Les Français à la Maison Blanche Et si les Français dirigeaient l'Amérique ? The Economist avait réinventé le cours de l'histoire il y a un an le temps d'une fiction politique. Alors que la relation François Hollande-Julie Gayet avait fait les choux gras de la presse people à l'étranger, l’hebdomadaire s'était demandé ce qu'il se passerait si cette affaire était adaptée Outre-Atlantique. Retour sur un vaudeville à la Maison Blanche. Barack Obama tient le rôle de François Hollande. La célèbre actrice de  Friends, Jennifer Aniston, devient Julie Gayet. Le dernier numéro du magazine People révèle ce que tout Washington sait déjà : Barack Obama entretient une  love affair  avec Jennifer Aniston.  The Economist  s’amuse à revisiter la relation de François Hollande et de Julie Gayet sans en changer radicalement le fond : Barack Obama se rend chez Mlle Aniston en scooter, le casque de moto sur la tête, la visière baissée pour passer inaperçu. Jusque-là, rien de surprenant. Mais le journaliste ne résiste pas à la satire. Les croissants livrés par le garde du corps de Barack Obama se transforment ainsi en « bagels apportés par les Services Secrets Américains ». L’hebdomadaire poursuit en mettant en avant la vie privée de Barack Obama. Une vie sentimentale « active et diversifiée ». M. Obama est d’abord présenté comme « un homme d’importance », heureux père de quatre enfants, nés hors mariage, de sa relation avec la démocrate Hillary Clinton (alias Ségolène Royal). Il est ensuite raillé pour l’avoir quittée suite à des désaccords politiques. Cette rupture l’aurait enfin conduit à sa relation avec la journaliste  de  ABC  Katie Kouric (alias Valérie Trierweiler), propulsée « Première Petite Amie des Etats-Unis ». Le parti républicain n’échappe pas non plus à l’imagination des journalistes qui se délectent à prêter, à l’ancien président G.W Bush, une idylle avec la chanteuse internationale, Beyoncé. Comme un air de déjà vu…, n’est-ce pas ? On ne sais pas si quelqu'un lui a dit. Au-delà des sarcasmes, cette fiction pointe une particularité française qui est de préserver d'ordinaire -le plus possible la vie privée des dirigeants. Si les Français  dirigeaient les Etats-Unis, la politique américaine se porterait mieux, affirme aussi le magazine. La politique en Amérique serait talentueuse puisqu’il y aurait plus de « Kennedys » et moins de « Romneys » à la Maison Blanche. Il est temps d'écrire une suite et de faire  marcher son imagination dans le sens inverse. A vos stylos ! AC