ARTICLES DE PRESSE Grande soirée hier, sans doute la plus complète, la plus intense, la plus excitante depuis le début du festival. Et je commencerai par un nouvel aveu : je ne connaissais pas très bien Nils Wogram (tb), et je vais tenter très rapidement de combler cette faille. Car ce tromboniste – qui propose aussi un duo avec Simon Nabatov (p) – est manifestement un très grand talent de la scène actuelle. C’est du moins ce qui apparut très vite au détour de son dialogue inédit avec Bojan Z : une seule répétition ensemble, des unissons parfaits, des « chases » au quart de poil, une aisance stupéfiante et un son superbe. Bien partagé entre les deux compositeurs, le répertoire a associé les thèmes voyageurs de « notre » pianiste (dont le très beau Multi Don Kulti dédié à Don Cherry, ressorti des cartons), et les compositions du tromboniste, dont en rappel une petite et délicieuse chose très ellingtonnienne dont je n’ai pas saisi le titre. Les duos trombone/piano ne sont pas légion dans l’histoire du jazz : j’ai trouvé des occurrences de rencontres entre Albert Mangelsdorff et Wolfgand Dauner à deux reprises (1969 et 1982), un duo enregistré entre Roswell Rudd et Giorgio Gaslini en 1979, et pas grand chose d’autre. Beaucoup de monde en ce début de soirée, et un accueil enthousiaste. Philippe Méziat, Jazzmagazine/Jazzman The first duo was a completely new pairing instigated by festival director Philippe Ochem: the Braunschweig born trombonist Nils Wogram was paired with the Belgrade-born pianist Bojan Z ( Бојан Зулфикарпашић if you care about these things). Bojan seemed genuinely pleased to have been granted the pleasure of, as he described it, "discovering a great musician in front of an audience". The Bojan Z/ Wogram collaboration mostly eschewed the "new" - ie electronics and extended instrumental effects (are they that new? How long has this in fact been going on?) for the old sport of playing over the harmonic changes of tunes. Ironic then that their tune entitled T.N.T. or "The New Tune" should be perhaps the most conventional treatment of jazz composition yet heard at this festival. It was lively and had energy, it bounced, and it even...swung. Bojan Z is one of those pianists. (Geoffrey Keezer is another) for whom removing the bassist becomes a liberating act. He relished the space, the permission to go and dig deep into the piano keys with the full weight of his left arm, to let those lower sonorities resonate, gloriously. He doesn't go out to impress with new tricks, Bojan's energy and musicianship are completely renewing and certainly held the attention of this listener. Sebastian Scotney, London Jazz blogspot