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cement Ghana, unité de broyage de ciment d'une capacité de 1.000.000 tonnes par an ; Diamond cement Burkina, unité de broyage de ciment à Ouagadougou, ...
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INFORMATIONS Un dossier concernant l’industrialisation de l’Afrique et du MALI (ou sa ré industrialisation), dans les domaines • • • • • • •

de l‘automobile, de l’acier, de l’énergie solaire, du ciment, de l’or, du pétrole et du transport… Roger FELICIOLI 1/12/2011

Industrialisation de l’Afrique La solution à l’élimination de la pauvreté 16/11/2011 02:34:00 lerepublicainmali Dans la mouvance de la journée mondiale de l’industrialisation de l’Afrique, qui sera célébrée le 20 novembre prochain, l’Organisation patronale des Industriels du Mali (OPI) organisera une journée porte ouverte sur l’industrialisation du Mali. L’évènement donnera lieu à une cérémonie, le 24 novembre 2011, au conseil national du patronat du Mali. Tous les 20 novembre, la communauté internationale et plus particulièrement les pays africains célèbrent la journée de l’industrialisation de l’Afrique. Une journée pour inciter les pays à s’engager davantage dans le processus industriel, pour susciter une prise de conscience au niveau mondial et mobiliser l’appui international en faveur du développement industriel de l’Afrique. Notre pays qui cherche sa voie pouvait-il rester en marge de cette journée ? Faut-il rappeler que la moitié de la population de l’Afrique dispose de moins d’un dollar par jour pour vivre et que 34 des 48 pays les moins avancés se trouvent en Afrique. Le rôle de l’industrie dans l’élimination de la pauvreté est très important. En effet, elle crée des emplois, accroît les revenus, augmente la valeur des produits agricoles, favorise le progrès technologique, ouvre des perspectives économiques aux femmes et produit des recettes qui permettent aux gouvernements de réduire et d’éliminer la pauvreté. Toutes choses qui justifient les activités de l’OPI dans le cadre de la journée de l’industrialisation de l’Afrique A travers ces activités, l’OPI cherche à sensibiliser, par des conférences débat, les pouvoirs publics sur ces impératifs. L’organisation de la journée de l’industrialisation de l’Afrique par l’OPI explique le désir de l’Association à en faire une véritable journée d’information, de sensibilisation et de revendication pour le développement de l’industrie malienne. A cette occasion, sont prévus un Salon/exposition des produits industriels maliens, dans la cour du CNPM avec plus de 50 exposants, ainsi qu’une conférence-débat sur les performances et les faiblesses de l’industrie malienne. Les participants attendus à cette journée sont l’Organisation des nations Unies pour le développement industriel (Onudi), le ministère de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, le ministère de l’Economie et des Finances, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, (CCIM), le Conseil national du Patronat du Mali (CNPM), l’Organisation patronale des Industriels (OPI), la Société civile, etc. L’essor de l’industrialisation est sans doute un vecteur de premier plan dans la production de la richesse. Les pays qui ont compris cet enjeu ont développé des politiques d’industrialisation visant à booster leur économie. Malgré les efforts fournis par le gouvernement, l’objectif d’un véritable développement industriel du pays n’est pas encore atteint, même si dans certains domaines, comme la réalisation des infrastructures de base, l’environnement des industries, des progrès sont enregistrés. L’Etat, souligne une note technique de l’OPI, pour faire de l’industrie un des moteurs du développement économique doit impérativement « améliorer l’environnement des entreprises industrielles pour attirer les investisseurs ; améliorer la compétitivité des unités industrielles existantes afin qu’elles puissent poursuivre leur modernisation et pénétrer des marchés extérieurs avec des produits à plus forte valeur ajoutée ; encourager la création de nouvelles unités industrielles ». B. Daou

Le Républicain, 13/01/201

Au Mali d’une nouvelle usine de montage de véhicules Avec l’avènement au Mali d’une nouvelle usine de montage de véhicules, le secteur industriel malien démontre son dynamisme. En effet, c’est le samedi 15 janvier 2011 que le Président Amadou Toumani Touré posera la première pierre d’une usine de montage de véhicules à Banankoro, sur la route de Bougouni. Il s’agit de l’usine de montage de véhicules coréens de la prestigieuse marque Hyundai. Cette usine devient réalité grâce à un partenariat entre Wad industrie, un privé malien et Youngsang, une multinationale de la Corée du sud. Le joint-venture né de ce partenariat a pris le nom de Wad-Youngsang industry. A l’occasion de la pose de la première pierre, plusieurs personnalités du monde des industriels sont attendus à Bamako aux côtés de Boubacar dit Demba Yattassaye, PDG de Wad motors et de Park Jong-beom, PDG de Youngsang, le directeur de Hyundai et l’ambassadeur de Corée de Sud au Mali avec résidence à Dakar au Sénégal. L’événement est placé sous la présidence du président de la République, Amadou Toumani Touré. L’usine qui aura son siège à Banankoro sur la route de Bougouni se réalisera grâce à l’expertise technique de Youngsang également partenaire financier du projet. Une quarantaine d’emplois yseront ouverts pour une production de 2000 véhicules par an dont la première production est attendue en juin 2011. Cette production de véhicules utilitaires, des bus de ville, des camions et tracteurs sera destinée au marché malien et aux pays de la sous-région comme le Burkina Faso, le Niger, la Guinée, la Mauritanie. Wad industrie est une filiale du groupe Wad motors de droit malien, concessionnaire de véhicules. La jeune société qui vient de voir le jour veut explorer d’autres horizons en matière de montage de véhicules. Elle a lancé une opération de joint-venture avec Youngsang, une multinationale coréenne créée en 1999 à Vienne en Autriche. Youngsang opère dans le domaine de l’exportation de véhicules coréens, pièces détachées, produits chimiques, fabrication de logistiques, le commerce, l’inspection de qualité de montage de véhicules produits dans les usines Kia en Slovaquie. La multinationale Youngsang travaille en étroite collaboration avec Hyundai Motors à travers son usine de Jean-Ju (Corée du Sud) qui s’occupe des opérations d’emballage de camion. La société coréenne, qui compte plus de 600 employés dans le monde est représentée un peu partout dans le monde, signe ainsi son entrée en Afrique de l’Ouest par le Mali grâce à son partenariat avec Wad industrie. B. Daou

20 Octobre 2011

Industrie : La production du premier véhicule « made in Mali » repoussée à décembre 2011 Usine de montage de véhicules Wad-Youngsan Industrie : La production du premier véhicule « made in Mali » repoussée à décembre 2011 Entamés officiellement le 15 janvier 2011, les travaux de construction de l’usine de production de véhicules de Wad-Youngsan Industrie au Mali se poursuivent normalement à Banankoro sur la route de Bougouni. A cause d’un retard dans l’acheminement de certains équipements à partir de la Corée du sud, la fin des travaux, initialement prévue pour septembre, a été repoussée en décembre, mois au cours duquel l’usine devra être inaugurée et le premier véhicule présenté au public. Les partenaires maliens et coréens s’activent afin de mettre sur les rails la première usine de montage de véhicule dans notre pays. Le chantier a repris de plus bel depuis quelques semaines à un rythme infernal. Architectes, contremaîtres, maçons, ouvriers, tous de la main d’œuvre locale, se battent comme de beaux diables pour respecter le nouveau délai que Maliens et Coréens se sont fixé. En effet, c’est le mois de décembre que le premier véhicule « made in Mali » sortira d’usine. C’est courant ce même mois que le président de la République devra inaugurer l’usine. Selon les responsables du projet, le retard s’explique par des problèmes de logistiques comme l’acheminement des matériaux de construction et les pièces de montages de véhicules de la Corée à Bamako via le port de Dakar. Mais aujourd’hui l’espoir est permis que la nouvelle date sera respectée. Faut-il rappeler que Wad-Youngsan Industrie est née d’une joint-venture entre le Groupe Wad Motors dont le PDG est Boubacar dit Demba Yattassaye et la société Youngsan, avec le partenariat du Groupe Hyundai, qui est la quatrième grande société dans le monde en matière d’automobile. Elle a des usines un peu partout à travers le monde : aux États-Unis, en Inde, en Russie, à Johannesburg en Afrique du Sud. C’est donc un partenaire stratégique de référence qui soutient WadYoungsan Industrie.L’investissement total sera de 7 milliards FCFA avec une capacité de production de 2 000 véhicules de différents modèles la première année. L’usine, qui créera près de 200 emplois, sera un pilier important dans la consolidation de la coopération économique entre la République de Corée du Sud et le Mali. Raison pour laquelle, les plus hautes autorités de notre pays, avec en tête le président ATT, ont apporté leur soutien sans faille au projet. Y. Camara .

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Diversification des ressources minières : Construction d'une aciérie intégrée pour 150 milliards de FCFA à Tienfala L'Indépendant

26/09/2011 16:30:00

Le mardi 20 septembre 2011 à l'Hôtel Laïco Amitié, une imposante délégation indienne avec à sa tête le Président directeur général de la société Sandeep Energie et Acier sa, Sandeep Garp, est venue pour la signature d'un accord de construction d'une acierie d'une capacité de 300 000 tonnes par an pour 5000 emplois et d'une valeur de 150 milliards de FCFA à Tienfala. C'était en présence du ministre des Mines, Amadou Cissé, d’un représentant du ministère de l'Industrie et du commerce et de l'Ambassadeur de l'Inde au Mali.

Aujourd'hui, j'ai l'honneur de vous annoncer avec fierté l'opportunité de mettre en place une acierie intégrée d'une capacité de 300 000 tonnes par an avec une centrale thermique de 70 Mw pour un coût total de 300 millions USD, soit 150 milliards de FCFA dans la commune de Tienfala située à 30 km de Bamako. Cette aciérie sera unique en son genre en Afrique " a introduit le PDG de Sandeep Energie et Acier sa, filiale de la société Sahara Mining sa. Selon le promoteur du projet, l'installation d'une telle acierie permettra de produire de l'acier au Mali et rendra, du coup, le pays autosuffisant en partie et constituera une source de devises étrangères. Pour la réalisation de ce projet grandeur nature, Sandeep a choisi les ingénieurs et entrepreneurs de PVT LTD de l'Inde spécialisée en centrale électrique et en énergie. Ainsi, l'acierie comporte six grandes parties qui sont : l'usine de RD 3x350 TDP à base de charbon fourni depuis l'Afrique du Sud, un atelier de refonte d'acier constitué de four à induction 6x20 tonnes, d'un four à coulée 2x25 tonnes et de 2x3 chaines de billettes de roulettes. Un laminoir de 300 000 TPA, une chaudière de récupération de la chaleur et des débris, une chaudière AFBC de 1x465 TPH et une centrale thermique de 70 Mw. En outre, l'usine coûtera 78,52 M USD, la centrale thermique de 70 Mw reviendra à 88,61 M USD, l'atelier de refonte d'acier de 330 000 TPA à 33,20 M USD, le laminoir TMT de 300 000 TPA à 30,76 M USD et le transport maritime et terrestre à 66,18 M USD. La construction de l'acierie estimée à 300 millions USD soit 150 milliards de FCFA commencera dès ce mois. " J'espère qu'avec le soutien et la coopération du gouvernement du Mali, cette acierie sera améliorée à une capacité de 1 million de tonnes par avec une production d'énergie de 300 Mw avec pour conséquence, la création des emplois, la croissance économique et la prospérité du pays ", a-t-il conclu. Pour le ministre des Mines, Amadou Cissé, qui voit en ce projet un véritable succès en matière de diversification des ressources minières, le seul objectif de la réalisation de cette acierie est de donner plus de valeur ajoutée au Mali et aussi de produire assez d'énergie pour non seulement la consommation de l'acierie, mais aussi fournir le surplus au réseau national. En plus de cela, il a souligné que ce projet

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permettra la création d'emplois directs et indirects pour plus de 5000 personnes et aura un impact économique considérable sur les échanges de devises étrangères dans le pays. Le ministre Amadou Cissé d'ajouter que c'est l'occasion d'augmenter et de moderniser les infrastructures qui sont des éléments essentiels pour le développement communautaire et l'amélioration du niveau de vie des populations. Le gouvernement du Mali, conformément à sa politique minière, mettra tout en œuvre afin de soutenir sans faille les projets miniers, véritables leviers du développement économique du pays, a-t-il conclu. Moulaye H HAIDARA

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David Mola, PDG du Groupe Mola Solar System : " Nous allons construire au Mali d... Page 1 sur 2

David Mola, PDG du Groupe Mola Solar System : " Nous allons construire au Mali des centrales solaires totalisant 200 MW avec au bas mot la création de 320 emplois " L'Indépendant

04/10/2011 15:19:00

Avec le soutien financier du gouvernement allemand, le Groupe MSS, spécialisé dans l'énergie solaire, va construire à partir de 2012 des centrales solaires totalisant 200 MW avec à la clé la création, au bas mot, de 320 emplois. Nous avons rencontré son PDG, David Mola, qui vient d'effectuer une visite d'une semaine à Bamako. Entretien. David Mola, vous êtes le PDG du groupe Mola Solar System, pouvez-vous nous présenter davantage votre groupe? David Mola : Le groupe Mola Solar System Gmbh a été mis en place en 2003 en Allemagne. Cette société a des filiales dans tous les continents à travers le monde : Chine, Taiwan, Mali, Mauritanie, Japon, EtatsUnis…Ce groupe a pour ambition d'installer des systèmes solaires un peu partout dans le monde et d'amener l'électricité au fond de chaque village ? L'Indép. : En dehors du solaire dans quels autres secteurs êtes-vous présents ? D.M. : En dehors du solaire, nous sommes dans les domaines de l'éolien, de la biomasse, de l'hydraulique. Mais le photovoltaïque est le point fort sur lequel nous travaillons actuellement. L'Indép. : M. le PDG vous avez-choisi le Mali pour prendre pied en Afrique. Quelles sont les raisons d'un tel choix ? D M: Les raisons sont multiples. Premièrement, le Mali est un pays qui me plait. C'est une raison personnelle. De l'autre côté, le Mali a un très grand potentiel en énergie solaire. J'ai étudié les besoins énergétiques de ce pays et j'ai réalisé qu'il avait besoin d'énergie propre. Un autre facteur qui m'a poussé à m'engager au Mali, c'est un décret qui a été signé en septembre 2009 par la présidence de la République concernant les exonérations dans le domaine des énergies renouvelables. J'ai donc compris que le pays avait des structures démocratiques fiables favorables aux investissements. Ma première visite au Mali m'a confirmé ce point de vue. J'ai eu des rencontres avec les ministres de la Jeunesse et de l'Emploi et le Directeur de Cabinet du ministre de l'Energie. C'est pour cela que j'ai décidé de m'implanter au Mali convaincu en cela que la protection des investissements ne se fait que dans un pays démocratique. L'Indép. : Concrètement que comptez-vous faire au Mali ? D.M. : Nous voulons nous engager durablement au Mali. Durablement veut dire qu'on ne va pas s'arrêter avec la réalisation des projets qu'on a envisagés. Nous avons ouvert une filiale qui s'appelle Mola Solar International Mali dont les dirigeants sont N'Diaye et Boubacar Diakité. Nous voulons aussi mettre en place un site de production de cellules solaires au Mali, produire ces panneaux pour le marché local, sousrégional et, pourquoi pas, le marché international. La construction des centrales photovoltaïques, c'est notre travail de tous les jours.

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05/10/2011

David Mola, PDG du Groupe Mola Solar System : " Nous allons construire au Mali d... Page 2 sur 2

L'Indép. : Combien d'emplois la construction des centrales va créer au Mali? D.M. : Pour la construction des 112,5 MW qu'on est en train de négocier avec les autorités maliennes, nous comptons créer 200 emplois sur les trois ans à venir. Si l'on y ajoute le site de production, il y aura 120 employés de plus. Si le marché se développe comme on l'entend, d'autres employés viendront s'ajouter à ces 320 agents. L'Indép. : Vous aviez déjà dit dans une de nos précédentes éditions que la construction des centrales va commencer à Fana… D.M. : Effectivement, nous allons démarrer à Fana avec 50 MW. Il y aura également 50 MW à Ségou. Lors de nos visites sur le site à Koutiala, il semblerait que là-bas il y a aussi un besoin de 50 MW. On dépasse déjà les 112 programmés. Si les choses se concrétisent, nous allons faire dans les années qui viennent à peu près 200 MW. L'Indép. : En dehors de l'énergie solaire, dans quels autres domaines vous comptez évoluer au Mali ? D.M. : Au Mali, en dehors du photovoltaïque nous sommes en train de regarder aussi du côté de l'hydraulique. C'est un domaine auquel nous pourrons étendre aussi notre activité. Il y a un troisième domaine au Mali dans lequel nous allons nous engager. C'est celui des mines dans lequel il y a un besoin stratégique du gouvernement allemand. Entretien réalisé par Yaya SIDIBE Copyright Malijet © 2009. Tous droits réservés

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05/10/2011

Économie

Ciment : une usine très attendue L'Essor, 11/02/2009

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Elle produira 1 million de tonnes de ciment par an. La société West african cement (WACEM-sa) va, dans quelques jours, procéder à la pose de la première pierre de la future cimenterie intégrée du Mali. Rappelons que le gouvernementa signé en décembre dernier, une convention d’établissement avec WACEM, représentée par son Président directeur

L'autorisation d’exploitation lui a été accordée par l’arrêté n° 05-2280/MMEE-SG du 29 septembre 2005 pour une période de 10 ans

général Prasad Motaparti. Plus de vingt propositions d’exploitation avaient été faites au gouvernement et seule celle de WACEM-sa répondait aux exigences du code minier. C'est en juin 2004 que la West african cement a décidé de s’installer dans notre pays. L’autorisation d’exploitation lui a été accordée par l’arrêté n° 05-2280/MMEE-SG du 29 septembre 2005 pour une période de 10 ans. Dans un premier temps, la société avait décidé d'installer une usine intégrée de production de ciment d’une capacité initiale de 600.000 tonnes par an pour une période de 30 ans. Suite à plusieurs consultations interministérielles, WACEM va désormais produire un million de tonnes de ciment par an

dans notre pays à travers sa filiale DIAMOND Cement. WACEM-sa capitalise une solide expérience en matière de fabrication de ciment en Inde et en Afrique notamment au Togo, au Ghana et au Burkina Faso. Dans notre pays, elle a effectué avec succès les recherches exploratoires sur le site d’Astro à Gangontérie (région de Kayes). Ces opérations ont coûté 1,450 milliard de Fcfa. La matière première sur ce site est estimée à 67 millions de tonnes de calcaire auxquelles il faut ajouter 11 millions de tonnes de marbre. Notre pays dispose également d'un gisement de calcaire de 45 millions de tonnes à Hombori dans la région de Gao. L’existence d’importants gisements de matières premières (calcaire, argile, marbre, sable, etc.), est certainement le premier des atouts dont dispose le Mali pour la création d’une industrie du ciment. Le projet de convention prévoyait que l'État, le secteur privé et l'actionnariat populaire malien

obtiennent chacun des parts dans le capital social. Autre atout : les connaissances disponibles sur les réserves sont fiables en ce sens qu’elles permettent d’avoir un ordre de grandeur de l’importance des ressources et réserves de matières premières 80 000 Fcfa/la tonne. Le coût prévisionnel du projet est estimé à 66 milliards de Fcfa environ. La production prévisionnelle de ciment sera de 800 000 tonnes la première année, 900 000 tonnes la deuxième année et 1 millions tonnes de la troisième à la dixième année. Selon les projections financières, le prix de vente est de 80 000 Fcfa/la tonne. Le chronogramme de mise en oeuvre dont le respect sera suivi par un comité, prévoit l’installation de l’usine en 36 mois soit 3 ans. Le projet permettra la création de 250 emplois directs et d'au moins 1000 emplois indirects. La présente usine bénéficiera de l’existence d’un marché national et sous-régional en expansion, d’une main-d’œuvre qualifiée et bon marché, de ressources humaines qualifiées et compétentes pour tous les travaux de recherche et d’exploitation minière, de l'existence de la voie ferrée Dakar–Niger et de la route bitumée Kayes–Bamako. Par ailleurs, la cimenterie favorisera la réalisation d'infrastructures routières, immobilières et autres. La cimenterie consacrera le début de la diversification des activités du secteur minier, l’industrie minière ne reposant actuellement que sur l’exploitation de l’or. La première expérience du Mali en matière de production de ciment date de 1969 avec la création de la Société des ciments du Mali (SOCIMA), devenue par la suite IMACO-SA. Depuis la fermeture de cette dernière en 1997, le Mali dépend entièrement des pays de la sous-région pour son approvisionnement en ciment. Ces importations proviennent du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Burkina Faso. La capacité totale installée dans ces 4 pays est de l’ordre de 8,5 millions de tonnes par an. Le problème récurrent de l’approvisionnement du pays en ciment à un coût accessible, depuis la fermeture de la cimenterie de Diamou en 1997, s’est exacerbé avec la hausse des prix des hydrocarbures et la crise politique ivoirienne. Entre autres conséquences, de cette situation, on peut citer le prix très élevé du ciment (140 000 Fcfa la tonne), une longue chaîne d’approvisionnement et par conséquent un mauvais réseau de distribution auxquels s'ajoutent une sortie importante de devises estimée à environ 100 milliards de Fcfa par an pour l'importation de 1 million de tonnes de ciment par an et une absence de valeur ajoutée au niveau local. L’absence d’unité de production de ciment au Mali est suppléée par les entreprises importatrices qui réalisent des profits substantiels. Les autres investisseurs désireux de réaliser une cimenterie au Mali et n’ayant pas encore effectué de recherches minières approfondies, seront orientés sur les autres gisements dont les rapports d’études préliminaires exploratoires sont disponibles à la direction nationale de la géologie et des mines. F. MAïGA ** WACEM-SA, Une multinationale du ciment La société West african cement (WACEM-sa), basée en Inde, a débuté ses activités en Afrique en 1996, à la suite du rachat des actifs de Ciment de l’Afrique de l’Ouest (CIMAO), située à Tabligho, à 80 km de Lomé au Togo. Elle produit du clinker et du ciment. Prasad Motaparti, ingénieur

métallurgiste, de nationalité indienne, est l’un des promoteurs et actionnaires majoritaires du groupe WACEM-sa. A ce titre, il en est Président directeur général. Les autres sociétés du Groupe évoluant dans divers domaines sont : Tema steel company - Ltd du Ghana , spécialisée dans la fabrication de billettes à partir de la ferraille ; Amexfield-Togo Stell- Sarl, spécialisée dans la fabrication de produits d’acier pour les industries de construction et d’ingénierie ; Fortia cement-sa (Togo), unité de production d’une capacité de 600.000 tonnes par an ; Diamond cement Ghana, unité de broyage de ciment d’une capacité de 1.000.000 tonnes par an ; Diamond cement Burkina, unité de broyage de ciment à Ouagadougou, d'une capacité de 250.000 tonnes par an ; Togo rail-sa qui exploite une ligne ferroviaire de 500 km sur le territoire togolais ; Martopearl alloys Ltd et Duccan Alloys, deux fonderies implantées en Inde. F. M.

Mines d'or (Sociétés)

Une nouvelle mine d'or ouvrira bientôt ses portes à Bambadala (cercle de Yanfolila) : Gold Tang PLC prévoit d'investir plus de 9 milliards de FCFA pour la 1ère phase L'Indépendant, 13/09/2011

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Le secteur minier malien va bientôt s'enrichir d’une nouvelle société minière à Bambadala, région de Sikasso. Elle est le fruit d'un joint-venture entre la société Medou Mining Corporation, qui appartient à un jeune Malien résidant aux USA et Gold Tang PLC, société créée au Royaume Uni et cotée à la Bourse de Francfort en Allemagne. La société dispose d'un permis d'exploitation sur une superficie de 123 Km2 à Bambadala jusque-là exploité par les orpailleurs traditionnels. La société ambitionne d'investir 15 millions d'euros pour la première phase de recherche, soit plus de 9,8 milliards de FCFA. Après les mines d'or de Syama, Morila, Kalana ainsi que les sites de recherche de Kodieran et de Komana, la mine d'or de Bambadala s'est positionne désormais comme le futur eldorado aurifère de Sikasso, une région très riche en ressources minières. En effet, après avoir bénéficié de la confiance de l'Etat du Mali, la société Gold Tang PLC, en joint-venture avec Medou Mining Corporation, a engagé les travaux de recherche sur le site. Pour cette première phase d'intervention, Gold Tang PLC et son partenaire prévoient d'investir 15 millions d'euros, soit 9, 840 milliards de FCFA. Cette phase doit se conclure par celle de la production et l'achat des équipements. L'exploitation de site minier de Bambadala sera un atout considérable pour les populations des localités environnantes. En effet, la nouvelle compagnie minière va créer entre 500 et 1000 emplois. Déjà au stade de l’exploration elle a déjà à son actif la création de 300 emplois. En terme d'amélioration des conditions de vie des populations locales, les deux sociétés prévoient d'intervenir dans la réhabilitation et la construction d'infrastructures sociales de base (écoles, centre de santé..). La phase d'exploitation de la mine doit commencer en octobre prochain avec une production attendue de 3 millions d'once par an. Ce qui va contribuer à conforter la position du Mali en tant que troisième producteur d'or en Afrique et 12ème sur le plan mondial avec une production d'un peu plus de 50 tonnes par an. Gold Tang PLC, partenaire stratégique de la nouvelle société, faut-il le souligner, est une grande firme de référence mondiale. Elle dispose d'un bureau à Hong Kong et avec la mine de Bambadala, Gold Tang PLC investit ainsi pour la première fois en Afrique. Ce qui est un honneur pour notre pays et est le signe que le Mali est une bonne destination pour les investisseurs étrangers. Car, le climat des affaires est très propice à

l'investissement et le Code minier est très attractif. Gold Tang PLC s'invite donc dans un secteur malien jusque là dominé par les grandes firmes comme Randgold, Iamgold, Anglogold Ashanti. La société a des atouts et des arguments solides pour se faire une place dans ce secteur et apporter sa modeste contribution au développemet socio-économique du Mali. Le juriste consulte de la société, Amadou Konaré, s’est déclaré confiant de la réussite de cette nouvelle ambition car la société prévoit de procéder à la levée de fonds miniers (Funds Raising) à la Bourse pour faire face aux investissements. "Cette nouvelle société va procéder à de gros investissements et pour la localité de Bambadala la société entend jouer à fond son rôle d'entreprise citoyenne pour les populations " a conclu M. Konaré. Youssouf Camara

Le pétrole à portée de main : Le premier forage est attendu en fin d’année Le Mali va bientôt voir jaillir le pétrole de ses terres après l'avènement du coton et de l'or. Une chance pour l'Etat de pouvoir réduire la facture des hydrocarbures qui frôle les 300 milliards de FCFA par an. Pour Mamadou Simpara, Directeur général sortant de l'AUREP, les préparatifs du forage d'exploration sur le bloc 4 du bassin de Taoudénit sont dans leur phase finale. En effet, la société de joint venture Eni-Sipex, opérateur sur ledit bloc, est en train de finaliser les contrats avec des sociétés de services dans le cadre d'appels d'offres internationaux. Les contrats à attribuer portent sur les volets génie civil, aviation, équipements de forage, assistance au forage et sécurité. Selon les autorités locales, les opérations engagées en 2008 sous l'égide du duo Eni-Sipex dans le Nord du pays ont consisté à faire des sondages sismiques sur les blocs 1, 2, 3, 4 et 9 attribués dans le bassin de Taoudénit. Dans le bassin de Nara, les firmes Afex Global et Glenore ont déjà terminé l'acquisition des données géophysiques aéroportées, ce qui couvre la phase d'acquisition des données sismiques en trois dimensions. Le ministère des Mines et la société de joint venture Eni-Sipex, détentrice des droits sur le bloc 4 ont, dès le début des opérations de recherche, approché les autorités administratives et politiques locales pour les informer à travers des conférences. La société Eni-Sipex a aussi mis en place un dispositif social d'accompagnement des populations locales dès la phase d'exploration par l'équipement des hôpitaux de Tombouctou et de Goundam, ainsi que la réalisation de forages d'eau équipés. Il est stipulé dans la Convention pétrolière que " pendant la période d'exploitation, la société, en concertation avec les communautés locales, mettra en place un programme de développement socio-économique qu'elle financera. Le programme consistera notamment en l'identification, la formulation et la mise en œuvre d'actions dans les domaines non limitatifs ci-après : éducation et formation, santé et développement communautaire, alimentation en eau potable, protection de l'environnement et reboisement, assainissement et désenclavement ". Ainsi, pour pousser les multinationales à investir au Mali, l'AUREP a signalé qu'il existe plusieurs types de conventions. Parmi lesquelles la convention de partage de la production, une convention qui permet à l'État d’entrer dans le capital de la société de production à hauteur de 10 à 20 % et il participe au partage du bénéfice calculé après un prélèvement de 65 à 80% sur le prix de vente, au titre du " cost oil " c'est-à-dire les coûts engagés pour la recherche et l'exploitation. Une autre mesure incitative, prise en Juillet 2008 par le gouvernement malien, a constitué en la réforme de la Loi sur l'exploration pétrolière, augmentant la période d'exploration de 10 à 12 ans. Cette loi vise également à renforcer l'attractivité de l'exploration pétrolière, son transport et le raffinage. Il faut rappeler que c'est dans le cadre des missions de promotion des activités de la recherche pétrolière au Mali que le gouvernement de la République du Mali a créé, par ordonnance 04-033 du 23 septembre 2004 ratifiée par la loi n°5 du 30 mai 2005, l'Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali (AUREP). Un service rattaché au ministère des Mines. Pour les responsables de ladite structure, le Mali reste encore l'une des régions au monde à fortes potentialités sousexplorées. Sa continentalité en avait fait un pays moins attractif et l'un des freins majeurs a toujours été l'évacuation des hydrocarbures (environ 300 milliards de FCFA par an). Sur la base des travaux d'exploration antérieurs, les cinq bassins sédimentaires ont été subdivisés en vingt neuf blocs de formes régulières dont les côtés sont des parallèles à des méridiens et de superficies variables. Le bassin de Taoudénit, à lui seul, regroupe 12 blocs : 1A, 1B, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 16, 20 et 22, le fossé de Nara/Macina a 9 blocs : 12, 13, 17, 18, 19, 23, 24 , 25 et 29, le bassin de Graben de Gao possède 4 blocs : 10, 11, 21 et 28, celui de Tamesna 2 blocs : 14, 26 et quant à celui de Lullemeden, il renferme 2 blocs aussi : 15 et 27. Le bassin de Taoudénit, considéré comme le plus important bassin sédimentaire en Afrique de l'Ouest et l'un des plus grands au monde, couvre une superficie estimée à 1 500 000 kilomètres carrés, répartie entre la Mauritanie, le Mali, l'Algérie et va jusqu'aux frontières du Burkina Faso. Le Mali, à lui seul, possède près de 800 000 kilomètres carrés.

Cependant, la majeure partie des données géologiques disponibles, la matérialisation de la présence de roches mères, les résultats des précédentes campagnes d'exploration et les forages effectués donnent de réels espoirs quant à une découverte d'hydrocarbures. Et les résultats très importants enregistrés sur le terrain par les sociétés telles que la Joint Venture (JV) Eni-Sipex sur le bloc 4, Sipex sur le bloc 20, la JV Afex Global/Glencore sur le 13 et la JV Heritage Oil/Mali Oil Development sur les blocs 11 et 7, viennent confirmer l’espoir du président de la République. Hormis les chances très élevées de découvrir des hydrocarbures dans ces blocs, la société EniSipex, quant à elle, compte réaliser son premier forage d’exploration en fin d’année 2011, puisque les analyses techniques et financières sont déjà effectives. Il s'agit, aujourd'hui, de confirmer ces résultats attendus avec impatience, afin que le Mali puisse, à son tour, entrer dans le cercle très fermé des pays exportateurs de pétrole. Le Gouvernement a mis également en place, sur la demande des sociétés pétrolières, un dispositif militaire de sécurisation des zones des travaux de recherche pétrolière. L'AUREP fait un suivi régulier et rapproché desdites activités. Le premier forage, comme le souhaite ardemment le ministre des Mines, Amadou Cissé, devait avoir lieu en fin 2011. Malheureusement, il faudra attendre le premier trimestre de 2012, une période où les élections approchent à grands pas, pour voir la réalisation du premier forage par Eni-Sipex. La seule question à se poser est de savoir si le président de la République, ATT, va voir jaillir l’or noir, une fois le premier forage effectué. Pour terminer son mandat en toute beauté. L'Indépendant, est seul responsable du contenu de cet article

RECHERCHE PETROLIERE : LA LONGUE MARCHE Vendredi, 11 Novembre 2011 00:00

Il reste encore du chemin à faire pour réaliser les forages qui seuls permettent de savoir s’il y a du pétrole ou pas. Quand coulera le premier baril de pétrole produit dans notre pays où les recherches vont bon train ? Ce jour est très attendu par les Maliens qui devront vraisemblablement encore patienter. L’or noir était naturellement au centre des attentions lors des Journées minières et pétrolières du Mali (JMP) qui viennent de s’achever. «Politique et perspectives de la recherche pétrolière au Mali », « Avancées et perspectives, états des travaux sur les différents blocs pétroliers », « Etat de mise en œuvre de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives » : le pétrole a fait l’objet mercredi de plusieurs exposés qui ont permis de cerner nombre de contours de l’aventure pétrolière de notre pays. Celle-ci est une vieille histoire. Les premiers travaux de recherche en la matière datent des premières années de l’indépendance sous la Ière République. Les relations de coopération du nouvel Etat avec ses partenaires techniques et financiers aboutirent à la réalisation d’études sismiques. Les résultats de ces études ont conduit à la réalisation des premiers forages qui malheureusement se sont avérés négatifs. Il faut dire que ce sont seulement cinq forages qui furent effectués à l’époque. Selon le directeur le directeur général de l’Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali (Aurep), Baba Diawara, cinq forages ne peuvent suffire à attester de l’existence du pétrole. Et pour le patron de l’Aurep, l’aventure pétrolière du Mali promet. « Ces dernières années, nous avons assisté à une forte dynamique de promotion du secteur. L’un des actes majeurs de cette volonté politique est la création de l’Aurep en 2004. Depuis, la recherche pétrolière a fait un grand pas avec l’espoir de découvrir un jour le pétrole au Mali. Il ne faut pas oublier que notre pays est sur la même structure géologique que les pays voisins qui exploitent déjà le pétrole à savoir l’Algérie, la Mauritanie, le Niger », a expliqué Baba Diawara. Pour le moment, tous les efforts portent sur l’exploration et l’interprétation des données. Des avancées significatives sont à mettre l’actif de deux grandes sociétés : la joint-venture Eni-Sipex. Eni, une société pétrolière italienne, occupe la cinquième place mondiale tandis que Sipex est l’une des branches délocalisées de la Sonatrach, l’entreprise publique algérienne classée au onzième rang mondial dans les hydrocarbures. Ces deux sociétés sont très avancées dans la recherche respectivement sur les blocs 4 et 20. « On ne peut rien promettre pour le moment, a tempéré Baba Diawara. Tout dépendra de la réalisation des forages. Seul ce préalable permet de savoir s’il y a du pétrole ou pas. La recherche du pétro-

le n’est pas une chose aisée. Un projet pétrolier n’aboutit pas du jour au lendemain. Il y a des pays qui sont dans le secteur depuis plus de 50 ans. C’est une question de persévérance et de patience ». Alors qu’attend-on pour aller vers ces forages ? Le patron de l’Aurep répond en invoquant plusieurs considérations. Parmi lesquelles, l’équipement. Rares sont les sociétés qui disposent du « Rig », une machine spécialisée. Il faut donc le louer. Or le déplacement de ce matériel peut coûter jusqu’à 6 milliards de Fcfa. Eni-Sipex envisage d’utiliser en alternance le matériel pour limiter les coûts de transport, confie Baba Diawara. La sécurité et la lourdeur des investissements sont deux autres aspects qui constituent pour nous des défis majeurs, a noté le directeur résident de Eni dans notre pays, Sai Larbi. Son collègue de Sipex, Boualem Maache, souligne la lourdeur des travaux de forage. Pour une superficie de 10.000 km2, il faudrait au moins 150 forages. Ce sont de gros investissements. Eni-Sipex est déjà à plus de 30 milliards de Fcfa d’investissements sans pour autant parvenir à réaliser un seul forage. Le bloc 20 est le plus grand avec une superficie de 20.000 km2. Jusqu’à présent, c’est un seul forage qu’on cherche à réaliser. Alors figurez-vous un peu le chemin qui reste à parcourir pour découvrir le pétrole, a renchérit le directeur général de l’Aurep, Baba Diawara. La carte géologique du Mali se compose de cinq bassins sédimentaires qui sont répartis entre 29 blocs sur lesquels 12 sont actuellement attribués aux sociétés pétrolières. Les 7 autres restants font l’objet de convoitise. Dans les jours à venir, ces blocs seront également attribués, promet Baba Diawara. Le Code pétrolier distingue deux conventions : la convention de concession et la convention de partage de production. Dans la convention de concession, l’Etat se désengage de certaines de ses prérogatives et se contente des royalties de revenus pétroliers. Quant à la convention de partage, il participe au risque de production. Dans ce cas de figure, les dépenses effectuées par les entreprises sont déduites d’abord des revenus pétroliers avant les rémunérations. L’Etat tire profit des deux conventions, à condition qu’il ait un système de contrôle de toutes les activités et des financements effectués par les sociétés. Et dans le cas précis de notre pays, ce système reste encore à mettre en place, a conclu Baba Diawara. L. DIARRA Journal l’Essor du vendredi 11 novembre 2011

Économie

Hamed Diane Séméga : "Le tramway de Bamako ne coûtera rien à l'État malien" 28/08/2011

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JA - Le 5 août, le ministre malien de l'Équipement et des Transports, Hamed Diane Séméga, accompagné du maire de Bamako, Adama Sangaré, signait un protocole d'accord avec des groupes français et jordaniens pour la construction du tramway de la capitale du Mali. Pour le ministre malien, il n'est pas question pour l'Afrique de rester en "marge de la civilisation".

Le ministre malien de l'Équipement et des Transports, Hamed Diane Séméga Pensez-vous que ce projet est vraiment réalisable ? Bien sûr que c'est réalisable et nous allons le prouver ! N'oubliez pas que le tramway a plus de deux cent ans, alors pourquoi penser qu'au 21e siècle un pays africain ne puisse pas avoir droit à cette technologie ? Notre continent n'est pas en marge de la civilisation, nous sommes au cœur du développement, malgré les difficultés, malgré les retards... Quand on regarde aujourd'hui l'évolution démographique des capitales africaines, il est impératif d'adapter nos infrastructures. C'est pour ça que nous nous appuyons sur le groupe Al-Taher [un groupe jordanien, NDLR], qui est présent dans plusieurs pays en développement et qui ne s'arrête pas à la première difficulté. L'Afrique ne doit pas être en marge de la civilisation, mais n'y-a-t-il pas d'autres priorités qu'un tramway ? Oui, peut-être. Mais le gouvernement malien a bien prouvé qu'il ne s'occupait pas que d'infrastructures. Le président ATT s'est attelé à régler le problème de la vie chère. Notre pays est enclavé, il a fallu faire en sorte de maintenir les prix au niveaux les plus bas possibles. Sa politique agricole a permis de multiplier la production agricole presque par trois, on est passé de 70 000 ha de périmètres irrigués entre 1960 et 2002, à 240 000 ha en dix ans. Alors que toutes les capitales de la sous-région ont des problèmes d'électricité ce n'est pas le cas à Bamako. Je défie quiconque de dire qu'il a vu, à Bamako, plus d'une heure d'interruption de courant. Combien va coûter le tramway ?

C'est un investissement de 100 millions d'euros, mais entièrement en "Build on transfer" (BOT). Le groupe Al-Taher – qui a construit le tramway d'Amman – apporte le financement, et exploitera le réseau, avant de le céder à l'état malien au bout d'un certain nombre d'années que nous allons préciser dans le contrat. Le groupe français Lohr, basé à Strasbourg, construira le réseau et les rames. Cela ne coutera rien à l'État malien. Combien de lignes ? Dans un premier temps, il s'agira de deux lignes de tramway en T, qui traverseront Bamako du nord au sud et d'est en ouest. Ensuite, nous verrons quelles seront les évolutions à apporter au réseau. Propos receuillis par Malika Groga-Bada - Jeune Afrique du 17/08/2011