Emilie Drouin, l'éclosion d'une championne

lui ont ouvert les portes de l'équipe de France. « Cette médaille ... Vivre à Jouy vous l'avait présenté dans le numéro de ... gymnastique, à l'athlétisme et au foot.
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JOCASSIENS 16

Emilie Drouin, l’éclosion d’une championne La jeune fille est promise à un bel avenir. Ses performances lui ont ouvert les portes de l’équipe de France. nous », explique Jérôme Forest, l’un des responsables des Fous de la raquette, conscient d’avoir eu entre ses mains une pépite. Mais le terrain de jeu jocassien était devenu trop petit pour Emilie, qui a rejoint cet été le club d’Ermont, plus conforme à ses ambitions. Elle s’était d’abord essayée à la gymnastique, à l’athlétisme et au foot. Avant de découvrir il y a cinq ans le badminton, sans doute pour faire comme ses grands frères. Elle ne changera plus. Il faut dire que raquette à la main, Emilie brille par son talent. La saison passée, la dernière effectuée à Jouy-leMoutier, elle a étoffé son palmarès – championne départementale et régionale, vice-championne nationale – et étrenné la tunique de l’équipe de France. Alors, quand elle confie vouloir participer aux prochains Jeux olympiques, la déclaration s’apparente moins à la lubie d’une enfant qu’à un projet envisageable. « On voyait bien qu’elle avait quelque chose de plus par rapport aux autres filles de son âge. Dans sa puissance de frappe, sa lecture du jeu. J’aurais aimé la garder encore une année parmi

L’heure des changements Sous ses nouvelles couleurs, la Jocassienne découvre l’exigence du haut niveau : la préparation physique d’avant-saison, les entraînements plus nombreux et intensifs. Cet investissement, elle doit le conjuguer avec sa vie de collégienne. « Emilie sera amenée à s’absenter pour les compétitions. La directrice du collège a été compréhensive et nous avons trouvé une solution pour qu’elle puisse rattraper les devoirs », indique son père, Didier. La jeune fille, elle, garde déjà dans un coin de sa tête l’idée de rejoindre le CREPS. Pour toucher d’un peu plus près son rêve olympique. « Mais pas pour tout de suite », tempère-t-elle. Elle sait qu’il est essentiel de ne pas brûler les étapes.

« Cette médaille, je veux aller la chercher dans quatre ans »

Vivre à Jouy vous l’avait présenté dans le numéro de l’été. Revenu de Rio avec une 7e place, le skipper Jérémie Mion, dont les parents vivent encore à Jouy-le-Moutier, se projette déjà à Tokyo lors des prochains Jeux olympiques. Que retenez-vous de votre première expérience olympique ? C’était génial. Vivre les JO, c’est tout simplement un rêve qui est devenu réalité. Je me souviens de ma rencontre dans l’avion avec Jo-Wilfied Tsonga, quelqu’un de très accessible. Se dire que l’on représente la France, chacun dans sa discipline respective, ça donne le sentiment d’appartenir à une grande famille. Quel bilan tirez-vous de votre 7e place ? Forcément, il y a un peu de déception. Après avoir été 3e des championnats du monde et champions d’Europe (avec Sofian Bouvet, son coéquipier), on espérait faire un résultat. On était en lisse pour une médaille quand est survenu un problème de mât deux jours avant la fin de la compétition. Après ça, on n’a pas trouvé le rythme qu’il fallait, puis on a été malheureux. Un sac plastique s’est coincé dans le safran. En y repensant, je me dis qu’on ne s’est peut-être pas mis assez la pression pour recoller nos concurrents directs. Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ? C’est le moment de prendre du recul. Je replonge dans mes études de kinésithérapie après les avoir mises entre parenthèses pendant un an et demi pour préparer sereinement les JO. Couper de la voile, c’est aussi important. Ça permet de se changer les idées. Mais je suis lucide sur ce qu’il va falloir faire pour briller au Japon. Cette médaille, je veux aller la chercher dans quatre ans.

Badminton : un tournoi sur le thème de la Bretagne Les 10 et 11 décembre, le club jocassien Les Fous de la Raquette organise un tournoi national ouvert à tous les joueurs licenciés évoluant en catégorie adulte. La compétition porte le nom de « mission Kouign-amann », en référence à la Bretagne, le thème de l’événement. Au Parc des sports des Merisiers (8h-22h), rue Rossini. Entrée libre. Contact : [email protected] / 06 75 01 45 78 (Jérôme Forest).

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