DOSSIER DE PRESSE 24 JANVIER 2013

EDF Flamanville Résultats 2012 & Perspectives 2013

Contacts : Isabelle Jouette - Chef de Mission Communication 02.33.78.70.15 / 06.71.92.23.95 [email protected] Véronique Ferdinand - Chef de Mission Communication - chantier EPR 02.33.78.59.93 / 06.82.59.14.23 [email protected] CNPE de Flamanville BP 4 – 50340 LES PIEUX tél. : 02.33.78.77.77

www.edf.com EDF SA au capital 911 085 545 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris

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SOMMAIRE EDF Flamanville, au service d’une production d’électricité sûre, compétitive et sans CO2, au cœur de la Manche.

La centrale EDF Flamanville 1&2

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Flamanville 3 : le chantier EPR

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Flamanville 3 : l’exploitant de l’EPR

page 29

EDF Flamanville : un site ouvert sur son territoire

page 34

Le Groupe EDF, un des leaders sur le marché de l’énergie en Europe, est un énergéticien intégré, présent sur l’ensemble des m étiers : la production, le transport, la distribution, le négoce et la vente d’énergies. Premier producteur d’électricité en Europe, le Groupe dispose en France de moyens de production essentiellement nucléaires et hydrauliques fournissant à 95 % une électricité sans émission de CO 2 . Ses filiales de transport et de distribution d'électricité exploitent 1 285 000 km de lignes électriques aériennes et souterraines de moyenne et basse tension et de l’ordre de 100 000 km de réseaux à haute et très haute tension. Le Groupe participe à la fourniture d’énergies et de services à environ 38 millions de clients dans le monde, dont près de 28 millions en Fr ance. Le Groupe a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires consolidé de 66,3 milliards d’euros dont 49 % en Europe hors France. EDF , cotée à la Bourse de Paris, est membre de l’indice CAC 40.

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La centrale EDF Flamanville 1&2 L’ENVIRONNEMENT Certifiée ISO14001 depuis 2003, la centrale engage des actions concrètes de réduction de son impact sur l’environnement. Ainsi, la consommation d’eau (18 000 m3 en 2012) a été réduite de près de 70% depuis 10 ans. En 2012, plus de 81% des déchets industriels ont été recyclés ou valorisés. Les rejets et effluents de l’exploitation industrielle sont toujours très bien maîtrisés et systématiquement inférieurs aux limites réglementaires.

Les certifications et accréditations En 2012, le laboratoire de mesures environnementales de la centrale a été accrédité par le COFRAC, instance nationale d’accréditation, qui reconnait ainsi le sérieux du travail mené par les équipes de chimistes et techniciens Environnement. Renouvelée en 2011, la certification Environnement (norme ISO 14001) des unités de production 1&2 de Flamanville témoigne de l’investissement permanent des salariés et des partenaires industriels pour toujours améliorer les performances dans le domaine de l'environnement.

La surveillance de l’environnement L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) assure

en

radiologique

permanence de

la

surveillance

l’environnement.

Des

réglementaire organismes

indépendants, comme l’Institut Français pour la Recherche et l’Exploitation de la Mer (IFREMER), réalisent des contrôles hydrobiologiques du milieu marin, tandis que l’IRSN effectue des études radio-écologiques de la chaîne alimentaire en milieux terrestre et marin. Ces contrôles n’ont relevé aucune modification significative de l’écosystème. Plus de 12 000 mesures et contrôles sont réalisés chaque année.

Le bilan des rejets radioactifs Les rejets chimiques et radioactifs sont, comme les années précédentes, très en-deçà de l’ensemble des limites annuelles imposées par l’arrêté de rejet du 5 octobre 2010. Les gaz rares rejetés dans l’air (principalement du xénon et du krypton) sont à 4,4% de la limite autorisée, les autres (tritium, iodes, carbone 14) oscillent entre 4,66 et 15,6%. 73,4 % de l’autorisation annuelle de rejet de tritium dans l’eau de mer ont été « consommés ». Pour les autres radioéléments (cobalt 60, césium 137, iode 131, carbone 14), on oscille entre 3,92 et 17,5% de « consommation » de la limite réglementaire. Les résultats mensuels des mesures dans l’environnement sont consultables sur Internet : http://flamanville.edf.com

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5 événements significatifs pour l’environnement Comme pour la sûreté et la radioprotection, des critères de déclaration des Evénements Significatifs pour l’Environnement (ESE) ont été institués par l’Autorité de Sûreté Nucléaire en 2002. La Centrale a déclaré 5 ESE (contre 9 en 2011). 4 sont dus à des rejets de faibles quantités de gaz pouvant contribuer à la destruction de la couche d’ozone, 1 est relatif au dysfonctionnement ponctuel d’une balise de mesure de la radioactivité dans le bâtiment réacteur.

Les transports de combustible usé, matériels et déchets radioactifs 35 transports (ou convois) ont été effectués en 2012, sans aucun écart.

Les déchets industriels Les déchets industriels (non radioactifs) sont composés des déchets industriels banals (gravats, algues…) et des déchets industriels spéciaux comme les solvants, la peinture, la colle, les graisses. En 2012, les unités de production 1 et 2 d’EDF Flamanville ont produit 1 304 tonnes de déchets industriels. Plus de 81 % de ces déchets sont valorisés ou recyclés.

Les déchets faiblement et moyennement radioactifs Il s’agit des déchets issus de zone contrôlée. Ce sont des chiffons, des outils, des matériels… dont l’activité est faible ou moyenne. Ils suivent une filière d’élimination particulière. 172 m3 de déchets faiblement et moyennement actifs ont été traités et conditionnés avant envoi vers les centres d’incinération appropriés.

Les déchets hautement radioactifs Les

déchets

hautement

radioactifs

sont

essentiellement le combustible usé et les gaines d’assemblage de combustible. En 2012, 2 colis ont été traités et conditionnés avant d’être envoyés vers les centres de retraitement et de stockage.

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LA SURETE La sûreté est l’ensemble des dispositions prises par l’exploitant d’une installation nucléaire pour protéger l’homme et l’environnement contre la dispersion de produits radioactifs. Avec la prévention des risques, c’est la première priorité des équipes d’EDF de Flamanville. Le professionnalisme des exploitants de la centrale de Flamanville, la recherche systématique de l’amélioration continue et le bon état des matériels garantissent un bon niveau de sûreté. En 2012, 3 événements significatifs de niveau 1 sur l’échelle INES et 22 écarts de fonctionnement (niveau 0, non classés sur l’échelle INES) ont été déclarés à l’Autorité de Sûreté Nucléaire. 2012 a été marquée par une mission d’inspection menée conjointement par l’Inspection Nucléaire d’EDF et les experts de l’association mondiale des exploitants nucléaires (WANO). L’Autorité de Sûreté a mené 21 inspections et visites de chantier, soit près de 2 par mois.

L’Inspection Nucléaire d’EDF et les experts de WANO confirment l’amélioration des résultats. En début d’année 2012, une équipe de 15 inspecteurs de l’Inspection Nucléaire d’EDF et 13 experts internationaux de WANO (World Association of Nuclear Operators) a audité pendant 3 semaines les dispositions organisationnelles, humaines et matérielles mises en place à Flamanville pour assurer un haut niveau de sûreté. Cette évaluation - au regard des meilleurs standards internationaux et des référentiels du Parc nucléaire français - a établi que les démarches engagées sont de nature à faire encore progresser le niveau de sûreté de Flamanville.

Le contrôle et la surveillance des installations En 2012, pour la deuxième année consécutive, l’Autorité de Sûreté Nucléaire a souligné que le niveau de sûreté de la centrale de Flamanville 1&2 rejoignait la moyenne du Parc nucléaire d’EDF. En complément des contrôles et vérifications internes réalisés par le service sûreté qualité de la Centrale et par l’Inspection Nucléaire d’EDF, les inspecteurs de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), ont effectué 21 inspections et visites de chantier en 2012 dont 7 lors de l’arrêt de l’unité 1. Ces inspecteurs, qui bénéficient d’un accès permanent à la centrale, ont également effectué des visites inopinées. Outre ces visites de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, la centrale a été inspectée par l’ANDRA, Agence Nationale de gestion des Déchets Radioactifs.

La gestion de situations d’urgence et les exercices de crise Les équipes de gestion des situations d’urgence ont suivi les entraînements et formations nécessaires au maintien et au développement de leurs compétences. 11 exercices, dont 4 assurés avec le concours des forces du SDIS 50, se sont déroulés en 2012. Le 28 juin, un exercice de grande ampleur avec mise à l’abri des populations de la commune de Flamanville a permis de tester l’organisation d’urgence d’EDF et des Pouvoirs Publics.

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LA SECURITE AU TRAVAIL & LA RADIOPROTECTION La sécurité des salariés sur le lieu de travail est une préoccupation commune à toutes les entreprises, industrielles ou de service. Dans l’industrie nucléaire, s’ajoute la radioprotection. C’est l’ensemble des dispositions individuelles et collectives mises en œuvre pour protéger les personnes des effets des rayonnements ionisants. 10 accidents ont entraîné un arrêt de travail. Les actions de sensibilisation à la sécurité ont été nombreuses, notamment en matière de sécurité routière et au cours de l’arrêt de production pour maintenance de l’Unité n°1. La protection contre le risque radiologique a été efficace et de nombreuses actions de prévention ont permis de maîtriser le risque au maximum. 7 Evènements significatifs pour la radioprotection ont toutefois été déclarés à l’Autorité de Sûreté.

La sécurité 10 accidents ont entraîné un arrêt de travail. Ce nombre concerne aussi bien les salariés EDF (2,57 accidents par million d’heures travaillées) que les intervenants d’entreprises partenaires (5,22 accidents par million d’heures travaillées). Soit une moyenne globale de 3,99 accidents par million d’heures travaillées. 49 accidents n’ont entraîné aucun arrêt de travail. Il s’agit en majorité de blessures bénignes, de contusions ou encore d’accidents de plain-pied. En 2012, le Service Médical de la centrale a traité 39 soins bénins. Une journée consacrée à la prévention routière a permis de sensibiliser les salariés de Flamanville 1&2, de Flamanville 3 et du Chantier EPR.

La radioprotection Ce sujet connaît des progrès sensibles : la dose collective (dose de rayonnement absorbée par l’ensemble des intervenants de la Centrale) s’établit à 663 homme.Sievert (unité de mesure des effets biologiques des rayonnements ionisants) par unité de production. Elle s’explique par les importants travaux réalisés en zone nucléaire (bâtiment réacteur…) lors de l’arrêt pour maintenance programmée de l’Unité 1. La préoccupation des salariés et de la Direction de limiter les risques d’exposition aux rayonnements est permanente. La dosimétrie individuelle reste pour chaque salarié, largement inférieure à la limite réglementaire de 20 mSv.

Les événements significatifs pour la radioprotection 7 Evénements Significatifs pour la Radioprotection ont nécessité une déclaration à l’Autorité de Sûreté. Ils n’ont pas eu de conséquence pour la santé des personnes.

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LA PRODUCTION En 2012, la Centrale de Flamanville a mis 17,09 milliards de kilowattheures à disposition du réseau national d’électricité, soit près de 4% de la production nationale d’électricité d’origine nucléaire. L’année a été marquée par l’arrêt de production pour maintenance de l’unité 1.

L’arrêt de production pour maintenance de l’unité n°1 L’unité de production n°1 a été déconnectée du réseau électrique le 16 juillet pour un arrêt programmé pour maintenance. Cet arrêt, de type « Visite partielle », a duré 112 jours.

Avec

près

de

10

000

activités réalisées en toute sûreté, l’unité n°1 a été reconnectée au réseau le 5 novembre 2012. On compte 23 000 heures de travail en robinetterie et 16 000 heures de contrôles et examens des matériels. Parmi les activités importantes, le changement

d’un

pôle

du

transformateur de l’unité n°1 s’est déroulé

de

manière

très

satisfaisante. Le

dépassement

de

la

durée

initiale est dû principalement à des aléas techniques (notamment sur une portion de tuyauterie d’un circuit de refroidissement) qui ont demandé des analyses approfondies et des interventions complémentaires.

La disponibilité Le taux de disponibilité correspond au temps pendant lequel les installations sont en puissance maximale à disposition du réseau électrique. Il est de 84,5% pour les deux unités. Durant la période hivernale (du 1er janvier au 15 février 2012), il a été de 98,5%. L’unité de production n°2, qui n’a pas eu d’arrêt de production pour maintenance, a obtenu un taux de disponibilité de 99,53%. Au total, Flamanville 1&2 a mis 17,09 milliards de kilowattheures à disposition du réseau national.

L’état des installations L’unité de production n°1 a atteint les références internationales les plus exigeantes en matière d’état des installations. Propreté, rangement, tenue des chantiers, éclairage des locaux industriels, suivi de l’état des matériels, signalétique… Tous les domaines ont été inspectés par les auditeurs d’EDF qui ont constaté que Flamanville rejoignait les meilleurs industriels.

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LES FEMMES ET LES HOMMES 1062 personnes travaillent en permanence à la Centrale de Flamanville : 731 salariés EDF et 331 salariés d’entreprises partenaires. On compte 13,5% de femmes dans les équipes EDF, sur l’ensemble des métiers (chimie, exploitation, maintenance, administratif…). La moyenne d’âge est de 41 ans. En période d’arrêt pour maintenance, entre 500 et 1500 personnes viennent de toute la France pour intervenir sur les installations. 50 personnes ont été embauchées en 2012. Elles ont intégré les Académies des Métiers EDF qui permettent d’assurer la transmission des savoir-faire et des compétences. Près de 100 000 heures ont été consacrées à la formation du personnel. Les équipes de conduite en sont les principales bénéficiaires. La Centrale de Flamanville 1&2 a accueilli 21 étudiants en formation en alternance, 48 stagiaires scolaires et 24 emplois d’été. EDF Flamanville est membre du Conseil d’Administration de l’ENSI Caen et de l’ESIX à Cherbourg, deux écoles d’ingénieurs normandes.

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UN ACTEUR ECONOMIQUE ESSENTIEL Le CNPE de Flamanville 1&2 est un acteur important de la vie économique locale, contribuant pour 54,2 millions d’euros à la fiscalité, dont 7,9 millions d’impôt forfaitaire de production et 11,9 millions de taxe foncière. Le montant total des commandes passées par la centrale EDF de Flamanville aux entreprises extérieures s’est élevé à 72,1 millions d’euros, dont environ 15% vont à des entreprises locales ou régionales.

Les partenariats EDF Flamanville inscrit ses actions de partenariat dans la durée, en faveur de l’environnement, du patrimoine local et de la solidarité. Depuis 2004, la centrale ouvre ses portes régulièrement aux bénévoles du Groupe Ornithologique Normand. Ils peuvent observer les populations d’oiseaux présentes sur le site, dont les quelques espèces rares qui y ont élu domicile comme le grand gravelot ou le faucon pèlerin. EDF Flamanville soutient depuis treize ans le Groupe d’Étude des Cétacés du Cotentin (GECC) dans son action de préservation de la faune marine locale. Les plages font aussi l’objet d’une attention particulière, notamment au travers de l’opération Plages Propres de Sciotot dont EDF est partenaire. EDF Flamanville est partenaire du club de rugby de Flamanville, le Rugby Ouest Cotentin, contribuant principalement à la formation des jeunes et à l’animation locale. Partenaire aussi de la section « nage avec palmes » du club Cherbourg Natation Plongée (CNP). Dans le domaine culturel, EDF Flamanville soutient le Centre d’Art, le Point du Jour de Cherbourg, tourné vers la photographie, qui associe expositions, résidences et édition. Le Festival Hague en Musiques a également été accompagné par EDF Flamanville 1&2. Le livre et l’exposition « Ouvriers » de Régis Colin, photographe Cherbourgeois, ont été soutenus par EDF Flamanville. EDF Flamanville est Ambassadeur de la Cité de la Mer à Cherbourg.

Les personnels solidaires Lors d’opérations nationales (Téléthon, Restos du cœur…) ou locales (trail La Barjo, Foulées de la Presse de la Manche…), les salariés de Flamanville font preuve de solidarité et apportent un soutien à ceux qui en ont le plus besoin. Plus de 12 500 € ont été remis à l’AFM pour le Téléthon 2012, preuve de la générosité des équipes EDF de Flamanville. Des jouets et des denrées alimentaires ont été collectés pour le Secours Populaire et les Restos du Cœur de la Manche. En 2012, EDF Flamanville 1&2 a été partenaire du projet de construction d’un centre de secours sur la Commune d’Ambanja (Madagascar), mené par les Pompiers Humanitaires de Normandie.

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LES PERSPECTIVES 2013 Avant tout, la Centrale s’engage à continuer sa progression et conforter ses bonnes pratiques, plaçant toujours la sûreté et la radioprotection comme ses priorités premières.

Visite partielle de l’unité de production n°2 Mi-février, l’Unité de Production n°2 sera arrêtée une soixantaine de jours pour recharger un tiers de son combustible et effectuer des opérations de maintenance importantes dont le changement de 2 pôles du transformateur de l’unité.

Poursuivre la dynamique de progrès en sûreté Les équipes de Flamanville 1&2 vont travailler à améliorer encore la sûreté des installations. Le travail portera notamment sur les pratiques de fiabilisation de la performance, mises en œuvre par chaque salarié EDF et partenaire. Inspirées de l’aéronautique, ces méthodes permettent de fiabiliser les interventions d’exploitation et de maintenance et de « bien faire du premier coup ».

Déployer

le

programme

Compétences

pour

préparer l’avenir Le renouvellement de près de la moitié des effectifs d’ici 2015 et les enjeux industriels d’EDF Flamanville 1&2 exigent que le sujet des compétences soit pris à bras le corps. Le travail commencé en 2011 doit être poursuivi et amplifié. Des formations adaptées au plus près du terrain et des outils pédagogiques innovants – comme l’espace formation Chantier Maquettes créé avec l’AFPA – permettront de maintenir et transmettre les compétences.

Améliorer encore notre maîtrise des risques sécurité et radioprotection La charge industrielle importante de 2013 (arrêt de production d’environ 70 jours sur l’unité n°2) nécessite que les risques sécurité et radioprotection soient réduits au maximum. Les actions porteront sur le rappel des exigences et règles, l’information des salariés des entreprises partenaires intervenant sur l’arrêt de production de l’unité n°2 et la propreté radiologique. Un des temps forts sera l’entrée en zone nucléaire en vêtements de travail « classiques », sans risque radiologique.

Offrir un nouvel espace d’information au public Le Centre d’Information du Public est en cours de rénovation depuis l’été. Il proposera dès la fin du printemps 2013 une nouvelle scénographie pour découvrir la centrale de Flamanville, l’EPR et les différents moyens de production d’énergie.

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Flamanville 3 : chantier de construction de l’EPR BREFS REGARDS SUR 2012 La sécurité : une priorité confortée par des résultats en nette amélioration Les efforts de l’ensemble des acteurs du chantier pour améliorer la sécurité portent leurs fruits avec notamment la coordination par bâtiment assurée par une équipe d’une quarantaine de personnes. La charte sécurité signée en juin, née d’une réflexion commune entre les préventeurs, les responsables d’entreprises et EDF, permet d’officialiser l’engagement de tous en faveur de la prévention et de la santé et sécurité au travail. Un planning optimisé pour faire face à l’aléa sur les consoles En février, EDF détecte des défauts de soudure sur les 45 consoles destinées à supporter le pont de manutention du bâtiment réacteur. Pour garantir une qualité optimale de ces équipements et la sûreté future de l’installation, EDF décide en mars de remplacer l’ensemble des consoles. L’objectif, procéder à la dépose des anciennes consoles, à la fabrication et à la pose des nouvelles consoles en toute sécurité, avant la fin de l’année 2012. Suite à cet aléa, afin de consolider le rythme d’avancement du chantier, des activités démarrent sans attendre la pose du dôme, notamment la construction du 2ème bâtiment des diesels de secours. Une grue de plus forte capacité sera utilisée pour la pose du dôme Fin décembre 2012, les 45 nouvelles consoles sont posées dans le bâtiment réacteur conformément au planning de remplacement prévu par EDF. Une feuille de route respectée, pleinement sur la trajectoire de mise en service en 2016 Des étapes techniques importantes ont été franchies : Les innovations de sûreté propres à l’EPR sont aujourd’hui quasiment achevées sur le chantier : notamment le récupérateur de corium et les réservoirs de sauvegarde (réservoir d’eau au plus près du réacteur dits réservoirs IRWST). Les toitures des 4 bâtiments de sauvegarde sont totalement terminées notamment les toitures coques –avion. En octobre, le chenal d’amenée de la station de pompage est mis en eau et, en fin d’année, la salle des machines et la station de pompage présentent leur aspect définitif. Dans tous les bâtiments, les montages mécaniques, principalement tuyauteries, sont désormais en pleine activité. Au 31 décembre 2012, 94% des travaux de génie-civil et 39% des montages électromécaniques sont réalisés. Près de 2600 femmes et hommes s’investissent au quotidien sur le chantier En 2012, 4,5 millions d’heures de travail ont été réalisées sur le chantier portant à 20,6 millions le nombre d’heures effectuées depuis le début du chantier.

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PERSPECTIVES 2013 En 2013, les premiers sous-ensembles mécaniques et électriques prennent forme dans la future partie nucléaire de l’installation. La sécurité restera notre priorité N°1 avec la densification des co-activités et des contrôles radiographiques toujours en augmentation. 2013 sera encore une année de transformation importante du chantier avec le montage de nombreux circuits et systèmes reliant les différentes parties de l'installation et l'accélération des montages électriques préalables aux essais.

En 2013, l’installation prend petit à petit son aspect définitif.

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LA PRIORITE A LA SECURITE, CONFORTEE PAR DES RESULTATS EN NETTE AMELIORATION. Persévérance et vigilance sont plus que jamais d’actualité sur le chantier en partenariat étroit avec l’ensemble des entreprises. Le plan d’action sécurité mis en place depuis 18 mois, a été régulièrement actualisé pour prendre en compte l’avancement du chantier. L’organisation adoptée sur le chantier porte ses fruits, notamment le pilotage par bâtiment et la coordination mis en place en 2011 pour faire face à la multiplication des co-activités. Une équipe d’une quarantaine de personnes veille au quotidien et sur le terrain, au déroulement des activités et à la mise en œuvre des règles de sécurité. En 2012, une nouvelle unité d’intervention a été créée : l’Equipe Appui Secours. Cette équipe, composée d’une douzaine de salariés d’EDF issus des entités chargées de la construction et de la future exploitation de l’EPR, apporte son aide à l'équipe médicale si nécessaire en cas d’accident du travail sur le chantier et peut mener des actions de lutte contre l'incendie en attendant les secours extérieurs. Par ailleurs, pour garantir la sécurité du personnel sur le chantier, toute personne sollicitant un accès permanent sur le site est tenue de suivre préalablement la session d’accueil sécurité «nouveaux arrivants». En 2012, 3.833 personnes ont suivi une session d’accueil sécurité.

UN ENGAGEMENT COMMUN En juin, la charte sécurité a été présentée à l’ensemble

des

salariés.

Née

d’une

réflexion

commune entre les préventeurs, les responsables d’entreprises et EDF, la charte permet d’officialiser l’engagement de tous en faveur de la prévention et de la santé et sécurité au travail. En 2012, 3 journées sécurité ont été organisées par EDF et l’ensemble des préventeurs des entreprises du chantier. Ces journées permettent de sensibiliser l’ensemble du personnel à différents thèmes liés à la sécurité, mais représentent également un moment d’échanges et d’apprentissage très apprécié. A fin décembre 2012, le taux de fréquence* des accidents du travail est 13,4 sur le chantier (19,8 en 2011). *Taux de fréquence : nombre d’accidents du travail avec arrêt de travail par million d’heures travaillées

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SURETE

ET

QUALITE

DE

REALISATION,

NOTRE

RESPONSABILITE

D’EXPLOITANT

NUCLEAIRE Sur le chantier, plus de 200 personnes d’EDF ont veillé en permanence à la qualité des différentes réalisations dans tous les corps de métiers : béton, ferraillage, soudage, montages tuyauteries, montages électriques, fondations… En février, les équipes d’EDF sur le chantier on détecté des défauts de soudure sur les 45 consoles destinées à supporter le pont de manutention du bâtiment réacteur. Pour garantir une qualité optimale de ces équipements et la sûreté future de l’installation, EDF décide en lien avec le fabricant, de remplacer l’ensemble des consoles. La fabrication des nouvelles consoles débute en mai ; un suivi renforcé de la fabrication est mis en œuvre, accompagné d’actions de formation des personnels en charge des opérations de soudage. Ce dispositif permet d’assurer une excellente qualité de réalisation. Les premières consoles sont livrées sur site début novembre et progressivement mises en place dans le bâtiment réacteur. Fin décembre 2012, la totalité des 45 nouvelles consoles sont posées dans le bâtiment réacteur conformément au planning de remplacement prévu par EDF. Parmi les dispositifs de Sûreté propres à l’EPR, le récupérateur de corium et le réservoir de sauvegarde (IRWST) sont quasiment achevés et fin juin les toitures coques-avion ont été bétonnées sur les 2 bâtiments de sauvegarde concernés par ce dispositif. Tout au long de l’année, le travail des équipes d’EDF et des salariés des entreprises s’est déroulé sous le regard vigilant de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) : 18 inspections ont été réalisées en 2012 par l’ASN dont 7 inopinées. En Juin 2012, un exercice national de crise réalisé sur Flamanville 1&2 a donné lieu pour la première fois à la mise à l’abri des 2800 salariés du chantier.

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L’AVANCEMENT DE LA CONSTRUCTION Dans la partie nucléaire, les principales améliorations de sûreté de l’EPR sont quasiment achevées et les montages s’intensifient. Au premier semestre 2012, les équipes ont achevé le bétonnage des toitures des 4 bâtiments de sauvegarde, du bâtiment combustible et de la tour de manutention. La construction du second bâtiment diesel nord a débuté cet été, elle est désormais bien avancée. La réalisation anticipée de ce bâtiment sans attendre la pose du dôme fait partie des dispositions décidées par le Groupe EDF suite à l’aléa concernant les consoles du pont polaire. Dans le bâtiment diesel Sud, les moteurs diesel ont été livrés et mis en place en début d’année. A l’intérieur du bâtiment réacteur, les montages ont débuté véritablement avec la mise en place des supports des générateurs de vapeur et des pompes primaires. Ces éléments sont un préalable indispensable au montage du circuit primaire. L’anneau support de la cuve du réacteur d’un poids de 54 T a été mis en place fin juin. La pose du liner inox de la piscine du réacteur est en cours, grâce à la mise en place d’une couverture spécifique mettant le chantier à l’abri des intempéries, malgré l’absence du dôme. Au cœur du bâtiment réacteur, le récupérateur de corium prend forme : plus de 16 000 briques réfractaires ont été posées pendant l’été dans le puits de cuve et le canal de déchargement, avant d’être recouvert par le béton sacrificiel en fin d’année Le récupérateur de corium est également une évolution « sûreté » propre à l’EPR, visant à accroitre la sûreté du réacteur en cas de fusion du cœur.

Les réservoirs de sauvegarde (IRWST) sont quant à eux largement avancés : les entôlages inox sont posés et soudés. Innovation sûreté de l’EPR, ces réservoirs concourent directement à la sûreté de l’installation avec la mise à disposition d’une importante réserve

d’eau

de

secours

au

plus

près

du

réacteur

en

fonctionnement.

La future salle de commande prend forme avec l’installation de la structure des faux plafonds, des supports de gaine de ventilation et le montage des planchers.

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Dans tous les autres bâtiments de l’ilot nucléaire, les montages électriques et surtout mécaniques s’intensifient, avec près de 30 km de tuyauteries déjà posés et soudés sur la centaine à réaliser. L’EPR sera équipé de nombreux circuits qui parcourront toute l’installation, depuis le pompage en mer en passant par la salle des machines, les bâtiments de sauvegarde et le bâtiment réacteur et qui retourneront ensuite vers le rejet en mer. Certains de ces circuits très importants pour le refroidissement futur de l’installation, sont en voie d’achèvement, ils permettent de relier pour la première fois tous les locaux de l’installation. On peut citer par exemple le montage du circuit de réfrigération intermédiaire. Enfin dans le domaine électrique, on peut aussi souligner la livraison et le montage des tableaux électriques haute tension (10kV) dans les bâtiments de sauvegarde, qui préfigure l’activité intense prévue en 2013 dans ce domaine. Dans la partie conventionnelle de l’installation La salle des machines présente sa forme définitive. Les premiers essais de rotation de la turbine ont été effectués en mars. Après la mise en place du rotor de l’alternateur le 24 septembre, la ligne d’arbre

de

la

turbine

complètement en place.

En station de pompage, les pompes ont été livrées et mises en place. Le montage des 2 gros tambours filtrants qui serviront à filtrer l’eau pour le refroidissement de l’installation est terminé (24 m de diamètre, 200 T). Après la fin de la construction du bâtiment en août 2011, le montage de différents matériels et la construction d’un nouveau bouchon étanche pour fermer le canal en 2012, les conditions étaient réunies pour mettre en eau le chenal d’amenée.

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est

désormais

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En octobre, la mise en eau du canal d’amenée de la station de pompage : une réussite collective.

Après 2 ans de préparation, une étape majeure dans l’avancée du chantier a été franchie, impliquant toutes les entités EDF du site de Flamanville, mais également des unités d’ingénierie d’EDF, et l’ensemble des entreprises extérieures. Après le top départ qui a été donné le 23 octobre, 4 jours ont suffi pour remplir le canal de quelques 80.000m

3

d’eau. Cette opération a nécessité la mise en œuvre d’études d’impact en matière de sûreté, sécurité et environnement pour que :  La sûreté des Unités de production N°1 et 2 en exploitation soit assurée (refroidissement),  La sécurité des personnels avant et après la mise en eau soit préservée (sécurité sur les chantiers et règlementation d’accès à la digue),  L’arrêté de rejet soit respecté, avec la mise en place d’un hydro-collecteur pour l’analyse de l’eau. Les travaux d’enlèvement du bouchon en terre qui servait à fermer le canal entre les unités de production N°2 et 3

3 sont en cours : 70 000 m de terre sont retirés via des travaux de terrassement hors d’eau et des travaux maritimes.

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FLAMANVILLE 3, OLKILUOTO ET TAISHAN : DES ECHANGES FRUCTUEUX, UNE COLLABORATION RAPPROCHEE

Depuis 2011, les échanges entre le chantier de Flamanville 3 et les sites de construction d’Olkiluoto (Finlande) et de Taishan (Chine) se déroulent de manière soutenue. L’objectif : s’apporter mutuellement du retour d’expérience soit à l’approche des essais et du démarrage comme pour Olkiluoto 3, soit pour la poursuite de la construction pour Flamanville 3 et Taishan. Deux salariés EDF de l’Aménagement et un de Flamanville Exploitation (DPN) sont détachés actuellement à Olkiluoto. Une personne du projet OL3 travaillant pour AREVA est détachée sur l’Aménagement de Flamanville 3. Au cours de l’année 2012, plusieurs missions se sont déroulées sur de nombreux thèmes techniques (génie civil, mécanique nucléaire, démarrage du réacteur) :

-

sur le chantier de Taishan sur des thèmes concernant le montage du circuit primaire ou lors de la pose du dôme et la mise en place de gros composants,

-

sur l’installation d’Olkiluoto 3 sur des thèmes concernant le génie civil, la mécanique nucléaire, les opérations préalables au démarrage du réacteur, …

Avec Taishan, le retour d’expérience de Flamanville 3 a été pris en compte dans la construction du génie civil permettant ainsi d’enchaîner différemment la construction des différentes parties de l’installation.

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REUSSIR ENSEMBLE Les femmes et les hommes du chantier Au 31 décembre 2012, 2600 salariés d’entreprises et 600 salariés d’EDF travaillent sur le chantier. 59 % des salariés sont originaires de la région BasseNormandie. 25% sont des salariés étrangers. En 2012, EDF a réalisé 30 embauches externes pour les équipes de la construction et les futurs exploitants. Le chantier compte 17 % de travailleurs temporaires. Aujourd’hui la grande majorité des salariés travaillent sur des activités de montages mécaniques et électriques. Moins de 35% de l’effectif travaille dans les métiers du Génie-Civil. Ils étaient environ 70% il y a un an. 20,6 millions d’heures de travail ont été réalisées depuis le début du chantier, dont 4,5 millions d’heures en 2012. En 2012, pour son fonctionnement, l’Aménagement de Flamanville 3 a passé pour 2,2 millions d’euros de commandes auprès des entreprises partenaires. Formation et apprentissage, les piliers d’un chantier réussi Le programme des actions de formation s’est poursuivi dans de nombreux métiers appartenant désormais le plus souvent au secteur de l’électromécanique (contrôleurs, radiologues, électriciens…) Depuis le début du chantier, 700 personnes ont suivi une formation et 614 ont été embauchées sur le chantier (88%) à la suite de cette formation. Un total de 92 000 heures de formation a été dispensé en 2012 (485 000 heures depuis le début du chantier). Dans le cadre de l’accord d’Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDECEPR), EDF a renouvelé et renforcé fin 2012 son partenariat avec Pôle Emploi et la Maison de l’Emploi et de la Formation (MEF), dans la perspective de l’après-chantier. Sur les 285 salariés locaux du génie civil démobilisés depuis 2011, plus d’une personne sur 2 s’est vue proposer une réaffectation et/ou un parcours de formation de reconversion. Dialogue social En juin 2012, un engagement commun avec 5 organisations syndicales a été signé. Cet engagement pris dans le cadre du Comité de Suivi prévoit :  Le renforcement du rôle du Comité de suivi,  Le développement de l’information en plusieurs langues auprès des salariés du chantier et des entreprises.  La promotion d’une approche intégrée des conditions de travail sur le chantier et la préparation de l’après-chantier.

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Il institue également une véritable passerelle entre le Comité de suivi et les instances en charge de la santé et sécurité au travail Depuis décembre 2012, dans la continuité de ces engagements, un site « extranet » sécurisé est mis à la disposition des salariés des entreprises prestataires ; chacun peut y retrouver des informations sur l’accueil des salariés, l’actualité du chantier, mais également l’ensemble des formulaires nécessaires à son activité sur le chantier. Un document résumant l’ensemble des droits des salariés sera également disponible début 2013.

L’ASSOCIATION INTER ENTREPRISES L’Association Inter Entreprises (AIE), créée fin 2007, propose des services et des solutions d’hébergement, de restauration et de transport à l’ensemble des salariés travaillant sur le site du chantier EPR. Hébergement

L’AIE propose aujourd’hui 560 places d’hébergement réparties à la fois sur : 

les quatre bases vie de Siouville, Les Pieux, Surtainville et Saint-Germain-Le-Gaillard,



les logements sociaux à Cherbourg-Octeville (Cités Cherbourgeoises, Presqu’île Habitat) et des studios meublés à Cherbourg (SA HLM du Cotentin).



Les 13 chambres de la Cité du Valtac à Flamanville.



L’équipement Grand Chantier du camping de Flamanville.

Des logements ont été transformés en logements individuels pour s’adapter à la demande du personnel. En moyenne, 554 logements étaient occupés en 2012. Restauration 712 repas par jour en moyenne ont été servis au restaurant inter-entreprises. Soit 176 693 repas en 2012, portant à 713 088 le nombre de repas servis depuis février 2008. Transport L’Association Inter Entreprises assure le transport des salariés depuis 2 parkings (à Diélette et à Flamanville) jusqu’à l’entrée du chantier EPR Flamanville 3. En 2012 un nouveau parking a été aménagé à proximité du collège de Flamanville pour remplacer le parking du Château. Les navettes ont compté 90 000 prises en charge le matin et autant le soir.

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L’ASSOCIATION LOISIRS CHANTIER EPR FLAMANVILLE Créée en avril 2010, l’Association Loisirs Chantier EPR Flamanville regroupe aujourd’hui 268 adhérents (cumulés), dont 57 adhérents actifs début 2013. Son objet est de faciliter l'intégration des salariés sur le territoire auprès des associations locales culturelles et de loisirs. En 2012, l’association a proposé : Découverte de Paris sur une journée Randonnée pédestre sur les côtes du Nord-Cotentin (une journée), Pêche aux praires à la station balnéaire d’Agon-Coutainville, Visite de la Cité de la Mer. Soirée Blues à Cherbourg. Découverte du char à voile sur les plages de Sciotot. Soirée Bowling à Cherbourg Jeu de paintball Carnaval de Granville Course des Foulées de la Presse de la Manche (76 participants).

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LES INVESTISSEMENTS DU PROGRAMME GRAND CHANTIER Sur les 58 opérations inscrites dans le programme d’accompagnement Grand Chantier, 

35 sont terminées au 31 décembre 2012,



18 sont en cours de réalisation,



5 restent à engager.

Les investissements réalisés ou engagés s’élèvent à 102 millions d’euros avec une contribution d’EDF, à date, de 20,7 millions d’euros. Programmes réalisés : 

Construction de l’Espace Culturel à Les Pieux



Aménagement de la zone des Mielles à Surtainville



Finalisation des études et ouverture du parc de la vallée de Crève Cœur à la Glacerie

Principaux projets d’équipement en cours : 

Construction ou réaménagement du centre ville de Cherbourg



Construction d’une crèche à la Glacerie



Sécurisation du RD23 entre les Pieux et Diélette et du RG 650 (traversée de Virandeville et sortie des Pieux)



Agrandissement et modernisation du groupe scolaire de Barneville-Carteret.

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LES PERSPECTIVES 2013 DU CHANTIER DE CONSTRUCTION DE L’EPR FLAMANVILLE 3 La sécurité de chaque salarié sur le chantier reste la priorité N°1. En 2013, les co-activités vont encore se densifier dans les locaux avec l’accélération des montages mécaniques et surtout électriques. Le nombre de contrôles radiographiques des soudures de tuyauteries et matériels installés va continuer de monter en puissance avec un risque de radioprotection accru, nécessitant une organisation rigoureuse et une grande vigilance de la part des salariés. L’accent sera mis sur la tenue des chantiers qui contribue à réduire les accidents de plain-pied de manière significative avec une importante mobilisation managériale sur le terrain. Surtout, la mobilisation de tous les acteurs, EDF, entreprises, salariés, sera entretenue et encore renforcée pour continuer à progresser en sécurité sur le chantier.

Une

excellente

qualité

de

construction,

pour

garantir la sûreté future de l’EPR. En lien avec le futur exploitant, un référentiel a été mis en place pour assurer dans de bonnes conditions, la conservation de tous les systèmes et matériels d’ores et déjà installés dans les locaux. Nos collègues exploitants assureront l’entretien et la surveillance de ce matériel. 2013 sera également l’année de la mise en œuvre du nouvel arrêté INB (Installation Nucléaire de Base) qui régit les conditions de construction, d’exploitation et de déconstruction de nos installations nucléaires.

En 2013, l’installation prend petit à petit son aspect définitif Avec l’avancement des montages des différents circuits mécaniques et électriques, des sous-ensembles de plus en plus importants vont petit à petit se dessiner avec de nombreuses interactions entre les différentes parties de l’installation. Les activités d’essais vont monter en puissance pour préparer la mise en service de nombreux matériels, de différents circuits et systèmes électriques

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Dans l’îlot nucléaire Le bétonnage de l’enceinte interne du bâtiment réacteur va être achevé, puis viendra la pose du pont polaire et du dôme dans l’été 2013, avec au préalable au printemps l’installation de la grue lourde qui permettra ces levages colossaux. Les activités électriques vont prendre leur rythme de croisière avec les premiers câblages dans l’îlot nucléaire pour permettre la mise en service des tableaux basse tension dans les bâtiments de sauvegarde. La mise en œuvre de la distribution électrique basse tension permettra ensuite de réaliser les essais de mise en service de la ventilation définitive des bâtiments, et également de mise en service des premières armoires de contrôle commande. Deux circuits complémentaires de refroidissement seront terminés, formant ainsi l’une des premières boucles complètes de l’installation : 3300 m de tuyauteries depuis la station de pompage, en passant par les locaux conventionnels et nucléaires et se terminant par le rejet en mer. L’entôlage des piscines du bâtiment réacteur et du bâtiment combustible va être achevé et des essais de mise en eau des réservoirs de sauvegarde vont être enclenchés.

Dans l’ilot conventionnel En salle des machines, les montages de tous les circuits vapeur se poursuivent. Des dispositions spécifiques seront prises en lien avec le futur exploitant pour protéger et surveiller le groupe turbo alternateur et la turbine d’ores et déjà en place en attendant la fin du chantier. Les travaux maritimes vont se poursuivre dans le chenal d’amenée pour terminer l’extraction et l’évacuation du bouchon étanche en terre qui servait à protéger le chantier. Dés lors, coté station de pompage, après la fin des montages mécaniques, les équipes pourront procéder à la mise en eau d’une partie de l’installation et de l’ouvrage de rejet. Sur la plateforme d’évacuation d’électricité, le poste de transformation principal sera raccordé au réseau 400kV et mis en service après les essais de rigueur. Le poste de transformation principal alimentera les transformateurs de soutirage, mettant ainsi l’EPR de Flamanville 3 dans sa configuration d’alimentation électrique définitive avec 2 alimentations externes indépendantes. En effet, le poste principal vient compléter l’alimentation électrique réalisé par le transformateur auxiliaire mis en service fin 2010.

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Les essais des 2 moteurs diesel principaux déjà installés dans le bâtiment diesel sud seront réalisés. Le bâtiment diesel nord dont la construction a débuté en juillet dernier devrait être suffisamment avancé à la fin de l’année pour permettre la livraison des 2 moteurs diesel principaux. A terme le réacteur EPR comptera 4 moteurs diesel principaux et 2 moteurs diesel auxiliaires.

TRAVAILLER ENSEMBLE, TOUJOURS LA CLE DE LA REUSSITE En 2013, l’effectif du chantier hors EDF devrait se stabiliser autour de 2500 salariés. Les activités électromécaniques avec les soudeurs, les monteurs-tuyauteurs, les électriciens seront en première ligne. La formation des salariés reste un volet important pour la conduite du chantier, le développement de l’emploi local et la reconversion des salariés démobilisés. Une prévision de 70 000 heures de formation a été définie en lien avec les financeurs (Conseil Régional de Basse-Normandie et Pôle Emploi), correspondant aux besoins de 80 à 100 demandeurs d’emploi.. Le dialogue social se poursuit conforté par la mise en œuvre des actions prévues dans l’accord de juin 2012, notamment la mise à disposition d’un document présentant l’ensemble des droits des salariés et le lancement du site internet pour l’information des prestataires. Les services aux salariés vont continuer de se développer avec un projet de localisation des entreprises au plus près du chantier pour en faciliter l’accès par les salariés. Pour l’Association Loisirs, l’année s'annonce déjà bien remplie, avec un programme de sortie et d’événements incluant la découverte des Iles Anglo Normandes et du Mont Saint Michel pour le premier semestre. Enfin, un dernier objectif très important pour le personnel EDF pourrait être concrétisé : la possibilité de s’installer dans les locaux définitifs du Pôle Opérationnel d’Exploitation.

LES INVESTISSEMENTS DU GRAND CHANTIER EN 2013 De nouveaux projets seront mis en œuvre : La construction de - 3 restaurants scolaires à Bricquebosq, Grosville et Tréauville, - un Pôle Santé aux Pieux - un Pôle Enfance à Flamanville, Benoistville et Les Pieux - un gymnase à Flamanville - une station d’eau potable à Teurthéville-Hague L'aménagement des "bas" de Diélette

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Flamanville 3 : l’exploitant de l’EPR PREPARER AUJOURD’HUI L’EXPLOITATION DE DEMAIN Les équipes de l’exploitant chargées de piloter l’installation préparent son démarrage en 2016. Installées à Flamanville et montant progressivement en puissance depuis 2008, elles sont à présent formées et habilitées à réaliser les activités d’exploitation de l’EPR. Fin 2012, 318 personnes, dont 42 salariés

d’entreprises

préparaient

le

partenaires,

démarrage

l’exploitation

de

la

Flamanville

3,

aux

et

centrale

de

côtés

de

l’Aménagement, maître d’œuvre du chantier. La composition des équipes est pratiquement identique à celle des autres centrales du parc nucléaire français : conduite, sûreté qualité, maintenance,

ingénierie,

support

technique, etc. La différence notable réside dans le dimensionnement plus conséquent de l’ingénierie, rendu nécessaire par la préparation et la création d’un nouveau palier technique. L’ensemble des gestes et procédures est réalisé dans la continuité des règles utilisées sur le parc nucléaire d’EDF – intégrant tout le retour d’expérience français et international – garantissant ainsi la sûreté, la sécurité des personnes et les performances de l’installation pour le démarrage et les 60 années d’exploitation à venir. Des femmes et des hommes compétents et habilités 19 ingénieurs et techniciens ont été recrutés en 2012. Comme pour les précédentes vagues de recrutement, 50% des embauches ont profité à de jeunes Cotentinois. Un effort important de formation caractérise la centrale de Flamanville 3. Il est lié à l’importance d’embauches externes (60% de l’effectif) et à la professionnalisation sur un palier technique et un matériel de nouvelle technologie. En 2012, le personnel a bénéficié de plus de 38 000 heures de formation. Depuis la création de l’unité en 2009, près de 200 000 heures de formation ont déjà été dispensées. En 2012, la plateforme de contrôle commande a été mise en place. Elle permettra aux équipes de maintenance de s’entraîner à réaliser des interventions sur les automatismes. Les formations habilitantes des opérateurs, pilotes de l’exploitation, ont débuté sur les deux simulateurs, dont l’un est la réplique de la future salle de commande.

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En collaboration avec les constructeurs d’équipements, un important travail d’acquisition et de conception de maquettes de matériels EPR a été mené. Installés sur le site de l’AFPA à Equeurdreville, ces matériels (moto-pompes, vannes, assemblages boulonnés, etc.) sont utilisés lors de formations opérationnelles en conditions réelles, pour les intervenants ayant des opérations de maintenance à réaliser sur l’installation. Une convention a été signée avec l’AFPA en juin 2012. Deux tiers de l’effectif ont été missionnés auprès d’autres centrales du parc nucléaire français. Ces missions, de 1 à 12 mois, ont permis de prêter main forte à plusieurs unités, sur des compétences rares ou lors d’opérations particulières (arrêt de production pour maintenance, par exemple). Les salariés de Flamanville 3 ont ainsi pu maintenir et développer leurs compétences en exploitation. Des partages d’expériences et des audits dans des centrales à l’international ont également permis de développer la professionnalisation des salariés. Pour préparer au mieux le démarrage de 2016, la gestion des emplois et des compétences a conduit à renouveler 20% de l’effectif en 2012. 10 offres de stages d’études ont également été proposées. Des procédures d’exploitation définies au plus près de la conception

En lien avec les constructeurs, les centres d’études et d’ingénierie d’EDF

et

l’Autorité

Nucléaire,

les

Flamanville

3

rédaction seront

des

de

Sûreté

équipes ont

de

poursuivi

procédures

appliquées

la qui

pour

l’exploitation de l’EPR. 12 000 documents

recensent

l’ensemble

des

ainsi

opérations

indispensables pour exploiter en toute sûreté (gestes opérationnels, essais

pour

contrôler

le

bon

fonctionnement des matériels, etc.).

La majorité des documents précisant les méthodes de maintenance à mettre en œuvre sont rédigés. Les modes opératoires applicables sur les différents équipements et aux divers stades de fonctionnement de l’EPR sont écrits, à l’exception de ceux concernant les activités de maintenance. La contribution à la sûreté et aux performances de production de 80% des 75 000 composants de l’EPR a été analysée. L’exploitant a également approfondi la planification des activités de maintenance à venir, les répartissant sur les phases de production et d’arrêt pour maintenance programmée.

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La constitution des pièces nécessaires au Dossier de Mise en Service de Flamanville 3 s’est poursuivie. Ce dossier est le socle sur lequel l’ASN s’appuiera pour accorder l’autorisation d’exploiter l’EPR. 5 chapitres sont rédigés, 6 autres sont en cours de rédaction. Les analyses de conformité réglementaire sécurité et environnement du Pôle Opérationnel d’Exploitation (bâtiment administratif), ont été réalisées. Plus généralement, l’ensemble des locaux, matériels et organisations a été passé au crible et confronté à la réglementation en vigueur et à venir. Les procédures ont été définies pour garantir, à la construction et en fonctionnement, que les activités d’exploitation et de maintenance seront exécutées dans le strict respect des normes, arrêtés et autorisations, en veillant à protéger toujours davantage les travailleurs, le public et l’environnement. Le transfert de responsabilité et les premières activités d’exploitation et de maintenance A mesure de l’avancée du chantier, l’exploitant commence à devenir « propriétaire » d’un certain nombre de systèmes et

d’équipements.

l’exploitant

a

l’exploitation

pris du

En

2011,

en

charge

transformateur

auxiliaire. En 2012, il a pu intégrer les

d’évacuation

équipements

d’énergie

et

de

nombreux

tableaux électriques, dans son organisation. Lors de ce transfert, l’exploitant s’assure de matériel d’exploitation.

la

conformité

aux

du

référentiels Il

s’assure

également que tout est prêt pour que les performances attendues pour les 60 ans de fonctionnement de l’EPR soient au rendez-vous. Dès que le transfert de responsabilité est effectif, les équipes d’exploitation mettent le matériel en sécurité pour permettre la réalisation d’activités sur ce matériel ou sur du matériel avec lequel il est en lien. L’exploitant réalise également une surveillance et des contrôles réguliers du bon fonctionnement des équipements dont il a la charge. Il met en œuvre les activités de maintenance nécessaires au bon entretien du matériel. Le personnel de Flamanville 3 est formé pour contrôler les conditions de montage et de conservation des matériels sur le chantier. Il est aussi formé aux caractéristiques des équipements utilisés. C’est lui qui est garant de la sûreté et de la performance de l’exploitation à partir de 2016 et pour toute sa durée de fonctionnement.

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Des activités communes à l’exploitant et au maître d’œuvre Les compétences de l’exploitant Flamanville 3 bénéficient également au maître d’œuvre Flamanville 3 – Chantier EPR. Toutes

les

semaines,

les

chimistes

effectuent des prélèvements sur les eaux collectées sur le chantier pour en vérifier la qualité. Ces eaux sont issues des rinçages des activités du chantier et du ruissellement. Le personnel de maintenance assure des activités d’instrumentation avec l’étalonnage et la vérification des capteurs posés sur les équipements en cours de montage. Une équipe d’appui secours composée de personnel

de

l’Aménagement

et

de

l’exploitation a été constituée. Depuis le 1er mars 2012, elle intervient en appui des infirmières et du médecin du site, pour préparer l’arrivée des secours extérieurs (sapeurs-pompiers, SMUR) en cas d’incident ou d’accident de personne. Du personnel compétent et habilité en radioprotection participe à la surveillance des tirs radiographiques de contrôle des soudures des équipements montés sur le chantier.

Les compétences de Flamanville 3 au service du parc nucléaire en exploitation Outre le renfort apporté aux autres centrales en exploitation et aux centres d’études et d’ingénierie d’EDF, Flamanville 3, exploitant de la « tête de série » d’une nouvelle génération de réacteur nucléaire, est également en pointe sur un certain nombre de domaines. Flamanville 3 est une des premières unités du parc nucléaire français à déployer le nouveau système d’information qui rassemble en un seul outil l’ensemble des applications informatiques permettant de planifier et de tracer les activités d’exploitation et de maintenance. Flamanville 3 déploie le programme d’actions correctives, qui vise à mieux intégrer le retour d’expérience et les observations de terrain pour toujours améliorer une exploitation en toute sûreté et sans impact notable sur les personnes et l’environnement. Dans le domaine de la formation, Flamanville 3 s’inscrit en appui du parc nucléaire en organisant, en 2012, une « académie des métiers » permettant aux nouveaux embauchés des centrales de Flamanville, Penly (Seine-Maritime) et Paluel (Seine-Maritime) de se former aux « savoirs communs » des exploitants du nucléaire. Flamanville 3 est également pilote dans la mise en place d’une démarche de formation inspirée des meilleures pratiques internationales pour analyser finement les activités d’un poste de travail, en identifier les compétences requises et mettre en place les moyens de professionnalisation adaptés.

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2013 DANS LA LIGNE DE 2012 2013 verra la poursuite des actions menées en 2012 : -

Renouvellement de l’effectif, de sa professionnalisation et de son habilitation pour disposer des ressources compétentes au démarrage de l’EPR en 2016,

-

Transferts de responsabilité entre maître d’ouvrage / maître d’œuvre et exploitant : Bâtiment administratif, salle des machines, station de pompage, poste aéro-souterrain d’alimentation électrique

-

Ecriture du référentiel d’exploitation, des procédures de maintenance et du référencement des pièces de rechange, en lien avec les constructeurs, le maître d’ouvrage et l’Autorité de Sûreté Nucléaire

-

Elaboration du Dossier de Mise en Service, des analyses réglementaires, du contrôle mené sur les conditions de montage et de conservation des matériels sur le chantier, des activités menées pour le compte du maître d’œuvre, des contractualisations avec les constructeurs et les entreprises locales.

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EDF Flamanville : un site ouvert sur son territoire L’INFORMATION DES PUBLICS Pour répondre à la demande d’information du monde de l’enseignement, la Centrale de Flamanville a complété dès 2010 son offre de conférences destinée aux écoles, collèges et lycées de la région. En 2012, plus de 430 conférences ont permis aux élèves et enseignants de s’informer sur l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables.

Malgré

la

travaux

fermeture de

pour

rénovation

d’importants du

Centre

d’Information du Public depuis le mois de juin 2012, près de 10 000 personnes ont visité le site EDF de Flamanville, dans le cadre de visites organisées, pour découvrir les unités de production en fonctionnement et le chantier de l’EPR. A l’été 2013, c’est un Centre d’Information du Public inédit qui accueillera les visiteurs.

Un numéro Vert est à disposition de tous. Gratuit, disponible 24h/24, le 0 805 400 333 informe sur l’actualité de la centrale et ses activités. Des informations sont disponibles sur l’avancement de Flamanville 3. Il est mis à jour chaque semaine et dès que l’actualité l’exige. Le mensuel d’information Grand Angle, est disponible sur demande auprès de la Mission Communication : [email protected] Grand Angle Plus est publié toutes les semaines pour informer les élus, la Commission Locale d’Information et les médias régionaux de l’actualité de la Centrale de Flamanville 1&2. EDF Flamanville 1&2 est également présent sur les réseaux sociaux (EDF Flamanville). La présentation de la centrale de Flamanville, son actualité et les résultats mensuels des mesures dans l’environnement sont également consultables sur Internet : http://flamanville.edf.com C’est aussi le cas pour le chantier de Flamanville 3 avec des photos, films, points d’avancement et résumé des inspections de l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Une lettre mensuelle est diffusée à l’ensemble des élus et à la presse. Ces informations sont disponibles sur : http://epr-flamanville.edf.com

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L’ENGAGEMENT DANS LE TERRITOIRE Outre les actions menées dans le cadre du Grand Chantier et les partenariats qu’elles peuvent nouer directement, les trois unités d’EDF Flamanville s’engagent ensemble dans des actions significatives pour le territoire.

La Conciergerie Solidaire du Cotentin La Conciergerie Solidaire du Cotentin a ouvert ses portes en avril 2011. Elle a pour objectif de faciliter la vie des salariés sur le site EDF de Flamanville, en proposant à ses adhérents une offre de produits et de services sur mesure : paniers de fruits et de légumes frais, blanchisserie, pressing, lavage de véhicules, relais poste… La Conciergerie Solidaire du Cotentin a une démarche d’insertion sociale et permet à des personnes ayant des difficultés à accéder à un emploi durable. Fin décembre 2012, la Conciergerie compte 177 adhérents. Les services les plus couramment utilisés sont la commande de fruits et légumes et le service de blanchisserie.

L’Espace Formation Chantier Maquettes de l’AFPA Sur 400m², cet espace de formation offre une vingtaine de maquettes de vannes, motopompes, tuyauteries, robinets, garnitures mécaniques et 5 maquettes virtuelles, spécifiques à l’industrie nucléaire. Les salariés d’EDF Flamanville et des entreprises partenaires (ENDEL, Nordon, STII, TCC, FivesPonticelli…) y suivent des formations pour toujours mieux maîtriser les activités de maintenance essentielles à la sûreté de l’exploitation d’une centrale nucléaire. L’espace de formation Chantier Maquettes est né du partenariat noué entre EDF Flamanville et l’AFPA, signé le 6 juin 2012. EDF Flamanville a commencé à travailler avec l’AFPA Cherbourg dès le démarrage du chantier EPR pour répondre aux besoins des entreprises dans les métiers du génie civil (coffreursbancheurs, ferrailleurs, grutiers, serruriers métalliers, soudeurs…). Les formations se sont rapidement étendues à la maintenance nucléaire (robinetterie, contrôle…). Les outils pédagogiques développés par l’AFPA ont été complétés par des maquettes développées par EDF, qui permettent aux intervenants de s’entraîner dans des conditions les plus proches possible de la réalité.

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