G eo rges-Déziré vous invite à la fête - Ville de Saint-Etienne-du ...

Un projet fo rt pour appre n d re à vivre et à travailler ense m b l e . Voilà la belle ave n t u re que dev raient vivre six adolescents fré- quentant le Local ados du ...
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Le Stephanais Bimensuel municipal d’informations locales

Saint-Étienne-du-Rouvray du 20 avril au 4 mai 2006 n° 16

Georges-Déziré vous invite à la fête

Les petits plats dans les grands Mille trois cents retraités accueillis aux repas des anciens. Ils seront les premiers à découvrir le Mobilo’bus. p. 3

Le temps des travaux Réfection de voiries, de trottoirs ou d’espaces verts, de nombreux travaux vont être engagés dans les quartiers. p. 4

Cyber seniors Les seniors attrapent le virus de l’informatique.

Le nouvel espace Georges-Déziré ouvre en mai. Les usagers et la Ville ont préparé une fête de quinze jours (programme avec ce numéro). p 7 à 10

Les vacances tiennent la route Le serv i ce jeunesse propose une a ction de prévention routière du 25 au 27 av ri l .Venez te s ter la voituretonneau. Sensations garanties.p.2

Accrocheregards

p. 6

La ville rend hommage à Claude Soloy et publie ses textes illustrés. p. 12

Roulez nature

La pratique des sports motorisés obéit à des règles. p. 14

15 jours en ville ◗ Apprentis

maçon et électricien Pour la prochaine rentrée scolaire, la Ville souhaite re c ruter deux a p p rentis en CAP ou BEP maçon et électricien. Une possibilité pour deux jeunes d’appre n d re un métier par la voie de l’insertion professionnelle dans le cadre d’un contrat d’apprentissage. La formation se fait en alternance au centre de formation et à la Ville. Si vous avez entre 18 et 25 ans et êtes intéressé par ces métiers, envoyez une lettre motivée à Monsieur Le Maire, Hôtel de ville, BP 458 76806 Saint-Etienne-duRouvray Cedex, avant vendredi 19 mai.

Temps fort

Des vacances bien conduites Prévenir les dangers de la route et participer à un chantier… Deux actions citoyennes parmi les activités proposées aux jeunes par le service jeunesse de la Vi l l e.

◗ Des places

pour les vacances Il est toujours possible de participer au court séjour à Clécy dans le Calvados pour les jeunes de 11 à 14 ans (nés entre 1992 et 1994) du 24 au 28 avril. Renseignements à la mairie, division Enfance, 02 32 95 83 93.

Le Stéphanais Journal municipal d’informations locales. Directeur de la publication : Jérôme Gosselin Directeur de la communication : Bruno Lafosse Réalisation : service municipal d’information et de communication 02 32 95 83 83 [email protected] BP 458 – 76806 Saint-Étienne-du-Rouvray CEDEX Mise en page : Aurélie Mailly Conception : Anatome Rédact i o n/p h o to g raphies : Michel Chaussa d e , N i cole Ledroit, Dan Lemonnier, Francine Varin, Sandrine Gossent. Photographes : Daniel Coat, Jérôme Lallier, MarieHélène Labat, Stéphane Cazard. Distribution : Claude Allain Tirage : 15 000 exemplaires Imprimerie : ETC, 02 35 95 06 00 Publicité : Médias & publicité, 01 49 46 29 46

Des logiciels de conduite et de tests au code la route vont être proposés à la Station.

L

e permis de co n d u i re n’est pas toujours synonyme de… bonne conduite. Vite sse , recherche de se n sations fo rtes, rejet des règles, autant d’éléments qui font des jeunes co n d u cteurs une population très exposée aux dangers de la route. Il suffit parfois d’un déclic pour que les comportements changent. C’est ce déclic que l’opération « La route et les jeunes » espère susc i ter pendant ces vacances. Mise en p l a ce par l’équipe de La Station, emmenée par Carole Maugard, ce tte opérat i o n s’adresse principalement aux

14-25 ans. « La prévention aux dangers de la route est d’ail leurs une action inscrite dans le projet pédagogique de notre espace jeunesse, dans la

continuité des formations premiers secours que nous proposons. » Du 25 au 27 avril, de nombreuses animations (simulate u r

Un chantier utile et agréable Un projet fort pour apprendre à vivre et à travailler ensemble. Voilà la belle aventure que dev raient vivre six adolescents fréquentant le Local ados du quartier Hartmann et six habitués du ce n t re socioculturel George s - B ra ssens. La deuxième semaine des vacances de printe m ps, ils vont se retrouver pour un chantier d’entretien d’une propriété de la Fédération des œuvres laïques située dans le Lot, à Cabreret. Les matinées seront essentiellement co n sacrées à des travaux de débroussaillage. Après l’effort co l l e ct i f, place l’après-midi aux joies de la spéléo, de l’e scalade, de l’équitation…◆

d’alcoolémie, vidéos, logiciels de co n d u i te…), ouvertes à tous, vont ainsi être pro p osées dans l’enceinte de l’éco l e Paul-Langevin. Parmi elles, la prése n ce de la voiture - to nn eau, le mardi et mercredi après-midi, sera à coup sûr un te m ps fort. Ce véhicule, mis au point par une compagnie d’assurances, permet de ressentir, en toute sécurité, les se n sations… très fo rte s , vécues lors d’une sortie de route violente. Après quelques minutes passées à l’intérieur, on en re sso rt l’estomac noué, mais avec une co n sc i e n ce aiguë de l’utilité de la ceinture. Autre intervention spect aculaire, celle effe ctuée, mercredi après-midi, par le sapeur-pompier Didier Mare qui viendra avec tout le mat ériel néce ssaire à la désincarc ération des automobilistes coincés dans leur voiture lors d’accidents. Enfin jeudi aprèsmidi, des policiers municipaux pro p oseront une piste cyclable avec des panneaux de signalisation. Ils préciseront aux participants les sanctions encourues en cas de non respect des règles. ◆ • L’opération « La route et les jeunes » est ouve rte à tous. Elle se tient du 25 au 27 avril, école PaulLangevin, rue de Stalingrad. Informations La Station 02 32 91 51 10.

Repas des anciens

À mon avis

Un appétit de convivialité Temps fo rt des aînés stéphanais, le repas des anciens offert par la municipalité rassemblera cette année mille trois cents personnes. Un record !

I

l est loin le te m ps où la commune distribuait, une fois l'an, des bons de combustible et des sacs de pommes de terre pour venir en aide aux aînés les plus m o d e s tes. Au fil des ans, ce tte t radition a pris la forme conviviale du repas des anciens, pour les plus de soixante-cinq ans. Loin de s'essouffler, la formule connaît depuis quelques années un formidable regain. Les chiffres de fréquentation parlent d'eux-mêmes. Mille trois cents couve rts seront dressés entre les 25 et 28 avril, à la salle festive, pour répondre à toutes les demandes. Soit deux cents personnes de plus en quatre ans. Au-delà de raisons démographiques (le vieillissement de la population), Géraldine B re tteville, re s p o n sable animation 3e â ge, note que les retraités, jeunes et moins jeunes, apprécient de plus en plus de se retrouver. Ils viennent en groupe des différents quart i e r s de la ville ou se rassemblent entre « anciens » d'une même entreprise. Cela n'a pas toujours été le cas. « À une épo que, les personnes de 65 ans n'auraient pas voulu se joindre aux plus âgés. Les mentalités changent. Il n'est pas rare que deux générations d'une même famille se retrouvent à table, la fille de 65 ans et le père de 85 ans, par exemple. »

La Ville entend bien prendre en co m p te les aspirat i o n s d'évasion évoquées par ses habitants du 3e et 4e â ge. En plus de ce repas, des deux

go û ters, du voyage, du colis de Noël, des trois thés dansants.…, un programme annuel plus étoffé sera sans doute prochainement proposé. ◆

Les transports accessibles à tous La semaine prochaine, j’aurai l’occasion de présenter lors des repas offerts aux retraités un nouveau service municipal : le Mobilo’bus, un transport à la demande réservé aux personnes à mobilité réduite. La mise à disposition de ce minibus spécialement adapté permettra d’assurer les déplacements courants des Stéphanais handicapés et/ou âgés dans notre ville. Ce nouveau service illustre la volonté de vos élus de répondre aux besoins des personnes qui ont des difficultés à se déplacer. Elles pourront

ainsi accéder à une meilleure vie sociale, être accompagnées pour accomplir de multiples démarches de la vie quotidienne : de la visite chez le médecin aux courses chez les commerçants. Nous espérons ainsi combattre l’isolement et favoriser le développement des liens entre tous les Stéphanais. Avec le souhait de rendre la vie de nos concitoyens un peu plus humaine, plus agréable et de contribuer au mieux-vivre ensemble.

Hubert Wulfranc maire, conseiller général

Nouveau parc

L’Orée du Rouvray sort de terre

Le traditionnel repas des anciens a la co te. Jeunes re t raités et moins jeunes apprécient de s’y re t ro u ve r.

Venez découvrir le Mobilo’bus

En quelques semaines, le nouvel espace ve rt de la ville a changé de visa ge. Quatorze mille végétaux viennent de trouver leur place, notamment sur les talus qui surplombent les bassins de r é tention. La prochaine étape de plantations, courant mai, concernera ces trois zones humides et le mur végétal qui permett ra de masquer les futurs pavillons du quartier des Cateliers. Les promeneurs pourront investir les lieux à la rentrée prochaine. Un weekend inaugural est prévu les 23 et 24 septembre avec des animations, des visites guidées du parc ou encore un marché aux fleurs et plantes dans la nouvelle rue Danielle-Casanova. Des randonnées cyc l i s tes et pédestres, avec pique-nique, seront proposées sur la boucle ve rte qui relie les parcs et forêts stéphanais. ◆

Les participants aux repas des anciens seront les premiers à découvrir le Mobilo’bus, nouveau service de transport, proposé par la Ville, à destination des personnes à mobilité réduite. Pour en bénéficifier, il sera nécessaire de s’inscrire. Une part i c ipation de deux euros, aller-retour, sera demandée. Du 25 au 28 avril, le véhicule spécialement aménagé sera stationné sur le parking de la salle festive. Mardi 25, à 11 h 30, Hubert Wulfranc l’inaugurera, en présence des différents partenaires de l’opération. (Lire aussi Le Stéphanais n° 15). ◆ • Informations et inscriptions auprès du Guichet unique au 02 32 95 83 94.

Le gros des aménagements est aujourd’hui te rm i n é . Les plant ations vo nt se poursuivre tout le pri nte m p s.

Près de chez vous ◗ Voyage des

seniors Le service d’animation des retraités invite à une promenade à la découverte du Château d’Eu. Déjeuner au Domaine de Joinville puis balade au Tréport. Pour y participer, s’inscrire aux dates et endroits suivants : 2 mai, résidence Croizat, de 9 à 11 heures ; 3 mai à la bibliothèque LouisAragon, rue du Vexin, la H o u s s i è re, de 9 h 30 à 11 heures ; 4 mai au centre socioculturel Georges-Brassens, de 9 h 30 à 11 heures ; 5 mai au foyer-restaurant Geneviève-Bourdon de 9 à 11 heure s . Dates prévues des voyages : merc redi 17, jeudi 18, lundi 22, m e rc redi 24, mercredi 31 mai et merc redi 7, jeudi 8 et jeudi 15 juin. ◗ Association

Familiale Suite à l’assemblée générale du mois de mars, le conseil d’administration a élu son nouveau bureau : Georges Colombel, président ; Rémy Marcotte, président d’honneur ; MarieFrancine Leroy, viceprésidente ; Annick Fleurquin, secrétaire ; Chantal Sere y, secrétaire-adjointe ; Susanne Favry, trésorière/gestionnaire ; Réjane Colombel, t r é s o r i è re adjointe. Siège social : 14, rue du Languedoc, 02 35 66 34 92.

Toute la ville

Petits travaux à la loupe Trottoirs refaits, engazonnement… Voici revenue la saison des aménagements qui améliorent le quotidien.

Coup de neuf sur la signalétique.

E

n ro u te pour les chantiers de voirie. Pre m i è re concernée, la rue du Velay, à la Houssière. Un îlot central sera aménagé pour ralentir la c i rc u l ation et sécuriser la c h a u ssée. Dans ce même quartier, il est prévu la réfe ction des tro ttoirs de la rue de Champagne et de deux park i n gs, rue de Champagne et rue de la Vente Olivier. À partir de mai, les inte rventions s’ i n tensifient. Lifting complet pour la rue Molière : tro ttoirs, chaussée et caniveaux. Les tro tto i r s se ront re faits rue de Wa s h i n g ton (rive ouest), et, en partie, rues des H o rtensias et des Pensées. Des chaussées vont être rénovées rues Pottier, Montand, Nungesser-et-Coli (entre les rues Arrachard et Boucher), Guynemer et Rondeaux

(entre l’avenue du Val l’Abbé et la rue de Stalingrad). La sa ison est aussi pro p i ce à la re m i se au net du mobilier urbain et de la signalétique. Du côté des espaces verts, plusieurs travaux d’engazo nnement sont programmés autour de la cuisine FrançoisRabelais, aux Cateliers, mais a u ssi rue Maria-Callas et sur le nouveau rond-point de l’avenue de Felling. Sur la place tte d’Amsterdam, on passe aux dernières fini-

tions après le réaménagement de 2005 : des arbres ont été transplantés pendant l’hiver. Reste à engazonner et à p l a n ter un dernier prunus. En ce n t re-ville, un se co n d chantier de sécurisation sera réalisé rue du Docteur Cotoni. Il ne démarrera pas avant se ptembre, le temps d’en discuter avec les riverains. La troisième phase de travaux de la rue Gambetta est prévue en juillet, avec la remise en état du parvis de l’église. ◆

◗ Amiante Les particuliers ne sont plus autorisés à déposer leurs matériaux amiantés à la déchetterie de la rue Désiré-Granet. Les installations actuelles obligent à jeter les déchets depuis le quai dans la benne. Une manipulation qui peut g é n é rer de la poussière et donc s’avére r d a n g e reuse. Ces p roduits doivent d é s o rmais être déposés à la déchetterie de Sotteville-lès-Rouen, située chemin du Halage. Contact : 02 35 03 17 81. ◗ Vidange propre Les particuliers qui font eux-mêmes la vidange de leur véhicule, peuvent a p p o rter les huiles usagées à la déchetterie, rue Désiré-Granet. Ces huiles, très polluantes si elles sont rejetées dans la nature ou dans les égouts, peuvent être recyclées à condition de ne pas être mélangées à d ’ a u t resproduits. P rofitez-en, c’est gratuit, et vous contribuez à l’opération, « Ma ville en propre ». (Renseignements : n° vert de l’Agglomération de Rouen 0 800 021 021).

Fonte grise à la casse

◗ Déchets

Gaz de France procède au remplacement des co n d u i tes de gaz en fonte grise, qui se sont révélées dangere u ses. Des inte r ventions ont été menées dans les rues de la Cité des Familles. D’autres remplacements de canalisations sont prévus en avril rues de Stockholm, Blériot, Ader, Pe rchot, Lefèbvre. Au total, 2 245 mètres de co n d u i tes seront changées en 2006, dans notre ville. ◆

Les collectes des ordures m é n a g è res des lundis 1er et 8 mai sont avancées aux samedis 29 avril et 6 mai.

ménagers

◗ Slot racing Une nouvelle association vient de voir le jour : l’Association Circuit routier 2.7.6. Elle développe une activité de slot racing (circuit de voitures miniatures). Contacts : Jean-Yves Choppard (président), 83, rue de Préaux, Darn é t a l , 06 62 67 45 50 et Bénédict Fleury (viceprésidente), 17A, rue F é l i x - F a u reàSaintÉtienne-du-Rouvray. [email protected]

◗ Un nouveau lieu

au Bic Auber II Le local collectif, rue Elisée-Reclus, a repris sa fonction d'animation depuis le 3 avril. Le centreGeorg e s - B r a s s e n s va progressivement décentraliser des ateliers sur le site. Pendant les vacances, jusqu’au 28 avril, le local proposera des activités pour les jeunes et l'accueil se fera de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Renseignements au 02 35 64 06 25.

Château-Blanc

◗ Les élus dans

votre quartier

Jeux de mots Chaque samedi,la bibliothèque devient un terrain de jeu autour de l’écrit.Une approche différente du livre. la bibliothèque E l sa -Triolet, les enfants ne viennent pas qu’e m p r u n ter des livres, ils écrivent leurs propres histoires. L’atelier animé par Thibaud Aspe leur propose chaque samedi des act ivités ludiques autour de ce qu’on peut trouver dans une bibliothèque : livre, album, disque… De 6 à 14 ans, les jeunes usa gers de la bibliothèque se passionnent pour les jeux pro p osés : traduire une chanson avec ses mots, illustrer une partition, inventer une histoire à partir de quelques mots, écrire un texte qu’un copain va illustrer ou raconter l’histoire d’un dessin. « Ce sont de petits jeux au résultat immédiat. Même si l’enfant ne reste que dix minutes, il a fait quelque chose », note Thibaud Aspe, capable aussi bien de jouer une musique sur ord i n ateur que de montrer comment d e ssiner unfootballeur. Les enfants apprécient. « On fait des choses ! », jubile Farida, une habituée de

À

Tulipes

Couleurs stéphanaises Les jardiniers pourront désormais planter dans leurs massifs un mélange de tulipes portant le nom de Saint-Étienne-du-Rouvray. Le 13 avril au parc Henri-Barbusse, la Fête de la tulipe, salon rassemblant des professionnels du fleurissement, a notamment permis au maire Hubert Wulfranc de baptiser ce nouveau mélange composé de trois couleurs et mis au point par un pro d u cteur hollandais. Les Stéphanais pourront découvrir ces fleurs plantées dans un massif du parc. Il ne reste qu’à attendre une météo favorable afin de faciliter l’éclosion des tulipes en question. ◆

• jeudi 4 mai, 14 heures, q u a rtier Hartmann (19, rue de Provence), p e rmanence de Jacques Dutheil, maire-adjoint à l’Urbanisme • mardi 9 mai, 14 h e u res, quartier Verlaine (Maison des pensées), permanence de Hubert Wulfranc, maire. ◗ Dessins

de Pâques

Thibaud As pe anime un atelier ludique autour de l’ é c ri t u re.

l’atelier comme Ezra qui vient là écrire les histoires qu’elle s’invente. Pour leurs écrits et leurs dessins, les enfa n t s cherchent l’inspiration ou l’information dans les rayons de la bibliothèque. « L’objectif en les occupant est de leur apporter un autre regard sur le livre », précise Danièle Hibon, re s p o n sable de la bibliothèque. À voir la façon dont ils s’en servent, gageons que les petits écrivains de l’atelier sont de futurs lecteurs ave rtis.

Laurine Liberce et Alexis Tu rgis, 5 ans, sont deux des gagnants du concours de dessins o rganisé par le Comité des quartiers du centre pour Pâques. Ils ont gagné des jouets et, bien sûr, du chocolat.

L’atelier fait partie du Contrat temps libre impulsé par le service municipal de l’enfance avec la Caf. « Le contrat temps libre ne se fait pas qu’à l’école après la classe , ra ppelle Bert rand Pécot du se rvice enfance. Faire participer les jeunes à leurs loisirs peut se faire partout . » ◆ • Atelier « Mes10@ » chaque samedi de

◗ Opération

14 à 17 heures pendant les périodes scolai-

propreté

res à la bibliothèque Elsa-Triolet. Accès

Lundi 24 et mardi 25 avril sera organisée une opération de grand nettoyage dans les rues P r i m e v è res, Pierre S é m a rd, Coquelicots, Polonceau, dans le cadre de l’opération « Ma ville en propre ».

libre pour les 6/14 ans, en fonction des places disponibles.

◗ Foire-à-tout Le Comité du quartier de l’Industrie et de l’étang de la Sagem organise une foire-à-tout samedi 22 avril de 8 à 19 heures dans les rues du quartier.

NOCES DE PLATINE

Informatique

Les seniors, jeunes accros à la souris Les retraités se passionnent pour l’informatique. Re n contre avec des Stéphanais qui s’initient grâce au centreGeorges-Déziré. Marie-Noëlle et André Monnier C’est exceptionnel, ils ont fêté le 8 avril leurs noces de platine. Ils se sont rencontrés à l’école Marcel-Sembat, se sont « fréquentés » et se sont mariés en 1936. Elle sténo-dactylo, lui cheminot, ils ne se sont plus quittés depuis 70 ans.

ÉTAT CIVIL Mariages Johan Zachariasen et Vanessa Sebouia / Izidro C a rdoso et Delphine De Lima / Philippe Renault et Micheline Chocraux / Patrick Laurent et Aurelie Beck. Naissances Bilal Aarab / Anthony Gaibazzi / Océane G rosmond / Aïssa Kaci / Alban Prieur / Ismaël Zaagougui. Décès Georgette Lerond / Dorotéo Gallego Sanchez / Pierrette Lemonnier / JeanBaptiste Boutout / Pierre Munoz / Marguerite Lainé / Michel Nunes da Silva / Pierrette Gautier / Théodora Da Silva Aranjo / Georg e s Decombe / René Roussel / Laïd Bounif / Gisèle Filliatre / Mercédès Lebret.

I

ls ont la souris qui les démange. La re t ra i te venue, de plus en plus de personnes veulent percer les mys t è res de l’informat ique. Yvette échange des mails avec ses petits-enfants. Armand apprend à mett re en pages des courriers pour son association. Pierre veut pouvoir gérer ses photos numériques. Quant à Hélène, l’info rmatique est surtout un moyen de rompre son isolement. Tous se retrouvent, le lundi en fin d’après-midi pour un atelier info r m atique mis en place par le ce n t re socioculturel Georges-Déziré. L’ambiance est studieuse : p r i se de notes, exe rc i ce s , o b j e ctifs… « Si on veut que ça rentre, on est obligé de tra vailler sérieusement », précise Yve tte. « Mes enfants ont bien essayé de me montrer quel -

Pierre et Armand ont découvert l’informatique à la retraite et ils adorent cela !

ques trucs, mais ils allaient trop vite », se souvient Pierre. Et justement, les élèves apprécient de pouvoir progresser à leur rythme avec un prof, Valérie Tous-Rius, à leur écoute. « La première étape est de vaincre l’appréhension face à cette nouvelle techno logie. Ensuite, ils ont une très

grande soif d’apprendre. » Un engouement qui laisse parfois des proches perplexes. « Mes enfants et petitsenfants sont ravis, a ss u re Janine, mais c’est vrai que des amis se demandent bien l’in térêt pour moi de me mettre à l’informatique. » Son intérêt, Monique l’a très vite trouvé :

« Je consulte des horaires de train. J’ai même acheté ma télé sur internet ! Et franche ment je me freine parce que sinon je passerais beaucoup trop de temps devant mon écran. » ◆

Hartmann

Autour d’un thé à la menthe Les habitants, surtout les habitantes, d’Hartmann ont fait la fête ensemble le 8 avril. Après avoir partagé crêpes et thé à la menthe sous les te n tes, tout le monde s’est réfugié dans le petit local de la rue de Provence pour éviter la pluie… et pour danser. « C’est bien pour vider le cœur », confie Fadiha qui fréquente les ateliers poésie et couture, « on est trop souvent à la maison ». Isabelle tro u ve que le re n o u vellement urbain fait du bien au quartier. Des revendications pointent : Rachida juge que le local devrait être plus grand et rêve de voyages organisés pour le quartier. Tout le monde est re p a rti avec des pâquere ttes en pots décorés par les enfa n t s .◆

Dossier Adieu chantier,on rentre à la maison.Inauguré le 13 mai,le nouvel espace Ge o rges-Déziré marque la volonté municipale d’offrir aux habitants des lieux de vie ouverts,à leur image. Il hébergera ateliers, bibliothèque et école de musique.

Georges-Déziré : le nouvel élan

O

ubliés les préfabriqués, place aujourd’hui à un bel ense m b l e spacieux et lumineux pour accueillir les activités du centre socioculturel, de la bibliothèque et d’ici quelques mois de l’école municipale de musique et de danse (1). Début mai, l’espace GeorgesDéziré ouvre ses portes. Un lieu unique, dédié aux loisirs, à l’éducation populaire, à la culture… en un mot au plaisir pour

tous et à tous âges. Un important travail a été mené pour faire de cet équipement un endroit fédérateur. Il faut en effet répondre au mieux aux atte n tes d’u n e population qui a, en quelques années, beaucoup changé dans cette partie basse de la ville, notamment avec l’arrivée de nombreuses familles. « Un architecte programmiste a rencontré individuellement toutes les personnes impli quées dans le projet. Il a w

pris en compte les besoins des différentes parties en jeu, avec un œil totalement neuf, se souvient Vincent Ropert responsable du se r v i ce des activités so c i o c u l t u relles et fe s t i ves. L’enjeu était également d’anti ciper les besoins de demain. » C’est ainsi qu’une grande salle de danse, un studio de musique, deux salles d’ateliers, une salle polyva l e n te et un pôle multimédia ont vu le jour. Dans les mois qui viennent, les aménagements vont se poursuivre aux abords du bâtiment avec notamment la réalisation d’un square. Cet été, le mur longeant la rue de Paris et la maison du gardien vont disparaître, donnant ainsi une véritable visibilité sur l’espace GeorgesDéziré. Les usagers attendaient avec impatience la création du nouveau ce n t re socioculturel. Po u rtant ce rtains craignent qu’il ne fa sse disparaître l’esprit « maison », l’a m b i a n ce familiale, nés d’une ce rtaine précarité matérielle. « Aujourd’hui, tout l’enjeu est que le centre ne perde pas son âme. Il va falloir retrouver toute la vie qui existait jusqu’alors », résume l’adjoint au sport, à la jeunesse et aux centres socioculturels, Michel Rodriguez.

Toute les générations se croisent dans un ce ntre socioculturel.

La période de travaux n’a pas été rose. Le c entre GeorgesDéziré a, par exemple, enregistré une chute sensible du nombre de ses membres, passant de six cent quarante usagers par semaine à environ quatre cents a u j o u rd’hui. « Ce n’est pas étonnant, estime la directrice Martine Cadec. Nous avons été obligés de décentraliser nos activités en sept lieux diffé rents. Certains ne s’y sont pas

retrouvés. L’objectif à présent est de convaincre les anciens usagers de revenir et de séduire de nouvelles personnes. Nous avons tout pour y arriver ! Une programmation riche, variée et un lieu idéal.» À partir du 2 mai, s’ouvrent deux semaines de festivités pour une inauguration en grande pompe, qui se veut fest i ve, conviviale, inte rg é n é rationnelle et populaire(2).

Une nouvelle bibliothèque Une nouvelle vie commence pour la première bibliothèque municipale, créée en 1972. Les 18 000 livres ont pris place dans un lieu bea ucoup plus vaste et lumineux, au premier étage de l’Espace Georges-Déziré. Le préfabriqué qui les abritait jusqu’alors va disparaître pendant les vacances de printe m ps. « Nous passons de 180 à 300 mètres carrés, précise Danièle Hibon, re s p o n sable des bibliothèques municipales. Ce déménagement sera aussi synonyme de nou veaux services offerts aux usagers. Nous proposerons désormais une musithèque avec dès l’ouverture 1 500 CD à disposition. En sep -

tembre, des partitions et DVD seront égale ment disponibles. » À la rentrée également, un pôle multimédia, que se part a geront le ce ntre socioculturel et la bibliothèque, permett ra de consulter des CD Rom ou de surfer sur internet. • La bibliothèque, 2 71, rue de Paris, rouvre ses p o rtes à partir du mardi 2 mai. Horaires : mardi et vendredi de 16 à 19 heures, mercredi de 10 à 12 heures et de 13 h 30 à 17 heures et samedi de 13 h 30 à 17 heures. Informations au 02 32 95 83 68. ◆

Comme depuis le début du projet, tous les acteurs de cette belle réussite ont été associés. Au final, précise Michel Rodriguez, « le programme est à l’image des usagers, c’est eux qui l’ont initié ». ◆ 1) L’école de musique et de danse sortira de terre dans un deuxième temps. O u ve rture prévue, rentrée 2007 (cf. Le Stéphanais n°15). 2) Voir le programme détaillé de l’inauguration joint avec le journal.

La parole aux usagers Tous les deux mois, les usagers, représentants d’asso c i ations, personnels et l’élu ont pris le te m ps de se retrouver et d’échanger, au sein d’un comité de suivi des travaux. « C’est une très belle expérience de vraie participation des gens », so u l igne l’adjoint au maire Michel Rodriguez. À l’heure du bilan, Jacques Pautrel, membre de l’atelier danse de salon, salue l’initiative. « Dès que j’ai pu obtenir les plans de notre salle,

je suis allé voir les autres usa gers. Il en ressortait que des toi lettes pour enfants n’avaient pas été prévues, qu’il serait nécessaire d’installer plus de miroirs… Autant de remarques qui ont été prises en compte. » Le comité de suivi de travaux va se transformer en comité d’usagers. « Tous les sujets pourront êtres évoqués, à l’exception des questions concernant le budget et le personnel », assure Michel Rodriguez. ◆

Chacun pour tous Quatre centres socioculturels sont désormais répartis sur l’ensemble du territoire stéphanais. Chacun a sa personnalité, son public et son programme d’activités, mais tous contribuent ensemble à tisser du lien entre les Stéphanais.

Voyage au cœur de l’Andalousie avec le cours de flamenco proposé au centre Jean-Prévost.

T

ous pour un et un pour tous pourrait être la devise des ce n t res socioculturels. G e o rges-Déziré, Jea n - P r é vos t , et George s - B ra ssens co n s t ituent un réseau de services de proximité que quasiment tous les Stéphanais ont fréquenté un jour ou l’autre. Un millier d ’u sagers s’ i n vestit dans les multiples ateliers proposés, de la danse flamenco à l’aide aux devoirs, de la céramique à l’alphabétisation, du hip-hop à l’art floral. On vient y apprendre à parler et écrire français pour s’intégrer dans son nouveau pays, ou

apprendre la calligraphie arabe pour élargir son horizon. Chaque atelier, photo, peinture, est incité à exposer son travail et les vernissages constituent autant de moments de rencontres. Bea u coup d’habitants y viennent en voisin – parfois simplement pour discuter ou lire le journal ! – mais chaque centre draine aussi des u sa gers venus d’autres quartiers, et des associations qui y trouvent leur lieu de réunion. « Ces activités de loisirs multi-générationnelles fon dent du lien social et créent des dynamiques de quartier », a n a l yse Vincent Ropert, res-

ponsable du service des activi- À côté de ce « tous pour un », Au Château-Blanc, où nombre tés socioculturelles et festives, chaque ce n t re se fixe des d’habitants subissent qui rappelle que la mission des objectifs adaptés au quartier. la précarité mais où lesw centres socioculturels est avant tout « de soutenir et faire par ticiper les habitants à l’amélio ration de leurs conditions de vie. Pour cela, ils favorisent Les trois centres municipaux ainsi que celui de la Houssière sont l’éducation et l’expression cul agréés par la Caisse d’allocations familiales de Rouen qui, à côté turelle de tous, renforcent les des aides individuelles aux familles, a choisi de soutenir les équisolidarités, préviennent toutes pements développant la vie sociale des quartiers. « L’agrément les formes d’exclusion. » est une reconnaissance de notre travail », apprécie Vincent Dans ce réseau, chaque équipe Ropert. « Les centres socioculturels gardent tout leur intérêt », suit un même fil ro u ge : la assure Catherine Matthieu, directrice adjointe de la Caf de famille, l’éducation populaire, Rouen, « les gens n’y sont pas jugés et y apportent un peu d’euxle lien social. Fil qui relie des mêmes. Ce sont des endroits où trouver ce qui manque par ail initiatives comme le Café des leurs. S’ils continuent à vivre c’est bien parce qu’il s’y passe quel Parents, Horizons 11/25 ou Les que chose et quelque chose dont les gens ont besoin. » ◆ Stéphanais exposent.

La Caf s’y retrouve

services sociaux assurent une forte prése n ce, Jean-Prévos t d é fend l’a ccès à la culture pour tous et valorise l’expression de ses usagers : rap et hip-hop des jeunes du quartier, écriture des femmes immigrées en atelier d’alphabétisation. Georges-Brassens, ancien centre associatif municipalisé il y a trois ans, propose des sorties familiales et impulse l ' é c h a n ge des savoirs. Il se tourne aujourd’hui vers le Bic Auber. Georges-Déziré se veut un lieu de dynamisme pour le centre-ville, en s'appuyant sur

tre, les trois centres municipaux travaillent en co m p l émentarité avec un quatrième, le centre social de la Houssière. Ce centre associatif s'installera, sur proposition de la Ville, fin 2007 dans de nouveaux locaux, avenue Croizat. « Un pari motivant, juge Mickaël Chavatte, son directeur. Nos locaux deviennent obsolètes, déménager va nous permettre de développer de nouveaux ateliers et de tou cher plus de familles. » Le centre, qui fait la part belle aux arts plastiques, souhaite créer un atelier cuisine afin de

Interview

Lieux d’expressions et de rencontres Benoît Leduc est responsable de la formation des diplômés d’État aux fonctions d’animateur à l’Institut du développement social de Canteleu.

Qu’est-ce qu’un centre socioculturel ? BL : C’est un lieu qui peut et doit être vu de tous. Il pe rmet de se rencontrer, débattre, créer, gérer les conflits, exposer, monter ses passions et réaliser des rêves,des luttes : faire société.

Un éveil à la danse dans la bonne humeur à Je a n - Prévost pour les 4/8 ans.

le voisinage de la bibliothèque, de l'école de musique et des locaux associatifs. Comme les trois mousquetaires qui en fait étaient qua-

compléter celui de couture, devenu un lieu de rencontre entre femmes de tous horizons. ◆

Centres socioculturels • Georges-Déziré, 229, rue de Paris, 02 35 65 00 12, prochainement 02 35 02 76 90. Responsable : Martine Cadec. • Jean-Prévos t , place Jean-Prévost 02 32 95 83 66. Responsable : Florence Hiron. • Georges-Brassens, 1, rue Georges-Bra ssens 02 35 64 06 25. Responsable : Emmanuel Sannier. • La Houssière, 3, rue de Lozère 02.32 91 02 33. Responsable: Mickaël Chavatte. ◆

Qui sont les usagers ? BL : Les usagers sont ceux qui font la démarche d’aller au centre,ou ceux que les bénévoles et les professionnels vont rencontrer. Leurs attentes s o nt aussi nombreuses qu’il ex i s te d’habitants, de besoins non couve rts… De l’organisation de l’accueil des enfants à l’ expression orale, du théâtre au po i nt jeunes, tout est imaginable dès que cela est en cohérence avec le quart i e r, la ville où il se situe.

En quoi un cent re soc i oculturel pe rmet-il aux habitants de mieux vivre ensemble ? BL : Il aide à l’organisation des populations, donc à leur expression, à leur communication avec la ville,les élus,la Caf,les autres associations. Le conseil d’administration du centre social, les comités d’usagers,les commissions diverses sont autant d’instances pour apprendre à s’exprimer, argumente r, revendiquer.Il doit permettre et favoriser la rencont re des habitants du quart i e r, des classes d’âge,des familles, des enfant s avec les personnes âgées, faire partager les différentes cultures. Quels sont les enjeux de ces structures ? BL : Les mêmes que ceux de la société en général.Comment s’organiser pour que chacun vive décemment ; quelles actions collectives peut-on mettre en place pour favoriser un mieux être pour les jeunes, pour les laissés-pour-compte ? Que faire pour communiquer, pour valoriser les initiatives ? Se l o n les quartiers (en ville),selon les te rritoires (en campagne) l’ avenir se construit dans un même élan,mais se traduit par des actions concrètes particulières et adaptées à chaque centre.

Culture en scène

Claude Soloy c’est tout un poème « Poète,vos papiers »,clamait Léo Ferré.Claude Soloy pourrait décliner ses identités multiples : professeur de français,passionné par l’écriture,le théâtre et la peinture.La Ville lui rend hommage en publiant Accroche-regards qui mêle poésie et arts plastiques.

e suis traversé par de multi ples passions, je dois être assez infernal à vivre ! » L’infernal Claude Soloy a longte m ps été membre de l’Union des arts plastiques et a été exposé sur les cimaises de la ville. Il n’a jamais pris de cours de dessin ni de comédie, ce qui ne l’a pas empêché de mener de front a ctivité picturale, théâtrale et littéraire. « J’ai toujours bar bouillé, écrit, peint. Petit, j’avais à discrétion du papier blanc, des pinceaux et des livres de la Bibliothèque verte et j’ai surtout eu la chance d’être né dans une famille qui était consciente de la portée de la culture, pour qui lire et dessiner étaient importants. » L’amour de la lect u re le p o u sse tout naturellement à prendre la plume avec Préve rt pour modèle. Il écrit des poèmes, des romans, des pièces et des nouvelles, mais les pinceaux ne sont jamais très loin. La boulimie artistique de Claude Soloy le mène sur les planches : il fait ses armes à Maxime-Gorki puis décide de voler de ses propres ailes en créant le Théâtre de l’Écart : « Je voulais être libre par rap port aux structures ainsi que

J

Peint u re, écriture, t h é â t re... Claude So l oy est un véritable boulimique art i s t i q u e.

Arts plastiques

3+1 artistes à découvrir Du 2 mai au 2 juin, avec l’e x p osition « 3+1 », l’Union des arts plastiques donne la possibilité à trois art i stes adhérents de l’a ssociation et un art i s te non adhérent de montrer « un nombre d’œuvres suffisam ment important pour que leurs démarches prennent sens », précise Gérard Chantier, président de l’UAP. Ce tte année, l’exposition permett ra de découvrir les peintures de Gilles Bellet, Florian Diarra, Karl Moro et de leur invitée, Nataly Féraud. Tous ont à peine 40 ans, fait remarquable tant il est difficile de voir de jeunes créateurs, trop souvent éloignés de la création par les contraintes matérielles. Profitons-en pour les encourager. ◆ • Exposition au Rive Gauche, 20, avenue du Val l’Abbé, entrée libre du mardi au vendredi de 14 à 18 heures et le samedi de 14 heures à 16 h 30.

dans l’écriture et la mise en scène. J’aime l’écriture déca lée. Je fais du théâtre labora toire. » Le parcours extraordinaire de l’a rt i s te l’a amené à re ncontrer des personnalités marquantes du monde litt é raire comme Louis Aragon et René Char. Aujourd’hui, deux nouveaux romans sont sur le point d’être édités. Il en prépare un troisième et laisse mûrir dans un coin de sa tête deux « petits polars ». L’artiste n’a jamais délaissé un genre art i stique au profit d’un autre et n’envisa ge pas sa vie autrement. Une vie qui lui a bea ucoup apporté : « J’ai fait plu sieurs fois le tour du monde dans ma tête. Je regarde, j’ob serve, je prends tout ce qu’il y a devant moi et j’établis des relations. Je suis bien content de grandir pour avoir une plus large vision du monde ». ◆ • Accroche-Regards, recueil des textes de Claude Soloy illustrés par des œuvres de ses amis plasticiens est édité par la Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray. Le livre sera présenté à la bibliothèque de l’espace Georges-Déziré le 4 mai à 18 h 30.

Souvenirs

◗ Les Stéphanais exposent

Sur les plages des congés payés Le 10 mai, des familles revisiteront quelques plages symboliques des premiers congés payés,obtenus il y a soixante-dix ans. e centre GeorgesB ra ssens re p rend la route des premiers congés payés. Pour célébrer les 70 ans de cet acq u i s p h a re du Front populaire, en 1936, le centre socioculturel org a n i se une so rtie familiale merc redi 10 mai, avec c i n q u a n te places. Les voyageurs du jour revisiteront les p l a ges desservies par le chemin de fer et déco u ve rtes par les premiers vacanciers : Eu, le Tr é p o rt, Varengev i l l e , Veules-les-Roses, Saint-Valéryen-Caux. Le pique-nique est

L

Mer et congés payés vont bien ensemble.

prévu en bord de mer (amener son panier). Pour immort a l i se r l’événement, chacun est invité à refaire les photos des bords de mer comme sur les cartes

p ostales de l’époque. Ces clichés se ront exposés ce t automne au centre à l’occ asion de la célébration des 70 ans du Front populaire. Ils

se ront aussi présentés à la journée des loisirs, pour rappeler que le développement du te m ps libre a marqué l’essor de la vie associative. Mais notez que les manifestations pour célébrer le Front populaire commenceront dès le mois de juin avec des témoig n a ges et une exposition « Un jour en 1936 » au centre Jea n P r é vost. ◆ • Sortie 5 Ä, départ 8 h 30, retour 18 heures. Inscriptions au 1, rue Georges-Brassens, 02 35 64 06 25. Prévoir son appareil photo (sinon le centre donne un appareil jetable)

Peinture, sculpture, dessin, photographie… Ouvert à toutes les personnes demeurant ou travaillant à Saint-Étienne-duRouvray, Les Stéphanais exposent permet aux artistes de présenter leurs œuvres, qu'ils soient membres d'associations, de comités d'entreprises de la commune, ou à titre individuel. Du 9 au 27 mai dans les centres socioculturels JeanPrévost et GeorgesBrassens. Inscriptions et renseignements : 02 32 95 83 66.

et son pique-nique.. Musique et voix

→ 10, 11, 12 mai

Concerts

Mozart

→ 2 mai

Concerts

Sol en Pic

à SaintÉtiennedu-Rouvray

Co n ce rts organisés par quatre élèves de l’Esigélec : l’après-midi rythmes d’Afrique pour les élèves des écoles ; à 18 h 30, conce rt de l’école municipale de musique sur des œuvres de Yann Tiersen ; à 20 h 30, co n ce rt avec la chorale du co l l è ge Jean-Zay, une chorale d’enfants ukrainiens, un bigbang de l’école de jazz de Mont-Saint-Aignan, et le g roupe Yosi (un pianiste et deux chanteurs, musique soul-zouk). Salle festive. Entrée libre.

Dans le cadre de sa « Sa i so n nomade », l’Orchestre de l’Opéra de Rouen donne trois conce rts mercredi 10, jeudi 11 et ve n d redi 12 mai à 20 heures avec des œuvres de Mozart. Dire ction musicale Oswald Sallaberger. Auditorium Magellan de l’Insa (avenue de l’Université). Renseignements/ réservations 0 810 811 116.

→ 6 mai

Le Trio Zéphyr

Danse

→ 4, 5 mai

Sylvain Groud L’ancien danseur des ballets Prejlocaj donne sur la scène du Rive Gauche L’oubli et People, deux chorégraphies présentées et discutées dans les écoles stéphanaises. Une répétition publique est donnée le 3 mai de 14 h e u res à 16 h 30 (inscriptions au 02 35 63 77 53) . 20 h 30. Réservations au 02 32 91 94 94

Deux violons, un v i o l o n celle et trois voix pour une musique i n c l a ssable, aux sonorités à la fois tziganes, argentines et ce l tes, entre chants traditionnels et musique c l a ssique. Ce co n ce rt est proposé par l’éco l e municipale de musique et de danse. Plus tôt dans la journée, les musiciennes animeront une master-class pour les élèves de violon, violon alto et violoncelle, salle Benjamin-Britten, à p a rtir de 14 heures. Ég l i seSaint-Étienne à 20 h 30. Entrée libre .

Mais aussi… Jard i n a ge, s p e ctacle de danse pour jeune public signé Hervé Robbe, au Rive Gauche, le 10 mai à 14 h 30. A rt Mengo, toujours au Rive Gauche, le 12 mai nous joue La vie de château. La bibliothèque Georges-Déziré est fermée jusq u ’au 1er mai pour cause de déménagement. Paris croisière, so rtie organisée par l’UNRPA. Renseignements/inscriptions au 02 35 66 46 21 ou 02 35 66 53 02.

Journal des sports ◗ Pétanque Le club Madrillet pétanque org a n i s e un concours en doublette ouvert à tous dimanche 7 mai. Inscriptions, 10 e, à partir de 13 h 15, rue CharlesPéguy (derr i è re le champ de courses). Jet du but à 14 h 30. ◗ Football, les

prochains matchs • 23 avril, 15 heures, stade Célestin-Dubois : ASMCB2/Oissel3 • 30 avril, 15 heures, stade Youri-Gagarine: FCSER2/ASMCB • 7 mai, 15 heures stade Célestin-Dubois : ASMCB/Tourville : stade des Sapins : CCRP2/Caudebec 2. ◗ Football, tournoi

débutants Le FCSER organise le 1er mai sur les terrains de Gagarine la fête de fin de saison de ses plus jeunes joueurs. Le tournoi de débutants, poussins et benjamins devrait accueillir près de 400 jeunes venus de tout le département. ◗ Course

de la Passerelle À noter dans vos agendas sans attendre, la quatrième édition de la course de la Passerelle aura lieu dimanche 21 mai. Cette année, le départ a lieu à Oissel et l’arrivée à Saint-Etienne-duRouvray. Deux distances au choix sont proposées : huit et q u a t o rze kilomètres.

Réglementation

Moteur et nature, gare au dérapage La pratique des spo rts moto risés répond à des règles stri ctes. Petit rappel pour préserver la nature, la tranquillité et… éviter une amende.

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l est tentant lorsqu’on dispose d’un véhicule tout te r rain, moto cross, quad, 4x4, de s’en servir en dehors des ro u tes pour des promenade en pleine nature. Mais la réglementation est stricte : même tout terrain, un véhicule motorisé n’a pas le droit de circuler sur des routes non carrossables*. Et une voie munie d’un panneau ou barrière interd i sant la circulation ne doit pas être empruntée, même si la barrière est ouverte. La préfe cture vient de rappeler ces principes. La réglementation vaut aussi bien sûr pour les parcs et les bois de Saint-Étienne-duRouvray, d’autant que des panneaux interdisent clairement l’accès aux engins à moteur. Il s’agit de préserver la tranquillité des promeneurs, mais a u ssi d’éviter la dégradation des sols et des plantes des sous-bois et, en forêt, de ne pas perturber la faune sa uvage qui doit pouvoir vivre en to u te quiétude dans so n milieu nat u rel. Ce qui vaut a u ssi pour les promeneurs à pied ou à VTT. Pour s’éclater sans souci, il existe des terrains aménagés où les passionnés de quad et motocross peuvent vivre leur p a ssion en to u te légalité. L’a ccès en est payant, mais la pratique y est sécurisée. La Seine-Maritime dispose de plusieurs sites : Quad aux c h a m ps à Fresne-le-plan, le

Domaine de Londinières près de Neufchâtel-en-Bray, Quad dieppois à Arques-la-Bataille, Bailly Loisirs à Bailly-enRivière, dans l’Eure : Quad Eure à Pinterville (près de Louviers). En outre cela vous évitera de payer les import a n tes amendes prévues en cas de non re s-

p e ct de la loi. Pour la circ u l ation dans les bois et forêts sur une ro u te ou un chemin fermé à la circulation il vous en co ûte ra 750 Ä. Quant à la circulation en forêt hors des routes et chemins, ou dans tout espace naturel, elle est passible d’une amende de 1 500 Ä. ◆

* Une route est dite carrossable quand elle est accessible à un véhicule de tourisme non spécialement adapté au tout terrain. Les chemins non carrossables n’ont pas besoin de panneau d’interdiction pour être interdits à la circulation motorisée.

Les engins motorisés n’ont pas droit d’accès aux espaces boisés afin de préserver la flore et la faune.

Adolescents

Stages sportifs à l’horizon des vacances Pendant les vacances de printemps, dans le cadre du dispositif Horizons, le service des sports propose des stages aux Stéphanais âgés de 8 à 17 ans qui ont envie de bouger. Ces stages se déroulent à la semaine et sont encadrés par des animateurs brevetés. Au programme du 24 au 28 avril : VT T, natation ou handball. Les activités ont lieu le matin. L’après-midi est co n sacré à la découve rte d’autres sports : base-ball, basket-ball, roller, badminton et tennis. Le vendredi, une so rtie équita-

tion ou VTT est pro p osée. Les inscriptions sont prises le lundi de 10 à 12 heures à la maison du gardien du parc YouriGagarine ou au gymnase Robespierre. Tarifs : gratuit pour les moins de 11 ans, 1 Ä pour les plus de 11 ans avec la carte Horizons et 2 Ä pour la so rtie du vendredi. La présence des parents est obligatoire pour une première inscription ou pour le renouvellement de la carte Horizons. ◆

Tennis de table

Premier pas encourageant Huit des dix représentants de l’école Ferry-Jaurès sont qualifiés pour la finale départementale du Premier pas pongiste. l faut absolument que l’un de nous gagne la finale. On représente notre école. C’est impor tant ! » Anthonin Pionnier et ses copains n’auront pas mis l o n g te m ps à att raper le virus de la compétition. Ils part i c ipaient le 8 avril, comme ce n t vingt autres poussins non l i cenciés (8-11 ans), au tournoi du Premier pas pongiste o rganisé par la Fédération de tennis de table. Grâce au Contrat éducatif local qui pro p ose aux enfants des activités sur le te m ps du midi, les dix CM2 de l’école Ferry-Jaurès ont pris goût

I

à la petite balle. À l’issue du tournoi, huit d’e nt re eux ont décroché leur ticket pour la finale départementale qui se tiendra le 13 mai. Il s’agit de Valentin D e l a u n ay, Nassim Souss i , Quentin Poineuf, Anthonin Pionnier, Anaïs Renoult, Sa rah et Hacen Lounis et Alexandre Bayet. M i ssion remplie pour les org an i sateurs de la manifestation qui cherchent chaque année à promouvoir une discipline « peu visible à la télévision ». Selon Christian Coté, responsable du Premier pas pongiste dans le département, « c’est

Les élèves de l’école Ferry-Jaurès se sont initiés avec réussite au tennis de table.

aussi l’occasion pour des clubs de détecter de jeunes talents ». À la rentrée prochaine, il

e n tend bien développer les p a rtenariats avec les écoles. ◆

•Samedi 13 mai, finale départementale du Premier pas pongiste, gymnase de l’Insa, rue Galilée, de 14 h 30 à 18 heures.

Figure

Éric Faure, ses pieds sont d’or Il danse depuis qu’il tient debout.Ce Stéphanais de 11 ans nourrit le rêve d’intégrer le conservatoire en misant sur sa souplesse,sa grâce… et une bonne dose de travail.

n air de Billy Elliot… C’est l’impression que donne immédiatement Éric Fa u re. Même passion dévo ra n te pour la danse, même physique élancé, même volonté d’y arriver que le héros anglais de cinéma. « Il a ça dans la peau », résume sa maman. Elle suit avec admiration la progression de son fils qui vient de signer un Contrat partenaire jeune avec la Ville. Depuis qu’il tient debout, cet enfant danse. Si bien que ses parents l’ont inscrit à 6 ans dans une école. Depuis, ces professeurs ne cessent de l’encourager. « Il paraît que j’ai des pieds en or. On m’a même dit que des fil les paieraient des millions pour avoir les mêmes », rapporte-til dans un grand sourire. Depuis cinq ans, le professeur de modern jazz et hip-hop au centre socioculturel Georges-Déziré, Bruno Faik, voit progresser le jeune garçon. « Il a de grandes capacités. Il a la grâce, la sou plesse et beaucoup de mémoire, c’est essentiel pour retenir les

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chorégraphies. Je le vois parmi les plus grands d’ici quelques années. Il ne reste plus qu’à bosser. Mais il a le temps, il est encore très jeune. » Depuis septembre, en plus de ses six heures de pratiques hebdomadaires habituelles, Éric chausse ses chaussons demipointe noir pour un cours dispensé à l’école municipale de musique et de danse. « Pour que j’acquière de solides bases techniques, on m’a conseillé de me mettre au classique. Et j’en bave ! » Mais, c’est le prix à payer s’il veut toucher du doigt un de ses rêves : intégrer le conservatoire de Rouen. « Si je n’y arrive pas l’an prochain, ce sera dans deux ans. Je ne lâcherai pas le morceau. » À 11 ans, le collégien, en 6e au collège Pablo-Picasso, fait preuve d’une étonnante maturité. Il a le corps et le discours d’un ado de 14 ans. Ses copains se sont bien moqués de lui avec son sport « de fille ». Ils n’ont pas entamé sa détermination. Il y a peu, Eric a vécu une expérience qu’il n’est pas près d’oublier. Son professeur, Bruno Faik, l’a inscrit à un stage à Lille. Pour le jeune garçon, ce fut une plongée intensive dans le monde de la danse professionnelle. Un électrochoc de bonheur. Parmi les intervenants quelques pointures comme William, chorégraphe de Billy Crawford, qui a glissé à l’oreille d’Éric un encourageant : « Continue, tu vas aller loin… ». Mais Éric ne rêve pas de gloire et de paillettes. « Je veux faire de la danse mon métier, devenir professeur de modern jazz. Et je me donnerai les moyens, tous les moyens, d’y parvenir. » Il devrait avoir très prochainement l’occasion de transmettre sa passion grâce au programme Envie d’agir mis en place par le ministère de la Jeunesse et des sports. Son projet : donner des leçons de danse à d’autres jeunes. Le professeur Éric ne sera alors guère plus vieux que ses élèves. ◆