Co ompren ndre la stabilit té du b bois fac ce à l'hu umidité é - CNRS

23 mars 2016 - s d'une pièce de b nsions maximales sité de Guyane/U tériau bois moins ... i bloquent le nsi que le ta ue la densité mécanique d ts ont permis d.
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COMMUNIQ QUÉ DE PRES SSE NATIONA AL I PARIS I 17 MARS 2016 2 Attention ! Sous embarg go jusqu’au 223 mars 2016, à 20h (heuree de Paris)

Coompren ndre la stabilitté du bois b facce à l’huumiditéé Connaître le retrait1 ou u le gonflem ment du boiss en fonction n de l’humiddité (ce que l’on appellee la stabilitéé dimensio onnelle) estt primordiall pour de nombreux usages du u bois. Dess chercheurss du CNRS et du Cirad2 ont démon ntré que cheez la bagass e (Bagassa guianensis)) une espècce de bois guyanais g à croissance rapide, less métabolitees secondaires, dont laa fonction principale p est de défenndre l’arbree contre less attaques eextérieures, permettentt égalementt de bloquerr le retrait. IIls confèren nt ainsi à la bagasse unne grande stabilité. Cess résultats, dont d la méth hode sera éttendue à une large diversité d’arbrees, montrent l’intérêt dee décrire la biodiversitéé en effectuaant une anaalyse approffondie des ppropriétés des bois afin n de découvvrir des esp pèces promeetteuses qu ui pourront être plantéees à l’avenir. Ils serontt publiés daans PLOS ON NE le 23 ma rs 2016. Pour contribbuer à la diveersification dees bois explooitables et commercialisablles, tout en s’appuyant s unn maximum sur la biodiverrsité locale, ill est nécessaaire de découuvrir de nouveelles espècess d’arbres qui pourront êtree plantées. Poour cela, il fauut poursuivre l’effort de desccription de la biodiversité, pas p seulement d’un point de vue taxonomique, c’est-àà-dire selon laa classificationn classique dees espèces, mais m aussi par une caractérisation des propriétés p des bois. L’objectif est ainsi dee répondre auux demandes en matériaux, notamment dans les régioons tropicales où la croissannce démograpphique est rappide3. Forts de ce consstat, des chimistes et bioméccaniciens duu laboratoire EcoFoG G (CNRS/Agrooparistech/Ciraad/Inra/Univerrsité des Antilles/Université de Guyane) oont tout d’abord sélectionnéé plusieurs esspèces d’intérêêt en croisant deux bases de d données isssues de plusieeurs décenniees de mesuress en Guyane ; l’une sur la croissance ddes arbres4 et l’autre recennsant les proppriétés technoologiques dess bois5. Parm mi les espècees sélectionnéées, les chercheurs ont ciblé la bagaasse, un boiss guyanais à croissance rapide, r présenntant une dennsité moyennee (le bois n’est ni trop lourdd ni trop légerr), et une fortee durabilité. En E caractérisant les propriéttés physiquess et mécaniquues de plusieuurs centaines d'échantillonss de bois, issuus d’une dizaine d'arbres à différent staddes de croissance, les cherccheurs ont mis en évidencee que le bois de d bagasse avvait une stabil ité dimensionnelle particulièèrement forte,, quelle que sooit sa densité.

Le retrait du boois est le phénom mène selon lequeel les dimensionss d'une pièce de bois b varient avecc son taux d'humiidité. On parle dee retrait car le bois dans l’arbree vivant est saturré d’humidité et a donc des dimennsions maximaless. L’utilisation du bois se fait toujoours à humidité plus p faible et nécessite de séécher le bois. 2 Au laboratoire EcoFoG (CNRS S/Inra/Cirad/Agropparistech/Universsité de Guyane/U Université des An ntilles). 3 Le mode de prroduction en plan ntation permet dee produire un mattériau bois moinss cher et minimise e l’impact sur la fforêt naturelle. 4 Issu du dispos sitif expérimental de Paracou en Guyane, G une statition de recherchee internationale co onsacrée à l’étudde du fonctionnem ment de l’écosystème forestier amazonieen. 5 Base de donné ées Tropix (Ciradd). 1

 

   

 

Pour comprendre pourquoi le bois de bagasse est aussi stable, les scientifiquues se sont inntéressés à laa teneur en métabolites m seccondaires du duramen, ou bois de cœur. Cette partiee centrale du tronc est pluss foncée que la partie périphérique du bbois, l’aubier, à cause des métabolites dde défense syynthétisés par l’arbre en lee protégeant des d insectes eet des champignons. Les chercheurs c onnt comparé la manière dont des échantilllons de bois de bagasse rréagissaient au a séchage en fonction dee la quantité de d métabolitess présents dans le bois. Leuurs résultats m mettent en éviidence que le cœur de ce bbois est très sttable quel quee soit l’humiditté et ce d’autaant plus quandd la teneur en métabolites secondaires s auugmente. Ce sont donc cess derniers quii bloquent le retrait et qui confèrent auu bois de baggasse sa grannde stabilité. Ces résultatss montrent ainsi que le taaux de métabbolites peut être ê un facteuur explicatif ddu retrait au séchage pluss important quue la densité. Ils permetteent égalementt de proposerr des hypothèèses sur le mécanisme m dee déformation mécanique du retrait. Ces résultatts ont permis de d tester de nnouveaux moddèles statistiquues qui intègreent la teneur en e métabolitess pour prédiree le retrait d’un bois et ddonc son com mportement au a séchage. LLes chercheuurs souhaitent désormais approfondir a leuurs recherchees pour comprrendre l’impacct de la naturee chimique dees métabolitess sur les propriétés du bois. Ils souhaitennt également étendre é leurs analyses à unne large diverssité d’espècess guyanaises pour révéler de d bons canddidats à la plaantation et à une u productionn locale de boois d’œuvre, à l’image de la bagasse, déjà connue pour sa crooissance rapidde et sa durrabilité et qui se distinguee aujourd’hui par p sa forte stabilité dimenssionnelle.

 

   

 

Tronc et houppier h d’une bagasse. b Ronddelle de bois de bagasse : au centre le bo ois de cœur esst coloré par less métabolitees secondaires © Julie Bossu – laboratoire Ecofog (CNRS/Inrra/Cirad/Agropa aristech/Univers rsité de Guyane/U Université des Antilles) A

Bibliograph hie New insigh hts on wood dimensionall stability inffluenced by secondary s m metabolites: the t case of a fast-growin ng tropical sp pecies Bagasssa guianenssis Aubl. Juliie Bossu, Jaccques Beauchhêne, Yannickk Estevez, Chhristophe Duplais, Bruno Claair. PLOS ONE E, 23 mars 20016. http://dx.plo os.org/10.1371/journal.po one.0150777 7

Contacts Chercheur CNRS l Brunoo Clair l T 05 994 32 03 05 (een Guyane, -44h) l [email protected] Chercheur CNRS l Christophe Duplais l T 05 94 29 31 344 (en Guyaane, -4h) l [email protected] Presse CNR RS l Alexiane Agullo l T 01 444 96 51 51 l [email protected]