les temps forts de l'action provinciale - Province Sud

1 sept. 2015 - cendres issues de la centrale thermique de Prony. Énergies (ENERCAL) ..... Lancé par la Mission d'Insertion des Jeunes de la province Sud en ...
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SEPTEMBRE 2015

N°1

Sud Mag 2014-2015 :

les temps forts de l’action provinciale

SOMMAIRE abcd 12345

ENVIRONNEMENT

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DÉVELOPPEMENT RURAL

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ENSEIGNEMENT

12

SOUTIEN AUX COMMUNES

34

JEUNESSE

17

SANTÉ

36

INSERTION - EMPLOI

20

CONDITION FÉMININE

38

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

24

CULTURE

40

COMMUNICATION

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AMENAGEMENT - LOGEMENT

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Votre centre administratif, ouvert du lundi au vendredi sans interruption

Avec un numéro unique pour vous renseigner

Directeur de la publication : Roger Kerjouan Directeur de la rédaction : Marie-Noëlle Lopez Rédactrice chef : Sophie Vallés avec Marion Bosserelle Photographe : Fabrice Wenger Photographies aériennes : Martial Dosdane Maquette : Virginie Beillevert Impression : Artypo Distribution : Totem Nº ISSN : en cours d’attribution Édité à 25 000 exemplaires par la province Sud

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de 7 h à 18 h

BP L1 - 98849 Nouméa Cedex Courriel : [email protected]

L’édito de ...



La Province en action

Depuis un peu plus d’un an, nous avons choisi de placer les principes de transparence, de concertation et d’information du public au cœur de l’action provinciale. Ce numéro de « Sud Mag », présenté comme un point d’étape, met en exergue ces orientations au travers de réalisations qui ont vocation à impacter le quotidien des Calédoniens. En matière environnementale, nous avons décidé de renforcer l’information et la participation des administrés en leur permettant, d’une part, d’avoir accès à toute la documentation technique et administrative disponible à propos des installations ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement) et, d’autre part, de participer à l’élaboration de la réglementation et des décisions de la province. En matière de développement agricole, nous venons d’élaborer un cadre et des objectifs à 10 ans, au terme d’une concertation sans précédent avec l’ensemble des professionnels et leurs organisations représentatives. Dans le secteur de l’éducation et de la jeunesse, nous avons élargi notre dispositif d’allocation de bourses scolaires et universitaires, facilité l’accès à la pratique sportive et initié la création de structures d’accueil pour nos jeunes en difficultés. Nous sommes également intervenus en matière de logement, de santé, de développement touristique, de construction, ou encore de condition féminine, avec l’ambition d’agir au plus près des réalités et le souci constant de vous informer et de vous consulter. Cette revue a pour objectif de vous en rendre compte, pour vous permettre d’en juger. Bonne lecture à tous !

Philippe Michel président de la province Sud

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Environnement

VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE Les Calédoniens n’acceptent plus que les activités économiques impactent leur environnement. Pour répondre à cette préoccupation légitime, il faut informer les citoyens, et engager une démarche participative permettant de les impliquer dans la prise de décision en matière environnementale. Revue des mesures pratiques mises en œuvre par la province Sud depuis mai 2014.

Le mot de l’élue Nina Julié « Notre volonté est non seulement de renforcer l’information des Calédoniens en matière d’environnement, mais aussi de leur permettre de participer aux décisions de la collectivité. » BIO EXPRESS Membre active de la commission de l’Environnement, Nina Julié est une jeune élue de la province Sud et du Congrès. Enseignante et chargée de mission d’inspection en Sciences de la Vie et de la Terre, elle est également membre (et ancienne présidente) de l’association Symbiose qui œuvre, entre autres, pour la promotion de la culture scientifique auprès des jeunes. 4

dès le mois de septembre 2014

Un site internet pour les ICPE de la province Sud Pour une transparence totale en matière environnementale, la province Sud a mis en ligne, depuis fin juin 2014, tout le suivi de l’usine du Sud, y compris les rapports d’incidents et d’accidents. Une deuxième étape a été franchie mi-septembre 2014 avec la création d’un site dédié au suivi des 1 300 installations classées ICPE de la province Sud. Outre le suivi en ligne du dossier Vale NC, effectif depuis le 30 juin 2014, toute la documentation afférente aux 1 300 installations classées de la province Sud est désormais accessible au public sur un site internet. Par ailleurs, la Province s’est engagée à fournir tous les documents sur simple demande. Toute la documentation depuis 2010 Cette base de données avec moteur de recherche associé est réalisée par la direction des systèmes d’information de la province Sud, avec l’appui de la Dimenc et de la direction provinciale de l’Environnement. Un moteur de recherche dédié Particuliers et associations peuvent d’un seul clic accéder aux quelques 6 000 documents applicables depuis 2010, à partir d’une recherche par le nom de l’installation ou par zone géographique. Toutes les installations classées sont concernées, qu’elles soient soumises à autorisation ou à simple déclaration : installations industrielles suivies par la Dimenc pour la province Sud (SLN, Vale NC), mais aussi laveries industrielles, garages automobiles, stations-service et autres, suivies par la direction provinciale de l’Environnement.

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Environnement

Une liste complète à disposition Sur ce site, vous trouverez tous les rapports définitifs et autres textes règlementaires adoptés depuis 2010. • Les textes publiés au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie (JONC) • Les rapports établis par les inspecteurs des installations classées • Les arrêtés de constitution, les comptes rendus et présentations des comités d’information (CLI, CICS) • Les courriers avec les exploitants • La documentation d’enquête publique • La documentation d’enquête administrative (les avis des collectivités) • Les rapports d’expertise, d’incident, les études de dangers, les bilans d’émission…

ICPE : une mission de police environnementale Élevage agricole, station de traitement des eaux usées, unité de stockage de déchets, garage, pressing, imprimerie ou encore abattoir… Malgré les apparences, ces différentes entreprises et activités ont toutes un point commun : elles sont soumises à une autorisation d’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE). Une ICPE est une installation industrielle, artisanale ou agricole identifiée comme susceptible de présenter des nuisances ou des risques vis-à-vis de l’environnement, de la santé et de la sécurité publique, de la commodité du voisinage. La mise en service d’une installation classée nécessite la préparation d’un dossier de demande d’autorisation, sous la responsabilité de l’exploitant, même si ce dossier est réalisé par un sous-traitant. Il y a trois régimes de classement selon l’activité exercée (atelier mécanique, élevage, groupe de réfrigération, station d’épuration…) et la nature des produits utilisés, fabriqués ou stockés dans l’entreprise (liquides inflammables, déchets, produits chimiques…). L’instruction de la demande - avant délivrance de l’arrêté d’autorisation - dure en moyenne six mois à compter du moment où le dossier déposé par le demandeur est complet. 6

dès le mois de juin 2014

Le suivi de VALE NC en ligne Dès son installation, en mai 2014, l’exécutif a relancé les réunions du Comité d’Information, de Concertation et de Surveillance (CICS) de l’usine du Sud. Il s’était alors engagé à la mise en ligne de toute la documentation afférente au suivi de l’industriel. Ce qui a été fait. Pour assurer une transparence complète sur ce sujet sensible, un dossier a été créé sur le site internet de la Direction du Système d’Information (DSI). Sécurité sur site et aux abords, environnement, mesures compensatoires, information de la population proche…, tout est épluché et discuté lors des réunions du CICS entre industriel, administrations de tutelle (province Sud et direction de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie de la Nouvelle-Calédonie), représentants de la population (mairies de Yaté et du Mont-Dore, Comité consultatif coutumier environnemental), salariés du site (CHSCT), et associations environnementales (Ensemble pour la Planète, WWF…). En outre, tous les arrêtés provinciaux, les rapports de l’industriel et les bilans des missions d’expertise qui ont fait suite aux accidents, sont accessibles en téléchargement, de même que certaines informations qui n’avaient jamais été publiées. Exemple : le suivi annuel de la composition de l’effluent marin pour 2012, 2013 et 2014. 7

Environnement dès le mois de février 2015

Consultations publiques La province Sud renforce l’information du public et sa participation aux décisions ayant trait à l’environnement et au cadre de vie. Depuis début 2015, une nouvelle étape est franchie, avec l’ouverture de la rubrique Consultations publiques sur son site internet. Il est désormais possible de participer aux décisions qui concernent l’environnement. Sur le site internet de la province Sud, on trouve en effet dans leur intégralité, les enquêtes publiques en cours, les études d’impact environnemental et les projets de modification du code de l’Environnement.

Enquêtes publiques Les « Consultations publiques » permettent à toutes les personnes intéressées de télécharger les dossiers d’enquête publique et de faire part de leurs commentaires, remarques et avis par voie électronique. Toutes ces observations seront ensuite jointes par la Province au registre d’enquête officiel.

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Etudes d’impact et projets de réglementation Cette rubrique permet également de consulter l’ensemble des études et notices d’impact pour les projets qui y sont soumis, mais qui ne font pas l’objet d’une enquête publique. Chacun pourra à cette occasion faire part de ses observations, qui seront compilées dans un registre et transmises au pétitionnaire ou au maître d’ouvrage. Seront également mis en consultation les projets de réglementations provinciales pouvant avoir une incidence sur l’environnement, toujours avec possibilité de faire part de ses observations.

Plus que de l’information, de la participation Au-delà de la transparence environnementale, c’est la participation de la population qui est proposée. Pour l’exécutif provincial il s’agit de respecter l’article 7 de

la charte de l’Environnement (adoptée le 1er mars 2005) qui affirme : « toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement ».

Historique

• En adoptant, le 20 mars 2009, le code de l’Environnement de la province Sud, l’assemblée de province rend le droit de l’environnement plus clair, plus accessible et plus stable. • Ce texte fondateur permet de structurer l’action de la collectivité et des acteurs concernés, et de mieux sensibiliser à la protection de l’environnement. • Sur la base de ces acquis essentiels, la Province œuvre à la modernisation constante du droit de l’environnement. • Dans le respect de l’article 7 de la charte de l’Environnement, la province Sud décide en septembre 2014 la mise en ligne sur son site internet des documents relatifs à tous les dossiers ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement) en cours. • C’est ce même principe constitutionnel qui conduit en février 2015 l’exécutif provincial à publier les Consultations publiques, avec possibilité d’y participer via un formulaire en ligne.

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Environnement

Le CLIC de Gadji enfin réuni La province Sud a réuni fin juillet 2015, pour la première fois, le Comité local d’information et de concertation de l’Installation de Stockage des Déchets de Païta. Ce qui a permis de résoudre un important conflit. Ambition du Comité local d’information et de concertation (CLIC) de l’Installation de Stockage des Déchets (ISD) de Gadji : réunir régulièrement tous les acteurs concernés par cette installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et en premier lieu les populations voisines, afin de résoudre ensemble les problématiques environnementales. Le 24 juillet, la première réunion a été consacrée à l’épineux problème de l’enfouissement des cendres issues de la centrale thermique de Prony Énergies (ENERCAL) dans le site. Les coutumiers des quatre tribus de Païta bloquaient, en effet, les livraisons de ces cendres depuis de longues semaines. La solution ? La concertation L’analyse des cendres – des déchets non dangereux au sens de la réglementation métropolitaine et européenne – leur a été présentée. Malgré des chiffres rassurants, la Province a donné suite à leur demande d’approfondir la connaissance de l’état environnemental autour de l’ISD, en procédant à des analyses supplémentaires sur les chairs des crabes pêchés, dans les eaux douces et de mer et sur l’évolution de la mangrove depuis 10 ans. Des analyses auxquelles la population est associée. Autre point fort de cette rencontre, la présentation d’un projet réalisable dans deux ans : la construction d’une unité de stockage et de valorisation des cendres à côté de la centrale, à Prony. Un protocole d’accord a ainsi pu être signé au haut-commissariat le 12 août, mettant fin au conflit.

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Une gestion moderne des déchets Les 5 et 6 août 2015, la province Sud a organisé un séminaire pour faire le point sur la modernisation de la gestion des déchets, objectif majeur de la collectivité depuis 2008. Cette première rencontre entre tous les partenaires a mis en lumière le succès de l’instauration de filières, qui sont même devenues un moteur économique ! Un habitant de la province Sud produit en moyenne 500 kg de déchets par an ! Idée soutenue par la province Sud depuis 2008, pour en produire moins : chacun peut agir à son niveau, de la conception au réemploi, en passant par la distribution. C’est autour d’un Schéma provincial de gestion des déchets, qui fédère l’ensemble des acteurs concernés, que la Province, l’ADEME et leurs partenaires (associations, collectivités, chambres consulaires, syndicats intercommunaux) accompagnent aujourd’hui les professionnels. Les filières : de forts enjeux environnementaux et économiques En 2008, en application du principe de pollueur-payeur, la province Sud a inscrit la responsabilité élargie du producteur (REP) dans le Code de l’environnement : les importateurs et fabricants locaux, désignés comme « producteurs », sont impliqués jusqu’à l’organisation et le financement de la gestion de leurs produits arrivés en fin de vie.

À ce jour, 6 filières sont concernées par la REP : les huiles usagées, les pneus usagés, les accumulateurs usagés au plomb, les piles et accumulateurs usagés, les véhicules hors d’usage et les déchets d’équipements électriques et électroniques. Plus de 350 points d’apport volontaire publics sont en place. Deux nouvelles filières sont en préparation : celle des déchets organiques (déchets verts, boues de stations d’épuration, etc.), et celle du papier ainsi que des matières plastique, métallique, verre et carton issues des emballages usagés. La modernisation des dépotoirs En parallèle, la province Sud s’est dotée de l’installation de stockage des déchets de Gadji, mais aussi de 9 déchèteries réparties sur le territoire provincial qui permettent aux particuliers comme aux professionnels de déposer leurs déchets dans des conditions respectueuses de l’environnement. Les travaux de réhabilitation des sites de « décharge » sont en cours, pour 2015-2017.

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Enseignement dès le mois d’avril 2015

Bourses et aides : plus de justice sociale pour favoriser la réussite scolaire Les aides pour la scolarité de nos enfants n’avaient pas été modifiées depuis 2009. La province Sud a donc décidé la mise en œuvre d’une nouvelle politique de l’enseignement, destinée à accroître le nombre de familles bénéficiaires et le montant des bourses attribuées. Des mesures applicables dès la rentrée 2016.

En incluant ou en réévaluant les critères sociaux dans l’attribution des bourses scolaires et des aides aux étudiants, l’assemblée de la province Sud a un double

objectif : élargir le nombre de bénéficiaires chez les classes moyennes et augmenter les aides pour les familles les plus démunies.

Le mot de l’élu Gil Brial

« La sanctuarisation de l’école, le renforcement de l’accompagnement aux devoirs et la modernisation des outils pédagogiques sont les priorités de la politique de l’éducation de la Province. » BIO EXPRESS Professeur de formation, à Hienghène puis à Magenta, Gil Brial s’est investi très tôt en politique. Il est, depuis mai 2014, 2ème vice-président en charge de l’enseignement, de l’aménagement du territoire et des infrastructures.

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500 bourses de plus pour les collégiens. L’alignement des conditions de revenus familiaux pour l’accès aux bourses entre collégiens et lycéens permet à près de 500 collégiens supplémentaires de devenir boursiers en 2016. 100 bourses supplémentaires pour les étudiants. Les plafonds de revenus familiaux pour les bourses d’étudiants sont augmentés de 30%. Ainsi, plus de 100 étudiants supplémentaires bénéficieront des bourses l’an prochain. Des aides plus importantes pour les étudiants boursiers. En relevant les plafonds de revenus familiaux, les étudiants déjà boursiers bénéficieront de montants de bourse plus élevés.

Une aide annuelle forfaitaire pour les étudiants. Le prêt à taux zéro (peu utilisé) est remplacé par une aide annuelle forfaitaire de 75 000 francs (pour des études en Nouvelle-Calédonie) ou de 150 000 francs (études hors territoire). Aide aux concours d’entrée aux boursiers. Outre la prise en charge de leur voyage, les élèves et étudiants boursiers qui quittent le territoire pour passer des oraux de concours recevront également une indemnité de séjour. L’augmentation de la prime d’installation des étudiants en Métropole. Dorénavant soumise à un plafond de ressources familiales (660 000 francs maximum par mois), cette aide passe de 120 000 à 150 000 francs par étudiant. Les bourses d’excellence augmentées. Les bourses d’excellence sont versées chaque année à dix étudiants intégrant une grande école. Cette aide de 120 000 francs par mois est complétée par une prime d’installation et par le remboursement des frais annuels d’inscription. L’augmentation de l’aide pour les thésards. Cette allocation de recherche, octroyée à trois étudiants chaque année, est alignée sur le dispositif équivalent géré par le gouvernement et passe de 120 000 à 191 000 francs par mois.

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Enseignement

Les autres nouveautés depuis la rentrée 2015 • La gratuité de la cantine pour les boursiers dans toutes les écoles publiques de la province Sud, à l’exception de celles de la commune de Dumbéa qui a fait un autre choix. Un effort budgétaire conséquent de la Province envers les mairies, d’un montant de 75 millions supplémentaires de francs. • Une formation spécifique pour leur première rentrée à tous les directeurs d’école nouvellement nommés. • Un temps de décharge accru pour les directeurs d’école à temps partiel. Objectif dans les années à venir : la décharge complète de tous les directeurs. • L’élargissement de la Semaine des parents à l’école à des soirées de conférences-débats entre parents et professionnels de l’enfance. Chaque année au mois de mai, ces journées Portes ouvertes des écoles permettent aux parents d’assister à une matinée dans la classe de leur enfant. • Faire ses devoirs à l’école : les devoirs en temps scolaire ont été expérimentés dès la rentrée dans quelques établissements volontaires. Il faudra évaluer ces expériences avant d’envisager d’étendre ce dispositif.

Le mot de l’élue Monique Millet

« Notre objectif, s’il ne fallait en retenir qu’un, c’est la réussite scolaire de tous, gage de la construction de notre avenir commun. Il nous faut donc donner à l’École les moyens de remplir ses missions. » BIO EXPRESS Institutrice puis directrice d’école primaire, Monique Millet s’engage en politique en 2004. Depuis et sans interruption, elle préside la commission de l’Enseignement de la province Sud, au service de laquelle elle met sa parfaite connaissance du monde enseignant et des problématiques de l’éducation.

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ZOOM

Port-Laguerre s’ouvre aux scolaires Depuis début 2015, la station zootechnique de Port-Laguerre, située à quelques kilomètres de l’agglomération, offre la possibilité de découvrir le travail d’une station d’élevage. Invités par la direction du Développement rural (DDR), les élèves des écoles primaires découvrent désormais cet équipement consacré à la génétique et aux pratiques agricoles. Mieux comprendre le monde rural permettra de faire naître des vocations.

Des félicitations méritées Le 9 juillet 2015, au château Hagen, la province Sud a décerné 40 prix d’Excellence à nos étudiants les plus brillants. Parmi ces excellents parcours, 18 étudiants sortent d’un BTS, 11 sont issus d’une 3ème année de licence, et 11 ont brillament réussi leur master ou diplôme d’ingénieur… Un succès récompensé par un prix de 200 000 francs pour chacun de ces étudiants ayant obtenu une moyenne générale comprise entre 14 et 17 sur 20.

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ZOOM Enseignement

La Semaine des parents à l’école : impliquer les parents dans l’éducation de leurs enfants Organisée depuis 2006, la Semaine des parents à l’école, qui s’est déroulée cette année du 18 au 22 mai, permet de promouvoir les missions de l’école et de renforcer la relation entre école et parents dans tous les établissements primaires publics de la province Sud. Ces journées portes ouvertes offrent aux parents l’opportunité de découvrir le cadre de vie scolaire de leur enfant, les activités qui s’y déroulent, et l’ensemble des intervenants qui le côtoient. Partager la vie quotidienne de l’école, c’est aussi l’occasion de pouvoir l’aider à

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s’adapter aux exigences de la vie scolaire et au respect des règles qui l’organisent. Nouveauté 2015 : la Semaine des parents à l’école a été élargie à la tenue de conférences-débats, en soirée, sur des thématiques abordant les divers aspects de la parentalité et animées par des prestataires associatifs, en collaboration avec le service de Prévention et de Promotion de la santé de la direction provinciale de l’Action sanitaire et sociale (DPASS).

Jeunesse

Une véritable ambition pour la jeunesse Dans le souci constant d’assurer l’accompagnement social dû aux plus fragiles et démunis, L’Assemblée de la province Sud a adopté 5 nouvelles mesures pour la jeunesse, 28 août dernier. Une solution contre la délinquance La province Sud est aujourd’hui organisée pour accueillir chaque année 30 mineurs condamnés par la justice à un Travail d’Intérêt Général (TIG), mais également 100 jeunes majeurs en Travaux Non Rémunérés (TNR), au travers d’activités de plein air encadrées. Un dispositif innovant qui permet non seulement de sanctionner un jeune en évitant son incarcération, mais donne du sens à la peine pour éviter la récidive. Deuxième mesure : La licence sportive gratuite La province prend désormais en charge la licence sportive annuelle pour les enfants boursiers ou placés sous mesure de protection judiciaire. La mesure, votée en 2006 mais abrogée en 2011, est donc réinstaurée et élargie. Troisième disposition : La reconstruction de la FOL La province Sud entre au capital de la société créée pour reconstruire la FOL, le bâtiment de la Fédération des Œuvres Laïques. Le pacte d’actionnaires élaboré apporte toutes les garanties nécessaires. Quatrième disposition : La pérennisation des CVL Inchangés depuis 2008, les tarifs des centres de vacances et de loisirs permettaient difficilement aux structures associatives d’en assurer l’organisation. Pour pérenniser cette offre de vacances qui concerne toute la population (elle représente 200 000 journées enfant par an !), la province Sud prend en charge le surcoût de la hausse tarifaire (100 F par jour et par enfant) en garantissant le maintien des prix actuels aux familles.

Cinquième délibération : Des tarifs préférentiels pour le CAN Les prix d’entrée du Centre d’activités nautiques (CAN) de la province Sud n’avaient jamais été revus depuis son ouverture en 2003. Un tarif préférentiel est créé pour les boursiers et les détenteurs de la carte médicale gratuite. La gratuité est instaurée pour les personnes en situation de handicap et les jeunes placés sous mesure de protection judiciaire. Sixième délibération : Le renouvellement de la convention avec Sciences-Po Paris La province Sud reconduit la convention avec l’Institut d’Études Politiques de Paris qui permet d’organiser la préparation, la sélection et la scolarisation de Calédoniens à Sciences-Po Paris. Le renouvellement prévoit l’instauration d’un plafond de revenu familial pour l’accompagnement des dépenses scolaires sur place.

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ZOOM Jeunesse

Camps de vacances Du haut niveau pour nos ados. Pendant les vacances, Dominique Molé, 3e vice-président de la province Sud, visite les centres de vacances et de loisirs (CVL). En premier lieu, ceux organisés par la direction des Sports et des Loisirs. Le 9 juin 2015, direction Pocquereux. Ce CVL d’une durée de cinq jours accueille des adolescents de 13 à 17 ans. Il est l’un des dix camps de vacances que la province Sud organise durant l’année. Six sont proposés pendant la période d’été et quatre durant les petites vacances, sur trois sites : Pocquereux, Ouano et La Ouenghi. Cette visite de l’exécutif a permis de vérifier les très bonnes conditions d’accueil des 25 jeunes et de leurs encadrants.

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Les Scouts laïques à l’île Ouen. Le 11 juin, a eu lieu la visite du camp des Scouts laïques de NouvelleCalédonie, installé pour douze jours en baie de N’Dji, à l’île Ouen. Un moment de rencontre apprécié par l’équipe d’encadrement. « Après des années d’effort, nous pouvons organiser ce camp et je suis satisfait d’accueillir l’exécutif provincial qui a entériné ce projet », s’est réjoui Michel Revercé, président des Scouts laïques. Plus qu’une simple visite de courtoisie, la province Sud a pu vérifier la conformité des installations et le respect de la réglementation, un contrôle qui incombe à la direction des Sports et des Loisirs.

Le soutien à tous les sportifs Les mois s’égrènent à la province Sud au rythme d’un soutien inconditionnel aux sportifs. Depuis mi 2014, sont régulièrement encouragés et félicités les champions de tous horizons. Champions UNSS du lycée Jules-Garnier, anciens sportifs de haut-niveau passés dans l’encadrement du sport et des loisirs, délégations calédoniennes aux Jeux du Pacifique, comités provinciaux regroupés à la Maison des sports… Les rendez-vous de Dominique Molé, 3ème vice-président de la collectivité en charge des Sports et des membres de la commission provinciale des Sports sont réguliers pour cautionner les mérites de la pratique sportive. Quelques exemples ? Le 24 juillet dernier, c’est à l’initiative de la province Sud que les institutions du pays ont félicité les 500 Cagous pour leur belle participation aux XVème Jeux du Pacifique en Papouasie Nouvelle-Guinée ; au préalable, c’était au tour du Moto cross club de Boulouparis (MCCB) d’être accueilli. Car si la province Sud soutient les sportifs de haut niveau, elle n’en oublie pas les milliers d’amateurs qui s’engagent au quotidien à faire vivre les clubs du pays. Dans l’intervalle, la province Sud s’était rendue sur la plaine du Kuendu Beach pour encourager le championnat de district de cross de l’UNSS NC ; en novembre 2014, les Mini Jeux de l’avenir réunissaient, en présence de Dominique Molé, 250 enfants handicapés et valides venant de toute la Nouvelle-Calédonie… [Liste non exhaustive.]

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Insertion Emploi dès le mois de septembre 2014

Le Copil de Saint-Louis Sous l’impulsion du nouvel exécutif provincial, le comité de pilotage de Saint-Louis se réunit de nouveau. Les autorités s’appuient sur les propositions des habitants pour dégager des solutions et apaiser les tensions. Après son arrêt en 2010, le Copil de Saint-Louis se réunit de nouveau à la province Sud. Autour de la table, les collectivités publiques (État, province et mairie), les autorités coutumières et les associations de la tribu se retrouvent autour d’une idée forte : la revalorisation sociale des jeunes participera à la résolution des tensions. L’insertion professionnelle des jeunes Fin avril 2015, une première vague de mesures a été présentée. Elle répond concrètement aux attentes recensées sur le terrain, « au premier rang desquelles l’insertion professionnelle et l’emploi pour plus d’une centaine de jeunes, notamment par la création de parcours d’insertion individualisés », expliquait Philippe Michel. Pour ce faire, la province Sud a créé une cellule Insertion au sein de la direction provinciale de l’Économie, de la Formation et de l’Emploi (DEFE). La sécurisation de la RP 1 Par ailleurs, les services provinciaux de l’Équipement travaillent à la question du débroussaillage et de l’éclairage public des abords de la route provinciale. Sous réserve de l’accord des riverains et des coutumiers, le chantier de débroussaillage pourrait dégager un chiffre d’affaires de 3,5 millions de francs pour les entreprises locales. La consultation pour l’éclairage public de la RP 1 sur 3,5 kilomètres (d’un montant de 80 à 100 millions de francs) pourrait, quant à elle, intervenir avant la fin de l’année. 20

dès le mois d’août 2014

Les chantiers d’insertion, un outil d’intérêt général Depuis mi 2014, la province Sud a fait des chantiers d’insertion une priorité. Un seul exemple : elle a programmé l’encadrement de 9 chantiers pour le mois d’octobre prochain, soit autant que pour la seule année 2013 ! L’idée ? Du gagnant-gagnant pour le développement. Les chantiers d’insertion ont pour mission essentielle de remobiliser des jeunes autour d’un projet commun, en leur offrant des perspectives. Ces chantiers permettent à des jeunes parfois en difficulté de trouver ou de reprendre le chemin du travail et de la qualification. Dans le même temps, ils permettent aux tribus concernées de voir se construire des infrastructures profitant à la communauté. Après que le projet a été agréé, avec l’implication des populations et des autorités coutumières, les stagiaires volontaires, issus des tribus concernées, sont employés parfois plusieurs mois, à sa réalisation. Ces chantiers sont utiles à tous, à celui qui le réalise et à la communauté à laquelle il est rattaché, notamment aux tribus les plus isolées.

Le mot de l’élue Martine Lagneau

« Les chantiers nous permettent, d’une part de combler les retards d’équipements dans de nombreuses communes de la province Sud, d’autre part de dispenser une formation aux jeunes en difficulté d’insertion, et enfin de préserver la vie et l’organisation sociale en tribu. Un point essentiel dans la construction de notre avenir. » BIO EXPRESS Issue du monde économique, Martine Lagneau est élue de la CCI depuis 2004 et du Conseil économique, social et environnemental depuis 2010. Elle a également présidé la Fédération des industries de NouvelleCalédonie (Finc). Elle s’engage en politique en 2014. Elle est aujourd’hui 1ère vice-présidente de la province Sud, en charge du développement économique, du tourisme, de la culture et de la condition féminine. 21

ZOOM Insertion Emploi

Le Phare Emplois Jeunes de la MIJ Lancé par la Mission d’Insertion des Jeunes de la province Sud en début d’année, le Phare Emplois Jeunes est un espace dédié à la mise en relation des 16-26 ans en recherche d’emploi avec les entreprises. Cet espace, installé au sein de la MIJ, répond tant aux besoins des jeunes demandeurs d’emploi qu’à ceux des sociétés. L’accompagnement d’un jeune à l’emploi nécessite du temps et une formation, ce qui n’est pas toujours simple pour les petites entreprises privées. C’est là qu’intervient la MIJ. « Ce qui rassure les employeurs, souligne Emmanuel Bérart, le directeur de la MIJ, c’est que le jeune est accompagné tout au long de nos dispositifs par nos conseillers. L’entreprise peut compter sur notre soutien ».

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La MIJ, pour les 17 à 49 ans avec le gouvernement Signée le 18 juin, la convention Structure d’Insertion du Travail (SIT) est un nouveau dispositif piloté par la Mission d’Insertion des Jeunes de la province Sud. Vingt-quatre personnes (à Nouméa et à La Foa) ont démarré le 6 juillet, sélectionnées par les différentes antennes MIJ en province Sud. Ce dispositif est destiné aux demandeurs d’emploi de 17 à 49 ans en grande difficulté d’intégration sociale et professionnelle. D’ici à la fin de l’année, 57 personnes toutes provinces confondues devraient en bénéficier. Elles auront un statut de salarié PIT (Parcours d’Insertion par le Travail) avec un contrat d’un an. Ils perçoivent un salaire allant de 50 % du SMG lors de la première phase du dispositif, jusqu’à 75 % du SMG à la troisième phase.

Le Prix d’Encouragement à la Recherche a été modifié Étudiants en troisième cycle universitaire, vous pourriez être intéressés par le Prix d’Encouragement à la Recherche (PER) de la province Sud. L’objectif de cette aide est de soutenir les étudiants qui préparent une thèse ou un travail de recherche présentant un intérêt pour la Nouvelle-Calédonie. Ce prix consiste en l’attribution d’une aide financière d’un montant mensuel maximum de 191 000 F. Il a été revu à la hausse cette année pour être aligné sur un dispositif équivalent géré par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Cela permet aux étudiants dont le dossier a été retenu d’effectuer leurs travaux au sein d’un organisme de recherche universitaire.

Un guichet unique pour le Forum de l’Emploi À l’occasion du 4e Forum de l’Emploi fin avril à la Maison de l’artisanat, la province Sud présentait pour la première fois conjointement le Service de l’Emploi et du Placement (SEP) et la Mission Insertion des Jeunes (MIJ) sous un même chapiteau. Les deux structures ont des missions similaires, à savoir l’accompagnement des demandeurs d’emploi. La MIJ s’occupe du public « jeunes » (de 16 à 26 ans) tandis que le SEP gère les

18 à 60 ans. Il s’agissait par conséquent de mutualiser leurs compétences à l’occasion du forum. Ainsi, la MIJ a présenté ses diverses mesures d’aide (PILOT, Service volontaire européen, SAFIR) et apporté son aide pour la rédaction de CV et de lettres de motivation efficaces. Le SEP a affiché toutes les offres d’emploi disponibles en province Sud et s’est chargé de mettre en relation l’offre et la demande, quel que soit l’âge du demandeur.

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Développement économique dès le mois d’août 2014

Deva, le développement est en marche La province Sud a fait du domaine de Deva l’une de ses priorités en matière de développement durable et d’aménagement du territoire. Ses premières infrastructures, une Grande Case traditionnelle et l’hôtel Sheraton New Caledonia Deva Resort & Spa, ont été inaugurées le 31 juillet 2015. L’aménagement du domaine de Deva s’inscrit dans une volonté de rééquilibrage économique du nord de la province Sud. L’investissement, de 15 milliards de francs, est sans précédent. L’activité générée a déjà créé 200 emplois directs. Dans cet ambitieux projet d’aménagement, l’hôtel Sheraton New Caledonia Deva Resort & Spa incarne le moteur du développement social et économique de la région bouraillaise. Cet hôtel de standard 5 étoiles, élément structurant pour le tourisme calédonien, a ouvert ses portes le 1er août 2014. Dans le cadre du protocole signé avec les coutumiers des tribus de Bourail, une grande case coutumière a également été réalisée à l’entrée du site. Les travaux de ce chantier d’insertion se sont achevés fin août 2014. Respect de la tradition et accès à la modernité Le domaine de Deva s’étend sur près de 8 000 hectares avec des espaces naturels préservés et des lieux écologiques d’une importante biodiversité marine et terrestre. Son aménagement est un modèle d’implication et d’association de la population, avec la participation du GDPL Mwé Ara et de 600 petits porteurs de la Société de Participation Bouraillaise de Deva. Pour le président de la province Sud, Deva est « la marque de notre respect envers ce lieu chargé d’histoire et envers l’identité kanak. C’est un engagement pour la construction du pays, le symbole du chemin pour l’avenir de la communauté de destin. » A côté de cette case, d’autres projets verront le jour, notamment un village culturel océanien.

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ZOOM

Tourisme : un Salon qui donne l’impulsion Le premier Salon du tourisme organisé fin mai au centre culturel Tjibaou (CCT) a affiché un record de fréquentation. Organisé dans un lieu culturel, mais particulièrement touristique, le salon a attiré plus de 9 000 visiteurs, contre 6 000 l’année dernière. Une centaine de professionnels de la région participaient au salon en « workshop » international. Pour Martine Lagneau, 1ère vice-présidente de la province Sud et présidente du GIE Nouvelle-Calédonie Tourisme Point Sud, « une progression d’encore 3000 touristes est envisagée en 2015, grâce au développement de la communication numérique ». Le prix de la Qualité a été remis à Ile des Pins Plaisance, le prix de l’Innovation est revenu à H20 Odyssée et Toutazimut est le lauréat du prix de la Jeune entreprise.

Thio : Le nouveau musée de la mine Les élus de la province Sud ont inauguré la nouvelle exposition permanente du musée de la mine de Thio le 18 juin dernier. Entièrement réaménagé, celui-ci a été conçu pour devenir à la fois un centre de développement de la vie culturelle de la commune, et un lieu attractif pour les visiteurs. L’histoire de Thio est intimement liée à celle du nickel, c’est pourquoi le musée est organisé autour d’un fil conducteur : « Thio, des hommes au cœur du nickel ». La présentation est à la fois chronologique et thématique, permettant ainsi à chaque visiteur de se familiariser avec cette histoire, par de multiples entrées. Le musée a été conçu pour séduire un public de tous les âges, en particulier les plus jeunes pour lesquels des jeux sont proposés. Par la suite, des aménagements extérieurs viendront compléter l’offre muséographique, avec un jardin de type « maquis minier » pour découvrir les plantes spécifiques de la mine, un espace « café » et un faré pouvant accueillir des animations.

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Aménagement Logement dès le mois de mars 2015

La production de logements relancée Après que la précédente mandature ait mis coup d’arrêt à la production de logements sociaux, le nouvel exécutif de la province Sud a proposé un plan de relance. Objectif : doubler la production de logements locatifs aidés, avec la même enveloppe de crédits.

Pour faire face aux 7 000 demandes de logements enregistrées auprès de la Maison de l’Habitat, et rattraper dix années de retard, il faudrait produire 1 200 logements sociaux supplémentaires chaque année. Or, la province Sud et les bailleurs sociaux n’en produisent que le tiers. L’assemblée provinciale a donc voté une série de mesures permettant, à budget constant, de doubler la production actuelle. Plus de constructions grâce à des prêts moins chers Les grilles de revenus pour les ayants droit au logement social sont désormais calées sur celles de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), organisme de financement du logement social. Ce qui permet d’obtenir de la CDC des prêts plus avantageux et donc de diviser par 26

deux le niveau de subvention provinciale nécessaire pour boucler le financement de la construction de chaque logement. Conséquence : il sera possible de financer deux fois plus de logements avec le même budget. Plus d’attribution aux ménages à très faible revenu Les grilles de revenus pour les ayants droit ont également été revues pour être plus équitables : les tranches de revenu ont été adaptées à la composition familiale. Fini le logement « aidé » ou « très aidé », une catégorie unique de logement, le « logement locatif aidé » (LLA), a été créée. Une simplification qui permettra de proposer en priorité un logement social aux ménages à très faible revenu, qui concentrent 95 % des demandes en attente.

Le logement social concerne tout le monde 60 % des Calédoniens sont aujourd’hui éligibles au logement social ce qui souligne combien la relance de la construction est un sujet essentiel. Ce dossier a nécessité six mois de travaux avec les bailleurs sociaux (Sic, FSH et Sem Agglo), la Caisse des dépôts et consignations, le Gouvernement de la NouvelleCalédonie et le Haut-Commissariat. La concertation se poursuit avec les bailleurs, les aménageurs, les opérateurs (Secal, Opal) et les communes, notamment celles de l’agglomération, où les tensions sur le logement sont les plus marquées, et qui instruisent les demandes de permis de construire. Les aides individuelles essentielles Dans le même temps, pour les familles non éligibles au logement groupé locatif aidé, un vrai pilotage dynamique de l’attribution des aides individuelles a été instauré, pour la Brousse comme pour l’agglomération. Projets de construction ou de rénovation sont accompagnés par la province Sud, qui fait de l’accession à la propriété une priorité.

Le mot de l’élue Sutita Sio-Lagadec

« Ce dispositif doit permettre de produire 750 logements sociaux locatifs par an, contre 300 aujourd’hui. Mais aussi 250 en accession à la propriété. Le tout, en apportant près de 6 milliards de chiffre d’affaires annuel supplémentaire au secteur du BTP, ce qui devrait induire la création de plus de 500 emplois. » BIO EXPRESS Mondorienne d’origine wallisienne, licenciée en droit, Sutita s’est investie avec énergie dans la vie universitaire en tant qu’étudiante au sein du conseil d’administration de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, avant de s’engager en politique. Élue provinciale depuis août 2008, elle préside la commission de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire de la province Sud depuis 2014. 27

Aménagement Logement dès le mois de juillet 2015

Permis de construire : les règles changent Le 6 août 2015, l’assemblée de province a profondément modifié les demandes de permis de construire. Une modernisation et une simplification de textes vieux de plus de 40 ans !

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Une large concertation préalable En vigueur depuis le 1er trimestre 2015, le Code de l’urbanisme de la Nouvelle-Calédonie édicte les principes directeurs à suivre en matière de construction. Anticipant cette évolution, 10 groupes de travail ont été constitués dès octobre 2014 par la province Sud pour disséquer les enjeux et les besoins avec les différents acteurs de l’aménagement et du bâtiment, privés et publics.

Une simplification pour tous Mesure-phare adoptée à l’unanimité : la nouvelle définition de la « déclaration préalable ». Elle étend le champ de la simple « déclaration », en réduisant d’autant celui de la « demande de permis ». L’allègement du nombre de dossiers raccourcira le délai d’instruction. Avis à tous les intéressés : ces nouvelles dispositions entrent en vigueur au 1er novembre.

Une modernisation en profondeur Le texte provincial datait de 1973. Aujourd’hui, la règle de droit est clarifiée et adaptée à son temps. Elle respecte la répartition des compétences de chaque collectivité, apporte de la cohérence dans les différentes réglementations, pallie les vides juridiques et propose des mesures adaptées aux nouvelles pratiques d’urbanisme. La modernisation s’avère utile à tous : collectivités publiques, professionnels et particuliers.

Renseignements en ligne La demande de renseignements d’urbanisme étant une démarche administrative « dématérialisée », c’est à dire réalisable via le portail internet de la collectivité, les administrés sont informés des nouvelles procédures à suivre sur le site eprovince-sud.nc, au travers des fiches du catalogue des dispositifs provinciaux.

ZOOM

Les ateliers du Logement : pour voir les choses autrement Les conseillers en économie sociale et familiale de la direction du Logement proposent chaque mois aux familles qu’ils accompagnent des moments de partage et de formation pour parfaire leur insertion. Mieux gérer son budget, mieux manger au quotidien, apprendre à économiser l’énergie… Ces moments d’échange offrent aux familles la possibilité de se côtoyer, de créer de la convivialité et du lien, ce qui peut parfois aider à débloquer des situations sociales complexes. Ainsi le 3 juillet dernier à l’occasion d’un atelier culinaire. Au menu : la réalisation d’un assortiment de mignardises sucrées et salées dignes d’un restaurant de la place. Les participants ont passé la matinée en cuisine, dans une ambiance détendue, prélude à une bonne dégustation de ces nouvelles recettes, saines et abordables.

Une maison neuve grâce à la province Sud Régulièrement, les élus de la province Sud remettent les clés de leur résidence principale à des familles qui ont bénéficié du programme de logement aidé en province Sud (LAPS). Décidée par la collectivité, la construction de l’habitation est assurée par la Société d’Équipement de la Nouvelle-Calédonie (SECAL) dans le cadre du programme d’accession aidée. 35 « accessions aidées » en un an Du T2 au T5, les logements – construits sur terres de droit commun ou sur terres coutumières – sont livrés clés en main. Le financement du logement est réparti entre l’État (à hauteur de 75 %), la province Sud (25 %) et la commune. Les démarches pour monter un dossier doivent être faites auprès de la Maison de l’Habitat qui est l’interlocuteur unique pour toutes les demandes relatives au logement.

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Développement rural dès le mois d’octobre 2014

La politique publique agricole provinciale Après plusieurs mois de travail suite aux Assises du développement rural, la province Sud, en partenariat avec la Chambre d’agriculture de la Nouvelle-Calédonie, a présenté sa nouvelle politique agricole le 17 juin 2015.

Du 27 au 30 octobre 2014, plus de 1 000 professionnels du secteur agricole ont participé aux Assises du développement rural. Elles ont abouti à l’élaboration de 600 propositions qui permettent à la province Sud de fixer les réformes pour les dix prochaines années avec comme objectif d’atteindre une plus grande autosuffisance alimentaire. Philippe Michel s’est engagé à réunir, au moins une fois par an, les professionnels du monde rural pour mettre en œuvre ces réformes, qu’elles concernent le statut de l’agriculteur, l’accès au foncier et la ressource en eau, mais aussi le développement des filières ou encore le soutien à l’agriculture familiale. La volonté exprimée par 30

la province Sud est de décloisonner les secteurs d’activité pour se tourner vers la polyculture, de créer des passerelles entre les filières et les acteurs et de structurer les organisations professionnelles. Parmi ces mesures, on peut citer la mise en place d’un agrégateur pour la filière fruits et légumes qui représente à elle seule 40 % du chiffre d’affaires généré par l’agriculture calédonienne. Sa création sera financée par PromoSud, le bras armé des investissements provinciaux au bénéfice du développement économique. Ça marche ailleurs, à La Réunion, une île qui affiche un taux de couverture de 50 %.

La nouvelle politique agricole initiée par la province Sud se veut à la fois ambitieuse, efficace et réaliste. Il s’agit de rendre notre secteur rural plus attractif et plus productif à l’horizon 2025, ce qui suppose la mise en œuvre des réformes de fond. La situation de l’agriculture calédonienne n’est pas brillante. Notre taux de couverture alimentaire est en baisse. La production locale ne représente que 15 % de la consommation locale. À ce rythme, notre taux de couverture ne sera plus que de 10 % à l’horizon 2025. Le constat est sans appel : forte dépendance à l’importation, consommateurs insatisfaits de l’offre, population agricole vieillissante, des exploitations qui disparaissent (un quart de foncier agricole perdu en l’espace de dix ans), revenus agricoles les plus bas toutes catégories socio-professionnelles confondues (156 000 F par mois en moyenne)… Le tout, malgré un soutien financier soutenu et constant des pouvoirs publics. Il convient donc d’acter une autre façon d’agir et de soutenir. « Si l’action publique a du sens, nous devons être capable d’impulser une politique performante, y compris pour les Calédoniens qui vivent toujours en Brousse. C’est un enjeu de toute première importance pour minimiser l’exode rural », insiste Philippe Michel.

Le mot de l’élu Nicolas Metzdorf

« Ces réformes permettront de gagner en productivité pour améliorer notre taux de couverture alimentaire qui baisse inexorablement, au même titre que la population rurale du pays qu’il est urgent de fixer sur ses terres. » BIO EXPRESS Ce jeune ingénieur agronome originaire de Poya est très impliqué dans le développement agricole. Représentant de la nouvelle jeunesse calédonienne qui souhaite s’investir pour la construction du destin commun, il est élu à la province Sud en mai 2014. Il y préside la commission du Développement rural. C’est le benjamin de l’assemblée provinciale et du congrès. 31

Développement rural

Une agriculture plus attractive pour les producteurs et les consommateurs, mais comment ? En maximisant, dans la chaîne de valeur des filières, la part contributive des agriculteurs. Premier principe : tendre vers l’autosuffisance alimentaire, c’est-à-dire augmenter le taux de couverture de nos besoins. Deuxième principe : mieux satisfaire les consommateurs, en termes de qualité, de quantité et de prix. Troisième principe : développer et professionnaliser nos filières (céréales, fruits et légumes, volailles, bovins, ovins...) pour tenir compte des spécificités de chacune sur les différents segments du marché : production mais aussi collecte, stockage, transport, commercialisation, etc. Quatrième axe de travail : s’appuyer pour chacune de nos filières sur l’instauration d’un « agrégateur », une plate-forme de structuration, d’harmonisation et de modernisation de ces différents segments du marché. Un organisme de statut privé, soutenu par les pouvoirs publics. « En quelque sorte un “OCEF privé” », explique Philippe Michel. Cinquième axe : mieux intégrer l’agriculture familiale et de subsistance au système agricole. Une agriculture non marchande mais qui tient une place importante dans le paysage rural calédonien. Sixième objectif : être performants et le rester en intégrant la Recherche et Développement (R&D) dans le développement de chaque filière. De nouvelles perspectives sont à portée de main, comme pour le riz par exemple. Septième principe : mettre en cohérence toutes les aides publiques et les réglementations existantes. « Normes phytosanitaires et douanières, code des investissements, défiscalisation… Il faut que les collectivités qui interviennent dans le monde agricole se coordonnent », précise Nicolas Metzdorf.

« Ces réformes permettront dans le même temps de mieux répondre aux besoins du marché, au regard de l’exigence non satisfaite aujourd’hui des consommateurs. Un pari gagnant-gagnant pour les producteurs et les consommateurs. » Philippe Michel 32

ZOOM

Marché broussard : meilleur pour la santé Initié par la province Sud, le Marché broussard donne désormais rendez-vous régulièrement dans les communes de l’agglomération, pour des ventes directes du producteur au consommateur. Les agriculteurs locaux nous régalent de leurs produits frais, souvent plus « bio » que leurs équivalents métropolitains : fruits et légumes de saison, viande, volailles, produits de la mer, charcuteries, fromages, confitures, achards, miel… Un « circuit court » salué à chaque édition par les élus provinciaux.

PPAP Politique Publique 2025 Agricole Provinciale Restitution des Assises provinciales 2014 du développement rural Mercredi 17 juin 2015 • BOURAIL - SALLE POLYVALENTE > 8h : café > 9h/11h30 : ouverture, discours et restitution > Déjeuner champêtre > 13h30/15h : reprise > Clôture

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Soutien aux communes dès le mois d’août 2014

Au plus près des réalités Accompagné d’élus des différentes forces politiques siégeant à l’assemblée de Province, l’exécutif se rend dans chacune des quatorze communes de la province Sud. La matinée est consacrée à une réunion de travail avec les conseils municipaux, avant des visites sur le terrain l’après-midi.

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Bourail, le 12 août 2014

Thio, le 5 septembre 2014

Farino et Sarraméa, le 21 novembre 2014

Moindou, le 2 avril 2015

La Foa, le 4 mai 2015

Poya, le 7 août 2015

dès le mois de septembre 2014

Thio, une attention toute particulière Il était urgent de renforcer et concrétiser les partenariats entre la province Sud, la mairie de Thio et la SLN – l’opérateur minier historique du village – pour faire avancer le développement de la commune. C’est fait, au travers de plusieurs comités et conventions. Une convention tripartite pour de nouveaux équipements Après un premier partenariat signé en 2008, une nouvelle convention lie les deux collectivités et l’industriel pour permettre sur deux ans (2015-2017) la réalisation d’équipements en faveur du développement économique, social et culturel de la commune, ainsi qu’en faveur de la protection de son environnement. « Ce partenariat financier nous permet de concrétiser aujourd’hui deux opérations emblématiques », s’est réjouit Philippe Michel à la signature, en juin 2015. Une Maison des Sports et de la Culture et un sentier piéton, entre Thio Mission et le pont du village, seront livrés fin 2016. Un comité de pilotage « Cours d’eau » Comme promis lors de sa visite communale en septembre 2014, le président de la province Sud a instauré un comité de pilotage « Cours d’eau », où siègent la province Sud, les collectifs d’habitants de Thio, l’équipe municipale et la SLN. Objectif : faire enfin aboutir les travaux de curage des creeks, mais aussi et surtout résoudre de manière pérenne le problème récurrent des inondations dont est victime la commune à chaque forte pluie. Éviter la destruction des habitations et des routes est une priorité. Un CLIC minier Le Comité local d’information et de concertation de Thio est le premier CLIC minier du territoire. Il s’est réuni pour la première fois le 20 mars 2015 pour l’ensemble des sites de la commune (Plateau, Camp des sapins et Dothio).

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Santé dès le mois de février 2015

Santé communautaire Face à une situation sanitaire préoccupante dans les communes isolées, la province Sud a décidé de mettre les bouchées doubles.

Thio prend en charge sa santé Ce concept repose sur la participation active des habitants pour améliorer leur santé. Tous les habitants ont été invités à rejoindre le « comité de la santé communautaire » pour écouter, entendre les problèmes et trouver ensemble des solutions. Cette association comprend quatre collèges : les coutumiers, le monde associatif, les entreprises et un dernier qui regroupe le corps enseignant ainsi que les différentes administrations. Cette démarche sanitaire et sociale novatrice, approuvée par la population, marque pour la commune une étape importante.

Une Maison de la santé pour Yaté Mi juillet, les autorités coutumières de Touaourou, la mairie de Yaté et la province Sud ont signé un protocole d’accord afin de concrétiser le projet de construction d’une Maison de la santé. La nouvelle structure de 750 m2 doublera la superficie de l’actuel centre médico-social. Elle sera sera consacrée aux soins, aux urgences, à l’accompagnement social et à certaines interventions médicales spécialisées (orthophoniste, cardiologue, échographie…).

Le mot de l’élu Dominique Molé

« Le comité de santé communautaire doit être une vraie force de propositions sur laquelle les collectivités peuvent s’appuyer. » BIO EXPRESS Secrétaire général de la mairie de Lifou pendant onze ans, entre 1999 et 2012, Dominique Molé a d’abord été éducateur spécialisé et licencié en aménagement du territoire. Il a ensuite dirigé les établissements de l’Association des parents et amis de personnes handicapées intellectuelles (APEI) et créé le CEMAID, une structure communale dédiée à l’animation culturelle. Depuis mai 2014, il est le 3ème vice-président de la province Sud.

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ZOOM

Savoir dire non au tabac À l’occasion de la Journée mondiale sans tabac du 31 mai, la direction provinciale de l’Action sanitaire et sociale (DPASS) s’est fortement mobilisée, au travers de journées de sensibilisation auprès des jeunes. À l’exemple de la classe de 5e SEGPA du collège de Normandie qui a suivi un atelier le 28 mai dernier. « C’est à partir de cet âge que les ados fument leur première cigarette », constate Marie-Christine Jamin, éducatrice sanitaire à la DPASS. Les chiffres officiels montrent

que 44 % des collégiens et 72 % des lycéens fument de manière régulière ou aléatoire. La prise de la première cigarette ne vient pas toujours de l’ado lui-même mais d’une « pression sociale », surtout à un âge où prédominent les besoins de s’affirmer et de s’identifier à un groupe. Et cela, bien que les adolescents aient plutôt conscience des dangers du tabac. Sensibiliser aux méfaits du tabac est donc l’objectif de ces ateliers proposés par la DPASS.

Enfin une pharmacie à l’île des Pins Ouverte le 29 mai dernier à la plus grande satisfaction des habitants, la première pharmacie de l’île des Pins a été inaugurée le 2 juillet par les élus de la province Sud. Vao était la seule commune calédonienne de plus de 1 500 habitants à ne pas disposer d’une officine. Soutenu par la province Sud dans les années 2004 à 2009, le projet s’est concrétisé via une convention de partenariat entre la Province et la commune. La Province a financièrement participé à la construction du bâtiment, installé sur un terrain provincial. La pharmacie est tenue par un pharmacien libéral. Un partenariat public-privé qui témoigne de la volonté provinciale d’accompagner tout projet visant à assurer un égal accès aux soins des populations. 37

Condition féminine dès le mois de novembre 2014

Nouveau départ pour la Condition féminine Philippe Michel a engagé l’institution à faire progresser de manière très concrète la condition des femmes en Nouvelle-Calédonie. À l’occasion de la soirée Ruban blanc du 25 novembre 2014, Journée internationale contre les violences faites aux femmes, ce sont plus de 200 « ambassadeurs » de toute la Nouvelle-Calédonie qui se sont mobilisés aux côtés de la province Sud pour s’engager à lutter contre une situation alarmante. Oubliée ces dernières années, la cause de la condition féminine est réinscrite à l’agenda politique.

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De mars à juillet 2015, l’opération Ruban bleu s’est déployée dans les différentes communes de la province. Accompagnés par leurs ambassadeurs masculins, les élus de la commission de la Condition féminine sont allés écouter les nombreuses associations de femmes qui portent bien souvent, dans leurs villages et tribus, les projets structurants pour la vie sociale, l’économie et la jeunesse.

NOUS NOUS ENGAGEONS Parce qu’il y a encore trop d’inégalités Parce que c’est une question de dignité Et parce qu’ensemble on peut faire tellement mieux

8 mars 2015

Journée internationale de la femme

Les hommes de la province Sud s’engagent avec elles

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ZOOM Culture

Valoriser notre patrimoine historique Avec la réception des travaux du bâtiment dit “École” de Fort Teremba, c’est la restauration du site classé aux Monuments historiques en 1989 qui a pris fin le 10 avril dernier. Tout ce qui pouvait être restauré l’a été, au travers du programme de sauvegarde des vestiges de l’ancien pénitencier. Un programme mis en œuvre par la direction de la Culture, en collaboration avec l’association Marguerite et la commune de Moindou. « Il nous faut aujourd’hui poursuivre notre politique provinciale patrimoniale en valorisant notre patrimoine historique. Au-delà de la restauration, la prévention des bâtiments, l’ouverture de musées et le lancement de projets pédagogiques doivent être développés », a précisé Léonard Sam, le président de la commission de la Culture.

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Quand l’art entre au collège Cinq sculptures monumentales, de 4 mètres chacune, ont été inaugurées le 7 mai dernier au collège d’Ondémia (Païta Nord). L’artiste Jean-Marie Ganeval a choisi comme thème la protection de la nature et des animaux. Il a travaillé en collaboration avec les collégiens qui ont transposé à leur manière les enjeux de demain. Réalisées en bois, pierre et inox, les sculptures sont un outil pédagogique qui ont pris place au sein de l’établissement. Le projet a été financé par la province Sud, dans le cadre de la réglementation du « 1% artistique » qui institue l’obligation de création ou d’achat d’œuvres à la construction de tout bâtiment public, à hauteur de 1% du coût de réalisation de l’édifice.

Quand culture rime avec enseignement Acquérir une culture cinématographique Essentiel aux enseignements, le volet culturel est devenu obligatoire dans le programme scolaire calédonien. Dans ce cadre et depuis fin 2009, la province Sud et le vice-rectorat ont lancé « Collège au cinéma ». Initié par le ministère de l’Education nationale, ce dispositif permet aux collégiens de découvrir des œuvres classiques et du cinéma d’auteur dans les salles de Nouméa, Bourail, et La Foa. Forger sa culture musicale De juin à octobre 2015, cinq concerts éducatifs sont proposés aux élèves des classes primaires publiques de la province Sud dans l’auditorium du Conservatoire de Musique et de Danse de la NouvelleCalédonie. La première représentation a été un franc succès puisque 300 élèves ont écouté un concert acoustique, tandis que défilaient sur écran géant des tableaux de peinture classique des grands maîtres du 19ème siècle. Une sensibilisation aux arts classiques réussie. Du haut niveau pour Les Voix du Sud En préfiguration de la onzième édition du festival de chant choral Les Voix du Sud, la province Sud a proposé une formation de chef de chœur à nos chorales amateurs du 27 juin au 11 juillet, en partenariat avec le Conservatoire de Musique et de Danse de la Nouvelle-Calédonie. Une formation dispensée par Isabelle Diverchy, professionnelle métropolitaine passionnée de chant choral et traditionnel. Pour ce qui est du festival, organisé du 21 au 30 août, le programme des Voix du Sud était particulièrement varié : 26 chorales se sont produites à Nouméa et en Brousse.

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Communication

Pour suivre et participer à l’actualité de la province Sud, restez connectés :

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• Le nouveau site jeunes.nc est en ligne depuis février 2015 : responsive, ses pages s’adaptent à toutes les tailles d’écran et incluent les rubriques du magazine Tazar.

• La newsletter numérique mensuelle synthétise l’essentiel du site web province-sud.nc depuis le mois d’avril.

• La web TV, une première pour une institution calédonienne, est bien plus attractive qu’un magazine papier : ses cinq rubriques relaient l’action des élus sur le terrain, expliquent les sujets de fond, présentent la multitude des métiers exercés par les 2 500 agents provinciaux et offrent un regard décalé sur les quatorze communes de la province Sud.

Le site des services et démarches en ligne nécessite d’être encore développé, mais il affiche déjà un catalogue de près de 200 dispositifs (aides et services détaillés par fiche), et près de 20 démarches sont d’ores et déjà dématérialisées. Un simple formulaire est à remplir et envoyer par voie électronique. Le site d’e-administration, c’est déjà 400 000 pages vues mensuellement.

LIFOU QUAND JE VOIS CE MÂT PrOTECTION DES OISEAUx MArINS De nombreuses espèces d’oiseaux marins nidifient durant la saison chaude. La présence humaine engendre des perturbations et met en péril la survie de ces espèces. 14 îlots dans le Grand Sud ont été identifiés comme étant des sites majeurs de ponte. Ils seront strictement interdits au débarquement lorsqu’ils seront équipés de ces mâts à pavillon rouge. Pour rappel, le code de l’Environnement de la province Sud prévoit une sanction de 90 000 F (1) en cas de perturbation intentionnelle d’espèces protégées.

JE NE DébArQUE PAS

MARÉ

Pour vérifier l’accessibilité de ces 14 îlots avant votre départ, connectez-vous sur :   province-sud.nc Liste et situation géographique des 14 îlots concernés  (2)

Nouméa

Les 5 îles

1 2 3 4 5 6 7

Uatérembi Uatio Ua Ngé Gi Ndo Uié

8 Totéa 9 Kouaré 10 Téré 11 Mboré 12 Nda 13 Petit Koko 14 Koko

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7

2 3 5 9

10

6 8

11 12

13 14

(1) Art. 240-3 et 240-9 (2) De 35 à 45 milles nautiques de la côte (65 à 85 km)

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PUB Stages à l’étranger

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Prix d’Excellence

Bourses supérieures

province Sud