en est détourné, et le gouvernement israélien en a profité pour grignoter davantage de territoires, jusqu’au jour où il n’y aura plus de Palestine du tout. Restera l’islamisme qui, faute de terre, planera majestueusement sur les eaux du Jourdain ou de la Méditerranée comme l’Esprit saint au début de la Création. J’ai parlé dans un écrit antérieur de «chariâland», un autre néologisme qui m’a été inspiré par l’actualité arabe. Ghaza n’en est-il

Contribution

et traduit plusieurs livres de l’arabe au japonais. Il a publié, il y a quelques années, un livre intitulé Les Arabes : point de vue japonais où il écrit : «A chaque fois que des Arabes se rencontrent à un colloque scientifique et que le Japon est mentionné, les participants comparent le renouveau japonais au renouveau arabe tant espéré. Ils affirment que le Japon a réussi à intégrer le nouvel âge tout en préservant sa culture. Il semblerait qu’ils cherchent ainsi à se trouver des excuses, à se justifier en disant : “On peut intégrer l’âge de la modernisation, de la mondialisation, et de la production, sans pour autant renoncer à son héritage social, au modèle politique traditionnel, aux normes comportementales qui ne sont plus de Le monde arabe s’est mis au vert, au sens mise aujourd’hui.” Et si on propre et figuré du terme. ça sent parleur répond que tout le swak, le henné et l’ambre. En se les Japonais ont clonant en islamisme, le maraboutisme intégré l’époque moderne parce s’est modernisé. Il a gagné en religiosité qu’ils ont renoncé ostensible et perdu en folklore ridicule. au modèle politique et au compas un modèle ? N’y sont admis que les portement social auxquels ils étaient habimusulmans palestiniens islamistes. Les tués, et qu’ils ont adopté de nouvelles autres, musulmans tout court ou chrétiens, idées, certains Arabes réagissent avec stupéfaction, refusant d’admettre les faits… n’ont qu’à aller se faire pendre ailleurs. Dans l’Algérie coloniale, il y avait un Au Japon, chaque jour apporte son lot de pluralisme politique et une vie électorale. faits nouveaux, alors que l’Arabe se Eut-il pu y exister des partis islamistes contente de reconstruire les évènements pour concurrencer le PPA-MTLD et du lointain passé…» L’Islam est la religion qui était la mieux l’UDMA ? Non, car l’islamisme n’existait pas encore, il n’est apparu qu’à l’ère des disposée pour promouvoir une philosophie indépendances pour s’occuper de la politique démocratique. Pourtant, les femme, de la mixité, du maillot de bain, peuples que rassemble la culture théocrades salles de prière sur les lieux de travail, tique et que disperse le gourdin lui ont préde l’intérêt bancaire et autres questions féré le despotisme, c’est-à-dire le règne majeures restées insolubles depuis l’appa- des personnes plutôt que celui des institurition de l’Homosapiens, c’est cela son pro- tions. gramme. La monarchie héréditaire était étrangèMais maintenant qu’il est bien installé, re aussi bien à la doctrine islamique, qu’à que l’islamismania va rassembler encore l’histoire des Arabes. Il n’existait pas de plus de gens autour de lui, qu’il ne sera monarques dans l’Arabie préislamique qui pas possible de disperser avec le gourdin, était plutôt une «République de mardevra-t-il s’inspirer du Hamas pour séparer chands» où cohabitaient des tribus et des musulmans islamistes et musulmans ordi- familles, mais sans structure unitaire ou naires (sans parler du sort à faire à la autorité au-dessus d’elles. minorité chrétienne en voie d’expansion) Pour sa part, le Prophète n’a ni institué quand il ne sera plus possible de vivre la monarchie ni désigné un successeur, il a ensemble ? Ou aura-t-il besoin de l’exper- laissé aux musulmans le soin de le faire tise israélienne ? Et dans la pauvre Égyp- selon ce qui leur conviendrait. Il n’a ni usé te, bien plus mal lotie que nous, où iraient de la culture théocratique ni du gourdin. les 15% de musulmans qui n’ont pas voté Pourtant, quand on regarde le bilan, le islamiste, et les 10% de Coptes ? Faudrait- despotisme est le seul modèle politique il la diviser par trois ? Le Soudan, lui, n’a que les arabo-musulmans ont connu tout pour l’heure été divisé que par deux pour au long de leur histoire. Ce qui était au cause d’islamisme. Comme le morceau de départ une hérésie est devenu une orthogruyère arraché par Yasser Arafat au doxie. Le despotisme a si bien été moulé temps de Clinton et de Rabin. dans l’argile des croyances qu’il n’a pas Tout le monde connaît l’argument utilisé été, à ce jour, inquiété dans les monarpar des générations de «savants» et intel- chies qui se veulent de droit divin. Autre lectuels musulmans : on peut se dévelop- ironie du sort, ce ne sont pas les répuper sans rien changer à sa culture et à sa bliques qui ont été les plus fervents soupersonnalité, et la meilleure illustration est tiens des révolutions arabes, mais les le Japon. monarchies, pour les raisons géostratéOr, un spécialiste japonais du monde giques que l’on devine et non par convicarabe vient d’apporter la réponse des tion démocratique, bien sûr. Et que feraient Japonais à l’imparable et lumineux argu- les islamistes s’ils savaient qu’on les laisment. Il s’agit de Nobouaki Notohara, un serait faire ? Le califat. En cherchant un jour à vérifier un détail nippon arabisant, qui a passé quarante ans de sa vie dans la péninsule arabique dans la Constitution américaine pour les Publicité

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besoins d’un travail, j’ai été saisi par la sons : califat dynastique, monarchies, présimilitude entre le principe posé dans la sidence à vie, républiques héréditaires… Déclaration d’indépendance américaine, Autre question : Pourquoi les musulmans, en vertu duquel les citoyens ont le droit de si sensibles à l’idée de «salaf», qui a se soulever contre le despotisme et le prin- donné salafisme (imitation des anciens), cipe posé par Abou Bakr le jour où il a ont-ils suivi l’exemple de Moawiya plutôt prêté serment comme successeur du que celui d’Abou Bakr ? Parce que les Prophète, fondant le même droit. Il n’y a de oulamas et fouqahas ont escamoté le prindifférence que dans la formulation, autre- cipe démocratique par crainte du gourdin ment le fond est absolument identique. Et ou pour lui complaire en échange de leur les deux moments, la Déclaration d’indé- prérogative de rassembler le peuple et pendance, comme le discours d’investitu- remplacé par un autre, tiré du détournement de sens de paroles comme : «Obéir re, étaient des moments fondateurs. On lit, en effet, dans le troisième para- au détenteur du pouvoir, c’est obéir à graphe de la Déclaration d’indépendance : Dieu.» Ils ont fait avec le Coran et le hadi«Les gouvernements sont établis parmi les th ce que les despotes ont fait avec leurs hommes pour garantir (ces) droits, et leur Constitutions. Pas plus qu’il n’a voulu désigner un juste pouvoir émane du consentement des successeur, le Prophète n’a laissé derrière gouvernés. Toutes les fois qu’une forme de gouver- lui le Coran tel que nous le connaissons. nement devient destructive de ce but, le Le premier, Omar s’était inquiété de ce que peuple a le droit de la changer ou de l’abo- les révélations coraniques n’étaient pas lir et d’établir un nouveau gouvernement… réunies en un seul corpus. Elles étaient Il est de son droit, il est de son devoir de apprises par cœur par les Compagnons ou rejeter un tel gouvernement…» Et comme transcrites sur des supports de fortune pour donner aux citoyens américains les (parchemin, bois, poterie, omoplates…) Or, ces derniers commençaient à dispamoyens de mettre en œuvre ce principe, le Deuxième amendement a institué le droit raître avec les guerres d’expansion, ou de pour eux de détenir et de porter des vieillesse. Omar en parla au calife Abou armes. Les Américains, n’ayant pas connu Bakr qui prit peur devant la perspective de depuis leur guerre de libération le despo- faire quelque chose que le Prophète tisme, n’ont pas eu à recourir au soulève- n’avait pas fait : réunir en un seul livre les ment contre lui. De ce vieux principe est versets épars. Les deux hommes consultèrent le scrirestée la liberté du port d’arme malgré les problèmes qu’elle pose à la société améri- be-secrétaire le plus qualifié du Prophète, caine. Après sa désignation comme pre- Zeïd Ibn Thabit, lequel réagit comme Abou mier calife, Abou Bakr a déclaré devant Bakr avant que Omar ne finisse par les ceux qui venaient de l’élire : «Me voici convaincre tous les deux en leur opposant chargé de vous gouverner. Si j’agis bien, ce simple argument : «Quel mal y a-t-il à le soutenez-moi, si j’agis mal, corrigez-moi. faire ?» Le travail fut engagé sous la direcDire la vérité au dépositaire du pouvoir est tion de Zeïd et aboutit à une recension à un acte de dévouement, la lui cacher est laquelle on donna le nom de «mashaf», une trahison…». Quelqu’un, Ils sont désormais deux, deux entités parmi la foule, virales, deux fléaux à prendre en tenailles prit la parole et la société algérienne jusqu’à sa stérilisas’écria en levant haut son tion définitive, jusqu’à sa talibanisation. sabre : «Si tu agis mal, c’est avec ceci que nous te redresserons !» resté pendant une douzaine d’années par N’est-ce pas la même philosophie politique devers Abou Bakr puis Omar. C’est qui est à la base du texte américain et du Othman qui décida de régler définitivement discours du premier calife ? La réponse le problème en nommant une commission apportée par le bédouin pour compléter le de quatre experts, dont Zeïd qui, sur la principe posé par Abou Bakr n’est-elle pas base de l’exemplaire laissé par Omar à sa l’égale du Deuxième amendement légiti- fille (et veuve du Prophète) Hafsa, a donné mant le recours aux armes pour combattre au Coran son ordre actuel. Mais, peut-on s’interroger, pourquoi les un pouvoir devenu illégitime ? Pourquoi les choses ont-elles bien mar- 114 Sourates regroupant les versets ontché dans le cas des Américains et pas elles été classées par ordre de longueur dans celui des musulmans ? Parce qu’un plutôt que par ordre chronologique, c’estquart de siècle après l’énoncé de ce princi- à-dire dans l’ordre où les versets ont été pe, le gouverneur de Damas, Moawiya révélés ? L’ordre décroissant n’aide pas à (fondateur de la dynastie omeyyade), a leur compréhension puisqu’on a détaché renversé le calife légitime, Ali, et instauré le chaque ensemble de versets du contexte califat héréditaire sans que le peuple ne se dans lequel il est venu. Ce n’est pas Dieu soulève, ni que les oulamas ne le clouent ou le Prophète qui a voulu cet ordonnancement, mais les hommes désignés par au pilori. Au contraire, ils se sont ingéniés à légi- Abou Bakr puis, une douzaine d’années timer le gourdin et sa transmission hérédi- plus tard, par Othman. Résultat, il faut transiter par les oulataire. Depuis, les peuples que rassemble le bendir et que disperse l’épée d’Al-Hadjadj mas et les «sciences religieuses» pour ont fait leur entrée dans l’ère ininterrompue accéder au sens d’un verset. du despotisme sous toutes ses déclinaiN. B.

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Le Soir d’Algérie

Large éventail Par Kader Bakou

Baba Marzoug a une longue histoire. Après la reprise du Pénôn aux Espagnols, Kheir-Eddine Barberousse, devenu souverain en 1529, décide de fortifier la ville. Lui et son successeur Baba Hassan vont la doter de forts et d’une série de puissantes batteries. En 1542, Baba Hassan fait fabriquer un gigantesque canon par un fondeur vénitien. Cette pièce baptisée Baba Marzoug sera installée à l’Amirauté. A cause d’une affaire d’esclaves, Louis XIV envoya, en 1683, l’amiral Abraham Duquesne, à la tête d’une expédition punitive d’une centaine de navires, bombarder Alger. Le dey demanda une armistice et l’ouverture de négociations. L’intermédiaire français était le père Le Vacher, vicaire apostolique désigné par le roi comme son consul à Alger. Duquesne obtient la libération de la plupart des captifs chrétiens. Mais un certain Mezzo Morto, alias Hadj Hussein, riche renégat génois, fomenta un complot politique. Il assassine Baba Hassan et ligue la population algéroise contre les Français. L’amiral Duquesne reprend alors les bombardements. Mezzo Morto, devenu dey, ordonne la capture du consul Le Vacher, revenu à terre entre-temps. Accusé de traîtrise, il sera ligoté et mené au port. Des artilleurs braquent Baba Marzoug vers le vaisseau amiral de la flotte française. Ils placent Le Vacher devant la bouche du canon et tirent. Depuis ce jour, la marine française appelle Baba Marzoug «la Consulaire» en souvenir du malheureux père «canonisé», pourrait-on dire. En 1830, après la conquête d’Alger par l’armée française, la plupart des canons de la ville seront fondus et transformés en monnaie. Mais, l’amiral en chef de l’armada française, Victor-Guy Duperré, n’a pas oublié l’histoire de Baba Marzoug. Ce Breton de Brest fait transférer le célèbre canon en Bretagne où il sera érigé en colonne le 27 juillet 1833, au magasin général quai Tourville. Dans son livre Chroniques algéroise. La Casbah paru en 2011 aux éditions Anep, Nourreddine Louhal a évoqué Baba Marzoug dans une chronique intitulée La Consulaire de Baba Marzoug et les armes d’Abdelkader (p. 27). Le même article était déjà sorti dans l’édition du 3 août 2006 du quotidien l’Authentique.Jean Le Vacher a débarqué à Alger le 23 mai 1668. Il y est resté pratiquement jusqu'à sa tragique mort. Des sources européennes disent que l’amiral Duquesne s’était montré cruel avec lui et sans égard pour son âge et ses fonctions. Le consul voulait éviter la guerre. Après l’avoir durement traité, Duquesne lui lance : «Vous êtes plus turc que chrétien !» Deux siècles plus tard, vint un consul qui voulait coûte que coûte la guerre… K. B. [email protected]

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BEIHDJA RAHAL SORT SON NOUVEL ALBUM

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La nostalgie de la Grenade perdue

Que voilà un moment de pur bonheur pour les mélomanes : une nouba hsine interprétée par Beihdja Rahal, la diva de la musique andalouse. Le CD tant attendu vient tout juste d’être édité par Belda et, disons-le, il s’agit d’un produit de bonne facture qui comblera les plus exigeants.

A

l’occasion de la sortie de ce huitième album titré Nouba Hsine, la chanteuse a donné une conférence de presse à la salle ElMouggar, à Alger. C’était le mercredi sous l'égide de l’ONCI. Lors de cette rencontre, elle a précisé que, contrairement à ses trois premiers albums enregistrés d’abord en France, les suivants ont tous été édités en Algérie. «Car, ajoute Beihdja Rahal, ma priorité reste l’Algérie. Ce n’est qu’une à deux années après que le produit sort sur le marché européen. Surtout que, ici, j’ai le studio d’enregistrement qu’il faut, l’ingénieur du son qu’il faut.» Composé de 10 titres (pour une durée totale de 79 mn 07s), le présent CD est enrichi du texte de la nouba, en arabe et en français (les traductions de la poésie sont signées Saâdane Benbabaali). Autre nouveauté : la photo et le nom de chaque musicien figurent dans cet opus. «Nous sommes neuf sur scène, explique Beihdja Rahal. Et comme c’est le même orchestre qui m’accom-

pagne depuis plusieurs années, les photos contenues dans l’album permettront au public de mieux connaître le visage de chacun des musiciens.» Quant à la nouba ici interprétée, elle comporte une dlidla inédite : la dlidla djarka de Lel’hbib echted ghrami. Il y a aussi, élément notoire, l’istikhbar âraq (une nouveauté) de Tamourou al-layali. Pour Beihdja Rahal, la dlidla «est surtout là pour embellir, elle est comme le mouvement insiraf». C’est le morceau intitulé Assafi âla ma madha (un inqilab djarka) qui débute cette nouba hsine. La cantatrice y évoque Grenade, le royaume musulman d’Espagne (1235-1492) qu’ont célébré les poètes nostalgiques. «Grande est ma peine pour une époque désormais révolue...» Dans cette introduction, Beihdja Rahal chante l’Andalousie et le pays perdu, Grenade «la cité des réjouissances», l’amour, les fleurs des beaux jardins... Les feux de la passion consument l’amoureux transi («Y a mouqabil kif al-amal» en msaddar hsine) et sa patience est à bout (Bâha istibari en mode insiraf hsine) ; et puis, enfin,

souligne-t-elle. Mieux encore : «La relève existe, il y a des jeunes qui chantent l’andalou.» Evoquant son expérience personnelle dans le cadre de la transmission du savoir aux jeunes générations, elle précise : «A Paris, j’enseigne aux jeunes élèves depuis douze ans déjà. J’enseigne également à des adultes et des seniors depuis cinq ans, mais pour eux cela ne reste qu’un loisir contrairement aux enfants et aux jeunes. Et comme il existe une forte communauté maghrébine en France, avec un groupe d’amis nous avons créé une association dénommée Rythmharmonie. Avec les élèves de l’association, nous avons d’ailleurs programmé un spectacle de fin d’année. Ce sera le 26 juin prochain au Centre culturel algérien.» Beihdja Rahal anime également des master class à Nancy, une fois par semaine. La relève est donc assurée pour ce qui la concerne. Elle fait son travail, mais... en France ! Et l’Algérie dans tout cela ? Elle-même se pose la question : «Oui, pourquoi ne pas le faire en Algérie ? Par exemple des master class une à deux fois par mois, des ateliers de musique que je pourrai animer gracieusement... Malheureusement, je n’ai pas encore reçu un avis favorable jusqu’à maintenant bien que ma priorité reste mon pays.» Quoi qu’il en soit, le nom de la chanteuse est devenu incontournable dans la musique andalouse. En Europe même, ses concerts sont à chaque fois un succès et elle fait salle comble. Elle se produira d’ailleurs prochainement à l’Institut du monde arabe à Paris, le 23 mars, et à Berne, en Suisse, le 19 avril. Quant à nos mélomanes, ils ont l’occasion de s’offrir son nouvel album. Hocine T.

Photo : . DR

Le coup de bill’art du Soir

Culture

après avoir enduré toutes les peines du cœur et les souffrances, «les pactes sont renoués» et le bonheur retrouvé dans le dixième et dernier morceau intitulé Saltak y a badû echabab (khlass hsine). Tout cela magnifiquement interprété par la chanteuse accompagnée de sa kouitra et de son orchestre. Elle a d’ailleurs raison d’affirmer, sans fausse modestie aucune : «Ce qui est particulier ici, c’est ma voix, c’est mon interprétation personnelle de la nouba. Dans cet album, je n’ai rien créé ni inventé, j’ai seulement interverti et changé de texte.» Et de rappeler que les 12 noubas qui existent ne sont que des vestiges de la transmission orale, dont trois modes sont incomplets. Aussi, le travail prioritaire de Beihdja Rahal reste l’enregistrement de ces noubas, dit-elle. Et selon les canons de l’école Sanaâ d’Alger. Cela l’amène à évoquer la question de la préservation de ce patrimoine, celle de la relève. «Un tel patrimoine ne peut pas disparaître car, depuis la chute de Grenade, la musique andalouse existe toujours»,

LE HIC À «LA BANDE DESSINÉE EN FÊTE» À ORAN

«Le dessin de presse, c’est l’instantané»

l’occasion de la deuxième édition de «La bande dessinée en fête», organisée du 18 au 23 février 2012 par l’Institut français d’Oran, Hicham Baba-Ahmed surnommé «Le Hic», dessinateur de presse à El-Watan, a animé, aux côtés de Mme Dalila Nadjam, éditrice (Dalimen) et commissaire du Festival international de la bande dessinée d’Alger, une conférence autour de la bande dessinée et du dessin de presse. Avec un diplôme d’ingénieur en aménagement du territoire et de l’environnement, rien ne prédestinait Hicham Baba-Ahmed, à embrasser une carrière de dessinateur de presse. «Je dessine depuis mon jeune âge, ça a toujours été une passion. C’est presque par hasard qu’un beau jour je me retrouve à dessiner pour un journal, ça fait presque 15 ans que je fais ça et pour moi c’est l’un des meilleurs métiers au monde», dira fièrement Hicham. C’est face à une salle comble d’admirateurs du «caricaturiste» que ce dernier a expliqué la différence et le lien étroit entre le dessin de presse

A

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL FETH (EL MADANIA, ALGER) • Dimanche 26 février à 19h00 : Concert «Depuis 150 ans sur les ailes de l’opérette» de l’orchestre « I Cameristi Triestini» avec les solistes Gisella Sanvitale (soprano), Eugenio Leggiadri-Gallani (baryton), sous la direction du maestro Fabio Nossal. Organisé en collaboration avec l’ambassade d’Italie et l’Institut culturel italien d’Alger

et la bande dessinée. «La bande dessinée algérienne a connu son âge d’or à la fin des années 1960. Il y a eu des tentatives qui ont réussi. Avec la naissance d’une revue il y a eu la floraison des bédéistes à l’exemple de Haroun, Slim... Malheureusement, cette aventure a connu un petit creux et on a essayé de récupérer les choses dans les années 1980 avec le fameux festival de Bordj-El-Kiffan de l’époque. C’était une réussite. Aujourd’hui, il y a eu un second creux. Puis le Festival de la bande dessinée a vu le jour à Alger. Ce festival a franchi le premier pas le plus important, celui d’avoir relancé la bande dessinée algérienne, d’abord en rendant hommage aux anciens et enfin en révélant de nouveaux talents. C’est dans la continuité de ce festival que nous allons créer une revue.» Le Hic explique par la suite cette différence qui caractérise le dessin de presse, qui n’avait pas vraiment de place avant les années 1990, dans l’Algérie du parti unique. «Le dessin de presse est hautement politique et politisé. C’est ainsi qu’après les années 1990, il y a eu la

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (7, RUE HASSANI-ISSAD, ALGER) • Jusqu’au 29 février : Exposition «Marseille, cité des Suds», photographies d’Yves Jeanmougin.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI OUZOU • Du 25 au 28 février : Hommage à Mouloud Mammeri

naissance d’une nouvelle forme d’expression qui est le dessin de presse», dira l’intervenant. Et d’expliquer que techniquement, le dessinateur de presse par rapport au bédéiste est ce qu’on appelle un instantané, par exemple, dit-il, «je ne peux pas prendre de congé et même si j’en prends, je ne peux pas décrocher de l’actualité, on est vraiment tributaire de l’instantané. Trois jours après la publication d’un dessin de presse, un lecteur ne peut pas comprendre le sens. Alors que la bande dessinée, c’est différent c’est plus laborieux dans le travail, ce n’est pas figé dans le temps». Pour Le Hic, le dessin de presse est étroitement lié à la politique, contrairement à la

Parcours

BD, sauf peut-être, précise-t-il, «pour un genre nouveau qu’on appelle la bande dessinée reportage, souvent ce sont des bédéistes engagés, là plus ou moins c’est politisé, à l’exemple de Joe Sacco qui consacre en général ses BD à la Palestine». Durant son intervention, Dalila Nadjam semble convaincue que le meilleur moyen en Algérie de publier la bande dessinée se fait via la revue. Elle dira à ce sujet : «Une ébauche de BD coûte très cher, c’est un travail très long, et au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas vu d’éditeur produire plus de 1000 exemplaires. Vous prenez un exemple en France, un album de BD est édité au minimum entre 3 000/5 000 exemplaires. Tous les grands bédéistes se

sont fait révéler grâce à la revue, et à un moment donné, ils se sont tellement fait connaître grâce à la revue, qu’elle n’avait plus lieu d’exister. En Algérie, il s’agit de faire revivre la BD, il nous reste beaucoup de travail. Il faudrait au moins dix ans pour pouvoir asseoir un vrai marché de la BD.» Questionné sur la censure dans l’univers du dessin de presse, Le HIC dira : «Je n’ai jamais été censuré directement. Par contre, il y a ce qu’on appelle l’autocensure, parce que généralement il y a des gens qui disent qu’il n’y a aucune limite, c’est faux. L’autocensure est en nous. La liberté d’expression absolue n’existe pas, c’est un fantasme.» Amel Bentolba

Le Hic débute en 1998 à l’Authentique et rejoint le Matin en 1999 et y reste jusqu'en 2004. Il passe une année au Jeune Indépendant et rejoint par la suite le Soir d'Algérie de 2006 à 2009, année où il a rejoint l’équipe d’El Watan. Il a collaboré, par ailleurs, aux journaux satiriques algériens El Manchar et l'Époque. Sa dernière publication Dégage (août 2011) vient d'être éditée aux éditions Dalimen. Parmi ses autres publications figurent : Nage dans ta mer (éditions Dalimen, 2009), un recueil de ses dessins parus au quotidien le Soir d’Algérie, L’Algiré (éditions Dalimen, 2010), recueil de ses dessins parus à El Watan et Dessine moi l’humour, un ouvrage collectif de dessins de presse paru aux éditions Chihab en 2006. SALLE OUARSENIS DE LA CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (122, RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ORAN) • Jusqu’au 27 février 2012 : Cycle du film japonais.

PALAIS DE LA CULTURE IMAMA (TLEMCEN) • Du 25 au 29 fevrier 2012 : Colloque international sur l’Emir Abdelkader intitulée «Abdelkader, homme de tous les temps».

• Jusqu’au 15 mars : Journées culturelles du Portugal.

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL FETH (EL-MADANIA, ALGER) • Jeudi 1er mars à 18h30 : L’Oref organise une soirée en hommage à Noura. Concerts des artistes Bouzid El Hadj, Lamia Batouche, Wardia Aissaoui, Nada Rehane et Yamina. Orchestre : Kamel Maati.

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La logique a été respectée FOOTBALL / COUPE D'ALGÉRIE (16es DE FINALE)

Disputés en trois journées, jeudi, vendredi et samedi, les clubs du palier inférieur ont mené la vie dure aux équipes de Ligue 1 professionnelle avant de «tomber»avec les honneurs, lors des 16es de finale de la Coupe d'Algérie de football joués jeudi, vendredi et samedi. En déplacement périlleux au stade Omar-Hamadi pour affronter l'USM Alger, un spécialiste de l'épreuve, l'équipe de la JS Jijel a résisté aux assauts des Usmistes durant 120 minutes avant de s'incliner avec les honneurs lors de la deuxième série des tirs au but (5-4) : une grosse performance pour les protégés de l'en-

traîneur Sahraoui, passés à côté d'une qualification historique. De son côté, le MC Alger, un autre spécialiste de la Coupe d'Algérie avec 5 trophées, a souffert le martyre à domicile avant de sortir l'USM Aïn Beïda sur la plus petite des marques (2-1). En infériorité numérique depuis la 41e minute, après l'expulsion d'un de ses joueurs, l'équipe de l'USM Aïn Beïda a tenu bon jusqu'à la 51e sur une réalisation de Sayah avant d'encaisser un deuxième par Besseghir. Les visiteurs ont réussi à réduire la marque par Bougherara dans le dernier quart d'heure. La JS Kabylie a

cravaché dur pour sortir le MB Hassasna 3-1 après prolongations, grâce à un coup de chapeau de son attaquant Nabil Hemani. Le CS Constantine a éprouvé, pour sa part, les mêmes difficultés pour sortir l'O Médéa 3-1 après prolongations. Le MC Saïda, mené à la mi-temps par le RC Relizane sur un but de Daoudji (26e), a attendu la seconde période pour renverser la situation et décrocher son billet sur deux buts de Hadiouche et Madouni. Le CABB Arréridj s’est qualifié aux dépens de l’ASO Chlef, après la série des tirs au but. En résumé, il n’y a pas eu de surprise dans ce tour.

La chance sourit à Chlef

La première mi-temps s’est caractérisée par une avalanche de duels musclés entre les joueurs des deux équipes, notamment au milieu du terrain. Les locaux seront ainsi les premiers à créer le danger sur

CABBA 1 - ASO CHLEF 1

des offensives assez dangereuses, en particulier sur le flanc gauche où étaient postés Mansour et Belkheir qui tenteront à maintes reprises de trouver Belguerfi, souvent marqué par Zaoui ou Mellouli. Concrètement, on notera trois

Fiche technique

Stade du 20-Août de Bordj Bou Arréridj, beau temps, pelouse en bon état, grande affluence du public, arbitrage du trio Amalou, Azrine et Bounoua.

Avertissement : CABBA : Djerrar (103’) Buts : CABBA : Belguerfi 80’. ASOC : Bentoucha (57’). CABBA : Ferradji, Bakhtaoui, Mansouri, Hamdadou, Oudni, Med-Rabah, Djerrar (Belatrèche 104’), Bendahmane, Belguerfi, Belkheïr (Abed 67’), Akouche (Bentayeb 67’). Entraîneur : Ifticène. ASOC : Ghalem, Bouhafer (Ali Hadji 71’), Zazou, Mellouli, Zaoui, Bentoucha, Gharbi, Salama, Oussale (Nasri 106’), Messaoud, Seguer (Hamidi 106’). Entraîneur : Saâdi.

occasions du côté du Ahly (Bendahmane 25’, Belguerfi 26, 27’). Alors que l’ASO, très organisée défensivement, opérera par des contres qui ont failli déboucher sur des buts (Messaoud 26’, 43’, Gharbi 46’). Le Ahly entamera la seconde période tambour battant avec une passe en profondeur de Djerrar qui, esseule Belguerfi lequel conclut par une grosse frappe déviée par Ghalem (49’) puis par un canon des 20 mètres de Hamdadou qui frôle la transversale de Ghalem (50’). Et c’est contre le cours du jeu que Seguer démarque Bentoucha, lequel d’un foudroyant tir ouvre la marque en faveur des visiteurs (57’). Dès lors, les camarades de Messaoud se replaceront sur

le terrain de telle sorte à opérer par des contres, tout en continuant à gérer leur avance. Il fallait attendre la 80’ pour voir Bendahmane s’envoler sur le flanc gauche, éliminer deux défenseurs et servir Belguerfi, lequel saisit une bourde de Ghalem pour signer le but d’égalisation. Plus frais physiquement, le

Ahly dominera la première partie des prolongations devant un ASO très statique. Et c’est Belguerfi qui aurait pu tuer le match s’il avait saisi l’occasion de la 103e minute devant un keeper battu. Mais l’ASO arrachera la qualification aux 16es de finale sur les tirs au but (4 à 2). Saâdène Amara

Résultats complets des rencontres

US Tébessa-ES Sétif (non joué, terrain impraticable) 0-0 (USMA aux tab 5-4) 3-1 (après prolongations) JS Kabylie-MB Hassasna 5-0 CR Belouizdad-JS Sidi Salem 2-1 MC Saïda-RC Relizane 3-1 (après prolongations) CS Constantine-O Médéa 2-0 WA Boufarik-CB El Milia 1-0 WA Tlemcen-WA Ramdane Djamel 2-1 MC Alger-USM Aïn Beida USM Harrach-ES Azeffoun 2-0 2-2 (CRBA aux tab 8-7) CRBA Djasser-IB Khemis El-Khechna 3-2 JS Saoura-RC Arba CRB Aïn Oussera-MC Constantine 2-1 1-2 ES Ben Aknoun-IR Bir Mourad Raïs AS Khroub-MC El-Eulma 1-0 CABB Arréridj-ASO Chlef 1-1 (ASO aux tab 4-2).

CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL LIGUE 1 (21e J - MATCH AVANCÉ

Les Béjaouis assurent l’essentiel JSM BÉJAÏA-CA BATNA (1-0)

Les Lions de la Soummam ont éprouvé d’énormes difficultés à s’imposer, hier, sur leur terrain de Béjaïa par la plus petite des marges, (1 à 0) devant l’équipe des Aurès, le CAB. Une victoire bonne pour le moral du

Résultats

1. ES Sétif 2. ASO Chlef 3. USM Alger -. JSM Béjaïa 5. CR Belouizdad 6. WA Tlemcen 7. USM El-Harrach --. JS Kabylie 9. CS Constantine 10. MC Alger 11. MC El-Eulma 12. AS Khroub 13. CA Batna 14. MC Oran 15. MC Saïda 16. NA Hussein-Dey

Pts 37 35 34 34 33 32 29 29 26 25 24 21 20 19 17 12

J 20 20 20 21 20 20 20 20 20 19 19 20 21 19 20 19

groupe cher à Boualem Tiab afin de préparer sereinement le match retour le 3 mars dans la cité des Hammadites, face au FC Foullah, comptant pour la qualification au prochain tour de la Ligue des champions d’Afrique. La première mi-temps a été d’un niveau technique très faible. Dans un jeu brouillant et décousu, les hommes du technicien français Alain Michel ne sont pas par-

venus à trouver la faille face à un adversaire qui s’est contenté de défendre durant toute cette période. Au retour de la pause-citron, le jeu s’est légèrement animé du côté des camarades de Zafour. L’incorporation de Belakhdar et Boulaincer a permis d’apporter un peu de fraîcheur physique aux locaux qui n’ont pas visiblement totalement récupéré de voyage érein-

USM HARRACH 2 - ES AZEFFOUN 0

Le rêve s’achève pour les Navigateurs

C’est sans surprise que l’USMH s’est qualifiée, hier, dans son antre, aux huitièmes de finale de la Coupe d’Algérie aux dépens de l’ES Azeffoun, sur le score de 2 buts à 0. Les Harrachis ont littéralement dominé la partie. Les Navigateurs (Ibahriene) ont tenté à plusieurs reprises d’aller secouer la cage du gardien des Sem Sem, mais en vain, les Jaune et Vert ont, grâce à leur expérience, bien géré la partie et préservé leur acquis et ce, jusqu’au coup de sifflet final. A. A.

tant en terre tchadienne. Les Vert et Rouge, qui s’offrent quelques opportunités de prendre le dessus sur leur visà-vis, échoueront lamentablement dans le dernier geste de secouer les filets cabistes. L’attente aura duré 73’ avant que Belakhdar ne libère enfin ses camarades . C’est ainsi que sur une lumineuse passe de Kacem, Boulaincer ajuste une belle frappe qui sera repoussée difficilement par le keeper batnéen dans un premier temps avant que Belakhdar, idéalement posté, d’une superbe reprise de volée ne laisse aucune chance à l’infortuné portier adverse. Dans les dix dernières minutes de la partie, Yelemou rate une belle opportunité de doubler la mise pour son équipe. Ce sera finalement sur ce score de un but à zéro en faveur des protégés de Alain Michel que le directeur de jeu renvoie définitivement les deux teams aux vestiaires. A. K.

Sports DJAMEL MESBAH :

«Mon secret ? Je suis un bosseur !»

Recrue surprise de l'AC Milan au poste d'arrière gauche en janvier, Djamel Mesbah (27 ans) enchaîne les bonnes productions avec le club rossenero depuis son départ de Lecce. Avant un match capital de Serie A face à la Juventus, l'international algérien s'est confié à Francefootball.fr.

«Djamel, votre coéquipier en sélection algérienne, Rafik Saïfi, tenait à vous poser cette question : qu'est-ce que cela fait d'être dans un club comme l'AC Milan ? Tu t'imagines plein de choses, mais c'est encore plus impressionnant quand tu y joues. Tu es tous les jours au taquet. A chaque fois que tu rentres à Milanello, tu sens que tu es ici pour la gagne. Il faut vivre ça pour y croire. Même un petit match de cinq minutes à la fin de l'entraînement, tu dois le gagner. Et puis, il y a ici du respect pour tout le monde, du cuisinier jusqu'à l'entraîneur. Un vrai esprit de famille ! Imaginiez-vous rejoindre un tel club à 27 ans ? Non pas du tout. Si on m'avait dit ça il y a deux ou trois mois quand je jouais à Lecce, je n'y aurais pas cru. Je pensais être un joueur pour un club de moitié de tableau. Même plus jeune, je n'y ai jamais songé. J'ai commencé ma carrière en Suisse, j'ai dû faire face à pas mal de difficultés, des blessures... Ça n'a pas toujours été simple mais je n'ai rien lâché, je suis quelqu'un qui persévère, qui va au bout. Mais très honnêtement, je ne pensais pas pouvoir décrocher un contrat avec un tel club. Qu'est-ce qui a séduit le club lombard ? Je ne sais pas et je ne veux même pas le savoir. Je suis très content de l'intégration. Mais le plus dur reste à faire. Dans ces grands clubs, ça va très vite d'un côté comme de l'autre. Pour moi, ce n'est pas une finalité d'être là. Il faut que je sois au niveau. Je vais tout faire pour être à la hauteur de ce club. On est là pour gagner des titres et je me donnerai à 120% ! Pourquoi Lorient ne vous a-t-il pas gardé en 2006 ? Gourcuff me voulait mais je me suis blessé. On a donc décidé fin août que je rentrais à Bâle pour me soigner. Mais entre nous, je ne regrette pas cette expérience de Lorient et d'avoir connu Gourcuff, son 4-4-2 m'aurait été sans doute très bénéfique sur le long terme. «Sur le terrain, c'est facile de jouer avec de tels champions» Quand on voit votre dernier match contre Cesena dimanche dernier, on se dit que la Ligue 1 a laissé filer un très bon défenseur... C'est grâce à tout le travail fourni à Lecce, j'ai beaucoup progressé durant ces deux ans et demi passés là-bas. Et puis je bosse tous les jours très durement pour être au top. C'est qu'un début. Vous savez, je garde les pieds sur terre. Pour l'instant, l'expérience est concluante... Sur le terrain, c'est facile de jouer avec de tels champions. La présence de Philippe (Mexes) m'a aussi beaucoup rassuré. De le savoir à côté de moi, dans l'axe à gauche, c'est rassurant. C'est pour moi l'un des tous meilleurs défenseurs en Europe et c'est donc très facile de jouer avec lui. A votre poste, il y a de la concurrence avec Zambrotta, Antonini et Bonera ? Comme dans tous les grands clubs. Il faut bosser dur tous les jours, faire des extras et être aussi à l'écoute. A Milan, on a Mauro Tassoti, l'un des tous meilleurs arrières du monde à son époque, qui distille des précieux conseils. Vous êtes obligé de progresser. Contrairement à Taye Taïwo, vous aviez l'avantage de parler déjà la langue et, par conséquent, vous assimilez plus facilement les consignes tactiques de Massimo Allegri... C'est clair ! Parler la langue, c'est toujours très important où que tu joues. Mais quand je suis arrivé en Italie, je ne parlais pas non plus l'italien et les débuts ont été difficiles. Mais je suis un gars qui écoute, qui comprend vite et qui bosse. Mon secret ? Je suis un bosseur tout simplement. En fait, je ne me pose pas trop de questions et j'avance. Si Milan retrouve tous ses joueurs en pleine forme, personne ne peut l'arrêter en Italie. Entre la victoire flamboyante (4-0) contre Arsenal en Ligue des champions puis les soixante premières minutes livrées à Cesena (3-1) en Championnat, on se demande qui peut arrêter l'AC Milan ? Ce qui est surprenant, c'est qu'on comptait douze joueurs blessés ou non disponibles aujourd’hui dimanche. En fait, on est vingt-cinq ou trente dans l'effectif prêts à défendre les couleurs du club. C'est très positif. Si Milan retrouve tous ses joueurs en pleine forme, personne ne peut l'arrêter en Italie. Concernant la Ligue des champions, la prestation de mes copains face à Arsenal laisse supposer le meilleur, qu'on peut aller aussi au bout dans cette compétition. Quant tu t'appelles Milan de toute manière, l'objectif est de tout gagner. In.france football

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Cinq joueurs locaux depuis hier à Paris

Javi Martinez entretient le duel Barça-Real

Cinq joueurs locaux de la sélection algérienne de football se sont envolés hier matin pour Paris (France), pour le regroupement qui précède le départ pour Banjul ce lundi, en prévision du match aller face à la Gambie, comptant pour le second tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2013.

Il s'agit de Hocine Metref (JS Kabylie), Faouzi (MC Alger), Chaouchi Azzedine Doukha (USM Abdelmoumen Harrach), Djabou (ES Sétif), et Mohamed Amine Aoudia (ES Sétif). L'autre joueur local convoqué pour cette rencontre, Khaled Lemmouchia (USM Alger), devrait rejoindre ses coéquipiers au centre sportif de Leonard de Vinci à Lisses (20 km de Paris), à partir de Lyon où il se trouve depuis vendredi. Par ailleurs, le défenseur de l'USMA, Mohamed Rabie Meftah, a déclaré forfait en raison d'une blessure à la cheville, contractée lors du match des 16es de finale de la Coupe d'Algérie disputée

jeudi au stade OmarHamadi face au JS Djijel. Les joueurs professionnels devront rejoindre le lieu du regroupement tour à tour, en raison de leur engagement avec leurs clubs respectifs durant ce week-end. Le milieu de terrain du FC Grenade (division 1/Espagne), Hassan Yebda, a déclaré forfait en raison d'une grave blessure au genou, qui l'éloignera des terrains pour une durée allant de 6 à 8 mois. Yebda a été remplacé par Abdelkader Ghezzal (Levante UD/Espagne). Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, animera une conférence de presse ce matin (11h) au Centre Leonard de Vinci de

Boudebouz et les pros arriveront au stage à partir d’aujourd’hui.

Lisses. Le technicien bosnien devrait également expliquer ses choix, notamment la liste des joueurs

convoqués pour le difficile déplacement de Banjul et donnera son analyse sur l'adversaire des Verts.

implication pendant la préparation d'avant-saison. Il m'a donné du temps de jeu et ça s'est bien passé. Il valait mieux, d'ailleurs : ici, il y a tellement de concurren-

ce que, si tu n'es pas bon, on te dégage direct de l'équipe !» Résultat, Feghouli compte aujourd'hui 14 titularisations et 4 buts en Liga. Il est surtout devenu l'un des chouchous de Mestalla. Et il se régale. «J'ai progressé rapidement. La Liga est si intense... J'ai gagné en vitesse et en puissance. J'adore notre approche du jeu : à Valence, même le gardien est un joueur de champ ! Tout repart de derrière, tout est basé sur la possession de balle. C’est la grosse différence avec ce que j’ai connu en France. Ici, le public n’apprécierait pas qu’on balance des longs ballons devant», explique-t-il. Le discours d’un jeune joueur enfin épanoui.

Feghouli explique son retour au premier plan

Devenu un titulaire régulier à Valence, Sofiane Feghouli s'épanouit pleinement en Liga. Il raconte son adaptation et son retour au premier plan. Qu'il semble loin le temps où Sofiane Feghouli se distinguait par des prestations médiocres au sein d'un Grenoble en crise ! Parti à la surprise générale au FC Valence, il a connu une première année délicate, avec un prêt à Almeria, avant de devenir aujourd'hui un titulaire aux yeux de son entraîneur Unaï Emery. Interrogé par L'Équipe, le natif de Levallois-Perret a expliqué son retour au sommet de sa forme. «Malgré les difficultés, j'ai toujours cru en moi. Je débarquais de Grenoble, où j'avais été blessé pendant presque toute une saison (en 2009-2010). J'avais même encore le genou gonflé quand je suis arrivé à Valence. La barrière de la langue n'a pas non plus facilité mon adaptation. Les six premiers mois ont été un peu difficiles. Du coup, pour éviter une deuxième saison blanche, le club m'a parlé de la possibilité d'un prêt à Almeria. C'était un peu galère, ce club jouait le maintien, mais ça m'a permis de découvrir la Liga», raconte-til. Déterminé à s'imposer, il ne s'est pas affolé lorsque son entraîneur lui a fait comprendre l'été dernier qu'il ne

INTERROGÉ PAR L'ÉQUIPE

comptait pas particulièrement sur lui. «L'été dernier, au départ, je ne figurais pas forcément dans ses plans. Mais il s'est montré content de mon

Mehdi Abeid quittera Newcastle

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Le Soir d’Algérie

De partout

CAN-2013 (ÉLIMINATOIRES, 2e TOUR) : À J-3 DE GAMBIE-ALGÉRIE

Photos : DR

Le Soir d’Algérie

Le milieu international algérien de l'Olympique de Newcastle United (Premier League anglaise), Mehdi Abeid, a décidé de quitter son club à l'issue de cette saison, en raison de son faible volume de jeu, a rapporté la presse spécialisée anglaise. Peu utilisé depuis le début de cet exercice par l'entraîneur Alan Pardew, Abeid compte changer d'air et rejoindre une équipe qui lui donnera l'occasion de jouer souvent, a précisé la même source. Les noms des clubs de Doncaster Rovers et Leeds United, évoluant en Championship (division 2), sont évoqués comme d’éventuelles futures destinations, à titre de prêt de Abeid, qui avait rejoint Newcastle en 2011 en provenance du RC Lens (Ligue 2 française) pour un contrat de 5 ans. Mehdi Abeid (20 ans le 6 août prochain) avait pris part avec la sélection olympique au dernier championnat d'Afrique des moins de 23 ans (U 23), qualificatif aux Jeux olympiques 2012 de Londres, qui s'est disputé au Maroc.

Manchester United a beau être sur le coup pludepuis sieurs mois, le transfert de Javi Martinez pourrait se jouer entre le FC Barcelone et le Real Madrid. «Mourinho est intéressé par le recrutement de Javi Martinez» (As), «Javi Martinez, dans l'agenda du Barça» (El Mundo Deportivo). Voilà qui vous pose un duel ! Le même jour, un quotidien pro-Real et un quotidien pro-Barça font leur une sur le même joueur, le milieu de terrain de l'Athletic Bilbao Javi Martinez. Excellent depuis deux ans avec le club basque, champion du monde 2010 avec l'Espagne, le joueur de 23 ans figure sur les tablettes de très nombreuses formations européennes, au premier rang desquelles on peut placer Manchester United. Mais l'Espagne n'est pas prête à laisser filer son immense talent, et l'on se dirige bien vers un duel entre le Real Madrid et le FC Barcelone l'été prochain. Quoi qu'il arrive, les tractations seront serrées. Javi Martinez est sous contrat jusqu'en 2016 avec Bilbao et sa clause libératoire a été fixé à 40 M. De plus, le club basque a lancé un nouveau cycle avec Marcelo Bielsa sur le banc de touche et jusqu'à présent, cela porte ses fruits. Il s'est qualifié pour les 8es de finale de l'Europa League, va jouer la finale de la Coupe du Roi face au Barça, et occupe une 5e place en Liga, à égalité avec l'Espanyol (4e). La perspective de disputer la Ligue des champions avec Bilbao pourrait inciter Javi Martinez à poursuivre avec le club qu'il a rejoint en 2006.

Gerrard veut devenir le capitaine des «Three Lions»

Le capitaine de Liverpool, Steven Gerrard, a affirmé qu'il aimerait avoir l'opportunité de porter le brassard de la sélection anglaise, lors de l'Euro2012 (8 juin-1er juillet). «Si on me le propose, j'accepterai et je serai très heureux et fier, a déclaré le joueur sur la BBC. Ce n'est pas moi qui décide, c'est d'abord Stuart Pearce (le sélectionneur par intérim), puis celui qui lui succèdera. Mais je veux être capitaine de l'Angleterre.» Pearce occupe temporairement le poste de sélectionneur depuis la démission de Fabio Capello début février, en raison de son opposition à la destitution du capitaine John Terry, accusé de racisme. Le nom du successeur du technicien italien devrait être connu après le match amical entre les Anglais et les Pays-Bas mercredi. Interrogé sur le départ de Capello, le milieu de terrain a admis avoir été «surpris». «Je pensais qu'il resterait jusqu'à la fin de l'été, jusqu'à la fin de son contrat», a-t-il souligné, ajoutant qu'il ne craignait pas que cet épisode perturbe la sélection. «Nous allons avoir un nouveau sélectionneur, c'est un nouveau départ pour tout le monde. Cela peut être le coup de fouet dont nous avions besoin pour avoir un été couronné de succès», a-til espéré.

Le Soir d’Algérie

Sports

Dimanche 26 février 2012 - PAGE

À Boudouaou, «le voyage de mille commence par le premier pas»

HANDBALL

VOVINAM VIET VO DAO

Un certain prestige et une place considérable sur la scène nationale que les adeptes du club de l’ancien «Alma», présidé par Redouane Guendouzi, soignent avec la contribution effective des sponsors comme le groupe Sonelgaz, la société «Natra» et certains privés, à l’image de Belfodil Mahdi. L’association, qui compte 300 adhérents dont 40 filles, ambitionne de mettre

le cap sur les manifestations à l’échelle mondiale. Ce qui n’est pas sans passer par l’obtention de titres nationaux. «Malgré le fait que l’équipe s’est classée quatrième au championnat national avec cinq médailles d'or, 5 argent et 3 bronze, j’estime que nous sommes dans nos prévisions. Nous avançons étape par étape, cette saison. Je ne peux pas parler

NATATION

Kebab devant le conseil de discipline du MJS

Le ministère de la Jeunesse et des Sports contre-attaque. Les accusations formulées par le désormais ex-président de la FAN, M. Elias Kebab, qui avait tenu le directeur-général des sports pour responsable de la crise que vit la discipline depuis quelques années, ne sont pas tombées dans l'oreille d’un sourd. La tutelle vient, en effet, de convoquer M. Kebab pour un conseil de discipline prévu demain au siège du ministère. Suspendu de ses fonctions, Kebab, membre élu du bureau fédéral, avait assuré durant 29 mois (décembre 2009) la présidence de la FAN. L'instance fédérale devrait connaître, le 4 mars prochain, son nouveau président. Kebab avait été désigné par le MJS au poste de président suite à la démission du président élu, Djawad Larbaoui. La commission de préparation et d'organisation de ces élections, installée mardi dernier, a une semaine pour recueillir les candidatures. Jusqu'à hier, aucun candidat n'a été enregistré par la commission présidée par M. Krich. Le prochain président sera, pour rappel, élu pour une période ne dépassant les six mois, soit jusqu'à la prochaine AG élective intervenant, elle, au lendemain des JO de Londres. M. B.

aujourd’hui de la possibilité de remporter le championnat d'Algérie et aller hisser le drapeau algérien sur la scène mondiale. Cela viendra à force de travail et de persévérance», a indiqué le président du club de Boudouaou. Il est à noter que l’équipe de Boudouaou a pris part à de nombreux stages de formation nationaux et internationaux, qui se sont déroulés à Aïn-Benian et Dar El Beïda. Lors du tournoi de la wilaya d’Alger qui a eu lieu à Boudouaou, au mois de novembre 2011, elle a décroché 9 médailles d'or, 12 d’argent et 12 de bronze. Le 6 janvier dernier, lors du stage international organisé à Aïn Benian, par le grand expert mondial Nguyen Van Chieu, Boudouaou avait engagé le plus grand nombre de participants. Lors du championnat national, 12 étoiles ont éclairé la compétition. Il s’agit de Belkir Bouzid, désigné meilleur athlète pour la troisième fois consécutive dans ça catégorie, Hebba Kouider, Bendechache Ali, Dermouche Walid, Saâdoudi Sid-Ahmed, Bougueroua Fayçal, Chikh Salem, Outou Islem, Guessoum Mohamed, Bouyakoub Toufik et Benkida Oussama.

COUPE D'ALGÉRIE : (MATCHES DE RETARD es DES 1/16 DE FINALE)

Sétif et Boufarik comme prévu

Deux rencontres en retard des 1/16 es de finale de la Coupe d’Algérie messieurs ont eu lieu vendredi dernier et ont connu une issue conforme à la logique.

Photos : DR

Le club de vovinam viet vo dao de Boudouaou aura surpris tout le monde durant cette saison par le bon niveau et les résultats satisfaisants de ses athlètes emmenés par des formateurs que sont Sanoussi Youcef et Berrahal Oussama. Une véritable machine à gagner qui draine une galerie de plus en plus nombreuse à venir assister aux exhibitions et aux compétitions nationales.

Au classement par équipes, le club de Boudouaou a décroché la 4 e place avec un total de 13 médailles (5 en or, 5 en argent et 3 en bronze) L’athlète Hebba Kouider (17ans) a été la star du club dans les combats de la ceinture bleue, dans la mesure où il a remporté deux combats par K-O. et un autre par un grand écart de points. Parmi les projets à venir du club, figure le lancement d’une section pour les personnes ayant des besoins spéciaux. Ce dernier sera réalisé avec le concours du ministère de la Solidarité nationale. Les personnes atteintes de diabète ne seront pas en reste, puisque le club de Boudouaou songe à réserver une branche à cette catégorie de malades chroniques, et ce, en collaboration avec la Fédération algérienne des sociétés des patients atteints de diabète. Le projet scolaire «Bébé Viet», en coordination avec les écoles maternelles, sera une autre action que le club de Redouane Guendouzi a l’intention de concrétiser cette année. Avec comme objectif la massification de la pratique de cette discipline naissante en Algérie. M. M.

CYCLISME : TOUR D'ALGÉRIE 2012

Conférence de presse demain à Alger

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Une conférence de presse sur le Tour d'Algérie 2012 et le Circuit international d'Alger 2012, organisée par la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) en partenariat avec NSO Organisation, aura lieu lundi à 10h au Palais de la culture (les Annassers, Alger). Dix pays ont déja confirmé leur participation au Tour d'Algérie 2012 de cyclisme (10-16 mars) et au Circuit international d'Alger.

A Constantine, la deuxième équipe d’ElArrouch, évoluant en division inférieure, n’a pu réaliser l’exploit devant celle de Sétif, évoluant en D1. Pourtant, les Arrouchis ont contraint leurs adversaires à jouer les prolongations avant de s’incliner au finish sur le score de 30 à 28. Aussi, le rêve de voir la cité d’El Arrouch représentée par deux formations s’est évaporé. Plus au Sud, dans la cité de Sidi-Okba, les Boufarikois ont attendu en vain, les gars de Ouargla. Après l’attente réglementaire, les arbitres ont officialisé l’absence des Sudistes. Il est vrai que ce match devait avoir lieu le vendredi 10 février mais a été reporté à cause du mauvais temps qui sévissait en cette période-là. Pour rappel, la direction fédérale de l’organisation des compétitions a informé par fax, le 9 février dernier, les ligues régionales de Constantine et de Ouargla de ce report, tout comme de deux autres rencontres

de ce précédent tour. En attendant que le dernier match de ces 1/16es de finale, entre le CRB Baraki et l'O Maghnia, se déroule, les affiches des 1/8es de finale s’annoncent pour certaines tonitruantes. En premier, il y aura le choc entre El-Biar et Skikda. Après avoir défendu ensemble les couleurs algériennes au dernier championnat d’Afrique au Maroc, l’El-Biarois Daoud Hichem et le Skikdi Kaâbache auront fois-ci à défendre celles de leurs clubs respectifs. Toujours est-il, le spectacle est garanti. Les deux autres confrontations à suivre de près seront animées d’un côté par Alger-Centre et Saïda puis par Bab ElOued et Touggourt. Mais les autres affiches ne sont pas dénuées d’intérêt. Au contraire. O. K.

Programme des es 1/8 de finale

AB Barika-Vainqueur O Maghnia- CRB Baraki HBC El-Biar-JSE Skikda CR El Arrouch-CRB Mila GS Boufarik-GS Pétroliers C. Chelghoum Laïd-JS Attatba CRBEE Alger-Centre-MC Saïda NADIT Alger-CRBB Arréridj TRB Bab El Oued-NRB Touggourt.

CHAMPIONNAT NATIONAL, DIVISION 1 MESSIEURS

La CFRQD reprogramme deux matches

Réunie en session ordinaire, la semaine écoulée, la Commission fédérale de règlement, qualification et discipline (CFRQD) a décidé de faire rejouer les deux rencontres de la division 1 messieurs du 18 février dernier qui ne sont pas allées à leur terme, en l’occurrence celle entre le R El Arrouch et l’AB Barika et entre la JS Kabylie et l’ES Aïn Touta. Pour l’affaire entre le REA et l’ABB, la CFRQD a suspendu la salle d’El Arrouch pour un match, infligé une suspension de huit

rencontres au président du REA avec une amende au club de 50 000 DA. Il faut rappeler que ce match a été interrompu par les arbitres à la 58 e minute alors que Barika menait sur le score de 21 à 19. Quant à l’affaire relative au match entre la JSK et l’ESAT, la-dite commission a suspendu l’officiel de la JSK, M. Guettaf, pour huit rencontres et infligé une amende à la JSK de 25 000 DA. Tout comme la première affaire, cette confrontation a vu les arbitres l’arrêter O. K. à la 55e.

28e CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES CLUBS VAINQUEURS DE COUPE 2012

Le tournoi se jouera en Tunisie

Officialisée sur le site de la Confédération africaine de handball (CAHB), le 28e Championnat d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe 2012 aura lieu du 19 au 30 avril prochain en Tunisie. Cela fait suite à la signature d’un protocole d’accord, jeudi dernier, à Tunis, entre la CAHB et la Fédération tunisienne de handball (FTHB). Lors de cette cérémonie de signature, l’instance africaine était représentée par son président, le Dr Aremou Mansourou, et côté tunisien, par son premier responsable, à savoir Khouaja Mehdi. Pour rappel, cette compétition se déroulera pour la quatrième fois en Tunisie, après celles de 2003 et 2004 à Tunis et 2007 à Mahdia. O. K.

T O U T S AV O I R

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PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Huile hydratante pour bébé

Cette combinaison d’ingrédients simples appliquée sur le corps de bébé favorisera une peau lisse et souple, notamment si bébé a la peau sèche. Ingrédients : • Une cuillère à soupe d’huile d’amande douce • 1/8 de cuillère à café de vitamine E (environ 1/2ml). (Voir en pharmacie). • 2 cuillères à café d’huile de calendula (souci). (Voir en pharmacie). Mélangez doucement tous les ingrédients ensemble dans une petite bouteille à compte-gouttes. Appliquez une toute petite quantité sur la peau de bébé après le bain. Pour un bébé de 4 kilos, 6 à 8 gouttes sont suffisantes pour les bras et les jambes. Le temps de conservation est de 6 mois. Toutefois, si vous soupçonnez une odeur étrange au bout de quelque temps, c’est que les huiles ont probablement ranci. Jetez donc le produit.

De la sauge contre le mal de gorge

Ayez toujours de la sauge séchée (m’rimiya ou souak ennebi) pour préparer votre petit remède contre les vilains maux de gorge dus aux rhumes... Il faut seulement verser 2 cuillères à café de sauge séchée et 1/2 cuillère à café de sel dans 25 cl d’eau bouillante. Hors du feu, couvrir et laisser infuser pendant 10 minutes. Passer et faire un gargarisme avec le mélange tiède. Renouveler l’opération plusieurs fois par jour. Réchauffez doucement votre préparation avant de refaire un gargarisme en cours de journée. La sauge contient des composés astringents qui soulagent temporairement la douleur et le sel de mer a des propriétés antiseptiques légères.

La verveine

En tisane ou en infusion, la verveine est surtout réputée pour ses effets apaisants et anti-stress. Idéale le soir au coucher, elle favorise l’endormissement. Mais cette plante a bien d’autres propriétés... Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe deux types de verveine : la verveine odorante, qui est la plus consommée, et la verveine officinale qui est vendue chez les herboristes ou en pharmacie. Cette dernière est notamment utilisée dans de nombreux cosmétiques, et on en extrait également une huile essentielle. Elle est inodore et lutte contre les spasmes musculaires, les mycoses ou encore la fièvre. La verveine odorante, elle, apaise et régénère les nerfs. Et si votre libido n’est pas au top, sachez que la verveine a longtemps eu la réputation de favoriser le désir sexuel, ce qui lui donne en plus des vertus aphrodisiaques.

La vitamine C améliore le traitement du diabète

Le diabète de type 2 est une maladie qui peut être lourde de conséquence. Caractérisé par une hyperglycémie (taux de sucre élevé dans le sang), il s’accompagne souvent de complications comme l’inflammation chronique et le stress oxydatif, provoquant à terme d’autres maladies (problèmes cardiovasculaires notamment). Des chercheurs ont suivi 70 patients déjà traités pour leur diabète avec de la metformine, un médicament de référence, et ont voulu examiner l’impact de la vitamine C sur le contrôle du taux de sucre dans le sang en mesurant le taux de sucre circulant à jeun, après les repas et le taux d’hémoglobine glycosylée (HbA1c), une mesure permettant de connaître la stabilité du taux de sucre sanguin moyen sur les trois mois précédents. Les patients diabétiques ont été divisés en deux groupes, l’un a reçu 500 mg de vitamine C deux fois par jour et l’autre a reçu un placebo pendant 3 mois. Au bout des 3 mois, les chercheurs constatent alors une réduction significative du taux de glucose dans le sang, à jeun comme après les repas mais aussi un taux d’hémoglobine glycosylée plus bas. Trois indicateurs qui signalent un meilleur contrôle de la glycémie. Pour les chercheurs, les besoins en vitamine C sont augmentés dans le diabète en raison des radicaux libres plus nombreux. Ils expliquent que si une étude précédente n’avait pas montré de bénéfice de la vitamine C, c’est parce que la dose était trop faible (500 ml par jour). Ils ajoutent que le traitement n’a eu aucun effet secondaire et que, compte tenu de son faible coût, il représente une thérapie complémentaire attractive. Dans cette étude, les doses de vitamine C utilisées correspondent à la consommation quotidienne d’une quinzaine d’oranges, il est donc obligatoire de passer par un complément alimentaire.

sur les plantes médicinales LA MOUTARDE

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Des vertus santé inattendues !

Rhume, mal de dos, constipation, toux… On ne le sait pas toujours mais la moutarde peut soigner de nombreuses affections ! Graines, farine, condiment… Tour de ses vertus et mode d’emploi.

➤ Elle soigne le rhume Nez bouché ? Testez la moutarde ! Naturelle, peu coûteuse, toujours à portée de main et surtout très efficace, la moutarde contient de la myrosine et de la sinigrine, substances qui fluidifient le mucus et facilitent son évacuation. Mode d’emploi : Ecrasez quelques cuillères à soupe de graines de moutarde et mélangez avec une tasse de farine (blé…) et un peu d’eau. Etalez une couche de vaseline sur la poitrine puis posez le cataplasme à base de moutarde. Laissez appliquer 15 minutes maximum (risque sinon de brûlures) ou ajoutez quelques graines de moutarde dans l’eau du bain. Précautions : Bien se laver les mains après la manipulation de la moutarde. ➤ Elle soulage le mal de dos et les rhumatismes Antidouleur et réchauffante, la moutarde fait du bien quand on a mal au dos ou quand on souffre de douleurs rhumatismales. Mode d’emploi : Versez une tasse d’eau bouillante sur une cuillère à café de graines de moutarde moulues et laissez infuser 5 minutes. Mouillez un linge de cette infusion et appliquez sur la zone sensible, une dizaine de minutes. Ou mélangez une dose de moutarde en poudre avec deux doses de farine (blé…) et ajoutez de l’eau pour obtenir une pâte épaisse. Etalez sur une petite serviette et pliez-la. Protégez la peau avec de la vaseline puis posez la serviette. Ne pas laisser trop longtemps pour éviter l’irritation. Pas plus de trois fois par jour. Attention : Le cataplasme est contre-indiqué en cas de troubles graves de la circulation et de troubles veineux, en particulier de varices. ➤ La moutarde anticonstipation «Riche en vitamine C, les feuilles de moutarde sont antiscorbutiques. D’ailleurs, en Chine, on les inscrit au menu car elles sont considérées comme un bon tonique et dépuratives», indique un médecin homéopathe. Mode d’emploi : Consommez de la moutarde blanche lors de vos repas, pour lutter contre la constipation. ➤ Un cataplasme de moutarde apaise la toux La moutarde est connue pour ses propriétés contre les affections respiratoires comme la toux. Mode d’emploi : Dans un bol, mélangez une dose de poudre de moutarde noire à deux doses de farine de blé délayées avec de l’eau tiède pour former une pâte. Etalez celle-ci sur un torchon et pliezle en deux. Déposez une couche de vaseline sur la torse puis le cataplasme. Généralement pas plus de

15 minutes, et à retirez tout de suite si la peau devient rouge ou irritée. Pas plus de trois fois par jour. Attention : Le cataplasme est contre-indiqué en cas de troubles graves de la circulation et de troubles veineux, en particulier de varices. ➤ Elle réchauffe les mains froides Refroidissement, douleurs, extrémités toutes blanches… Si vous présentez les symptômes d’une maladie de Raynaud (constipation des artérioles des doigts et des orteils), essayez la moutarde ! Elle provoque une sensation de chaleur et de picotements pendant qu’elle accroît l’irrigation sanguine. Mode d’emploi : Mélangez 100 g de graines de moutarde fraîche moulues à de l’eau chaude (pas bouillante) pour former une pâte épaisse. Etalez sur une gaze, déposez de la vaseline sur les doigts et/ou les orteils atteints puis appliquez la gaze avec la moutarde pendant une minute maximum (risque sinon de brûlure). Si la peau rougit après l’application, appliquez un petit peu d’huile d’olive. ➤ Un remède reconnu contre la grippe et la bronchite La moutarde est un bon remède contre les bronchites et les états grippaux. «Le sinigroside contenu dans la graine de moutarde noire possède des propriétés rubéfiantes et révulsives externes, entraînant une congestion et un effet sédatif de la douleur en cas d’inflammation», expliquent les spécialistes en phytothérapie. Mode d’emploi : Réalisez un cataplasme avec 50 g de farine de moutarde noire fraîche et 200 g de farine de lin (zériâte el kettane). Ajoutez de l’eau tiède en quantité suffisante pour obtenir une pâte épaisse, puis enfermez dans une toile. Appliquez un peu de vaseline sur la poitrine puis posez le cataplasme pendant dix minutes. Pas plus de trois fois par jour. Attention : Le cataplasme est contre-indiqué en cas de

troubles graves de la circulation et de troubles veineux, en particulier de varices. ➤ L’infusion de moutarde facilite la digestion Lourdeur, manque d’appétit… En augmentant les sécrétions intervenant dans la digestion, la moutarde aide à digérer. Mode d’emploi : infuser 1 cuillère à café de sommités fleuries de moutarde noire dans une tasse d’eau bouillante, pendant cinq minutes. Filtrer et boire trois tasses par jour jusqu’à amélioration des symptômes. ➤ Un bain à la moutarde contre les frissons Vous avez froid et impossible de vous réchauffer ? Prenez un bon bain et ajoutezy de la moutarde. C’est très efficace ! Mode d’emploi : Mélangez une demi-tasse de moutarde à de l’eau froide et versez dans l’eau du bain. ➤ La moutarde soigne le pied d’athlète Infection à champignons localisée le plus souvent entre les orteils et caractérisée par des rougeurs au creux des plis, à une peau sèche et qui pèle, le pied d’athlète peut se soigner grâce à la moutarde. Du moins, elle peut accélérer sa guérison. Mode d’emploi : Ajoutez un peu de moutarde en poudre lors d’un bain de pieds. Laissez tremper les pieds pendant 15 minutes. ➤ Moutarde blanche ou noire ? La moutarde est une plante de la famille des crucifères. En médecine, on utilise deux espèces : la moutarde blanche (sinapis alba) et la moutarde noire (sinapis nigra). On prendra plutôt la première sous forme de graines et la seconde sous forme de farine (pour les bains de pieds notamment). La moutarde que nous mangeons comme condiment est essentiellement constituée de graines blanches, réduites en farine et mélangées à du jus acide extrait de raisin blanc pas mûr, puis assaisonnées de vinaigre, de sucre, de miel… Où la trouver ? Dans les pharmacies, parapharmacies, herboristeries, magasins…

Sachez que...

La consommation de gombo (m’loukhiya) aide à soigner les maladies cardiovasculaires, en réduisant le cholestérol sanguin... Des médecins ont constaté une baisse du taux de cholestérol chez les patients souffrant de maladies cardiovasculaires selon une spécialiste en nutrition lors d’un colloque sur «les plantes alimentaires, médicinales et cosmétiques en zone sahélienne». Elle avait donc recommandé à ses patients de consommer du gombo bouilli.

Le vinaigre de pomme de cidre contre l’acné

Si vous voulez avoir une peau plus douce et plus lisse n’oubliez pas que le vinaigre contient une grande quantité d’acides alpha-hydroxy qui détruisent les dépôts de graisse dans la peau. Vous pouvez enlever tes taches de la peau du visage en appliquant un peu de vinaigre de pomme de cidre sur votre visage avant de vous coucher. Vous aurez une peau plus claire et plu belle en seulement quelques nuits.

Saviezvous que... ?

Les tiges d’avoine contiennent de le gramine, un alcaloïde dont la structure moléculaire est voisine de la dopamine et de la sérotonine. Ces deux neuromédiateurs jouent un rôle important dans la consommation de cigarette.

Un avocat pour combattre les bactéries résistantes aux antibiotiques

Une substance contenue dans un avocat qui pousse au Chili pourrait combattre une bactérie résistante aux antibiotiques.

«Cette espèce d’avocat contient une substance qui, conjuguée au traitement antibiotique traditionnel, peut éliminer le staphylocoque doré, une bactérie qui cause des infections nosocomiales dans les hôpitaux», explique le chercheur Jes Gitz Holler, de l’Université de Copenhague. Le staphylocoque est en effet la principale cause d’infection des plaies après une intervention chirurgicale. M. Holler précise que la membrane des bactéries résistantes aux antibiotiques possède un mécanisme de défense

spécifique lui permettant d’éliminer le médicament lorsqu’il pénètre dans la cellule. La substance naturelle découverte par les chercheurs aide à contrer ce mécanisme au sein du staphylocoque doré, et donc, de le rendre sensible au traitement aux antibiotiques. «Ce composé naturel possède un potentiel intéressant qui, à plus long terme, pourrait permettre de développer un médicament très efficace contre le staphylocoque doré», indique Jes Gitz Holler. Les bienfaits pour la santé des avocats sont connus depuis longtemps. Ce fruit aiderait en effet à réduire le cholestérol, diminuerait les risques de maladies cardiaques et de cancer de la prostate. Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Journal of Microbial Chemotherapy.

Le Soir

d’Algérie

Le

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Tarte aux poireaux-sésame

magazine de la femme Page animée par Hayet Ben

Trucs et astuces

WC propre Gardez les yaourts nature périmés, ne les jetez pas, mettez-les

Maman est zen, les recommandations

Avant d’être mamans, nous sommes des femmes ! Voici un document à imprimer et à accrocher au frigo pour nous rappeler de prendre soin de nous. C’est une priorité !

180 g de pâte brisée, 250 g de poireaux, 2 œufs + 1 jaune, 2 dl de crème fraîche, 40g de beurre, 2 c. à s. de graines de sésame, sel, poivre, muscade

Etalez la pâte puis garnissez le moule à tarte beurré. Recouvrez la pâte d'une feuille de papier sulfurisé et d'une couche de haricots secs et faites cuire à blanc pendant 15 min. Faites fondre le beurre dans une poêle, ajoutez les poireaux coupés en rondelles et faites-les cuire sur feu doux pendant 15 min. Dans un bol, battez les œufs, la crème, le sel et le poivre et la muscade. Préchauffez le four à 180°C (th.6) Versez dans le moule les poireaux, puis incorporez la préparation. Parsemez de graines de sésame et faites cuire entre 25 et 30 minutes. Servez avec une salade.

dans la cuvette des WC. Ils auront pour effet d’assainir la fosse septique. Ils renouvèleront les bonnes bactéries et supprimeront toutes les mauvaises odeurs.

Pour nettoyer un fauteuil en velours Mettez des paillettes de savon de Marseille dans un litre d’eau tiède, puis frottez. Mettez ensuite une cuillère à soupe de vinaigre blanc dans l’eau de rinçage.

Nettoyer les ampoules Afin de réaliser quelques économies d'énergie, une fois par an, nettoyer vos ampoules. Eh oui, la cigarette brûle des calories ! Un paquet de Une fois cigarettes équivaut à 250 Kcal, soit l’équivalant en énergie dépensée qu’une demi-heure de marche ou de toutes les 20 minutes de natation. Par ailleurs, le tabac augmente le ampoules métabolisme de base d’une personne et favorise la récupérées, à l'aide d'un chiffon mobilisation de ses réserves adipeuses. En plus de son effet déstressant et anxiolytique, la nicotine est imbibé d'alcool un excellent coupe-faim. Elle augmente le taux de sucre dans le ménager, frottezsang, ce qui réduit l’appétit. Mais entraîne également une perte les délicatement. progressive de l’odorat et du goût… Les ampoules Pas étonnant donc que l’on seront ainsi mange moins. En dégraissées, et contrepartie, les fumeurs dépoussiérées. ont le teint et les cheveux Ensuite, avec un ternes, les dents jaunes, chiffon propre légèrement des problèmes de mouillé, essuyezpeau, une haleine les pour enlever les pâteuse… Sans traces d'alcool. parler des risques Faites bien attention de cancer. de ne pas laisser Minceur sans le d'humidité au niveau du glamour en culot de l'ampoule. vaut-elle la peine ?

Question Fumer fait-il maigrir ?

On peut devenir accro aux sodas light ?

Faux. Qu'on se

rassure, ces boissons ne renferment pas de substances addictives (entraînant une dépendance). Les sodas light permettent à ceux qui n'aiment ni l'eau ni le thé de s'hydrater, de

reprendre des forces, voire de tromper la faim et l'ennui. Toutefois, comme ils n'apportent pour ainsi dire pas de calories, on peut avoir tendance à en abuser, car on se sent "en sécurité".

Si on croit sauver du temps en ne mangeant que sur le pousse, on se trompe. En fait, on gagne des minutes sur le moment, mais on sera tellement moins efficace au milieu de l’après-midi.

Tu dormiras !

Rien ne sert de dormir 12 heures de suite. On essaie de respecter notre rythme de sommeil. On essaie les siestes le weekend ou quand bébé dort durant notre congé de maternité.

Tu bougeras !

Faire de l’exercice permet d’évacuer nos tensions. On se trouve une activité qui nous libérera l’esprit et nous redonnera de l’entrain.

Tu lâcheras prise !

Fini les phrases comme «J’aime mieux le faire moi-même… » On laisse notre conjoint plier le linge même si ce n’est pas tout à fait selon nos standards et on profite de cette «libération» de tâches pour faire autre chose. Finalement, on lâche prise sur des choses anodines pour pouvoir se concentrer sur ce qui importe réellement.

Tu diras «non» pour mieux te dire «oui» à toi-même

Ainsi, on fait davantage des choses qui nous

plaisent et non seulement de choses qu’on est «obligée» de faire.

Tu t’entoureras !

Avoir un réseau familial ou d’amis sur lequel on peut compter en cas de besoin. Savoir que l’on n’est pas seule et être capable de demander de l’aide nous soulage.

Tu te divertiras !

On aime les films comiques ? On se réserve une soirée à écouter de vieux films qui font décrocher la mâchoire. On aime les jeux de société ? On invite des amis et on enchaîne les parties pendant que les enfants s’amusent.

Tu te donneras le droit à l’imperfection !

On s’en demande beaucoup. Beaucoup trop. Personne n’est pire juge envers soi que nousmêmes ! Alors, on met la pédale douce à tous nos désirs de perfection. On veut quoi réellement ? Être bien dans sa peau ou

être parfait?

Photos : DR

Tu ne sauteras pas de repas !

Tu t’accorderas du temps !

Pour être belle, pour penser, pour prendre une pause, pour te changer les idées, pour aller prendre un café avec une amie, etc. On est prête à tout même à rallonger nos journées pour nos enfants, notre conjoint, nos amis et notre famille, mais se donne-ton le temps de faire des choses qui nous plaisent. On se donne 15 minutes de temps pour soi. Et on augmente la dose graduellement !

Tu te connaîtras mieux !

On essaie de faire un bilan de nos journées. Si on sait qu’on est plus productive en matinée, on en profite donc pour faire les tâches les plus ardues durant cette période. On cible les moments où le coup de barre nous guette et on le déjoue en s’offrant une pause ou en s’occupant à quelque chose qu’on aime.

Macarons à la noix de coco

500g de noix de coco râpée, 200g de sucre en poudre, 2 sachets de levure pâtissière, 1/2 c. à c. d’arôme vanille, 2 c. à s. de beurre fondu, 100g de sucre glace pour garnir

Battre les œufs, le sucre en poudre, le beurre fondu, jusqu’à ce qu’ils soient crémeux, ajouter l’arôme vanille, la levure, mélangez. Ajoutez la noix de coco râpée, incorporez jusqu’à ce que la pâte soit homogène. Enduire les mains avec le beurre fondu et former des boules de la grosseur d’un œuf, aplatir chaque boule pour lui donner la forme de la ghribia. Trempez d’un seul côté dans le sucre glace et disposez-les au

fur et à mesure sur une tôle huilée. Faire cuire dans un four moyen, décollez-les au couteau et laissez refroidir. Conservez-les dans une boîte bien fermée.

Le Soir d’Algérie

Détente

MOTS FLÉCHÉS Son nom ---------------Une de ses œuvres

Succombes ---------------Cervidé ---------------Inutiles

Sandale ---------------Crack

Enlevée ---------------Césium ---------------Rôtis

Pronom ---------------Texte ---------------Plante

Conspue ---------------Mesure ---------------Attaques

Institut ---------------Joue à M.U.

Lettres de Syrie ---------------Sifflée

Obstinés ---------------Convient ---------------Trolleys

ENUMÉRATION

Lac ---------------Allure

E H I E N N E L A G

U C O R A L E P I R

L E F L E U V A L E N G A P P A C E L E N I A M U L A B E T E H N G L E P A R A N D E I L L

1- LA BÊTE HUMAINE 2- LE CAPORAL EPINGLÉ 3- PARTIE DE CAMPAGNE 4- LA CHIENNE 5- LA GRANDE ILLUSION

E M A C E D E I T U

6- LA RÈGLE DU JEU 7- LE FLEUVE

MOT RESTANT = GODARD

Note ---------------Glacé ---------------Précieux

Limite ---------------Epais

Pronom ---------------Ponctuation ---------------Note (inv.)

Crustacé ---------------Sommets ---------------Caché

Une de ses œuvres

Ces colonnes abritent les noms de 7 films de Jean Renoir. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Cinéaste français»

J U D E L G E R A L

Sommet ---------------Colline ---------------Sosies

Richesses ---------------Mesures ---------------Fatal

Banque ---------------Iridium

Un de ses œuvres

Une de ses œuvres

Explosif ---------------Décora ---------------Pronom

G O D A R T N O I S

18

Par Tayeb Bouamar

Hardie ---------------Eteinte ---------------Coup

Peaux ---------------Mesure ---------------Attachés

Dimanche 26 février 2012 - PAGE

Première troupe à monter sa pièce

Double ---------------Gaine

Esclave grec ---------------Orienta

Impliqua ---------------Agression

Dans la route ---------------Dans le sol

Décidé ---------------Béryllium ---------------Froid

Façon ---------------Par ----------------

Néon ---------------Exassemblée ---------------Caché

Mille-pattes ---------------Louffoque ---------------Envie

Wilaya ---------------Terni

Confus ---------------Diplôme ---------------Boisson

Dans le vent

L ET T R E S D E : Sienne

1 2 3 4 5 6

S

I E N N E

1- RÉGION 2- PAYS 3- MUSÉE 4- NOM ITALIEN 5- MONUMENT 6- STATUT

S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …

MOTS FLÉCHÉS GÉANTS MAISONDARRET-NID IULE-BAROUD-TOME CRS-NA-DCA-BAN-V HA-CO-DUS-CAR-LA E-ARIDES-FONDUES LIBERIA-PERCER-T PRIMES-VER-AR-PA L-MES-NORMAL-ART AMES-CAIMAN-FUIR TES-TR-LIS-SERAI IR-PROCES-PUR-IC N-PUISER-VAR-USE IVRESSE-MOISIR-S -AORTE-VOIRIE-LPRI-E-SEULES-BAT RIEN-RONDES-NOIR EES-CENTRE-RONDE TE-REPARE-CUITES E-NA-ETE-PRISE-S

NAIVETE-CRANE-DA TULIPE-PROIE-PEU IT-VI-FRISE-PONT OREE-BOUEE-PARIE NES-BORDS-BANC-R SM-HAUTE-FUTE-S-ELANCE-POTE-RET UNI-AL-AMIE-PEUR STARLETTES-SIGLI

MOTS FLÉCHÉS -KHEDDAM-MUSIQUE COUTE-MIEUX-MONH-ES-GENTE-NB-IA EVE-ERRER-ROUSSI RA-CPA-SEVICES-N I-BRIN----TES-NE FRIAND----ES-BOL -ORNE-----S-PO-H MURS-CALEE-SAUNA ALS-SA-OU-COTE-M

IE-TANIT-BAIE-JM T-EVIAN-LESE-SUA REPOND-NIAI-DAIM EUS-TARGAUFENANLETTRES SHANGHAI -CONCESSIONS------CHINE--------NANTONG--JIAXING-------HUANGPU---------CHIMIE-------JAUNE----YANGZIJIANG------------------------------------------------------

MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Le Soir d’Algérie

Détente

Périt ---------------Etable

Plat ---------------Consonne double ---------------Pronom

Oublie ---------------Venelle ---------------Coupe

Issue ---------------Cycles ---------------Provoquée

Vieux do ---------------Cri d’arène

Hésitation ---------------Trafic

Nécessaires

---------------Méchants

Dans la fosse ---------------Complexe à Rouiba

Fin de soirée ---------------Défies

Fin de nuit ---------------Dans la peine ---------------Île

Tables ---------------Béryllium

Maligne

Nazis ---------------Saint

Césium ---------------Baryum

Terre ---------------Rassasiées

Pronom ---------------Sultanat

Tube ---------------Demi-tour

Capitale ---------------Eprouvée

Rocher ---------------Sélénium ---------------Dans la jetée

Ont vu le jour ---------------Débrouille

Chaînes ---------------Possessif

Région de France ---------------Pays

Ecoutes ---------------Coûte

Sans effets ---------------Reptiles ---------------Calme

Plan d’urgence ---------------Team

Plante ---------------Salie

Cobalt ---------------Agréable

Amples ---------------Fin de soirées ---------------Tisser

Drame nippon

Titres ---------------Ogives ---------------Ratée

Pronom ---------------SMA ---------------Grecque

Voyelle double ---------------Ingurgité ---------------Wilaya

Dégoulina ---------------Parties du visage ---------------Calcium

Règna ---------------Rien à signaler ---------------Distance

Figure ---------------Loge

Prénom ---------------Babines

Article de souk

Redoutable ---------------Pays

Coiffure ---------------Rejoignit

Apprendras ---------------Coûter

Règne ---------------Issus ---------------Fin de série Meitnerium ---------------Jeux ---------------Poisson

Pareils ---------------Dépôt

Couleur ---------------Mépris ---------------Coupes

Note ---------------Affecta ---------------Obligée

Jouet ---------------Hassium

Fin de séries ---------------Six à Rome

Encercler ---------------Porte les voiles

Investissements ---------------Vase

Obus ---------------Arbres

---------------Piégeais

Cuivre ---------------Radon

Parfois pronom personnel

Roi brésilien ---------------Graffiti

Glandes ---------------Saisissai

Gorge ---------------Article

Démonstratif

Comptoir ---------------Possessif

Terre ---------------Société

Chlore ---------------Junior

Pays ---------------Sépultures

Richesses ---------------Pur ---------------Bivouaques

Réconfort ---------------Bondis ---------------Feuilletons

Couches ---------------Opposé ---------------Pure

Lentilles ---------------Posa (dés.) ---------------Préposition

19

Par Tayeb Bouamar

Imprévues ---------------Compagnie pétrolière

Brome ---------------Article (dés.)

Gros titre ---------------Possessif

Sélénium ---------------Gadgets

Dinar ---------------Nobel français ---------------Rongeur

Dimanche 26 février 2012 - PAGE

Amas ---------------Désolée ---------------Extrêmité

Durées ---------------Voix élevée

Vol ---------------Douleur

Air ---------------Deux à Rome

Aides ---------------Etreignit

Le Soir d’Algérie

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Dimanche 26 février 2012 - PAGE

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Ton amour et tes paroles resteront gravés dans nos cœurs et nos mémoires. En ce douloureux souvenir, nous prions pour le repos de ton âme et demandons à tous ceux qui t’ont aimé et apprécié d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Que Dieu t'accorde Sa Sainte Miséricorde et t’accueille en Son Vaste Paradis. «Ne meurent que les personnes qu’on enterre et qu’on oublie.» Toi, le grand Monsieur, nous t’aimons F128268 et nous ne t’oublierons jamais. ––––––––––––––––––––

tait

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–––––––––––––––––––– Il y a 40 jours, le 18 janvier, nous quit-

M’hamed Cherfi à l’âge de 65 ans, après une longue maladie. Son épouse demande à tous ceux qui l’ont connu d’avoir une pensée pieuse à sa mémoire et prie Dieu de lui accorder Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous F128294 retournons. ––––––––––––––––––––

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Mon charmant petit ange Zineddine Tu souffles ta première bougie aujourd’hui 26 février 2012. Ta maman, ton papa Nouredine ainsi que toutes les familles Allam et Dekkal de TiziOuzou te souhaitent un joyeux anniversaire, une longue vie pleine de joie, de bonheur et de santé. F118160/B13 Gros, gros bisou, petit Iniesta.

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C’est aujourd’hui que notre chère

Mamiha

Cela fait déjà six douloureuses années que nous a quittés à jamais notre cher père et époux

TOUABI HAMID

en nous laissant un vide immense que nul ne peut combler. Ta joie de vivre, ta bonté, ta gentillesse, ton humour et surtout ton amour pour nous nous manquent beaucoup papa. Tu demeures dans nos cœurs et tu le resteras à jamais. Repose en paix très cher père que le Bon Dieu t'accueille en Son Vaste Paradis. R118167 B/13

fête ses 24 ans, que cette nouvelle année puisse lui apporter ce qu’il y a de meilleur, car en plus d’être une bonne amie, c’est une délicate personne au grand cœur et aux sincères intentions, jour après jour elle contribue au bonheur de chacun, elle apporte une touche de gaieté à notre quotidien et illumine nos pires journées tout comme un rayon de soleil… Mamiha tu es la meilleure amie qu’on puisse avoir, ne change surtout pas. Que Dieu te protège et te garde auprès de ceux que tu aimes. Sabrina et Zola qui t’adorent et qui te souhaitent un joyeux anniversaire.

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

PANORAMA

U

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n événement! A la hauteur de l’émotion qu’il suscita, quand le théâtre national de l'Odéon à Paris, celui-là même qui a révélé Samuel Beckett ou Jean Genet, lui ouvrit ses portes le 13 février dernier. Mouloud Feraoun. Instituteur du bled, modeste, dont la plume trempée dans la sincérité, permet à sa lucidité d’exploser ! Comment ne pas être ébahi par les pages de son journal dont les notations quotidiennes, happées dans la tourmente de la guerre, continuent à résonner de toute leur ampleur aujourd'hui ? Un document de haut vol, équivalent de Grandeur et misère du III e Reich de Berthold Brecht. Universel. C'est ce dont témoigne le triomphe reçu à l'Odéon par Le contraire de l'amour, pièce tirée du désormais célèbre journal de Feraoun, donnée par la compagnie «Les Passeurs de mémoire». Un tonnerre d'applaudissements à Samuel Churin, comédien, qui par son interprétation, reconnaît et sert Feraoun comme un auteur universel, bien enraciné dans son terroir, ainsi qu’à Marc Laurens, violoncelliste, et à Dominique Lurcel, le metteur en scène. Mais le triomphe fait par les quelque 800 spectateurs offrant un standing ovation de plusieurs dizaines de minutes et les cinq rappels aux artistes s’adresse d’abord aux écrits de Feraoun, à sa sensibilité et à son courage de tout dire, y compris ses doutes et son incrédulité, tout au long d’une guerre qui a ébranlé

Mouloud Feraoun à l'Odéon

bien des certitudes historiques. Que ce discours soit abrité par une institution parisienne aussi prestigieuse que l’Odéon est d’autant plus louable en ces temps de reflux de l’idée d’inégalités des civilisations. Faut-il rappeler que les idées d'inégalité entre les hommes ont été théorisées par un certain Gobineau et qu'elles ont toujours été sous-jacentes à l'entreprise et à la sanctification de la colonisation comme œuvre de... bienfaisance. Des millions de morts plus tard, il se trouve encore des ministres en France, pour soutenir avec un cynisme implacable, que les civilisations ne se valent pas. La vie et la mort, surtout la mort, de Mouloud Feraoun inflige un cinglant démenti à ce type de discours. Cette année, on célèbre le 50e anniversaire de ce 15 mars 1962. Ce jour-là, un commando de l’OAS déboule dans une réunion des Centres sociaux, dont Mouloud Feraoun est devenu inspecteur, à Château-Royal sur les hauteurs de la capitale. Les deltas avaient une liste. Ils font sortir de la salle cinq personnes dont Mouloud Feraoun, les plaquent contre un mur et les exécutent. La fin tragique de Mouloud Feraoun, dans la confusion de ces temps de fin du monde pour la colonisation, est en soi un signe de son appartenance au camp anticolonial. Ceci aurait logiquement dû infléchir la sentence de ces critiques algériens qui, adossés au nationalisme

POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam

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dont ils ont emprunté les œillères, ont dénié à Feraoun jusqu'à l’amour de sa patrie. Il ne l’exprimait pas en puisant dans le bréviaire établi par le clergé du parti unique ! Ils l’ont condamné, bien que victime de l’OAS qui ne tuait pas au hasard ! Comme quoi, Feraoun ne s’est pas fait des ennemis que dans le camp colonialiste. Il s’en fait aussi, à retardement et en son absence, dans celui des crieurs publics de la certitude nationaliste dans une Algérie pourtant désormais indépendante. Cet extrémisme, qui a longtemps sévi tant dans la presse qu’à l’université, celui consistant à donner au prince des gages de patriotisme en tapant sur Feraoun, a heureusement reculé. On reconnaît, désormais, que les doutes de Feraoun étaient davantage puisés dans la lucidité sur les conditions de la lutte pour l’indépendance, que dans une foi patriotique supposée friable. Si Mouloud Feraoun a été le fruit de l’école française parce qu’il n’était pas possible de faire autrement à l’époque, si en tant qu’instituteur il a immanquablement baigné dans l’univers scolaire français avec ses auteurs et ses références, il n’a jamais pour autant été «assimilé». Ni dans sa vie privée qui était celle d’un instituteur kabyle, kabyle avant d’être instituteur d’ailleurs, ni dans sa vie d’auteur. Quel «assimilé» aurait pu écrire Le fils du pauvre, voyons ! De toute son œuvre,

cependant, la plus forte demeure celle qu’il n’avait pas envisagée comme un travail littéraire, mais seulement comme un témoignage. Le journal palpitant d’un témoin sagace dont l’équidistance entre les exactions de l’armée française et certaines outrances du FLN, n’est pas du tout le signe d’une abdication patriotique, mais bien celui d’une modération qui, dans l’excès d’aujourd’hui, perçoit la violence de demain. On ne peut que reconnaître à Feraoun une vision anticipatrice, pour ne pas dire prophétique. Mouloud Feraoun est le seul écrivain connu de sa génération qui a passé toute la guerre parmi les siens, encourant les mêmes dangers qu’eux, avant d'en être aussi un martyr. Il commence son journal à la date du 1er Novembre 1955, à 18h30. Les premiers mots en sont : «Il pleut sur la ville.» Cette notation, au premier jour, porte déjà en elle toute la tension qui allait accompagner le combat pour l’indépendance de l’Algérie : «Non, vraiment, il n’y a rien à se dire aujourd’hui 1 er Novembre, jour triste des morts indifférents, des vivants inquiets, des Français qui se refusent de comprendre, des Kabyles qui refusent d’expliquer.» Il ne nous échappe pas que si Mouloud Feraoun a choisi le premier anniversaire du déclenchement de la guerre de libération en novembre 1954 pour entreprendre son journal, c’est qu’il tenait à commencer par une date

Par Arezki Metref [email protected]

symbolique. La volonté de témoigner avec exactitude. Le 14 mars 1962, la veille même de sa mort, il écrivait : «À Alger, c’est la terreur. Les gens circulent tout de même et ceux qui doivent gagner leur vie ou sont obligés simplement de sortir et sortent sans trop savoir s’ils vont revenir ou tomber dans la rue.(…) Bien sûr, je ne veux pas mourir et je ne veux absolument pas que mes enfants meurent mais je ne prends aucune précaution particulière…» Ses dernières lignes sont : «Mais chaque fois que l’un d’entre nous sort, il décrit au retour un attentat ou signale une victime.» C’est tout simplement bouleversant d’entendre le verbe de Feraoun résonner à l’Odéon. On croirait qu’une justice immanente a levé la forme de sentence qui aurait pu faire sombrer son témoignage, déchirant, intelligent, dans les bas fonds de l’oubli. Il faut savoir gré à ceux qui ont œuvré à cette résurrection. A. M.

Allez ! Qui dit mieux ? Une fois ! Deux fois ! Trois fois ! Adjugé ! C’est officiel ! Ben Bella a quitté l’hôpital de la…

… Grande Muette !

Quoi ? Ouyahia affirme que les législatives du 10 mai prochain seront aussi importantes que le référendum de 1962 ? Quoi ? Abdekka jure que les législatives du 10 mai prochain seront aussi importantes que le jour du déclenchement de la guerre de libération nationale, le 1 er Novembre 1954 ? Il n’est pas question que je me laisse distancer dans cette course à la surenchère ! Je suis la surenchère ! Que viennent-ils donc faire ici, sur mes terres, celles de la surenchère ? Que n’aillent-ils piétiner d’autres plates-bandes que les miennes, celles que j’entretiens tous les jours méticuleusement, jalousement ? Qu’ils sachent ces deux-là que je ne laisserais personne empiéter sur mes prérogatives «surenchérissatrices» ! Ah ! Ils veulent de la surenchère ? Eh bien, ils vont être servis ! Non seulement les législatives du 10 mai prochain sont aussi importantes que le référendum de 1962, non seulement les législatives du 10 mai sont aussi importantes que le 1er Novembre 1954, mais je le dis ici haut et fort : les législatives du 10 mai sont encore plus importantes que le Congrès de la Soummam ! Les législatives du 10 mai sont encore plus importantes que la résistance de l’émir Abdelkader. Les législatives du 10 mai sont encore plus importantes que le naufrage de plus de la moitié de la flotte de Charles Quint en rade d’Alger, en 1541, par une nuit de terrible tempête. D’ailleurs, les législatives du 10 mai seront bien plus importantes que cette tempête elle-même, BMS et statistiques de Météo Algérie à l’appui. Les législatives du 10

mai sont encore plus importantes que le jour où le mot «Bachmak» fit son entrée dans le langage parlé des Kouloughlis. Plus loin encore, plus fort. Les législatives du 10 mai seront plus importantes que les joyaux architecturaux réunis de l’Alhambra à Grenade et de la Grande Mosquée de Cordoue. Encore plus loin, encore plus fort ! Pourquoi me retiendrais-je quand les deux autres surenchérisseurs se permettent d’y aller plein pot ? Les législatives du 10 mai seront encore plus importantes que le jour où un mec hirsute et plein de poux dans sa tignasse se mit à frotter deux bouts de bois l’un contre l’autre, très fort, jusqu’à ce qu’en jaillissent les premières étincelles de fabrication humaine. Oui, M’sieur ! Les législatives du 10 mai seront encore plus importantes que lorsqu’un gugusse en mal de copine, sentant que ça le démangeait un peu au niveau du bas-ventre, offrit une pomme à une nénette de passage, sous l’œil allumé d’un serpent anorexique. Oui, M’dame ! Je dirais même plus, les législatives du 10 mai prochain sont plus importantes que le jour où un poisson, fatigué de nager en eaux tout le temps troubles, sorti de la mer, se mit debout sur sa queue, s’essaya à respirer sans ses branchies et alla s’installer sur la terre ferme, se bâtissant un énorme aquarium en verre qu’il appelât ensuite Wall Street. Eh oui ! Missié et Midame ! Les législatives du 10 mai seront plus importantes que tout ça réuni ! Et si je ne craignais pas de me voir brûler sur un bûcher le 11 mai au matin, je vous dirais que les législatives du 10 seront encore plus importantes que… Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.