Confluences roumano-françaises

1 oct. 2017 - nouvelles terres, des gens et des cultures, des traditions et des costumes et nous ont réuni autour de ...... Sagesse de la Terre » de Constantin Bràncusi, Anca Lemaire a l'idée d'organiser, avec l'aide précieuse et ..... rues étroites et parallèles croisées par la rivière Someș et bordant une place centrale.
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CONSULAT GÉNÉRAL DE ROUMANIE À LYON

       

Confluences roumano-françaises Lettre d’information et d’échanges

No. 3 Automne 2017 1  

 

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Comité de rédaction : Anca OPRIȘ, consule générale de Roumanie à Lyon Cerasela Trifa, fonctionnaire consulaire Ioana Florea, stagiaire 2  

 

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Table des matières   1.   Message de Madame Anca Opriș, consule générale de Roumanie à Lyon ........................................................................................................ 6   2.   Dialogue et échanges......................................................................... 8   2.1.   Réunion de travail de la consule générale de Roumanie à Lyon avec Jean-Luc Rigaut, maire de la ville d’Annecy .......................................................................................... 8   2.2.   Entretien de la consule générale de Roumanie à Lyon avec Jean-François Débat, maire de Bourg-en-Bresse ...................................................................................................... 8   2.3.   Rencontre amicale avec les médecins roumains du département de l'Ain ............... 9   2.4.   Rencontre de la consule générale de Roumanie à Lyon avec Etienne Blanc, premier vice-président du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes................................................. 10   2.5.   Rencontre de la consule générale de Roumaine à Lyon avec Eric Piolle, maire de Grenoble ................................................................................................................................ 10   2.6.   Célébration à Lyon de la Fête de l’Indépendance des Etats Unis ............................ 11   2.7.   Rencontre de la consule générale de Roumanie à Lyon avec Roland Crimier, maire de Saint Genis Laval et vice-président de la Métropole de Lyon ......................................... 12   3.   Evènements à Lyon ......................................................................... 13   3.1.   Belle célébration de la Fête nationale de la France dans le Grand Lyon ................. 13   3.2.   Célébration du 66e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine à Lyon .......................................................................................................................... 15   3.3.   Inauguration officielle des Fêtes consulaires–2017 ................................................. 16   3.4.   Les cérémonies organisées à Lyon à l’occasion du 72ème anniversaire de la victoire des Alliés contre l’Allemagne nazie ....................................................................................... 18   4.   Partenariats roumano-français....................................................... 22   4.1.   Trente ans depuis la création du Kiwanis Saint-Etienne et un an de jumelage avec Kiwanis – Vaslui .................................................................................................................. 22   4.2.   Rencontre de la consule générale de Roumanie avec les maires des communes françaises jumelées avec des communes roumaines et avec les présidents et les membres des Associations d’amitié roumano-françaises du département de l’Ain. .......................... 22   4.3.   Vingt cinq ans d’échanges et d’amitié Gherla – Yzeure .......................................... 23   4.4.   Cérémonie de Jumelage entre les communes de Civrieux (France), de Rășinari (Roumanie) et de Sebechleby (Slovaquie) ............................................................................25  

5.   Culture et identité nationale ........................................................... 26   5.1.   „Cinéma, mon amour” par Alexandru Belc ............................................................. 26   5.2.   Concert extraordinaire à l’occasion de l’anniversaire des dix ans de l’adhésion de la Roumanie à l’UE et à l’occasion de la Journée de l’Europe.................................................. 27   5.3.   Petru Berteanu au Festival du Premier Roman de Chambéry ................................ 28   5.4.   Fête roumaine à Clermont-Ferrand ......................................................................... 29   5.5.   Fête des enfants de l’Ecole Roumaine de Lyon ....................................................... 29   5.6.   « Ana, mon amour » de Călin Peter Netzer .............................................................. 31   5.7.   « Ailes en soie –La blouse roumaine » .................................................................... 32   5.8.   La Blouse roumaine peinte par l’artiste Livia Balu ................................................. 34   5.9.   Sînzienele ou les Fées de l’amour. ........................................................................... 34   5.10.   Journée du Drapeau national de la Roumanie .........................................................35   5.11.   Magnifique spectacle de théâtre offert par les lycéens de l’Amifran d’Arad ............35   5.12.   Artistes roumains à Igé ............................................................................................ 36   6.   La littérature roumaine francophone en ses débuts ........................ 43   7.   Portrait d’artiste – Vasile ANGHELACHE ....................................... 47   3  

 

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8.  

Portrait d’entrepreneur - Minunat by Irina ................................... 51  

9.   Découvrir ou redécouvrir la Roumanie ........................................... 54   9.1.   RĂȘINARI .................................................................................................................54   9.2.   GHERLA .................................................................................................................... 57   10.  

La rubrique « juridique » avec Dana Gruia Dufaut ........................61  

11.  

Atlassib - Une porte ouverte vers l’Europe ................................... 66  

12.  

Le Consulat à votre écoute : LES PERMIS DE CONDUIRE ............ 67  

13.  

A noter et réserver dans vos agendas ........................................... 69  

14.  

Adresses et liens utiles ................................................................. 72  

10.1.   Créateurs de Logiciels : LS : Limitations des exonérations d’impôt sur le revenu .. 61   10.2.   Le redressement judiciaire des entreprises ............................................................. 63  

12.1.   La procuration spéciale pour la délivrance du permis de conduire ......................... 67   12.2.   La demande d’examen d’authentification du permis de conduire .......................... 68   12.3.   Autres spécifications ................................................................................................ 68   13.1.   OCTOBRE 2017 ........................................................................................................ 69   13.2.   NOVEMBRE 2017 .................................................................................................... 70   13.3.   DECEMBRE 2017 ...................................................................................................... 71  

 

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1.  Message de Madame Anca Opriș, consule générale de Roumanie à Lyon L’été avec ses mois de vacances ensoleillés mais toujours riches en évènements s’est enfuit comme un beau rêve… Pendant ces derniers mois écoulés, les rencontres de travail m’ont permis de connaître et m’entretenir avec d’autres officiels de la Métropole de Lyon, de la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec des maires de différentes communes et des représentants du monde associatif. J’ai été ravie de constater la même grande amitié envers la Roumanie et les Roumains et la même ouverture vers la collaboration que j’ai toujours appréciée chez nos amis, les Français. L’histoire et la tradition plus ou moins proches ne se démentissent pas. Les cérémonies du 8 mai célébrant le 72ème anniversaire de la victoire des Alliés nous ont réuni tous, dans le Parc de la Tête-d ’Or de Lyon : autorités locales, consuls généraux et consuls de carrière, consuls honoraires, vétérans de guerre, descendants de ces derniers, habitants du Grand Lyon. Anniversaires d’un quart de siècle de jumelage, tel celui entre Gherla et Yzeure ou célébrations de nouveaux partenariats entre des communes de Roumanie et de France, tel celui entre Civrieux et Rășinari ou d’une année écoulée depuis le jumelage entre Kiwanis Vaslui et Kiwanis Saint-Etienne, des moments d’amitié profonde, de coopération et d’échanges mais surtout des témoignages des liens forts qui unissent les Roumains et les Français en dépit des kilomètres qui les séparent. Comme chaque année, les Fêtes consulaires nous ont offert l’opportunité de découvrir de nouvelles terres, des gens et des cultures, des traditions et des costumes et nous ont réuni autour de plats et vins traditionnels, des spectacles offerts par des artistes originaires de tous azimuts dans un milieu convivial et chaleureux. Et par dernièrement, le mois d’août nous a réuni à Bucarest nous, les ambassadeurs et consuls généraux de Roumanie à l’étranger, lors de la Conférence annuelle organisée par le ministre des affaires étrangères à l’occasion de la Journée de la diplomatie roumaine. Un moment de bilan et de projection vers les années à venir quand on célèbrera le centenaire de la création de l’Etat national unitaire moderne roumain, les 100 ans depuis la fin de la Première Guerre mondiale et le début de la Présidence roumaine du Conseil de l’UE, le premier semestre 2019. Des années riches en évènements, qui seront enrichis encore plus par de belles manifestations dans les deux pays, au titre de la Saison Croisée Roumanie-France.

 

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2.  Dialogue et échanges 2.1.  Réunion de travail de la consule générale de Roumanie à Lyon avec Jean-Luc Rigaut, maire de la ville d’Annecy  

Le 25 avril 2017, la consule générale de Roumanie à Lyon a eu une rencontre de travail avec Jean-Luc Rigaut, maire de la ville d’Annecy (département de la HauteSavoie). Lors de ces discussions ont été identifiés de différents domaines de collaboration d’intérêt commun dans la perspective de la Saison croisée Roumanie - France qui commencera la veille de la célébration de la Fête nationale de Roumanie en 2018 et continuera pendant la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Vu l’importance particulière de l’année 2018 pour la Roumanie, année de l’anniversaire du centenaire de la Grande Union et de la création de l’État moderne roumain, les deux officiels ont convenu l’organisation en partenariat d’événements de diplomatie publique à partir de l’année prochaine.

Anca  Opris,  Consule  générale  de  Roumanie  à  

Le maire Jean-Luc Rigaut a rappelé que chaque année à Lyon  et  Jean-­‐Luc  Rigaut,  maire  de  la  ville   d’Annecy Annecy se déroule le plus important Festival International du Film d’Animation et a proposé que la Roumanie soit l’invitée d’honneur à l’édition de 2019.

2.2.  Entretien de la consule générale de Roumanie à Lyon avec JeanFrançois Débat, maire de Bourg-en-Bresse

Anca  Opris,  Consule  générale  avec  Jean-­‐François  Débat,  maire  de   Bourg-­‐en-­‐Bresse  et  Vasilica  Charnay,  ressortissante  franco-­‐ roumaine,  élue  locale

Le 17 mai 2017, la consule générale de Roumanie à Lyon a rencontré JeanFrançois Débat, maire de Bourg - en Bresse et Vasilica Charnay, ressortissante franco-roumaine, élue locale, chargée des relations internationales à la mairie du chef-lieu du département de l'Ain. Le maire Jean-François Débat a tenu à préciser que les Roumains qui se sont établis à Bourg-en-Bresse sont des personnes de qualité, bien intégrés et appréciés dans la collectivité locale. Sa collaboratrice en est un exemple. Établie depuis environ 17 ans, elle a été élue dans

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le Conseil de la Métropole en témoignant ainsi de sa contribution à la vie de la ville et de sa valeur professionnelle et humaine. Les deux officiels ont convenu de rester en contact pour établir les événements de diplomatie publique à organiser en partenariat dans la perspective de la Saison croisée Roumanie France, vu ce qui a été convenu au plus haut niveau, lors de la visite officielle du président François Hollande en Roumanie, en octobre 2016.

2.3.  Rencontre amicale avec les médecins roumains du département de l'Ain Le soir du 18 mai 2017, la consule générale de Roumanie à Lyon s'est rencontrée avec les médecins roumains du département de l'Ain situé dans l'aire de compétence du Consulat général de Roumanie à Lyon. Elle y était accompagnée par Dan Corneanu, vice-consul.

Anca  Opris,  Consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon  et  Dan  Corneanu,  vice-­‐consul  de  Roumanie  à  Lyon  e t  les  médecins   roumains  du  département  de  l’Ain

Dans une atmosphère agréable et informelle, les deux diplomates ont eu l'occasion de connaître une partie des compatriotes, des médecins roumains de haute qualité professionnelle et humaine qui exercent à Bourg-en-Bresse et dans d’autres localités du département de l'Ain, étant très appréciés par les autorités locales et leurs concitoyens actuels. Les deux diplomates ont eu l'occasion de présenter aux médecins roumains le programme econsulat et les avantages qu'il offre pour des services consulaires de qualité, promptes et professionnels.

 

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2.4.  Rencontre de la consule générale de Roumanie à Lyon avec Etienne Blanc, premier vice-président du Conseil régional AuvergneRhône-Alpes Le mardi, 20 juin 2017, Anca Opriș, consule générale de Roumanie à Lyon, a eu une réunion de travail avec Etienne Blanc, premier vice-président du Conseil régional AuvergneRhône-Alpes. À cette occasion, la consule générale de Roumanie à Lyon a présenté brièvement l’activité et les priorités de son mandat à Lyon, en insistant sur l’importance des deux années à venir lorsque le nombre d’événements qui auront lieu dans les deux pays sera plus grand, en fréquence et envergure, dans le contexte de l’organisation de la « Saison croisée RoumanieFrance ». Elle a rappelé qu’en 2018 la Roumanie célèbre aussi bien le centenaire de la fin de la première guerre mondiale que le centenaire de la création de l’État roumain unitaire moderne et qu’au premier semestre de 2019, la Roumanie exercera la présidence du Conseil de l’UE. Elle a manifesté son souhait de collaborer avec le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes en vue d’organiser des événements de diplomatie économique et culturelle dans l’esprit des valeurs partagés par les deux pays, événements labélisés « Saison Roumanie-France ».

Anca  Opris,  Consule  générale  de   Roumanie  e t  Etienne  Blanc,  premier   vice-­‐président  du  Conseil  régional     Auvergne-­‐Rhône-­‐Alpes

Etienne Blanc et Christine Tavano, directrice de l’Association Internationale des Régions Francophones/AIRF et conseillère régionale, présente aussi à la réunion, ont exprimé leur intérêt et toute leur disponibilité pour l’organisation, en partenariat avec le Consulat Général de Roumanie à Lyon, d’événements économiques et culturels d’envergure qui mettent en valeur l’excellente coopération qui existe entre la région Auvergne-Rhône-Alpes et les différents départements de Roumanie.

2.5.  Rencontre de la consule générale de Roumaine à Lyon avec Eric Piolle, maire de Grenoble  

Dans le cadre des rencontres de travail avec les autorités de la circonscription consulaire du Consulat Général de Roumanie à Lyon, Anca Opriș, consule générale à Lyon, a eu une rencontre avec Eric Piolle, maire de Grenoble. Comme symbole d’estime des relations de coopération traditionnelle et amicale entre les deux pays, à cette occasion, sur le bâtiment de l’Hôtel de Ville de Grenoble a été hissé le drapeau de la Roumaine à côté de celui français. Les deux officiels ont convenu d’organiser en Anca  Opris,  Consule  générale  de  Roumanie  à   collaboration d’événements de diplomatie publique qui Lyon  à  Grenoble aient lieu à Grenoble, dans le cadre de la Saison croisée Roumanie-France.

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2.6.  Célébration à Lyon de la Fête de l’Indépendance des Etats Unis  

À l’occasion de la Fête de l’Indépendance, Rebecca Kimbrell, consule des Etats-Unis à Lyon, a organisé la réception sur le bateau Hermès pendant une croisière sur la Saône.

Y ont participé des officiels français locaux, la consule générale de Roumanie à Lyon à côté d’autres membres du Corps consulaire accrédités dans la Métropole, des membres de la communauté américaine de la région d’Auvergne-Rhône-Alpes, des hommes d’affaires et des représentants des massmédias.

Allocution  de  Rebecca  Kimbrell,     Consule  des  Etats  Unis  à  Lyon

Florence  Darbon,  maire  adjointe  à  la  Culture  du  6e  Arrondissement  de  Lyon     et  Anca  Opris,  Consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon  

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Anca  Opriș,  Consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon,  Pierre-­‐Michel  Deloche,  Secrétaire  générale  du  corps  consulaire,   Alioune  Diop,  Consul  général  du  Sénegal,  doyen  du  corps  consulaire,  Maria  Da  Fatima,  consule  générale  du  Portugal  e t   Abdelkrim  Serrai,  consul  général  d’Algérie  

2.7.  Rencontre de la consule générale de Roumanie à Lyon avec Roland Crimier, maire de Saint Genis Laval et vice-président de la Métropole de Lyon   Le mercredi, 5 juillet 2017, AncaOpriș, consule générale de Roumanie à Lyon, a eu une rencontre de travail avec Roland Crimier, maire de Saint Genis Laval et vice-président de la Métropole de Lyon. La consule générale a présenté brièvement l’activité et les priorités de son mandat à Lyon. Les deux officiels ont convenu de collaborer pour organiser des manifestations économiques et de promotion touristique dans le cadre de la Saison Roumanie - France 2019. En répondant à une question de la consule générale, le maire Roland Crimier a précisé que les Roumains de Saint Genis Laval sont bien intégrés et appréciés dans la région. Il a fait connaître sa satisfaction pour le fait que jusqu’à la fin de cette année les membres de la communauté orthodoxe roumaine auront leur église à eux à Saint Genis Laval. Il a ajouté qu’à son grand regret, à cause des contraintes budgétaires, la coopération entre les deux communes jumelées – Săliște (département de Sibiu) et Saint Genis Laval traversent une période de latence.

Anca  Opris,  Consule  générale  de   Roumanie  avec  Roland  Crimier,  maire  de   Saint  Genis  Laval  et  vice-­‐président  de  la   Métropole  Lyon  

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3.  Evènements à Lyon 3.1.  Belle célébration de la Fête nationale de la France dans le Grand Lyon Les 13 et 14 juillet 2017, dans Lyon et son agglomération, les festivités se sont succédées ! Entre le Défilé, les feux d’artifices et tous les bals, les consuls généraux, les consuls étrangers à Lyon et les consuls honoraires se sont joints aux autorités françaises pour célébrer la Fête Nationale de la France et souhaiter à toutes les Françaises et les Français Joyeuse Fête et meilleurs vœux de prospérité et paix !  

Arrivé  du  ministre  d’Etat,  ministre  de l’Intérieur,  Gérard  Collomb,   ex-­‐Président  de  la  Métropole  et  de  la  ville  de  Lyon  

Deux jours de fêtes à travers toute l’agglomération ont fait briller encore plus la Métropole de Lyon : le 13 juillet – des défilés militaires à 17h30, Place Maréchal Lyautey, en présence du ministre d’Etat et ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, ex Président de la Métropole de Lyon et Maire de la ville, du préfet et du gouverneur de la région, du corps consulaire à Lyon, des officiels locaux, visites des expos des musées des Beaux-arts, des Confluences, dîner lyonnais dans un bouchon, croisière-promenade…La journée du 14 juillet, balade sur les rives de Saône, jusqu'à Vaise sur les Guinguettes du 9ème, ou bien sur les Berges, à pied, en vélo électrique ou en segway, parcours audio guidé pour découvrir le Vieux-Lyon ou la Croix-Rousse à son rythme, concert de jazz en attendant la fête du soir. Dès 21 heures, les traditionnels bals sur les Rives de Saône ont animé encore plus la Métropole ! Tour de Bal (chanson

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française, java, valse, twist et cha cha cha) ou Kumbia Boruka et la Cumbia Que Te Pario (World music épicée) ou encore le Bal des Martines.

Image  de  la  célébration  de  la  Fête  nationale  de  la  France  à  Lyon

Image  de  la  célébration  de  la  Fête  nationale  de  la  France  a  Lyon  

Image  du  défilé  lors  de  la  célébration  de la Fête Nationale de la France à Lyon

Le traditionnel feu d’artifice a été tiré le 14 juillet à 22h30 de la colline de Fourvière, en embrasant dans un spectacle grandiose la Fourvière et sa basilique. Une très Belle Fête nationale qu’on a partagé avec nos amis les Français !

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3.2.   Célébration du 66e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine à Lyon

Le 20 septembre 2017, les autorités locales, les consuls généraux, consuls et consuls honoraires, les membres de la communauté chinoise à Lyon se sont réunis à l’Hôtel Marriott de la Métropole pour donner cours à l’invitation de leur collègue Ju Wang, consule générale de Chine, et célébrer le 66e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. Déroulée dans une ambiance d’amitié et convivialité la Fête a marqué aussi la fin du mandat de la consule générale de Chine à Lyon.

Allocution  de  la  consule  générale  de  la  Chine  à  Lyon

La  consule  générale  de  la  Chine  avec  les  officiels  locaux

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3.3.   Inauguration officielle des Fêtes consulaires–2017 À l’occasion de l’inauguration de l’édition de cette année des Fêtes consulaires, Anca Opriş, consule générale de Roumanie à Lyon, a eu le plaisir d’accueillir au stand national Georges Képénékian, Premier Adjoint à la Ville de Lyon, à présent Maire de Lyon, Karine DogninSauze, Adjointe au maire chargée des relations internationales, Alioun Diop, doyen du Corps consulaire de Lyon, Michel-Pierre Deloche, secrétaire général, et de nombreux représentants de la Métropole Lyon et du corps consulaire accrédité à Lyon.

Accueil  des  officiels  français  au  stand  de  la  Roumanie

La consule générale de Roumanie à Lyon leur a présenté la céramique de Horezu, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, des spécialités culinaires de Topoloveni, homologuées au niveau européen à Bruxelles, mais aussi les belles blouses roumaines exposées au stand et fièrement portées par les jeunes danseuses de l’ensemble folklorique «Ciuleandra». Une démonstration du travail de la Georges  Képénékian,  maire  de  Lyon  et  Karine  Dognin-­‐Sauze,  Adjointe  au   céramique a été faite par un Maire  de  Lyon  aux  Relations  Internationales  et  affaires  e uropéennes,   Coopération  décentralisée  e t  solidarité  internationale,  présents  au  stand  de   talentueux artisan venu de la la  Roumanie   région de Horezu.

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Accueil  au  stand  national  de  la  Roumanie  par  Anca  Opriș,  consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon,  Gheorghiță  Boțârcă,   Maire  de  Topoloveni  et  Diana  Stanciulov,  directrice  de  marketing  S ONIMPEX  Topoloveni  S.R  

La délégation française a eu l’occasion de goûter et d’apprécier au stand de la Roumanie les produits gastronomiques roumains de même que le vin et l’eau de vie. Conquis par la qualité et la diversité des produits exposés au stand et par la renommée hospitalité roumaine, les officiels français ont eu des appréciations superlatives pour la manière dont le Consulat Général de Roumanie à Lyon a réussi à promouvoir les valeurs nationales lors des Fêtes consulaires de cette année.

Des  visiteurs  au  stand  national  de  la  Roumanie

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Anca  Opris,  consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon,   Michel-­‐Pierre  Deloche,  consul  honoraire  du  Danemark  et  secrétaire   général  du  corps  consulaire  e t  le  consul  général  du  Sénégal,  Alioun   Diop,  doyen  du  Corps  Consulaire  de  Lyon  

 

Image  du  stand  de  la  Roumanie.  La  consule  générale  d e  Roumanie  à  Lyon  avec  le  consul  général  d’Algérie  

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Journée  de  la  Roumanie  aux  Fêtes  Consulaires.   Produits  traditionnels  roumains  préparés  par  Ana  et  Adrian  Brătulescu   «  Le  monde  des  M ici  »

Une  jolie  petite  Roumaine  au  stand  de  la  Roumanie  

Promotion  du  portail  e-­‐consulat  

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Fête  des  Bannières  à  Lyon  

Ensemble  folklorique  de  danses  «Ciuleandra»  de  Topoloveni

 

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3.4.   Les cérémonies organisées à Lyon à l’occasion du 72ième anniversaire de la victoire des Alliés contre l’Allemagne nazie Le 8 mai 2017, les autorités locales ont organisé à Lyon les cérémonies officielles pour célébrer le 72ème anniversaire de la victoire des Alliés contre l’Allemagne nazie. Les cérémonies se sont déroulées au Parc de la Tête-d ‘Or, en présence du sénateur Gérard Collomb, maire de Lyon et président de Grand Lyon.

Des  consuls  à  Lyon  a  la  cérémonie  du  72eme  anniversaire  de  la  victoire  des  Alliés  contre  l’Allemagne  nazie

Dans la tribune officielle, les consuls accrédités à Lyon ont été invités, à côtés d’autres représentants de la région Auvergne-Rhône-Alpes. À cette occasion, le sénateur-maire et président de la Métropole, Gérard Collomb a soutenu une belle allocution et exprimé sa joie pour la victoire incontestable d’Emmanuel Macron aux élections présidentielles. Il a invité à l’union pour réformer le pays, pour donner une impulsion vigoureuse en vue de la croissance économique, de la réduction du chômage, pour que la France redevienne un modèle en Europe et dans le monde, en valorisant les atouts qu’elle a. Les jeunes français ont lu « La déclaration au peuple » prononcée à la radio, il y a 72 ans par le général Charles de Gaulle. Le nouveau préfet, Henri-Michel Comet, a donné lecture au message transmis par le secrétaire d’État pour les anciens combattants du Ministère français de la Défense et le président de l’Association des Anciens Combattants, Gérard Karsenty, a rendu hommage aux héros tombés au combat contre le nazisme. Le gouverneur militaire de la région sud-est, le général d’armée, Pierre Chevancy, a décoré des officiers et des sousofficiers pour les services rendus au pays. Après le défilé des corps d’armée a suivi une cérémonie de dépôt de gerbes par les autorités et les représentants du corps consulaire de Lyon au monument érigé en mémoire des héros de la patrie sur l’Ile du Souvenir du Parc Tête-d ‘Or de Lyon.

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4.  Partenariats roumano-français 4.1.  Trente ans depuis la création du Kiwanis Saint-Etienne et un an de jumelage avec Kiwanis – Vaslui Ayant donné cours à l’invitation adressée, la consule générale de Roumanie à Lyon a participé le samedi, 22 avril 2017, à la cérémonie anniversaire des 30 ans depuis la création du Kiwanis Saint-Etienne et d’un an depuis la signature de la convention de jumelage avec Kiwanis Club - Vaslui. À cette cérémonie, déroulée à SaintGalmier, a participé une délégation de Roumanie, Anca  Opris,  consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon  avec  les  membres  de  Kiwanis   Saint-­‐Étienne  e t  représentants  de  Kiwanis  Vaslui Kiwanis Club – Vaslui, conduite par la présidente de l’association, Gabriela Popa Tolontan. Au début de la cérémonie, ont pris la parole, Guy Tardy, président du Kiwanis Club - SaintEtienne, Gabriela Popa Tolontan, présidente de Kiwanis Club – Vaslui et Anca Opriș, consule générale de Roumanie à Lyon. Un spectacle de gala a été proposé à la fin de cette soirée anniversaire.

4.2.  Rencontre de la consule générale de Roumanie avec les maires des communes françaises jumelées avec des communes roumaines et avec les présidents et les membres des Associations d’amitié roumano-françaises du département de l’Ain. Le 18 mai 2017, la consule générale de Roumanie à Lyon a rencontré à Bourg-en-Bresse (le chef-de lieu du département de l’Ain) les maires des communes françaises jumelées avec des communes roumaines et avec les présidents et les membres des associations d’amitié roumano-françaises du département de l’Ain. La rencontre a été organisée par Bernard Lombard, vice-président de l’Association « Opérations Villages Roumains / OVR – France ». Les présidents des Associations ont brièvement présenté l’activité déroulée pendant les 25 ans depuis la création. La plupart ont été créées en 1990, juste après la Révolution qui a eu lieu en Roumanie et ont eu, initialement, des objectifs exclusivement humanitaires, de soutien logistique et financier pour l’adduction de l’eau, par exemple. Ultérieurement, les choses ont évolué vers le domaine éducatif, vers l’organisation d’échanges culturels ou l’accueil en France, de stagiaires roumains, étudiants et professeurs roumains de français, en vue de leur perfectionnement. Des liens forts d’amitié ont été ainsi créés permettant aux Français de

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découvrir la beauté de la Roumanie, des traditions locales, l’hospitalité et la chaleur des Roumains. La consule générale de Roumanie s’est adressée aux personnes présentes les remerciant pour tout ce qu’elles ont fait durant ces années pour aider les villages roumains et a exprimé sa disponibilité d’appuyer ces échanges pour qu’elles continuent et soient aussi dynamiques. Elle a profité de la présence de plus de 60 personnes et de la conseillère pour les relations extérieures de la Mairie de Bourg-en-Bresse pour présenter brièvement le programme econsulat, pour distribuer des dépliants afin que les participants puissent disséminer les informations sur les facilités proposées par ce programme aux Roumains qui vivent en France et qui ont besoin de services et d’assistance consulaire. Intervention  de  Bernard  Lombard,  vice-­‐président  de  l’Association   «  Opérations  Villages  Roumains  /  OVR  –  France  »

4.3.  Vingt-cinq ans d’échanges et d’amitié Gherla – Yzeure Le 8 juillet 2017, Anca Opris, consule générale de Roumanie à Lyon, a participé à la journée anniversaire des 25 ans depuis le jumelage conclu entre Gherla du département roumain de Cluj et Yzeure du département français d’Allier et depuis la création de l’Association d’Amitié entre les deux communes. L’anniversaire s’est déroulé en présence de Ioan Neselean, maire de Gherla, Pascal Perrier, maire d’Yzeure, Pierre Guillot, président de l’Association d’Amitié, Mircea Corăbean, président du Comité de pilotage, Anne-Marie Sotto, présidente d’OVR – France, anciens présidents de l’Association, Pascal Praz, président d’OVR – Suisse, élus locaux et membres de l’Association. Le gâteau d’anniversaire. Les maires de Gherla et d’Yzeure avec la consule générale de la Roumanie à Lyon

Des discours ont été prononcés par Pascal Perrier, maire d’Yzeure, Ioan Neselean, maire de Gherla, Pierre Guillot, président de l’Association d’Amitié Gherla-Yzeure et Anca Opriș, consule générale de Roumanie à Lyon.

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Pierre  Guillot,  président  de  l’Association  d’Amitié,  Anca  Opris,  consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon  et  Mircea  Corăbean,   président  du  Comité  de  pilotage  

Dans une atmosphère festive, de convivialité et chaleureuse amitié, de joie et de partage, les très nombreux participants à cette journée ont assisté à un beau spectacle de danses traditionnelles d’Yzeure et ont pu admirer et gouter le magnifique gâteau d’anniversaire orné de la carte et du tricolore de la Roumanie. Pendant ces jours d’anniversaire, le drapeau de la Roumanie a été hissé sur l’Hôtel de Ville d’Yzeure à côté de celui de la France.

Images  du  déjeuner  anniversaire  offert  par  le  maire  d’Yzeure

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4.4.  Cérémonie de Jumelage entre les communes de Civrieux (France), de Rășinari (Roumanie) et de Sebechleby (Slovaquie) Du 31 août au 2 septembre 2017, la commune de Civrieux (France) a accueilli les deux délégations de Rășinari (Roumanie) et Sebechleby (Slovaquie), à l’occasion de la cérémonie de signature de la Charte de jumelage entre les trois communes.

Des  jeunes  des  trois  communes  ont  lu  la  charte  de  jumelage.   Photo  Jacques  Chirouzes

La cérémonie a été riche en symboles, tout en gardant de la simplicité. Bogdan Bucur, maire de Rășinari, M. Martinovicovi, maire de Sebeschlevy (qui a fait par trois fois son discours : en slovaque, en français et en roumain) et Marie-Jeanne Béguet, maire de Civrieux, ont signé la Charte qui a été lue par des jeunes des trois communes. La pluie a perturbé le déroulement prévu de la cérémonie, mais les représentants roumains ont rappelé le dicton traditionnel, selon lequel « quand il pleut, cela apporte une vraie richesse ». Après les discours, signatures et dépôt de gerbe au monument aux morts, les délégations et la population se sont retrouvés à la salle des fêtes pour un dîner de gala. La délégation roumaine était composée de trois mandataires de la Mairie et du Conseil Local de Rășinari et deux représentants de l’Ecole « Sava Popovici Barcianu » - Rășinari. Y ont participé : Bogdan Bucur- Maire de la commune de Rășinari, Adrian Iliuț– vice-maire, Daniela Secu - conseillère locale, Carmen Olteanu - directrice de l’Ecole « Sava Popovici Barcianu » - Rășinari et conseillère locale et Ileana Damean – professeure au sein de la même institution d’enseignement. Des contacts, des échanges et des voyages de découverte ont été réalisés, car les objectifs de la Charte de jumelage visent la mise en place des actions et des activités communes dans les domaines de la culture, de l’enseignement, du développement économique, du tourisme et du sport. L’initiative de ce projet appartient au Comité de jumelage de la commune de Civrieux, présidé par Bernard Vasseur.

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5.  Culture et identité nationale 5.1.  « Cinéma, mon amour » par Alexandru Belc L’association Rhône-Roumanie a organisé le 4 mai 2017, au cinéma Zola de Villeurbanne/Lyon, une soirée consacrée au film documentaire roumain, suivie d’un débat sur la situation actuelle des salles de cinéma de Roumanie. Intitulé « Cinéma, mon amour », le film d’Alexandru Belc a été réalisé sur une solide documentation préalable ayant pour but de signaler la situation dramatique des salles de cinéma de Roumanie, en voie de disparition. Le point de départ est l’histoire réelle du directeur du cinéma Dacia de Piatra Neamţț qui, par amour pour le cinéma dans lequel il a travaillé pendant 40 ans, fait des efforts considérables pour le maintenir en bon état et en activité. C’est l’histoire réelle d’un homme dévoué à sa profession jusqu’au sacrifice personnel, à des frustrations nombreuses et à la séparation de sa famille partie en Italie. Avec les deux employées, le héros d’Alexandru Belc, Victor Purice, a réussi la performance de maintenir en vie le cinéma Dacia de Piatra Neamţț, en dépit de tous les manques et les obstacles de nature financière. Le metteur en scène, Alexandru Belc, en collaboration avec HBO Europe et Libra Film a Affiche  du  film  «  Cinéma  Mon  Amour  » déjà gagné des prix à d’importants festivals internationaux de profil : le prix pour Résistance culturelle au Festival du Film de Trieste/Italie, Mention spéciale au Festival International de création de La Rochelle/France et a été sélectionné au Festival 2 Valenciennes de Valence/France. Le débat auquel a été invité et a participé la consule générale de Roumanie à Lyon a été animé par Rodica Chiriac. Une rétrospective de la situation des salles de cinéma de Roumanie et de France a été faite, pour les derniers 25 ans. En Roumaine, tout comme en France et dans d’autres pays européens, le nombre des salles de cinéma a énormément baissé. Par exemple, en Roumanie, des quelques 400 salles qui existaient à la fin des années `90, il en reste un peu plus de 20. Cet état de fait peut s’expliquer par le changement des mentalités basées sur le pragmatisme, l’efficience, le confort et la rentabilité maximum. Dans ce contexte, les traditionnelles salles de cinéma ont été pratiquement abandonnées peu à peu par l’État et remplacées actuellement par les salles multiplex des grands centres commerciaux.

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5.2.  Concert extraordinaire à l’occasion de l’anniversaire des dix ans de l’adhésion de la Roumanie à l’UE et à l’occasion de la Journée de l’Europe À l’occasion de l’anniversaire des dix ans de l’adhésion de la Roumanie à l’UE et de la Journée de l’Europe, le Consulat Général de Roumanie à Lyon a organisé, le 10 mai 2017, à la salle Molière de Lyon, un concert extraordinaire « La Belle Saison de musique de chambre ». Le concert a été organisé en partenariat avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon et Maison de l’Europe et des Européens de Lyon. La protagoniste des deux concerts a été la célèbre pianiste roumano-française, Dana Ciocârlie, professeure au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon et à l’Ecole Normale de Musique de Paris. La première partie du concert, intitulée « Autour d’un répertoire à quatre mains » a été composée de quatre moments distincts : Trois danses salves d’Antonin Dvorak (op. 48 no1 & no2, op. 48 no 8), dans l’interprétation de Dana Ciocârlie et Marie-Josèphe Jude; Marche écossaise sur un thème populaire et Préludes à l’aprèsmidi d’un faune de Claude Debussy, dans Image  du  concert  de  l’artiste  Dana  Ciocârlie l’interprétation de Dana Ciocârlie et de Hugo Philippeau, étudiant Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon; Ma mère l’Oye de Maurice Ravel interprétée par Marie-Josèphe Jude et Pinko Wen, étudiante au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon; Espagne d’Emmanuel Charbier dans l’interprétation de Dana Ciocârlie et Marie-Josèphe Jude. À côté de leur activité d’interprètes, Dana Ciocârlie et Marie-Josèphe Jude se consacrent aussi à la formation des futurs solistes de Paris et de Lyon.

Dans la deuxième partie, Dana Ciocârlie et le quatuor Yako, composé de Ludovic Thilly, Pierre Maestra, Vincent Verhoveen et Alain Lebrun, ont interprété des fragments de Franz Schubert, Quator no 13 en la mineur D804, « Rosamunde » et de Robert Schuman, Toccata en ut majeur op.7 pour piano et Quintette pour piano et cordes op. 44. Les longs applaudissements de la fin du concert et les félicitations adressées aux interprètes ont confirmé le succès de ce La  pianiste  Dana  Ciocârlie  avec  ses  étudiants  de  Conservatoire  national  de   musique  e t  dance  de  Lyon  à  la  fin  du  concert concert exceptionnel.

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5.3.  Petru Berteanu au Festival du Premier Roman de Chambéry Les 18-21 mai 2017, a eu lieu à Chambéry la 30ème édition du Festival du premier roman. L’inauguration officielle a eu lieu le 18 mai 2017, dans les salons de l’Hôtel de Ville de Chambéry, en présence du président de la région, Hervé Gaymard, ex ministre, de la présidente de l’Association Lectures Plurielles, Claire Schneider, des maires adjoints Alexandra Tunar, maire adjointe déléguée à la culture et Nathalie ColinCocchi, maire adjointe déléguée aux relations internationales, de nombreux officiels français, de consuls généraux étrangers et des représentants des média. Dans les discours prononcés à cette occasion, on a souligné l’importance particulière du Festival pour la ville de Chambéry, pour la région AuvergneRhône-Alpes de même que pour tout le paysage littéraire français. À l’édition de cette année ont participé 25 auteurs lauréats originaires d’Espagne, d’Italie, du Portugal, d’Allemagne, du Royaume Uni, du Anca  Opris,  consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon  au   Canada, de France, parmi lesquels Petru Berteanu, festival  du  Chambéry écrivain roumain, auteur du roman Cumsecade. La présentation et le débat autour du livre de l’écrivain roumain a eu lieu en présence de l’auteur, le 20 mai 2017, lors d’une table ronde animée par la professeur et traductrice Florica Courriol.

Intervention  de  la  pr.  Florica  Courriol  lors  de  la  table  ronde  consacrée  à  l’écrivain  roumain  Petru  Berteanu

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5.4.  Fête roumaine à Clermont-Ferrand À l’initiative de l’higoumène Arsenie, le 21 mai 2017, après la liturgie à l’église, dans une salle de la Mairie de Clermont-Ferrand, spécialement aménagée, a eu lieu la fête roumaine à laquelle ont participé plus de 300 personnes.

Intonation  de  l’hymne  national  roumain  a  la  fête  roumaine  de  Clermont-­‐Ferrand

C’était une fête qui réunissait les Roumains de Clermont-Ferrand et des alentours, animés par le souhait de se connaître et de fêter ensemble, à la roumaine, l’arrivée du printemps. Coordonnés par Père Arsenie, les Roumains ont fait tous les efforts nécessaires pour la réussite de cette fête au début de laquelle ont été entonnés les hymnes roumains et français. Les Roumains présents ont dansé « Hora Unirii » et tout au long de la journée, jusqu’au soir, ont chanté, dansé et mangé roumain. Le musicien Dorin Gliga, membre de l’Orchestre National Radio et ancien professeur à l’Académie de Musique de Bucarest a soutenu un concert de hautbois, unanimement apprécié.

5.5.  Fête des enfants de l’Ecole Roumaine de Lyon En proie à des sentiments de « joie et grande émotion », la consule générale de Roumanie à Lyon a participé à la Fête de fin d’année des enfants de l’Ecole Roumaine de Lyon/EROL. Les enfants, petits et plus grands, préparés par les pr. Raluca Dincă et Anca Bene nous ont conquis par leur jeu en roumain. Leurs efforts ont été pleinement récompensés par les chaleureux applaudissements du public présent et les diplômes reçus. Des diplômes ont reçu également les étudiants adultes des cours de roumain dispensés par la pr. Alina Rivet.

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La consule générale de Roumanie a transmis ses sincères félicitations et tous ses remerciements aux professeurs Raluca Dincă, Anca Bene, Alina Rivet, à la présidente d’EROL, Vasilica Harbuzaru, aux enfants, à tous les Roumains qui sont restés attachés à leur pays et identité, que ce soient des parents, des sponsors, bénévoles ou tout simplement des amis de la Roumanie

La mise en scène de la pièce de théâtre « Le Gros Navette »

Image  du  spectacle  des  enfants  de  EROL

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5.6.  « Ana, mon amour » de Călin Peter Netzer Le dimanche, 11 juin 2017, en présence du réalisateur Călin Peter Netzer et de la consule générale de Roumanie à Lyon, le film « Ana, mon amour » a été projeté en avant-première absolue en France, au cinéma Lumière Terreaux de Lyon, dans le cadre du Festival Européen de Film «Métamorphoses ». Ayant comme source d’inspiration le roman, « Luminița, mon amour » de Cezar Paul-Bădescu, Călin Anca  Opris,  consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon  et  le  metteur  en  scène  Călin   Peter Netzer propose dans le Peter  Netzer,  lors  de  la  première  à  la  Lyon  du  film  «  Ana,  mon  amour  » film, « Ana, mon amour » une approche psychanalytique d’une relation de couple, d’une histoire d’amour. Il en parle ouvertement et chaleureusement, en assumant la composante personnelle de sa démarche, ayant lui-aussi, ces dernières années, traversé un processus d’auto-analyse. Selon ses dires, l’histoire de « Ana, mon amour », est celle d’un individu qui cherche à comprendre les nondits ou les choses pas faites et qui, en réalité, ont transformé sa vie. Les non-dits ou les choses que l’on ne fait pas se sont stockés quelque part dans notre inconscient. On observe les gens et les considérons comme arrogants ou grossiers mais en fait ce sont des personnes sensibles qui ne font que se défendre. Le plus souvent, on porte des masques. On parle d’un effet à long terme. Dire sans nulle censure ce qui nous traverse l’esprit. C’est une vérité qui, telle qu’elle est, bonne, mauvaise, est mise sur la table et permet d’apprendre davantage sur soi, de connaître les désirs censurés par la morale. Finalement, tout se retourne contre soi, à un certain moment. Si cela ne vient pas de l’extérieur, on arrive à se punir soi-même. Le film, « Ana, mon amour » a eu la première officielle en Roumanie le 3 mars 2017, et le film est sorti en salles en France, le 21 juin 2017. Pour ce dernier film, Călin Peter Netzer a obtenu à la Berlinale de cette année l’Ours d’argent après avoir obtenu, au même festival prestigieux, le grand prix en 2013 pour le film, « Mère et fils », une histoire sur la relation entre un enfant devenu adulte et ses propres parents. Aux côtés de Diana Cavaliotti et Mircea Postelnicu, les protagonsites, des acteurs tels que Adrian Tiţțieni, Vasile Muraru, Carmen Tănase, Vlad Ivanov, Ioana Flora, Răzvan Vasilescu et Tania Popa font partie de la distribution. La présentation du réalisateur et du film a été faite par la consule générale de Roumanie à Lyon, Anca Opriș. Călin Peter Netzer, présent à la projection, a eu l’occasion d’échanger avec le public présent, de donner des détails sur la réalisation du film et les techniques utilisées. Le public a récompensé le réalisateur par des rafales d’applaudissements et par des appréciations superlatives.

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SAVOIR PLUS… Călin Peter Netzer est né le 1er mai 1975, à Petroșani. En 1983, à l’âge de 8 ans, il a émigré en Allemagne avec la famille et s’est établi à Stuttgart. À la fin des études secondaires, en 1994, il retourne en Roumanie et devient étudiant à l’Académie de Théâtre et de Film de Bucarest, section Régie-Film. En 1999, il obtient le diplôme de réalisateur de film. À partir de 2003, il est lauréat de différents prix à Locarno, Thessalonique et au Festival International de Film de Cluj/Tiff avec les films « Maria » et « Médaille d’honneur ». Le film « Mère et fils » reçoit l’Ours d’or, la plus importante distinction du Festival International de Film de Berlin, le film ayant enregistré le plus grand nombre d’entrées depuis 1990. Lors de l’édition de 2017 de la Berlinale il gagne l’Ours d’argent pour le film « Ana, mon amour ». Filmographie : Réalisateur • 1998 : La Neige des Agneaux (Zăpada mieilor) - Court métrage • 2003 : Maria • 2009 : La Médaille d'honneur (Medalia de onoare) • 2013 : Mère et fils (Poziţția copilului) - Ours d'or à la Berlinale 2013 • 2017 : Ana, mon amour - Ours d’argent, 2017 Récompenses et distinctions La Médaille d'honneur o Prix de la mise en scène au Festival international du film d'Arras de 2010 o Meilleur scénario et Prix du public au Festival du film de Turin de 2009

L’affiche  du  film  «  Ana,  mon  amour  »  

 

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5.7.  « Ailes en soie –La blouse roumaine » Le 29 juin 2017, à la Mairie du 3ème arrondissement de Lyon, Jérôme Maleski, maire adjoint délégué à la culture et Anca Opriş, consule générale de Roumanie à Lyon, ont inauguré l’exposition « Ailes en soie –La bouse roumaine » photos réalisées par un groupe de Roumains résidant en Suisse, profondément attachés à la culture et aux traditions populaires roumaines.

Discours  de  la  consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon  Anca  Opris,  lors  du  vernissage  de  l’exposition     «  Ailes  en  soie  –  La  blouse  roumaine  »

Trois photographes amateurs, Mădălina Munteanu, Adrian Moraru, présents au vernissage, et Petre Oprea, soutenus dans cette démarche esthétique par d’autres Roumains enthousiastes, ont mis en évidence la beauté des blouses roumaines. Les blouses sont fièrement portées partout dans le monde, certaines revêtent une grande charge émotionnelle parce qu’elles sont transmises de génération en génération. Superstition ou non, il paraît que cette coutume apporte chance aux personnes qui portent la blouse traditionnelle. L’exposition « Ailes en soie – La blouse roumaine » a invité le public à redécouvrir la blouse traditionnelle, portée avec élégance et fierté par de belles Roumaines vivant à l’étranger. Des représentants du Corps consulaire de Lyon, du milieu académique et associatif, des Roumaines des communautés lyonnaises vêtues de blouses roumaines, ont participé au vernissage. L’exposition a pu être visitée jusqu’au 8 juillet 2017 à la Salle d’exposition de la Mairie du 3ème arrondissement de Lyon.

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5.8.  La Blouse roumaine peinte par l’artiste Livia Balu Le 29 juin 2017, la Consule Générale de Roumanie à Lyon a inauguré à la salle de la Mairie du 3ème arrondissement de la Métropole l’exposition de peinture de Livia Balu. Artiste roumano-suisse de renommée internationale, membre de l’Union des Artistes Plasticiens de Roumanie, Livia Balu travaille aujourd'hui dans son espace LivVia-Art à Montreux/Suisse, et collabore avec le Moulin à Papier du Musée Suisse du Papier, Écriture, Impression de Bâle, et avec le Centre Paramédical et Socio-Educatif Alexandra de Montreux et Timbereng School de Lausanne. Depuis 1991 elle participe à de La  consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon,  Anca  Opris  avec   différents projets et expose son travail l’artiste  peintre  Livia  Balu artistique à travers le monde, entre New York et Shanghai. Ses tableaux se trouvent dans des musées et institutions publiques, ainsi que dans des collections privées en Roumanie, Suisse, Italie, Autriche, Allemagne, France, Grande Bretagne, Canada et les Etats Unis.

5.9.  Sînzienele ou les Fées de l’amour. Mythes et légendes de Roumanie » par Simona Ferrante   Le 29 juin 2017, le Consulat Général de Roumanie à Lyon a organisé à la Mairie du 3ème arrondissement de la Métropole le lancement du livre de Simona Ferrante, « Sînzienele ou les fées de l’amour. Mythes et légendes de Roumanie ». Anca Opriş, consule générale de Roumanie à Lyon a souligné l’importance du folklore et de la mythologie dans la culture et la spiritualité roumaine, la fête de « Sânziene » étant associée à des rituels ancestraux. L’auteure, Simona Ferrante, originaire de Timișoara, a fini ses études à la Faculté de Lettres et elle a enseigné la langue et la littérature roumaines avant de s’installer en France, à Chambéry, en 2002. Le livre de Simona Ferrante, paru en janvier 2017, aux Editions Le Harmattan (ISBN : 978-2-34310624-3), dans la collection Légendes des mondes, réunit 7 contes qui reprennent, dans une approche personnelle, des mythes et des légendes qui ont marqué l’enfance de Page  de  Garde  du  livre  «  Sînzienele  ou  les   fées  de  l’amour.  Mythes  et  légendes  d e   l’auteure. Roumanie  ».

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5.10.  Journée du Drapeau national de la Roumanie À l’occasion des événements organisés par le Consulat Général de Roumanie à Lyon, le 29 juin 2017, en partenariat avec la Mairie du 3ème arrondissement de Lyon, a été célébrée aussi la Journée du Drapeau national qu’on fête tous les ans le 26 juin. C’est une journée qui rappelle à tous les Roumains l’importance du tricolore, symbole de liberté qui a accompagné le peuple roumain dans les moments les plus importants de son histoire. Le Drapeau National est hissé avec fierté lors de tous les événements organisés par les missions diplomatiques, les offices consulaires et les instituts culturels roumains. La  consule  générale  Anca  Opris,  avec  Jérôme   Malesky,  maire  adjoint  à  la  culture  de  3eme   arrondissement

5.11.   Magnifique spectacle de théâtre offert par les lycéens de l’Amifran d’Arad Dans la soirée du 11 juillet 2017, les talentueux lycéens de la compagnie Amifran d’Arad/Roumanie, formés par le professeur et metteur en scène Florin Didilescu ont joué en langue française sur la scène du Théâtre Acte 2 de Lyon, la pièce « Jimmy déplace les gravas » par le dramaturge et comédien roumain Ioan Peter.

La  consule  générale  Anca  Opris,  avec  les  comédiens  de  la  troupe   Amifran  à  la  fin  du  spectacle

L’excellente interprétation, la haute qualité de la mise en scène et pas dernièrement le talent des jeunes Roumains d’Arad ont conquis le public présent à la représentation qui les a récompensés avec de longs et chaleureux applaudissements et des appréciations au superlatif.

Cette représentation théâtrale de grand succès dans la Métropole a été rendue possible grâce au professeur et metteur en scène Florin Didilescu, aux jeunes comédiens amateurs du Lycée d’Arad, à Mme Anca Bene de la Compagnie Le Chantier Collectif pour son initiative et à l’Association Rhône-Roumanie qui, conjointement avec le Consulat Général de Roumanie à Lyon, ont œuvré pour l’organisation du spectacle à Lyon.

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5.12.  Artistes roumains à Igé Anca Opris, la consule générale de Roumanie à Lyon, a été présente à l’inauguration de la deuxième édition des ateliers de création d’Igé (département de Saône-et-Loire) qui ont eu lieu du 19 au 26 août 2017, en jouissant de la présence de 10 artistes roumains originaires de Cluj, Bucureşti, Galaţți et Fribourg-Suisse. Rodica Costianu, Horaţțiu Weiker, Ioana Musinchevici, Vasile Neagu, Cornel Corcăcel, Iva Binz, Sonia Cireaşă, Cătălina Gavriliţță, Iulia Florian, Angelica Ionescu se sont réunis avec les historiens et critiques d’art Ana Cânpean et Bogdan Pantu.

La  consule  générale  Anca  Opris,  avec  les  artistes  roumains  participant  à  l’atelier  de  création  d’Igé

Tout comme l’organisatrice et la mécène, l’architecte roumaine Anca Lemaire l’a souhaité, les ateliers se sont proposés de fixer dans la mémoire matérielle l’activité du peintre Pierre Lemaire qui a vécu et créé à Igé tout au long de son parcours artistique et commémorer de cette manière les 10 ans depuis la disparition du peintre. Les Poésettes de l’écrivain roumain Radu Bata ont représenté la source d’inspiration pour les œuvres des peintres roumains participants à ces ateliers. Des rêves, des désirs, des débats, des aspirations, de la dualité, de la nature, de la vie, des vécus et des sentiments, on retrouve tous ensemble dans les vers de Radu Bata et transposé dans l’art sous de différentes formes dans les peintures créées à Igé. Les peintures sont en grande partie d’influence postimpressionniste, réalisées avec désinvolture, caractérisées par équilibre compositionnel et harmonie chromatiques. Les artistes ont réussi à immortaliser pour les autres, par la forme et la couleur, une réalité unique qu’on retrouve dans les vers de l’écrivain Radu Bata. La réalité première est représentée par le paysage, contemplatif jusqu’à l’émergence dans le rêve. Par la suite, on y retrouve une série de compositions peuplées par des fleurs à pétales soyeuses, silhouettes bien définies, superpositions de couleurs et d’ondes chromatiques dispersées, du schématisme figuratif et dilutions harmonieuses. Il y a des images de nature sentimentale par lesquelles les artistes décrivent et suggèrent l’ambiance locale comme état d’âme. Une grande partie des œuvres

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renoncent à la pureté des formules spatiales en faveur des symboles par le biais desquels les artistes ne copient guère mais transposent le monde avec beaucoup de raffinement chromatique.

5.12.1.  Anca Lemaire - architecte, artiste et mécène Née à Bucarest le 21 janvier 1947 dans une famille d’intellectuels, ses parents sont tous les deux médecins, Anca a suivi les classes primaires non loin du cartier « Vatra Luminoasà » où elle habitait avec sa mère Silvia et son frère aîné, Bogdan qu’elle va rejoindre pour suivre la totalité des études au lycée « Mihai Viteazul » (Michel le Brave) de Bucarest. Elle obtient son baccalauréat au mois de mai 1964 et passe avec succès le concours d’entrée à l’ Institut d’Architecture « Ion Mincu » en septembre de la même année. C’est dans cette école de haut niveau qu’elle se prépare pour le métier d’architecte et développe un intérêt particulier pour l’étude des monuments historiques. Pour des raisons médicales Anca Lemaire arrive en France, au mois de septembre 1969. Elle terminera ses études d’architecture Anca  Lemaire,  architecte,  artiste   à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts et obtiendra son et  mécène diplôme d’architecte DPLG, le 12 décembre 1972. Depuis octobre 1969, en parallèle à ses études, elle a la chance de travailler dans le cabinet d’architecture de l’un des plus grands architectes français de Paris, Roger Taillibert, sur des projets formateurs parmi lesquels les installations pour les Jeux Olympiques de Montréal au Canada, qui se sont tenus en 1976. En même temps, entre 1973 et 1977, une nouvelle perspective d’enrichir ses connaissances lui est ouverte par les études conjuguées en archéologie, histoire de l’art et la restauration des sites ethnographiques et archéologiques, à travers l’ouverture d’une Maîtrise de Sciences et Techniques, à l’Université Panthéon Sorbonne Paris I. Commence, à la suite de ces cours novateurs, une nouvelle étape dans sa vie, celle du travail comme architecte – archéologue dans des pays comme l’Iran, le Yémen, l’Italie, d’abord en Sicile, puis à Paestum et Rome, l’Egypte, la Crète et la Turquie. De juin 1982 et jusque à sa retraite en janvier 2012 elle fait partie de l’Institut de Recherches sur Architecture Antique (IRAA) du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), aux côtés de ses collègues architectes - archéologues et dessinateurs, ainsi que de chercheurs spécialisés tous dans ce domaine particulier de la recherche. Dans le mouvement d’enthousiasme et d’intérêt soulevé aussi bien en Roumanie et qu’en d’autres pays, dont la France, autour de la sculpture « La Sagesse de la Terre » de Constantin Bràncusi, Anca Lemaire a l’idée d’organiser, avec l’aide précieuse et indispensable de son amie Rodica Costianu, elle même peintre, la « Résidence d’artistes Pierre Lemaire », en Bourgogne, dans le village natal des grands parents maternels de mon mari, l’architecte Claude Lemaire, en hommage à son propre père, Pierre Lemaire (1920 –2007), peintre abstrait.

 

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5.12.2.  Rodica Costianu – artiste et organisatrice des ateliers d’Igé  

L’artiste  Rodica  Costianu  

La peinture féminine de Rodica Costianu transforme l'artiste en une créatrice de formes extérieures à la nature plastique. Nous avons à faire une interprétation des visions aux quelles l'imagination se soumet à des limites de formulations de couleur modernes, en assemblant le réel et le palpable dans une équation d'effet plastique différent. Sous l'impact de la coloration l'artiste visualise des secrets en diverses nuances. Ses tableaux dé conspirent par la supra - position des tonalités, simples recherches humaines et l'on fait un parcours en prenant son temps, avec attention à travers des représentations de l'artiste, telle une spirale de la réalité immédiate qui se personnalise.

Compositions rigoureuses, étudiés attentivement suggèrent la perpétuelle transformation aussi bien dans le monde des formes perceptibles que dans celui des formes discrètes qui renvoient le regard vers une multitude de suggestions et d'amples arabesques comme dans sa toile Innocent.

  Peinture  de  Rodica  Costianu  

Peinture  de  Rodica  Costianu

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5.12.3.  Les artistes roumains présents à Igé au mois d’Août 2017

Vasile  Neagu  et  son  œuvre

Cornel  Corcăcel  et  son  œuvre

Iulia  Florian 39  

 

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Sonia  Cireașă  et  son  œuvre

Horațiu  Weikeret  son  œuvre  

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Ioana  Musinchevici  et  son  œuvre

Cătălina  Gavriliță  et  son  oeuvre  

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Iva  Binzet  son  œuvre  

Œuvres  d’Angelica  Ionescu

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6.  La littérature roumaine francophone en ses débuts  

[Le premier épisode de ce feuilleton, « Aux origines de la francophonie roumaine », est paru dans Confluences roumano-françaises, numéro daté du printemps 2017].

Dès le XIXème siècle, l’influence de la littérature et de l’esprit français s’exerce sur beaucoup d’écrivains roumains, dans des œuvres souvent partagées entre les deux langues ; c’est le cas par exemple, pour la génération romantique liée à la révolution de 1848, de Vasile Alecsandri (1821-1890), Dimitrie Bolintineanu (1825-1872), Ion Heliade-Rădulescu (1802-1872), Ion Ghica (1817-1897). La deuxième moitié du siècle est dominée par la silhouette d’Alexandru Macedonski (1854-1920), auteur de nombreux poèmes en langue française regroupés sous le titre de Bronzes (1897) ; théoricien du symbolisme, en quête d’une « essence de la poésie », il est représentatif d’une génération en rupture avec le romantisme national, dont la figure la plus notoire est celle de Mihai Eminescu. La poésie de Macedonski, va-et-vient entre passé et présent, entre orient et occident, tire sa force de cette tension à la fois temporelle, spatiale et linguistique : « Pâle, il me dit alors – pensant au sol natal, Pensant à tous les siens, très pâles, eux, sans doute, Combien loin, et combien seuls sur la sombre route, Ces sombres mots, sonnant leur glas : « C’était fatal. Il était beau, je sais, mon sol oriental, Mais tout en moi n’était plus que plaie ou déroute, Et mon âme, là-bas, s’y désagrégeait toute, – Et si cela fut lâche, au moins ce fut fatal. »1 À la frontière des XIXe et XXe siècles, une génération de femmes issues de l’aristocratie s’adonne à l’écriture. Hélène Vacaresco (1866-1947), exilée à 27 ans après s’être vu refuser le mariage avec Ferdinand, prince héritier de Roumanie, exprimera paradoxalement dans une poésie entièrement écrite en français son amour pour le pays qu’elle ne verra plus. La première période de cet exil est marquée par la publication de plusieurs recueils à succès (Chant d’Aurore, Le Rhapsode de la Dâmbovitza, Lueurs et flammes, Nuits d’Orient, La dormeuse éveillée...) et de romans (Amor vincit, Le sortilège). La seconde période est essentiellement consacrée à une activité diplomatique et politique, dans le cadre de la Société des Nations, mais aussi, entre 1940 et 1944, dans le soutien à la Résistance et au « Front National roumain » (organisation de résistants roumains en France). Hélène Vacarescoest une représentation vivante de l’exil : l’adoption d’une langue et d’une culture étrangères, françaises en l’occurrence, a été un facteur de glorification et d’expansion de la culture et de l’âme roumaines.

                                                                                                            1

 Alexandre  Macedonski,  Poezii  în  limba  franceza,  Opere  IV,  Editura  pentru  literatură,  Bucureşti,  1967,  p.  95.  

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Iulia Hasdeu (1869-1888) n’aura eu le temps que de laisser deux volumes d’œuvres posthumes, publiés à Paris en 1889 et 1890 sous le pseudonyme de Camille Armand. Chez elle aussi, la force poétique est souvent consécutive à une tension entre deux cultures qui s’exprime à travers la nostalgie du pays natal et la séduction du pays d’adoption. Anne Elisabeth Brancovan, comtesse de Noailles (1876-1933), sans jamais oublier ses origines, ne fut confrontée ni aux difficultés ni aux contradictions de l’exil. Née à Paris, elle est considérée comme une poétesse française, représentative d’une poésie féminine issue du symbolisme, marquée par l’ardeur et la sensualité, mais aussi par le pathétique de la vie et le sentiment de la mort. L'originalité de son œuvre (Le cœur innombrable, L’ombre des jours, Les éblouissements, Les vivants et les morts...) est en partie liée à la proclamation de l’appartenance à un espace étendu vers l’orient, dépassant de loin les frontières de la culture française. Marthe Bibesco (1889-1973), elle aussi issue d’une famille illustre, est la figure emblématique d’un cosmopolitisme européen et aristocratique d’origine orientale dont la tradition culturelle, depuis le XIXe siècle, s’appuie sur les lettres françaises. A côté de biographies romancées, de souvenirs (Au bal avec Marcel Proust, Les huit paradis), c’est dans Izvor, le pays des saules que celle qui se considère elle-même comme un écrivain français exprime le plus sincèrement son attachement à ses racines roumaines. En ce début du XXe siècle, la francophonie roumaine, qui repose toujours sur une tradition bien implantée, s’épanouit dans plusieurs directions. L’adoption de la langue française est de plus en plus souvent liée à l’exil, un exil dont les causes et les formes sont diverses : le vagabondage cosmopolite, l’exil volontaire (souvent littéraire et/ou linguistique), l’exil politique (essentiellement celui de la période communiste). Panait Istrati (1884-1935), qu’une vie vagabonde et aventureuse mena jusqu’à l’écriture en langue française grâce aux encouragements et à l’amitié de Romain Rolland, doit être considéré comme l’un des grands écrivains européens des années 1920. Les sujets de ses ouvrages ont la plupart du temps pour cadre la Roumanie du XIXe siècle, où les « Haidoucs », bandits au grand cœur, tentaient à leur manière d’apporter au peuple justice sociale et honneur national. Écrivain roumain donc, mais de langue française, dont l’originalité tient notamment à la pratique d'une langue découverte à l’âge adulte et qui restera toujours empreinte d’une profonde « roumanité ». L’auteur insiste d’ailleurs sur la difficulté du travail qu’il a dû fournir pour parvenir à écrire en français : Si, même lorsqu’il jongle avec sa langue maternelle, écrire est un drame pour celui qui fait de sa vocation un culte, qu’est-ce que cela doit être pour moi qui, dans mon français de fortune, en suis encore aujourd’hui à ouvrir cent fois par jour le Larousse, pour lui demander, par exemple, quand on écrit amener et emmener ? mais c’est l’enfer ! J’avance comme une taupe obligée de monter un escalier brûlant. Et je souffre dans tous mes pores, ne sachant presque jamais quand j’améliore et quand j’abîme mon texte.2

                                                                                                            2

 Panait  Istrati,  Vie  d’Adrien  Zograffi,  La  Maison  Thüringer,  Folio  n°  1593,  p.  9.  

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C’est au prix de ces souffrances qu’il maîtrisera sa nouvelle langue. Faut-il en déduire que la prose d’Istrati n’est qu’un travail mimétique ? C’est le contraire que révèle la lecture de Kyra Kyralina, Oncle Anghel, Les chardons du Baragan ou La vie d’Adrien Zograffi. Introduisant dans la littérature française une thématique à caractère mythique et épique, il use d’une prose qui se caractérise à la fois par la simplicité d’un engagement et d’une émotion sincères et par la complexité d’une langue mêlée, où les idiotismes culturels et les nombreux syntagmes transcrits du roumain témoignent d’une sorte de nostalgie linguistique3. Samy Rosenstock (1896-1963), qui prit le pseudonyme de Tristan Tzara, fut le fondateur du mouvement Dada à Zürich en 1915, et arriva en 1920 à Paris où il fut accueilli par André Breton et les futurs membres du groupe surréaliste, sur qui il eut une influence incontestable. Après La première aventure céleste de Monsieur Antipyrine (1916), première œuvre Dada, il publia abondamment, dans les domaines poétique et théâtral en particulier. On peut insister sur le fait que la fondation de Dada et tout ce qui s’ensuivit prend sa source dans les turbulences d’une jeunesse roumaine.4 La place de Benjamin Fondane (1898-1944) dans la littérature française est différente. Déjà connu comme poète et critique en Roumanie, il choisit de s’installer en France, où il fut naturalisé en 1939. Ce choix essentiellement littéraire repose sur la conviction que la culture roumaine est dépendante de la culture française. L'implantation de Fondane dans la vie littéraire et philosophique française est profonde, et la contribution qu'il y a apportée essentielle. Si à ses débuts Fondane développa l’idée que la littérature roumaine est une sorte de dépendance de la littérature française, son exil et son installation en France feront de lui une figure originale et complexe dans les domaines de la pensée et de la poésie. L’exil et le voyage, la réflexion sur le destin et l’existence sont les matériaux thématiques d’Ulysse, œuvre représentative des préoccupations de Fondane ; préoccupations que l’on retrouve dans des initiatives théâtrales qui fondent tout un pan de la scène contemporaine. Il faudrait parler aussi de sa fine lucidité à propos de Céline et de l’antisémitisme, de ses rapports avec le surréalisme, de son activité cinématographique, bref de toute une vie de création interrompue par sa déportation et sa mort à Auschwitz5. Le début du siècle a vu naître un certain nombre d’écrivains qui ont, eux aussi, en tout ou en partie, choisi la langue française. C’est le cas d’Ilarie Voronca (1903-1946), qui a lui-même traduit ses poèmes roumains en français, et dont l’écriture dans cette langue resta constamment marquée par ses origines roumaines, ouvertement ou en filigrane. C’est aussi le cas, beaucoup plus notoire, de Mircea Eliade (1907-1986). Né à Bucarest, il vécut en Inde de 1928 à 1932, revint à Bucarest où, après une thèse sur le yoga, il enseigna la philosophie jusqu’en 1940. Après Londres et Lisbonne, il se fixa à Paris en 1945 comme professeur à l’École des Hautes Etudes, et à partir de là se mit à écrire ses ouvrages en français.

                                                                                                            3

  Pour   plus   de   précisions   sur   Panaït   Istrati,   voir   le   site   de   l’association   des   Amis   de   Panaït   Istrati   :   http://www.panait-­‐istrati.com   4  Le  numéro  de  septembre  2017  de  la  revue  Europe  est  consacré  au  centenaire  de  Dada,  donc  en  grande  partie   à  Tzara.  Voir  :  https://www.europe-­‐revue.net   5   Pour   plus   de   précisions   sur   Benjamin   Fondane,   voir   le   site   de   la   Société   d’études   Benjamin   Fondane   :     http://www.benjaminfondane.com  

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De 1957 à sa mort, il enseigna l’histoire des religions à l’université de Chicago. La part de son œuvre directement rédigée en français est essentiellement composée d’essais concernant la philosophie, la sociologie et l’histoire des religions (Aspects du mythe, Le sacré et le profane, Histoire des croyances et des idées religieuses etc.). Certains essais et la plupart de ses fictions romanesques (La Nuit bengali, Le Vieil homme et l'officier, Noces au paradis, Le Roman de l'adolescent myope…), dont l’essentiel est antérieur à la période francophone, sont traduits du roumain. De la même génération, citons encore le romancier Horia Liman qui, né à Bucarest, joua d’abord un rôle important en Roumanie en tant qu’écrivain et critique, à la tête de la revue Le discobole, puis de l’hebdomadaire culturel Le contemporain, avant de s’installer en Suisse en 1970, où il publia en français des romans comme La foire aux jeunes filles, Les bottes, L'échéance. [à suivre…] Jean-Pierre Longre

Professeur Jean-Pierre Longre Universitaire et chroniqueur littéraire, Jean-Pierre Longre a publié plusieurs études sur des écrivains contemporains et sur les littératures francophones de certains pays, en particulier de Roumanie. Il collabore à diverses revues, en France et à l’étranger, et a dirigé des thèses sur la francophonie, parmi lesquelles la littérature roumaine d’expression française tient une place importante. Il rend compte de publications récentes dans ses « Notes et chroniques » (http://jplongre.hautetfort.com) et, en lien avec le site de Rhône Roumanie, sur un blog spécialisé dans la littérature franco-roumaine (http://livresrhoneroumanie.hautetfort.com). Dernier ouvrage paru : Une belle voyageuse. Regard sur la littérature française d’origine roumaine (éditions Calliopées, 2013). Présent avec son épouse et d’autres personnalités de la région lyonnaise, ainsi que des personnalités roumaines, lors de la fondation de Rhône Roumanie en 1993, Jean-Pierre Longre en a été le président pendant de nombreuses années, et il est toujours membre de son Conseil d’Administration. Dans le cadre des activités de cette association, il a organisé et animé des rencontres avec des écrivains et des responsables culturels roumains, et il œuvre encore aux échanges culturels et universitaires entre la Roumanie et la France.

 

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7.  Portrait d’artiste – Vasile ANGHELACHE  

Vasile ANGHELACHE, artiste roumain formé à l’école des Beaux-Arts de Bucarest est un maître graveur-illustrateur-fresquiste, visionnaire, au sommet de son Art. De formation universelle, il s’inscrit dans la tradition des artistes humanistes de la renaissance, explorant et maîtrisant différentes techniques plastiques, toujours avec excellence et profondeur signifiante. Alliant savamment classicisme et contemporanéité, force expressive et précision dans la composition, il nous entraîne dans un monde parallèle fantastique, chargé de symboles, proche et lointain, ancré dans l’imaginaire collectif, l’histoire et le mythe.

L’artiste  Vasile  Anghelache,  dans  son  atelier

Dürer, Rembrandt et Léonard de Vinci ont nourri son art. Avec le japonais Hokusai, il partage cette inlassable recherche de l’essence des choses. Poussé par une force intérieure, Vasile ANGHELACHE nous invite dans un monde fabuleux et symbolique, 4ème dimension d’un espace-temps chargé d’un sentiment d’éternité. Au fil des ans, il enrichit son œuvre de cycles thématiques : « Œdipe et le Sphinx », « Lefeu », « La tour de Babel », « Les ponts », « La chasse aux poissons », « Aqua Mater »

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L’œuvre  «  Oedip  et  le  Sphinx  »  -­‐  1994

L'œuvre  «  L e  rêve  »  1990

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L’œuvre  «  Aqua  Mater  »  2015      

Vasile Anghelache, l’essentiel Il a suivi des études d’architecture et de peinture à l’Institut de Beaux-Arts de Bucarest. Il a également étudié des techniques de fresques classiques et contemporaines : détrempe, huile, acrylique, encaustique, tempera et la technique de la dorure. Il figure dans le « DICTIONARUL PERSONALITATILOR DIN ROMÂNIA » (Dictionnaire des Personnalités de Roumanie) en tant qu’artiste majeur. Vasile Anghelache a eu des expositions personnelles en Roumanie, en France, en Italie et en Belgique, parmi lesquelles on pourrait mentionner : Galerie Hanul Cu Tei-BUCARESTGravures et dessins (1985), Galerie du Palais Royal – PARIS - Gravures et dessins (1990) Faculté d’Histoire – BUCAREST - Gravures et dessins à la mémoire des héros martyres de décembre 1989 (1996), MONTEGALDA - Italie - Aquarelles et gravures (2007), Galerie Simeza - BUCAREST - Gravures et dessin de Padoue (2012), Galerie Arthis – BRUXELLES –Gravures et dessins (2012), Gravures et dessins Aqua Mater – Huiles Belle - Ile en mer LYON en partenariat avec la Mairie 2e et le Consulat de ROUMANIE (2016). Il a également réalisé des œuvres d’art monumental, comme Les églises de HanguFresques 1000 m² (1994/96), Eglise de Cotu–Vaii - Restauration peintures à l’huile (1999), Eglise de Vasile Alecsandri - Fresques 750m² (2000), Eglise des Hérosde la RévolutionBucarest - Fresques 1800m² (1999/2004), Eglise de Stejaru - Restauration 400m² (2006),

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Eglise de Spetini - Fresques à l’encaustique 850m² (2006/09), Eglise de Valea Sadului Fresques à l’acrylique 350m², Eglise de Adjud - Fresques 1500m² (2009/10). En France, il a effectué la décoration de la voûte d’un établissement public sur le thème des signes astrologiques - Belle Ile en mer – Acrylique (2015). Le génie de sa création attire les regards des amoureux de l’art tous les méridiens du monde. Les œuvres de Vasile Anghelache se retrouvent dans des collections privées en Roumanie et ailleurs : Angleterre, Argentine, Belgique, Canada, Danemark, Suisse, France, Allemagne, Israël, Italie, Pays-Bas, Pologne, Espagne, Suède, États-Unis, Venezuela. Avec la professeure Martine Georges, peintre et aquarelliste française, il partage l’amour pour la beauté des formes et des couleurs.

 

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8.  Portrait d’entrepreneur - Minunat by Irina - autoportrait Pendant ma vie en Roumanie, les créations populaires ont manqué de mon environnement. Ensuite, avec l’éloignement de mon pays, j’ai eu besoin de m’entourer de motifs traditionnels brodés sur les blouses paysannes, de couleurs du costume national et d’objets d’artisanat. J’ai redessiné les motifs que j’aimais (l’oiseau magique, l’arbre de la vie), j’ai testé des techniques d’impression et des tissus, j’ai cherché conseil auprès d’amis et connaissances et j’ai créé les écharpes « Minunat by Irina » ! Les écharpes portent l’histoire du mal de pays et grâce à elles, languir n’est plus synonyme de chagrin, car à travers toutes les étapes de réalisation (dessin à la main, mise en couleur, arrangement sur ordinateur, couture, récit d’histoire), j’éprouve un immense bonheur ! Nous avons tous un « chez nous » plus ou moins loin et des fois, le mal de pays peut être dur à vivre : « Minunat by Irina » est l’histoire d’un éloignement investi de bonheur, sentiment que je ne pouvais pas garder pour moi seule. Mes motifs s’adressent à tous les amoureux de belles réalisations bien que dans l’Europe de l’Est, ils puissent être mieux compris et plus facilement apprécies. « Minunat by Irina » a été lancé le 1er décembre 2016 avec un e-shop sur le site www.etsy.com. A Bucarest, les écharpes peuvent être trouvées dans le magasin Myromanian store, en centre-ville au 6 rue Episcopiei. Les écharpes sont disponibles dans deux matières : la mousseline de soie et un mélange viscose laine. Le mélange viscose laine est imprimé en Italie et je m’occupe de la réalisation à Lyon. L’impression et la réalisation des écharpes en mousseline de soie est faite à Lyon par un fabricant de soieries fondé en 1939. A travers la réalisation de mes écharpes à Lyon, j’ai créé le lien entre des éléments de tradition de la Roumanie et la France, ceci étant un objectif qui me tenait à cœur.

Les  écharpes  «  Minunat  by  Irina  »

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Les motifs sont dessinés en feutre ou en aquarelle dans plusieurs couleurs et ensuite traités sur ordinateur. Les répétitions des motifs et l’organisation en champs distincts est basée sur les créations artisanales (tapis par exemple), particulièrement harmonieuses. Par exemple, certains motifs sont créés à partir de petits éléments (l'oiseau, l'arbre) organisés dans une répétition simple. Le choix de la modernité est fait par une distribution aléatoire. La reproduction fidèle d'un motif existant sur un objet ancien est abordée sans que cela soit inscrit de manière pérenne dans la démarche artistique. Le choix des couleurs prend en compte des associations très appréciées (rouge et noir sur fond blanc), reprend les couleurs d'origine dans le cas d'une reproduction fidèle de motif et s'aventure dans une palette fraîche très versatile imprimée sur mousseline de soie. Les motifs sont imprimés sur fond blanc, point d'attache avec les blouses traditionnelles, autres choix seront faits uniquement pour les L’écharpe  «  Minunat  by  Irina  » commandes personnalisées. A l’avenir, j’aimerai imprimer en Roumanie, proposer des textiles pour la maison et lancer de nouveaux motifs. Par petite série, je souhaite aborder d’autres sources d’inspiration que les motifs folkloriques (actuellement, des bijoux du 15ème siècle habillent une petite série d’écharpes). La collaboration avec le magasin Myromanian store continue pour tous les types d’écharpes, mousseline de soie et viscose laine, et je me réjouis de la confiance accordée par la propriétaire. A Lyon, les écharpes sont visibles au travers des évènements de type « vente privée », déjà 2 au compteur, en mars et mai 2017. Ces évènements sont l’occasion pour la diaspora roumaine de se rencontrer dans le cadre chaleureux du petit restaurant Aux tours de midi situé dans le quartier d’affaires La Part Dieu, géré par madame Diana Calinescu. La collaboration avec Diana est source de satisfaction, d’inspiration et de soutient réciproque. Le restaurant de Diana propose tous les jours une savoureuse cuisine « du marché » et occasionnellement des plats roumains. L’écharpe  «  Minunat  by  Irina  »

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Le 13 mai 2017, la présence de Madame La Consule de Roumanie nous a fait un grand honneur et un immense plaisir. En plus des retrouvailles, de la présentation des écharpes, nous avons pu montrer une petite collection d’objets d’artisanat roumain et une blouse roumaine travaillée à Lyon par mademoiselle Raluca Rusu, ingénieur dans la région.

La  consule  générale  de  Roumanie  à  Lyon,  Anca  Opris  avec  l’artiste  I rina

Après quelques mois d’aventure, je me sens enrichie. J’ai reçu beaucoup d’aide de la part d’un grand nombre de personnes, certains totalement inconnus, qui m’ont donné des renseignements, ils m’ont encouragée, corrigé des textes, participé aux ventes privées et porté mes écharpes dans des endroits où j’aurais souhaité aller !

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9.  Découvrir ou redécouvrir la Roumanie 9.1.  RĂȘINARI

Vue  sur  Rasinari

Răşinari est un village transylvain qui appartient au département de Sibiu, situé près du centre géographique de la Roumanie. Ce petit village pittoresque situé à une petite dizaine de kilomètres de Sibiu est connu pour son patrimoine architectural encore très bien conservé et pour ses coutumes encore vives les jours de fête. Cette localité est aussi le village d'origine d’Emil Cioran et Octavian Goga, écrivains roumains qui se sont installés en France pour développer leur carrière. Les origines du village de Răşinari sont fortement liées à son nom, qui signifie « collecteurs de résine » (en allemand Städterdorf ; en hongrois Resinár), un des principaux métiers pratiqués par les anciens habitants. Jusqu'à ce que Sibiu ait été fondé, les villageois vendaient la résine de sapin afin qu’ils aient pu apporter leur contribution aux maîtres du lieu. Du point de vue historique, Rășinari fut le premier village mentionné dans un document officiel. En 1738, on a consigné le fait que les deux fondateurs du village avaient été Mustaţță și Coman Roșca, ce qui est considéré comme étant un argument important pour attester la

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présence des pecenegi (groupe migratoire d’origine turque) sur le territoire. Tout au long de son histoire, Rășinari était un endroit plutôt protégé, un refuge pour toutes sortes de persécutés. Le peuple de la région a été déclaré libre très tôt, sans obligations féodales et avec un leadership autonome, favorisant un développement constant des villages de la région. Rășinari représente l’endroit idéal pour ceux qui veulent connaître la belle campagne de la Roumanie et profiter de la richesse culturelle de la région. Les objectifs touristiques les plus importants sont Le Musée d’Ethnographie (ouvert en 1952 et disposant d’une collection de plus de 1500 d’objets d’ethnographie et d’art populaire), L’église orthodoxe dédiée à Sainte Paracheva, La Maison mémorielle de l’essayiste et philosophe français d’origine roumaine Emil Cioran, La Maison mémorielle du poète et dramaturge Octavian Goga, ainsi que de nombreux évènements culturels et festivals tel que « Le Festival du Fromage et de l’eau de vie ».

Le  Musée  d’Ethnographie,  Rășinari

L’église  S ainte  Parascheva,  Rășinari

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9.1.1.  Festival du fromage et de l’eau de vie à Rășinari

Les  maitres  fromagers  du  Rasinari

La fête populaire de Rășinari a lieu chaque année au mois d’août. A cette occasion, les agriculteurs de plusieurs villages situés dans la région de Sibiu, font la promotion de leurs fromages et de la tsuica, un alcool de prunes spécifique. En 2009, la région a reçu le prix de la Pomme d'Or par la Fédération Internationale des Journalistes et Ecrivains du Tourisme.

Le « Fromage Express », nom familier du tram de Rășinari, d'où les producteurs de fromages de montagne comme le Burduf descendent à Sibiu vendre leurs produits.

L’église  S ainte  Parascheva  Rășinari

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9.2.  GHERLA

– une ville baroque

 

Vue  sur  Gherla

Située près du centre de la Roumanie, à une cinquantaine de kilomètres de Cluj, Gherla est la première ville transylvaine conçue selon des principes modernes. Son unicité ne s'arrête pas là, car la ville moderne de Gherla a été imaginée en style baroque et l'histoire urbanistique de la localité est étroitement liée à la communauté arménienne de Transylvanie. Pendant plus de deux siècles, Gherla était connue plutôt comme «Armenopolis», soit «la ville des Arméniens». C'est dans cette localité attestée dès l'Antiquité que les Arméniens arrivent vers la fin du 17e siècle et le début du 18e, en provenance notamment de Moldavie, où ils avaient développé de riches communautés fondées sur le commerce et différents autres métiers. La communauté arménienne de Gherla est devenue plus nombreuse, pour arriver à avoir un statut privilégié, subordonné uniquement à la Cour impériale de Vienne. Aux dires de Lucian

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Nastasa-Kovacs, directeur du Musée d'art de Cluj-Napoca, la fortune de la communauté était due au commerce et aux entreprises manufacturières. La cathédrale catholique arménienne a été érigée au 18eme siècle, durant la période de construction de la ville baroque. L'imposante église arménienne (« Sfânta Treime ») date de 1804. Toute blanche, de style baroque, dotée de trois tours, elle abrite des évangéliaires du XIVe siècle. L’église abrite également la précieuse peinture originale de Rubens, « La Descente de la croix ».Une autre église érigée à l'époque et qui existe de nos jours encore, c'est l'église « Solomon », le premier lieu de culte des Arméniens de Gherla. La nouvelle ville avait quatre rues étroites et parallèles croisées par la rivière Someș et bordant une place centrale.

La  cathédrale  catholique  arménienne  

L’Eglise  «  Solomon  »  

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Le tableau original « La descente de la Croix », peint par l’artiste flamand Rubens, offert en 1806 par l’empereur autrichien François II à l’Eglise arménienne de Gherla.

En 1864, le parc « Elisabeth » fut inauguré. Surnommé « Le petit Schönbrunn », il fut conçu comme un immense jardin anglais.

« Le petit Schönbrunn »

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Parmi les bâtiments néobaroques, antérieurs à l'arrivée des Arméniens, on peut admirer aujourd'hui encore la Citadelle de Gherla, appelée aussi « Citadelle Martinuzzi », érigée au milieu du 16e siècle et transformée à l'époque communiste en prison de haute sécurité, destinée surtout aux détenus politiques.

L'aspect spécifique de la ville est pourtant donné par le style architectural baroque, un baroque surprenant par la sobriété et par la La Citadelle de Gherla autrefois   simplicité typiquement autrichienne. Un peu partout dans le centre, autour de « Piaţa Libertăţii », des demeures de style baroque du XVIIIe siècle témoignent de la réussite des marchands arméniens de l'époque. La ville surnommé « Armenopolis » commence à régresser après la Première guerre mondiale, suite à l'industrialisation et à la migration des Arméniens vers Cluj. Quelques familles arméniennes seulement vivent de nos jours encore à Gherla.

 

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10.   La rubrique « juridique » avec Dana Gruia Dufaut

Dana Gruia Dufaut Avocat aux Barreaux de Paris et de Bucarest 10.1.   Créateurs de Logiciels : LS : Limitations des exonérations d’impôt sur le revenu L’avantage fiscal introduit au début de cette année pour les créateurs de logiciels leur permettant de bénéficier d’une exonération d’impôt sur le revenu (16%) quelque soit le chiffre d’affaires par employé enregistré par l’employeur de l’activité de création de logiciels a été supprimé à partir du 1er juillet 2017 par l’Ordre n°409/4020/737/703 de 2017. La nouvelle disposition légale, publiée au JO n° 468/22.06.2017, limite de nouveau le nombre d’employeurs et de créateurs de logiciels pouvant bénéficier de cette facilité fiscale. Ainsi, pourront désormais en bénéficier uniquement ceux qui travaillent pour des sociétés qui ont enregistré un Chiffre d’Affaires provenant de la création de programmes d’ordinateur de minimum 10.000 euro par employé. Pour mémoire, la condition du niveau minimum de Chiffre d’Affaire par employé figurait déjà dans la précédente législation, mais elle avait été éliminée au début de l’année 2017 sur le fond de la grande relaxation fiscale annoncée par le Gouvernement. Cependant, ce retour en arrière vient accroitre la charge fiscale pour certains employés de ce secteur considéré stratégique en Roumanie, si on prend en considération aussi l’élimination du plafond de 5 fois le gain salarial moyen brut applicable à la base de calcul des charges sociales obligatoires pour la retraite (CAS) et des contributions d’assurances sociales de santés (CASS) dues pour les revenus salariaux et assimilés au salaire – une mesure qui pénalise les salariés ayant un brut supérieur à 5 fois le plafond, soit plus de 13.000 lei mensuels. Conditions d’octroi de l’exonération d’impôt sur le revenu Le nouvel Ordre n°409/4020/737/703 de 2017 concernant l’exonération de l’impôt sur le revenu des développeurs de logiciels embauchés en vertu d’un contrat individuel de travail introduit certaines modifications qui visent notamment la définition de l’activité de création de logiciel et la réintroduction de la condition d’un chiffre d’affaires minimum

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enregistré par l’employeur. Ainsi, l’activité de création est définie comme étant la prestation effective d’une des activités de création de logiciels correspondante aux occupations spécifiques mentionnées dans l’annexe à l’ordre, c’est à dire une définition plus large que celle qui était prévue dans la précédente législation (l’Ordre n° 872/2016). De même, pour que les salariés puissent bénéficier de cette exemption, toutes les conditions suivantes doivent être remplies de manière cumulative : Ü  La société employeur doit avoir pour objet d’activité y compris la création de logiciels, prévue par l’un des codes 5821, 5829, 6201, 6202, 6209, dans la Classification des Activités de l’Economie Nationale « CAEN », l’équivalent du code français APE, NAF); Ü  Les postes sur lesquels les personnes sont embauchées correspondent à une liste annexée à l’Ordre, à savoir : Administrateur de bases de données; Analyste; Ingénieur de systèmes informatiques ; Ingénieur de systèmes logiciels ; Manager de projets informatiques; Développeur de logiciels (programmateurs); Concepteur de systèmes informatiques ; Développeur de systèmes informatiques. De même, il est prévu que le poste doit faire partie d’un compartiment spécialisé en informatique, prévu dans l’organigramme de l’employeur. Ü  Les employés doivent être titulaires d’un diplôme octroyé après avoir finalisé une forme d’enseignement supérieur de longue durée ou d’un diplôme octroyé après la finalisation du 1er cycle d’études universitaires, délivré par une institution d’enseignement supérieur accréditée et réaliser effectivement l’une des activités prévues dans l’annexe ; Ü  La société a réalisé, pendant l’année fiscale précédente, et a enregistré séparément dans les balances analytiques un Chiffre d’Affaire provenant de l’activité de création de logiciels. *A noter que cette condition ne s’applique pas aux sociétés créées pendant l’année en question, pour l’année de création et l’année suivante et aux sociétés qui, pendant l’année précédente ont été soumises à une procédure de réorganisation. Ü  L’employeur a obtenu l’année précédente 10.000 euros/salarié qui bénéficient de l’exemption fiscale. Le Chiffre d’Affaires est calculé au taux de change moyen mensuel communiqué par la Banque Nationale de la Roumanie, affèrent à chaque mois. *A noter aussi que l’Ordre prévoit expressément que les citoyens de l’UE, de l’EEC et de la Confédération Suisse bénéficient également de l’exemption du paiement de l’impôt, à condition que leurs diplômes soient validés par le Ministère de l’Éducation comme équivalents au diplôme octroyé après la finalisation d’une forme d’enseignement supérieur de longue durée ou au diplôme octroyé après la finalisation du 1er cycle d’études universitaires. Attention: Il convient de noter qu’au cas où le salarié a finalisé des études supérieures dans d’autres domaines que le domaine informatique (ayant des spécialisations qui ne sont pas liées au poste occupé par celui-ci – par exemple, faculté de langues étrangères ,il y a un risque que le fisc conteste l’option de l’employeur d’encadrer le salarié dans l’activité de

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création de logiciels et que par conséquent, l’exemption d’impôt, en argumentant qu’en effet le dit salarié n’aurait pu occuper le dit poste et déployer l’activité de création de logiciels, étant donné qu’il n’avait pas les compétences nécessaires pour réaliser les activités décrites dans l’annexe. Il convient de préciser aussi qu’en règle générale, l’encadrement d’un salarié sur un poste de travail suppose que le dit salarié ait les compétences nécessaires, compétences résultant également des études supérieures effectuées. Ainsi, si le fisc conteste l’encadrement du salarié, il sera nécessaire que l’employeur fasse la preuve que le salarié a les aptitudes/qualifications nécessaires pour occuper le dit poste (par exemple, par l’intermédiaire des diplômes/certificats attestant que les salarié sont finalisé des cours de formation professionnelle dans le domaine, des lettres de recommandation de la part de leurs employeurs antérieurs, attestant le fait que les salariés ont travaillé dans le domaine pendant une période importante, qu’ils ont les compétences nécessaires, etc.). En ce qui concerne les documents que doit contenir le dossier que l’employeur est obligé de tenir et fournir à l’organe fiscal, si nécessaire, les copies légalisées du contrat individuel de travail et des diplômes et le relevé des notes/supplément au diplôme ne sont plus nécessaires, mais il suffit d’avoir des copies conformes à l’original.

  LE PETIT JOURNAL – EDITION DU JEUDI, LE 6 JUILLET 2017 LA RUBRIQUE « JURIDIQUE » Réalisée par le Cabinet

10.2.  Le redressement judiciaire des entreprises Dans la vie d’une entreprise, il peut arriver que les changements survenus sur le marché ou bien une gestion inappropriée l’emmène dans la situation de ne plus pouvoir faire face à ses dettes, autrement dit d’être en état de cessation des paiements. La cessation des paiements a pour conséquence l’ouverture d’une procédure collective, qui peut à son tour avoir pour finalité soit la faillite et la dissolution de la société, soit le redressement judiciaire et la réinsertion de la société dans l'activité des affaires. Dans ce qui suit, on se propose de vous présenter la procédure de redressement judiciaire qui est une solution destinée à permettre la poursuite de l'activité d’une entreprise en état de cessation des paiements, le maintien de l'emploi et l'apurement du passif de ladite société. Cette procédure de sauvegarde implique trois aspects essentiels ayant chacun ses formalités spécifiques : l’ouverture de la procédure, le plan de redressement et le traitement des créances.

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L’ouverture de la procédure de redressement judiciaire La procédure de redressement judiciaire concerne le débiteur insolvable à l’encontre duquel a été ouverte une procédure d’insolvabilité, afin de le faire payer ses dettes, selon un plan de paiement des créances, qui lui permette de continuer son activité et ne pas être liquidé. Pour que la procédure de redressement judiciaire soit lancée, il faut que la société soit déclarée insolvable par une décision du juge. La loi roumaine prévoit l’obligation de la société en difficulté de formuler devant le juge une demande pour être soumise aux dispositions de la Loi no 85/2014 sur l'insolvabilité, dans un délai de 30 jours à compter de la survenance de l’état d’insolvabilité. Par la décision du juge déclarant la société débitrice insolvable, un administrateur judiciaire est nommé. Cet administrateur judiciaire a des attributions de surveillance et de gestion de l’activité de la société et des attributions liées au déroulement de la procédure, ensemble avec le juge. Dans le cadre de la procédure d’insolvabilité, la société peut exprimer, dans certaines conditions, son intention, si tel est le cas, de continuer son activité, malgré son état d’insolvabilité et, donc, de ne pas entrer en faillite et de proposer, en plus de l’administrateur judiciaire et des créanciers, un plan de redressement.

Le plan de redressement Le plan de redressement de l’activité de la société peut prévoir : -­   la restructuration opérationnelle, financière et/ou de la gestion de l’entreprise; -­   la restructuration de l'activité par une liquidation partielle ou totale des actifs du débiteur. En même temps, ce plan peut apporter des modifications concernant les créances enregistrées contre le débiteur (par exemple : la réduction du montant, le report du paiement, réduction des garanties), sous certaines conditions. Le plan doit être nécessairement approuvé par l’assemblée générale des créanciers de la société et confirmé, par la suite, par le juge. La procédure de redressement peut durer trois ans au maximum. Cette durée peut être prolongée jusqu'à quatre ans, en cas de modification du plan. A la fin de la procédure, le juge ordonne, soit la réinsertion de la société dans l'activité des affaires, soit l’ouverture de la faillite, si la réorganisation a échoué.

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Le traitement des créances A compter de la date d'ouverture de la procédure d’insolvabilité, toutes les procédures judiciaires, extrajudiciaires ou mesures d'exécution qui ont pour but le recouvrement des créances contre le patrimoine de la société débitrice sont suspendues. Une personne qui détient contre la société en insolvabilité une créance née antérieurement, certaine et liquide, peut exercer ses droits en déposant une demande d’admission de sa créance à la masse des créanciers. Le titulaire d’une créance antérieure à la date d’ouverture de la procédure d’insolvabilité, qui n’a pas déposé une demande d’admission de sa créance (mais qui aurait dû le faire), n’aura plus le droit d’être inscrit dans le tableau des créanciers et de participer à ladite procédure. Exception fait le créancier qui n’a pas été notifié selon les dispositions légales. Les créances nées après l'ouverture de la procédure d’insolvabilité ou pendant cette procédure (y compris pendant le redressement) seront payées selon les documents dont elles résultent, sans qu’une demande d’admission soit nécessaire. Lorsque la décision confirmant un plan de redressement entre en vigueur, l'activité du débiteur est réorganisée en conséquence et les créances et les droits des créanciers et des autres parties intéressées sont modifiées comme indiqué dans le plan. Mais les créanciers conservent leurs actions pour le montant total de leurs créances contre le codébiteur et le garant, même s'ils ont voté pour accepter le plan. Tel que précisé ci-dessus, à la fin de la procédure de redressement, le juge ordonne soit la réinsertion de la société dans l'activité des affaires, soit l’ouverture de sa faillite, si la réorganisation a échoué. Dans ce dernier cas, toutes les créances reviennent à leur état initial, tel que mentionné dans le tableau définitif des créances, tenant compte des montants déjà payés pendant la période de redressement. LE PETIT JOURNAL – EDITION DU JEUDI, LE 27JUILLET 2017 LA RUBRIQUE « JURIDIQUE » Réalisée par le Cabinet

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11.   Atlassib - Une porte ouverte vers l’Europe

Le parcours de la compagnie de transport « Atlassib » commence en 1993, à l’aide d’un seul moyen de transport et avec un seul pays de destination. Il s’agit d’un autobus « Ikarus » qui faisait des courses régulières vers l’Allemagne. Aujourd’hui, l’entreprise compte 170 véhicules de transport, 13 pays de destination et plus de 600 localités d’embarquement et débarquement. Forte d’une équipe de 1.600 employés, Atlassib accompagne 500 000 de personnes chaque année dans leur voyage vers l’Autriche, Espagne, Allemagne, France, Pays-Bas, Suède, Italie ou Ecosse. Destinée au transport des personnes et colis entre la France et la Roumanie, « Atlassib France » est devenue une société solide et compétitive, car chaque Le  siège  social  e t  les  cars  de  Atlassib semaine, plus de 500 clients franchissent les portes des 7 agences situées à Strasbourg, Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse et Nice. Les trois itinéraires établis avec la Roumanie ont comme fin de ligne Bordeaux, Paris et Lyon. L’entreprise propose des tarifs attractifs et compétitifs, adaptés aux exigences des clients et à la qualité des prestations. Deux services supplémentaires ont été créés suite à la demande des consommateurs : un service de poste-courrier rapide et un autre dédié au transfert de l’argent. A de très bons prix, le service de poste-courrier offre la possibilité d’envoyer des colis et des enveloppes partout en Roumanie, sous 5 jours ouvrés. Ce service est desservi par 25 microbus Iveco et Mercedes et 70 auto utilitaires Renault et Peugeot. En ce qui concerne le deuxième service, de plus en plus de Roumains travaillant à l’étranger avaient besoin de transférer de l’argent rapidement et en pleine sécurité à leurs familles. Atlassib a développé un partenariat avec « Meridiana », la seule banque intégralement roumaine qui s’occupe du transfert international d’argent. Ce réseau offre la possibilité de faire de virements vers la Roumanie et viceversa, depuis tous les pays où Atlassib s’est installé. Les  voitures  de  transport  colis  de  Atlassib  

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12.   Le Consulat à votre écoute : LES PERMIS DE CONDUIRE Depuis 2013, les citoyens roumains vivant à l’étranger ont la possibilité de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire roumain auprès des ambassades et consulats, par le biais d’une demande de procuration spéciale réservée à cet usage. Un deuxième service s’adresse aux ressortissants possesseurs du permis de conduire roumain désirant l’obtention d’un permis français et consiste à la demande d’une attestation d’authentification du document roumain, qui sera ensuite présentée aux autorités françaises compétentes.

12.1.  La procuration spéciale pour la délivrance du permis de conduire Les citoyens roumains désirant un permis de conduire avec une nouvelle validité, peuvent s’adresser aux missions diplomatiques ou aux offices consulaires avant ou après le délai d’expiration de celui-ci. Conformément à l’Ordre du ministre des affaires intérieures no. 123/2013, la demande pour la délivrance d’un permis de conduire avec une nouvelle validité ou de son dupliqué doit être accompagnée par l’original du permis de conduire du titulaire. Désormais, la déclaration attestant le fait que le titulaire n’est pas en possession d’un permis qui émane de l’autorité d’un autre Etat n’est plus nécessaire. Le mandataire autorisé par la procuration spéciale, réalisée auprès des missions diplomatiques ou consulaires, devra s’adresser directement à la Direction du Régime des Permis de Conduire et Immatriculation des Véhicules de Roumanie, pour présenter les documents suivants : -   -   -   -   -   -   -  

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Le dupliqué de la procuration spéciale authentifié par la mission diplomatique ou l’office consulaire La demande de délivrance du permis de conduire Une photo du titulaire (format 35 x 38,5) Une copie de l’acte d’identité du titulaire, conformément auquel le ressortissant a le domicile ou la résidence en Roumanie L’original et la copie de l’acte d’identité du titulaire La preuve du payement des frais de délivrance du permis de conduire *le permis de conduire en original - si le titulaire est encore en possession de son permis *le motif du défaut (mentionné dans la demande) - si le titulaire n’est plus en possession de son permis Le document délivré par une unité médicale autorisé, attestant l’aptitude de conduire les véhicules pour lesquels on demande la délivrance du permis. *Le document devra respecter les conditions de légalisation prévue par la loi et avoir l’apostille, conformément à la « Convention de la Haye supprimant l’exigence de la légalisation des actes publics étranger ». Le document doit être présenté en original, accompagné par sa traduction légalisée en langue roumaine.

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12.2.  La demande d’examen d’authentification du permis de conduire Les ressortissants roumains devront présenter aux offices consulaires et ambassades concernés, les documents suivants : -   -   -  

le formulaire de demande rempli conformément au modèle la copie du document d’identité (carte d’identité ou passeport) le permis de conduire en original (le cas échéant)

Les postes consulaires et ambassades s’en chargeront de la transmission des dossiers aux autorités étatique compétentes.

12.3.  Autres spécifications Mise à part la sollicitation d’un permis de conduire avec une nouvelle validité et le remplacement d’un permis roumain par un permis français, d’autres situations peuvent se produire. Dans le cas de perte ou de vol du document de conduire, les ambassades et offices consulaires ne sont pas habilitées à délivrer des attestations ou d’autres documents substituant le permis de conduire. Seules les déclarations de perte ou de vol réalisées auprès des postes locales de police seront enregistrées par les ambassades et les missions consulaires, afin qu’elles soient transmises en Roumanie, à la Direction du Régime des Permis de Conduire et Immatriculation des Véhicules. Dans le cas du décès du conducteur auto, le permis sera remis aux autorités émettrices par la personne qui le détient, sous un délai de 30 jours. Les permis de conduire ou certificats d’immatriculation qui ont été retenus suite à des infractions ou contraventions seront transmises à la Direction du Régime des Permis de Conduire et Immatriculation des Véhicules, accompagnés par la documentation nécessaire.

   

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13.   A noter et réserver dans vos agendas 13.1.  OCTOBRE 2017

Ø   Le dimanche, 15 octobre 2017, à 10h00 ‒ Atelier des danses roumaines organisée par l’Association Rhône - Roumanie - Un nouveau programme de danse soutenu par Silviu Florea dans l’Espace Simone André (100, rue Boileau, 69006 Lyon). Atelier sous réserve d’adhésion - contact [email protected]

Ø   Le mardi, 17 octobre 2017, à 18h30 ‒ Vernissage de l’Exposition de peinture de l’artiste Dorina Costras « Les abris des Rêves » à la salle d’exposition de la Mairie du 6ème Arrondissement de Lyon (58, rue de Sèze, 69006 Lyon). Exposition ouverte au public du 17 au 27 octobre 2017, entre 15h00 et 18h00 à la Salle du Conseil de la Mairie du 6ème Arrondissement de Lyon Ø   Samedi, 21 octobre, de 10h00 à 18h00, RT 01 – Rencontres de La Tourette - Voix singulières de la culture roumaine. Autour de Fondane, Ionesco, Cioran, avec Nicolas Cavaillès, traducteur et coéditeur de Cioran a la « Bibliothèque de la Pléiade », Aurélien Demars, vacataire au sein des Universités Savoir-Mont-Blanc et JeanMoulin-Lyon-3, coéditeur de Cioran dans la « Pléiade » et Till Kuhnle, professeur en littérature comparée à l’Université de Limoges, auteur de nombreuses études sur Fondane et les avant-gardes, au Couvent dominicain de La Tourette – Le Corbusier Eveux - Rhône (Accès au Couvent de La Tourette - Le couvent est situé à Éveux, à 1,5 km de L’Arbresle et 25 km au nord-ouest de Lyon, en direction de Roanne. -­‐   Par la route : autoroute A6 sortie Limonest, N6 puis N7 jusqu’à L’Arbresle. -­‐   Par le train : descendre en gare de L’Arbresle, 25 minutes à pied du couvent).

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Ø   Le jeudi, 26 octobre 2017, à 20h30, au Kotopo - Espace Culturel International (14, rue René Leynaud, 69001 Lyon) ‒ Echange français - roumain « Ce faci ? » Un nouveau programme mensuel, Contact Kotopo 04 72 07 75 49 ou [email protected]

Ø   Le samedi, 28 octobre 2017, à 15h00 et 19h00, au théâtre Elysée (14, rue Basse-Combalot, 69007 Lyon) ‒ Représentation de la pièce « Amalia respire profondément » mise en scène par Tudor Lucanu, dans l’interprétation de la comédienne Anca Hanu.

Ø   Le dimanche, 29 octobre 2017, à 18h00, au théâtre Elysée ‒ Représentation de la pièce « Amalia respire profondément » mise en scène par Tudor Lucanu, dans l’interprétation de la comédienne Anca Hanu (14, rue Basse-Combalot, 69007 Lyon) A savoir : Sur inscription au Consulat Général de Roumanie à Lyon – [email protected], les intéressés jouiront d’une remise à la caisse du Théâtre de l’Elysée lors de l’achat des billets

Ø   A partir de 30 septembre 2017, à 10h45 (37, Bd Vivier Merle, 69003 Lyon) ‒ Cours de roumain pour les adultes EROL « Vorbiti romaneste ? » Pour inscription contacter l’EROL au 06 45 87 67 88 / 06 63 22 03 25 ou [email protected].

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13.2.  NOVEMBRE 2017 Ø   Le samedi, 18 novembre 2017, à 16h00 – Exposition de photographies « Ailes en soie – La Blouse roumaine » et présentation du volume « Sinzienele ou les Fées et légendes de Roumanie » à la librairie Decitre Chambéry (75, rue Sommeiller, 73000, Chambéry).

Ø   Le mercredi, 22 novembre 2017, à 18h30 Vernissage de l’exposition de l’artiste Vasile Anghelache à la salle d’exposition de la Mairie du 2ème Arr. de Lyon (2, rue Enghien, 69002, Lyon). Exposition ouverte au public du 20 novembre au 9 décembre 2017

Ø   Le mercredi, 29 novembre 2017, à 19h00 – Concert exceptionnel offert par la prestigieuse pianiste roumano-française Dana Ciocârlie à la Salle Molière (18, quai de Bondy, 69005 Lyon). En programme pièces de compositeurs roumains et choix de pièces de l’Intégrale Schumann.

13.3.  DECEMBRE 2017 Ø   Le vendredi, 15 décembre, à 20h00 – Concert en hommage au grand pianiste et compositeur roumain Dinu Lipatti- Salle Varèse du Conservatoire National de Musique et de Danse de Lyon (3, Quai Chauveau, 69009 Lyon)

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14.   Adresses et liens utiles - Ambassade de Roumanie en France : 5, Rue de l’Exposition, 75007, Paris, www.paris.mae.ro - Administration du Président de Roumanie : www.presidency.ro - Gouvernement de Roumanie : www.gov.ro - Ministère des Affaires Etrangères : www.mae.ro - Ministère pour les Roumains de l’Etranger : www.drpr.gov.ro - Institut Culturel Roumain de Bucarest : [email protected] - Institut Culturel Roumain de Paris : 1, Rue de l'Exposition, Paris 7e, France, [email protected] - Office National de Tourisme de Roumanie à Paris : www.guideroumanie.com - Tarom : www.tarom.ro/fr (vols au départ de Paris) -BlueAir : www.blueairweb.com (vols au départ de Lyon, Saint-Exupéry) -Kotopo : www.kotopo.net (Espace Culturel International – échange français-roumain) -EROL : www.ecoleroumainelyon.fr (cours de langue pour les enfants et les adultes) -Association Rhône-Roumanie : www.rhone.roumanie.free.fr (Espace Culturel International – échange français-roumain)

Consulat Général de Roumanie à Lyon : 29, rue de Bonnel, 69003 Lyon, [email protected] Tel. 00 33 4 786.07.082/Fax : 00 33 4 786.07.094

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Nos remerciements à nos partenaires :

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