Des logements - Dieppe

électronucléaires réalisées en France permettent d'estimer que. 2 000 personnes (800 pour le BTP, 1 000 pour le secteur électromécanique et le solde pour le.
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dossier

Des logements

photos : E.L.

pour tous

03 09 EPR Le chantier s’amorce dès P. 4 maintenant

Finances Quatre axes pour les orientations P. 19 budgétaires 2009

Éducation

Quatre fermetures de classes évitées P. 22

Sports 100 places à gagner pour le P. 24 match FCD Gravelines

Neuville Une fête des couleurs pour P. 26 adoucir les regards

sommaire

Journal de bord de mars 2009

tiers

Photo : E.L.

ville et quar Sébastien Jumel, aux côtés des parents d’élèves et de la communauté éducative contre les fermetures de classes.

Le pôle automobile, dans sa diversité, est profondément fragilisé et menacé, celui du verre victime des logiques d’actionnaires est lui aussi bousculé. Dans mes permanences, les questions d’accès au logement, à la santé, les difficultés de vie pour boucler les fins de mois n’épargnent aucune catégorie d’habitants. Dans le même temps, comme vous, j’ai le sentiment que la crise n’est pas la même pour tout le monde. Des milliards sont injectés au service de la finance alors que les communes sont asphyxiées et que l’économie réelle est abandonnée. Face à la crise, le projet que nous mettons en œuvre avec mon équipe depuis un an maintenant, pour faire de Dieppe une ville vivante, solidaire et démocratique écrivant son action dans une démarche de développement durable prend encore plus de sens. Résister, rassembler, agir pour préserver un avenir à nos enfants, en luttant contre les fermetures de classes. Résister, rassembler, agir pour défendre le pôle automobile avec les salariés en portant l’exigence d’assises locales de l’automobile. Résister, rassembler, agir, pour un Dieppe solidaire en boostant les projets de logements, en bâtissant la collectivité du quotidien. Résister, rassembler, agir pour donner de la perspective en construisant le Dieppe de demain à travers les programmes de renouvellement urbain, la modernisation de l’hôpital ou l’anticipation de l’arrivée de l’EPR, pour que ce grand chantier profite aux salariés de notre territoire. Résister, rassembler, agir, ce sera réussir tous ensemble la journée du 19 mars prochain. Le premier budget de notre équipe, malgré l’héritage difficile et dans ce contexte de crise, avec vous, contribuera à faire du Dieppe de demain une ville plus dynamique et davantage solidaire. Sébastien Jumel   maire de Dieppe, vice-président du Département

dossier

pour tous s t n e m e g o l s e D

t, les ramme local de l’habita s du diagnostic du Prog ents ion em lus nc log co de x e au es mm ga rm e Confo de développer un nt so e pp Die r de tie le an Vil ch acun. Le perspectives de la ins et aux attentes de ch so be x au e ie dr rag on or rép ém ur l’h et enrayer diversifiée po t continu de demandes flo le 10 r ge p. on ép ur po t est ouver nnaît Dieppe. - - - - - - - - - - - - - - démographique que co

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Comme maire, pour vivre à vos côtés au quotidien, je mesure chaque jour un peu plus les conséquences dramatiques de la crise économique et sociale que nous traversons.

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l’édito du maire

Résister, rassembler, agir

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tion Sébastien Jumel Directeur de la publica  Garcia Rédaction onio Rédaction en chef Ant ourment, e Moudoumbou, Hélène F Pascal Luce, Marie-Hélèn an Lesné, Quentin de Foville Erw s raphie Cécile Margain Photog ception graphique nque, Samuel Gros Con Maquette Ludwig Malbra rimerie Dieppoise Distribution Sonodi, ression Imp taire HSP/ JBA/Hélène Laforêt Imp des Maillots, tél. 02 35 06 39 70 Régie publici ion 24, rue 06 09 32 28 24. Rédact légal mars  2009 - (03-09) ISSN 1141-460X. ôt Edisag, 01 55 69 31 00 Dép

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développement économique

Alpine Renault,

comme l’ensemble du secteur automobile en baisse de régime dans la région, pourra t-il bénéficier des aides de l’Etat ?

Des Assises de l’automobile pour un secteur en perte de vitesse La mobilisation s’organise pour faire remonter en régime la filière automobile de la région dieppoise.

O

rganiser des Assises de l’automobile pour dresser un état des lieux de ce secteur industriel et tracer des perspectives, voici une des pistes envisagées par la Municipalité pour communiquer sur le poids économique du pôle automobile dans la région. Cette initiative que Lucien Lecanu, maire-adjoint en charge du Développement économique, souhaite voir émaner de la Cellule de veille économique mise en place par la Ville de Dieppe, intervient au moment où le Gouvernement vient d’annoncer une aide de l’Etat « de l’ordre de 5 ou 6 milliards d’euros » en faveur des constructeurs français. Soumis au maintien de la production sur le territoire national, ce soutien financier profitera-t-il aux entreprises de la région percutées

de plein fouet par le marasme que connaît la filière automobile dans le contexte de crise actuel ? « Il s’agit bien évidemment de faire pression sur les décideurs à l’échelon national suite au plan annoncé par le Premier ministre. Les Pouvoirs publics doivent savoir que la place dieppoise est concernée. Des centaines d’emplois et des savoirfaire y sont en jeu ! », affirme Lucien Lecanu, qui souhaite voir les salariés, les patrons, les syndicats, les élus et les institutionnels se fédérer autour de ce rendez-vous.

induits par l’activité automobile qui subit les tensions du marché. En clair, quand la production de Sonas Automotive – société de découpage et d’emboutissage de pièces métalliques installée à SaintNicolas d’Aliermont - chute de 50 %, le recours aux transporteurs diminue forcément, et quand Alpine cumule les périodes de chômage technique, la baisse du pouvoir d’achat de ses salariés se répercute en cascade sur le commerce.

Des centaines d’emplois et des savoir-faire sont en jeu Ces Assises ayant pour objectif de faire connaître les enjeux que représente cette branche industrielle, il s’agira de démontrer qu’au-delà des emplois directs, c’est toute une chaîne d’emplois

Lire sur le site Internet de la Ville : http://www.dieppe.fr/ actu-new/actu20.php

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L’EPR crée déjà de l’activité

« L’annonce de la construction de l’EPR sur notre site a été accueillie avec bonheur et fierté. C’est un signe de reconnaissance fort pour nos agents EDF, autant que pour nos prestataires, qui sont de bons techniciens. Nous avons pu mesurer le soutien dont ce projet bénéficie auprès de la population. Cette décision intervient après une année 2008 au cours de laquelle nous avons réalisé de très bons résultats en termes de sûreté et produit 20,2 milliards de kWh, chiffre le plus important depuis l’entrée en service de nos deux unités. EDF doit maintenant confirmer la construction de l’EPR à Penly et saisir la Commission nationale de débat public qui engagera la procédure des débats publics. Pour l’heure, il nous faut rester concentrés sur notre cœur de métier, produire de l’électricité avec les deux unités en opération, tout en préparant ce grand chantier dont le lancement peut être estimé à 2012 ».

Un investissement de 4 milliards sur 5 ans A ce niveau, l’électrification attendue de la liaison ferroviaire entre Dieppe et Rouen pourrait inciter les entreprises locales à revisiter leurs méthodes de transport. Spécialiste du ferroviaire, Lucien Lecanu voit là un atout en concordance avec l’esprit qui se développe au niveau européen : « Il ne faut pas marcher

A peine prise la décision de construire l’EPR à Penly, le

propriétaire de l’hôtel Le Côte d’Albâtre envisage-t-il déjà de doubler la capacité de son établissement situé à 11 km de Penly, à l’entrée de la zone Eurochannel.

sur une seule jambe avec le tout routier. Il faut penser en termes de complémentarité et prendre en compte les critères de développement durable ». Pour lui, l’apport d’éléments lourds, volumineux ou en grande quantité pour les besoins du chantier est également une piste de trafic pour le port. Mais au-delà, c’est une multitude de branches d’activité de la région qui vont pouvoir bénéficier de cet investissement de 4 milliards

d’euros sur cinq ans et à plus long terme, par l’exploitation d’une troisième tranche de production d’électricité. Il ne s’agit pas seulement là d’emplois dans la sous-traitance, mais par exemple du secteur du bâtiment pour la construction de Penly 3 et de nouveaux logements comme au Val d’Arquet. Le transport, le commerce ou encore l’hôtellerie et la restauration vont aussi profiter de ce chantier.

Points de vue

Jean-François Auvray routier

Christian Brichet fonctionnaire

Alain Ménager retraité

« Je transporte des matériaux, ça nous donnera peut-être du travail. Ce qui est sûr, c’est que la construction de cet EPR va employer beaucoup de personnel. A plus long terme, on verra ce que ça donnera ».

« On parle de deux mille emplois pour la construction et de trois cents pour l’exploitation, mais en fait, il faut aussi compter l’impact sur le commerce et les écoles. Les gens qui vont venir vont consommer et leurs enfants iront à l’école. Ça créera de l’activité. Je travaille au pont Colbert. Peut-être même que l’on recevra du matériel par bateau »

« Ce chantier va créer de l’emploi, mais hormis le gros œuvre, surtout pour des sociétés spécialisées. J’ai moi-même travaillé en tant que prestataire dans le traitement de l’air dans les centrales et je suis venu m’installer à Dieppe lors de la construction de Paluel, mais peu d’entre nous sont restés. Ça va tout de même faire du bien au niveau économique ».

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« Bonheur et fierté »

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de Penly

Seulement quelques jours après l’annonce par l’Elysée de la construction d’un réacteur EPR à Penly, le chantier est déjà en route. Pas encore sur le site électronucléaire bien sûr, mais dans les esprits, et même sur le papier. « Un chantier comme celui-là se prépare dès maintenant. C’est le défi pour les trois prochaines années », confie Lucien Lecanu. La décision de l’Etat de terminer la RN 27 entre Manéhouville et Dieppe, dans la foulée du choix de Penly pour accueillir le deuxième réacteur français à eau pressurisée, est une première concrétisation des perspectives énoncées par le maire-adjoint au Développement économique. Elle montre combien ce chantier peut être structurant pour la région.

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Jean-Jacques Létalon   directeur de la centrale

Le chantier est amorcé pour préparer la construction d’une troisième tranche de production d’électricité à Penly.

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Développement économique

Point de vue

Pascal Duclos   hôtelier restaurateur, zone Eurochannel..

« Je travaille déjà beaucoup avec la centrale et je me suis installé sur la zone Eurochannel il y a deux ans pour m’en rapprocher. Aujourd’hui, avec la construction de l’EPR 2 à Penly, je vais doubler mon nombre de chambres et passer à quarante. Je vais aussi agrandir mon restaurant “Aux ouvriers réunis”. Entre 2012 et 2017, je prévois un taux de remplissage de 100 % en semaine. Cette nouvelle est bonne pour moi, mais aussi pour toute la région. Je suis parti de deux salariés en centre ville. Nous sommes à sept actuellement et j’envisage deux nouvelles embauches »

Repères Acheminement des pièces lourdes Le transport des pièces lourdes et/ou encombrantes (cuve du réacteur, générateurs de vapeur, transformateurs…) pourrait vraisemblablement s’effectuer par voie maritime jusqu’au port de Dieppe puis en convoi exceptionnel sur le site.

Repères 2 000 personnes sur le chantier Les retours d’expérience des dernières unités électronucléaires réalisées en France permettent d’estimer que 2 000 personnes (800 pour le BTP, 1 000 pour le secteur électromécanique et le solde pour le tertiaire) pourraient être employées sur les 60 mois que devraient durer le chantier de construction de l’EPR à Penly. L’exploitation côté emploi A partir des données avancées pour la tranche EPR de Flamanville, on peut estimer que l’exploitation de Penly 3 nécessitera un effectif permanent d’environ 250 à 300 emplois directs (ingénieurs, techniciens et ouvriers) et près d’une centaine d’emplois indirects (restauration, commerces, artisanat, services et petite industrie). 1 million de tonnes Pour Flamanville 3, l’apport de matériaux (agrégats, ciments, armatures…) était estimé à un million de tonnes durant quatre ans. Selon la situation géographique de la carrière retenue pour Penly, cet acheminement pourrait s’effectuer par voie maritime. Arrêt de tranche Penly 1 et 2 représentent 670 agents EDF et plus de 200 salariés permanents d’entreprises prestataires. Un arrêt de tranche représente environ 300 emplois de plus avec un impact direct sur l’hôtellerie et la restauration.

© Enercon

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Témoignage

Les dix-sept salariés de la société Enercon installée à Eurochannel assurent la maintenance d’une partie du parc éolien de Haute-Normandie et de la Somme..

Energies : un vent nouveau souffle sur Dieppe Le fabricant d’éoliennes allemand Enercon s’est installé dans le nouvel hôtel d’entreprises Eurochannel pour se rapprocher de ses parcs haut-normands. Le premier fabricant allemand d’éoliennes, Enercon, s’est installé à Dieppe. En janvier, l’entreprise a pris possession d’un atelier de 250 m2 dans le nouvel hôtel d’entreprises de la zone d’activités Eurochannel pour l’entretien et la maintenance de ses machines implantées en Haute-Normandie et dans la Somme. Notamment celles du parc d’Assigny, à quelques kilomètres au nord de Dieppe. Depuis 2006, six éoliennes de type E-66 produisent 12 000 kWh et alimentent environ 10 500 habitants en consommation domestique avec chauffage. Dans la Somme, Enercon compte pas moins d’une quarantaine d’éoliennes. Pour veiller au bon fonctionnement de ces moulins modernes, quatorze techniciens, répartis en sept équipes, sillonnent les deux régions. Surtout, ils n’ont pas long à parcourir : « Les salariés doivent pouvoir rentrer chez eux le soir, explique la chargée de communication, Heike Voss. La distribution géographique des équipes se fait en

fonction de leur lieu origine ». Deux autres personnes viendront bientôt leur prêter main forte. « Le recrutement se fait en milieu rural par le biais de l’ANPE », précise-t-elle. Au total, Enercon emploie cent soixante cinq salariés dans l’Hexagone. Les sites de fabrication des pâles, des génératrices, des installations électriques et des mâts sont quant à eux répartis en Allemagne, en Suède, au Brésil, en Inde, en Turquie et au Portugal. La cohabitation de différents modes de production d’énergie est donc assurée dans la région.

En chiffres  14 000 éoliennes Enercon sont installées dans le Monde pour une production totale de 16,7 GWh.  375 éoliennes Enercon en France dont 185 installées en 2008.  Production française d’Enercon : 640 MWh

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Le frémissement qui agite le port de commerce ne suffit pas à redonner le moral aux dockers. Véritable atout pour la relance du trafic, les professionnels de la manutention portuaire sont en fin de droit.

S

ur les vingt-cinq dockers dieppois anciens carte G licenciés en février 2006, seulement cinq ont retrouvé un emploi. Pour les autres, la situation est extrêmement difficile. Après deux ans de chômage, ils sont six, âgés de moins de 50 ans lors de leur inscription aux Assedic, à être en fin de droit. De fait, ils ne perçoivent plus que 200 à 400 euros du fonds de solidarité. Après, c’est le RMI. « Le tour des autres arrive », lâche Dominique Baer, résigné. Ceux qui avaient plus de 50 ans lors du licenciement bénéficient en effet d’un répit supplémentaire pour encore quelques mois. Mais ce délai suffira t-il à voir le trafic se redresser durablement dans le port de commerce ? Pour l’heure, même si un frémissement se fait sentir dans les eaux du bassin de Paris, ce ne sont pas les dix à quinze heures de travail mensuel que peuvent

effectuer les dockers qui les sortiront de l’ornière.

« C’est un métier de charger et décharger un bateau ! » Jean-François Arent. Et s’ils ont à cœur de travailler sur les quais pour à nouveau gagner leur vie, les anciens carte G veulent également transmettre les connaissances qu’ils tiennent de leurs aînés en matière de manutention portuaire et pour lesquelles ils sont reconnus. C’est pourquoi JeanFrançois Arent tire la sonnette d’alarme : « C’est un atout indispensable pour la pérennité du port de commerce. Mais plus ça va aller, moins on va être nombreux. Comment feront-ils le jour où il y aura un trafic technique ? C’est un métier de charger et décharger un bateau ! Si on met des gens inexpérimentés, il y aura des accidents et les bateaux ne viendront plus ».

Réunis chaque jour dans leur local, à hauteur de la passerelle, les dockers dieppois se serrent néanmoins les coudes. « Être soudés, c’est la force qu’il nous reste, explique Michel Dehays. Nous ne sommes plus les dockers d’il y a quarante ans. On ne fait pas de vagues. Et pourtant, certaines tâches qui nous reviennent de droit sur le port sont confiées à d’autres. Malgré cela, quand on nous appelle un matin pour faire un navire l’après-midi, on est là, même le dimanche. Et on fait notre boulot correctement et rapidement, au Smic. Ce que l’on veut, c’est plus de bateaux et un salaire pour nourrir nos familles ».

Témoignage

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L’activité commerciale du port affiche une hausse moyenne de plus de 16 %. Le trafic portuaire a ainsi atteint 596 203 tonnes en 2008 contre 512 357 en 2007. Avec 350 000 tonnes (+ 6,75 %), c’est le marché des graves de mer qui génère encore la plus grande activité à Dieppe. Derrière, Saipol n’est pas en reste. L’usine de triturage de graines a échangé 164 000 tonnes d’oléagineux à Dieppe en 2008. Son exportation d’huile a d’ailleurs bondi de 40 %. Derrière, si les quantités sont moins importantes, la progression, elle, est encore plus forte. L’export de broyats de pneus a plus que doublé (6 000 tonnes en 2008 contre 2 800 en 2007) et enfin, de la même manière Humann et Taconet, principal opérateur du port de Dieppe a vu son trafic augmenter de 104 %. L’entreprise a ainsi importé 1 800 tonnes de pales d’éoliennes alors qu’en 2007, cette activité n’avait pas atteint 900 tonnes.

Les dockers dieppois s’impatientent

Michel Dehays   docker en fin de droit. « C’est le RMI qui nous attend » « La vie n’est plus la même. Je ne touche plus que 400 euros par mois, mais les factures continuent à tomber. Alors, on ne part plus en vacances, on n’invite plus d’amis… Il faut compter tous les jours, se restreindre. Avant, on achetait de la qualité et on ne mangeait pas le pain de la veille. Aujourd’hui, on cherche le kilo de tomates le moins cher et les croissants le dimanche, c’est fini. Et dans six mois, c’est le RMI qui nous attend ».

Malgré la reprise du trafic,

et notamment d’éléments d’éolienne, les dockers restent dans une situation financière difficile. Photo : E.L.

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Développement économique

Le trafic portuaire en hausse de 16 % en 2008

Pharmacies de garde

solidarités

En cas d’urgence, les pharmacies assurent une permanence la nuit et le week-end. La pharmacie de garde est ouverte de 9 h à 22 h. En dehors de ces horaires, il faut impérativement contacter le commissariat de police (02 32 14 49 00) qui préviendra le pharmacien de votre visite.  7, 8 et 11 mars, pharmacie Lebrun-Marc, 7 bis rue de l’Ancien port à Martin-Eglise, 02 35 04 54 77.  9, 10, 12 et 13 mars, pharmacie Bodard, place du Puits salé, 02 35 84 12 62.  14, 15, 18, 19 et 20 mars, pharmacie Guérard, rue Valentin Feldmann, 02 35 82 15 59.  16 et 17 mars, pharmacie Perrotte, avenue Charles Nicolle, 02 35 84 39 67.  21 - 27 mars, pharmacie Théry, 1 place de la Barre, 02 35 84 26 64.  28 mars – 3 avril, pharmacie Rault, 29 quai Henri IV, 02 35 84 22 81.  4 – 10 avril, pharmacie de la Poste , 17 rue Victor Hugo, 02 35 84 34 34.

Une pionnière à l’esprit libre.

160 années de solidarité La plus vieille mutuelle de France, principalement implantée sur Dieppe, fête ses 160 années d’existence. « Nous sommes très attachés à l’esprit mutualiste et nous nous battons pour qu’il perdure. Pour nous, la santé n’est pas un commerce. Nous ne faisons aucun profit. Nous ne sélectionnons pas nos adhérents. Chez nous, pas de questionnaire à remplir, mais une égalité de traitement », confie Bernard Roger, président de la Mutuelle union des travailleurs. Autre spécificité de la plus vieille mutuelle de France : le bénévolat de ses administrateurs. « Nous voulons que l’argent des cotisants soit uniquement utilisé à leur profit. Nous ne plaçons donc pas l’argent dans des comptes à risque, expli-

Habiter en résidence de personnes âgées Les personnes intéressées par une entrée en résidence de personnes âgées doivent contacter le service logement de la Ville de Dieppe au 02 35 06 62 05 du lundi au vendredi de 8h30 à 12 h et de 13h30 à 17h. Pour information, il existe six RPA à Dieppe dans lesquelles différents services et animations sont proposés. Ces résidences sont

Eclairage

Un Français sur trois a différé ou renoncé à l’achat de prothèses dentaires ou de produits d’optique pour une question de coût.

composées d’appartements attribués à des personnes âgées autonomes et offrent un maximum de confort (ascenseur, salon de détente, restaurant…) et de sécurité (une hôtesse est présente et peut conseiller ou aider). L’attribution d’un logement dans ces résidences est possible à partir de 60 ans ou de 55 ans si la personne détient une carte d’invalidité à 80 %.

que Bernard Roger. Cependant, les directives européennes qui nous obligent à augmenter nos réserves de solvabilité nous inquiètent. Cela se fait au détriment des mutualistes. C’est regrettable que les mutuelles aient le même traitement que les assurances ». La mutuelle compte 12 000 adhérents pour la plupart de la région dieppoise. Elle n’a jamais cherché à s’étendre. Question de principe. Cette proximité lui permet de mieux répondre aux besoins des cotisants. La Mutuelle a beau être la doyenne des mutuelles, elle est à la page. Ses adhérents sont remboursés dans les 48 heures.

Permanence ACPG

Vaccinations

Anciens combattants issus de tous les conflits, les AGPG-CATM de Dieppe Neuville tiennent une permanence, 6 rue de l’Oranger le samedi de 14h à 15h, pour vous informer des évolutions applicables à votre statut et vous aider dans vos démarches (carte de combattant, retraite mutualiste du combattant, allocations différentielles aux veuves, secours sociaux…).

Le bureau d’Hygiène de la Ville propose des séances de vaccination gratuite assurées par un médecin les 16 mars et 6 avril de 17h15 à 19h00 au Centre de vaccination de la rue Irénée Bourgois (centre ville) et le 17 mars de 17h30 à 18h30 au Centre Albert Legras (Im. Vénétie, à Neuville). Se présenter sur place muni du carnet de vaccinations. Rens. au 02 35 06 62 20.

La Mutuelle union des travailleurs de Dieppe a été la première mutuelle de France. Née en 1848, de l’initiative d’un groupe de citoyens qui avait veillé au bon déroulement de la campagne électorale destinée à promulguer le suffrage universel, elle s’est vite donnée le but de venir au secours des ouvriers malades, des chômeurs et des vieillards. En 1850, elle refusa d’être reconnue d’utilité publique, pour ne pas faire allégeance au gouvernement. C’est sous la IIIe République, alors que s’élaborait le code de la mutualité, qu’elle a rejoint le rang des sociétés approuvées. Son rôle a évolué au rythme des changements sociaux, mais la mutuelle de petite taille a gardé son esprit d’indépendance.

Conférence mémoire La CRAM et la Mutualité française propose une conférence sur le fonctionnement biologique de la mémoire, la mémoire et l’âge, le 6 avril de 10h à 12h à la mairie de Dieppe. Celle-ci sera suivie d’un programme mémoire tonique composé de trois ateliers ludiques. Conférences gratuites ouvertes aux plus de 60 ans inscription au 02 31 27 77 37.

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Ateliers multimédia : des outils d’expression dans les quartiers

L’Ifcass recrute

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Colis des anciens

La Municipalité de Dieppe offre un colis de Noël à ses habitants de 65 ans et plus. Pour en bénéficier, et si vous n’êtes pas déjà inscrit auprès des services municipaux, vous êtes invités à vous présenter avant le 31 mars en mairie de Dieppe “service Personnes âgées”, en mairie annexe “Jacques Prévert” à Janval, en mairie de Neuville-lèsDieppe ou en mairie annexe “Camille Claudel” au Val Druel. Se munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile..

Vente de vêtements L’Inner wheel club de Dieppe organise une vente de beaux vêtements et accessoires à prix réduits, et une petite brocante, les 13 mars (14h00-18h00) et 14 mars (10h00-18h00) dans la petite salle de réunion sur le côté de la mairie de Dieppe.

L

es nouveaux ateliers multimédia mis en place dans les quartiers, en lien avec le service Démocratie locale, visent avant tout à favoriser l’information et l’expression des habitants, à partir de l’appropriation de l’outil informatique. Dans les pôles de services Camille-Claudel (Val Druel), La Fontaine (Bruyères), Le Drakkar (Neuville), à la Maison de quartier du Pollet et désormais à la médiathèque Jean-Renoir en centre ville, les débutants pourront s’initier aux nouvelles technologies et les internautes plus aguerris trouveront de l’aide pour élargir leurs compétences, avec l’aide et le soutien d’une équipe d’animateurs renforcée. Les ateliers proposent quatre types d’activités différentes :  “emploi”, pour apprendre à rédiger un CV, rechercher ou à répondre à une offre d’emploi sur le web ;  “création artistique multimédia”, pour découvrir la mise en page ou la création d’affiche, de blog, de site web, de bande dessinée…  “image, vidéo et son”, pour appréhender la retouche photo, la production de diaporamas, le montage vidéo simplifié et la création musicale ;  “accès libre”, pour surfer librement sur la toile.

Réaliser des projets « Suite à une forte demande des habitants, des ateliers consacrés uniquement aux adultes ont été créés, en complément de ceux déjà dédiés aux jeunes, précise Loïc Paillard, coordinateur des ateliers multimédia. Deux nouveaux animateurs renforcent l’équipe.

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S’informer

Toutes les infos sur http://ecole.wanadoo.fr

Equipe renouvelée, palette d’activités et plages horaires élargies, cinquième espace en centre ville : les ateliers multimédia font peau neuve.

citoyenneté

solidarités

L’Institut de formation aux carrières administratives sanitaires et sociales propose aux 18-25 ans des préparations aux concours dans les filières administratives, paramédicales et sociales. Le recrutement se fait par voie de sélection. Les candidatures doivent être déposées avant le 30 mars auprès de l’Ifcass, 119 avenue des Canadiens, 76 200 Dieppe. Tél. : 02 35 82 67 18. Pour mémoire le taux de réussite à l’Ifcass est de 76 %..

Cinq ateliers multimédias

sont désormais ouverts dans les pôles de services des quartiers et à la médiathèque Jean Renoir.

Ainsi, nous sommes désormais cinq, avec chacun une spécialité différente ». Chaque animateur est en effet là pour transmettre ses connaissances. L’objectif est d’accompagner et de former les habitants afin qu’ils puissent ensuite créer et réaliser librement leurs projets. En pratique : L’inscription est obligatoire, mais l’accès aux ateliers est libre et gratuit. Un animateur et cinq ordinateurs sont à disposition dans chaque atelier.

Pour connaître les horaires d’ouverture des ateliers, connectez-vous sur http://tinyurl.com/cmzr9a Se renseigner dans les pôles de services et à la médiathèque, ou envoyer un courriel à [email protected]

L’agenda des réunions des groupes de travail participatifs    9 mars, 18h, animation et commerces du coeur de ville, dans les salons de l’Hôtel de Ville.  11 mars, 15h, animations jeunesse de l’été, à la Maison des associations.  13 mars, 18h, animation de la place Dunant, à la Maison des Jeunes de Neuville.  16 mars, 18h, redynamisation du Bout du quai, à l’Estran.  1er avril, 14h, centre social du Val Druel (jeunes), à l’annexe du pôle Camille Claudel.  1er avril, 18h, et 7 avril, 14h, centre social du Val Druel (habitants), au pôle Camille Claudel.

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Bus gratuits pour contourner le pont Ango Les habitants du quartier des Côteaux se sont déplacés

nombreux pour rencontrer le Maire et les élus le 23 février.

Les Côteaux

La première réunion de démocratie locale aux Côteaux a eu lieu le 23 février. L’assemblée, majoritairement composée de femmes, a soulevé des questions concernant les problèmes de voisinage, l’aménagement des abords des immeubles, la signalisation des parkings, la circulation et la voirie, les loisirs

des jeunes, la carte scolaire, l’animation du quartier et le rôle qui pourrait être dévolu aux locaux de l’ancienne ludothèque. Treize personnes se sont inscrites au groupe de travail participatif pour réfléchir à la thématique “comment mieux vivre ensemble” dans le quartier des Côteaux.

St Jacques-Ste Catherine

Stationnement et circulation : la réflexion avance Depuis octobre, plusieurs réunions et visites avec les habitants ont permis de cerner les enjeux du quartier. Parmi eux, le stationnement et la circulation dans les rues de cet îlot autrefois piéton, dont les façades rénovées méritent le coup d’œil des visiteurs. Car ce n’est pas seulement pour des raisons de sécurité, mais aussi pour “valoriser leur quartier” que les habitants ont participé à la définition d’un projet d’aménagement sur lequel ont ensuite travaillé les services municipaux. Une première approche consisterait en la

matérialisation d’un cheminement pour les voitures au centre des rues Mortier d’or, du Boeuf et Pecquet afin d’éviter le stationnement sauvage sous les fenêtres des riverains. Une autre solution, priorisant la réduction de la circulation automobile, est également à l’étude : elle consiste en l’installation de bornes escamotables aux entrées et sorties du quartier. Ces deux pistes seront précisées et chiffrées par les services techniques afin de faciliter le choix final qui sera fait par les habitants et les élus.

Les Bruyères

Une visite au plus près des préoccupations des gens Le 13 février, Sébastien Jumel, accompagné des services techniques de la Ville, est allé une nouvelle fois à la rencontre des habitants des Bruyères. Dans un premier temps, une visite au plus près des préoccupations des gens a permis de faire le point sur les travaux réalisés ces derniers mois, sur les interventions programmées et ce qui fait le quotidien dans le quartier (aires

de jeux, conteneurs à déchets, vitesse de certains automobilistes…). Les habitants ont ensuite été invités à venir dialoguer au pôle La Fontaine sur l’animation et la vie du quartier. Comme dans les autres quartiers, le Maire a renouvelé son engagement de venir régulièrement, tout au long du mandat, à la rencontre des habitants.

espace urbain

Dialoguer, pour mieux vivre ensemble

Depuis le 23 février, le Pont Ango, en service depuis les années cinquante, est fermé à la circulation piétonne et routière pour cause de travaux de rénovation. Jusqu’au 26 juin, ce chantier obligera les usagers à contourner le bassin Dusquesne. Afin de faciliter les déplacements pendant la durée des opérations, la circulation est déviée par la rue Lavoine, le quai du Tonkin et le quai Duquesne pour se rendre en centre ville depuis le Pollet et vice-versa. Ce parcours piétonnier, balisé et sécurisé, s’étendant cependant sur 800 m, comparé aux dizaines de mètres que représente le franchissement du pont Ango, la Communauté d’Agglomération Dieppe-Maritime

Pendant la fermeture du pont Ango pour travaux, les bus sont gratuits entre le Pollet et l’Office de Tourisme..

a mis en place une billettique spécifique pour les personnes qui emprunteront les bus des lignes 1 et 2, entre le Pollet et l’Office du Tourisme. Des tickets gratuits sont remis par les conducteurs de bus aux clients montant aux arrêts Foyer du marin, pont Ango, gare et Chambre de commerce. Ces tickets gratuits sont valables uniquement sur les tronçons indiqués.

l’œil d’erwan

9

Des logements pour tous

Photo : E.L.

point de vue de l’élu

10

François Lefebvre  maire-adjoint aux

Solidarités et à l’Habitat

« Il nous faut répondre aux conclusions du PLH. Plusieurs chantiers vont être lancés pour apporter des réponses à des besoins d’hébergement spécifiques notamment pour les jeunes, les personnes âgées et les personnes en grande précarité. D’autres opérations d’envergure, au Val d’Arquet et Dieppe sud, devraient également satisfaire une partie des attentes en termes de logement individuel, d’accession à la propriété et de types d’appartements. Nous sommes à la fois attentifs aux demandes de logements à loyer modéré et préoccupés par la mixité »

Conformes aux conclusions du diagnostic du Programme local de l’habitat, les perspectives de la Ville de Dieppe sont de développer une gamme de logements diversifiée pour répondre aux besoins et aux attentes de chacun. Le chantier est ouvert pour éponger le flot continu de demandes et enrayer l’hémorragie démographique que connaît Dieppe.

P

our Jérémy Delaumel et Johanna Stalin « vivre à trois dans un T2, n’était pas envisageable  » et ils avaient eu le réflexe de prendre les devants en déposant une demande pour un logement plus grand dès leur projet d’avoir un enfant. « Quand j’ai su que j’étais enceinte, j’ai de nouveau pris contact avec la Ville et les bailleurs, mais on me disait qu’il fallait attendre. Qu’il n’y avait pas d’appartement de cette taille disponible », retrace cette jeune maman. Le couple a cependant reçu une bonne nouvelle de la part du service Logement de la Ville quelques jours seulement après la naissance de son bébé. « Notre fils est né le 30 mai 2008 et nous avons emménagé

dans un T3 en juin. C’est beaucoup plus pratique à vivre depuis qu’il a sa chambre », raconte Johanna. Un soulagement rapide pour cette famille qui venait de s’agrandir, mais passer d’un T2 dans l’immeuble Nivôse au Val Druel à un T3 à quelques encablures de là, au Germinal, n’était pas gagné d’avance. Les T3 représentent plus d’un tiers des demandes.

25 % des demandes portent sur des T2 Lucienne Lefebvre est dans une situation inverse. A 74 ans, le T5 qu’elle occupe depuis trente ans dans un immeuble au cœur de Janval est devenu beaucoup trop grand pour elle seule. « Je n’utilise plus toutes les chambres et c’est compli-

qué pour l’entretien. J’aimerais déménager pour un T2 dans le quartier, mais il me faut un premier étage. Je me suis brisée la tête du fémur il y a cinq ans et depuis, j’ai du mal à marcher », témoigne cette septuagénaire. Dans un contexte où les T2 représentent près du quart des appartements recherchés, mais aussi le quart de l’offre de logements, l’attente de Lucienne Lefebvre est difficile à satisfaire : « La Ville m’a proposé un T2, mais à Neuville. Non seulement, il était trop excentré du centre, mais je suis attachée à mon quartier. Je suis aussi d’accord pour un échange, mais des jeunes ne vont pas passer directement d’un T2 à un T5 ! » Le cas de cette retraitée est complexe, mais illustre une réalité décrite par le diagnostic du Pro-

dossier

Photo : E.L.

Logement : un défi à relever

A Neuville, , rue A. Lamotte, la construction de 21 pavillons en accession accompagnée à la propriété est en cours.

gramme local de l’habitat. Il met aussi l’accent sur le manque d’adéquation entre les studios proposés en résidences de personnes âgées et les aspirations actuelles des anciens. « J’y vais régulièrement pour participer aux animations et rencontrer du monde, mais je ne suis pas prête à aller habiter en RPA. Et puis, je tiens à disposer d’une chambre. Je ne veux pas de mon lit dans la pièce où je vis ! » Les péripéties d’une famille de sept personnes pointent une autre problématique dieppoise en cours de résorption : l’habitat dégradé. « Nous avons loué un appartement avec deux chambres rue de l’Epée pendant onze ans par l’intermédiaire d’un cabinet immobilier. Quand on l’a visité, les papiers venaient d’être refaits. Même si les

pièces étaient mal distribuées et qu’une des chambre possédait une fenêtre borgne, il semblait en bon état, mais ça ne tenait pas debout. D’abord, il fallait des cales sous les meubles, puis rapidement, on a constaté la présence d’humidité. On traitait et on aérait, mais ça ne changeait rien. Puis les choses ont

« Aujourd’hui, on respire »

Sandrine dieppoise maman de cinq enfants empiré quand le propriétaire est décédé. Sa femme et son fils ne voulaient rien entendre. Pourtant, on a pris le plafond de la salle à manger sur la tête, les balcons et les escaliers ne tenaient plus, un meuble de cuisine s’est décroché… Il a même

fallu étayer l’appartement en dessous pour soutenir notre salle de bain. Et je ne parle pas des énormes factures d’eau liées à des fuites. J’étais prête à “péter un câble”. Ma fille est asthmatique, elle est beaucoup moins malade depuis que nous avons été relogés dans ce nouvel appartement du Pollet», dit Sandrine, mère de cinq enfants. Comme cela se passe régulièrement dans le cadre de l’opération de rénovation de l’habitat menée sur le cœur historique de Dieppe, la situation de cette famille a été prise en main par l’équipe de l’Opah, Opération programmée d’amélioration de l’habitat. « Sept familles habitaient cet immeuble particulièrement dégradé. Nous les accompagnons pour les reloger », explique Sophie Devaux. « C’est vrai qu’ils ont

Avec l’emploi, l’école et l’accès à la santé, le logement est une préoccupation majeure des habitants. A Dieppe, le diagnostic établi par le programme local de l’habitat met en évidence un manque criant en matière de logement. Consciente de cette réalité, notre nouvelle équipe s’est fixée une feuille de route claire et réaliste. Nous devrons rattraper le retard pris ces dernières années sans nous détourner de notre objectif : que le logement soit accessible à tous les Dieppois. Qu’il le soit financièrement, nous y serons vigilants aux côtés notamment de la CNL. Qu’il corresponde aux besoins des familles monoparentales comme des familles nombreuses, des personnes âgées comme des jeunes. Poursuivre le chantier exemplaire d’amélioration de l’habitat du centre-ville et du Pollet avec l’objectif de 300 logements nouveaux, en accentuant la lutte contre les marchands de sommeil, améliorer la qualité de vie dans les quartiers notamment avec les opérations de renouvellement urbain, construire des projets écologiquement exemplaires au Val d’Arquet et sur Dieppe Sud. En lien avec nos partenaires institutionnels et les bailleurs, nous relèverons le défi qui nous est posé : bâtir une offre de logement adaptée à tous les besoins. Sébastien Jumel  maire de Dieppe

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La situation : 34 670 habitants*. 15 151 résidences principales** réparties équitablement entre propriétaires (33,2 %), locataires du secteur privé (33,3 %) et locataires du parc locatif social (33,5 %). En 2003, Dieppe comptait 5 065 logements sociaux.

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Le contexte : 1 266 demandes de logement en cours auprès des services municipaux au 21 janvier 2009, avec une progression de 18,81 % des nouvelles demandes en 2008 (de 755 en 2007 à 897 en 2008). 34,12 % du total des demandes portent sur des appartements de type 3. Les personnes seules, avec ou sans enfants restent majoritaires parmi les demandeurs (61,3 %). En 2008, 328 demandes ont été satisfaites (+10,07 % par rapport à 2007). 44 % des demandeurs de logement perçoivent le Smic ou moins. Les projets : La construction de 724 logements publics et privés est prévue à Dieppe pour les années à venir. 350  logements doivent être réhabilités dans le cadre de l’Opah. * estimation Insee 2008. ** source Insee,

Christelle Gillet   conseillère municipale déléguée au Logement social

fait vite. Aujourd’hui, on respire. Le moral, c’est le jour et la nuit. C’est aussi plus agréable de recevoir du monde ! », confie Sandrine.

300 euros pour 25m2 sans confort Le douloureux parcours de Philippe Séron dépeint lui aussi la lutte contre le logement insalubre dans laquelle est engagée la Ville. « J’ai vécu une quinzaine d’années rue du Mortier d’or. Je payais 300 euros pour 25m2 avec dans la même pièce, la cuisine, la douche et les WC. C’était extrêmement humide. J’avais même dû installer un sac au-dessus de mon lit pour récupérer l’eau qui fuyait du toit. La facture de chauffage aussi c’était un gouffre et le médecin ne voulait plus venir ». Après une longue procédure menée par la Semad dans le cadre de l’Opah, Philippe Séron vit aujourd’hui « dans un château » au sein de l’ilôt Saint-Jacques. Il termine dans ce nouvel appartement sa convalescence suite à sa défenestration en août dernier. Le début d’une nouvelle vie ?

La pression des demandes reste forte Les situations décrites à travers ces témoignages illustrent des points mis en avant par le diagnostic réalisé dans le cadre du Programme local de l’habitat. Malgré les nouveaux logements mis sur le marché ces dernières années, la pression des demandes reste forte sur

Philippe Séron a vécu 15 ans dans cet appartement dégradé de la rue du Mortier d’or avec toilettes et douche dans la cusine.

Dieppe. « Nous n’arrivons pas à prendre un rythme de construction suffisant pour endiguer la fuite vers le rural et compenser l’accroissement des demandes liées notamment au phénomène des séparations. Il faudrait quasiment livrer 50 % de logements en plus chaque année », analyse François Lefebvre, maire-adjoint aux Solidarités et à l’Habitat. Dans ce contexte, les perspectives de la Ville de Dieppe en matière d’habitat sont de développer une gamme de logements diversifiée pour répondre aux besoins et aux attentes de chacun. Jeunes actifs, personnes âgées, personnes en

Un important chantier de rénovation

avec installation d’ascenseurs doit être lancé en septembre par Sodineuf sur ses immeubles Artois, Bretagne et Flandres à Janval. Coût de l’opération, 6,3 millions d’euros.

© Sodineuf Habitat normand

Le logement à Dieppe

« En moins d’un an, j’ai rencontré cent cinquante personnes dans le cadre de permanences logement. Nous sommes dans une situation très complexe avec énormément de demandes pour le secteur public et une offre limitée. Il existe une réelle détresse et de vraies situations d’urgence liées au logement ».

dossier grande précarité, accession sociale, réhabilitations et constructions de logements sociaux et conventionnés, mais également soutien à des programmes immobiliers privés, le chantier est ouvert pour éponger le flot continu de demandes. © Sodineuf Habitat normand

Point de vue

Des situations débloquées, des opérations réorientées L’épais dossier du Logement connaît une actualité bouillonnante à Dieppe. Les opérations Anru, qui devraient déboucher prochainement sur Neuville et le Val Druel, la recomposition de Dieppe sud, le lancement de la première tranche du Val d’Arquet, l’entrée dans la dernière phase de réhabilitation du cœur historique, l’aboutissement d’un foyer de vie pour personnes en situation de handicap, la concrétisation de deux projets d’Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), la création d’une résidence pour jeunes salariés, le projet de Maison relais et une série de chantiers diffus tant dans le public que dans le privé représentent un enjeu énorme : résorber le manque et l’inadéquation de l’offre de logements que connaît Dieppe. « A notre arrivée, certains dossiers étaient mal engagés. En seulement quelques mois, nous avons débloqué certaines situations et réorienté

Des studios pour jeunes travailleurs. La Ville de Dieppe soutient le

projet de construction d’une résidence pour jeunes salariés rue de Stalingrad à hauteur de 100 000 euros. Ces vingt et un studios et F2 meublés réalisés par Sodineuf dans le cadre du 1 % logement seront destinés à répondre aux besoins des primo accédants à un emploi ou des jeunes en formation. Les loyers devraient varier entre 400 et 450 euros. Début des travaux programmés à l’automne pour un montant de 1,5 million d’euros.

d’autres opérations, explique Hugues Falaize, maire-adjoint à l’Urbanisme. Nous espérons ainsi lancer la première tranche de deux cents logements au Val d’Arquet avec un volet écologique plus affirmé d’ici la fin de l’année. Concernant Dieppe sud, nous avons stoppé les programmes de marina pieds dans l’eau qui hypothéquaient l’activité portuaire pour repenser cette future entrée de ville en quartier multifonction intégrant plus de trois cents logements sociaux et privés ». Là où la précédente équipe prévoyait un zest de logements sociaux, la Municipalité s’oriente donc vers une véritable prise en

compte de la mixité sociale. Hugues Falaize envisage même des partenariats avec les promoteurs privés sur certaines opérations. « Il nous faut répondre aux attentes de tous les Dieppois et créer les conditions d’accueil de nouvelles populations avec une offre la plus diversifiée possible, sans exclure le très haut de gamme. Des programmes de ce type sont d’ailleurs en cours », confie l’adjoint à l’Urbanisme. L’enjeu est de taille pour Dieppe et ses habitants : proposer des logements adaptés aux attentes et enrayer l’hémorragie démographique que connaît la ville.

Depuis son installation, la Municipalité a fait avancer le projet de construction d’une Maison relais. Cette structure de quinze

© Sodineuf Habitat normand

logements aurait vocation à accueillir des personnes en grande précarité qui se sont stabilisées en foyer d’hébergement. Cet établissement collectif, avec surveillance et accompagnement social, bénéficie d’un soutien financier de l’ordre de 105 000 euros de la part de la Ville.

Jean-Michel Renault   directeur de territoire Habitat 76

« Nous menons actuellement des travaux d’amélioration de confort et de sécurité dans nos quatre cent vingt-trois logements collectifs du Val Druel, ainsi que dans les parties communes des immeubles barre. Parallèlement, dans le cadre du projet Anru, nous travaillons avec nos partenaires et des “habitants relais” (sur la base de diagnostics en marchant, d’ateliers…) sur un programme de “résidentialisation douce” destiné à améliorer le cadre de vie de nos locataires et à favoriser une meilleure appropriation de leur environnement ».

Eclairage

Le diagnostic du Programme local de l’hâbitat (PLH) établit un décalage important

au niveau de la localisation des logements sociaux entre la ville centre et les autres communes de la communauté d’agglomération : 85 % du parc social de l’agglo Dieppe Maritime est situé à Dieppe, commune qui compte un tiers de logements sociaux pour une norme fixée à 20 %. Une des pistes du PLH consiste donc à développer un rééquilibrage à l’échelle communautaire par des initiatives de logements sociaux à la périphérie de Dieppe.

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« Les opérations Opah de réhabilitation Réhabilitation des derniers de l’habitat dans le cœur historique immeubles dégradés 210 représentent 350 nouveaux logements vont être réhabilités. Deux cent dix immeubles Objectif : terminer le traitement des immeubles en coulisses un dégradés ou très (très) dégradés du cœur historique. dégradés ont été recensés énorme travail en 1999 dans le cœur historique de Dieppe. 106 Un diagnostic réalisé en 1999 avait fois les plus complexes. « Cette fois, de négociations, de ces immeubles sont permis de recenser 210 immeubles nous irons au bout des procéduaujourd’hui réhabilités et dégradés ou très dégradés dans le res », confie Aline Pichavant. Les de procédures, habités. 95 immeubles sont cœur historique de Dieppe. La nou- propriétaires défaillants vont donc en cours de traitement (en velle convention d’Opah-RU (Opé- être contraints pour finaliser ces de montages travaux ou à l’étude) et les ration programmée d’amélioration opérations qui visent a lutter contre 9 derniers vont l’être au de l’habitat – renouvellement les marchands de sommeil et leurs financiers, cours des cinq années qui urbain) qui doit être signée par la logements insalubres. Compte tenu viennent. Au total, ce sont Ville avec la Communauté d’agglo- des délais de travaux, la livraison de recherche 780 logements qui ont été mération Dieppe Maritime pour le des derniers logements est envisaréhabilités depuis 2000 compte de l’Etat vise à clore les gée pour 2017. d’investisseurs ». réhabilitations de l’habitat du cendont 447 au cours de l’Opah Philippe Maylin   directeur de la Semad.

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« Nous allons initier cette année un pass’foncier dans le cadre d’une accession sociale. Avec cette aide de la Ville, l’acquéreur bénéficie d’un triple avantage : remboursement différé du terrain, TVA à 5,5 % et prêt à 0 % ». François Lefebvre  maire-adjoint aux

Solidarités et à l’Habitat

tre ancien. « L’objectif de cette Opah-RU 2009-2014 porte sur 350 nouveaux logements réhabilités avec des restructurations en cœur d’îlots. Il s’agit pour nous d’engager tous les dossiers en financement des immeubles ciblés d’ici 2014 », confirme Aline Pichavant, chef de projet Opah. Les dossiers à boucler sont toute-

En pratique : Une réflexion est en cours pour intégrer dans cette dernière tranche de réhabilitation les nouvelles normes en matière énergétique et de développement durable compatibles avec le bâti ancien et le respect du patrimoine. L’emploi de matériaux naturels pour l’isolation est par exemple envisagé.

2003-2008. Le traitement de 350 logements supplémentaires dans le cadre de l’Opah-RU 2009-2014 devrait clore ces opérations de réhabilitation de logements. On considère que l’Opah représente 75 emplois à l’année sur Dieppe.

Des aides pour accéder à la propriété L’accession accompagnée à la propriété fait ses premiers pas à Dieppe sous la houlette d’Amexia. Dixneuf pavillons de type 4 sont en cours de construction dans le cadre de cette opération à Neuville, rue Lamotte. « A titre indicatif, un couple avec deux enfants dont le revenu annuel net fiscal ne dépasse pas 51 605 euros peut bénéficier de la TVA à 5,5 %. Dès lors, s’il répond aux critères, nous recherchons le maximum d’aides et de subventions pour réduire le prêt principal », synthétise Elodie Bigot, responsable commerciale chez Amexia. Selon ses ressources, cette famille pourra ainsi bénéficier d’un prêt à 0 % jusqu’à 53 800 euros. Outre cette opération baptisée le Tella, d’autres accessions accom-

Vingt et un pavillons en accession accompagnée à la propriété sont en cours de construction rue A. Lamotte à Neuville.. pagnées à la propriété sont envisagées sur Dieppe, au Val d’Arquet notamment.

En pratique : Deux maisons sont déjà réservées et plusieurs dossiers sont en cours d’instruction, mais les candidats primo-accédants peuvent se renseigner 3, rue du commandant Fayolle à Dieppe.

dossier Eclairage

Dieppe, référence en termes d’Opah

auront été réhabilités dans le cadre de l’Opah, qui consiste à traîter les immeubles dégradés du cœur historique en respectant l’aspect architectural du bâti ancien.

Bientôt deux établissements médicalisés pour les personnes âgées

Photo : E.L.

Photo : E.L.

Au total, un millier de logements

Deux projets d’Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) sont en cours d’instruction à Dieppe pour assurer la prise en charge des personnes âgées dépendantes. L’un se situe avenue Pasteur, dans les anciens locaux de l’Emulation à proximité de l’hôpital. Comparé au projet privé initié par la précédente équipe municipale, cet établissement a été réorienté par la Municipalité actuelle vers un organisme non lucratif. Il est ainsi confié à la Fondation Caisse d’Epargne. Le second Ehpad devrait s’étendre sur le site de la Maison de retraite Ma maison tenue jusqu’à maintenant par les Petites sœurs des pauvres à Janval. Sur le point de signer, l’Office des personnes âgées de Dieppe prévoit sur place un regroupement de ses activités et une extension à 85 lits semi-médicalisés. L’idée est d’y créer une plate-forme multiservices gérontologique.

Point de vue

Photo : E.L.

Au terme de cette dernière Opah, plus d’un millier de nouveaux logements ou de logements requalifiés auront été remis sur le marché en près de vingt ans. Souvent mise en valeur au niveau national, l’Opération programmée d’amélioration de l’habitat de Dieppe reste une référence. Sébastien Jumel, le maire de Dieppe, a d’ailleurs eu l’occasion de retracer les opérations successives le 5 février dernier lors d’un colloque de l’Anah, l’Agence nationale de l’amélioration de l’habitat, auquel assistaient de nombreux autres maires de France à Paris. Dieppe apparaît en effet comme une opération parmi les plus difficiles en termes de coûts et de complexité technique en raison notamment de l’état particulièrement dégradé du bâti et de sa qualité architecturale.

Henry Gagnaire   directeur de Sodineuf habitat normand.

« A Dieppe, les tarifs du foncier rendent les opérations immobilières difficiles à équilibrer. Nous sommes dans une zone où les coûts de construction sont identiques à Rouen, mais avec des plafonds de loyers qui sont entre 8 % et 10 % moins élevés. Les loyers ne permettant pas de financer les constructions, il nous faut donc rechercher des subventions publiques. Ce phénomène est encore plus marqué pour le programme du Val d’Arquet où la volonté est forte d’intégrer une grande dimension développement durable afin de réduire les charges des futurs habitants. Les coûts de construction étant de l’ordre de 20 % plus chers, nous cherchons comment bénéficier d’aides publiques qui existent pour les privés sous formes d’avantages fiscaux, mais pas pour les bailleurs sociaux. C’est indispensable pour proposer de l’accession sociale. La vente de parcelles à lotir ne suffisant pas à couvrir la viabilisation des terrains. Un autre souci sur Dieppe, c’est la pression pour des logements individuels en locatif ou en accession. Or, la ville a ses limites. Ce thème doit donc être abordé à l’échelle de l’agglo ».

15

Entretien Christophe Avignon, gérant de Victoria promotion Eclairage

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 Vous êtes le seul promoteur immobilier local. Comment votre entreprise traverse-t-elle la crise ? Je suis opérateur sur Dieppe depuis 1998. Nous avons produit trois cents logements sur le secteur dont cent trois à Dieppe intra-muros. Notre force, c’est la proximité, la connaissance du marché et notre capacité à nous adapter. D’ailleurs, après quelques retards dus essentiellement à des raisons techniques et à une commercialisation ralentie ces derniers mois à cause du crash financier, nos deux projets en cours avenue Jean Jaurès à Janval et rue du Général Leclerc à Neuville vont démarrer. Nous allons ainsi mettre cinquante nouveaux logements neufs et de qualité sur le marché dieppois.

 Le marché justement, comment se porte t-il ? Comme le secteur automobile, également lié au crédit, l’immobilier a été touché de plein fouet par la crise. Néanmoins, après six mois très difficiles, un redémarrage se fait sentir depuis janvier. Les indicateurs se remettent au vert avec la baisse des taux d’intérêt. La surchauffe au niveau de la construction décroît et nous permet d’abaisser les coûts de construction au profit de nos clients. Nous sommes aussi moins confrontés à la surenchère sur le foncier des promoteurs nationaux, beaucoup plus touchés par la crise.

  Quel type de logements construisez-vous ? Les T2 représentent 40 % de nos programmes pour satisfaire une clientèle jeune ou des personnes âgées. En location, les T3 sont également très recherchés par les familles avec un enfant et les couples retraités. Pour ce qui est de nos acquéreurs occupants, ils demandent des appartements de 70 m2 à 150 m2 dans les étages élevés avec terrasse privative. Nous avons innové à Dieppe avec ce type de produits qui correspond à des attentes.

Photo : E.L.

Photo : E.L.

« Un redémarrage se fait sentir »

Quelques constructions en cours ou à venir Adresse

quantité type

constructeur

avenue de la Libération

80

(50 T2 ; 20 T3 ; 10 T4)

Constructions finance

51, av. de la République

4

(4 T5)

SCI LC1

5-7-9, rue Montigny

25

(2 T1 ; 4 T3 ; 11 T4 ; 6 T5 ; 2 T6)

SCI de Montigny

44, av. du Général Leclerc 15

(8 T3 ; 6 T4 ; 1 T5)

Victoria Promotion

rue Albert Lamotte

21

(2 T3 ; 19 T4)

SCI La Manche

rue du 74e RI

29

(2 T2 ; 27 T3)

Sodineuf Habitat Normand

rue G. Hue

29

(15 T2 ; 11 T3 ; 3 T4)

Icade Capri

83, Grande rue

4

(1 T1 ; 1 T2 ; 2 T3)

SCI Domaso

2, rue du Château d’eau

26

(5 T1 ; 19 T2 ; 2 T3)

SCI Les Tilleuls de Grosfy

rue de Stalingrad

21

(21 T2)

Sodineuf Habitat Normand

4, rue du Bec

4

(4 T2)

Bérenger

Le remplacement des lois Robien recentré et Borloo par la loi Scellier-Carrez inquiète

Christophe Avignon car cette nouvelle aide à l’investissement locatif privé n’est pas applicable à Dieppe, classée en zone C de moins de 50 000 habitants, alors que l’Agglomération en compte plus de 54 000. Pour le gérant de Victoria promotion, c’est la croissance du parc de logements privés locatifs neufs qui pourrait être remise en cause : « Les investisseurs représentent 40 % à 45 % de notre clientèle. S’ils ne peuvent bénéficier de défiscalisation à Dieppe, ils iront ailleurs et nous ne pourrons plus effectuer de programmes supérieurs à vingt logements. Les délais de commercialisation auprès des seuls propriétaires occupants seraient trop longs ». A terme, selon Christophe Avignon, cette situation pourrait entraîner des tensions sur les prix des loyers en raison de la raréfaction des produits.

Repères Avec les lois d’aides à l’investissement locatif privé, l’investisseur privé amorti une part de son acquisition sous forme de réduction d’impôt plafonnée à 10 700 euros. En contrepartie, il s’engage à louer son logement comme résidence principale à un niveau de loyer plafonné pendant au moins neuf ans.

adjoint au maire

3 questions à Didier Marchand    président de la CNL Dieppe

« L’Etat veut se désengager du Logement »

 Quels sont les combats de la Confédération nationale du Logement auprès des bailleurs ? La situation sociale des locataires, avec beaucoup de très bas salaires, pèse lourdement aujourd’hui. On se bat donc contre les augmentations de loyers, mais aussi pour la baisse des charges. Prenons l’exemple des réhabilitations qui vont être menées sur les immeubles Bretagne, Flandres et Artois à Janval. Avec une meilleure isolation, l’installation de chasses d’eau double débit ou encore de robinets à eau

pulsée, nous obtenons une baisse des charges de 25 % à 30 %. Nous souhaitons d’ailleurs aller plus loin en encourageant la pose de panneaux photovoltaïques pour l’éclairage des parties communes et la récupération des eaux de pluie pour l’arrosage et l’alimentation des toilettes.  Quel regard portez-vous sur la politique gouvernementale en matière de Logement ? Les réformes de Christine Boutin vont être graves. L’application de surloyers, l’abaissement de 10% des plafonds permettant de bénéficier d’un logement social et l’expropriation après trois propositions de relogement pour une personne âgée installée dans un logement devenu trop grand, ont pour objectif de faire partir les locataires vers

le privé. Avec ces mesures, la mixité va disparaître. On va ghettoïser les quartiers. L’ambition de l’Etat parait simple : se désengager du Logement.    Comment envisagez-vous votre action ? Autrefois, notre travail était de faire entrer des gens dans des logements. Aujourd’hui, ça va être de les maintenir dans les lieux. Nous réclamons un service public du Logement qui garantisse un droit au logement pour tous, quelles que soient les ressources, et la mixité. Si l’habitat à loyer modéré n’existe plus, à l’avenir, où habiteront nos enfants ?

17 Photo : E.L.

Hugues Falaize  premier

dossier

Photo : E.L.

« L’application de la loi Scellier-Carrez exclut les programmes de l’Opah. Nous avons engagé les démarches auprès du ministère afin d’obtenir le changement de classification »

Dieppe compte plus de 5 000 logements sociaux. Diversifier

l’offre de. logements est une des préoccupations de la Municipalité.

Rubrique publiée conformément à la loi n° 2002-276 relative à la démocratie de proximité. Les propos tenus dans les colonnes de cette rubrique n’engagent que leurs auteurs.

Expression des groupes politiques du Conseil municipal

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Groupe des élus Communistes et Républicains

Groupe des élus Socialistes et de la Société Civile

Groupe des élus Verts et Ouverts

Groupe des élus Dieppe Ensemble

Le comité Balladur constitué par Nicolas Sarkozy pour réformer les collectivités va livrer ses conclusions. Sous couvert de simpli-

En début d’année 2008, nous nous sommes engagés, si nous étions

Quelle connerie… le nucléaire !

Les élus “Dieppe-Ensemble” se réjouissent de la décision d’implanter le 2nd EPR à Penly.

fications, c’est un véritable jeu de massacre des institutions locales qu’il préconise et qu’il va mettre en œuvre. Qu’il s’agisse de la fusion-association des conseils départementaux et régionaux, de la suppression des structures des cantons, de circonscriptions ou de pays, de la modification des périmètres et des compétences des communautés de communes ou d’agglomération, son objectif n’est pas seulement de réduire les dépenses de fonctionnement et les effectifs de fonctionnaires, il est aussi de déposséder de leurs prérogatives et de leurs effets de contrepouvoirs les élus locaux. La démocratie est en danger. La participation des citoyens aux décisions qui concernent leurs territoires et leurs modes de vie risque d’être anéantie. Alors que dans le même temps, le Gouvernement réduit les moyens financiers pour les collectivités locales avec des dotations en baisse, un fonds de remboursement de la TVA escamoté, la suppression de la taxe professionnelle, et qu’il transfère des pans entiers des charges de l’État, il va provoquer un alourdissement de la fiscalité sur les ménages pour un service public dégradé ou dévoyé. Ce n’est pas l’affaire que des élus d’organiser la riposte. Nous en appelons à tous nos concitoyens – notamment à l’occasion du vote du budget communal - pour s’opposer à cette offensive sarkozyenne qui veut éliminer tous les pôles de résistance à sa politique antisociale, antisalariale, et servir les intérêts du Medef et de tous les fauteurs de crise. Le 19 mars prochain, nous serons tous ensemble pour répondre à cette offensive globale réactionnaire par un front populaire de progrès.

élus, à mettre en place un programme d’ambition pour notre ville. Vous nous avez fait confiance et nous avez porté à la tête de la mairie. Aujourd’hui, un an après l’élection, il est temps pour nous de faire le bilan de notre action au sein de la majorité municipale. Depuis un an, les élus socialistes et de la société civile ont participé à l’élaboration ou à la mise en œuvre de projets tels que : • le réaménagement du cadre de vie : place Henri Dunant, ANRU, réflexion autour du Programme Local de Prévention des Déchets (diminution des déchets en amont, amélioration de la collecte, compostage, etc.), réflexion avec les habitants autour de la modification du plan de stationnement et de déplacement, et d’autres projets structurants, en lien avec Dieppe Maritime notamment • la prise en compte des défis environnementaux grâce à l’Agenda 21 ville, le bilan-carbone, la semaine du développement durable, la valorisation énergétique de l’Usine d’Incinération • le dialogue renouvelé avec les acteurs du monde éducatif, par le biais de l’Instance Locale de Concertation • la mise en place du Pédibus, le partenariat “éco-école” entre l’Éducation nationale et la Ville sur l’environnement, l’extension des accueils périscolaires, la reprise en régie municipale des centres de loisirs • la redynamisation de l’événementiel à Dieppe afin qu’il ne se passe plus un week-end sans une animation sportive ou culturelle • l’intervention du service des sports dans les écoles, les RPA, l’augmentation des horaires d’accueil des piscines municipales, la carte “découvertesport”, la fête du Sport. Ainsi chaque adjoint ou conseiller du groupe socialiste et de la société civile a œuvré, en lien avec les services, pour que les mairies de Dieppe et de Neuville tiennent à nouveau leur rôle de service public. Vous pouvez compter sur nous pour faire avancer Dieppe !

Penly 3, comme Flamanville 3, est inutile. La France est en surcapacité de production nucléaire, d’un bon tiers ! 10 réacteurs sur un total de 58 ne servent qu’à l’exportation et 15 réacteurs ne tournent pas à leur optimum économique. La France exporte ainsi l’équivalent de NEUF Penly 3. Le déficit se situe entre 2 et 6 milliards d’euros selon les estimations. Déficit reporté sur les consommateurs français, qui en sus, écopent du risque : si l’électricité est exportée, les déchets et les risques d’accident eux, restent en France. La France n’a pas besoin de Penly 3 car la consommation électrique française doit nettement ralentir, et n’augmenter que de 1 % par an jusqu’en 2020, soit moitié moins vite que dans les années 90… Penly est contre-économique. En cette période de crise, nous n’avons pas 4 milliards d’euros à mettre dans un EPR. Il faut investir dans les économies d’énergie. Le potentiel est énorme. Il y a l’équivalent énergétique de VINGT Penly 3 à économiser. Soit 8 dans l’habitat, 6 dans le résidentiel électrique, 5 dans les services et 3 dans l’industrie. Avec 4 milliards d’euros, le prix de Penly 3, on peut rénover 200 000 logements construits avant 75 (presque la moitié du bâti ancien haut-normand !) et créer 25  000 emplois (10 fois plus que la construction de Penly 3). On peut réduire d’1 million de tonnes les rejets de CO2 ! C’est ce que fait entre autres l’Allemagne, qui a abandonné le nucléaire voici 8 ans, sous la pression des Verts. Près de 400 000 emplois seront ainsi créés en Allemagne sur la décennie qui s’achève. Les énergies renouvelables présentent, toutes, un contenu en emplois 40 à 60 % supérieur aux énergies fossiles. L’énergie la moins coûteuse est celle que l’on ne produit pas car on ne la consomme pas.

Ils avaient soutenu le projet depuis que le Président Nicolas Sarkozy en avait annoncé la construction. La mobilisation des élus de toutes tendances, l’action déterminante et continue du Comité de soutien créée et animé par Jean Bazin, le soutien décisif d’Antoine Rufenacht qui a rassemblé les élus de la région dieppoise pour défendre le site de Penly et l’appui de Bruno Le Maire, Secrétaire d’État aux Affaires Européennes ont été essentiels dans le choix du Président de la République. Cette décision est une excellente nouvelle pour le bassin d’emploi de Dieppe en raison des centaines d’emplois que généreront son fonctionnement et sa maintenance, au delà même de sa construction qui mobilisera des milliers de salariés et de nombreuses d’entreprises régionales. Cette décision est une excellente nouvelle pour la Normandie qui va devenir ainsi la plus grosse région de production diversifiée et de transformation d’énergie en Europe. Cette décision justifie les propositions des élus Dieppe-Ensemble pour la création d’une filière énergétique en Normandie avec des formations spécifiques à Dieppe. Il est aussi essentiel que les élus de la région dieppoise travaillent à la valorisation économique et sociale et de cette implantation afin de tirer le meilleur parti de cette implantation pour le développement de notre territoire. C’est dans ce sens que les élus DieppeEnsemble agiront car c’est l’intérêt des Dieppois.

3 questions à M.C Gaillard, adjointe aux Finances

Un budget en quatre axes

Le nombre d’électeurs augmente à chaque consultation de façon significative ; Nous avons créé un groupe dans l’opposition afin de marquer notre engagement pour Dieppe et pour les Dieppois. Notre participation au conseil municipal ne doit pas rester à l’état de protestation, de mouvements d’humeur ou d’opinion. Ce que nous efforcerons d’incarner lors des débats ou dans les commissions de travail, c’est une démarche constructive mais également critique et combative surtout si les Dieppois et les Neuvillais ne retrouvent pas leur compte dans la gestion de M. Jumel. À travers notre liberté de ton, de pensée, de vote, de propositions dans le respect du cadre de référence que nous partageons avec nos amis Dieppe plus grand, sans augmentation des impôts, nous communiquerons sur nos convictions. En effet, nous pensons que la société est faite d’équilibres, fragiles par définition, et que l’intérêt général ne se déduit pas de l’addition des intérêts particuliers et politiques. La modération des Centristes n’exclut ni l’audace ni des convictions bien trempées. Vous pouvez compter sur nous.

vie municipale

Le Centre et les idées centristes en France et à Dieppe sont bien présents.

Solidarité, qualité de vie, respect de l’environnement et développement économique forment les grandes lignes des orientations budgétaires pour 2009. Marie-Catherine Gaillard

Le premier budget du mandat de la Municipalité conduite par Sébastien Jumel sera voté le 26 mars. Marie-Catherine Gaillard, maire-adjoint aux Finances, répond à nos questions à propos des orientations budgétaires pour 2009 qu’elle a présenté en Conseil municipal le 3 février. ffQuels sont les grands traits de vos orientations budgétaires pour 2009 ? Ces orientations traduisent les choix politiques de l’équipe municipale. En l’occurrence, ce budget sera le premier à intégrer la mise en œuvre du programme pour lequel les Dieppois ont voté aux dernières élections municipales. La solidarité, la qualité de vie, le respect de l’environnement, le développement économique seront les axes du budget 2009. ffAvec quelles contraintes devez-vous composer ce premier budget ? Les contraintes sont à plusieurs niveaux: Au niveau national, nous devons faire face à la baisse des dotations de l’État et aux incertitudes des politiques à venir : quel remboursement de la TVA ? quelle mesure concernant la taxe professionnelle ? Une chose est certaine, les transferts de compétences

présentera le budget de la Ville pour 2009 le 26 mars en Conseil municipal.

Photo : E.L.

Groupe des élus Centristes

de l’État vers les collectivités locales s’accélèrent et pèsent très lourdement sur nos finances. Au niveau local, nous devons faire face aux conséquences de sept années d’une politique hasardeuse et obscurantiste : un budget 2008 insincère, des réalisations coûteuses et mal suivies comme la station balnéaire, la Grande Rue et la remise aux normes de l’usine d’incinération, l’abandon de la maintenance des bâtiments et des voiries. Nous devons également tenir compte d’une pression fiscale déjà élevée et que nous ne souhaitons pas augmenter. ffAu cours de votre présentation des orientations budgétaires, vous avez dit : « comment faire beaucoup, faire autant avec si peu de moyens ». Quelles sont donc les

marges de manœuvre de la Ville pour résoudre cette équation ? Ce travail s’est enclenché dans la réponse rapide aux habitants, le dialogue, mais aussi la recherche d’économies au quotidien tout en proposant un service public moderne et de qualité. L’exercice sera difficile pour Dieppe comme il le sera pour toutes les collectivités locales. Les marges de manœuvre seront étroites. Mais, la construction de l’EPR, le développement du Transmanche, la renaissance du port dans toutes ses composantes, l’aménagement de Dieppe Sud, la rénovation des quartiers, la finition de la RN 27 seront des éléments propres à créer une nouvelle dynamique. C’est le pari que nous faisons pour Dieppe.

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La Ville de Dieppe va animer un stand dans la galerie commerciale du Belvédère dans le cadre de la Semaine du développement durable.

M

ontrer aux consommateurs des astuces pour éliminer les déchets à la source tout en faisant des économies, c’est le thème choisi par la Ville de Dieppe pour la semaine du développement durable. Pour donner de l’impact à cette action, Éric Tavernier, maire-adjoint au Développement durable, a mis en place un partenariat avec Auchan. Ainsi, du 30 mars au 6 avril, la Ville animera un stand dans la galerie commerciale du Belvédère fréquentée chaque semaine par quelque 200 000 consommateurs. Pour sensibiliser le public à des réflexes de consommation plus respectueux de l’Environnement, l’achat malin sera mis en valeur. Deux chariots contenant trente-trois produits identiques utilisés de façon courante seront exposés côte à côte. Mêmes produits, même gamme, mais avec un conditionnement différent qui influe

Photo : E.L.

développement durable 20

Du 30 mars au 6 avril, deux chariots comparatifs seront exposés sur

un stand Ville de Dieppe dans la galerie du centre commerciale du Belvédère afin de sensibiliser les consommateurs à la réduction des déchets.

à la fois sur le budget et la quantité de déchets. De fait, un même chariot peut revenir à 62 euros au lieu de 90 euros et passer de 7 kg de déchets à seulement 1,5 kg. Comment ? En préférant acheter des produits à grand conditionnement, des éco-recharges, des fruits et légumes au détail et non en barquette… Un bar à eau sera également disposé sur le stand pour des dégustations afin de prouver aux consommateurs que l’eau en bouteille n’est pas meilleure que l’eau du robinet. Par ailleurs, elle coûte plus cher et les bouteilles plastiques constituent des déchets que l’on peut facilement éviter d’acheter. Parallèlement, des ambassadeurs du tri seront présents pour expliquer concrètement le tri sélectif.

Éclairage

Un plan de réduction des déchets à l’échelle de la Ville. La Ville souhaite mettre en place avec le Département un programme local de réduction des déchets. « Il ne faut pas s’arrêter à cette opération de sensibilisation, mais développer une politique de gestion des déchets ménagers en faisant évoluer les habitudes de consommation », explique Éric Tavernier. Pour cela, la Ville doit réaliser un diagnostic quantitatif afin de réduire de 30 % sa masse de déchets d’ici dix ans, soit 5 kg par an et par habitant.

Photo : H.F.

“Acheter malin”pour réduire les déchets

Point de vue

Philippe Berthault  directeur Auchan Dieppe

« En tant que grande distribution, nous suivons la demande des clients. Lorsqu’un produit a du succès, nous veillons à toujours l’avoir en stock. On s’efforce d’avoir des produits qui accompagnent le développement durable, respectueux de l’environnement. Cependant, nous devons également proposer à nos clients une large gamme de choix. Il est important de relayer une opération nationale telle que la semaine du développement durable. L’initiative de mettre en place deux caddies comparatifs comprenant des produits impactant sur l’environnement permettra de faire réfléchir les consommateurs. Et contrairement à ce que l’on peut croire, acheter des produits plus respectueux de l’environnement peut s’avérer plus économique ».

Semaine du développement durable

Du 1er au 7 avril, la communauté d’agglomération DieppeMaritime, en partenariat avec la Ville de Dieppe et de nombreux autres acteurs du territoire, propose un grand nombre d’actions sur la thématique du changement climatique. Programme détaillé sur www.agglodieppemaritime.com

Alors que les produits réutilisables génèrent moins de déchets et sont moins coûteux, depuis quelques années, la mode est aux produits jetables. Ces produits à usage unique, pas forcément plus pratiques, sont généralement deux à cinq fois plus nocifs pour l’environnement. À chaque produit jetable, préférez un produit réutilisable ou rechargeable. Par exemple, généralisez l’utilisation des piles rechargeables. Plus chères à l’achat que les piles classiques, elles s’avèrent moins coûteuses dans le temps et surtout moins polluantes. De même, de nombreux produits sont disponibles en éco-recharges : lessive, produit vaisselle, savon, produits d’entretien de la maison… Pensez-y ! L’achat d’un berlingot de savon de 250  ml coûte deux fois moins cher et produit quatre fois moins de déchets qu’un flacon. Il est également beaucoup plus écologique

d’utiliser chiffons, serpillières et produits d’entretien ménager plutôt que des lingettes, deux fois plus onéreuses et qui produisent jusqu’à dix fois plus de déchets ! Pour les produits alimentaires, adoptez le réflexe grand conditionnement et achetez plutôt un kilo de sucre que quatre portions de 250 grammes. Dans le même esprit, préférez les fruits en vrac et non en barquette, le fromage et la charcuterie à la coupe… Cela générera moins d’emballages et votre budget y gagnera. Privilégier les produits éco-labellisés participe également à la prévention de la croissance des déchets. Il existe deux écolabels officiels en France : la marque NF environnement et l’écolabel européen. Ils sont les seuls à garantir aux consommateurs l’efficacité des produits et la limitation de leurs impacts environnementaux. Au quotidien, préservons notre planète !

Jeanne Frade, du centre ville, gagnante du quizz de février, remporte une poubelle double bac. Les bonnes réponses étaient : 1- Lequel de ces éléments n’est pas considéré comme encombrant ? les gravats 2- Quelle proportion d’un réfrigérateur est- il possible de recycler ? + de 90 % 3- La dépollution des D3E peut-elle se faire dans n’importe quel centre de traitement ? Non

Quizz développement durable Où en êtes-vous dans la limitation des emballages ?Répondez à ce quizz et envoyez ou déposer votre bulletin de participation avant le 20 mars au service Communication, 24 rue des Maillots, 76200 Dieppe. Le gagnant, tiré au sort parmi les bonnes réponses, recevra un composteur ou une poubelle à double bac. 1 – Choisir des produits rechargeables et à grand conditionnement contribue à réduire la production de gaz à effet de serre ? vrai faux 2 – L’achat de fruits en barquette peut produire jusqu’à : 5 fois plus de déchets que des fruits achetés en vrac. 10 fois plus de déchets. 15 fois plus de déchets. 3 - Les piles rechargeables peuvent l’être jusqu’à : 500 fois 750 fois 1 000 fois Nom Adresse  

Prénom 

Évaluation de la pollution automobile

La présence de benzène et de dioxyde de carbone, substances nocives pour la santé, analysée par Air Normand. La pollution atmosphérique concernant le benzène et le dioxyde d’azote est mesurée pour la première fois à Dieppe par Air normand Haute-Normandie, l’observatoire de la qualité de l’air. Cette opération est menée dans le

Photo : E.L.

Éviter les produits jetables

cadre d’une directive européenne qui prévoit la réalisation d’un état des lieux dans les secteurs autres que les grandes agglomérations déjà surveillées de façon constante. Les dégagements de benzène et de dioxyde d’azote, nocifs pour la santé – le benzène est cancérigène et le N02 est susceptible de provoquer bronchites et allergies émanant du trafic routier, les boîtiers de mesures ont été installés en bordure de grands axes. Quatre sites, sur les vingt-huit points choisis dans vingt communes de Haute-Normandie, ont été retenus sur Saint-

Aubin-sur-Scie et Dieppe : un avenue des Canadiens, deux sur l’avenue Gambetta et un autre rue Thiers. Six campagnes  de chacune quinze jours seront nécessaires pour une évaluation

21 Quatre appareils de mesure du benzène et du dioxyde d’azote on été

installés à Dieppe pour évaluer la pollution liée à circulation automobile.

précise. Les premiers résultats sont attendus pour février 2010. « Ensuite, en fonction des mesures, une ou deux stations permanentes supplémentaires seront installées dans la région afin d’effectuer un suivi constant de l’air comme à Rouen et au Havre », explique la responsable de communication d’Air normand. Ces mesures s’avéreront utiles pour la réalisation du Plan de déplacement urbain.

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En manifestant contre les projets de réforme qui menacent l’école, enseignants, syndicats, élus et parents ont évité quatre fermetures de quatre classes dans les écoles dieppoises.

P

lus de deux cents personnes - enseignants, syndicats, élus et parents d’élèves de la région dieppoise – ont bloqué le pont Ango le 14 février pour protester contre les suppressions de postes et les fermetures de classes programmées pour la rentrée prochaine. « La forte mobilisation de l’ensemble de la communauté éducative, des parents d’élèves et des élus, témoigne de l’attachement de la population à un principe : la réussite de nos enfants passe par une école de qualité. Ce mouvement social a le soutien du Maire et de la Municipalité pour inciter le Gouvernement et l’Académie à renoncer au projet de fermeture des classes », commentait

Sébastien Jumel, présent aux côtés des manifestants. Informer et sensibiliser la population étaient les mots d’ordre de cette mobilisation en faveur du primaire et du secondaire. Car d’une manière générale, les projets de réforme de la loi Darcos engendrent de fortes craintes quant à l’avenir des élèves, leur prise en charge et le suivi de l’enseignement. Les professeurs sont formels, les bons élèves s’en sortiront, mais qu’en est-il de ceux en difficulté ? « Il y a des enfants qui ont besoin d’attention, explique Luc Desmaret, président de la FCPE. La baisse de la démographie ne justifie pas autant de suppressions de postes. On pourrait profiter de la mise en place d’un nouveau programme et de la

généralisation de la semaine de quatre jours pour faire du qualitatif. Mieux encadrer les élèves et mieux les prendre en charge en maintenant les Rased ». La dotation horaire globale fait par ailleurs grincer de plus en plus de dents, et pour cause ! Le gouvernement supprime progressivement des postes mais augmente les heures supplémentaires. A signaler que la mobilisation de la communauté éducative, des parents et des élus a permis d’éviter la fermeture de quatre classes à Dieppe.

Le 14 février, la communauté

éducative, réunie Pont Ango, a sensibilisé le public aux menaces pesant sur l’école, avec le soutien des élus.

Témoignages Serge Tarlié  SNES-FSU : « Le second degré, collège et lycée, paye très cher. Aujourd’hui, on y annonce la suppression de 5 500 postes. Sur notre académie, 174 postes, dont 72 en lycées professionnels, sont menacés. C’est l’équivalant de quatre collèges. À Dieppe, 20 postes sont concernés et tous les établissements sont touchés ». Michel Mich CGT Éducation : « Tous les ans, des postes sont supprimés alors que les heures supplémentaires s’intensifient ! Entre 2005 et 2009, elles ont même augmenté de 30 %. Tout ceci est contradictoire. Dans certains lycées, si l’on supprimait les heures supplémentaires, cela permettrait de créer des postes. Malheureusement, on préfère la solution d’économie. Et aujourd’hui, on en est même à envisager de supprimer certaines filières de l’enseignement professionnel ».

Photo : E.L.

éducation - enfance

Quatre fermetures de classes évitées à Dieppe

Témoignage

Emmanuelle CaruCharreton maire-adjoint à l’Éducation Si nous nous mobilisons, c’est parce que nous pensons, contrairement à l’Académie et au Gouvernement, que moins il y a d’enfants par classe, plus les élèves en difficulté sont soutenus. De plus, les Rased vont petit à petit devenir des renforts aux professeurs et non une aide individuelle à ces élèves fragilisés. La Municipalité s’y oppose fortement. Il faut donc se battre pour que les classes ne soient pas surchargées et que les postes soient maintenus.

Photo : E.L.

Photo : E.L.

point de vue de l’élue

Marie-Luce Buiche  SNUIPP

En 2009, les collégiens s’engagent davantage

« L’accueil de la population est très positif aujourd’hui. Nos revendications semblent comprises. Nous souhaitons sauver le maximum de postes car nous sommes scandalisés par la fermeture de certaines classes, par exemple à l’école Desceliers, située en zone éducative prioritaire. Nous sommes contre cette gestion comptable qui consiste à comparer les écoles entre elles pour voir où on supprime une classe. C’est l’avenir de nos enfants mais aussi de notre pays qui est en jeu ».

Val Druel

La mobilisation pour sauver la classe des tout petits a payé

Photo : P.L.

Une cinquantaine de parents d’élèves de la maternelle Sonia Delaunay se sont relayés pour occuper l’école afin de protester contre le projet de fermeture d’une des sept classes annoncé par l’Inspection d’académie. Dans cet établissement aux effectifs stables, situé au cœur du Val Druel, « c’est l’accueil des enfants de deux ans qui serait alors compromis », comme l’expliquait Barbara Bonvalet, déléguée de parents d’élèves. Une pétition pour le maintien de cette classe a d’ailleurs recueilli deux cents signatures et symbolise le message de la population. « Mes deux enfants ont fréquenté cette classe. Même à cet âge, ils apprennent énormément », témoigne Stéphanie Guerrache. La pression sur l’Inspection d’académie a permis de sauver la classe.

Chaque année, les élèves de 6e sont invités à élir leurs représentants au Conseil Municipal des Jeunes. Ce

moment est également l’occasion de découvrir le fonctionnement d’une élection. Après le vote, les plus curieux participent ensuite au dépouillement aux côtés d’adjoints ou de conseillers municipaux de la Ville.

Le 30 janvier, les élèves de 6e ont élu dixhuit de leurs camarades de classe afin qu’ils intègrent le Conseil municipal des jeunes et rejoignent ainsi les onze élèves de 5e élus l’an dernier. Après la séance plénière d’installation qui se déroulera le 25 mars à l’Hôtel de Ville, ces jeunes élus travailleront par petits groupes sur les grands axes retenus : lutter contre les dégradations des lieux publics dues au chewing-gum, favoriser le tri sélectif, développer les animations intergénérationnelles… Et nouveauté cette année, un blog et un journal sont en cours de création. En collaboration avec Christelle Cauret, animatrice du CMJ, Frédéric Eloy, maire-adjoint à la Jeunesse, a choisi de réduire le nombre de projets pour un travail suivi, efficace et de qualité. Pour cela, une réunion trimestrielle associera les élus et les services municipaux afin de faire avancer concrètement les projets. Parallèlement au CMJ, en liaison avec le service Politique de la ville et le service Démocratie locale, les élèves de 4e et 3e, contactés par le proviseur de leur collège, participeront prochainement à des ateliers thématiques concernant l’aménagement du parc de Neuville, le skate park, les animations de l’été et les transports.

La liste des dix-huit nouveaux élus  :  es suppléants sont indiqués L entre parenthèses. Collège Albert Camus Coralie Langlois (Camille Perier) Alexandre Dijkman Collège Georges Braque Audrey Legardien (Maëva Mettre) Clémentine Louet (Constance Gras) Collège Claude Delvincourt Lawny Mora (Charlène Delattre) Alexis Sorel (Jason Rivière) Collège Alexandre Dumas Marc-Antoine Mauviard (Jean-Sylvain Capron) Alexandre Cambeux Collège La Providence Charles Levasseur (Jean Dulière) Marion Desrus (Clémence Decaux-Formentin)

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100 places à gagner pour soutenir le FCD

Éclairage

La Ville de Dieppe et le FCD vous offrent cent places pour assister au match contre Gravelines. Le soutien du public peut porter

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Quizz FCD

le FCD vers le CFA.

Photo : E.L.

sports

L

a fin de saison approche pour le FC Dieppe. Et avec elle, l’importance des matchs s’accroît à chaque fois un peu plus d’autant que les Dieppois sont en lice pour jouer l’accession en CFA. « Tous les matchs vont devenir capitaux. Nous sommes beaucoup d’équipes à pouvoir prétendre à la montée », explique Daniel Rocquigny, le président du club. Aussi, la Ville de Dieppe et le FCD ont mis en place un partenariat pour offrir cent places par tirage au sort aux lecteurs de Journal de Bord. Contre Gravelines, le 28 mars, un petit parfum de revanche flottera au stade des Vertus. « Nous avons subi un revers contre cette équipe à l’aller [ndlr : match perdu 2 à 1]. Du coup, pour effacer cette défaite, nous aurons encore plus à cœur de prendre les points. Pour ce match comme pour les autres, nous aurons besoin d’être portés par notre public. Ses encouragements pourront produire une étincelle décisive sur les joueurs », analyse

le président conscient que cette année les premières places se joueront à un cheveu. « Nous avons les armes pour monter, nous sommes bien entourés. Par exemple, il est extrêmement important d’avoir le soutien de la Ville. Cette confiance permet aux joueurs et au staff de ne se concentrer que sur les matchs. En tout cas, si l’équipe ne monte pas d’ici

 e 28 mars, la Ville de Dieppe et le FCD L vous offrent l’occasion d’assister au match de CFA2 Dieppe-Gravelines. Pour gagner deux places, répondez aux questions ci-contre et adressez votre bulletin avant le 18 mars au service Communication 24, rue des Maillots 76 200 Dieppe.

Nom Adresse  Tél. 

deux ans, ce sera un échec  », conclut Daniel Rocquigny plein d’espoir.

Voir Retrouvez les photos de la rencontre et de l’ambiance autour du stade dès le 30 mars sur le site de la Ville : www.dieppe.fr

Effectif en augmentation au ROD Le ROD compte aujourd’hui 63 adhérents, âgés de 6 à 32 ans. Certains s’entraînent pour le plaisir histoire de garder la forme, d’autres pratiquent la boxe plus sérieusement et font des combats amateurs (et pro pour Anthony Buquet). Au total, la salle accueille cinq entraînements par semaine dispensés par trois entraîneurs. Les lundis, mercredis et vendredis sont réservés aux adultes et les mardis et samedis à la boxe éducative. Une quinzaine de jeunes de 6 à 14 ans suit ces cours. La licence est entre 50 et 70 euros pour l’année. Les dirigeants du ROD préférant avoir des licenciés que de l’argent dans les caisses. Le nombre de licenciés a ainsi augmenté un peu cette année. Effet JO ou effet Buquet. Et, si ça se trouve, en ce moment, une nouvelle graine de champion est en train de germer au ROD. Elle pourrait alors succéder non seulement à Anthony Buquet, mais aussi à Philippe De Savoie, 6 fois champion de France et finaliste du championnat d’Europe dans les années 90.

1 – En quelle année le FCD a-t-il été fondé ? 1905 1897 2 – Où évoluait le FCD au début de son histoire ? au stade Thoumyre sur les pelouses de la plage 3 - Contre quelle équipe le FCD s’est-il incliné en 1/32e de finale de la Coupe de France en 2001 ? FC Nantes FC Metz 3 - À quel niveau évolue le FC Dieppe cette saison ? CFA CFA2 National 3 - Quel est le meilleur buteur du FCD de la saison en cours à la date du 22 février ? Djamel Khiar Sébastien Demouchy



Prénom 

Anthony Buquet livre son premier combat à Dieppe le 13 mars.

Anthony Buquet s’est lancé dans le grand bain. À 28 ans, il est devenu boxeur professionnel. « Ce sport m’a plu immédiatement », commence ce garçon calme, à l’air humble. « Je faisais du foot avant. Mais ça n’avait rien à voir. Quand je me suis inscrit à 17 ans au ROD (ndlr : Ring Olympique Dieppois), j’ai découvert le plaisir de l’entraînement. J’étais là tout le temps ». Le mois dernier, Anthony Buquet, qui boxe en poids coq (moins de 53,5 kg), a livré son premier combat pro. Il est ressorti vainqueur face à Ricardo Tanase, un Roumain. « J’avais la pression pour ce premier combat. Surtout quand j’ai appris que le type était huit fois champion de son pays. Heureusement, ça s’est bien passé », commente-t-il. Pour ce sportif de haut niveau qui s’entraîne 9 heures par semaine, passer pro est un aboutissement personnel.

«  Si ça ne marche pas, au moins j’aurais essayé. Et puis, quand on boxe en pro, ce n’est plus la même chose. On a davantage de temps et puis on ne se concentre pas uniquement sur le nombre de touches ou de points marqués par l’adversaire ». C’est ici, à Dieppe, qu’Anthony Buquet a commencé la boxe, il y a plus de 10 ans. Aujourd’hui, alors qu’il habite à Rouen, il est resté fidèle au club de son cœur. Et c’est ici aussi que le 13 mars il boxera pour la première fois, « à la maison ». « Le fait d’être à domicile est très important aussi en boxe », indique-t-il, espérant que les spectateurs afflueront. EN Pratique : Anthony. Buquet boxe le 13 mars à la Maison des Sports de Dieppe. Début du gala à 20h. Entrée 8 €.

48 collégiens de Delvincourt emmenés

Photo : S.G.

par la Ville à la finale de la Coupe de France de hockey à Bercy.

Un carnaval en couleurs Le carnaval déferlera dans les rues du centre ville le 1er avril. « Le carnaval est un temps de fête et de respiration indispensable pour les enfants qui souvent ont un emploi du temps réglé comme du papier à musique », explique Jean-Claude Bisotto, le directeur de la MJP et maître de cérémonie. Et de la musique, il y en aura. Les jeunes des centres de loisirs ayant effectué un stage de percussion sur bidon feront partie du défilé ainsi que les adeptes des échasses qui d’année en année deviennent plus talentueux. Le carnaval sera entraîné par les V.R.A.C, troupe qui lancera les festivités vers 14h15 sur le parvis de l’Hôtel de

Ville avec l’épouvantail et les personnages mythologiques, clin d’œil au Mois de l’image, pour thématique. Les centres de loisirs ont également travaillé sur la mythologie. L’une des grandes formes construite à Prévert sera un phœnix, l’oiseau de feu. « Nous avons choisi un petit parcours cette année, annonce JeanClaude Bisotto, afin que les jeunes des centres de loisirs maternels puissent participer et que les parents avec poussette rejoignent le défilé… »

Voir Dès le 2 avril, retrouvez les photos du carnaval sur www.dieppe.fr

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Horaires des marées du 7 mars au 6 avril Date

Photo : S.H.

Il voit sa vie en pro

loisirs - animation des quartiers

A. Buquet/ROD un sportif / un club

Pleines Mers Matin haut Coef

Soir haut Coef

Basses Mers Matin haut

Soir haut

“Neuville en fête” organise un rendez-vous de la diversité. « Nous avions envie de fêter le printemps, de mettre l’accent sur la diversité, d’égayer le quotidien, alors nous nous sommes dit que la couleur qui est parfois un facteur de division pouvait devenir un trait d’union ». Sylvie Mauconduit, un des membres du comité Neuville en fête nous livre la genèse de la première fête des couleurs neuvillaise qui animera la place Dunant le 21 mars de 11h à 17h. Cette fête multiculturelle a l’objectif de changer le regard des gens qui souvent se côtoient en toute indifférence, parfois même avec hostilité. « Couleur rime avec odeur et saveur. Une découverte des spécialités culinaires, des tenues, des ustensiles, de la danse et de la musique de différents

Photo : E.L.

loisirs - animation des quartiers

Une fête des couleurs pour adoucir les regards

Montrer son vêtement, c’est aussi faire découvrir sa culture. Pagnes et boubous côtoieront

pays sera proposée sur les stands tenus par des particuliers ou des associations », énumère Natacha, l’animatrice d’Oxygène qui fédère les actions. Cette fête des couleurs s’annonce comme un moment fort pour découvrir la

culture de l’autre et faire croître la solidarité. D’ailleurs à quelques enjambées de là, salle Pierre Lingois, se déroulera une fête pour Gaza.

Neuville

Val Druel

Un couscous pour Gaza

Les jeunes ne manquent plus d’aire

Neuville

Vide grenier

L e vide grenier de la Maison des jeunes est programmé le 26 avril. Le mètre linéaire est fixé à 4 euros. Inscriptions auprès de la Maison des jeunes de Neuville. Rens. au 02 32 90 56 60.

Le Pollet

Marcel Cloques en concert Photo : E.L.

avec deux associations humanitaires israélienne et palestinienne. 21 mars, à partir de 13h, vente de pâtisseries, et à partir de 20h, soirée couscous. 22 mars, de 9h à 18h, vente de vêtements. Inscription auprès du SPF, rue M. Levasseur, le mardi de 9h à 11h, mercredi, jeudi et vendredi après-midi à la Maison de quartier du Pollet et dans les Pôles de service Camille Claudel, La Fontaine, et le Drakkar.

Saison culturelle dans les quartiers Cette action danse fait partie de Une saison culturelle dans les quartiers menée par DSN dans le cadre du Contrat urbain de cohésion sociale. Ingrid Gogny, une cinéaste rouennaise, interviendra prochainement dans le quartier des Bruyères afin d’amener les habitants dans la réalisation d’un cours métrage. Franck Gibaux, membre du collectif Percussion à gogo intervient pour sa part à Neuville afin de créer un morceau musical avec les jeunes.

les habits traditionnels d’Europe à la Fête des couleurs.

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Concilier fête et solidarité, c’est ce que proposent les communautés turques et maghrébines et le Comité de Dieppe du Secours populaire les 21 et 22 mars, salle Pierre Lingois. Tout en découvrant la culture et l’art culinaire de vos voisins de palier, vous pourrez venir en aide aux populations de Gaza durement éprouvées. Les bénéfices de la journée serviront à acheter des médicaments et du matériel pour la clinique de Jabalia où le SPF travaille en liaison

Éclairage

Ambiance joyeuse lors de l’inauguration de l’aire de jeux du Val Druel tant réclamée par les habitants. Les différents éléments ont été prix d’assaut par les enfants. Accompagnés de leurs parents ou de leurs animateurs, tous ont apprécié le sol souple de cet espace de détente. Sébastien Jumel, entouré de nombreux élus municipaux a évoqué son désir que Dieppe devienne une ville du bien-être. L’Anru devrait y contribuer.

Le groupe “Marcel Cloques” et ses créations dans un registre humoristique, aux couleurs reggae, ska et latino, donne un concert gratuit le 28 mars au Foyer Notre-Dame. Séance pour les plus jeunes de 16h à 17h, puis de 20h à 22h, rendez-vous à tous pour un enregistrement live.

Il sera une fois, “contes à gogo”

Val Druel

Si Pinocchio m’était… dansé

Photo : E.L.

À Sonia Delaunay, les enfants s’initient à la danse avec le chorégraphe Romano Botinelli.

Romano Botinelli, chorégraphe, et la conteuse Delphyne ont rencontré les enfants des classes de CE1 et CE2 de Sonia Delaunay et travaillé avec eux sur le thème de Pinocchio. « Comment grandir ? Comment devenir un enfant ? Ces questionnements traversant le conte de Pinocchio sont des interrogations que les enfants partagent. C’est pourquoi je suis allé à leur rencontre avec ce thème », explique Romano. Et ça marche ou plutôt… ça danse ! Conquis, les enfants sont entrés dans

Romano Botinelli intervient auprès des jeunes du Val Druel dans le cadre du Contrat urbain de cohésion sociale.. la danse. Ils ont fait la distinction entre geste abstrait et geste illustratif. Appris que pour faire passer de l’émotion, il fallait se concentrer. Bref, ils se sont confrontés à l’art. « Cette immersion auprès des enfants et de différents milieux professionnels est pour moi source d’inspiration », confie le danseur qui en fin d’année scolaire, livrera le résultat de sa collecte aux enfants.

Livres d’occasion

Vente de livres d’occasion de l’Association Distraction des malades le mercredi 18 mars de 12h à 18h à l’entrée de l’Hôpital de Dieppe. Les recettes permettront de nouvelles acquisitions en livres et disques au profit des malades du centre hospitalier.

Rudy, architecte

spécialiste des constructions en bois au Drakkar.

Photo : E.L.

Photo : E.L.

“Contes à gogo”, premier festival du conte organisé par le réseau des bibliothèques, animera la ville du 2 au 11 avril. « L’objectif sera de toucher tous les quartiers, toutes les générations, du bébé aux personnes âgées, et d’introduire une cohérence entre le travail poursuivi avec les enfants dans le milieu scolaire et leur famille », explique Frédéric Eloy, maire-adjoint à l’Animation des quartiers. Les conteurs invités manient des répertoires différents et les rendez-vous sont diversifiés. « Le conte, c’est de la convivialité, mais aussi un ingrédient qui nourrit l’imaginaire de l’enfant et qui l’aide à grandir », comme l’expliquera Praline Gay-Para dans sa conférence destinée aux adultes (7 avril, 18h, Centre Renoir). Ne boudez pas votre plaisir, participez à “Contes à gogo”.

Parents et grands-parents sont invités à entrer dans l’univers fantastique des contes. Accompagnés de leurs progénitures, tous passeront un moment agréable et convivial .

Programme • 4 avril, au Drakkar, découvrez la Cie du singe avec son répertoire africain (à partir de 4 ans à 15h30 et à 17h, à partir de 6 ans). • 5 avril, 16h, au studio du centre Renoir, slam, danse et vidéo avec Martine Salmon (à partir de 8 ans). • 8 avril, 10h et 11h, à la bibliothèque Prévert, “3 petits contes” de Praline Gay-Para (bébés). • 10 avril, 20h, à la ludothèque Camille Claudel, “Contre Vents et marées” avec Eugène Guignon (à partir de 10 ans). Tarte salée ou sucrée bienvenue. En Pratique : Tous les spectacles sont gratuits. Réservation indispensable dans chaque structure.

s’informer Plus d’informations et programme détaillé sur www.dieppe.fr ou dans les structures municipales.

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3 questions à Matthieu Caillot/Les petits fils de Jack

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ffVous vous lancez donc complètement dans la musique ? Oui. Je vais passer mon diplôme d’études musicales pour être prof et j’ai installé un local de répétition chez moi. En ce moment, nous participons au tremplin international Emergenza. Nous sommes arrivés en quart de finale après un concert au Gibus à Paris. Nous irons jouer au New Morning pour la demifinale. La finale aura lieu à l’Élysée Montmartre. Et puis, on s’améliore. On est allés enregistrer en studio pour avoir des bons titres. Une maison de disque nous a même contactés. Pour l’instant, ça part bien. En pratique : Le Conservatoire Camille Saint-Saëns et la Ville de Dieppe organisent un tremplin musiques actuelles pour jeunes musiciens. Pour participer, envoyer un CD 2 titres (composition originale), une fiche technique

Photo : E.L.

ffRemporter le tremplin musiques actuelles a-t-il changé quelque chose pour votre groupe ? I l nous a surtout redonné confiance en nous et remotivés. Avant le tremplin, on traversait une période de creux. On jouait dans les pubs de Dieppe et alentours, mais on voulait vraiment évoluer. On avait hâte d’arriver au tremplin et d’obtenir la première place. Et depuis, c’est l’ascension. ffComment s’est passée cette ascension ? Nous avons fait la première partie de Gul de boa à DSN. Devant 600 personnes, il faut assurer ! À Dieppe, le public bouge bien. Il est rock et jeune, comme notre musique. Nous avons aussi joué en première partie du groupe Mon Côté Punk pour la fête de la musique. Devant 1 000 personnes, c’était impressionnant. Du coup, on commence à être connus à Dieppe.

Les petits fils de Jack (Matthieu Caillot, guitare et chant ; Arthur Delamotte, guitare et chœur ; Florian Aubé, basse ; Bertrand Thorel, batterie) en concert le 7 mars au Scottish pub à Dieppe.

et un descriptif du groupe au Conservatoire - 63 rue de la Barre, à Dieppe – avant le 23 mars. En jeu, une première partie d’un concert à DSN, un enregistrement et du matériel.

Bis répétita pour Psaume Super Flumina babylonis, oeuvre inédite de Camille Saint-

Écouter myspace.com/lespetitsfilsdejack

Le Pollet, un quartier, une ville dans la ville

Saens écrite en 1854, mais créée le 13 février en l’église Saint-Jacques. Suite à l’enthousiasme du public, les musiciens ont interprété une seconde fois le psaume.

Photo : E.L.

culture

Depuis le Tremplin, c’est l’ascension

à l’occasion de la sortie du Quiquengrogne entièrement consacré au Pollet, le service Communication consacre une exposition à ce quartier atypique. Un retour en images des activités à la fois festives et maritimes qui ont fait de ce quartier ce qu’il est aujourd’hui. Du 3 mars au 10 avril, de 9h à 12h à de 13h30 à 17h30 du lundi au vendredi, 24 rue des Maillots.

Mardi 10 mars 14h30 Les gares de Dieppe, dans le cadre des Mardis du ChâteauMichel (DVAH)  Pavillon ma Normandie Mardi 10 mars 14h et 20h45 Mon Québec, espaces et découvertes, Conférence d’André Maurice, proposée par l’Université Populaire de Dieppe   Casino  Samedi 28 mars 18h Le G20 ou la grande illusion, débat animé par José Gayoso proposé par Attac Dieppe   salle annexe de la Mairie  Mardi 31 mars 10h et 14h La pêche et la coquille SaintJacques, Conférence proposé par le Cercle Maritime Mers et Marine(s) à destination des scolaires  Drakkar

Expositions Du 2 mars au 10 avril  du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30

Le Pollet, un quartier, une ville dans la ville  Service Communication de la Ville de Dieppe, 24 rue des Maillots. Voir ci-contre.

Du 9 au 21 mars Les Dieppois pendant la Commune de Paris, exposition itinérante  Pôle de service Camille Claudel au Val Druel (puis au Pôle de service La Fontaine aux Bruyères du 30 mars au 11 avril). Voir page suivante. Jusqu’au 22 mars du jeudi au samedi de 14 h à 19h et le dimanche de 15h à 18h

Bertrand Thomassin & Béatrice Guillaume, sculptures et peintures  Villa Perrotte, 9 rue Jules Ferry

Jusqu’au 28 mars du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 et le samedi de 8h30 à 12h

Littoral, exposition de photographies et sculptures

Mars en poésie

Chuchotée ou clamée, la poésie fait irruption dans les rues de Dieppe. Histoire de fêter le Printemps des poètes. Le samedi 28 mars, sur le marché, la Compagnie des souffleurs chuchotera des poèmes à votre oreille. Ce rapt poétique conclura le sixième “Mars en poésie” organisé du 6 au 28 mars par la Maison de la poésie Haute-Normandie dont le but affiché est de faire rayonner la poésie contemporaine partout et pour tous. Les vendredis et samedis de mars, de 9h à 12h et de 14h à 20h30, n’hésitez pas à franchir la porte du 5 rue de l’Oranger où vous pourrez rencontrer des poètes, participer aux apéros poétiques et vous fournir en œuvres auprès de la boutique du livre de poésie. Bonne nouvelle, l’équipe dont le travail est reconnu par la Drac et soutenu par la Ville, posera d’ici peu ses valises à Dieppe et deviendra un centre ressources de la poésie vivante. Un village poétique éphémère Tente du philosophe, cabine téléphonique poétique,

regroupant trois artistes : F. Meyer, P. Bouvier et B. Delescluse Hôtel de Ville de Dieppe

Jusqu’au 18 avril Mythes d’artistes, exposition présentée en amont du Mois de l’image 2009  Maison Jacques Prévert, rue Montigny

Théâtre Samedi 4 avril 20h30 Arrêt de pleurer Pénélope n° 1,   Casino de Dieppe 

Spectacle Mercredi 11 mars 15h & samedi 14 mars 17h Fait divers, à partir de 5 ans   Maison Jacques Prévert 

Les rencontres entre les poètes et les enfants sont des temps forts de Mars en Poésie.

© DR

Conférences

bureau des pleurs, ce n’est pas un inventaire à la Prévert, mais les interventions poétiques que le Collectif du vendredi 13 propose sur le parvis de l’église Saint-Rémi du 9 au 13 mars (les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 17h à 18h30 et le mercredi et le samedi de 14h à 16h.). Une crieuse clamera les petites annonces poétiques que vous aurez déposées dans les boîtes

à poèmes disséminées dans la ville. Une comédienne et une accordéoniste interpréteront poèmes et chansons sur les lignes 1 et 2 de Stradibus.

S’informer www.mphn.fr. Programme complet de Mars en poésie sur le site de la Maison de la poésie Haute-Normandie.

Café Littéraire Jeudi 19 mars 20h30 Les mots et la musique ou la musique des mots   Epsom, 11 boulevard de Verdun 

Concerts Vendredi 13 mars 21h30 Camart Jazz, Duo jazz  Epsom, 11 boulevard de Verdun Vendredi 20 mars 20h30 Musique en scène, Concert de musique contemporaine   Auditorium du Conservatoire  Camille Saint-Saëns, 63 rue de la Barre

Littoral

Les bannières poétiques de Jacques Moulin flottent dans le Hall de l’Hôtel de Ville jusqu’au 28 mars. Le poète, qui est un des invités de Mars en poésie, vit en FrancheComté, mais ses œuvres restent empreintes du littoral normand dont il est issu. Elles sont accrochées à côté des peintures de Benoist Delescluze, des sculptures de Fabienne Meyer et des photographies de Fabienne Bouvier. Expo visible du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h, le samedi de 8h30 à 12h.

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Vendredi 20 mars 21h30 Stefano Maghenzani et Gilles Berthenet, Duo jazz   Epsom, 11 boulevard  de Verdun Vendredi 27 mars 21h30 Swing to swing, Quartet jazz  Epsom, 11 boulevard de Verdun

culture

Samedi 28 mars 18h30 Sédimentation des bourrasques, spectacle poétique en partenariat avec la Maison de la Poésie de Haute-Normandie   Auditorium du  Conservatoire Camille Saint-Saëns, 63 rue de la Barre Dimanche 29 mars 16h30 Alain de Nardis et les fabuleux Culs trempés   Casino de Dieppe 

Vendredi 3 avril 20h30 Spectacle symphonique & chœur de Rouen   Auditorium du  Conservatoire Camille Saint-Saëns, 63 rue de la Barre

Visites Dimanche 8 mars 15h00 Promenade poétique : Poésie urbaine, en partenariat avec la médiathèque Jean Renoir et la Maison de la Poésie de Haute-Normandie (DVAH)   Rendez-vous Place  Louis Vitet Vendredi 20 mars 20h30 Promenade-conte à travers le quartier du Pollet, réservation obligatoire auprès du groupe folklorique des Polletais au 02 35 84 72 13   Rendez-vous au local  des Polletais 38, rue de l’Abattoir Dimanche 22 mars 14h30 Arques-la-Bataille et autres curiosités, randonnée buissonnière (DVAH)  Rendez-vous devant l’église Notre Dame de l’Assomption

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Les Dieppois pendant la Commune de Paris

Que s’est-il passé à Dieppe au temps des Communards ? Lorsque Paris était assiégée par les Prusses et que le peuple a renversé le Gouvernement ? Cette exposition itinérante organisée par l’association Dieppoise des Amis de la Commune de Paris, en collaboration avec le Fonds Ancien de la Médiathèque Jean Renoir, tente de l’expliquer. Au pôle de service Camille Claudel au Val Druel du 9 au 21 mars puis au pôle de service La Fontaine aux Bruyères du 30 mars au 11 avril.

Dimanche 29 mars 15h00 Dieppe au temps des Guerres de religion, (DVAH)  Rendez-vous Place Louis Vitet Dimanche 5 avril 10h00 Sur le chemin des écoliers, promenade à vélo (DVAH)  Rendez-vous devant l’église SaintAubin à Neuville Dimanche 5 avril 16h00 Le retable de la chapelle axiale de Saint-Rémy et la toile de la circoncision, dans le cadre d’1 heure/1 œuvre (DVAH)  Parvis de l’église Saint-Rémy

Dieppe Scène Nationale

Concerts

Jeunir, ravieillir VISU explore le corps et ses âges. « Notre rapport à l’âge a changé. Il est loin le temps où les enfants étaient naïfs, les adolescents rebelles, les adultes responsables et les vieillards sages. Avec la crise de l’âge adulte, les liens se sont à ce point délités que la famille n’est plus le socle de la société, mais celui de l’individu. Les artistes n’échappent pas à ces interrogations », explique Jérôme Lecardeur, le directeur de Dieppe Scène Nationale. À travers une conférence, du théâtre, de la danse, des installations et des expositions, VISU 09 va fouiller ces thèmes avec la liberté de ton qui est la sienne du 11 au 29 mars. Si certains spectacles ne sont pas à voir par tous les yeux – comme c’est le cas de “JERK” de Gisèle Vienne qui met en scène un tueur en série devenu marionnettiste - la plupart d’entre eux sont de véritables messages d’espoir. MachMut, une œuvre souriante, met en scène des danseurs âgés de 18 à 54 ans. Magyar Tancok, chorégraphie contemporaine s’inspirant de la danse folklorique hongroise, est un exemple réussi de transmission. Le documentaire “I Feel Good !” relate la tournée de la chorale young@heart dont les membres âgés de 75 à 93 ans interprètent des standards de la pop et du rock. Une véritable cure

de jouvence à recommander à tous les “vieux” qui s’ennuient. S’il faut dégager un coup de cœur de cette riche programmation, il ira à “Portrait Sonification” car sans doute trop peu de Dieppois connaissent le travail de Scorpène Horrible, artiste originaire du Bout du Quai qui collabore avec de grands noms de la scène alternative au rang desquels le guitariste Marc Ducret et le slammeur Nada. Présentée en boucle à DSN, cette pièce créée par le vidéaste expérimental dieppois et le compositeur Jean-Baptiste Thiebaut fait muter le visage de MarieLaure Crochant dans un environnement sonore très ciselé. On peut y percevoir les effets d’une vieillesse qui n’arriverait pas à se fixer. À ne pas manquer ! En pratique : Tarifs de 6 à 20 euros. Pass Visu all stars de 20 à 45 euros. Nombreux rendez-vous gratuits. Possibilité de manger sur place avec les artistes. Spectacles au Drakkar et à DSN.

s’informer http://visu.dsn.asso.fr ou 02 35 82 04 43 pour plus de détail sur le programme de VISU 09.

May B

Théâtre

Mardi 24 mars 21h May B, chorégraphies de Maguy Marin (Visu)   DSN 

Mardi 10 mars 20h Isberg, Texte de Pascal Brullemans. Mise en scène Sylvain Scott. Isberg nous fait parcourir des tableaux remplis de poésie, en compagnie des étonnantes sculptures de Nathalie Trépanier et enveloppé par la musique inventive de Yann Perreau. Un portrait intimiste sur la douleur, le réconfort et la quête de lumière   DSN 

Vendredi 20 mars 21h Töshtük ou la refonte des os, spectacle équestre de Bruno Dizien (Visu)  DSN

Samedi 14 mars 19h Déversoir, contorsions de Angéla Laurier (Visu)  Drakkar

Jeudi 26 mars 19h P.P.P, jonglage glacé de Philippe Ménard (Visu)   Drakkar 

Mardi 28 mars 21h (Visu) machtMut, chorégraphies de Silke Z. (Visu)  DSN

Mardi 17 mars (Visu) Septième ciel 1 8h30 * I Feel Good ! 2 0h45 *

Mercredi 4 mars Les Enfants de Timpelbach 1 4h30 Les Noces Rebelles 16h30/20h45

Mercredi 18 mars (Visu)

L’Étrange histoire de Benjamin Button 16h30/20h30

Spectacle

Crée en 1981 par Maguy Marin, le ballet May B a été joué plus de six cents fois dans quarante pays. La chorégraphe, transfuge de Béjart, part de l’œuvre de Samuel Beckett dont les personnages aspirent à l’immobilité. Dans ce ballet expressionniste, les corps sont encore enduits de l’argile dont nous sommes faits. Des nez déformés leur donnent un aspect animal. Ils se déplacent en groupe sur des rythmes obsédants. 24 mars à DSN 21h

Samedi 14 mars 21h That Night Follows Day, de Tim Etchells (Visu)  DSN

Töshtük ou la refonte des Os

Jeudi 26 mars 21h Kiss Me Quick, de Bruno Geslin (Visu)  DSN

B runo Dizien propose un spectacle équestre poétique, décalé. Inspiré d’une histoire mythique, celle d’ErTöshtük. Ce personnage, sillonne la steppe avec son cheval pour seul compagnon. Il brave alors monstres et héros fabuleux. Aujourd’hui, le chorégraphe remet l’histoire au goût du jour. 20 mars à DSN 21 h.

Cinéma

Vendredi 20 mars 19h Jerk, de Gisèle Vienne (Visu)  Drakkar

Conférence Samedi 14 mars 17h L’identité personnelle et les âges de la vie, animée par Éric Deschavanne (Visu)   Studio de DSN 

Samedi 7 mars Les Enfants de Timpelbach 1 4h30 Laban, le petit fantôme 1 6h30/17h30 (TU) L es Noces Rebelles 18h30/20h45

© Alain Monot

Samedi 28 mars 19h 28013, de Ivo Dimchev (Visu)  Drakkar

Danse Mardi 24 mars 19h Magyar Tàncok, chorégraphies d’Eszter Salamon (Visu)   Drakkar 

Musique Vendredi 6 mars 20h Claire Diterzi, met la sculpture et la peinture en musique. L’idée ne manque pas de charme et d’audace, Claire Diterzi chante bien, ses textes sont de qualité, et la scénographie de son spectacle est passionnante !  DSN

Dimanche 22 mars (Visu)

L’Étrange histoire de Benjamin Button 15h00/20h45 * Les Prédateurs 1 8h30 (U)

Dimanche 8 mars Les Enfants de Timpelbach 1 4h30 * Laban, le petit fantôme 16h30/17h30 (TU) *

Invitation aux classiques : Eve ( U)

Dimanche 29 mars Frozen River 1 4h30

Exposition Du 11 au 29 mars Féminin/Masculin, de Françoise Pétrovitch (Visu)  Hall haut de DSN Portraits d’en face, de Saïd. Atek  Hall haut de DSN

Samedi 21 mars L’Étrange histoire de Benjamin Button 15h00/20h45 (Visu) J uno 1 8h30 (U)

Les Noces Rebelles 2 1h *

Mercredi 11 mars (Visu) I Feel Good ! 1 6h30/18h30 Septième ciel 2 0h45 Jeudi 12 mars (Visu) Septième ciel 1 8h30 I Feel Good ! 2 0h45 Dimanche 15 mars (Visu) Septième ciel 1 6h30 I Feel Good ! 1 8h30 Lundi 16 mars (Visu) I Feel Good ! 1 8h30 Septième ciel 2 0h45

The Wrestler 1 6h30 Entre les murs 1 8h30 L ’Échange 2 0h45 (U)

Lundi 30 mars The Wrestler 1 8h30 Frozen River 2 0h45 Mardi 31 mars Entre les murs 1 6h30* F rozen River 1 8h45* suivi d’un débat sur l’émigration clandestine au Canada The Wrestler 2 0h45

31 *dernière séance, (VF) version française, (U) séance unique, (TU) tarif unique, (SR) sous réserve. DSN 02 35 82 04 43

© Phile Deprez

enfants remettent les adultes à leur place, un des premiers spectacles de VISU09 à DSN le 14 mars à 21h.

© Les Noces rebelles

That Night Follows Day ou quand les