Le bonheur s'apprend et se cultive… - Groupe M6

de l'University College de Londres ont mesuré le degré de “bonheur” de plus de 3.800 personnes âgées de 52 .... problèmes de peau…) tout au long de l'étude.
7MB taille 184 téléchargements 545 vues
Le bonheur s’apprend et se cultive…

ux e r u e h e r t ê ’ d “J’ai décidé nté” a s la r u o p n o est b ’ c e u q e c r a p Voltaire

Être plus heureux… ça s’apprend Apprendre à être plus heureux… une idée qui peut paraître farfelue, et pourtant aujourd’hui, la science a les moyens de nous aider à trouver le bonheur. Lors d’une expérience passionnante, nous vous proposons d’appliquer les fascinantes découvertes de la recherche scientifique sur le bonheur. Ils sont 6 volontaires âgés de 24 à 52 ans à tenter cette expérience inédite : Catherine, Sandro, Flavie, Benjamin, Sandrine et Pierre. Ils vivent tous à Nantes, considérée comme l’une des villes où il fait le mieux vivre en France, et pourtant ils ne se sentent pas heureux. Alors aujourd’hui ils ont décidé d’inverser la tendance ! Tout au long d’un protocole scientifique inédit de 8 semaines, nos volontaires vont être encadrés par trois professionnels : Jordi Quoidbach (docteur en psychologie et chercheur à l’université d’Harvard aux États-Unis. Sa spécialité : le bonheur et les mystères du cerveau humain), Laurence Bibas (spécialiste de la pleine conscience, formatrice en gestion du stress et en accompagnement du changement) et enfin Karim Ngosso (coach et Maître en arts martiaux, spécialiste des émotions positives et de l’hygiène de vie). Huit semaines d’épreuves collectives et d’exercices individuels attendent nos volontaires, pour échapper à la déprime et apprendre à voir le verre à moitié plein là où ils le voient à moitié vide, pour retrouver l’envie d’avancer, de concrétiser leurs rêves, de redonner vie à leurs désirs et pour pouvoir enfin dire : “je suis heureux” ! Les six volontaires seront rejoints par Stéphane Plaza, qui a voulu lui aussi suivre ce protocole, et tester à sa manière, la science du bonheur pour en percer tous les mystères…

La recherche du bonheur : une quête universelle L’émergence de la psychologie positive à la fin des années 90 aux États-Unis a été une révolution. À la différence de la psychologie traditionnelle qui traite des dysfonctionnements, la psychologie positive cherche à comprendre ce qui nous rend véritablement heureux. Depuis, les recherches médicales en neuroscience et en psychologie consacrées aux émotions positives se sont multipliées. Aujourd’hui, il existe des chaires dédiées à l’étude du bonheur dans de nombreux pays (après les États-Unis  : le Canada, la Grande Bretagne, les Pays-Bas et la Belgique notamment) et dans des universités prestigieuses comme celles d’Harvard et de Pennsylvanie aux États-Unis ou celle de Louvain en Belgique.

Ils vont nous aider à trouver le chemin du bonheur…

Jordi Quoidbach  Docteur en psychologie et chercheur à l’université de Harvard aux États-Unis. Sa spécialité : le bonheur et les mystères du cerveau humain. Né en Belgique en 1981, Jordi Quoidbach obtient son master et son doctorat à l’Université de Liège. Il poursuit ses recherches au Canada, à l’Université de Colombie Britannique à Vancouver, où il passe deux ans au sein du Happiness Lab. Depuis 2010, il est chercheur à l’Université de Harvard aux États-Unis. Il cherche à créer de nouveaux outils pour mesurer scientifiquement le bien-être, et à développer des programmes d’entraînement au bonheur. Publié dans les plus grands journaux scientifiques et fréquemment cité dans les médias internationaux comme le New-York Times ou encore CNN, il est l’auteur de plusieurs livres de psychologie à destination du grand public. Son dernier ouvrage  : “Pourquoi les gens heureux vivent-ils plus longtemps ?” (Editions Dunod). Pour “J’ai décidé d’être heureux”, il va mettre ses connaissances au service des volontaires. Il a ainsi pu appliquer sur eux toute une série d’expériences validées scientifiquement depuis 20 ans.

Ses conseils La psychologie positive “La psychologie positive ne permet pas de guérir ce qui va mal, mais permet de trouver le moyen d’aller mieux”. La science “Scientifiquement, il est prouvé qu’en deux mois on peut transformer son cerveau et augmenter durablement son niveau de bonheur”. “Le bonheur se travaille tous les jours. On peut entraîner notre cerveau à être plus positif”. La santé “Plus on est heureux et optimiste, plus on résiste à la douleur”. Le bonheur est contagieux “Le bonheur, ça irradie. Quand on est heureux, notre entourage le ressent et devient lui aussi plus heureux”. Les forces “Un état d’esprit positif peut multiplier par deux nos performances. Se concentrer sur les faiblesses ne fait que les rendre plus importantes”. Les valeurs “Se fixer des objectifs de vie en accord avec ses valeurs contribue à nous rendre plus heureux”. “Identifier ce que l’on veut faire, ce qu’on veut accomplir et ses valeurs profondes sont des éléments essentiels au bonheur”. La générosité “Etre généreux sans rien attendre en retour est une puissante source de bonheur”. Le volontariat “Faire du volontariat allonge l’espérance de vie et réduit les risques de maladies cardio-vasculaires et de dépression. Faire du bien fait du bien”. “La gentillesse est une source inépuisable de bonheur”. Le sourire “Même s’il n’est pas naturel, le sourire va créer ou faciliter des émotions positives”. “Les gens les plus souriants créent plus de liens sociaux, s’attirent plus de sympathie et allongeraient même leur espérance de vie”.

Laurence Bibas 

Spécialiste de la “pleine conscience*”, formatrice en gestion du stress et en accompagnement du changement. Laurence Bibas a 49 ans. Elle a été l’une des pionnières en France du développement des programmes de réduction du stress par la pleine conscience pour les particuliers et les entreprises. Elle a été formée en Europe et aux États-Unis aux programmes de “Mind-fullness” : MBSR (Mind-fullness Based Stress Reduction) pour la réduction du stress, et MBCT (Mind-fullness Based Cognitive Therapy) pour la prévention de la rechute dépressive. Le MBSR est un programme de groupe qui se déroule sur huit semaines et comporte des pratiques d’attention au moment présent, des exercices à domicile (manger, marcher, faire des activités habituelles en pleine conscience), des partages d’expérience sur le stress et les émotions difficiles dans notre vie. En introduisant la méditation sous une forme laïque et des mouvements simples issus du Hatha yoga, la pratique de la “mind-fullness” est accessible à tous. Laurence Bibas est l’auteur du “Manuel de Mindfullness” (éditions Eyrolles). * La pleine conscience ou “mind-fullness” est une discipline nouvelle en France. C’est l’art d’être pleinement à ce que l’on fait au moment où on le fait. Cette discipline se base sur des travaux de respiration, de méditation et de concentration.

Ses conseils Vivre au présent  “La pleine conscience est un pari du moment présent. Elle permet de vivre des choses extraordinaires dans des moments ordinaires”. “Quand on vit plus au présent, on apprend à être plus souple dans notre vie et cela contribue au bonheur”. Le bonheur “Nous sommes souvent notre premier obstacle au bonheur”. “Le bonheur est fait pour tous”. Être curieux “Il faut s’entraîner à être curieux dans les petites choses du quotidien”. “On fait trop souvent les choses par réflexe et on finit par banaliser les petits plaisirs”. La méditation “Se concentrer sur notre corps permet de libérer notre esprit et de réduire notre stress”. L’autodérision “Pour être heureux, faites preuve d’autodérision, de légèreté, riez de vous et de vos défauts”. Prendre du recul “Il est important de mettre nos pensées négatives à distance pour qu’elles ne prennent pas toute la place”. “Il faut parfois sortir du cadre, car être créatif est très bon pour le moral”. Le rapport au corps “Accepter son corps, s’aimer, c’est indispensable pour être heureux”. “On dissocie trop souvent notre corps de notre tête, or beaucoup d’émotions positives passent par notre corps”. “Il faut réapprendre à utiliser nos 5 sens”.

Karim Ngosso Coach et Maître en arts martiaux ; spécialiste des émotions positives et de l’hygiène de vie. Champion du monde de karaté nanbudo en 1996, représentant en France de l’école Gracie jiu-jitsu, mais aussi adepte des philosophies orientales et africaines, Karim Ngosso a toujours cherché à atteindre un même objectif  : passer par le corps pour atteindre l’esprit, car le corps peut développer des ressources insoupçonnées, interagir et surtout influer sur le mental. Il fait de ce principe la base de son enseignement avec le Sanshindo (art martial), mais aussi dans les cours de fitness et de danse qu’il dispense depuis maintenant près de 20 ans  : l’exercice physique pour développer une meilleure image de soi, le travail martial et les techniques de self défense pour améliorer sa confiance en soi, la danse et le rythme pour toucher aux émotions positives, et enfin la méditation et la relaxation pour générer de la motivation.

Ses conseils L’activité physique “Pour être heureux, il est très important de mettre son corps en mouvement”. “Faire minimum 6000 pas par jour permet d’augmenter de façon significative son espérance de vie”. “Le corps et l’esprit forment un tout. En pratiquant une activité physique régulière, on agit sur notre bonne humeur”. “Quand on est bien dans son corps, on est bien dans sa tête”. Le mental “Grâce au mental, on peut tout faire”. “Toutes les limites qu’on se fixe, ne sont que des limites mentales et c’est nous-mêmes qui décidons si elles doivent exister ou non”. “Croyez en vous !”. Dépasser ses limites “Arrêtons de nous fixer nous-mêmes des limites qui nous empêchent de faire telle ou telle chose. À partir de ce moment-là, tout deviendra possible et nous serons plus heureux”. Le lâcher prise “Il faut accepter l’idée que l’on ne peut pas tout maîtriser”. “Lâcher prise, c’est avoir confiance en soi et en ses capacités”. “Pour être plus heureux, il faut accepter ses peurs et ses émotions au lieu de les combattre”. Les ancrages positifs “Lorsque vous êtes face à des situations pénibles, remémorez-vous des moments heureux pour les dépasser”. L’alimentation “L’alimentation est à la base de notre énergie. Bien manger, c’est le début du bonheur”. “Les fruits et légumes sont les aliments du bonheur. Les études montrent qu’ils ont des effets protecteurs contre la dépression”. Le rire “Rire est la meilleure alternative aux crèmes antirides”. “Le rire mécanique, c’est quand l’action (le rire) entraîne l’émotion (le bonheur)”. Le regard des autres “Réussir à faire abstraction du regard des autres est une des clefs du bonheur”. “On a suffisamment à faire avec nous-mêmes pour en plus, projeter des choses dans le regard des autres”.

Stéphane Plaza à la recherche du bonheur… Stéphane Plaza, d’un naturel joyeux, a accepté de suivre, parallèlement aux volontaires, le protocole afin d’en apprendre un peu plus sur le bonheur. Très sceptique au départ, il va tester, à sa manière, la science du bonheur et va, tout au long de ces expériences, prendre conscience de certaines choses importantes pour lui comme sa famille… et son rapport au temps qui passe.

Interview de Stéphane Plaza > Pourquoi avez-vous accepté de participer à “J’ai décidé d’être heureux” ? Tout simplement parce qu’il n’y a rien de plus important que d’être heureux ! Avant de participer à ce programme, je ne savais pas qu’il y avait des “clés du bonheur” et je voulais essayer de comprendre les choses pour pouvoir les transmettre aux autres. J’ai maintenant appris qu’il existe des règles à suivre pour être plus heureux et grâce à l’émission, nous allons pouvoir divulguer cette méthode à tout le monde ! Mais pourquoi ne l’avons-nous pas su plus tôt ? > Qu’avez-vous appris lors de ces expériences ? Ces expériences m’ont confirmé qu’il fallait savoir vivre dans l’instant présent et le savourer. Auparavant, j’étais comme dans une voiture de course qui ne s’arrêtait jamais, j’étais à fond dans ma vie, dans mes agences comme à la télé. Savoir prendre le temps et partager avec les autres est important. Paradoxalement, si se tourner vers les autres peut beaucoup apporter à son propre bonheur, penser un peu à soi et réfléchir à ce qu’on est permet aussi souvent d’être plus heureux. J’ai également appris que la santé est essentielle au bonheur. > Quels exercices vous ont marqué ? J’étais assez dubitatif lors de l’exercice de la braise car je ne voyais pas l’intérêt de se brûler les pieds pour être heureux, mais cela montre que l’on peut faire des choses qui nous semblent, à première vue, impossibles. L’écriture de la lettre en s’imaginant à l’âge de 85 ans m’a également particulièrement touché et perturbé… cet exercice oblige à prendre du recul sur soi-même, à réfléchir à la façon dont nous souhaiterions être vu, à savoir ce que nous aimerions devenir… J’ai bien pris conscience que ma famille était la chose la plus importante dans ma vie. > Mettez-vous désormais en pratique certains conseils pour cultiver votre bonheur ? J’ai toujours été de nature optimiste et les faits de la vie me permettent, aujourd’hui, d’être encore plus heureux. Avant de me lancer dans cette aventure, je ne savais pas qu’il existait des moyens pour augmenter son “taux” de bonheur alors pourquoi ne pas tenter de mettre en pratique ces méthodes souvent simples ? Aujourd’hui, j’applique encore quelques conseils des spécialistes de “J’ai décidé d’être heureux”, comme le fait d’écrire sur un petit carnet trois actions à faire dans la journée. J’essaie surtout de prendre conscience et de profiter davantage du moment présent, de couper mon portable… et croyez-moi, ce n’est pas chose facile pour moi !

Les volontaires Benjamin (31 ans)

Sandrine (41 ans)

Flavie (24 ans)

Catherine (52 ans)

Pierre (42 ans)

Sandro (39 ans)

Le test de Jordi Quoidbach Tout au long des 8 semaines de protocole, les volontaires, comme Stéphane Plaza, vont remplir un test de référence afin de mesurer leur niveau de bonheur. Nous vous proposons également de le faire (sous une forme réduite) ou de le retrouver sur m6.fr.

Le saviez-vous ? Nous avons tous la capacité d’être plus heureux grâce à nos comportements 50% de notre niveau de bonheur sont déterminés par notre dotation génétique. Ce niveau de base est fixe, stable sur la durée et ne dépend pas des influences extérieures. 10% seulement sont déterminés par nos circonstances de vie : lieu d’habitation, âge, histoire personnelle, relations sociales, sentimentales, contexte professionnel, financier, santé… 40% de notre niveau de bonheur sont déterminés par nos comportements et nos activités : comportementales (sport ou actes de générosité), intellectuelles (perception et regard sur le monde), associatives (dons, bénévolats, volontariat). Avec 40% de notre capacité au bonheur qui ne dépend que de nous, cela signifie que nous pouvons améliorer notre qualité de vie en modifiant notre façon d’agir, de réfléchir ou de voir les choses. Source : Sonja Lyubomirsky, Docteur en psychologie et professeur à l’Université de Californie (‘Pursuing Happiness : The Architecture of Sustainable Change’ - 2005)

Où est-on le plus heureux dans le monde ? Des chercheurs de l’université de Rotterdam ont établi un classement mondial du bonheur, sur une période 1995-2005 à partir de 953 indicateurs. Les cinq pays les mieux classés étaient le Danemark, la Suisse, l’Autriche, l’Islande et la Finlande. La France n’arrivait qu’en 39e position de ce classement. Nantes, la ville du bonheur D’après de récentes et régulières études* menées depuis une dizaine d’années, Nantes est considérée comme la ville où il fait le mieux vivre en France (*Psychologies.com “Palmarès du bonheur Urbain” 2011). En 2011, un Observatoire du bonheur a été lancé à l’université de Nantes. Créé par 21 étudiants du Master Information-Communication, le projet a pour objectif “de vérifier et comprendre l’attractivité de la ville de Nantes, et de mesurer le bonheur”. Les gens heureux vivent plus longtemps Les seniors qui se disent “heureux” ont un risque de mourir dans les 5 prochaines années 35% plus bas que leurs pairs mécontents. C’est ce que démontre une étude britannique, publiée dans la version Internet de la revue “Proceedings of the National Academy of Sciences”. Les chercheurs de l’University College de Londres ont mesuré le degré de “bonheur” de plus de 3.800 personnes âgées de 52 à 79 ans en les interrogeant sur leur état émotionnel quatre fois par jour. (Source Le Parisien - novembre 2011) Le Bonheur National Brut En 2011, le ministre du travail du Bhoutan a proposé de remplacer le PIB (Produit Intérieur Brut) par le BNB, le bonheur national brut : “Désormais tous les projets gouvernementaux répondent aux quatre grands préceptes  : développement économique équitable, préservation et promotion de la culture, gouvernance humaine et préservation de l’environnement”. Notons que cet indice avait été préconisé par le roi du Bhoutan, Jigme Singye Wangchuck, en 1972. Son but était alors de bâtir une économie qui serve la culture du Bhoutan reposant sur des valeurs spirituelles bouddhistes. Les facteurs du bonheur Le sentiment de contrôler sa vie, le couple et le niveau de revenu sont les trois facteurs qui contribuent le plus au bonheur des Français, selon une enquête TNS - Soffres.* *Sondage effectué par “Psychologies magazine” octobre 2009

Guide pratique du bonheur

Quelques conseils et exercices à réaliser pour être heureux Sourire et bonheur : la théorie du feedback facial Le feedback facial vous connaissez ? C’est la théorie selon laquelle notre corps, et plus particulièrement les muscles de notre visage, envoient à notre cerveau des informations qu’il interprète comme source de renseignements. Si entendre la dernière blague à la mode au bureau pousse votre cerveau à activer vos zygomatiques, les muscles de votre visage qui sous-tendent le sourire vont à leur tour envoyer des informations au cerveau. Celui-ci les interprète alors de la manière suivante : “Si je suis en train de sourire, c’est que cela doit être drôle”.

Le bonheur est contagieux : entourez-vous de visages heureux. (D. Glocheux)

Je soigne mon couple (Je “touche” mon partenaire) 8 contacts physiques par jour sont nécessaires pour entretenir le couple, et 12 nous épanouissent, en provoquant dans le cerveau une décharge de substances comparable aux opiacées (opium).

Je me lance des nouveaux défis Les situations nouvelles provoquent des émotions puissantes. Nouveauté et challenge sont les éléments clefs du bonheur.

Je m’adonne à une passion/ je trouve un hobby Apprendre, développer de nouvelles capacités, se dépasser, c’est enthousiasmant et cela permet de lutter contre le stress.

Je favorise les nouvelles rencontres Un nouvel ami, c’est un nouvel horizon, un nouveau soutien, un univers inédit.

Je range “Le foutoir attire le foutoir”… Ranger son chez soi apaise et facilite la vie quotidienne, c’est prouvé.

Cochez les activités agréables que vous pourriez faire aujourd’hui… n n n n n n n n n n n n n n n

Nager Ecouter de la musique Se promener dans un parc Téléphoner à un(e) ami(e) Faire un compliment Profiter d’une terrasse Lire un livre ou une revue Jouer avec des enfants Faire un cadeau pour un proche Acheter des fleurs Se faire masser Faire un don Faire du sport Regarder ses photos de vacances Prévoir un dîner avec des amis

Je coupe mon portable Pour réapprendre à faire une seule chose à la fois. Le week-end ou le soir, je débranche (ou la télé, ou Internet).

Je modifie mon itinéraire Changer de chemin pour aller travailler introduit une nouveauté qui développe la curiosité, fait voir les choses autrement.

Je sors de mes habitudes Je change de place à table, je déplace les objets qui sont sur mon bureau, je fais mes courses dans un autre magasin.

Ranger En éliminant les objets inutiles de sa maison, on diminue de 40% le temps de ménage, nous sommes ainsi moins angoissé et moins sollicité. Pour cela, un exercice simple existe : se désencombrer des objets en trop qu’il y a chez nous : les objets sentimentaux (stylos achetés à Tokyo), l’amas utile (la vis du meuble Ikea, un chargeur, un portable qui ne marche plus ), les vêtements soldés et qu’on ne met jamais, les objets préventifs (faire les courses et acheter en double, de peur de manquer ),“l’équipement aspirationnel” (la colle à céramique), les panoplies ( une taie d’oreiller sans la deuxième, des anciens rideaux). Ranger et nous désencombrer nous donne l’impression d’un nouveau départ. Cela est un exercice recommandé en cas de changement difficile à vivre.

La diététique Apprendre à manger équilibré, choisir les aliments, cuisiner avec du goût et prendre plaisir à manger sont des atouts essentiels de notre santé.
 Manger mieux pour se sentir mieux, c’est prouvé  ! Des recherches scientifiques récentes montrent que l’on peut améliorer l’humeur en optimisant son alimentation. L’objectif est de corriger les carences nutritionnelles qui font le lit de la dépression, de rééquilibrer les messagers chimiques du cerveau, et de réduire le stress et la fatigue.

eux pour sourire, N’attendez pas d’être heur ureux souriez plutôt afin d’être he (E.L Kramer) J’ai besoin du bonheur de

tous pour être heureux (A. Gide)

Le volontariat Tout le monde  sait  qu’aider les autres  peut bénéficier  à la société,  mais  il  est prouvé scientifiquement que l’altruisme (“le  souci  désintéressé pour le  bienêtre des  autres”)  est associé  à  la santé,  au bien-être  et la longévité.  Plus  récemment,  des études  fascinantes  impliquant  des scans  du cerveau ont  montré  que le don d’argent  à des œuvres de charité  déclenche  le  même plaisir  et  les mêmes effets physiologiques dans le cerveau que la nourriture et le sexe.

Je fais preuve de générosité Une des meilleures façons d’être heureux soi-même, c’est de rendre les autres heureux ! Donner son sang, faire du bénévolat, aider la voisine à déménager…

Je souris “Plus on sourit, plus la vie vous sourit”.

Je tiens un carnet de reconnaissance Tous les jours, noter 2 ou 3 bonnes raisons d’éprouver de la gratitude. Ou Je note 2 ou 3 moments dans la journée qui m’ont apporté du plaisir. Effet multiplicateur garanti !

La gratitude Dans  une étude scientifique  comparant  cinq  stratégies  différentes  de  la psychologie positive, la lettre de gratitude a un effet immédiat. Dans cette étude, les participants ont eu  une semaine pour  écrire, puis remettre  une lettre de  remerciement  en personne  à quelqu’un qui a été particulièrement bon pour eux, mais qui n’avait jamais été bien remercié. Grand classique des recherches en psychologie positive, les études sur les bienfaits de la gratitude n’ont de cesse de nous surprendre. Les gens qui éprouvent beaucoup de gratitude sont en moyenne plus heureux et dorment mieux (Wood, Joseph, Lloyd et Atkins, 2009). Ils ont plus d’espoir dans la vie, vivent plus fréquemment des émotions positives, sont plus empathiques, moins matérialistes et pardonnent plus facilement que les autres (McCullough, Emmons et Tsang, 2002).

Voici un petit exercice développé par Robert Emmons de l’Université de Californie et Mike McCullough de l’Université de Miami qui montre comment l’habitude de tenir un journal de gratitude peut véritablement booster notre bonheur et même notre santé physique. En 2003, ces chercheurs ont réparti 192 étudiants en trois groupes : Les participants du premier groupe devaient noter dans un calepin, chaque semaine pendant trois mois, cinq choses pour lesquelles ils ressentaient de la gratitude dans leur vie : parents aimants, petit(e) ami(e), moment passé entre amis mais aussi des choses plus simples comme la chance de pouvoir profiter d’une belle journée ensoleillée ou de manger une délicieuse pizza. Les étudiants du deuxième groupe, eux, devaient simplement citer cinq événements au choix arrivés au cours de la semaine. Enfin, dans le troisième groupe, les participants devaient énumérer cinq choses qui les avaient irrités pendant la semaine. Les chercheurs ont mesuré différents indicateurs de bien-être avant, pendant et après l’intervention afin d’étudier l’impact de leur programme. Comparé aux autres groupes, celui des participants qui avaient du tenir un “journal de gratitude” rapportait, au terme de l’étude, des niveaux de bonheur en moyenne 25% plus élevés. De plus, la pratique de la gratitude avait également eu un effet sur leur santé. Ainsi les étudiants de ce groupe avaient souffert de moins de symptômes physiques (moins de maux de tête, de maux de gorge, de nausées, de problèmes de peau…) tout au long de l’étude. En outre, ils avaient passé en moyenne une heure de plus par semaine à faire du sport.

Le bonheur n’arrive pas automatiquement […] ; il dépend de nous seuls. On ne devient pas heureux en une nuit, mais au prix d’un travail patient, poursuivi de jour en jour. Le bonheur se construit, ce qui exige de la peine et du temps (Luca et Francesco Cav alli-Sforza)

bonheur Faites simple : préférez le (O. Lockert) Je savoure les petites choses du quotidien Écouter une chanson, bavarder avec des amis, aller au cinéma, manger une glace, rire, prendre un bain, se faire masser... Prendre conscience des petits bonheurs du quotidien vous aidera à en profiter davantage.

Le 85ème anniversaire Les études montrent que vivre en accord avec ses valeurs et se fixer des objectifs de vie contribuent de manière substantielle à notre bonheur… à condition que cela corresponde à nos valeurs profondes, à ce qui est réellement important pour nous. Un bon exercice pour réfléchir à ses valeurs et ses objectifs est d’imaginer son 85ème anniversaire. Imaginez que tous vos proches sont réunis autour de vous pour prononcer quelques mots en votre honneur, pour décrire comment vous avez compté dans leur vie. Que voulez-vous avoir accompli ? Que voulez-vous que l’on dise de vous  ? Quel impact voulez-vous  laisser sur le monde, sur vos amis, sur votre famille ?

Manifester son bonheur est un devoir ; être ouvertement heureux donn e aux autres la preuve que le bonheur est possible (A. Jacquard)

Le premier rendez-vous Organiser une sortie avec son partenaire comme si c’était le premier rendez-vous. Objectifs Renforcer les liens amoureux Améliorer son humeur Augmenter son estime de soi Déroulement Choisir un lieu de préférence nouveau pour tous les deux et invitez formellement votre partenaire en “rencard”. Mettez-vous en valeur. Travaillez votre look, votre maquillage. Sortez vos plus beaux vêtements ! La clé du succès de cet exercice est d’essayer de “faire bonne impression”, d’essayer d’impressionner ou de séduire l’autre comme on le ferait avec un(e) inconnu(e). Ceci n’est pas un jeu de rôle. Ne faites pas semblant de ne pas vous connaître. Essayer simplement de faire bonne impression. Intéressez-vous à l’autre  ; il y a peut-être des aspects de sa personne que vous ne connaissez pas encore tout à fait ? Les reproches sont interdits ! Vous ne le feriez pas à un premier rendez-vous...

Je me détends en famille Dès le matin, cultiver la bonne humeur. S’efforcer de rire, de chanter ensemble, instaurer un “temps danse” où on se défoule tous en musique.

Je m’occupe de mes amis Organiser des dîners, être généreux de son temps et de son énergie, répondre en cas de besoin, écouter… de petites attentions qui rapportent gros en terme de bien-être.

Je soigne mes rapports avec autrui Réduire son agressivité rend la vie plus douce, à soi et aux autres…

Je fais un - vrai - compliment par jour à quelqu’un que j’apprécie Car savoir apprécier son entourage, c’est un élément du bonheur.

Je dis merci Une à deux fois par semaine exprimez par oral ou par écrit votre gratitude à quelqu’un de votre entourage; les personnes “reconnaissantes” ressentent plus de bien-être, sont plus énergiques, plus optimistes, plus généreuses.

ez-le ! Si vous voulez être heureux, soy (L. Tolstoï)

Notez les bonnes actions que vous pourriez faire dans les 7 prochains jours… -

La posture Notre posture est souvent la représentation de nos humeurs, de nos motivations et de notre confiance. Il y a un vrai lien entre sa posture physique et son état d’esprit. Pousser quelqu’un à se tenir droit et à adopter une position de conquérant le poussera à prendre davantage d’initiatives. Se tenir debout face à un auditoire est la meilleure façon de se rendre actif et visible. De plus cela facilite la portée de sa voix, et permet d’être mieux compris.

3 choses bien par jour La reconnaissance est  l’un des  concepts-clés  généraux  de la psychologie  positive  et cet exercice est un  moyen simple et efficace  pour  cultiver  la gratitude. L’idée est de  tenir un carnet sur lequel on inscrit trois  bonnes choses  qui sont arrivées dans la journée et expliquer pourquoi cela nous a apporté du plaisir.

Le bonheur rend gé

néreux (B. Parain)

Adaptation du format australien “Making Australia Happy”, distribué par All3Media International. Producteur : Heiress Films.

Yves Darondeau - Christophe Lioud - Emmanuel Priou Productrice Caroline Broussaud Chef de projet et Réalisateur Pierre-François Glaymann Rédacteur en chef Olivier Tixier

Métropole Télévision 89 avenue Charles de Gaulle 92575 Neuilly-sur-Seine cedex Unité de Programmes Flux Externes Anne-Sophie Larry Chef de projet Marie Willem Direction de la Communication Pôle Info, Magazines de l’info Emmanuel Fouenant T/01 41 92 66 24 - 06 73 79 89 76 [email protected] Assisté d’Alexandra Chaouat T/01 41 92 67 25 [email protected] Plus d’infos sur “J’ai décidé d’être heureux” sur Facebook (J’ai décidé d’être heureux), Twitter (#etreheureuxm6) et sur m6.fr

Rédaction : DIrection de la communication M6 Direction Artistique : Direction Artistique M6 Photos : © Gaël Cornier / M6 - istockphoto

Contact presse Guillaume Bertrand T/01 49 29 46 00