La confirmation

Ces mots prononcés par le pasteur officiant sont : « Je te baptise au nom du Père, et du. Fils, et du ...... 21 Le Shona est la langue vernaculaire au Zimbabwe.
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Préparer les candidats au baptême et à la confirmation dans   l'Église Méthodiste Unie             par    

 le  Révérend  Dr.  Gift  Machinga         Africa  Ministry  Series  

     

 

   

                         

C'EST MAINTENANT LE MOMENT Préparer les candidats au baptême et à la confirmation dans l'Église Méthodiste Unie   Copyright © 2011 par Discipleship Resources: Africa. Tous droits réservés.   Il est formellement interdit de reproduire une partie quelconque de ce livre, de quelque manière que ce soit, sans la permission écrite de l’éditeur, à l’exception de courtes citations intégrées dans des articles ou des revues critiques. Pour de plus amples informations, s'adresser à Discipleship Resources: Africa, 1908 Grand Avenue, Nashville, TN 37212.Tous droits réservés.   Discipleship Resources: Africa™ et les logos sont des marques commerciales détenues par Discipleship Resources®, un ministère du GBOD. Tous droits réservés.   Sauf indication contraire, toutes les citations bibliques sont tirées de la Sainte Bible, Nouvelle version internationale (New International Version®), NIV®. Copyright © 1973, 1978, 1984, 2011 par Biblica, Inc.™ Utilisées avec l'autorisation de Zondervan. Tous droits réservés dans le monde. Les citations bibliques marquées KJV sont tirées de la version de la Nouvelle Version du Roi Jacques /Thomas Nelson Publishers, Nashville : Thomas Nelson Publishers, Copyright © 1982. Utilisées avec autorisation. Tous droits réservés.   Couverture et conception intérieure : Karin Wizer   Photo de couverture : Jeff Oliver   Composition : Revelation Desktop Publishing   Première impression : 2011     DONNEES DU SYSTEME DE CATALOGING-IN-PUBLICATION DE LA LIBRARY OF CONGRESS DES ÉTATSUNIS :  978-0-88177-601-0    Imprimé en Afrique du Sud par Salty Print, 14 Durham Avenue, Salt River      

Table des matières   Avant-propos   Introduction   PREMIERE PARTIE THEOLOGIE ET HISTOIRE Chapitre 1 : La signification et l'importance du baptême Chapitre 2 : L'administration du baptême Chapitre 3 : La confirmation : historique Chapitre 4 : La signification et le but de la confirmation   DEUXIÈME PARTIE : APPLICATIONS PRATIQUES   Chapitre 5 : Préparer les candidats au baptême   Chapitre 6 : Préparer les candidats à la confirmation   Chapitre 7 : Traitement des candidats au baptême et à la confirmation   Annexes   Annexe A : Test de qualification pour les candidats à la confirmation   Annexe B : Plan d'enseignement pour une session sur le baptême   Annexe C : Plan d'enseignement pour une session sur la confirmation    

Notes finales

 

   

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Avant-propos     Peu  de  gens  ont  la  capacité  de  rassembler  leurs  idées  dans  un  livre  pour  le  bien  d'autrui.  C'est   exactement  ce  qu'a  fait  le  révérend  docteur  Gift  Machinga.  Ce  guide  sur  le  baptême  et  la  confirmation   au  sein  de  l'Eglise  Méthodiste  Unie  vise  à  combler  une  lacune  évidente  de  la  littérature  applicable  à   notre  contexte  ici  au  Zimbabwe.  Il  y  a  eu  un  appel  constant  pour  de  la  documentation  clarifiante  dans  le   domaine  de  l'éducation  chrétienne.  Il  n'y  a  rien  de  plus  utile  qu'une  documentation  destinée  à  former  et   à  façonner  les  membres  de  l'église  pendant  leur  intégration  dans  la  tradition  de  l'église.  On  crée  un   membre  solide  quand  on  lui  enseigne  ce  que  signifie  le  baptême  et  quelles  sont  ses  responsabilités  en   tant  que  membre  à  part  entière  de  l'église.  Ce  guide  contribuera  à  aider  notre  clergé  et  les  membres   laïcs  ainsi  que  les  enseignants  de  l'école  du  dimanche  dans  le  processus  d'éducation  des  membres  de   l'église  dans  son  ensemble.   L’aspect unique de cette ressource, c'est son apport au processus pédagogique d'intégration des personnes voulant devenir membres à part entière de l’église ; elle offre à la fois les processus et les conseils. Les questions constituent une enquête vitale dans le domaine de l'administration et la gouvernance de l'église ainsi que dans d'autres segments. La section de questions auxquelles les candidats doivent répondre établit une norme uniforme en matière des attentes vis-à-vis des candidats.   J'espère que nous trouverons ce guide utile dans notre ministère commun au sein de notre église.   Je recommande l'emploi de cette ressource à tous les niveaux de l'église. Éveque Eben K. Nhiwatiwa Évêque résidant Région épiscopale du Zimbabwe 7    

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Introduction         Le baptême est un des deux sacrements observés dans l'Église Méthodiste Unie alors que la confirmation est un rite d'usage étendu auquel chaque membre de l'église devrait participer. Traditionnellement, ces deux événements se déroulaient le même jour, la confirmation se faisant après le baptême. Ceci n'est plus le cas. Vu la séparation du baptême de la confirmation, il faut une certaine formation avant d'être confirmé. Or l'Église Méthodiste Unie dans la région du Zimbabwe n'offre que peu ou pas de préparation aux candidats au baptême ou à la confirmation. Il n'y a pas une seule façon communément acceptée de les préparer. Or, je suis de l'avis que refuser une telle éducation aux candidats au baptême et à la confirmation, c'est comme si l'on donnait une ordonnance de kwashiorkor spirituelle. Les membres baptisés et confirmés de l'église ont besoin d'être pleinement préparés pour recevoir tout ce que Dieu leur destine et pour répondre à tout ce que Dieu attend d'eux. Ce livret répond à l'appel pour une documentation devant guider et préparer les candidats au baptême et à la confirmation.   L'église du Zimbabwe est en pleine expansion en termes du nombre de membres. Dans la majorité des congrégations méthodistes unies, il n'y a pas une seule place de vide pendant les moments de culte ; il y a plus de personnes présentes qu'il n'y a de membres sur les rôles, et on y inscrit des personnes nouvellement converties à la foi chrétienne. Ces personnes converties, dont la plupart viennent de la religion africaine traditionnelle, ont peu ou pas de connaissance de la foi chrétienne ; d'où le besoin de cours d'instruction. Mon expérience en tant que Surintendant de district a montré que l'on prête très peu d'attention à la formation des membres dans leur foi. En tant que Surintendant, j'ai administré le sacrement de baptême et j'ai reçu des candidats à la confirmation dans des églises où les pasteurs n'étaient pas autorisés à le faire. J'ai découvert en le faisant que dans grand nombre de cas, les candidats n'avaient pas reçu une formation suffisante et n'avaient pas été préparés à leur nouveau statut de membre. La

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situation est la même dans d'autres domaines, chose mise au clair par les résultats de recherches faites par le biais de questionnaires et d'entrevues.   Il faut signaler que ceci ne constitue pas un manuel pour les cours de baptême et de confirmation ; il s'agit simplement d'un guide. Il ne fournit pas de plans d’enseignement pour le pasteur. Il s'agit plutôt d'une ressource qui cherche à motiver les pasteurs à considérer avec sérieux le ministère d'éducation et à guider les pasteurs et les membres laïcs à préparer leurs fidèles pour le baptême et la confirmation. Ce document a été accepté par les Ministères connectionnels de la Région épiscopale du Zimbabwe pour emploi dans nos églises. J'espère et je prie que les dirigeants de l'église prendront très au sérieux le ministère de l'éducation. Notre mandat méthodiste uni est de « faire des disciples de Jésus-Christ pour la transformation du monde ». Personne ne devrait être baptisé ni confirmé sans une préparation adéquate. De même, les membres ne devraient pas accepter l'invitation ni au baptême ni à la confirmation sans recevoir une formation appropriée.   Je recommande ce livre pour emploi par les pasteurs afin de préparer leurs membres au baptême et à la confirmation.        

 

 

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  PREMIERE PARTIE   THEOLOGIE ET HISTOIRE    

 

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Chapitre 1   La signification et l'importance du baptême   Le baptême a une grande valeur dans notre église ; il est primordial que ceux qui y participent en comprennent l'importance ainsi que la signification et qu'ils aient connaissance des problèmes liés à son administration. Les personnes qui se font baptiser devraient avoir une connaissance claire des raisons pour lesquelles elles participent à ce sacrement.   Depuis longtemps, on a refusé d'expliquer aux candidats au baptême la signification et l'importance du rite auquel ils participent. Les réflexions et recommandations ci-dessous ne sont pas exhaustives, mais reflètent les principes fondamentaux du baptême.   Le baptême en tant que sacrement   La tradition de l'Église Catholique au Zimbabwe reconnaît sept sacrements alors que la plupart des églises protestantes n'en reconnaissent que deux. Celles qui reconnaissent deux sacrements ont hérité cette idée de Martin Luther et de Jean Calvin, chefs de file de la Réforme. Lorsqu'ils se sont séparés de l'Église Catholique de Rome, les seuls sacrements qu'ils ont retenus furent le baptême et la Sainte Communion.    Les sacrements sont des véhicules du salut et sont ce que John Wesley a appelé des « moyens de grâce ». Le baptême reconnaît un individu en tant qu'enfant du royaume de Dieu, et le place sur le chemin du salut. Par le baptême, Dieu amorce l'acte de salut et les êtres humains répondent à l'activité de Dieu. Le baptême, en tant que sacrement, est un acte d'acceptation par lequel les candidats reconnaissent, reçoivent et commencent à participer à la vie remplie de la grâce qu'offre Dieu.  

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Le baptême en tant que portail d'entrée dans l'église   Le baptême est généralement considéré comme un rite d'entrée dans l'église chrétienne. Le Book of Discipline of The United Methodist Church of 2008 [en français, le Livre de discipline de l'Église Méthodiste Unie de 2008] confirme que, par le baptême, une personne entre au sein de l'église (¶ 103). C'est par l'acte du baptême qu'une personne est initiée à une nouvelle société : l'église chrétienne. Le baptême est le premier acte de foi du croyant. Par cet acte, le baptisé est confirmé comme l'un des disciples du Christ et il rejoint par cet acte la compagnie des fidèles. Il ou elle devient alors membre, non pas d'une dénomination ou confession particulière, mais de la communauté chrétienne. Avant toute autre chose, une personne est initiée à l'église une, sainte, catholique (universelle) et apostolique, ce qui lui permet de participer au lien unificateur de la chrétienté.   Le concept zimbabwéen de la famille étendue ou élargie rend cette initiation à une communauté plus large facile à comprendre et à accepter. Par exemple, les enfants nés de frères, de sœurs ou de cousins de la Shona [communauté] zimbabwéenne ne sont pas considérés comme des cousins ; culturellement, ils sont considérés et désignés comme des enfants - des frères et sœurs sans aucune distinction. Ils se comportent comme frères et sœurs les uns envers les autres, unis par le même sang et identifiés par le même nom de famille. Il en est de même pour les personnes baptisées ; elles sont membres de la même famille chrétienne liée par le sang du Christ.     Le baptême en tant que signe de repentir   Bien que l'on débatte encore de l'origine du baptême chrétien dans les cercles académiques, il est possible qu'il provienne des baptêmes prosélytes. Pour devenir membre, cet acte exigeait tout d'abord un repentir et une confession totale des péchés. Jean le Baptiste demandait aux gens venus l'écouter de se faire baptiser pour renoncer à leur ancien style de vie (Matthieu 3:7-10 ; Luc 3:7-9). Le repentir est étroitement lié à l'appel à renoncer au péché. Le baptême est donc la reconnaissance du péché et un 14    

mouvement vers une vie de grâce et de réconciliation.1 Le baptême devrait être une occasion de confession. Le théologien Daniel Migliore le décrit comme "laver une vie souillée par le péché" qui exige du baptisé un nouveau commencement et une nouvelle orientation.2     Le langage du repentir n'est pas un concept difficile au Zimbabwe puisque les gens se convertissent d'une autre tradition de foi à la foi chrétienne. Un croyant baptisé se distingue facilement par son changement de vie, y compris ses convictions, ses relations et ses comportements. Le baptême est donc un signe extérieur, reflet d'un changement intérieur.     Le baptême en tant qu'identification avec le Christ   Le baptême identifie les croyants avec le Christ. Comme on le voit dans les débuts de l'église chrétienne, et comme il est rapporté dans le livre des Actes, le baptême était toujours administré au nom du Seigneur Jésus (Actes 2:38 ; 8:16 ; 10:48 ; 19:5). Là se trouvait la différence entre le baptême chrétien et les autres baptêmes. Paul utilisait le baptême pour parler de l'identification du croyant avec le Christ (Romains 6:1–5). Nous sommes baptisés dans et par la mort du Christ, mis au tombeau et résuscités avec Lui. Le baptême est un acte cérémoniel institué par le Christ (Matthieu 28:19) et pratiqué par les apôtres qui dépeint l'union et l'identification d'un croyant avec la mort, la mise au tombeau et la résurrection de Jésus. Tout comme un tissu trempé dans une teinture en absorbe la couleur, une personne immergée dans le Christ devrait absorber la nature du Christ. Jésus a été reconnu comme le Fils de Dieu à son baptême (Marc 1:11 ; Matthieu 3:17) ; il en est de même pour nous : en lui, nous devenons fils et -filles de Dieu par la foi (Galates 3:26–27). Du point de vue historique, la plupart des actes de baptême furent faits pendant la saison de Pâques pour montrer l'identification avec la mort et la résurrection du Christ.3     Le baptême et le Saint-Esprit   15    

Faisant référence au livre des Actes 2:38 où Pierre appelle les nouveaux croyants au baptême en rémission des péchés et pour recevoir l'Esprit Saint, John Macquarrie écrit : « Normalement, se faire baptiser signifie recevoir le Saint-Esprit. »4 Cette exploration du baptême dans le Nouveau Testament implique que le baptême est lié à l'activité de l'Esprit Saint. Le caractère de l'église étant celui d'une communauté de l'Esprit, il s'ensuit qu'être intégré à l'église, c'est être reçu dans la communauté de l'Esprit.   Dans sa prédication, Jean le Baptiste indique qu'il baptise, lui, avec de l'eau, mais que celui qui viendra après lui baptisera avec l'Esprit (Marc 1:8). Même au baptême de Jésus, il est dit que l'Esprit est descendu sur Jésus sous la forme d'une colombe (Luc 3:21-22 ; Marc 1:10 ; Matthieu 3:16). Le baptême est le travail de l'Esprit Saint.   Les Africains, particulièrement au Zimbabwe, croient fermement en un monde spirituel. Il est fréquent d'entendre parler d'une personne possédée par l'esprit des défunts. Bien que nombre d'endroits au monde, principalement en Occident, nient ces allégations, il est impossible de réfuter la réalité et les manifestations de ces événements. Quand une personne est possédée, elle adopte le comportement et les caractéristiques (y compris la voix) du possesseur. Une cérémonie spéciale se déroule pour reconnaître cette relation entre possesseur et possédé, ainsi qu'entre les communautés des vivants et des morts. Partant de cette perspective, il ne devrait pas être difficile aux chrétiens au Zimbabwe de comprendre et d'accepter le baptême comme une occasion où le Saint-Esprit prend possession du nouveau croyant. Le Saint-Esprit donne un certain pouvoir au croyant, il régénère sa vie et le guide pour qu'il mène une nouvelle vie dans le Christ, tout comme dans la tradition, les esprits ancestraux sont censés dynamiser et guider les gens.     Le baptême en tant que vocation    Le baptême peut être décrit comme un moment de choix durant lequel le baptisé est appelé à participer au cheminement de la foi, un cheminement qui durera toute sa vie. Le baptême est donc « une 16    

vocation, ou même l'ordination » au ministère général de l'église, ministère que les membres ont en commun.5 Ici, nous suivons l'exemple de Jésus-Christ qui n'a commencé son ministère qu'après son baptême. Le baptême a marqué son engagement envers son ministère et le commencement de son travail. Il en est de même pour les chrétiens qui, par le rite du baptême, s'engagent au ministère de l'église. Selon l'organisation et l'administration de l'Église Méthodiste Unie, « tous les chrétiens sont appelés par leur baptême à ce ministère de service dans le monde pour la gloire de Dieu et pour la plénitude humaine ».6     John Wesley et le baptême   Bien que beaucoup pensent que John Wesley était méthodiste, il est important de signaler qu'il était issu d'une famille anglicane membre du clergé. Élevé au sein de l'Église anglicane, il devint membre du clergé anglican et mourut pasteur anglican. Il s'ensuit que sa théologie reposait sur les enseignements de l'Église d'Angleterre. Cependant, Wesley prêcha et écrivit considérablement sur le baptême, en particulier sur le baptême des enfants. Il enseigna que le baptême est un bon don de Dieu à l'église, une partie importante du plan céleste pour amener son peuple au salut. Quand les parents présentent leurs enfants au baptême, ils les ouvrent à la grâce de Dieu. Selon Wesley, la participation au sacrement du baptême ne garantit le salut à personne. Pour John Wesley, le baptême fait partie du processus de l'œuvre divine qui durera toute notre vie. Dans son enseignement sur la grâce prévenante, Wesley souligne qu'il nous incombe de répondre au don gratuit et divin qu’est le baptême par le repentir et l'acceptation dans la foi.     La question du baptême des nouveau-nés   Au Zimbabwe, on trouve différentes perspectives sur le baptême des nouveau-nés. Les églises pentecôtistes et évangéliques s'opposent au baptême des nouveau-nés car elles insistent sur la confession 17    

personnelle. Elles estiment que le baptême des nouveau-nés est contraire à l'enseignement de Jésus et contraire aux Écritures Saintes. À l'exception des baptistes, les églises protestantes et les autres églises chrétiennes majeures pratiquent le baptême des nouveau-nés.   Bien qu'il n'y ait aucune preuve explicite du baptême des nouveau-nés dans les Écritures Saintes, sa justification a toujours été fondée sur les références faites au baptême de maisons entières.7 La supposition est que le terme "maison" incluait aussi les enfants qui étaient trop jeunes pour faire une confession publique de leur foi. Parmi les baptêmes de maisons entières, figurent le baptême de Cornelius (Actes 10:14-48), de Lydie à Philippes (Actes 16:14-15), du geôlier (Actes 16:33-34), et de Crispus, chef de la synagogue (Actes 18:8). Paul fait référence, lui aussi, au baptême des gens de la maison de Stéphanas (1 Corinthiens 1:16). L'auteur du livre des Actes des apôtres insiste sur le fait que l'ensemble de la maison fut baptisé. Dans son étude, Baptism in the New Testament [Le baptême dans le Nouveau Testament,] G.R. Beasley-Murray indique que, dans l'Ancien Testament, les enfants en bas âge faisaient partie de la maison (Genèse 17:12-13, Exode 12:27-30, 1 Samuel 1:21 et suivants).8 Il signale ensuite que « l'on trouve un exemple encore plus fort du baptême fondé sur la foi d'autrui dans le cas du baptême des esclaves de la maison, puisque ceux-ci auraient été ajoutés à l'église par le baptême en fonction de la foi de leur maître. Il est naturel d'étendre ce principe aux enfants de la maison quand il y en avait."9     Je n'ai aucune raison de douter que la maison incluait le chef de famille, son épouse, les esclaves et les enfants ; et que le chef de la maison prenait les décisions pour les autres membres. Ce phénomène n'a rien de nouveau au Zimbabwe. Lorsque vinrent les missionnaires, ce furent les chefs qui prirent les décisions en matière de foi pour l'ensemble du clan ou du village. La conversion du chef signifiait que ceux sous son autorité devenaient chrétiens.   Aujourd'hui, la plupart des dénominations/confessions ne font aucune distinction entre le baptême des adultes et le baptême des enfants. Elles les acceptent tous les deux comme ayant la même signification et la même validité, basés sur la grâce de Dieu qui doit être ouverte à tous, quel que soit

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l'âge. Comme l'explique David James Randolph, « Cet acte nous signifie que le Dieu de la révélation chrétienne est un Dieu de grâce qui nous tend la main alors que nous étions encore sans force. »10 Cette grâce que Dieu nous offre volontairement et sans contrainte est libre et nous ne la méritons pas. Aucune offrande, quelle qu'elle soit, faite par les hommes, ne peut racheter ce don non mérité et non gagné qui nous est donné avant même que nous ne soyons en mesure d'y répondre. En acceptant de baptiser les enfants, l'église conclut une alliance avec les parents, qui s'engagent vis-à-vis de Dieu et de l'église à élever l'enfant dans la tradition chrétienne. Dans la tradition de l'Église Méthodiste Unie au Zimbabwe, les enfants dont les parents ou tuteurs ne sont pas membres de l'Église ne peuvent pas être présentés pour être baptisés. On présume que les parents ou tuteurs ne peuvent pas leur enseigner grand ‘chose s'ils ne sont pas eux-mêmes membres de l'église.   Le dernier point, mais non le moindre, a trait à ceux qui pratiquent le baptême des nouveau-nés tirent leur autorité de l'Évangile où Jésus accueille les petits enfants qu'on lui présente. Dans ces passages, il bénit les enfants et fait des reproches à ceux qui cherchent à empêcher aux enfants de s'approcher de lui (Marc 9:35-37 ; 10:13-16 ; Matthieu 19 :13-15 ; 18:3 et suivants ; Luc 18:15-17). En accueillant les enfants, Jésus donne l'exemple de ce que signifie être grand au royaume de Dieu. Ce geste de Jésus est, encore une fois, une négation des valeurs des gens de son époque et du monde gréco-romain. Dans son livre Jésus et les enfants, Harns-Rueidi Weber décrit ainsi la condition des enfants :     Les fils en bonne santé étaient, eux surtout, valorisés en tant que futurs travailleurs et soldats. Mais en soi, un enfant n'avait aucune valeur, et on remarquait rarement sa personnalité. Les romains désignaient leurs filles simplement par des numéros et leurs fils ne recevaient un prénom qu'après le troisième ou le cinquième fils. Pendant longtemps, dans l'art gréco-romain, les enfants étaient représentés simplement comme de petits adultes. Ainsi, l'enfance était considérée un stade (biologique) faible et

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insignifiant, une préface à l'âge adulte. La manifestation la plus claire de ce manque de valeur était la pratique largement répandue de l'expulsion des nouveau-nés. Dans le sens littéral du terme, les enfants étaient jetables.11     Jésus reconnaissait les enfants comme des êtres précieux et pleinement humains et demanda à ses disciples de les accepter. Jésus est très explicite quand il annonce qu'accepter un enfant, c'est l'accepter Lui et accepter Dieu lui-même. Il n'y a aucune raison pour que l'église d'aujourd'hui n'accepte pas et n'accueille pas les enfants dans le baptême. Le baptême devrait les initier à la famille de Dieu, dont Jésus a promis qu'ils seraient membres.  

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Chapitre 2   L'administration du baptême     Les membres de l'Église Méthodiste Unie au Zimbabwe ont des perspectives diverses sur le baptême, principalement sur les questions liées à l'administration du sacrement. Dans ce chapitre, je tiens à clarifier certaines questions controversées en expliquant pourquoi dans l'Église Méthodiste Unie, nous respectons certaines procédures concernant le baptême.     L'officiant   La façon d'administrer le baptême lui donne une certaine signification. On ne peut pas se baptiser soi-même ; le rite est exécuté par une autre personne dans le contexte de la communauté de foi. Par conséquent, la question de savoir qui doit officier pour valider un baptême se pose depuis les débuts de l'église. L'église de Corinthe semble avoir été préoccupée par cette question (1 Corinthiens 1:11-14). La plupart des confessions préfèrent que ce soit le personnel pastoral ordonné qui administre le sacrement. Dans la tradition de l'Église Méthodiste Unie, l'administration du baptême est réservée aux personnes mises à part par l'ordination en tant qu'anciens. Les anciens sont ordonnés au « ministère à vie de la Parole, du sacrement, de l'ordre, et du service ; et sont autorisés à administrer les sacrements du baptême et de la Sainte Cène ».12 Il existe des exceptions à la règle dans certaines traditions ; la tradition catholique, par exemple, permet à un laïc de baptiser quand une personne est sur le point de mourir et qu'un prêtre n'est pas disponible.13    

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 Le saint respect du mystère des sacrements, du rôle des anciens qui est de transmettre la foi chrétienne grâce à l'héritage apostolique, et l’importance d’administrer les sacrements correctement pousse certaines unités ecclésiales à insister que seuls les anciens ordonnés donnent le baptême (y compris l'Église Méthodiste Unie). Les anciens ordonnés dans notre tradition sont les personnes formées et ordonnées à servir dans le rôle sacerdotal et à administrer correctement les sacrements au nom du Christ, au sein du corps du Christ, conformément à notre tradition. Notre pratique habituelle est que le pasteur responsable de la congrégation à laquelle appartient le baptisé administre le sacrement. Un autre pasteur qualifié peut procéder au baptême si le pasteur responsable l'invite à le faire. Dans l'Église Méthodiste Unie, nous honorons et acceptons généralement le baptême des personnes venant d'autres expressions de foi ecclésiales qui ont été baptisées par le clergé d'autres confessions chrétiennes. Mais, au Zimbabwe, il nous arrive parfois d'hésiter à reconnaître la validité du baptême d'une personne venant d'une autre affiliation religieuse et de lui demander de renouveler son baptême lorsqu'elle rejoint la communauté du Christ de l'Église Méthodiste Unie. Par exemple, nous hésitons quand les candidats voulant devenir membres nous viennent d'églises indépendantes créées par des personnes qui se sont déclarées « clergé » et qui administrent le rite du baptême sans aucun lien avec l'église historique, ni connaissance de l'administration correcte du sacrement, ni bonne compréhension du sacrement selon l'Église Méthodiste Unie. Bien qu'il soit vrai que la validité du baptême ne dépende pas de l'être humain qui l'administre, sa valeur pour les candidats au baptême est fortement influencée par la préparation, l’autorité et l’authenticité de la personne qui l'administre et l’interprète.       Le mode baptismal   Par mode de baptême on entend la façon d'administrer le baptême et d'utiliser l'eau. Trois modes principaux de baptême sont pratiqués par bon nombre de confessions. Ce sont l'immersion, le déversement et l'aspersion. L'Église Méthodiste Unie accepte les trois modes de baptême. Jean le Baptiste 22    

administrait le baptême par immersion dans le Jourdain. Les Écritures Saintes nous indiquent que le baptême, depuis Jean jusqu'à l'ère apostolique, a été effectué dans les fleuves et dans les maisons (Jean 3:22-23).    Au Zimbabwe, le mode de baptême fait l'objet de controverse car les églises indépendantes et pentecôtistes n'acceptent pas le baptême administré par déversement et aspersion. Ceci est source de confusion, plus particulièrement chez les jeunes, dont certains demandent à se faire rebaptiser s'ils n'ont pas été immergés. Ils finissent souvent par quitter l'église pour rejoindre les pentecôtistes. Or ce n'est pas le volume d'eau que l'on reçoit qui valide le baptême ; c'est l'esprit dans lequel l'acte se fait. Il faut éduquer les gens de sorte qu'ils comprennent la pleine signification du baptême avant qu'ils n'insistent pour se faire rebaptiser ou subir une immersion totale.   La tradition méthodiste unie reconnaît l'immersion comme l'un des trois modes valides de baptême. L'immersion est autorisée à condition que l'eau soit propre et courante. Notre rituel demande aux pasteurs de laisser à chacun le choix du mode de baptême avec lequel il se sent confortable ou qu'il trouve le plus signicatif. La réalité au Zimbabwe est que ce choix est rarement donné aux candidats. La plupart des gens ne savent même pas que l'église accepte l'immersion. La valeur du baptême sera ressentie plus pleinement par les baptisés si les pasteurs présentent aux candidats les options qui sont à leur disposition. Lorsque de plus en plus de pasteurs et de candidats au baptême pourront choisir leur mode de baptême préféré, les constructeurs d'églises au Zimbabwe devront concevoir les sanctuaires en prenant en compte l'immersion.     La formule baptismale   La formule utilisée pendant le baptême est aussi sujet à controverse dans les églises du Zimbabwe. On entend par formule baptismale les mots utilisés dans l'administration du baptême. Certaines confessions insistent pour que les pasteurs ne baptisent qu'au nom de Jésus. Dans l'Église 23    

Méthodiste Unie, les pasteurs doivent employer la formule trinitarienne qui est la formule historique du baptême chrétien. Ces mots prononcés par le pasteur officiant sont : « Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Cette expression change la concentration et la fait passer de l'officiant à la plénitude de la divinité et de la présence de Dieu dans le sacrement.   Il est certainement vrai que le jour de la Pentecôte, Pierre implora son auditoire à se faire baptiser au nom de Jésus-Christ (Actes 2:38). À Samarie, Philippe baptisa les convertis « au nom du seigneur Jésus » (Actes 8:16). Cette même formule a été employée aux baptêmes à Ephèse (Actes 19:5) et à Césarée (Actes 10:48). Toutefois, il est également vrai que Jésus lui-même, dans la grande commission, demanda à ses disciples de baptiser des disciples « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit» (Matthieu 28:19). L'utilisation de la formule trinitarienne ne devrait pas prêter à confusion ; Jésus-Christ fait partie de la divinité et ne peut pas être séparé du Père et du Saint-Esprit.     L'utilisation de l'eau dans le baptême   Outre la formule baptismale, la substance utilisée lors du baptême (l'eau) est essentielle au sacrement. Certaines églises au Zimbabwe emploient d'autres symboles indépendamment de l'eau, et ceci a été source de confusion chez nos membres. Par exemple, l'Armée du salut utilise un drapeau dans leur administration du baptême. Cependant, la majorité des églises - catholiques, protestantes, et pentecôtistes - conviennent de la nécessité d'employer l'eau pour le baptême. Dans l'Église Méthodiste Unie, le baptême doit inclure les vœux historiques, être administré avec de l'eau, et accompagné de la formule trinitarienne. L'eau est employée comme symbole de purification et comme signe de la vie ellemême. Ceux baptisés dans le Christ sont purifiés de leurs péchés et ils promettent de continuer à mener une vie pure. Le rituel du baptême figurant dans The United Methodist Hymnal, [le Recueil de cantiques de l'Église Méthodiste Unie] évoque de nombreuses images de l'eau dans la Bible :   Ø   Le chaos aquatique duquel Dieu a créé ce monde magnifique   24    

Ø   L'eau du déluge duquel Dieu sauva Noé, sa famille, et les couples de toutes les créatures nonhumaines   Ø   L'eau de la Mer Rouge, par laquelle Dieu délivra les Hébreux de leur servitude en Egypte   Ø   L'eau des entrailles dans laquelle baigne chaque personne avant sa naissance   Ø   L'eau que nous buvons, de peur de « périr dans le désert »   Ø   L'eau du baptême, purifiant l'humanité de la tâche du péché   Ø   L'eau dans laquelle Jésus a été immergé lors de son propre baptême, l'événement inaugurant son ministère de réconciliation pour l'humanité14     Pour rappeler aux gens leur baptême et les eaux nettoyantes et renouvelantes de la vie dans le Christ, la fontaine baptismale doit toujours être placée dans un endroit évident dans les sanctuaires.    

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Chapitre 3   La confirmation : historique   La confirmation est pratiquée à l'échelle mondiale dans l'Église Méthodiste Unie. Chaque membre baptisé dans l'église zimbabwéenne anticipe avec joie le moment de sa confirmation. Participer au rite de la confirmation est considéré comme la promotion à un rang de membre plus élevé ; on passe de membre baptisé à membre confessant. Être membre confessant, c'est l'équivalent de ce que nous appelons un membre à part entière. Au Zimbabwe, l'efficacité d'un pasteur dans une église locale est parfois jugée par le nombre de membres baptisés qui sont confirmés en tant que membres confessant ou membres à part entière pendant un laps de temps donné. On exige même que les pasteurs incluent dans leur rapport de conférence de district le nombre de membres confessant reçus par la confirmation. Cependant, l'importance accordée à ce rite ne correspond pas à la formation donnée aux personnes se présentant pour être confirmées. Il nous faut explorer la signification de la confirmation : ses racines, son but et son importance dans la vie du membre individuel et de l'église.     Qu'est-ce que la confirmation ?   Dans l'Église Méthodiste Unie, la confirmation est le processus par lequel on accepte les gens à la pleine adhésion dans l'église. Cette pratique suit l'acte du baptême pour les personnes de plus de douze ans.15 Dans le contexte américain, la plupart des personnes sont baptisées dans l'enfance et elles sont préparées à leur confirmation vers 11 ou 12 ans. La confirmation peut donc être considérée comme signe que le baptême de la personne pendant l'enfance est accompli dans la foi, confirmant de ce fait l'œuvre de la grâce de Dieu dans la vie des jeunes. La confirmation marque le moment où le jeune devient membre confessant à part entière de l'église en professant sa foi.  

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Confirmer signifie affermir. C'est dans le rite de la confirmation et par ce rite que l'œuvre de la grâce divine qui s'accomplit en nous est reconnue et célébrée, que notre foi devient plus profonde et est affermie, et que nous sommes plus parfaitement rattachés au Christ et à son église. La confirmation est également une preuve de l'engagement d'une personne à la foi chrétienne et du désir de servir Dieu par le biais d'une confession et d'une église particulières. Les méthodistes unis emploient parfois le mot confirmation pour indiquer la classe ou le temps préparatoire précédant le rituel de la confirmation, mais on devrait appeler cette expérience de groupe ou cette période classe de confirmation.     Ses racines bibliques   Les premiers ancêtres dans la foi ne faisaient aucune distinction entre confirmation et baptême. Les apôtres présidant la petite communauté de croyants baptisaient les nouveaux membres, les ointaient avec de l'huile, et leur offraient l'eucharistie ou la Sainte Communion pour la première fois en un seul rite unifié d'initiation à la vie chrétienne. La Bible ne comprend aucune indication explicite sur le rite de confirmation, mais celui-ci s'est développé rapidement dans la doctrine et le rituel de l'église.   Du point de vue biblique, on trouve les racines de la confirmation particulièrement dans le livre des Actes des apôtres. Au chapitre 8, on trouve :   Apprenant que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu, les apôtres qui étaient à Jérusalem y envoyèrent Pierre et Jean. Une fois arrivés, ces derniers prièrent pour les Samaritains afin qu'ils reçoivent l'Esprit Saint. En effet, l'Esprit n'était encore tombé sur aucun d'eux ; ils avaient seulement reçu le baptême au nom du Seigneur Jésus. Pierre et Jean se mirent donc à leur imposer les mains, et les Samaritains recevaient l'Esprit Saint. (Actes 8:14-17) L'imposition des mains est faite après que Simon ait vécu l'expérience du baptême administré par Philippe. Et encore dans le livre des Actes, Paul demanda aux douze disciples à Ephèse :    

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« Avez-vous reçu l'Esprit Saint, quand vous êtes devenus croyants ? » — « Mais, lui répondirent-ils, nous n'avons même pas entendu parler d'Esprit Saint ! » Paul demanda : « Quel baptême alors avez-vous reçu ? » Ils répondirent : « Le baptême de Jean. » Paul reprit : « Jean donnait un baptême de conversion et il demandait au peuple de croire en celui qui viendrait après lui, c'est-à-dire en Jésus. » Ils l'écoutèrent et reçurent le baptême au nom du Seigneur Jésus. Paul leur imposa les mains, et l'Esprit Saint vint sur eux : ils parlaient en langues et prophétisaient. (Actes 19:2-6)   Ces deux passages des Actes indiquent que dans l'église primitive, il y avait un rite distinct du baptême. Dans les deux passages, l'Esprit-Saint est conféré par l'imposition des mains. De plus, il n'y a aucune indication que l'autorité d'exécuter ce rite confère l'autorité de baptiser. Bien qu'il n'y ait aucune mention distincte quant à l'origine du rite de confirmation, nous le retrouvons dans le Christ qui promet le don de l'Esprit-Saint et qui l'accorde (Jean 20:22).   Au chapitre 6 de l’épitre aux Hébreux, il est également question de l'imposition des mains. Nous lisons : «Ainsi donc, laissons l'enseignement élémentaire sur le Christ pour nous élever à une perfection d'adulte, sans revenir sur les données fondamentales : repentir des œuvres mortes et foi en Dieu, doctrine des baptêmes et imposition des mains, résurrection des morts et jugement définitif.» (Hébreux 6:1-2). Ce passage montre les étapes du cheminement chrétien par lesquelles passent les gens qui croient en Jésus Christ : repentance, foi, baptême, imposition des mains, résurrection et jugement. L'imposition des mains mentionnée ici fait référence au ministère et au rite que l'église commença à appeler confirmation. Cette imposition des mains ne doit pas être confondue avec l'ordination du clergé ou avec les guérisons, qui ne sont pas des étapes sur le cheminement de tout nouveau chrétien et de tout chrétien épanoui, comme le sont le baptême et la confirmation.    

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Les Pères de l'Église et la confirmation   Avec l'expansion et la propagation de l'église dans le monde, les successeurs des apôtres, les pères et évêques de l'église primitive, ont adopté l'interprétation et l'administration de la confirmation, mais ce n’est qu’au quatrième siècle, à l’époque de Tertullien, que l’on retrouve le mot confirmation.  16 Auparavant, les témoignages des pères utilisent les expressions et termes tels qu’imposition des mains, onction, chrisme, et scellement. Ils considéraient ce rite, ainsi que celui du baptême et de la Sainte Eucharistie, comme ayant été institués par le Christ.   La confirmation s'est développée dans l'église primitive à partir de l'action de l'évêque. Les évêques baptisaient, mais les prêtres faisaient eux aussi les baptêmes dans certaines circonstances, une fois autorisés par l'évêque. Avec l'expansion de l'église, les évêques ne furent plus en mesure de baptiser personnellement chaque nouveau chrétien. Ils déléguèrent donc cette autorité aux prêtres. Toutefois, les évêques se rendaient régulièrement dans les communautés locales pour confirmer, par une deuxième onction, les baptêmes faits par les prêtres. Ainsi naquit le rite de la confirmation. Le terme confirmation est mentionné pour la première fois au Conseil français de Riez pour décrire l'acte épiscopal (ou acte de l'évêque) de confirmation d'un baptême.17   Cette pratique relevait de l'imposition des mains et de l'utilisation de l'huile d'onction. Dans l'Eglise Catholique Orientale, le prêtre était l'officier présidant à la confirmation, qui se faisait en même temps que le baptême. Il employait le chrisme sacré, consacré par l'évêque, pour maintenir le lien à l'office apostolique.   La confirmation fut reconnue comme sacrement de l’Église Catholique Romaine au Conseil de Florence en 1439 avec la publication d'un décret papal par Eugène IV.18 Pour certains, la confirmation comportait une dimension sacramentelle en raison de son rapport historique à la haute fonction d'évêque qui confirmait le baptême et la foi des baptisés.    

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La confirmation chez les non-catholiques   Les réformateurs protestants, influencés par leur rejet de tout ce qui ne pouvait pas clairement être prouvé par les Écritures Saintes et par leur doctrine de justification par la foi uniquement, refusèrent d'accepter la confirmation en tant que sacrement. Les Frères bohémiens (1468) et Erasme de Rotterdam (1466-1536) trouvèrent le rôle de la confirmation plus éducatif.19 Alors que les premiers voyaient dans la confirmation une affirmation du baptême à un âge plus mûr, Erasme, quant à lui, alla plus loin en préconisant le renouvellement des vœux baptismaux pour ceux qui avaient été baptisés. Les candidats suivaient une formation et étaient ensuite interrogés pour déterminer leur éligibilité à la confirmation. Erasme préconisa un programme éducatif complet pour préparer l'enfant à faire une profession d'allégeance au Christ et à l'église.20     Dans l'Église Méthodiste Unie, l'historique de la confirmation est plus récent. John Wesley, fondateur du Méthodisme, ne recommandait pas la confirmation à ses pasteurs. Ce n'est qu'en 1964 que la confirmation fut reconnue comme célébration liturgique, année à laquelle le service officiel de la confirmation fut publié dans le Recueil de cantiques méthodiste. De même que d'autres églises protestantes, l'Église Méthodiste Unie ne considère pas la confirmation comme un sacrement mais la considère comme un moyen de grâce important pour les chrétiens baptisés et grandissants.  

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Chapitre 4   La signification et le but   de la confirmation     Il incombe à l'église d'enseigner à ses membres pourquoi ils participent au rite de la confirmation. La confirmation marque le moment où, dans le cheminement chrétien, les candidats à la confirmation affirment publiquement leur foi en Jésus-Christ. Ce qui a été inauguré au baptême est alors confirmé par le pasteur par l'imposition des mains. Ceux qui ont été baptisés affirment pour eux-mêmes la foi dans laquelle ils ont été baptisés. Les jeunes qui ont été baptisés en tant que nouveau-nés apposent maintenant leur signature personnelle aux décisions prises par leurs parents.   La traduction Shona21  de  confirmation, kusimbiswa, signifie littéralement « être renforcé ». Ce qui doit être renforcé, c'est notre foi en Jésus-Christ. Quand nous sommes baptisés, on s'attend à ce que nous nous développions dans la grâce et mûrissions dans la foi, et la confirmation est une façon d'encourager ce développement spirituel. Par la préparation à la confirmation et le rite lui-même, notre foi devient plus profonde, elle est renforcée, et nous parvenons à ce lien plus parfait au Christ et à l'église.     Le statut de membre « confessant » à part entière Au Zimbabwe, les membres baptisés pas encore confirmés étaient considérés comme des membres probatoires qui se préparaient au statut de membre à part entière. Aujourd'hui, au lieu de parler de membres probatoires ou préparatoires qui se préparent à devenir des membres à part entière, l'Église Méthodiste Unie parle de membres baptisés qui se préparent à devenir des membres confessant par le biais de la confirmation. Dans le baptême, on accueille les gens dans l'église universelle en tant que 32    

membres du corps du Christ ; dans la confirmation, ils professent leur foi en Jésus-Christ et deviennent des membres adultes de l'Église Méthodiste Unie et de leur congrégation particulière. Dans leur église locale et par celle-ci, les personnes confirmées adoptent l'alliance du baptême et promettent de poursuivre l'appel de Dieu à la fois dans l'église et dans la société.   Le statut de membre confessant, tout comme le statut de membre à part entière, comporte certains droits.   Ø   Le droit d'être informé des événements dans l'église. Aucune information dans l'église ne devrait être cachée à ses membres.   Ø   Le droit de participer pleinement aux activités de l'église. Ceci comprend le droit de s'exprimer et de prendre part au processus de prise de décision.   Ø    L'éligibilité d'être élu à des postes de dirigeant. L'Église Méthodiste Unie croit au sacerdoce de tous les croyants et, par conséquent, tous les membres sont sensés participer et non pas être de simples spectateurs au sein de l'église.   Ø   Le droit aux soins et à l'encouragement pastoraux.     L'engagement au service   Par la confirmation, une personne s'engage à servir Dieu et l'église. Elle conclut une alliance avec l'église en répondant par l'affirmative à savoir si elle soutiendra l'église par ses prières, sa présence, ses dons (y compris financiers), son service, et son témoignage.     Le don de l'Esprit Saint   Dans le cas du baptême d’un adulte, l'élément de confirmation est intégré au rite du baptême. Que la confirmation soit séparée du baptême par des années pour un jeune qui a été baptisé quand il était 33    

nouveau-né, ou qu'elle soit inclus au baptême pour un adulte, elle signifie le don du Saint-Esprit, qui suit le baptême avec l'eau. Le modèle biblique est le baptême du Christ lui-même durant lequel, suivant l'Évangile, l'Esprit descendit sur lui alors qu'il sortait de l'eau après avoir été baptisé par Jean le Baptiste.22 Par la confirmation, nous recevons l'approbation et le sceau de l'Esprit Saint. Par le rituel de l'imposition des mains, le Saint-Esprit confirme (renforce, affermit) la foi que nous avons professée. C'est cet Esprit qui nous donnera le pouvoir de faire tout ce qui est attendu de nous dans l'église et dans le monde.     Le baptême et la confirmation   Nous devons enseigner le rapport entre la confirmation et le baptême, parce que le rapport a une signification importante et certains confondent les deux. La confirmation n'est pas la conclusion du baptême ; le baptême est complet en soi comme signe du don divin dans le Christ et de son amour dans la grâce. Dans la confirmation, nous nous rappelons de notre baptême, pour ainsi dire, et de la plénitude de sa signification (décrite dans le chapitre précédent). Dans la confirmation, le membre baptisé de l'église professe son acceptation du don du Christ par la foi et devient membre confessant à part entière de sa congrégation, de l'Église Méthodiste Unie dans son ensemble, et de l'église universelle. La confirmation dans l'Église Méthodiste Unie est un rite de passage spirituel offert particulièrement pour ceux qui ont été baptisés en tant que nouveau-nés ou en tant qu'enfants, et qui leur donne la possibilité de professer leur foi publiquement.

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DEUXIÈME PARTIE   APPLICATIONS PRATIQUES  

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Chapitre 5   Préparer les candidats pour le baptême     La préparation pour le baptême et la confirmation, et donc pour le statut de membre de l'église, n'a pas été prise avec le sérieux qu'elle mérite dans le contexte zimbabwéen de l'Église Méthodiste Unie. Bien que nous en parlions souvent, il est nécessaire et urgent de revoir complètement le système d'éducation chrétienne dans ce domaine. Ceci doit commencer par un changement d'attitude chez les pasteurs en ce qui concerne l'éducation. Nous ne pouvons pas ignorer la formation intensive et intentionnelle des candidats au baptême et à la confirmation si nous voulons vraiment nous joindre aux autres Méthodistes Unis dans le monde pour réaliser la mission de l'église, qui est de faire des disciples de Jésus-Christ. Comme il est clairement indiqué dans la description des fonctions du pasteur, chaque pasteur doit instruire pleinement les membres avant qu'ils ne soient baptisés et confirmés.23 Les pasteurs devraient donc prendre l'initiative de sensibiliser leurs congrégations à l'obligation d'une préparation approfondie pour le baptême et la confirmation.     Sondage sur le baptême   Il y a quelques années, j'ai administré un sondage par le biais de questionnaires pour déterminer le niveau de formation reçue par les membres en préparation au baptême et à la confirmation. Les résultats étaient choquants. Le sondage a révélé que 88 % des répondants n'avaient reçu aucune formation ou peu de formation avant leur baptême ou celui de leurs enfants. Ceux qui avaient reçu une formation quelconque ne se rappelaient pas du contenu de la formation si ce n’est qu'ils étaient obligés d'apprendre par cœur les réponses aux questions posées pendant le rituel de baptême. Cette préparation a été faite en 37    

une session de quelques minutes par un pasteur ou une autre personne désignée par le pasteur. Souvent cette préparation s'est produite la veille de l'administration du sacrement. Douze pour-cent seulement des répondants ont indiqué qu'ils étaient entièrement satisfaits de la préparation qu'ils avaient reçue de leurs dirigeants pastoraux. Cela indique une certaine négligence à la fois au niveau du devoir du pasteur et au niveau du ministère de l'enseignement.   Il est intéressant de noter que la majorité des douze pour-cent qui étaient entièrement satisfaits sont des adultes plus âgés qui furent baptisés pendant la période des missionnaires. Je note également avec un vif intérêt que parmi le petit nombre de personnes qui se sont dites satisfaites de leur préparation pour le baptême, on compte des Méthodistes-par-transfert dont le baptême a été fait à cause de leur mariage. Ces individus ont été baptisés dans leurs dénominations/confessions d'origine où ils ont bénéficié d'une longue période de préparation de deux à trois ans. Ils sont venus notamment des dénominations/confessions anglicane, catholique et luthérienne. Dans des entrevues orales, les laïcs (hommes et femmes, dirigeants et non-dirigeants) et le clergé ont exprimé leur regret face au manque de formation, même lorsqu'ils étaient membres de l'église depuis un certain nombre d'années après avoir participé au rite du baptême. Même certains d'entre eux occupant des postes de leadership dans l'église ont admis qu'ils ne se sentaient pas bien préparés pour défendre leur foi indépendamment.   C'est au vu de ces résultats que j'invite mes collègues pasteurs à considérer sérieusement le ministère d'enseignement de préparation au baptême. Nous ne pouvons pas nous permettre de baptiser des personnes qui ne sont pas confiantes et bien informées de la signification du sacrement et de la nouvelle vie qu'il représente, ou de baptiser les enfants en bas âge dont les parents, membres de l'église, ne comprennent pas l'engagement de foi qu'ils font au nom de leurs enfants.      Cursus de formation pour le baptême  

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Les quelques pasteurs qui ont admis dans le sondage qu'ils n'avaient pas bien préparé leurs candidats au baptême ont parlé du manque de ressources pédagogiques et de cursus d'études pour le processus de formation. Je recommande ici un résumé pour un cursus de formation au baptême, où les sujets à traiter proviennent de suggestions faites par beaucoup de personnes différentes, en commençant par les répondants au questionnaire. Les répondants comprennent laïcs, surintendants de district et pasteurs. Les ateliers que j'ai menés avec des pasteurs des districts de Harare central et Harare de l'est (2006-07) pendant leurs retraites spirituelles ont produit des suggestions valables. Les étudiants de séminaire de première et deuxième année que j'ai eus en cours dans les classes d'éducation chrétienne à United Theological College (en 2006 et 2007) m'ont donné beaucoup de matière à réflexion. Et enfin, les églises où j'ai servi en tant que pasteur m'ont fourni des endroits où développer et employer ce résumé de cursus. Ces églises incluent l'Église Méthodiste Unie Stream-View dans la banlieue haute densité de Chikanga dans la ville de Mutare, où j'ai servi en tant que pasteur associé pendant six mois (de juillet à décembre 2005). Je suis reconnaissant au pasteur principal de l'époque, le Rév. Simon Tapfuma, qui m'a permis d'assumer la responsabilité du ministère d'enseignement, y compris la préparation des candidats pour le baptême et la confirmation.   Ce cursus a également été employé avec efficacité à l'église St. Marc de Highfields, banlieue haute densité de la ville capitale de Harare, pendant deux ans (de 2006 à 2007), alors que j'étais pasteur principal. Les personnes exposées à ce cursus ont témoigné fièrement pendant le culte, exprimant leur gratitude pour les connaissances qu'elles avaient acquises grâce aux sessions de formation. De ce fait, des membres plus âgés de l'église, y compris certains qui occupaient des positions de leadership, m'ont demandé de leur faire des cours aussi. Ces mêmes leaders ont admis que les membres qui avaient suivi le cours de préparation pour leur propre baptême ou pour celui de leurs enfants avaient plus de connaissances au sujet de la foi qu'eux. L'annexe 2 comprend un exemple de cours provenant du sommaire que j'ai employé à l'église St. Marc.     39    

Vue d'ensemble du cursus     A. Questions de foi   Puisque le mandat de l'église tel que Jésus-Christ l'a donné est de faire des disciples, le processus comprend l'instruction sur les questions de foi et les premiers pas à faire pour suivre Jésus. Un cours sur le baptême est une excellente occasion pour l'église d'encourager les membres dans leur foi. Ceci est tout à fait approprié puisque le cours sur le baptême est composé des personnes qui sont nouvelles à la foi chrétienne ou qui, en tant que parents, sont maintenant responsables d'encourager la foi chrétienne chez leurs enfants. Ces circonstances nécessitent des discussions au sujet de la formation de la foi et traitant de concepts de base du christianisme. Les matières couvertes dans mon sommaire incluent : le salut, la christologie, la prière, l'église, le Saint-Esprit, et le pardon. En explorant ces sujets, les enseignants aident les candidats à se familiariser des façons suggérées ci-dessous avec l'importance et la signification du baptême .     1. LE SALUT   Le but de cette leçon est de mener le participant à prendre une décision pour le Christ ou à renouveler sa décision, entrant par conséquent dans une relation personnelle avec le Christ. Le sacrement du baptême est destiné à ceux qui adoptent le christianisme comme mode de vie, d'où le besoin des participants d'être sûrs de ce qu'ils entreprennent. L'Église Méthodiste Unie souligne la nécessité de la conversion et d'une relation personnelle avec le Christ. Ces éléments devraient constituer le point focal de la leçon, en commençant par la définition du salut.    

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2. LA CHRISTOLOGIE   La christologie, c'est la doctrine du Christ qui définit tout ce qu'une personne doit savoir à propos du Christ. Puisque nous insistons sur le développement d'une relation personnelle avec le Christ, les participants doivent savoir qui est le Christ, ce qu'il fait et comment il est en relation avec nous. La nature humaine et divine du Christ est le point focal de la leçon. Explorez l'humanité du Christ qui inclut mais ne se limite pas à la naissance de Jésus, sa vie, et sa mort. Explorez aussi la nature divine du Christ. Jésus était non seulement humain mais Dieu vivant une vie humaine. Clarifiez que la foi chrétienne est ancrée dans le Christ et dans Dieu que nous connaissons par le biais du Christ.     3. LA PRIERE    La prière joue un rôle important dans la vie du chrétien et encourage sa relation avec le Christ. Après la leçon, l'étudiant devrait savoir ce qu'est la prière, les types de prière, son importance dans la vie du chrétien et quand prier. Cherchez à aider l'étudiant à adopter une habitude de prière et de vie pieuse.     4. L'ÉGLISE    Les candidats au statut de membre font connaissance de l'église et explorent leur décision d'y participer par le rite du baptême. Guidez les participants à apprécier ce qu'est l'église et quelles en sont les fonctions. Définissez clairement le rôle de tout membre baptisé dans l'église, y compris sa relation avec les autres membres.     5. LE SAINT-ESPRIT  

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Il est impératif que les candidats au baptême connaissent la doctrine du Saint-Esprit. Le travail du Saint-Esprit est interprété différemment dans différentes dénominations/confessions. Définissez le Saint-Esprit ; discutez de sa nature, de ses fonctions, de ses manifestations et de ses fruits. Explorez ce que l'Esprit fait dans la vie du chrétien et encouragez la prise de conscience de sa présence.     6. LE PARDON   Il faut aborder la question du pardon puisque beaucoup de chrétiens ont du mal à pardonner. On demande aux membres de l'église de pardonner tout comme ils doivent être pardonnés. Discutez de la signification et des avantages du pardon. Soulignez la nécessité de pardonner et d'être pardonné.     B. La signification et l'importance du baptême   La théologie et la pratique du baptême au sein de l'église sont exprimées dans les cultes de l'Alliance baptismale figurant dans le Recueil de cantiques, 1989, dans The United Methodist Book of Worship 1992 [en français, le Livre de culte de l’Église Méthodiste Unie], et dans le livre intitulé Par l'eau et par l'Esprit : une compréhension méthodiste du baptême, 1996. Ces textes ont tous été approuvés par la Conférence générale.24 L’étude de la signification et de l'importance du baptême devrait inclure les sujets 2 à 5 comme il est indiqué ci-dessous. Ceux-ci doivent être suivis par une définition de baptême. On encourage l'animateur à se servir de ce guide comme ressource pour préparer les leçons.     1.  

QU'EST-CE QUE LE BAPTEME ?   À la fin du cours, les étudiants devraient pouvoir définir le baptême. Aidez-les à tracer le

développement du baptême, de la pratique juive à la période de Jean le Baptiste.  

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  2.  

LE BAPTEME EN TANT QUE SACREMENT    Les membres du cours doivent apprendre ce que l'on entend par le mot sacrement et pourquoi

l'Église Méthodiste Unie croit que le baptême est un sacrement. Dans un sacrement, Dieu emploie des éléments ordinaires tels que l'eau en tant que moyen ou véhicule de la grâce divine. Le baptême est administré par l'église en tant que corps du Christ. Dieu agit dans le baptême par la grâce de Jésus-Christ et l'union dans le Saint-Esprit     3.  

LE BAPTEME EN TANT QU'IDENTIFICATION AVEC LE CHRIST    Le baptême chrétien ne peut avoir de signification que s'il est fait au nom du Christ. Toute

personne préparée correctement au baptême et baptisée dans la foi chrétienne est identifiée plus pleinement avec le Christ qu'avant le rite baptismal.     4.  

LE BAPTEME EN TANT QU'ENTREE A L'ÉGLISE   Les étudiants doivent comprendre que le baptême les introduit au statut de membre non

seulement de l'Église Méthodiste Unie mais aussi de l'Église universelle de tous les croyants en JésusChrist.     5.  

LE BAPTEME EN TANT QUE VOCATION    Les candidats doivent découvrir que le baptême n'est pas une fin en soi. Il ne commence pas et ne

finit pas avec le rituel ; le baptême marque le commencement du voyage de la foi de la personne baptisée.     43    

C. Le baptême des enfants   On pose beaucoup de questions concernant la justification du baptême des enfants. Cette section aide les étudiants à saisir la position de l'église sur le baptême des enfants. Concevez les leçons pour aider le parent/tuteur ou les sponsors des enfants. Aidez-les à explorer pourquoi ils présentent leur enfant pour le baptême et le rôle qu’ils jouent.     1. POURQUOI BAPTISER LES ENFANTS ? (JUSTIFICATION THEOLOGIQUE)    L'Église Méthodiste Unie baptise les personnes de tous les âges, y compris les enfants. Nous croyons que lors du baptême d'un enfant Dieu revendique l'enfant par la grâce divine. Les étudiants doivent savoir que l'enfant ne peut rien faire pour se sauver lui-même, mais qu'il est totalement dépendant de la grâce de Dieu. Même lorsque les personnes qui se font baptiser sont des adultes et sont prêtes à confesser leur foi, l'accent est sur l'action de grâce de Dieu plutôt que sur la décision de l'individu.     2. LE ROLE DES PARENTS/TUTEURS ET/OU DU PARRAIN    Les parents jouent un rôle essentiel dans le baptême de leurs enfants. Le pasteur devrait clairement définir le rôle des parents et tuteurs avant et après le baptême. Si et quand le rôle des parents/tuteurs est minimal, l'acte du baptême risque de devenir sans aucune signification. Rappelez-leur la signification du baptême et son importance pour la famille. Parlez aussi de la cérémonie le jour du baptême et de ce que les parents/tuteurs doivent faire pour s'y préparer     3. L'ALLIANCE DU BAPTEME ET SON IMPORTANCE  

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Le baptême d'un enfant suppose que l'enfant sera encouragé et formé dans la foi à la maison et à l'église. Il est donc nécessaire que le pasteur passe en revue les quatre vœux que l'on demande aux parents/tuteurs d'accepter, tels qu'ils sont présentés pendant la liturgie du baptême. Ces vœux nous demandent de prendre au sérieux la réalité du péché dans nos vies et dans le monde. Les parents devraient être informés que quand nous entrons dans l'alliance du baptême, nous tournons le dos au péché et nous nous orientons vers la rectitude.     D. L'administration du sacrement du baptême    Les candidats au baptême, adultes et adolescents, ainsi que les parents/tuteurs doivent comprendre totalement ce qui se passe pendant le culte du baptême et pourquoi nous faisons certaines choses. Les informations au chapitre 2 de ce livre peuvent servir de ressource pour ces sessions.     1.  

LES SYMBOLES ET LES MOTS    Les participants devraient reconnaitre les symboles utilisés dans le baptême et comprendre leur

signification. Parlez de l'eau et de ce qu'elle symbolise. Discutez aussi des mots contenus dans le rituel.     2.  

LE MODE ET LA FORMULE UTILISES POUR LE BAPTEME   Cette session est censée expliquer les trois modes acceptables du baptême : l'aspersion, le

déversement, et l'immersion. Ceci permet au candidat de choisir la méthode préférée. Discutez des mots prononcés par le pasteur officiant pendant le baptême.     Exemple d'un cours sur le baptême   45    

Le format utilisé dans ce cursus est adopté du cursus Tout le Peuple de Dieu (Woodlake Publishing Inc.).  Pour un plan d'enseignement plus complet pour cette session, voir le Plan d'enseignement pour une session sur le baptême, Annexe 2).    

Session 1 : Qu'est-ce que le baptême ?   1.   OUVERTURE   Souhaitez la bienvenue aux candidats à la première de plusieurs sessions à venir. Chantez le cantique 292, « Tiriwawadzani » (« Nous sommes une communauté de croyants »). Le leader fait une prière d'ouverture. Mettez les candidats en groupes de deux pour échanger des informations l'un avec l'autre. Ils devraient donner leurs noms et des informations concernant leurs familles, leur quartier et totem, leur travail, leurs loisirs préférés et toute autre information sur eux-mêmes. De retour au grand groupe les candidats présentent leurs nouveaux amis aux autres membres du groupe.     2.   PRESENTATION DU CURSUS/DU THEME   Distribuez les copies du survol du cursus sur le baptême. Passez en revue le cursus, point par point, et permettez aux candidats de poser des questions de clarification. Faites part de vos attentes pour le groupe. Menez une discussion de groupe pour leur faire énoncer leurs règles de base. Assurez-vous que tous les candidats ont l'occasion de s'exprimer. Ensuite, présentez le thème du baptême. Demandez aux candidats leurs vues sur le baptême.    

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3.   EXPLORATION DU THEME.   Parlez d'autres perspectives sur le baptême. Tracez l'origine du baptême dans d'autres traditions de foi telles que les cultes du mystère et les pratiques juives. Lisez les Écritures Saintes sur le ministère de Jean le Baptiste (Matthieu 3:1-17), et expliquez le baptême dans l'église primitive.     4.   INTEGRATION DU THEME   Laissez les candidats partager leurs expériences de rituels culturels d'admission et les comparer au baptême chrétien.     5.   CLOTURE   Exprimez de la reconnaissance pour leur participation. Demandez-leur de lire Actes 9:1-30 dans la semaine qui vient. Chantez le cantique 180, « Ndaona Rwizi Rwakanaka » (« Éprouvant une nouvelle feuille de la vie ») et faites une prière de clôture.  

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Chapitre 6   Préparer les candidats à la confirmation     Les candidats à la confirmation sont des enfants et adultes baptisés qui se préparent au statut de membre à part entière, ce que l'église appelle aujourd'hui membre confessant. Par le rituel de la confirmation, les candidats professent publiquement leur foi en Jésus-Christ. Comme dans le cas du baptême, le sondage effectué par le biais de questionnaires et d'entrevues indique qu'un grand nombre de personnes ont été reçues dans l'église en tant que membres à part entière sans formation adéquate. Le nombre (88%) de répondants au questionnaire qui ont reçu peu ou pas de formation pour le baptême est le même que pour la formation avant la confirmation. La différence pour ceux qui ont reçu peu de formation était dans le contenu. Les candidats à la confirmation qui ont effectivement reçu une formation ont reçu uniquement des informations concernant les finances de l'église. Leur passeport à la confirmation était ni enseignement ni apprentissage, mais leur déclaration de leur capacité de payer leurs "promesses de soutien".25 Comme avec la préparation au baptême, ceux qui se sentaient bien préparés à la confirmation avaient été formés pendant une longue période de temps et avaient transféré à notre dénomination/confession à partir des confessions catholique, anglicane et luthérienne.   L'Église Méthodiste Unie au Zimbabwe a vraiment besoin d'un cursus standardisé. Le sommaire de cursus suivant est une tentative de répondre à ce besoin. Encore une fois, ce cursus d'études a été utilisé par tous les candidats à la confirmation qui ont suivi mes cours aux congrégations méthodistes unies de Stream-View, de St. Marc (Highfields) et du Roi David (Mutare). Comme dans les cours sur le baptême, les enseignements ont été acceptés avec beaucoup d'enthousiasme.     48    

Cursus de formation   Comme la confirmation est le passage au statut de membre à part entière, il est impératif que les candidats apprennent l'administration et l'organisation de l'église. Des candidats doivent être entièrement disposés à assumer la responsabilité et la direction de l'église et de ses programmes. Les candidats à la confirmation doivent se préparer à l'épanouissement continuel de leur foi et doivent vouloir partager leur foi avec d'autres. Vous trouverez ci-dessous une leçon de démonstration du cursus proposé qui a été employé pour préparer des candidats à la confirmation dans les églises mentionnées ci-dessus.     A. Connaitre notre histoire   Ceux qui vont se faire confirmer dans l'Église Méthodiste Unie doivent bien comprendre l'administration et l'organisation de notre église, y compris son histoire. Connaitre notre histoire nous relie au passé et nous aide à apprécier notre héritage. L'histoire nous donne une certaine identité ainsi que des conseils pour le futur.     1.

LES DEBUTS EN ANGLETERRE   Le Méthodisme remonte au dix-huitième-siècle en Angleterre avant le travail des Méthodistes en Amérique. L'Église Méthodiste Unie est le résultat de l'union de l'Église Évangélique des Frères Unis et de l'Église Méthodiste le 23 avril 1968.  

 

49    

2.

L’ÉGLISE AUX ÉTATS-UNIS D'AMERIQUE   L'histoire du Méthodisme en Amérique commence avec l'arrivée de John et Charles Wesley, des missionnaires venus d'Angleterre dans la colonie de la Géorgie en 1736, et avec la participation des laïcs Robert Strawbridge, Philip Embury et le capitaine Thomas Webb. L'histoire inclut la première conférence des prédicateurs en 1773, l'envoi de missionnaires en Amérique par John Wesley et l'établissement de l'Église Méthodiste Épiscopale à la conférence historique de Noël de 1784.  

  3.

LA PENETRATION EN AFRIQUE   La création de la société des missionnaires a lancé la fondation de l'église en Afrique. Aidez les candidats à découvrir les travaux du premier évêque missionnaire en Afrique, William Taylor, et de son successeur, Joseph Crane Hartzel.  

  4.

L'HISTOIRE ZIMBABWEENNE   L'établissement du Méthodisme au Zimbabwe ne peut pas être séparé des travaux de l'évêque Hartzel, du Rév. Greeley, du Rév. Woodhouse et du Dr. Gurney. Le contenu inclut la fondation des centres de mission et la propagation de l'église dans les villes et villages. Mentionnez les réussites en termes d'évangélisation et d'expansion de l'église, d'éducation, de santé, des développements économiques et des questions sociales. L'histoire devrait être tracée jusqu'au présent.  

 

50    

B. Personnalités importantes dans l'histoire de l'église   Aucune histoire ne se crée sans les gens et, par conséquent, il convient de mettre l'accent sur les contributions des membres fondateurs, particulièrement les Wesleys.     1.

LA FAMILLE WESLEY    Mentionnez les contributions faites par les parents de John Wesley, Samuel et Susanna. En les étudiant tous les deux, les participants comprendront John, puisque ses parents l'ont influencé à bien des égards. On attribue souvent à Susanna d'avoir façonné les vies spirituelles des Wesleys.  

  2.

JOHN WESLEY (HISTORIQUE, ÉDUCATION, MINISTÈRE)   Nous ne pouvons pas parler de Méthodisme sans parler de John Wesley. Les candidats devraient connaitre un peu de son historique, y compris qu'il fut sauvé d'un incendie à l'âge de six ans (1709). Son éducation comprend l'école familiale gérée par Susanna ainsi que l'éducation formelle à Charterhouse et Oxford. Mentionnez les œuvres de John Wesley et de ses amis à Oxford.  

  C. Les évêques qui ont servi au Zimbabwe   Il y a au total neuf leaders épiscopaux, y compris l'évêque actuel, ayant contribué au bien-être de l'église au Zimbabwe. Les candidats seront inspirés en apprenant leur histoire et leurs contributions.    

51    

1.

LES EVEQUES MISSIONNAIRES ET LEURS CONTRIBUTIONS   Cinq évêques missionnaires ont fait des sacrifices en développant l'église et en autorisant le peuple autochtone à s'impliquer activement dans les activités et la direction de l'église. Discutez des contributions faites par les évêques J. Hartzel (1896–1916), Eben Johnson (1916–36), John Springer (1936–44), Newell Booth (1944–56) et Ralph E. Dodge (1956–68).  

  2.

LES TROIS EVEQUES AFRICAINS   L'église au Zimbabwe a eu trois évêques africains, chacun apportant de précieuses contributions à la croissance de l'église. Évêque Abel T. Muzorewa (1968–92) fut le premier évêque noir, non seulement de l'Église Méthodiste Unie, mais dans l'ensemble du pays. Son époque est importante du fait qu’il a montré que les noirs étaient des administrateurs capables. Évêque Christopher Jokomo (1992-2004) a apporté des contributions notables en termes de l'éducation et de la consolidation du travail jusqu'à sa retraite en 2004 pour des raisons de santé. Évêque Eben K. Nhiwatiwa, le chef épiscopal actuel, est le premier à mener deux conférences depuis la création d'une deuxième conférence en 2002.  

  D. Structure et gouvernance de l'église   Les candidats doivent savoir la structure et la gouvernance de leur église. Le livre de discipline est une bonne ressource pour cette section.    

52    

1.

LES CONFERENCES    Les décisions concernant le fonctionnement de l'église sont prises par des conférences à tous les niveaux de l'église. Discutez du rôle de la conférence de circuit, de la conférence de district, de la conférence annuelle, de la conférence centrale/juridictionnelle et de la conférence générale. Parlez de la composition de chacune des conférences et de qui préside à la conférence.  

  2.

LES SECTIONS (GROUPES-CELLULES)   Les sections [parfois appelées « blocs » en français] jouent un rôle important dans l'église au Zimbabwe. On s'attend à ce que chaque membre appartienne à un groupe-cellule pour son épanouissement et à des fins évangéliques. Définissez-en la fonction à l'aide du livret du Rév. Pathias Hlahla sur le statut de membre.  

  3.

LES COMITES (DE TRAVAIL ET ADMINISTRATIFS)    On trouve des comités dans chaque congrégation, conférence de circuit, conférence annuelle et conférence générale. Ils présentent des rapports en vue de leur délibération par leurs conférences respectives. Identifiez les comités qui sont administratifs ainsi que les comités de travail, en indiquant leurs fonctions et responsabilités.  

4.

LE CONNECTIONALISME ET L'ŒCUMENISME   Ce qui rend notre dénomination/confession unique en son genre, c'est que nous sommes reliés entre nous quel que soit l'endroit où nous nous trouvons. Une fois qu'on est baptisé et confirmé en tant que membre de l'église, on devient membre de la famille mondiale de l'Église Méthodiste

53    

Unie. Informez les candidates de combien nous valorisons les autres églises et organisations chrétiennes et comment nous leur sommes liés.     E. Nos croyances et doctrines   Dans cette section, informez les candidats de ce que nous croyons et pourquoi. Enseignez la théologie méthodiste unie. Les membres de l'Église Méthodiste Unie au Zimbabwe doivent savoir particulièrement nos croyances qui nous donnent notre identité en tant que méthodistes et en tant que chrétiens. La constitution de l'Église Méthodiste Unie, par ses règles restrictives, protège les Articles de religion et la Confession de foi contre tout changement, modification ou révocation.     1.

LES ARTICLES DE RELIGION   Ceux-ci, ainsi que la Confession de foi, sont considérés comme les normes doctrinales de l'église. Les candidats devraient connaitre chacun des vingt-cinq articles et leur signification.  

  2.

LA CONFESSION DE FOI   Cette confession de foi particulière vient de l'héritage de l'Église Évangélique des Frères Unis, qui a rejoint l'Église Méthodiste pour former l'Église Méthodiste Unie. Ces déclarations de croyance sont conformes aux Articles de religion et ne sont pas en conflit avec eux. Discutez de chacune des vingt-six confessions.  

 

54    

3.

LES CREDO (APOSTOLIQUE, DE NICEE, SOCIAL)    Les credo sont des résumés historiques de nos croyances telles qu'elles furent formulées par les pères de l'église primitive. La récitation d'un de ces credo pendant le culte nous encourage à exprimer et à confirmer notre foi. Cependant, peu de gens comprennent la signification des credo. Les candidats devraient être informés de l'historique des credo et de leur signification.  

  4.

LES PRINCIPES SOCIAUX DE L'ÉGLISE    Les principes sociaux sont le résumé officiel par l'église de nos convictions concernant notre responsabilité en tant que chrétiens dans la société. Par les principes sociaux, nous nous adressons aux questions humaines dans le monde contemporain.  

  5.

LES SACREMENTS DE L'ÉGLISE METHODISTE UNIE   Explorez avec les candidats ce que c'est qu'un sacrement, comment un sacrement sert de véhicule de la grâce de Dieu, et pourquoi l'Église Méthodiste Unie ne reconnait que le baptême et la Sainte Cène comme sacrements. Employez ce guide pour tirer des leçons sur l'histoire et la signification du baptême. Discutez aussi de l'importance de la Sainte Cène et pourquoi nous la pratiquons régulièrement.  

  F. Questions de foi   Ceci est un autre domaine qui exige des connaissances approfondies de la part des candidats. Les questions mises en relief dans cette section sont des croyances fondamentales du christianisme.  

55    

  1.

LA BIBLE   Nous croyons que les Écritures Saintes sont la source et le critère primaires de la doctrine chrétienne et qu'elles sont suffisantes pour le salut. La connaissance des Écritures Saintes perfectionne notre foi. Discutez de sa création, canonisation et autorité. Donnez une vue d'ensemble des livres de la Bible.  

  2. LA PRIERE ET LE JEUNE   Les candidats doivent connaître les concepts de la prière et du jeûne ainsi que leur importance et leur rôle dans le développement de la foi.     3.

L'INTENDANCE (POSSESSIONS, TEMPS, TALENTS)    Énoncez le concept de l'intendance et discutez ensuite en détail de l'intendance des possessions, du temps et des talents. Il incombe à chaque membre de l'Église Méthodiste Unie d'être un intendant fidèle. Informez les candidats des bases bibliques de l'intendance, y compris les ingrédients des intendants fidèles.  

  4.

LE LEADERSHIP    On s'attend à ce que les membres confessant de l'église participent pleinement aux activités de l'église, en y assumant aussi des positions de leadership. Étant donné que les membres qui sont

56    

baptisés mais pas encore confirmés sont inadmissibles pour l'élection aux postes de direction, il convient de les informer des qualités d'un bon leadership. Incluez les compétences de leadership.     5.

LE MENTORAT ET LE DISCIPULAT   Discutez de l'importance de servir comme disciples et mentors pour les autres dans leur maturation en tant que chrétiens, tout comme les participants bénéficient de mentors dans ce cursus.  

  6.

LE PARDON    Notre Dieu est un Dieu qui pardonne et qui nous réconcilie à lui et aux autres êtres humains par Jésus-Christ. Enseignez le concept du pardon et les avantages de se pardonner les uns les autres.  

  7.

LE TEMOIGNAGE    La chrétienté est une religion relationnelle qui se partage. Les membres sont obligés de partager leur foi avec d'autres. Les témoignages sont un outil puissant de partage de la foi,  

  8.

LE SAINT-ESPRIT    La confirmation représente l'octroi du pouvoir du Saint-Esprit pour professer la foi et vivre la vie chrétienne. Discutez donc de la nature du Saint-Esprit, de ses fonctions, de ses manifestations et de ses fruits. Explorez ce que l'Esprit fait dans la vie d'un chrétien et comment vivre sous l'influence de l'Esprit du Christ.   57  

 

  Un exemple d'une session sur la confirmation   Pour un plan d'enseignement plus complet pour cette session, voir l'Annexe 3.    

Session 2 : Connaissez l'histoire de votre église   1.   OUVERTURE   Accueillez les candidats, et chantez le cantique 4 « Tenzi Taungana » (« Seigneur, nous nous réunissons en ton nom »). La personne de garde fait une prière d'ouverture. Présentez l'invité (historien de l'église) aux membres et dites-leur qu'il est présent en tant que ressource suite à votre invitation. Vérifiez le registre de présence. Les membres font part de leurs expériences de la semaine - leurs joies et leurs préoccupations.     2.   PRESENTATION DU THEME   Demandez aux participants de faire part des résultats des devoirs donnés la semaine précédente. La semaine précédente, vous leur avez demandé de trouver un élément de l'histoire du Méthodisme au Zimbabwe. Après le partage, félicitez-les de leurs efforts.     3.   EXPLORATION DU THEME   Faites passer la cassette vidéo comportant un documentaire sur l'histoire de l'église au Zimbabwe. Elle présente l'histoire depuis l'établissement de l'église en 1897 jusqu'à 1997. La vidéo a été produite pour les célébrations du centenaire de la conférence annuelle. Si vous ne pouvez pas

58    

montrer la vidéo, écoutez la cassette audio à la place. Invitez l'historien local à présenter l'histoire de l'église locale.     4.   INTEGRATION DU THEME   Demandez aux candidats de partager ce qui les a frappés le plus dans la présentation d'aujourd'hui. Dites-leur que ce qu'ils aiment de l'histoire est le résultat des efforts d'autres membres et qu'il leur appartient de continuer ce patrimoine et de créer l'histoire pour la génération des membres à venir.     5.   CLOTURE   Demandez à l'un des participants de remercier l'historien. Chantez avec joie la chanson méthodiste United Methodist Chechi Yangu (« L'Église Méthodiste Unie est mon église bienaimée »). Demandez au candidat de garde de faire une prière de clôture.     Proposition pour un enseignement efficace   Le cursus d'études proposé ci-dessus couvre diverses matières qui exigent une période d'enseignement prolongée. La question qui se pose est de savoir comment pourrons-nous couvrir toutes les leçons de façon efficace ? Le temps est un défi si nous voulons faire du bon travail.   Permettez-moi de souligner rapidement l'importance d'exposer les candidats au baptême et à la confirmation à tous les sujets. Je propose que l'instruction des candidats soit incorporée au programme de l'école du dimanche pour les adultes. L'école du dimanche pour les adultes ne devrait pas être limitée à une seule classe, comme cela se fait généralement dans nos congrégations. Comme l'école du dimanche

59    

des jeunes, l'école du dimanche pour les adultes devrait être composée de plusieurs classes. On devrait créer dans chaque congrégation une classe sur le baptême et une classe sur la confirmation et elles devraient faire partie du programme de l'école du dimanche. C'est faisable. J'ai employé ce modèle d'enseignement avec succès à l'église St. Marc (Highfields) et au Roi David (Mutare). Je propose en outre que le pasteur identifie et forme des professeurs qui se chargeront de ces classes. En fait, le pasteur devrait mener la classe de confirmation. Il nous faut parfois faire des sacrifices en vue de futurs avantages.  

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Chapitre 7   Le traitement des candidats   au baptême et à la confirmation     Les pasteurs emploient différentes démarches pour traiter les candidats au baptême et à la confirmation. Le processus répond aux questions telles que : Qui choisit et décide des candidats ? Qu'est-ce qui qualifie une personne pour le baptême et la confirmation ? Quels sont les rôles des sections (groupes-cellules), des comités d'évangélisation, des conseils d'église et des pasteurs dans le processus ? Dans certains cas, ce sont les pasteurs qui choisissent personnellement les candidats alors que d'autres ont recours aux structures administratives. Ceux qui emploient les structures administratives le font différemment, les noms venant au conseil de l'église de différentes façons. Lors des réunions de pasteurs, on a demandé de trouver un moyen uniforme de traiter les candidats. Après avoir largement consulté les pasteurs de différents niveaux et de différents endroits, je propose la procédure standard suivante. Cette méthode est pratiquée dans la plupart de nos congrégations et je l’ai toujours utilisé dans toutes les églises où j'ai servi en tant que pasteur.    

1.  

La section   Le candidat potentiel prend l'initiative et enregistre son intention auprès du chef de section, qui, conjointement avec l’exécutif de section, approuve sa candidature. Les sections au sein de nos structures jouent un rôle essentiel pour encourager les membres, et puisque l'on s'attend à ce que chaque membre soit rattaché à une section particulière, elles sont stratégiquement placées de manière à gérer les candidats. Le chef de la section transmet au Comité d'évangélisation et de

61    

membres les noms des candidats approuvés. Dans certaines congrégations, les chefs de section font partie du Comité d'évangélisation de l'église.    

2.  

Le Comité d'évangélisation   Le Comité d'évangélisation approuve les candidats et fait suivre leurs noms aux Ministères connectionnels. Ce comité, parfois connu sous le nom de Comité d'évangélisation et de membres, est chargé des programmes d'évangélisation et d'encouragement. Le traitement des candidats par ce comité est logique puisque le baptême et la confirmation sont étroitement liés au statut de membre. Le président du comité présente les noms aux Ministères connectionnels.  

 

3.  

Les Ministères connectionnels   Le Comité des ministères connectionnels est composé de tous les présidents des comités de travail, y compris le président du Comité d'évangélisation. C'est un procédé formel, car les candidats auront été complètement examinés par la section et le Comité d'évangélisation. Les Ministères connectionnels se réjouissent à la réception de ces noms, car c'est une indication de la croissance de l'église, un de leurs soucis principaux.  

 

4.  

Le Conseil de l'église   Le Conseil de l'église est l'entité responsable du fonctionnement de l'église au quotidien. Le Conseil de l'église est composé des présidents de tous les comités administratifs (Finances, Comité des administrateurs des biens de l’Église [appelés parfois le Comité des fidéicommissaires], Relations personnel-paroisse, Comité de leadership laïc) ; le président du Conseil des ministères ; et les présidents de toutes les sociétés (Jeunes méthodistes unis, Hommes 62  

 

méthodistes unis, Femmes méthodistes unies, Ministères des enfants). Le trésorier et les secrétaires de l'église également font partie du Conseil de l'église. Le Conseil vérifie les noms et les transmet au pasteur, qui, lui, prend les dispositions nécessaires, de concert avec le Comité d'éducation, pour la formation des candidats avant qu'ils ne soient baptisés ou confirmés.     Qualifications   1.  

Le baptême des adultes   Le critère de qualification principal au baptême adulte est la démonstration que le candidat accepte la foi chrétienne et la fait sienne et qu'il confesse que Jésus-Christ est Seigneur. Nous croyons que le baptême est un acte de confession et «un acte de recommandation où nous nous remettons, nous-mêmes et le candidat, à Dieu, reconnaissant que nous avons besoin de ses soins»26 ; par conséquent, il incombe au candidat de prendre l'initiative de son propre baptême. Ceux qui se présentent pour le baptême à l'âge adulte devraient avoir au moins douze ans.  

  2.  

Le baptême des enfants   Ceci fait référence aux enfants, des nouveau-nés jusqu'à l'âge de onze ans. Seul un membre confessant de l'église est autorisé à parrainer un tel candidat au baptême. Le parent ou tuteur de l'enfant peut le présenter pour le baptême. L'une ou l'autre de ces personnes doit être membre à part entière, c’est-à-dire membre confessant, de l'église puisqu'elles concluent une alliance et s'engagent à élever l'enfant dans la foi chrétienne. Un professeur de l'école du dimanche peut présenter un enfant dont le tuteur ou les parents ne sont pas membres confessant de l'église. Dans le baptême des enfants, les personnes qui présentent l'enfant s'engagent personnellement à élever l'enfant en tant que disciple chrétien au sein de la communauté de la foi.  

63    

  3.  

La confirmation   Le candidat doit avoir au moins douze ans. Il doit être un membre baptisé qui a démontré sa maturité dans la foi. Le candidat, par l'acte de la confirmation, fait un vœu de soutenir l'église par ses prières, sa présence, son service, ses dons (aide financière), et son témoignage. Il doit donc démontrer qu'il est capable d'accomplir les vœux dans la pratique avant de participer au rite de confirmation. Il ne faut pas oublier que, sur le plan mondial, la dime est le moyen le plus minime de donner à l'église.    Un point de discorde pour l'Église Méthodiste Unie au Zimbabwe est l'obligation imposée par

certaines congrégations et certains pasteurs que les candidats mariés qui se présentent au baptême ou à la confirmation aient été mariés suivant des rites chrétiens. Cette condition a exclu un grand nombre de femmes dont les maris, pour une raison ou une autre, ont refusé de se marier dans l'église. Certaines femmes quittent l'Église Méthodiste Unie pour une église n'ayant pas cette obligation. Je propose que les églises permettent des exceptions pour les femmes dont les maris (qui la plupart du temps ne sont pas membres de l'église) continuent à refuser de participer à une cérémonie de mariage chrétien, après des séances-conseils avec le pasteur. L'église ne peut pas punir une femme chrétienne en lui refusant les rites de la confirmation parce que son époux ne partage pas ses valeurs chrétiennes.   Une autre qualification que je propose est que chaque candidat passe un examen écrit. L'examen peut se faire oralement pour ceux qui ne savent pas écrire. Un exemple d'un examen que j'ai utilisé à l'église Roi David figure à l'annexe 1. On demandait poliment à ceux qui avaient reçu une note inférieure à quarante-cinq pour-cent de suivre le cours de confirmation.   Et enfin, les candidats doivent montrer qu'ils sont capables de participer de façon active et productive à la vie de la congrégation. J'approuve la suggestion du pasteur Sanda Sanganza que chacun

64    

devrait pouvoir témoigner pour le Christ et en montrer la preuve en amenant au moins une personne au Christ et au corps du Christ.27   L'intention de la procédure qu'il faut suivre et des qualifications imposées aux candidats, telles qu'elles sont proposées ci-dessus, n'est pas de créer des obstacles aux rites du baptême et de la confirmation. Pour moi, l'intention est de promouvoir l’ordre et la transparence et de s'assurer des candidats qualifiés plutôt qu'un grand nombre de candidats uniquement. L'inscription des candidats dans les cours de formation et la réussite aux cours comme il est prescrit dans le cursus sont des nécessités. L'église pourra alors être fière de produire des disciples qui à leur tour créeront d'autres disciples dans la communauté de la foi.     Conclusion   J'ai soumis les sujets qui peuvent être utilisés pour préparer les candidats au baptême et à la confirmation en fonction de recherches effectuées par le biais d'ateliers, de questionnaires et d'entrevues. La signification et l'importance du baptême et de la confirmation ont été énoncées. On a également abordé la question du ministère d'enseignement de l'église, en se concentrant sur le rôle du pasteur et sur le ministère d'enseignement de Jésus. Une méthode unifiée permettant de gérer les candidats au baptême et à la confirmation a été présentée. L'objectif de ce projet est de guider les pasteurs de l'Église Méthodiste Unie au Zimbabwe dans leur préparation des candidats au baptême et à la confirmation, domaines souvent négligés. J'espère que la documentation encouragera les pasteurs et les incitera à intégrer l'enseignement à leur ministère.   Il est évident que l'intégration des sujets suggérés dans le cursus exigera de consacrer plus de temps à la formation des candidats. Ceci exige un programme d'instruction bien planifié et coordonné de plusieurs mois. Je suis convaincu que ceci est réalisable si l'on considère que l'enseignement est une priorité et que c'est maintenant le moment de le faire. 65    

66    

ANNEXE A   EXAMEN DE QUALIFICATION POUR LES CANDIDATS À LA CONFIRMATION   Répondez à toutes les questions en insérant la réponse dans l'espace fourni ou en cochant/encerclant la bonne réponse.    PARTIE  A  :  

HISTOIRE DE L'ÉGLISE

1.    Deux églises se sont réunies pour former l'Église Méthodiste Unie. Lesquelles ?   l'Église Méthodiste Épiscopale, l'Église des Frères Évangéliques, l'Église Méthodiste, l'Église Évangélique des Frères Unis 2.   La première église organisée a été connue sous le nom :   l'Église Méthodiste, l'Église Méthodiste Unie, l'Église Méthodiste Épiscopale, l'Église Méthodiste Unie Évangélique   3.   Quel est le nom donné à la première Conférence de l'église ?   le ZEAC ; la Conférence de Noël ; la Conférence annuelle.   4.   En quelle année la conférence désignée ci-dessus au (3) s'est-elle déroulée ?   1784; 1874; 1918; 1897   5.   John Wesley est né en quelle année ?   1703; 1709; 1803; 1809   6.   Quel est le nom de la mère de John Wesley ?   7.   Quel est le nom du père de John Wesley ?   8.   Donnez les noms de deux des frères et sœurs de John Wesley :   (a)

(b)  

9.   L'Eglise Méthodiste Unie a été fondée en :   1968; 1897; 1963; 1939   10.  Qui était le premier évêque missionnaire pour l'Afrique ?     11.  Quel est l'évêque qui est venu en premier dans notre pays ?     12.  Quand le premier évêque est-il arrivé au Zimbabwe ?   1897; 1784; 1963; 1901   67    

  13.  Quand le premier culte a-t-il été célébré au Zimbabwe ?   Où ?   14.  Qui était le premier évêque missionnaire pour la ville d’Old Mutare?   Greeley ; Portes ; Ehnes ; Dr. Gurney   15.  Quand la mission de Marange a-t-elle été fondée ?   1897; 1905; 1900; 2010   16.  Identifiez deux missionnaires qui ont contribué à la propagation du Méthodisme dans notre pays :   (a)

(b)

 

17.  Quand votre congrégation a-t-elle été établie ?     18.  Identifiez deux pasteurs qui ont servi votre congrégation avant le pasteur actuel :   (a)

(b)  

19.  Identifiez quatre circuits dans votre district :   (a)

 

( b)

(c)

(d)  

20.  Identifiez un des membres fondateurs de votre congrégation :  

  PARTIE B :

LA STRUCTURE / ORGANISATION DE L'ÉGLISE  

1.   Énoncez deux objectifs d'une section :   (a)

(b)  

2.   Une église locale se compose de :   membres ; sections ; pasteurs   3.   Un district est constitué de :   surintendant de district ; pasteurs ; sections ; églises   4.   Qui préside la conférence annuelle ?   5. Quel est le nom donné au surveillant des pasteurs et des églises du district ?   6. Quel est le nom de votre district ?  

68    

    7. Qui préside la conférence de circuit ?   8. Identifiez les deux types de comités que nous avons dans l'église :   (a)

b)  

9. Donnez les noms de quatre comités administratifs :   (a)

(b)

(c)

(d)  

10. Identifiez six comités de travail :   (a)

(b)

(c)

(d)

(e)

(f)  

11. Qui préside les Ministères connectionnels de votre circuit ?   12. Qui est le trésorier de votre église ?  

69    

ANNEXE B   PLAN D'ENSEIGNEMENT POUR UNE SESSION SUR LE BAPTÊME   Classe : Le baptême PREMIÈRE SESSION   1.   Quel est le BUT GLOBAL de cette session ? Comprendre la signification et l'importance du baptême   2.   Quelle est l'IDÉE PRINCIPALE OU LE CONFLIT sur lequel cette session se concentrera ? L'origine du baptême   3.   Quels sont les OBJECTIFS D' APPRENTISSAGE spécifiques ? (soyez sélectif)   a)

Une vue d'ensemble du cursus  

b)

Définir le baptême  

c)

Tracer l'origine du baptême : dans d'autres expressions de foi et dans l'église primitive  

d)

Les perspectives de John Wesley et de Calvin sur le baptême  

4. Quelle est la méthode d'enseignement ? Cours magistraux, discussions, faisant appel aux multiples formes d'intelligences, en l'occurrence, verbale et musicale

70    

ACTIVITÉS PLANIFIÉES  

DURÉE  

ACTIVITÉ DE L'ÉTUDIANT  

ACTIVITÉ DE L'ENSEIGNANT  

RAISONNEMENT   RESSOURCES NÉCESSAIRES  

1.   Ouverture  

Chanter le cantique No. 292  

Accueillir les candidats  

Se présenter en paires  

Faire la prière d'ouverture  

Développer un esprit de communauté  

Présenter son partenaire à la classe  

Animer les présentations  

(15 min.)    

Contribuer aux règles de base   2.   Présentation  

Partager les perspectives sur le du thème (7 min.)   baptême  

Distribuer les copies du cursus   Passer en revue le cursus   Faire part des attentes  

Recueil de cantiques  

Les candidats doivent développer un esprit de confiance et d'assurance  

Pour que les candidats valorisent l'exercice  

Copies du cursus  

Parler du baptême dans d'autres expressions de foi et dans l'église primitive   Les perspectives de Wesley et Calvin   3. Exploration du thème (15 min)  

Lire les Écritures Saintes à tour de rôle  

Animer la lecture des Écritures Saintes  

Pour que les candidats se familiarisent avec les Écritures Saintes et les perspectives des réformateurs  

Bibles  

4. Intégration  

Partager ses expériences d'initiation  

Animer le partage  

Encourager la participation de tous les candidats  

 

Chanter le cantique No. 180  

Exprimer de la reconnaissance pour leur présence  

Pour que les candidats valorisent leur participation  

Recueil de cantiques  

(18 min.)  

5. Clôture   (5 min.)  

Donner les devoirs de lecture pour la séance suivante : Actes 9:1-30  

   

71    

 

ANNEXE C   PLAN D'ENSEIGNEMENT POUR UNE SESSION SUR LA CONFIRMATION   Classe : La confirmation Deuxième session   Quel est le BUT GLOBAL de cette session ? Connaître votre église   1.  

Quelle est l'IDÉE PRINCIPALE OU LE CONFLIT sur lequel cette session se concentrera ? La suite de l'histoire de l'église  

2.  

Quels sont les OBEJCTIFS D'APPRENTISSAGE spécifiques ? (soyez sélectif)   a)   Connaitre l'histoire de l'église locale   b)   Connaitre l'histoire de la conférence  

3.  

Méthode d'enseignement ? Discussions ; Vidéo/diapositives faisant appel aux intelligences visuelle, musicale et interpersonnelle.  

 

 

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  ACTIVITÉS PLANIFIÉES   DURÉE  

ACTIVITÉ DE L'ÉTUDIANT  

ACTIVITÉ DE L'ENSEIGNANT  

1. Ouverture   (5 min.)  

Chanter le cantique No. 4.   Faire part des joies et soucis de la semaine  

Souhaiter la bienvenue aux participants   Présenter l'historien de l'église   Vérifier le registre des présences  

2. Présentation du thème (12 minutes)    

RAISONNEMENT   RESSOURCE S NÉCESSAIRE S   Recueil de Présenter les chefs cantiques   de l'église   Développer un esprit de communauté   Assurer les présences  

Instruments musicaux   Registre des présences  

Partage des découvertes sur l'histoire de l'église (devoir)  

L'historien anime le partage  

Contributions des candidats  

 

Écouter attentivement la vidéo ou la bande audio  

L'historien anime la vidéo/audio  

Relever les points culminants des accomplissements de l'église pour les candidats  

Lecteur DVD/CD  

Partage des points difficiles  

Animer le partage  

Encourager la participation des candidats  

 

Chanter « UMC mon église »   Motion de remerciements  

Remercier les candidats et l'historien  

Discipline spirituelle   Instruments musicaux  

 

  3. Exploration du thème   (30 min.)         4. Intégration du thème (8 min.)    

(Prévoir une alternative en cas de panne de courant)  

  5. Clôture          

 

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Notes finales                                                                                                                           1

John Macquarrie, Principles of Christian Theology, 2nd ed [Principes de théologie chrétienne,

2ième éd.] (New York : Charles Scribner’s Sons, 1977), 459. 2

Daniel Migliore, Faith Seeking Understanding: An Introduction to Christian Theology [La foi à

la recherché de compréhension : une introduction à la théologie chrétienne] (Grand Rapids : William B. Eerdmans, 1993), 215. 3

David Chidester, Christianity: A Global History [La chrétienté : une histoire mondiale] (New

York : Harper Collins, 2001), 63. 4

Macquarrie, 460.

5

Ibid.

6

The Book of Discipline of The United Methodist Church 2008, [Le Livre de discipline de

l’Église Méthodiste Unie de 2008] ¶ 125. 7

Actes 16:15, 33 ; 18:8 ; 1 Corinthiens 1:16.

8

G. R. Beasley-Murray, Baptism in the New Testament [Le baptême dans le Nouveau

Testament] (New York : St. Martin’s Press, 1962), 313. 9

Ibid., 313.

10

David J. Randolph, Baptism: Historical, Theological, and Practical Considerations [Le

baptême : considérations historiques, théologiques et pratiques] (Nashville : Abingdon Press, 1968), 6. 11

Harns-Rueidi Weber, Jesus and the Children [Jésus et les enfants] (Geneva : World Council

of Churches, 1979), 5/6. 12

The Book of Discipline 2008, ¶ 323.

74    

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              13

Donald K. McKim, Westminster Dictionary of Theological Terms [Le dictionnaire de termes

théologiques de Westminster] (Louisville : Westminster John Knox Press, 1966), 25. 14

The United Methodist Hymnal [Recueil de cantiques de l’Église Méthodiste Unie] (Nashville :

United Methodist Publishing House, 2003), 36. 15

C'est ainsi qu'elle se fait dans l'église zimbabwéenne.

16

Les catholiques considèrent la confirmation un sacrement.

17

Arthur C. Repp, Confirmation in the Lutheran Church [La confirmation dans l’Église

luthérienne] (St. Louis : Concordia, 1964), 13. 18

Arthur C. Repp, 14.

19

Nikolaus Ludwig von Zinendorf, ed., Bohemian Brethren, Deutsche Katechismen der

Bohimischen Bruder (Catéchisme allemande des Frères bohémiens) (New York : Olms, 1982). 20

Desiderius Erasmus, trad. Clarence H. Miller, The Praise of Folly [La louange de la folie]

(New Haven : Yale University Press, 1979). 21

Le Shona est la langue vernaculaire au Zimbabwe.

22

Matthieu 3:16-17 ; Marc 1:9-11 ; Luc 3:21-23 ; Jean 1:32-33.

23

The Book of Discipline 2008, ¶ 340.2b

24

La Conférence générale est le seul corps pouvant parler pour l'ensemble de la

dénomination/confession. 25

Les promesses de soutien étaient la méthode de payer ses répartitions à l'église avant

l'introduction de la dîme. 26

Celebrating New Life: The Pastor’s Practical Guide to Baptism (La célébration de la nouvelle

vie : le guide pratique du pasteur au baptême), éd. Tonya M. Williams (Nashville: United

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Methodist Church General Board of Discipleship and United Methodist Publishing House, 1998). 27

Présentation lors de la retraite des pasteurs du district de Mutare à Chokwa le 13 mai 2009.

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