Lettre d'information de l'Observatoire du Sahara et du Sahel

30 oct. 2014 - Délégué chargé de l'Eau dans la capitale marocaine. Le projet CREM a pour objectif de renforcer la ... Outre l'établissement du réseau des points focaux du projet, la réunion, qui a rassemblé une vingtaine de ..... transports, selon le communiqué de l'ONU : http://goo.gl/AoaP3q. « Les changements ...
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Lettre d’information de l’Observatoire du Sahara et du Sahel





Projet CREM

Coopération Régionale pour la gestion durable de l’eau au Maghreb Dans le cadre du suivi des activités CREM (Coopération Régionale pour une Gestion Durable des Ressources en Eau au Maghreb), une délégation de l’OSS s’est rendue à Rabat (Maroc) pour participer à la première réunion des points focaux nationaux du projet, qui a eu lieu du 28 au 30 septembre 2014. Les travaux se sont déroulés au Ministère Délégué chargé de l’Eau dans la capitale marocaine.

Octobre 2014

Environnement et Développement durable dans la région sahélo-saharienne

PRECA-SAHEL

Résilience face aux catastrophes au Sahel L’OSS a pris part à l’atelier régional conjoint de préparation du Projet de Résilience face aux Catastrophes au Sahel (PRECA-SAHEL), qui a eu lieu du 17 au 19 septembre 2014 au siège du centre régional AGRHYMET à Niamey (Niger). PRECA-SAHEL est financé par la Banque Mondiale, au profit de six pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger Sénégal et Tchad). Il sera mis en œuvre par l’OSS, le CILSS/AGRHYMET et l’ACMAD. Doté d’un budget de 100 millions de dollars pour une période de mise en oeuvre de six ans, PRECASahel a pour objectifs de renforcer la résilience aux évènements météorologiques extrêmes et au changement climatique par le biais du renforcement des capacités des institutions nationales et régionales en charge de la gestion des ressources en eau, de la gestion des risques de catastrophe et de la météorologie.

Photo de groupe

Le projet CREM a pour objectif de renforcer la coopération entre les parties prenantes du secteur de l’eau au Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie). Il est mis en œuvre de manière conjointe par la coopération internationale allemande (GIZ), l’OSS et l’Office fédéral allemand pour les géosciences et les ressources naturelles (BGR). La réunion des points focaux fait suite à une série de concertations avec les parties prenantes dans les trois pays concernés. Une mission exploratoire réalisée en avril 2013 avait permis d’arrêter les principales thématiques à aborder par le projet, qui a été lancé le 29 janvier 2014 à Tunis.

Dans son intervention, le représentant de l’OSS a souligné l’importance de la coopération entre les pays du Sahel, les organisations régionales et les partenaires techniques et financiers. Il a également rappelé l’expérience de l’OSS dans les domaines de la gestion des ressources naturelles et dans le renforcement des capacités des institutions en charge de l’hydrologie, de l’hydrogéologie et de la surveillance environnementale au Sahel.

Le Projet SASS III arrive à son terme : recommandations opérationnelles pour la gestion durable de l’eau saharienne (suite en page 2)

Outre l’établissement du réseau des points focaux du projet, la réunion, qui a rassemblé une vingtaine de participants, a permis de construire une vision commune sur les actions prévues et les modalités de leur mise en œuvre. Les bassins versants de Mellegue (Algérie), de Souss (Maroc) et de l’Oued Nebhana (Tunisie) ont notamment été retenus pour les activités du projet, qui s’appuieront sur l’outil de modélisation WEAP-MODFLOW.

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Gestion durable des ressources en eau

SASS III arrive à son terme recommandations opérationnelles pour la gestion durable de l’eau saharienne ... suite deux composantes, agricole et socio-économique. La première a permis de tester des solutions techniques accessibles aux exploitants et adaptées aux principales problématiques de l’agriculture saharienne : salinisation des eaux et des sols, hydromorphie, gaspillages, et déficit de valorisation des eaux saumâtres et géothermales. Les activités ont eu lieu au niveau de six « pilotes de démonstration agricole » répartis entre les trois pays du SASS (Algérie, Libye et Tunisie). La composante « socio-économie », en revanche, s’est focalisée sur l’étude du comportement de l’irriguant et a permis de préciser les principaux déterminants de la demande en eau et de la productivité (estimée par la division du revenu de l’exploitant par le volume d’eau utilisé par campagne agricole). Les données nécessaires à cette analyse ont été fournies par une enquête menée auprès d’un échantillon de 3000 agriculteurs actifs dans la zone SASS. Le questionnaire de l’enquête a été élaboré par l’OSS et administré sur le terrain Site web du projet SASS III - sass.oss-online.org avec le concours des institutions nationales des trois pays. Le projet de l’OSS portant sur le Système Aquifère du Sahara Septentrional (SASS), qui a démarré en 1999, a Les résultats de ces atteint sa troisième phase de mise en œuvre (2007-2014). deux composantes Modèle hydroéconomique auCette dernière arrivera à terme fin octobre 2014, suite à permettent du SASS la tenue de la dernière réunion du Comité de pilotage du jourd’hui d’esquisser les contours d’une projet, prévue les 20 et 21 du mois. Élaboré dans le cadre du projet alternative de déveSASS III, le modèle intègre Après avoir approfondi la connaissance de l’aquifère les deux piliers d’une gestion loppement porteuse lors des phases précédentes (aspects hydrologiques et durable de l’aquifère, à savoir de durabilité et de hydrogéologiques), cette phase s’est intéressée aux usages son comportement physique bien-être pour les de l’eau (principalement agricoles) et aux aspects socioet les impacts de l’activité populations dans la économiques et environnementaux liés aux pratiques humaine. Il offre aux décideurs zone du SASS. Les d’irrigation dans le bassin. un outil de conception et recommandations d’aide à la mise en œuvre Intitulé « Recommandations opérationnelles pour une découlant du prode politiques cohérentes . gestion durable de la ressource en eau du Système Aquifère jet seront d’ailleurs En outre, la modélisation du Sahara Septentrional (SASS III) », le projet a été financé soumises par l’OSS contribuera à asseoir les principes de la GIRE en par le FEM/PNUE, avec le concours du FFEM (France) et de au mécanisme de du permettant aux acteurs de la la FAE/BAD, dans l’objectif d’identifier et de proposer des concertation SASS et, à travers politique de l’eau de dialoguer alternatives efficientes et réalisables aux modes de gestion et avec les responsables des lui, aux acteurs de d’usage de l’eau prédominants dans le bassin. autres secteurs sur une base la politique de l’eau adéquatement quantifiée. Cet objectif a été atteint par la mise en œuvre de dans les trois pays.

La Tunisie assume la coordination du Mécanisme de concertation Le 1er septembre 2014, M. Bahri KHLILI, hydrogéologue de nationalité tunisienne, a été désigné par son pays comme coordinateur du Mécanisme de concertation du Système Aquifère du Sahara Septentrional (SASS) pour un mandat de deux ans. Il succède à ce poste au libyen Rachid Alfutaissi. Avant sa nomination, M. KHLILI a dirigé plusieurs Commissariats Régionaux de Développement Agricole (CRDA) notamment àTataouine et Médenine, dans la zone SASS au Sud tunisien. Rappelons que le Mécanisme de concertation est une institution tripartite créée en 2006 et lancée en 2008 par l’Algérie, la Libye et la Tunisie sous l’impulsion et avec l’appui scientifique, technique et logistique de l’OSS. Pour plus d’informations : www.oss-online.org/fr/mécanisme-de-concertation-du-sass

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Feuilles Vertes - Octobre 2014

Gestion durable des ressources en eau

Eaux souterraines en Afrique du Nord ESTIMATION DES PRELEVEMENTS PAR L’OBSERVATION SPATIALE Dans le cadre du projet AGRICAB (A framework for enhancing Earth Observation capacity for Agriculture and Forest Management in Africa as a contribution to GEOSS), l’OSS a organisé un atelier régional de formation sur les applications de l’observation spatiale dans le suivi des ressources en eau souterraine dans le bassin du SASS, qui s’est tenu du 25 au 29 août 2014 à Tunis. La formation a porté sur la cartographie d’occupation des sols à partir des images satellitaires à basse, moyenne et haute résolution, en se focalisant sur les cultures irriguées à l’échelle du bassin et à l’échelle locale. Le projet AGRICAB vise à renforcer les capacités africaines en matière d’accès aux données, de modélisation agrométéorologique, d’alerte précoce, de cartographie et de statistiques agricoles et forestières, y compris le suivi du bétail. Les composantes du projet sont développées autour de cas d’études en Afrique du Nord, en Afrique du Sud, au Kenya, au Mozambique, au Niger et au Sénégal. L’OSS assure la mise en œuvre de l’étude de cas en Afrique du Nord sur le bassin du Système Aquifère du Sahara Septentrional (SASS).

Enquête sur les besoins en matière d’observation spatiale Suite à l’installation d’une station GEONETCast, l’OSS lance une enquête auprès de la communauté africaine de télédétection pour mieux adapter ses produits aux besoins en matière d’observation spatiale. Facile à remplir, le questionnaire est accessible à partir du site web de l’OSS www. oss-online.org/fr/actualites/ enquete-dobservationspatiale-geonetcast. Pour tout renseignement, contacter : M. Mustapha Mimouni mustapha [email protected]

eaux transfrontalières

CONSULTATION RÉGIONALE SITWA

L’OSS a pris part à l’atelier de consultation régionale pour l’Afrique de Nord, organisé dans le cadre du Projet SITWA -« Renforcement des Institutions de Gestion des Eaux Transfrontalières en Afrique du Nord » -- le 11 septembre 2014 à Tunis. La consultation a permis de discuter des actions prioritaires à mener en vue de mettre en place et renforcer les mécanismes institutionnels de gestion des ressources en eau transfrontalières. L’OSS y a exposé ses travaux sur le Système Aquifère du Sahara Septentrional (SASS), qui ont ouvert la voie à la mise en place du Mécanisme de Concertation tripartite (Algérie, Libye, Tunisie) du SASS. Le projet SITWA a été lancé en 2012 par la Commission

Européenne dans l’objectif de mieux gérer les ressources en eau transfrontalières et de renforcer les mécanismes de coopération existants. Il est mis en oeuvre par le Global Water Partnership (GWP) en collaboration avec le Secrétariat Technique Permanent du Réseau Africain des Organismes de Bassin (RAOB). Outre le renforcement programmatique et institutionnel du RAOB, l’élaboration d’une stratégie décennale (2015-2025) et d’un plan d’action quinquennal (2015-2020) pour le réseau figure parmi les résultats attendus de SITWA. D’autres consultations concernant les différentes régions africaines suivront. Elles devraient conduire à l’élaboration participative du plan d’action quinquennal envisagé.

« Les États de l’Afrique du Nord ont montré la volonté de coopérer dans le domaine des ressources en eau transfrontières et ont institué pour certains bassins des structures conjointes dont le mandat se focalise principalement sur l’échange et le partage des données. C’est le cas par exemple du Mécanisme de concertation pour le Système de l’Aquifère du Sahara Septentrional (SASS) mis en place en 2002 par l’Algérie, la Libye et la Tunisie avec l’appui de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). » Extrait de la note conceptuelle de la Consultation régionale SITWA à Tunis Feuilles Vertes - Octobre 2014

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Résilience

Démarrage des activités REPSAHEL au Nigéria Le Nigéria est le septième pays à rejoindre le projet régional REPSAHEL (Amélioration de la résilience des populations sahéliennes aux mutations environnementales) soutenu par la DDC-Suisse, que l’OSS met en œuvre en appui à l’initiative de la Grande Muraille Verte. L’atelier a permis de finaliser le plan d’action REPSAHEL national du Nigéria et d’établir un partenariat avec les institutions nationales spécialisées dans la gestion des ressources naturelles et le suivi environnemental.

Une délégation de l’OSS s’est rendue à Abuja du 5 au 8 août 2014, et a assuré l’organisation de l’atelier de lancement du projet REPSAHEL au Nigéria, avec le concours du Ministère fédéral de l’Environnement et en présence des représentants de plusieurs institutions, notamment l’agence météorologique (NIMET) et l’agence spatiale nigériane.

Une cinquantaine de participants a pris part aux travaux. Parmi eux, des directeurs du Ministère fédéral de l’Environnement, des représentants d’organisations de la société civile et de la communauté scientifique, ainsi que des journalistes. Parmi les points évoqués par les participants, la nécessité de prendre en considération les résultats des projets antérieurs ou en cours de mise en œuvre au Nigéria sur des thématiques connexes, notamment ceux liés à l’Initiative de la Grand Muraille Verte.

Site web du projet REPSAHEL : www.oss-online.org/rep-sahel

Acquis du projet REPSAHEL : un premier bilan Lancé sur la base des résultats du programme de surveillance environnementale ROSELT (Réseau d’Observatoires de Surveillance Ecologique à Long-Terme), le projet REPSAHEL est venu étoffer le réseau régional et étendre le cadre des actions de l’OSS à la sensibilisation des différentes parties prenantes, notamment les communautés locales. Le réseau régional d’observatoires compte aujourd’hui 19 observatoires, dont six lancés dans le cadre de REPSAHEL. Les états de référence des nouveaux observatoires ont été réalisés au Tchad et en Mauritanie et sont en cours de réalisation au Nigeria.

des sols au niveau national au 1/200 000 sont en cours de finalisation au Sénégal, Niger, Mauritanie et Burkina Faso. Des cartes de végétation sont en cours d’élaboration au Tchad et au Mali. La validation de l’ensemble des cartes est prévue avant la fin de l’année 2014.

Dans le cadre de son partenariat avec l’Agence Spatiale Algérienne (ASAL), l’OSS a réalisé, avec ses partenaires en Mauritanie, au Tchad et au Sénégal, les cartes d’occupation des sols au 1/50 000 des nouveaux observatoires de Boutilimit (Mauritanie), Touboubou (Tchad) et Thyssé Kaymor (Sénégal).

Afin de mener les activités de surveillance environnementale dans les meilleures conditions possibles, les partenaires nationaux du projet ont été équipés de matériel informatique, d’appareils de géolocalisation et de stations synoptiques pour la collecte des données météorologiques. Les actions de renforcement des capacités entreprises dans le cadre

Par ailleurs, des cartes d’occupation

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Feuilles Vertes - Octobre 2014

Parallèlement, une synthèse régionale portant sur les données écologiques et socio-économiques collectées au niveau des observatoires en 2013 - 2014 est en cours d’élaboration, ainsi qu’un rapport sur l’état de l’environnement dans la zone du projet.

du projet ont directement touché près de 140 cadres nationaux évoluant dans les sept pays partenaires du projet (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria et Sénégal et Tchad). Les actions de communication ont porté principalement sur des journées de sensibilisation des acteurs locaux. Six études des processus décisionnels et du rôle des populations locales ont à ce jour été validées au niveau national. A l’échelle régionale, le projet apporte une contribution à la mise en œuvre de l’Initiative de la Grande Muraille Verte, qui concerne directement les sept pays partenaires de REPSAHEL. Le projet est aussi intégré dans d’autres initiatives d’envergure, à l’image des projets BRICKS (Building Resilience through Innovation, Communication, and Knowledge Services) et ILWAC (Gestion Intégrée de la Terre et de l’Eau pour l’Adaptation à la Variabilité et au Changement Climatiques au Mali), portés par la Banque Mondiale.

Gestion durable des terres

Semaine africaine des terres arides L’OSS a pris part à la deuxième édition de la Semaine africaine des terres arides organisée par la Commission de l’Union Africaine, le Gouvernement tchadien, la FAO, le Comité permanent InterEtats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) et le Secrétariat de la Convention des Nations unies de Lutte contre la Désertification (CNULD), entre autres institutions travaillant dans le domaine de la lutte contre la désertification et la dégradation des terres. L’événement, qui s’est déroulé du 25 au 29 août 2014 à Ndjamena, a constitué un forum régional pour les intervenants dans le domaine de la gestion durable des terres en Afrique. Cette deuxième édition a coïncidé avec la célébration du dixième anniversaire de l’adoption du Programme de développement de l’agriculture africaine (Comprehensive Africa Agriculture Development Programme - CAADP). Rappelons

que 2014 a été proclamée par l’Union africaine « année de l’agriculture et la sécurité alimentaire ». Plus de 200 participants ont ainsi pu discuter des opportunités offertes par la Gestion durable des terres en matière de renforcement de la résilience des populations : protection des moyens de subsistance, amélioration de la productivité agricole et renforcement de la sécurité alimentaire. Les participants ont également pris note de l’engagement des Chefs d’Etat africains de rendre le tiers des ménages africains résilients aux risques liés au changement climatique,

et ont applaudi le lancement de l’Alliance africaine pour l’agriculture intelligente face au climat (African Climate Smart Agriculture Alliance) – une initiative conjointe de l’Union africaine et du NEPAD. A ce propos, la nouvelle vision du CAADP, qui vise l’adoption des techniques d’agriculture intelligente face au climat par 25 millions d’agriculteurs africains d’ici 2025, a également été rappelée.

recommandations de la semaine africaine des terres arides • Allouer de ressources suffisantes au renforcement des capacités des institutions de recherche nationales et régionales appelées à soutenir la gestion des terres arides. • Opter pour une approche multi-acteurs dans la constitution d’un groupe de travail sur la désertification et la gestion durable des terre, dont l’OSS fera partie, en s’assurant de l’implication effective des jeunes et des femmes. • Décloisonner les programmes d’action élaborés dans le cadre des engagements sous la CNULD ou dans le cadre du CAADP et de l’IGMVSS, en vue d’aboutir à un programme national consolidé et mis en œuvre par les différents ministères et acteurs de manière synergique. • Prioriser les actions de lutte contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse en tant que composante indissociable du développement durable, y compris par la mobilisation de ressources financières adéquates provenant des budgets nationaux ou de mécanismes d’appui régionaux ou internationaux. • Faire de la gestion durable des terres et des ressources en eau un point permanent à l’ordre du jour des réunions bilatérales de la Commission de l’Union africaine avec les partenaires au développement. • Revitaliser l’association de la gomme arabique (NGARA) et développer des cadres idoines à la production et au marketing de ce produit qui revêt une grande importance au Sahel. • Instituer la Semaine africaine des terres arides en tant que rendez-vous permanent pour la promotion et l’appui au développement dans ces régions.

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Climat

Sommet sur le climat à New York Lors du Sommet mondial sur le Climat, organisé le 23 septembre 2014, à l’initiative du Secrétaire Général de l’ONU, plusieurs mesures ont été annoncées par les représentants de plus de 130 gouvernements, mais aussi par des entreprises et des organisations de la société civile, dans l’objectif de faire face aux défis multiples soulevés par les changements climatiques. Ces initiatives concernent les secteurs de l’agriculture et des forêts et appellent à de nouveaux partenariats citoyens visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer la résilience des populations vulnérables. C’est ainsi que les délégués se sont

engagés à réduire de moitié la déforestation d’ici 2020. Dans le domaine de l’agriculture, plus de 20 gouvernements et 30 organisations et entreprises ont rejoint l’Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat, constituée récemment. Par ailleurs, les maires de plus de 2 000 villes dans le monde ont conclu un pacte pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 454 mégatonnes d’ici à 2020. Des initiatives ont également été annoncées dans les domaines de la finance, de l’industrie, des énergies renouvelables, de l’efficience énergétique, de la résilience et des transports, selon le communiqué de l’ONU : http://goo.gl/AoaP3q « Les changements climatiques

l’oss à la cop20 de la ccnucc à lima Une délégation de l’OSS se rendra dans la capitale péruvienne pour prendre part à la deuxième semaine de la COP 20 de la Conventioncadre des Nations unies sur les Changements climatiques (CCNUCC), qui aura lieu du 1er au 12 décembre 2014. L’OSS y tiendra un stand d’information qui servira de point de contact et offrira des informations et de la documentation sur les projets de l’OSS dans les domaines de l’adaptation et de l’atténuation. Un side-event que l’OSS co-organisera avec le GWP, le 10 décembre 2014, portera sur le développement résilient avec un focus sur le secteur de l’eau. Pour plus d’information, consulter la rubrique « Changement Climatique » du site web de l’OSS [www.oss-online.org/fr/tags/changementclimatique] ou contacter [email protected]

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Feuilles Vertes - Octobre 2014

sont la question déterminante de notre époque. Ils définissent notre présent. Notre réponse va définir notre avenir » a déclaré le Secrétaire général de l’ONU avant d’exhorter tous les gouvernements à « s’engager à atteindre un accord universel sur le climat à Paris en 2015, et à contribuer à limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2 degrés Celsius ». L’OSS prendra part, en tant qu’observateur, aux négociations de la COP 20 de la Conventioncadre des Nations unies sur les Changements climatiques (CCNUCC) au Pérou (1-12 décembre 2014) qui préparera le terrain pour un nouveau régime global (pour l’adaptation et l’atténuation) attendu à la conférence décisive de Paris en 2015.

série de webinaires sur la préparation à la finance climat L’OSS et la GIZ organisent une série de webinaires (séminaires virtuels) traitant des différents sujets en relation avec la préparation pour les financements climatiques. Le premier webinaire sur l’architecture globale du financement climatique a eu lieu le 17 septembre 2014. Les présentations qui ont servi de base à la discussion ont été effectuées par Madame Florence RICHARD (Banque Africaine de Développement) et Madame Shing FU BERTAUX (GIZ). Les échanges ont porté, entre autres sujets, sur la manière d’améliorer l’accès des pays africains aux fonds disponibles Toutes les présentations sont disponibles sur le site web : www. adaptationCommunity.net ( lien direct : http://goo.gl/4weqz7).



Nouveautés

A découvrir dans le site web de l’oss : www.oss-online.org/fr/publications

Film documentaire (Projet GICRESAIT)

Plaidoyer pour la gestion intégrée et concertée des ressources en eau

Film documentaire (Projet SASS)

Plaidoyer pour la Surveillance Environnementale

CD-ROM interactif

Plaquette (Projet GICRESAIT)

Dans la rubrique Avis d’appels d’offres de notre site web : www.oss-online.org/fr/appel-doffres CONSULTATION POUR LA REALISATION D’UN FILM DOCUMENTAIRE « La surveillance environnementale dans les pays du Sahel »

CONSULTATION POUR l’ÉLABORATION D’UNE SYNTHÈSE DES SAVOIR-FAIRE LOCAUX AU NIVEAU DES OBSERVATOIRES

Ref : [AC/REPSAHEL/14102014/N°03]

Ref : [AC/REPSAHEL/13102014/02]

L’OSS compte entend réaliser un film documentaire de 18 minutes sur la Surveillance environnementale et plus particulièrement sur les réalisations et les résultats enregistrés dans les 7 pays concernés par le projet REPSAHEL.

Il s’agit de dresser un inventaire exhaustif des savoir-faire locaux pratiqués dans différents domaines allant de l’agriculture, de l’artisanat et de l’architecture à la gestion naturelle des eaux et des forêts au niveau des observatoires situés dans les pays concernés par le projet REPSAHEL.

Les éléments visuels doivent servir de support à la présentation des réalisations tant au niveau régional, que national et local et de la vision de la surveillance environnementale dans les zones arides du circum-Sahara et plus particulièrement dans les pays REPSAHEL. Le film fera l’objet d’une large diffusion et sera projeté lors des conférences et ateliers auxquels participe l’OSS, et diffusé au niveau des télévisions nationales des pays concernés par le projet REPSAHEL.

L’objectif est de produire une synthèse régionale qui constituera un support de plaidoyer en faveur de la gestion durable des ressources naturelles au niveau local et la promotion d’un échange de connaissances et d’expériences entre les pays.

Dernier délai de soumission : 30 octobre 2014

Dernier délai de soumission : 31 octobre 2014

Feuilles Vertes - Octobre 2014

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Hommage

Ils ont tiré leur révérence Hama Arba DIALLO : personnalité africaine et grand ami de l’OSS

Mohamed SENOUCI, climatologue algérien membre du GIEC

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Monsieur Hama Arba DIALLO, ancien Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULD), militant de premier plan pour le développement durable et la sauvegarde de l’environnement en Afrique et à l’échelle internationale, et ami de longue date de l’OSS, dont il fut membre du Comité d’Orientation Stratégique. Monsieur DIALLO était modeste, courtois et jovial. Sa forte personnalité et son intelligence fine ont souvent été mises à contribution pour de belles et grandes causes africaines, et il va beaucoup nous manquer. Que sa famille reçoive ici le témoignage de nos plus sincères condoléances. Puisse-t-il reposer en paix.

Le climatologue, Mohamed SENOUCI, nous a quitté le 16 mai 2014 à Oran, à l’âge de 58 ans. Membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et colauréat du Prix Nobel de la paix en 2007, le défunt était également professeur à l’Institut hydrométéorologique de formation et de recherche d’Oran et membre fondateur de l’Association algérienne de recherche sur le climat et l’environnement (ARCE). Il avait apporté son expertise à plusieurs projets et initiatives de l’OSS. Puisse-t-il reposer en Paix.

Feuilles vertes La lettre d’information de l’OSS ISSN : 1731-8389 Crédit photo : toutes les photos © OSS sauf p. 1 © GIZ Observatoire du Sahara et du Sahel Boulevard du Leader Yasser Arafat, 1080 Tunis Carthage, Tunisie Tél. : (+216) 71 206 633 Fax : (+216) 71 206 636 Courriel : [email protected] www.oss-online.org

Agenda Réunion plénière du comité scientifique français de la désertification, 16 - 17 décembre 2014, Montpellier 20e Session de la COP20 de la CCNUCC, 1 - 12 décembre 2014, Lima, Pérou Projet REPSAHEL - Atelier de cartographie & télédétection, 24 - novembre au 5 décembre 2014, Tunis, Tunisie Tiger initiative - « Looking after water in Africa », 27-28 November 2014, Netherlands 2e Forum Méditerranéen de l’Ea, 25-27 novembre 2014, Murcia, Espagne 3e session des activités du projet MENA-DELP (Copil, atelier thématique et Voyage d’étude), 10-16 novembre 2014, Djerba, Tunisie

Nous acceptons avec plaisir tout article ou photographie ayant trait aux questions de l’environnement et du développement dans la région sahélo-saharienne. Cependant, nous ne pouvons en garantir la publication. Contact : [email protected]

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Feuilles Vertes - Octobre 2014

5e Réunion du Comité de Pilotage du projet SASS III Recommandations opérationnelles pour un développement durable, 20 - 21 octobre 2014, Tunis, Tunisie