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Encyclopédie Médico-Chirurgicale 24-000-B-10

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Trousse d’urgence L Domanski G Camilleri G Malgras E Loupiac JJ Kowalski

Résumé. – La trousse d’urgence est l’outil indispensable à tout médecin confronté quotidiennement ou plus occasionnellement à l’urgence. Elle permet de faire face à toute situation de détresse dans les meilleures conditions et témoigne du respect de l’obligation de moyens. La diversité des situations explique la difficulté de définir la composition précise d’une trousse d’urgence. Le choix de son contenant et de son contenu requiert une étude exhaustive des conditions d’exercice. Il dépend de nombreux facteurs tels que l’isolement, l’éloignement des autres intervenants de l’urgence, la topographie du milieu d’exercice, la qualité du réseau routier, la qualification du premier intervenant, les connaissances et l’expérience personnelle du praticien en médecine d’urgence. Les impératifs sont souvent contradictoires, nécessitant un judicieux compromis entre la solidité, l’étanchéité, la protection contre les écarts de température et les chocs, la légèreté et la facilité de portage, la capacité, le compartimentage et la possibilité d’agencement intérieur ou/et de modularité, et enfin, l’autonomie. Adaptée et fonctionnelle, la trousse médicale d’urgence doit être personnalisée, se modifier et se parfaire avec l’expérience acquise. La meilleure trousse d’urgence est celle qui est le plus adaptée aux modalités d’exercice, rigoureusement entretenue et valorisée par l’expérience professionnelle. © 2001 Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Mots-clés : urgence, trousse, médicaments, matériels.

Introduction

– la topographie du milieu d’exercice (montagne, campagne, urbain...) ;

Contenant

La trousse d’urgence est l’outil indispensable à tout médecin confronté quotidiennement ou plus occasionnellement à l’urgence. Elle permet de faire face à toute situation de détresse dans les meilleures conditions et témoigne du respect de l’obligation de moyens. La diversité des situations explique la difficulté de définir la composition précise d’une trousse d’urgence [9].

– la qualité du réseau routier (état, densité de circulation) ;

Il doit être adapté aux modalités d’exercice professionnel [1]. Il peut s’agir :

Les impératifs sont souvent contradictoires, nécessitant un judicieux compromis entre :

– doté de compartiments modulaires de rangement ;

Le choix de son contenant et de son contenu requiert une étude exhaustive des conditions d’exercice.

– la solidité ;

– avec ou non des trousses transparentes détachables ;

– l’étanchéité ;

– avec une trousse porte-ampoules ;

– la protection contre les écarts de température et les chocs ;

– avec bretelles escamotables et poignées de transport ;

Il dépend de nombreux facteurs tels que : – l’isolement (zone rurale ou urbanisée) et l’éloignement des autres intervenants de l’urgence ;

Laurent Domanski : Médecin urgentiste. Gérard Camilleri : Médecin des hôpitaux des Armées. École du service de santé des Armées de Bordeaux, 149 bis, cours de la Marne, BP 200, 33998 Bordeaux Armées, France. Guy Malgras : Anesthésiste-réanimateur, service d’anesthésie-réanimation, HIA Robert-Picqué, 351, route de Toulouse, 33998 Bordeaux Armées, France. Eric Loupiac : Médecin urgentiste. Jean-Jacques Kowalski : Médecin urgentiste. Service médical d’urgence de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, 1, place Jules-Renard, 75017 Paris, France.

– la qualification du premier intervenant, les connaissances et l’expérience personnelle du praticien en médecine d’urgence.

– la légèreté et la facilité de portage ; – la capacité, le compartimentage et la possibilité d’agencement intérieur ou/et de modularité ; – l’autonomie. Adaptée et fonctionnelle, la trousse médicale d’urgence doit être personnalisée, se modifier et se parfaire avec l’expérience acquise.

– d’un sac à dos : – souple ou rigide ;

– d’un sac fourre-tout avec anses ou bretelle de portage, avec compartiments détachables ; – d’une valise ; – d’une boîte à outils. Si la trousse est encombrante et lourde, l’association d’un contenant principal et de plusieurs contenants annexes spécialisés, permettant la séparation fonctionnelle des matériels et produits d’utilisation courante (trousse usuelle d’urgence) des autres

Toute référence à cet article doit porter la mention : Domanski L, Camilleri G, Malgras G, Loupiac E et Kowalski JJ. Trousse d’urgence. Encycl Méd Chir (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits réservés), Urgences, 24-000-B-10, 2001, 5 p.

Trousse d’urgence

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instruments et médicaments de prescription moins fréquente (trousse de catastrophe) peut être un judicieux compromis.

– Un oxymètre de pouls.

Urgences

– Un pousse-seringue électrique.

– Une boîte de récupération d’aiguilles usagées.

– Des lots de matériels par spécialité.

– Un garrot veineux. – Des pansements adhésifs.

Contenu

LOTS

Le contenu est fixé par le médecin selon sa compétence, son expérience et son mode d’exercice. La liste théorique suivante, non exhaustive, en propose la composition. TRANSMISSION

Un téléphone portable avec chargeur sur batterie de voiture ou/et un émetteur-récepteur. ADMINISTRATION

– Une lampe torche de recherche. – Un bloc d’ordonnances. – Un ordonnancier sécurisé pour prescription de stupéfiants. – Un tampon encreur. – Des certificats de décès, d’arrêt de travail. – Des enveloppes. – Des stylos. – Des plans. – Une documentation technique avec modèle de rédaction pour hospitalisation HDT (hospitalisation à la demande d’un tiers), HO. – Numéros de téléphone du Service d’aide médicale d’urgence (SAMU), des sapeurspompiers, de la police, des hôpitaux et cliniques (services d’accueil des urgences médicales, chirurgicales, gynécologiques et obstétricales, ophtalmologiques et oto-rhinolaryngologiques [ORL], psychiatriques et pédiatriques, grands brûlés, SOS main, SOS oxygène, centre référent de toxicologie...).

Ils ont fait la preuve de leur utilité dans des interventions médicales tant exceptionnelles que conventionnelles, par le gain de temps, l’asepsie dans les soins prodigués qu’ils apportent. A contrario, ils imposent une logistique, qu’un médecin rattaché à un centre de secours de sapeurs-pompiers ou à un hôpital peut aisément régler.

¶ Lot perfusion

¶ Lot diagnostic

– Des compresses non stériles.

– Une paire de ciseaux passe-partout. – Un mètre ruban.

– Un désinfectant type Chlorhexidine aqueuset.

– Un thermomètre tympanique.

– Trois perfuseurs.

– Un thermomètre hypothermique.

– Des prolongateurs avec robinets trois voies.

– Un stéthoscope. – Un brassard à tension taille adulte, enfant et nourrisson. – Un ophtalmoscope. – Un otoscope et des spéculums. – Un marteau à réflexe.

– Deux cathéters G22.

– Des pansements adhésifs transparents type OpSitet. – Un ruban adhésif microporeux. – Une attelle de bras pédiatrique. – Un garrot veineux.

– Des compresses stériles. – Un désinfectant type polyvidone iodée.

– Des doigtiers bidigitaux et un produit lubrifiant.

– Un pansement américain.

– Des bandelettes urinaires (protéinurie, hématurie, leucocyturie, cétonurie, glycosurie...).

– Une écharpe.

– Des bandelettes réactives à glycémie capillaire, lancettes et lecteur électronique. – Un matériel de prélèvement : – écouvillons ;

– Un électrocardiographe-défibrillateur avec papier et piles de rechange.

¶ Lot injection

– Une bouteille d’oxygène 2l à 150 bars et un bloc manodétendeur avec débitlitre.

– Des gants non stériles.

– Des masques à usage unique pour oxygénothérapie (masque à haute concentration, masque à concentration moyenne avec nébuliseur).

– Cinq seringues 5 mL.

– Un insufflateur manuel avec trois masques de tailles différentes.

– Dix aiguilles intraveineuses.

2

– Deux cathéters G20.

– Un débitmètre de pointe et des embouts.

MATÉRIELS

– Une chambre d’inhalation adulte et enfant.

– Deux cathéters G18.

¶ Lot pansement et immobilisation

– tubes de prélèvements sanguins (numération-formule sanguine [NFS], ionogramme sanguin, hémostase...).

– Des sondes d’aspiration trachéobronchique n° 14 et 18.

– Deux cathéters G16.

– Des abaisse-langue.

– flacons stériles pour prélèvement bactériologique ;

– Un aspirateur de mucosités à pied ou électrique avec batterie.

– Deux cathéters G14.

– Une lampe électrique.

– Dictionnaire de médicaments type Doroz.

– Une cardiopumpt.

– Des limes pour scier les ampoules.

– Cinq seringues 2 mL.

– Un ruban adhésif. – Des épingles de sûreté. – Des bandes élastiques type Velpeaut. – Des bandes type Élastoplastet. – Un lot de colliers cervicaux de trois tailles différentes. – Des attelles de bras et de jambe. – Des sutures cutanées adhésives type Steri-Stript. – Une couverture de survie.

¶ Lot hémostase – Un coussin hémostatique avec bande élastique type CHUTt. – Des sachets de Coalgant.

– Cinq seringues 10 mL.

– De la gaze résorbable hémostatique type Surgicelt.

– Dix aiguilles intramusculaires.

– Du Tulle gras Lumièret.

– Cinq aiguilles sous-cutanées. – Dix aiguilles préparation injectable. – Des compresses stériles. – Un désinfectant type polyvidone iodée. – Un désinfectant type Chlorhexidine aqueuset (en cas d’allergie à l’iode).

¶ Lot petite chirurgie – Des gants stériles. – Un masque à usage unique. – Deux champs stériles. – Un rasoir à usage unique. – Des compresses stériles.

Urgences – Un désinfectant type polyvidone iodée dermique. – Un bistouri à petite lame (à usage unique). – Un bistouri à grande lame (à usage unique). – Une boîte métallique stérilisable avec : – une paire de ciseaux droits ; – une paire de ciseaux courbes ; – deux pinces de Kocher ; – deux pinces de Leriche ; – deux pinces de Kelly ; – deux pinces hémostatiques de Halstead droites ; – deux pinces hémostatiques de Halstead courbes ;

Trousse d’urgence

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– Un collyre anesthésique type Novésinet.

– Une seringue 10 mL.

– Un collyre antiseptique type Vitaseptolt.

– Un cathéter G14.

– Un collyre antibiotique type Cébémyxinet (néomycine et polymyxine B).

– Une seringue de 2 mL.

– Des pansements oculaires.

– Des canules de Guedel.

– Un ruban d’adhésif hypoallergique.

– Du fil non résorbable à aiguille droite.

– Des aiguille à corps étrangers.

– Une bombe silicone.

¶ Lot brûlure

– Un Kit Minitracht (canule de cricothyroïdotomie et matériels annexes).

– Un lot de compresses d’émulsion aqueuse type Water-jelt ou Brulstopt.

¶ Lot sonde gastrique

– Un drap stérile.

– Une paire de gants non stériles.

– Deux tubes de Flammazinet.

– Une sonde gastrique type Salem n° 14.

– Du Tulle gras Lumièret.

– Une poche de recueil.

– Deux champs stériles 45 × 45cm.

¶ Lot sonde vésicale

– Un raccord de sonde.

– un porte-aiguille ;

– Dix compresses stériles.

– une sonde cannelée ;

– Un bistouri à lame n° 11.

– Un champ stérile.

– des fils sertis sur aiguilles courbes ou droites résorbables type Vicrylt.

– Une pince à disséquer.

– Une solution de Dakint.

– Une paire de ciseaux.

– des monofilaments non résorbables type Ethicrint.

– Des compresses stériles.

– Une cupule en aluminium. – Une couverture de survie.

– Un tube d’anesthésique local en gel type Xylocaïnet.

¶ Lot anesthésie locorégionale

– Des sondes vésicales de Foley Ch12 et Ch18.

– Des compresses stériles.

– Une poche de recueil.

– Un désinfectant type polyvidone iodée dermique.

– Une pince de Kocher.

– Des aiguilles intramusculaires.

– Un cathéter de sondage sus-pubien.

¶ Lot accouchement (mère et enfant) – Un sachet de stérilisation. – Un champ plastifié troué 455 × 65 cm, diamètre 7 cm. – Un haricot. – Un champ plastifié 37 × 45 cm. – Un rasoir à usage unique. – Deux sondes vésicales droites Ch12 et Ch14. – Vingt compresses tissées stériles 10 × 10 cm. – Trois paires de gants stériles. – Une paire de ciseaux de Mayo. – Deux pinces de Kocher. – Deux clamps de Bar. – Une seringue de 50 mL. – Deux sondes d’aspiration avec adaptateur Ch8 et Ch10. – Un change molletonné.

¶ Lot ORL – Un spéculum nasal.

– Deux champs opératoires perforés. – Des gants stériles.

¶ Lot perfusion pédiatrique – Une métrisette. – Deux trocards intraosseux. – Deux cathéters, G20 et G22. – Deux aiguilles épicrâniennes G20 et G22. – Une canule d’administration intrarectale.

¶ Lot intubation – Un jeu de sondes d’intubation adulte et enfant. – Une boîte avec : – un manche de laryngoscope ; – un jeu de lames courbes et droites adulte et enfant ;

– Un tube de pommade hémostatique.

– une pince de Magill adulte et enfant.

– Une sonde pour tamponnement postérieur ou une sonde vésicale à ballonnet.

¶ Lot ophtalmologique

– Un ruban d’adhésif hypoallergénique.

– Des aiguilles intraveineuses.

– Une pince de Politzer sans griffe. – Des mèches nasales pour tamponnement hémostatique antérieur.

– Une paire de gants stériles.

– Des piles de rechange. – Une ampoule de rechange. – Un flacon nébuliseur d’anesthésie locale : lidocaïne spray 5 % avec tige de nébulisation.

– Une dose-ampoule de Fluorescéine Fauret.

– Un lac de fixation.

– Un flacon de sérum physiologique.

– Un jeu de canules de Guedel.

– Une pince de Kocher.

MÉDICAMENTS

La liste des médicaments est présentée dans le tableau I. Si les produits cités dans ce tableau sont conseillés pour un médecin en zone urbaine ou en zone isolée, les quatre médicaments présentés dans le tableau II doivent être réservés au médecin urgentiste confirmé, qui aura soin de respecter les recommandations des conférences d’experts de la Société française d’anesthésie-réanimation (SFAR) et de l’Agence nationale d’analyse et d’évaluation des soins (ANAES). La conservation des matériels et des produits est essentielle car plusieurs facteurs peuvent altérer le principe actif de certains médicaments : chaleur, froid, humidité, vibrations, lumière. Ceci requiert le règlement du problème de la conservation et du stockage [9]. Quant au contrôle de la péremption, le praticien peut opter sur la vérification de la validité des produits par un système de check-list, ou renouveler tous les produits inutilisés systématiquement, une fois par an.

Conclusion La meilleure trousse d’urgence est celle qui est le plus adaptée aux modalités d’exercice, rigoureusement entretenue et valorisée par l’expérience professionnelle. 3

Trousse d’urgence

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Urgences

Tableau I. – Médicaments. Molécule DCI

Nom commercial

Famille

Présentation

Nombre

Acétazolamide

Diamoxt

Diurétique

Flacon de 500 mg/5 mL

1

Acétyl salicylate de lysine

Aspégict

Antiagrégant, antalgique

Sachet de 125 mg PO

2

Antipyrétique

Sachet de 250 mg PO

2

Sachet de 500 mg PO

2

Sachet de 1 g PO

2

Ampoule de 500 mg/5 mL IV

2

Amiodarone

Cordaronet

Antiarythmique

Ampoule de 150 mg/5 mL IV

4

Amoxicilline et acide clavulanique

Augmentint

Antibiotique

Poudre pour solution injectable 1 g/125 mg IV

2

Atropine

Atropinet

Collyre atropinique à 0,5 %

Flacon de 10 mL

1

Bicarbonate de sodium

Bicarbonate de sodium B Braumt (ou Bicarbonate de sodium Lavoisiert)

Électrolyte alcalinisant

Solution pour perfusion IV 4,2 % : flacon de 250 mL

2 2

Buflomédil

Fonzylanet

Vasodilatateur

Ampoules de 50 mg/5 mL IV

Céfotaxime

Claforant

Antibiotique

Poudre pour solution injectable 1 g IV

2

Cétirizine

Zyrtect

Antihistaminique

Comprimé de 10 mg PO

5

Chlorhydrate de morphine 1 %

Morphine Aguettantt

Analgésique

Ampoule de 10 mg/1 mL IV PSE

5

Clonazépam

Rivotrilt

Benzodiazépine

Ampoule de 1 mg/1 mL IV

2

Clorazépate

Tranxènet

Benzodiazépine

Lyophilisat de 50 mg et solvant de 2,5 mL IV

2 10

Diazépam

Valiumt

Benzodiazépine

Ampoule de 10 mg/2 mL IV

Digoxine

Digoxine Nativellet

Digitalique

Ampoule de 0,5 mg/2 mL IV

2

Dobutamine

Dobutrext

Sympathomimétique

Flacon de 250 mg/20 mL PSE

1

Dopamine

Dopaminet

Sympathomimétique

Ampoule de 200 mg/5 mL PSE

1

Dropéridol

Droleptant

Neuroleptique

Ampoule de 2,5 mg/1 mL IV

2

Solvant

Ampoule de 10 mL IV

5

Eau PPI Électrolytes

Adiarilt

Préparation pour solution hydroélectrolytique de réhydratation

Sachet de 9,9 g pour 200 mL d’eau PO

5

Épinéphrine

Adrénaline Aguettantt

Sympathomimétique

Ampoule de 1 mg/1 mL

5

Ampoule de 5 mg/5 mL IV

5

Seringue préremplie de 1 mg/1 mL SC IM

1

Anahelpt Flumazénil

Anexatet

Antidote

Ampoule de 1 mg/10 mL IV

1

Furosémide

Lasilixt

Diurétique

Ampoule de 20 mg/2 mL IV

5

Gammaglobulines

Gammaglobulines

Anticorps

1

Antitétaniques Glucagon

Glucagent

Hormone

Ampoule de 10 mL IV IM

1

Gluconate de calcium 10 %

Gluconate de calcium Aguettantt

Électrolyte

Ampoule de 9 g/10 mL IV

2

Glucose 10 %

Glucose Aguettantt

Ampoule de 10 mL IV

2

Glucose 30 %

Glucose Lavoisiert

Ampoule de 20 mL IV

2

Glucose 5 %

Glucose Lavoisiert

Soluté

Poche (PVC) de 500 mL IV

1

Halopéridol

Haldolt

Neuroleptique

Ampoule de 50 mg/1 mL IV

1

Énoxapasine sodique

Lovenox 80 mgt

Anticoagulant

Seringue de 80 mg/0,8 mL SC

2

Hémisuccinate

Hydrocortisonet

Corticoïde

Flacon de 100 mg IV

2

Héparinate sodique

Héparine Choayt

Anticoagulant

Ampoule de 5000 UI/mL

2

Hydroxyéthylamidon

Elohest Hestérilt

Soluté

Poche (PVC) de 500 mL IV

2 2

Hydrocortisone

Hydroxyzine

Ataraxt

Antihistaminique

Ampoule de 100 mg IV IM

Insuline d’action rapide

Umulinet

Hormone

Flacon de 400 UI/10 mL PSE

1

Isoprénaline

Isuprelt

Sympathomimétique

Ampoule de 0,2 mg/1 mL IV

5 2

Kétoprofène

Profénidt

Anti-inflammatoire non stéroïdien

Ampoule de 100 mg/2 mL IV IM

Lactate de sodium molaire

Aguettantt 11,2 %

Électrolyte alcalinisant

Flacon de 250 mL

1

Lidocaïne

Xylocard 5 %t

Antiarythmique

Flacon de 1 g/20 mL IV PSE

1

Lidocaïne 1 %

Xylocaïne 1 %t

Anesthésique locorégional

Flacon de 200 mg/20 mL ILR

1

Lidocaïne 5 %

Xylocaïne 5 %t Nébuliseur

Anesthésique locorégional

Solution pour pulvérisation flacon de 20 g de solution avec 8 canules courtes

1

Lopéramide

Imodiumt

Antidiarrhéique

Gélule de 2 mg PO

10

Loxapine

Loxapact

Magnésium sulfate 10 %

Flacon de solution buvable de 90 mL

1

Neuroleptique

Ampoule de 0,2 mg/mL IV

2

Électrolyte

Ampoule de 1 g/10 mg IV PSE

4

Méthylergométrine

Méthergint

Utérotonique

Ampoule de 0,2 mg/1 mL IV

1

Méthylprednisolone

Solu-Médrolt

Corticoïde

Flacon de 500 mg lyophilisat

1

Métoclopramide

Primpérant

Antiémétisant

Ampoule de 10 mg IV

2

Flacon-gouttes PO

1

Midazolam

Hypnovelt

Nacl 0,9 %

Comprimés PO

5

Benzodiazépine

Ampoule de 1 mg/1 mL IV

2

Ampoule de 5 mg/1 mL IV PSE

2

Soluté

Poche (PVC) de 500 mL IV

2 2

Nalbuphine

Nubaint

Analgésique morphinomimétique

Ampoule de 20 mg/2 mL IV

Naloxone

Narcant

Antidote

Ampoule de 0,4 mg/1 mL IV

2

Néomycine et polymyxine B

Cébémyxinet

Antibiotique ophtalmologique

Flacon de 10 mL

1

Nicardipine

Loxent

Antihypertenseur

Ampoule de 10 mg/10 mL IV PSE

1

Oxybuprocaïne

Novésinet

Collyre anesthésique à 0,4 %

Flacon de 10 mL

1

Oxytocine

Syntocinont

Ampoule de 5 mg/1 mL IV

2

Paracétamol et destropropoxyfène

Di-Antalvict

Antalgique

Gélule de 400 mg/30 mg PO

10

Paracétamol-codéine

Efferalgant Codéine

Antalgique

Comprimé effervescent

6

Antipyrétique PO : per os ; IV : intraveineux ; PSE : perfusion intraveineuse par pousse-seringue électrique ; SC : sous-cutané ; IM : intramusculaire ; AL : application locale ; PPI : pour préparation injectable.

4

Trousse d’urgence

Urgences

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Tableau I. – Médicaments (suite). Molécule DCI

Nom commercial

Phénobarbital Phocoglucinol Propacétamol

Gardénalt Spasfont Prodafalgant

Quinine Racecadotril Ringer lactate Salbutamol

Quinoformet Tiorfant

Famille Barbiturique Antispasmodique Antalgique Antipyrétique Antipaludéen Antidiarrhéique Soluté Bronchodilatateur

Sulfate d’atropine Sumatriptan

Salbumol fortt Ventolinet Atropinet Imigranet

Terbutaline

Bricanylt

Bronchodilatateur

Thiocolchicoside Throbine Trinitrine

Coltramylt Thrombaset Lénitralt Natispray fortt Striadynet Eupressylt Stilnoxt

Décontracturant Hémostatique Antiangineux Antiangineux Antiarythmique Antihypertenseur Benzodiazépine

Triphosadénine Urapidil Zolpidem

Présentation

Vagolytique Antimigraineux

Nombre

Flacon de lyophilisat de 200 mg Ampoule de 40 mg/4 mL à diluer Flacon de 1 g de poudre pour solution injectable

1 2 2

Ampoules de 500 mg/2 mL IV Gélule de 100 mg PO Poche (PVC) de 500 mL IV Ampoule de 5 mg/5 mL PSE Flacon aérosol-doseur PO Ampoule de 0,5 mg/1 mL IV Seringue préremplie de 6 mg/0,5 mL IV Flacon de 5 mg/2 mL pour nébulisation Ampoule de 4 mg/2 mL IM Flacon de 500 unités AL Ampoule de 15 mg/10 mL PSE Spray 0,4 mg/dose SL Ampoule de 200 mg/2 mL IV Ampoule de 25 mg/5 mL IV PSE Comprimé de 10 mg PO

2 10

Présentation

Nombre

2 1 4 1 4 2 1 2 1 2 2 5

PO : per os ; IV : intraveineux ; PSE : perfusion intraveineuse par pousse-seringue électrique ; SC : sous-cutané ; IM : intramusculaire ; AL : application locale.

Tableau II. – Médicaments réservés au médecin urgentiste confirmé. Molécule DCI

Nom commercial

Famille

Étomidate chlorhydrate Fentanyl

Hypnomidatet Fentanylt

Anesthésique général Analgésique morphinomimétique

Kétamine

Kétaminet

Suxaméthonium Thiopental

Célocurinet Pentothalt

Anesthésique général Analgésique Curare d’action rapide Barbiturique

Ampoule de 20 mg/10 mL IV Ampoule de 0,1 mg/2 mL Ampoule de 0,5 mg/10 mL Ampoule de 250 mg/5 mL IV

4 2 1 3

Ampoule de 100 mg/10 mL IV Flacon de 500 mg de lyophilisat IV PSE

2 3

IV : intraveineux ; PSE : perfusion intraveineuse par pousse-seringue électrique.

Références [1] Delort G. Trousses médicales d’urgence. Urg Prat 1995 ; n°12 : 45-48 [2] Ellrodt A. Urgences médicales. Paris : Estem, 1998 [3] Hertgen P, Fuilla C. Analgésie, sédation et anesthésie préhospitalières : guide pratique. Paris : Arnette, 1998 [4] Mantz JM. La trousse d’urgence. In : Goulon M éd. Les urgences : reconnaître, comprendre, traiter. Paris : Maloine, 1998 : 897-900

[5] Nicot P, Petitcolin PB, Pihan G, Fauchery P, Soulie HI. La trousse d’urgence. In : Carli P éd. Protocoles 98 : urgences, plans et schémas thérapeutiques. Paris : Éditions scientifiques, 1999 : 462-465

[8] Sepulveda S, Sauvageon X, Nahon M, Richter F, Fuilla C, Julien H. Guide pratique de médecine d’urgence. Paris : Doin, 1997

[6] Plaisance P. Urgences vitales : prise en charge et diagnostic, gestes techniques et thérapeutiques. Paris : Estem, 2000

[9] Sepulveda S, Sauvageon X, Richter F, Fuilla C. Trousse d’urgence. Encycl Méd Chir (Éditions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris), Urgences, 24-000-B-10, 1994 : 1-4

[7] Royer E. Une valise d’urgence en médecine générale. Urg Prat 1998 ; n°31 : 55-56

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