Réunion débat sur le thème de la 56e session ministérielle

Discours de Madame ALBATOUL Zakaria, Ministre de l'Enseignement fondamental et de l'Alphabétisation du Tchad, Présidente en exercice de la CONFEMEN

Dakar (Sénégal), le 17 mars 2014

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Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale du Sénégal (ou Monsieur le Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat) Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale de la Guinée L’honorable député de la Fédération Wallonie – Bruxelles, vice – président de la commission de l’éducation de l’APF Excellences, Mesdames et Messieurs les représentants du corps diplomatique Monsieur le Secrétaire général de la CONFEMEN Monsieur le Directeur de l’Éducation et de la Jeunesse, représentant l’Administrateur de l’OIF Mesdames et Messieurs les représentants des organisations internationales et intergouvernementales Mesdames et Messieurs les partenaires techniques et financiers Mesdames et Messieurs les Directeurs et chefs de service du ministère de l’Éducation nationale Messieurs les experts Mesdames et Messieurs les membres des délégations des pays membres de la CONFEMEN Mesdames et Messieurs les représentants des organisations syndicales et de la Société civile Mesdames et Messieurs les représentants des parents d’élèves Chers invités Mesdames / Messieurs.

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Permettez-moi de vous dire tout l’intérêt que j’accorde à cette réunion-débat qui se tient sur le thème de la 56e session ministérielle : «Éducation inclusive et de qualité pour tous en Francophonie : défis, priorités et perspectives pour l’après 2015». Je voudrais, en ma qualité de Présidente en exercice de la CONFEMEN, exprimer aux autorités du Sénégal, pays de la Teranga, ainsi qu’au comité d’organisation, les sentiments de gratitude de l’ensemble des délégations présentes, autant pour l’accueil chaleureux que pour les attentions constantes dont nous bénéficions depuis notre arrivée. L’organisation à Dakar de cette réunion-débat sur la problématique de l’éducation pour l’après 2015 est pour moi un symbole. En effet, c’est à Dakar en avril 2000, que la communauté internationale s’était réunie dans le cadre du forum mondial sur l’éducation pour tous (EPT), pour adopter le document historique appelé « le cadre d’action de Dakar ». C’est à Dakar également que s’est tenue en 2013, la réunion mondiale de la Consultation thématique des Nations Unies sur l'Éducation, au cours de laquelle les participants ont passé en revue les progrès réalisés en éducation depuis 2000 et les insuffisances enregistrées. C’est sur Dakar que la CONFEMEN a également porté son choix de réunir des experts, des partenaires et des représentants des pays membres afin de réfléchir et de faire des propositions à la Conférence ministérielle qui se tiendra à Abidjan en juillet prochain.

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Mesdames et Messieurs les participants Les conclusions de vos travaux sont beaucoup attendues par les ministres de l’éducation de la CONFEMEN, qui entendent prendre, lors de la prochaine session ministérielle, des engagements forts pour réaliser les objectifs d’une éducation inclusive et de qualité pour tous dans l’espace francophone. Les orientations qui seront prises à l’issue de cette ministérielle viendront préciser et renforcer la déclaration que nous, ministres de l’éducation de la CONFEMEN, avions adopté en juillet 2013 afin de porter la voix de la Francophonie pour une éducation de qualité, pertinente, inclusive et accessible à tous. Cette déclaration a été largement diffusée auprès de la communauté éducative et particulièrement lors de l’Assemblée générale de l’UNESCO tenue en novembre 2013. En rappel, elle dégage quatre principales actions prioritaires : - élargir l'éducation de base obligatoire et gratuite ; - renforcer l’éducation et la formation tout au long de la vie ; - garantir un financement pérenne pour l’éducation ; - assurer une bonne gouvernance et renforcer les partenariats. Mesdames et Messieurs les participants Vous avez cette responsabilité historique d’approfondir la réflexion sur ces questions pour permettre aux ministres de l’éducation de la CONFEMEN, de

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prendre des options pertinentes pour le développement de nos systèmes d’éducation et de formation. Je souhaite que les échanges que vous aurez durant ces trois jours soient fructueux et que les objectifs de la réunion-débat soient atteints. Je voudrais terminer mon propos en adressant mes sincères remerciements aux institutions qui ont apporté leur soutien financier à l’organisation de cette réunion-débat, notamment l’Organisation internationale de la Francophonie, la coopération luxembourgeoise et la Banque islamique de développement. J’adresse mes félicitations au Secrétariat technique permanent qui a déroulé un programme bien rempli sur cette question, depuis la dernière session ministérielle tenue à Ndjamena, en décembre 2012. J’adresse les mêmes félicitations aux correspondants nationaux pour le rôle qu’ils ont joué dans la préparation de cette réunion-débat ainsi qu’aux pays qui n’ont ménagé aucun effort pour présenter des études de cas, témoignant de leur attachement à notre institution commune. J’exprime également ma reconnaissance aux experts internationaux pour leur disponibilité et leur accompagnement technique et scientifique pour la préparation des travaux de cette réunion – débat. Les différents documents reflètent leur expertise dans le domaine de l’éducation. J’exprime enfin mes sincères remerciements à toutes les délégations et à tous nos partenaires, d’avoir répondu à l’invitation de la CONFEMEN pour qu’ensemble nous puissions trouver les voies et moyens nécessaires afin de relever les défis auxquels nos systèmes éducatifs sont confrontés.

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En vous remerciant pour votre attention, je déclare ouverte la réunion-débat sur le thème de la 56e session ministérielle de la CONFEMEN. MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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