Hallgrímur Helgason : misanthrope, triste et drôle La tornade pop ...

de Johann Nepomuk Hummel, le concerto pour hautbois en mi-bémol majeur de Bellini et la Symphonie n° 41 de Mozart. En première partie, une conférence ...
811KB taille 5 téléchargements 147 vues
Caen agglomération

Ouest-France Mardi 26 novembre 2013

Sortir

Hallgrímur Helgason : misanthrope, triste et drôle

« C’est une chance d’exposer au Sépulcre »

L’écrivain islandais sera présent à l’issue du la projection 101 Reykjavik. Son second roman traduit en français, La Femme à 1 000°, est en lice pour le Grand prix de littérature du Conseil nordique.

La vie, c’est un mélange de différentes émotions. C’est ce que faisait Shakespeare, j’essaye de m’inspirer de son œuvre. Il est un peu mon maître à écrire.

Entretien Hallgrímur Helgason, écrivain islandais. Résumez-nous un peu votre parcours… Je suis né en 1959. J’ai commencé comme peintre. J’ai écrit mon premier roman en 1990. De 1990 à 1995, j’ai vécu à Paris. Plus le temps passait, plus j’écrivais, jusqu’à ce que je devienne véritablement écrivain. C’est difficile de faire les deux - et la peinture, et l’écriture - c’est comme vivre avec deux femmes. La femme à 1 000° est mon huitième roman. J’ai aussi écrit un livre de poésie ainsi qu’un recueil d’illustrations, Les contes de Grim. Ce dernier a été publié en France il y a dix ans.

Le miracle islandais est donc bien réel… Malgré la crise, le gouvernement n’a pas fait de coupes budgétaires dans la culture. Cela a été une décision

La femme à 1 000° raconte l’histoire d’une octogénaire atteinte d’un cancer qui finit sa vie dans un garage. Cela n’a pas été trop dur d’être dans la tête d’une femme ? C’est une histoire vraie basée sur la vie d’une femme décédée en 2007. Elle a publié un roman sur sa vie, son grand-père était président d’Islande. C’est un mélange de faits authentiques et de fiction. Cela a été à la fois un challenge et assez drôle de se mettre dans la tête de quelqu’un d’autre et de prétendre être une vieille femme. J’avais envie d’écrire un livre féministe. Elle a eu une vie difficile, elle est assez dure dans ses jugements et parfois très sarcastique. Le titre a un sens symbolique, cette femme a vécu l’enfer. Mes personnages sont souvent misanthropes, peut-être parce que je le suis moi-même.

Une rencontre est organisée avec l’écrivain Hallgrímur Helgason, à l’amphi Daure, ce soir.

très courageuse. Je suis pessimiste sur l’avenir économique de mon pays mais je reste très optimiste sur son avenir culturel. Qu’est ce que vous avez envie

Propos recueillis par Caroline MALCZUK.

de faire passer à travers votre écriture ? Je veux que les gens pleurent et rient. J’ai envie d’écrire des livres à la fois tristes et drôles, je ne veux pas me spécialiser dans l’un des deux.

Mardi 26 novembre, à 20 h, projection de 101 Reykjavik et rencontre avec Hallgrímur Helgason, à l’amphi Daure, campus 1 de l’université de Caen. Tarifs : de 3,50 € à 4,50 €.

La tornade pop FM Belfast au Big band café

Jaguars, locaux de l’étape Pour ouvrir la route aux Islandais, ce sont les locaux de Jaguars qui ont

Fabien Bouron, organisatrice de l’exposition. Qui sont les artistes qui exposent leurs œuvres ? Nous sommes treize peintres et un photographe, tous membres de l’Arep (Amicale des retraités de l’enseignement public), une association créée en 1920, et qui compte aujourd’hui 400 adhérents. Quels types d’œuvres exposez-vous ? Il y a toutes les possibilités au niveau de la peinture : pastel, aquarelle, huile, acrylique. Nous peignons au pinceau et au couteau. Et l’essentiel est figuratif. On a des bouquets, des paysages, des portraits ou encore des marines. Nous exposons et vendons environ 120 toiles et une quinzaine de photographies. C’est votre cinquième exposition. D’où émane cette idée ? C’est une idée de Gaston Gallet, ancien normalien de Caen, qui est décédé. Au départ, c’était donc une exposition de normaliens. Depuis trois ans, quand Gaston est tombé malade, j’ai modestement repris le flambeau. Seule l’Arep s’en occupe

depuis. Et pour la première fois, nous exposons à Caen. C’est une vraie chance pour nous. L’année dernière, nous étions à la Grange aux dîmes de Rots, c’était moins facile en terme de visibilité. On m’a dit que si l’on faisait nos preuves au Sépulcre cette année, on pourrait revenir !

Propros recueillis par Jérôme DECOSTER. Jusqu’au jeudi 5 décembre, au Sépulcre, 5, place du Sépulcre (dans le quartier du Vaugueux). En semaine, de 14 h à 18 h, et le weekend, de 10 h à 18 h. Le vernissage a lieu demain, à 17 h. Entrée libre.

Vous organisez un spectacle, une animation, une manifestation ? Annoncez vos événements gratuitement sur www.infolocale.fr

Grand-messe musicale à Saint-Nicolas

La fin des Boréales se rapproche à grand pas et avec elle l’odeur des semelles brûlées sur le dancefloor. La preuve, ce mardi, avec la venue de FM Belfast et Jaguars.

L’association AMC & Les Tontons tourneurs investissent l’église, ce mardi soir. À l’affiche : Laetitia Sheriff et Grand Parc. Les Tontons tourneurs ont une foi inébranlable en Laetita Sheriff et Grand Parc, deux poulains de leur sacrée écurie. Faut-il y voir un lien avec le choix de l’église Saint-Nicolas pour les faire jouer ce soir ? Peutêtre. Le lieu est surtout magique, spacieux, l’acoustique exceptionnelle et l’atmosphère idéale pour décupler les émotions. La voix touchante, gravitant entre joie, révolte et mélancolie de Laetitia Sheriff et la pop inclassable mais surtout classe de Grand Parc y résonneront à merveille.

D. R.

Les joyeux drilles de FM Belfast sont des habitués des Boréales. Déjà passé par Caen, au Cargö, pour une clôture de festival endiablée aux côtés de Casiokids, le groupe Islandais a marqué les esprits. Un concert de FM Belfast, c’est un ouragan de couleurs, des tubes électro-pop imparables et un parfum de grande fête païenne façon nordique. Façonnée par des membres de Mùm ou Borko, la formation oscillant entre trois et huit comparses, propose une musique aux antipodes des habituelles expérimentations islandaises. Ici, on file à l’essentiel et on vise les genoux. FM Belfast n’a qu’un objectif : faire danser et ils le font bien. À grands coups de claviers cheap et de mélodies martiales, les tubes que sont Underwear ou Par avion visent juste et fort. Que dire également de cette, désormais culte, reprise de Killing in the name of, de Rage against the machine, rebaptisée Lotus, qui canalise la rage des Américains en une douceur frivole et souriante. Coup de maître. Un concert à ne manquer sous aucun prétexte.

Trois questions à…

Le groupe FM Belfast n’a qu’un seul objectif : faire danser.

été choisis. La formation des anciens de Tremore se fait doucement une place au sein de la prolifique scène caennaise. Son rock aérien et puissant résonne aux oreilles et s’appuie sur une base rythmique martiale et

millimétrée. Alors qu’ils sont nommés pour la demi-finale du prix L’Ampli de Ouest-France, les Caennais auront l’occasion de se frotter à un public d’amateurs de pop pure et dure. Un bon exercice avant la suite.

Mardi 26 novembre, à 20 h, FM Belfast + Jaguars, au Big band café, 1, avenue du Haut-Crépon, à Hérouville. Tarifs : 14/18/21 €.

Laetitia Sheriff La chanteuse Laetitia Sheriff est sur les routes depuis 2001, guitare en main. À l’époque, elle faisait les premières parties de Shannon Wright, Dominique A, Elysian Fields, Tom Mac Rae et Kat Onoma. Jusqu’à ce qu’elle rencontre les musiciens rennais Gaël Desbois, batteur et Olivier Mellano, guitariste, avec qui elle a travaillé entre 2002 et 2008. Depuis, elle a fait son chemin. Après deux albums sortis en 2004 et 2008, elle a retrouvé la route des studios avec une équipe de choc cet été. Accompagnée de Thomas Poli de Dominique A et Nicolas Courret du groupe Eiffel, elle vient de finir l’enregistrement de son nouvel album.

D. R.

Pourquoi publier en français ? En 2001, le film 101 Reykjavik, issu de mon livre du même nom, a eu beaucoup de succès quand il est sorti en France. Victoria Abril y a le rôle principal. J’ai remarqué qu’il y avait une sorte de vague islandaise en France ces dernières années. On peut désormais voir beaucoup de livres écrits par des Islandais, ce qui n’était pas le cas avant.

Une exposition de peinture et de photographie ouvre aujourd’hui au Sépulcre. Fabienne Bouron en est l’organisatrice.

La chanteuse Laetitia Sheriff.

Grand Parc Révélé en mars dernier, le nouveau groupe pop du batteur de JésusChrist Fashion Barbe et Clockwork of the Moon, se produit de nouveau à Caen. Entre sonorités progressives et folk onirique, Grand Parc s’impose avec des mélodies riches de guitare. Les compositions et arrangements sont faits maison par ses quatre membres. Julien, Nicolas, Charlie et Annie travaillent ensemble sur le projet depuis un an et demi. Mardi 26 novembre, à 19 h, à l’église Saint-Nicolas, 23, rue SaintNicolas, à Caen. Tarifs : 5 €.

Pensez-y ! Temptation, du cirque finlandais dans votre appartement

Projection du film Parole, l’héritage Dolto et débat à Hérouville

Une proposition singulière dans le cadre des Boréales, le spectacle de cirque Temptation qui se jouera en appartement. La compagnie de théâtre et de cirque contemporain, Kallo Collective, basée en Finlande, en France et en Nouvelle-Zélande, mettra en scène chez les particuliers un instant obscur qui relate les efforts fous d’un homme tentant d’arrêter de

Dans le cadre des soirées-conférence de l’IRTS (Institut régional du travail social) est organisé le film-débat du Cric (Collectif de rencontres institutionnelles caennais), Parole, l’héritage Dolto, de Vincent Blanchet, sur l’expérience de l’école de la

Mardi 26 novembre, à 20 h 30 et mercredi 27, à 19 h 30, dans les appartements des abonnés qui en font la demande à Hélène Fourez au 02 31 46 27 26 ou par mail helene. [email protected]

D. R.

fumer, et qui découvre la joie qu’il peut éprouver en s’autorisant un moment de plaisir spontané.

Le hautbois à l’honneur, ce mardi soir, au conservatoire n° 41 de Mozart. En première partie, une conférence servira d’éclairage à la première œuvre jouée au concert : « Les créatures de Prométhée : présentation de l’unique ballet de Ludwig van Beethoven. » Mardi 26 novembre, à 20 h, à l’auditorium Jean-Pierre Dautel, rue du Carel, à Caen. Tarifs : 16 € plein, 10 € réduit.

O. Foissac

Le concert de l’Orchestre de Caen met le hautbois à l’honneur. Le hautboïste français, Jean-Michel Douillard, accompagné de l’orchestre, interprétera un ensemble d’œuvres : l’ouverture des Créatures de Prométhée, de Beethoven, Introduction, thème et variations, de Johann Nepomuk Hummel, le concerto pour hautbois en mi-bémol majeur de Bellini et la Symphonie

Neuville qui développe un projet pédagogique original. La soirée sera animée par Pascal Crété, psychiatre et directeur des foyers Léone-Richet et DominiqueDevieilhe, formateur à l’IRTS.

Mercredi 27 novembre, à 18 h 30, amphithéâtre de l’IRTS de BasseNormandie, 11, rue Guyon-de-Guercheville, à Hérouville-Saint-Clair. Entrée gratuite sur réservation. Mail : [email protected]