Chemins d'une collection - Amis du paysage français

pertinence, une importante collection de peintures et d'œuvres graphiques ... ont permis de présenter une palette assez complète de l'histoire de cette peinture ...
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La peinture de paysage - Chemins d’une collection

prix : 10 euros

La

peinture de

paysage Chemins d’une collection

Remerciements

D

e très nombreuses personnes ont accompagné cette exposition et ont permis sa réalisation ; qu’elles en soient toutes chaleureusement et sincèrement remerciées.

Florence et Alain Grellety Bosviel pour leur indéfectible soutien. Élisabeth Delorme, responsable du mécénat d’EDF, la Fondation EDF Diversiterre ainsi que Claude Welty et son équipe à l’Espace Fondation EDF, Bruno Lanier et les membres de la délégation régionale Île-de-France d’EDF, qui tous, parce qu’ils ont cru en notre projet, nous ont accompagnés dans sa réalisation avec générosité et savoir-faire.

La

Hervé Marseille, maire de Meudon, vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine et Denis Larghero, maire adjoint délégué à la Culture et à l’Environnement, et la municipalité sans lesquels ce projet n’aurait pas pu voir le jour.

peinture de

Les institutions et les galeries qui ont contribué par leur soutien, leurs conseils ou leurs prêts à la réalisation de cette exposition.

paysage

Les conservateurs et les responsables des musées : Francis Villadier et Marie-José Villadier Musée d’Art et d’Histoire à Meudon Frédéric Bigo et Frédéric Miota Musée Maurice Denis à Saint-Germain-en-Laye Nicolas Rousseau et Nadine Huc Musée Lambinet à Versailles Christophe Duvivier Musée Camille Pissarro à Pontoise Jacques Leroy et Cécile Prévot Musée Daubigny à Auvers-sur-Oise Les galeries parisiennes : Marie-Christine Carlioz, La Scala Marie Watteau, galerie Watteau Patrick Bongers, Louis Carré & Cie Thierry Normand, galerie Normand

Chemins d’une collection

Les prêteurs qui ont souhaité garder l’anonymat.

4 juin 30 août 2009

Nos partenaires : la société d’assurances Gras Savoye, les Transports Monin, et Martine Aurillac, députée de Paris, vice-présidente de la commission des Affaires étrangères, pour leur soutien. Emmanuel Hau, président de l’association Les Amis du paysage français, Caroline Bourgue, secrétaire générale, et tous les membres actifs pour leurs efforts conjugués et leur enthousiasme. Mado Mentasti Commissaire de l’exposition

Espace Fondation EDF En couverture Maurice CHABAS (1862-1947) Paysage synthétiste sur l’Aven, circa 1900 Huile sur carton, 24 x 29,5 cm (détail)

6 rue Récamier 75007 Paris

E

n quelques années, Christian Grellety Bosviel rassembla, avec passion et pertinence, une importante collection de peintures et d’œuvres graphiques représentative de l’évolution de la peinture de paysage depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle. Son but était clair et généreux : en faire profiter le plus grand nombre. Convaincu de l’importance de cette mission, il souhaitait que sa collection rejoigne un jour le patrimoine public et puisse être offerte, au sein d’un musée, à la délectation de tous. Après son décès, sa famille offrit cette collection à la ville de Meudon. Il fut alors décidé, en parfaite harmonie entre la ville, la famille Grellety Bosviel et l’association Les Amis du paysage français, de créer, au sein du musée d’Art et d’Histoire, un département consacré au paysage français. Il s’agit alors d’adapter le musée à cette nouvelle mission et, par un réaménagement de ses locaux, de concevoir les salles permanentes qui accueilleront ce nouveau département sans, pour autant, négliger les collections existantes. Grâce au travail de tous et aux efforts consentis par la ville de Meudon, une campagne de travaux démarrera à la fin de l’année 2009 et permettra cette importante mutation. Avant que n’ouvrent les portes du département du paysage français au musée d’Art et d’Histoire de Meudon, beaucoup reste à faire. La collection de Christian Grellety Bosviel, qu’il qualifiait lui-même de “ noyau ” d’un ensemble plus vaste, doit être complétée par des achats, des dons et des dépôts afin de renforcer le panorama de la peinture de paysage qu’elle souhaite offrir aux visiteurs. Parallèlement, un accompagnement muséographique et documentaire doit être mis en œuvre afin de permettre une meilleure compréhension de l’évolution du thème. Beaucoup de temps, de compétence, de dévouement seront nécessaires pour mener à bien ce projet mais nous n’avons aucun doute sur la capacité de tous ceux qui œuvrent pour cette belle entreprise de réussir ce défi. Le rêve de Christian Grellety Bosviel se réalisera à Meudon, dans cette maison jadis habitée par Armande Béjart, où règne le respect de l’art et des artistes. Aujourd’hui, grâce au travail, à l’opiniâtreté et à l’infatigable enthousiasme des membres de l’association Les Amis du paysage français, chacun pourra savourer, en visitant cette exposition, un avant-goût de ce qu’il découvrira bientôt à Meudon. Sans le généreux partenariat de la Fondation EDF Diversiterre, cette manifestation n’aurait pu voir le jour. Fidèle à sa vocation, la Fondation a bien voulu accueillir l’exposition dans ses locaux, contribuer activement à sa présentation et à sa réalisation. La peinture de paysage participe à la grande œuvre qu’elle défend avec fougue et compétence : faire connaître et aimer les beautés de la planète pour mieux en assurer la sauvegarde. Que tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont accepté de se joindre à cette belle aventure soient assurés de notre profonde et sincère gratitude.

Antoine CHINTREUIL (1814-1873) Peintre au repos, non daté Huile sur panneau, 27,5 x 40 cm (détail) Galerie Normand, Paris.

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Hervé Marseille Maire de Meudon Vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine

Denis Larghero Maire adjoint délégué à la Culture et à l’Environnement

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N

otre association s’est constituée autour d’un jeune collectionneur, Christian Grellety Bosviel, qui a consacré les dernières années d’une vie qu’il savait condamnée à court terme à rassembler des œuvres de peintres du paysage français. Un goût très sûr a guidé ses choix, fondés sur leur qualité intrinsèque et leur intérêt pédagogique, et non sur de simples “ coups de cœur ” ou sur l’applaudimètre parfois faussé de la cotation sur le marché. À sa mort, l’association Les Amis du paysage français s’est fixé pour but de prolonger son effort pour enrichir sa collection, ce noyau initial, par des achats, des dons ou des dépôts. L’association a travaillé à valider son intuition : celle de lancer un musée consacré au thème, si varié et si perpétuellement renouvelé, de la peinture de paysage. La municipalité de Meudon a accueilli la collection dont la famille Grellety Bosviel a fait don dans son musée d’Art et d’Histoire. Aujourd’hui, la mission essentielle de l’association est de promouvoir le département du paysage français de ce musée, point d’appui à partir duquel elle organise des expositions temporaires et des visites-conférences. Cette exposition est un exemple type de l’action que nous souhaitons mener. Nous espérons, à partir d’événements comme celui-ci, fédérer les bonnes volontés, augmenter nos moyens et faire mieux partager notre amour de la peinture de paysage.

L

Merci à nos amis prêteurs, qu’ils soient particuliers, galeries d’art ou musées. Ils nous ont permis de présenter une palette assez complète de l’histoire de cette peinture et de donner ainsi un avant-goût de l’immense richesse de cette thématique. Merci à la municipalité de Meudon et à son maire Hervé Marseille d’avoir contribué au financement de cet événement par lequel Meudon vient déployer ses séductions à Paris. Cette exposition hors les murs est en effet une préfiguration de celle qui marquera en 2011 l’ouverture du département du paysage français dans le musée d’Art et d’Histoire rénové.

L’accueil des œuvres exceptionnelles réunies par l’association Les Amis du paysage français , en préfiguration du nouveau département du musée de Meudon dédié à ce thème, est à ce titre une manifestation qui entre parfaitement en résonance avec la dynamique de l’espace d’exposition de la Fondation EDF.

Ainsi depuis sa création, la Fondation apporte son concours à la protection des paysages auprès de grands partenaires paysagistes, artistes ou botanistes tels que Gilles Clément, Patrick Blanc ou Pascal Cribier, dont elle a exposé les plus belles créations. Mais au travers de ces expositions, c’est toujours la relation Homme/Nature qui reste au cœur des préoccupations de la Fondation avec la volonté de favoriser les changements de comportement.

Merci enfin à la Fondation Edf Diversiterre et à la formidable équipe pluridisciplinaire de son Espace, rue Récamier, ainsi qu’à Élisabeth Delorme, déléguée au mécénat et aux partenariats d’EDF. Merci de nous avoir offert, dans tous les sens du terme, cette vitrine de la Fondation, ce lieu privilégié au cœur de Paris. Nous espérons être un témoignage convaincant de vos efforts pour constituer un espace de rencontre entre EDF et la société civile. Quel meilleur outil que la peinture de paysage pour marquer le lien entre nature et culture, l’un de vos axes essentiels ? Comment mieux faire mesurer que le paysage est un véritable capital ?

En effet, cette exposition permet de prendre conscience de l’évolution du regard porté par les hommes sur le paysage : de l’environnement sauvage à la nature maîtrisée ou jardinée par les activités humaines, de la représentation classique à l’énergie créative.

Le caractère engagé, spontané, enthousiaste des soutiens que nous avons reçus m’amène donc à exprimer à la fois toute ma gratitude et mes espoirs : il n’en serait pas ainsi si notre projet et ses débuts de réalisation ne venaient combler une attente, parfois au-delà même de nos propres espérances.

Il entre également dans la vocation de la Fondation de faire effet de levier et d’entraînement pour de grands projets d’intérêt général. À ce titre, la Fondation a souhaité soutenir la démarche exemplaire de la ville de Meudon, voulue par son maire Hervé Marseille, en offrant un premier aperçu de cette collection qui sera prochainement installée dans un cadre patrimonial magnifiquement rénové. Ce nouveau département du musée de Meudon en deviendra un fleuron aux côtés des très belles œuvres d’art du XXe siècle qui en font déjà toute la notoriété.

C’est heureux, car l’association ne peut pas grand-chose par elle-même. Si les autres textes de ce catalogue peuvent n’évoquer que les nourritures intellectuelles et spirituelles que nous espérons dispenser, il échoit au président de l’association la tâche de rappeler les contraintes de ce bas monde et ce qu’elles exigent de dépenser pour donner corps à un projet. Que tous ceux qui auront été séduits par l’esprit et la facture de cette exposition nous fassent connaître, nous rejoignent, nous soutiennent. Emmanuel Hau Président de l’association Les Amis du paysage français

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a Fondation EDF Diversiterre prolonge l’engagement du Groupe en faveur de la société en agissant dans trois grands domaines : la nature et la biodiversité, la solidarité et la santé, la culture et le patrimoine.

Au-delà de ce croisement qui s’inscrit dans le concept moderne du développement durable, la Fondation, qui a également une vocation solidaire, a été heureuse de soutenir la concrétisation du rêve d’un jeune homme visionnaire, Christian Grellety Bosviel, aujourd’hui disparu.

Nous souhaitons un grand succès à cette exposition qui saura émouvoir un public qui se sent trop souvent éloigné de la nature et reste très attaché à sa beauté et à sa pérennité.

Élisabeth Delorme Déléguée au mécénat d’EDF

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L

e Peintre au repos d’Antoine Chintreuil, ouvre les “ Chemins d’une collection ”. À l’identique du personnage du tableau contemplant la nature, le visiteur est invité à promener son regard sur les paysages exposés. Un itinéraire thématique guidera sa flânerie, du sommet des montagnes à la profondeur des forêts, de la campagne tendre aux bords de l’eau, jusqu’à la mer. Autant de chemins que de voies de compréhension d’un genre qui s’est largement développé au XIXe siècle : la peinture de paysage. La montagne devient un motif digne d’attention à l’époque romantique et est enfin reconnue pour ses valeurs esthétiques. Avec Le Mont-Dore, Paul Huet propose une œuvre qui se lit dans la profondeur de champ. Au premier plan, la montagne se découpe dans une atmosphère sombre, presque “ bouchée ”, tandis qu’au second plan émerge une trouée de lumière. La forêt Dans Clorinde et Tancrède dans la forêt, Jean-Victor Bertin installe ses petites figures dans un paysage classique. Une nature observée puis recomposée en atelier pour répondre aux exigences du genre : étagement des plans, lumière habilement répartie de façon à créer un décor “ naturel ” au service des acteurs, comme un décor de théâtre. Le Sentier de Charles Victor Guilloux, peintre symboliste, nous fait entrer dans une forêt mystique où les troncs des arbres sont les piliers d’une cathédrale dont la voûte est faite de branches d’arbres. Avec Étude d’arbres, Théodore Rousseau pose un regard nouveau sur un élément naturel : il l’étudie, le dissèque, le restitue avec un œil d’anatomiste. Il peint ces arbres non plus comme de simples éléments du paysage, mais comme le sujet unique de l’œuvre, à la manière d’un portrait. La campagne Charles-François Daubigny, pré-impressionniste, installe son chevalet sur Le Plateau de Valmondois, situé près d’Auvers-sur-Oise. Avec une palette claire et lumineuse, le peintre adapte sa touche à l’élément représenté : linéaire pour le sol, empâtée pour les arbres, fluide pour le ciel. Seuls comptent les effets de la lumière sur la nature. Le peintre renonce à toute anecdote comme alibi à la représentation d’un paysage. Mögens Ballin et Maurice Chabas opposent à la vision analytique des impressionnistes des couleurs pures traitées en larges aplats cernés d’un trait sombre. Les formes et les couleurs ainsi simplifiées composent un espace bidimensionnel. C’est à Pont-Aven qu’ils ont respectivement peint Paysage breton et Paysage synthétiste sur l’Aven. 8

À la différence de Cézanne qui traduit la nature en sphères, cylindres et cônes, André Lhote, avec son aquarelle cubiste Le Village, compose son image d’un réseau de lignes verticales et obliques. Les formes géométriques sont alors traitées en aplats de couleurs vives et ensoleillées. Les bords de l’eau Un groupe de peintres installés à Barbizon pour peindre en plein air sur le motif s’attache à transcrire la vibration et le contraste des couleurs en lumière naturelle. La lumière est claire et descriptive chez Diaz de la Peña (Scène de pâturage, vaches au bord d’une mare), vaporeuse chez Jean-Baptiste-Camille Corot (Le Batelier, le soir). Jules Dupré partage avec ces artistes un intérêt pour les mares, les étangs, miroirs offerts aux nuages. La peinture de paysage fait une part belle au ciel avec toutes ses nuances colorées dépendantes des effets météorologiques. Stanislas Lépine et Karl Daubigny composent leur paysage à partir d’une ligne horizontale rompue par les verticales des arbres et des constructions, ligne de partage entre le réel et son reflet. Une harmonie subtile de gris chez Lépine contraste avec la dominante bleu-vert du Moulin de Quinte-Joie d’André Dunoyer de Segonzac. Les ponts relient les deux rives d’un fleuve ou d’une rivière. Pêcheurs en bord de Seine d’Henri Le Sidaner s’inscrit dans la mouvance post-impressionniste. Les pêcheurs distribués en cascade sur le flanc du quai adoucissent la composition aux lignes rigoureuses, soulignant l’extraordinaire poésie du moment. La mer Pour l’artiste impressionniste, la gageure est de fixer sur la toile un moment fugitif. Bateaux au coucher du soleil, de Maxime Maufra, conjugue les influences de Turner et de Monet. La matière n’a plus d’objet, le construit n’existe plus. Seul demeure le tremblé de la lumière qui réunit dans un seul et même mouvement le ciel et l’eau. Charles Filiger révèle une géométrie secrète composée de subtiles touches colorées et de formes imbriquées. Loin de l’esthétique de Pont-Aven, le peintre compose L’Île de Sein à la limite de l’abstraction. Ultime étape de ce cheminement, une toile abstraite d’Olivier Debré apparentée à la série des Bords de Loire. L’invitation à la contemplation est ici tout intérieure. Debré nous propose d’autres chemins possibles…

Mado Mentasti Commissaire de l’exposition

La

montagne

Paul HUET (1803-1869) Le Mont-Dore, 1831-1835 Huile sur toile, 16,5 x 43 cm (détail) Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

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Théodore ROUSSEAU (1812-1867) Le Salèvre et l’Arve, près de Genève, circa 1834 Huile sur panneau, 17,5 x 41,5 cm Galerie Normand, Paris.

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Gustave DORÉ (1832-1883) Vallée de la Creuse, circa 1880-1883 Huile sur panneau, 26,5 x 35 cm Collection particulière.

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La

forêt

Théodore ROUSSEAU (1812-1867) Étude d’arbres, circa 1845-1850 Huile sur panneau, 26,5 x 37,8 cm Collection privée.

Jean-Victor BERTIN (1767-1842) Clorinde et Tancrède dans la forêt, 1810 Huile sur toile, 54 x 64 cm (détail) Courtesy galerie La Scala, Paris.

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Lucien PISSARRO (1863-1944) Le Bois de pins, temps gris, 1892 Huile sur toile, 47 x 54 cm Musée Camille Pissarro, Pontoise.

Charles Victor GUILLOUX (1866-1949) Le Sentier, 1895 Huile sur toile, 61 x 46 cm Musée d’Art et d’Histoire de Meudon.

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Édouard VUILLARD (1868-1940) Jardin à l’Étang-la-Ville, 1908 Peinture à la colle sur carton, 52 x 53 cm Musée Maurice Denis, Saint-Germain-en-Laye.

Paul SÉRUSIER (1864-1927) Le Huelgoat (Finistère), 1891-1894 Huile sur carton, 38 x 26 cm Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

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La

campagne

Narcisse Virgile DIAZ DE LA PEÑA (1807-1876) Paysage de Barbizon, plaine d’Apremont, 1865-1870 Huile sur panneau, 19 x 24 cm Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

Charles-François DAUBIGNY (1817-1878) Le Plateau de Valmondois, près d’Auvers-sur-Oise, 1873 Huile sur toile, 40 x 56 cm (détail) Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

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Maurice DENIS (1870-1943) Triptyque de la vallée du ru de Buzot, 1889-1890 Huile sur toile, 22,7 x 38,45 cm Musée Maurice Denis, Saint-Germain-en-Laye.

Mögens BALLIN (1872-1914) Paysage breton, 1891 Huile sur toile, 38 x 32 cm Musée Maurice Denis, Saint-Germain-en-Laye.

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André LHOTE (1885-1962) Le Village, non daté Aquarelle sur papier, 29 x 38,5 cm Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Louis HAYET (1864-1940) Paysage du Vexin, circa 1889 Huile sur calicot, 43,8 x 59,4 cm Musée Camille Pissarro, Pontoise.

Alfred MANESSIER (1911-1993) Printanier, 1956 Huile sur toile, 40 x 80 cm Musée d’Art et d’Histoire de Meudon.

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“P

aysages : les tableaux qui représentent la campagne, et où les figures ne sont que comme des accessoires, s’appellent paysages, et ceux qui s’appliquent particulièrement à ce travail s’appellent Paysagistes 1 ”; ainsi le célèbre historiographe André Félibien, avec sa précision et sa clarté habituelles, avait-il défini, dès le XVIIe siècle, le genre du paysage et ses contours – excluant d’ailleurs, notons-le, la veduta, portrait d’une ville et de son environnement urbain. Mais, hormis cette restriction, en ce qui concerne la description du domaine pictural lui-même, tout était dit. En revanche, en ce qui concerne son expression artistique, l’histoire du genre devait encore évoluer profondément, comme l’ont prouvé les XVIIIe et XIXe siècles, périodes capitales pour l’appropriation de la nature par les peintres. En effet, si le XVIIe siècle avait concédé l’autonomie à la représentation de la nature, acceptant qu’un paysage ne soit pas qu’un simple décor pour une scène historique, mythologique ou religieuse et puisse donc exister pour lui-même, c’est le XVIIIe siècle qui allait lui donner ses fondements théoriques et sa dimension émotionnelle, tandis que le XIXe siècle devait l’imposer définitivement comme le genre dominant et la référence absolue pour les courants d’avant-garde. Grâce à cette évolution, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’un paysage en peinture n’est pas uniquement la représentation d’un site ou la seule reproduction d’un coin de campagne ou de montagne ; un paysage en peinture, fondamentalement, c’est d’abord une expression artistique. Ainsi, dans un premier temps, cette dimension artistique apparaît-elle lorsque la main et l’œil du peintre travaillent ensemble pour analyser – nous pourrions presque dire disséquer – les “ ornements ” de la nature, champs, ruisseaux et rivières, arbres et plantes, rochers et chemins pierreux, avantplan et lointain, eaux et ciels ; mais, dans un second temps, le paysage devient véritablement une œuvre d’art lorsque le “ sentiment de la nature ” est tellement assimilé et intelligemment mis en scène par le peintre qu’il métamorphose la simple description d’un coin de nature en une évocation d’un univers mental, affectif ou esthétique. C’est donc l’émotion et l’esthétique, transcendant le réalisme, qui transforme une simple vue d’un site, même pittoresque, en chef-d’œuvre de la peinture. 24

La présente exposition, organisée, grâce à la Fondation EDF Diversiterre, par des fervents défenseurs de la représentation de la nature – les héritiers de la passion de Christian Grellety Bosviel pour le paysage, associés au musée d’Art et d’Histoire de la ville de Meudon –, reflète parfaitement cette vision pure et profuse d’un genre pictural ayant une thématique simple mais suscitant une inspiration infinie. Et, en choisissant de regrouper les œuvres exposées ici en cinq sections calquées sur les éléments naturels – montagne, forêt, campagne, bords de l’eau et mer –, Mado Mentasti, qui a conçu le discours de cette présentation, a su renouer avec les idées des grands pionniers de l’histoire du paysage, à l’image d’un Roger de Piles qui proposait d’intituler plusieurs chapitres de sa section “ Du paysage ” dans son célèbre et universel Cours de peinture par principes2 à partir de la déclinaison des “ ornements ” de la nature dont il faisait le fondement même des recherches du paysagiste : “ des lointains et des montagnes ; du gazon, des roches, des terrains et des terrasses ; des plantes et des arbres ; des eaux ”.

Les

bords de l’eau

Créer un musée du paysage – objectif des organisateurs de la présente exposition –  est une entreprise noble et indispensable à une époque où, progressivement, l’effort collectif se concentre davantage sur la sauvegarde de la nature ; dans cet esprit, poursuivre la passion d’un homme, Christian Grellety Bosviel, qui avait choisi de dédier les dernières années de sa vie au genre pictural du paysage, nous semble être justement la démarche logique et incontournable pour réussir un tel projet. Car, décidément, nous croyons tous que “ la peinture, qui est une espèce de création, l’est encore plus particulièrement à l’égard du paysage3 ”. Vincent Pomarède Conservateur général du Patrimoine, directeur du département des peintures du musée du Louvre, président d’honneur de l’association Les Amis du paysage français

1. Félibien, Principes, Paris, 1676. 2. Roger de Piles, Cours de peinture par principes, Paris, 1708, réédition Paris, 1989. 3. Roger de Piles, Cours de peinture par principes, Paris, 1708, réédition Paris, 1989, p. 99.

Jules DUPRÉ (1811-1865) Bord de rivière, circa 1830-1840 Huile sur toile, 30 x 54,5 cm (détail) Musée d’Art et d’Histoire de Meudon.

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Jean-Baptiste-Camille COROT (1796-1875) Le Batelier, le soir, circa 1860-1870 Huile sur toile, 20 x 36 cm Musée Lambinet, Versailles.

Lazare BRUANDET (1755-1804) Le Passage du gué, 1780-1800 Huile sur panneau, 38,5 x 48,5 cm Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

Narcisse Virgile DIAZ DE LA PEÑA (1807-1876) Scène de pâturage, vaches au bord d’une mare, non daté Huile sur panneau, 26,5 x 53 cm Collection particulière.

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Stanislas LÉPINE (1835-1892) Bords de Seine en aval de Paris, 1878 Huile sur panneau, 27 x 45 cm Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

Johan Barthold JONGKIND (1819-1891) Paris, l’île Saint-Louis, 1855 Huile sur toile, 37,5 x 53 cm Collection particulière.

Karl DAUBIGNY (1846-1886) Bord de l’Oise près d’Auvers, 1885 Huile sur panneau, 30 x 61 cm Musée Daubigny, Auvers-sur-Oise.

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Albert MARQUET (1875-1947) L’Église des Sables-d’Olonne vue des quais du port de la Chaume, circa 1921 Huile sur toile, 32 x 40 cm Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

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Maurice ESTÈVE (1904-2001) Soleil couchant, 1943 Huile sur toile, 27 x 35 cm Collection privée Courtesy galerie Louis Carré & Cie, Paris.

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La

mer

Henri Marius Camille BOUVET (1859-1945) Falaises aux environs de Mesnival, circa 1895 Huile sur toile, 54 x 65 cm Galerie Marie Watteau, Paris.

Maxime MAUFRA (1861-1918) Bateaux au coucher du soleil, avant 1900 Huile sur toile, 33,5 x 41 cm (détail) Musée Daubigny, Auvers-sur-Oise.

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Augustin HANICOTTE (1870-1957) Environs de Collioure, non daté Aquarelle, 30 x 48 cm Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Charles FILIGER (1863-1928) L’Île de Sein, 1925 Aquarelle sur papier, 16 x 29 cm Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

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Olivier DEBRÉ (1920-1999) Sans titre, circa 1990 Huile sur toile, 38,5 x 46,3 cm Collection privée Courtesy galerie Louis Carré & Cie, Paris.

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L

e musée d’Art et d’Histoire de la ville de Meudon a élu domicile, au début du XXe siècle, dans la belle demeure jadis habitée par le chirurgien Ambroise Paré puis par la comédienne Armande Béjart, veuve de Molière. L’architecture élégante de cette maison s’harmonise parfaitement avec les collections qui y sont présentées et le grand parc où se dressent des sculptures monumentales, offre un prolongement naturel et bucolique aux salles du musée. La simple beauté de ce lieu poétique, au cœur de la ville, où l’art et la nature communient en subtiles correspondances, est l’écrin de riches collections  : collections historiques qui racontent la vie d’une cité et de ses habitants, collections artistiques qui évoquent le travail des artistes de la seconde moitié du XXe siècle et, nouvelles venues, collections qui ponctuent l’évolution de la peinture de paysage depuis la fin du XVIIIe siècle. Cette trop brève description du patrimoine du musée d’Art et d’Histoire porte en elle-même l’expression des difficultés qu’engendre sa présentation muséographique dans une maison aux dimensions modestes. Les petites pièces qui font le charme de la maison ne facilitent guère, en effet, le déploiement des œuvres même si elles en rendent l’accrochage plus intime et la visite plus familière. Cependant, malgré ses volumes réduits, le musée d’Art et d’Histoire proposera au public, une fois les travaux de rénovation achevés, tous les éléments qui conditionnent la vie d’un musée. Au rez-de-chaussée, ouvrant sur la cour pavée, seront distribués un accueil et une boutique, un centre de documentation ouvert aux chercheurs et aux curieux, une salle d’audiovisuel et des salles consacrées aux expositions temporaires. 36

Au premier étage, de part et d’autre de la belle pièce qui a conservé son décor peint du XVIIe siècle, se succéderont des salles permanentes dédiées, à l’ouest, à la peinture et à la sculpture de la seconde moitié du XXe siècle et, à l’est, à la peinture de paysage. Le travail des artistes qui témoignèrent de la vitalité de la création contemporaine après la seconde guerre mondiale, sera présenté en fonction des concordances esthétiques des différentes œuvres, tandis que les salles dédiées au paysage français seront organisées comme une promenade chronologique à travers cette forme d’art. Comme dans un livre d’images, les tableaux se succéderont, de salle en salle, pour faire voyager le spectateur d’une période à l’autre, de la timide intrusion du paysage dans l’univers néoclassique du début du XIXe siècle au romantisme le plus tourmenté de Paul Huet ou d’Isabey, de la contemplation silencieuse des peintres de Barbizon aux cernes noirs de l’École de Pont-Aven, des mouvances colorées des pré-impressionnistes au pointillisme et au fauvisme, de la précision naturaliste aux éblouissements chromatiques de l’art abstrait. Les noms les plus connus de l’histoire de l’art voisineront avec des artistes moins connus qui mirent leur talent au service du paysage. Il n’est pas dans les ambitions de ce département d’être exhaustif. Simplement le propos est-il de rendre claire et intelligible l’évolution de cette forme d’art et de montrer, par des exemples significatifs, l’évolution de la traduction, par les peintres, de l’émotion ressentie devant le spectacle de la nature. Francis Villadier Conservateur en chef du musée d’Art et d’Histoire de la ville de Meudon

Musée d’Art et d’Histoire 11 rue des Pierres 92190 Meudon Tél. : 01 46 23 87 13 Ouvert du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h ville-meudon.fr

L’Orangerie, construite au milieu du XVIIe siècle, est un lieu dédié aux expositions et aux concerts au cœur du parc du Domaine national de Meudon géré depuis 2006 par la ville de Meudon. 37

Liste des œuvres exposées Antoine CHINTREUIL (1814-1873) Peintre au repos, non daté Huile sur panneau, 27,5 x 40 cm Galerie Normand, Paris.

La montagne Paul HUET (1803-1869) Le Mont-Dore, 1831-1835 Huile sur toile, 16,5 x 43 cm Inv. 2006.3.10 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Théodore ROUSSEAU (1812-1867) Le Salèvre et l’Arve, près de Genève, circa 1834 Huile sur panneau, 17,5 x 41,5 cm Galerie Normand, Paris. Gustave DORÉ (1832-1883) Vallée de la Creuse, circa 1880-1883 Huile sur panneau, 26,5 x 35 cm Collection particulière.

La forêt Jean-Victor BERTIN (1767-1842) Clorinde et Tancrède dans la forêt, 1810 Huile sur toile, 54 x 64 cm Courtesy galerie La Scala, Paris. Lucien PISSARRO (1863-1944) Le Bois de pins, temps gris, 1892 Huile sur toile, 47 x 54 cm Inv. P.1983.3 Musée Camille Pissarro, Pontoise. Charles Victor GUILLOUX (1866-1949) Le Sentier, 1895 Huile sur toile, 61 x 46 cm Inv. 2009.1.1 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon. Édouard VUILLARD (1868-1940) Jardin à l’Étang-la-Ville, 1908 Peinture à la colle sur carton, 52 x 53 cm Inv. PMD 995.4.1 Musée Maurice Denis, Saint-Germain-en-Laye. Théodore ROUSSEAU (1812-1867) Étude d’arbres, circa 1845-1850 Huile sur panneau, 26,5 x 37,8 cm Collection privée. Paul SÉRUSIER (1864-1927) Le Huelgoat (Finistère), 1891-1894 Huile sur carton, 38 x 26 cm Inv. 2006.3.20 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

La campagne Narcisse Virgile DIAZ DE LA PEÑA (1807-1876) Paysage de Barbizon, plaine d’Apremont, 1865-1870 Huile sur panneau, 19 x 24 cm Inv. 2006.3.8 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Maurice DENIS (1870-1943) Triptyque de la vallée du ru de Buzot, 1889-1890 Huile sur toile, 22,7 x 38,45 cm Inv. PMD 994.7.1 Musée Maurice Denis, Saint-Germain-en-Laye.

Maurice CHABAS (1862-1947) Paysage synthétiste sur l’Aven, circa 1900 Huile sur carton, 24 x 29,5 cm Inv. 2006.3.6 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

Stanislas LÉPINE (1835-1892) Bords de Seine en aval de Paris, 1878 Huile sur panneau, 27 x 45 cm Inv. 2006.3.15 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

André LHOTE (1885-1962) Le Village, non daté Aquarelle sur papier, 29 x 38,5 cm Inv. 2006.3.27 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

Karl DAUBIGNY (1846-1886) Bord de l’Oise, près d’Auvers, 1885 Huile sur panneau, 30 x 61 cm Inv. 547 Musée Daubigny, Auvers-sur-Oise.

Adolphe BEAUFRÈRE (1876-1960) Bretonnes aux champs, les sarcleuses de pommes de terre, non daté Huile sur carton marouflé sur toile, 15,5 x 16 cm Inv. 2006.3.3 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Paul HUET (1803-1869) Lavoir en forêt, près de Pont-Audemer, effet d’automne, 1866 Huile sur panneau, 34 x 55 cm Inv. 2006.3.11 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Charles-François DAUBIGNY (1817-1878) Le Plateau de Valmondois, près d’Auvers-sur-Oise, 1873 Huile sur toile, 40 x 56 cm Inv. 2006.3.7 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Louis HAYET (1864-1940) Paysage du Vexin, circa 1889 Huile sur calicot, 43,8 x 59,4 cm Inv. P. 1999.4 Musée Camille Pissarro, Pontoise. Mögens BALLIN (1872-1914) Paysage breton, 1891 Huile sur toile, 38 x 32 cm Inv. PMD 981.13.1 Musée Maurice Denis, Saint-Germain-en-Laye. Yves BRAYER (1907-1990) Oliviers aux Baux-de-Provence, 1946 Huile sur toile, 50 x 65 cm Collection Mme Brayer. Alfred MANESSIER (1911-1993) Printanier, 1956 Huile sur toile, 40 x 80 cm Inv. 2006.1.1 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon.

Les bords de l’eau Lazare BRUANDET (1755-1804) Le Passage du gué, 1780-1800 Huile sur panneau, 38,5 x 48,5 cm Inv. 2006.3.4 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Jules DUPRÉ (1811-1865) Bord de rivière, circa 1830-1840 Huile sur toile, 30 x 54,5 cm Inv. 2008.3.1 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon. Narcisse Virgile DIAZ DE LA PEÑA (1807-1876) Scène de pâturage, vaches au bord d’une mare, non daté Huile sur panneau, 26,5 x 53 cm Collection particulière. Jean-Baptiste-Camille COROT (1796-1875) Le Batelier, le soir, circa 1860-1870 Huile sur toile, 20 x 36 cm Inv. 1201 Musée Lambinet, Versailles. Adolphe Félix CALS (1810-1880) Le Poudreux, près de Honfleur, circa 1860 Huile sur toile, 38 x 55 cm Galerie Normand, Paris.

André DUNOYER de SEGONZAC (1884-1974) Le Moulin de Quinte-Joie, 1935 Huile sur toile, 34 x 76 cm Collection particulière. Johan Barthold JONGKIND (1819-1891) Paris, l’île Saint-Louis, 1855 Huile sur toile, 37,5 x 53 cm Collection particulière. Édouard BÉLIARD (1832-1912) Pontoise, vue depuis l’écluse, 1872-1875 Huile sur toile, 38 x 65 cm Inv. P. 1989.1 Musée Camille Pissarro, Pontoise. Gustave LOISEAU (1865-1935) Rivière charriant des glaçons, 1914 Huile sur toile, 55 x 73 cm Inv. 91.9.23 Musée Lambinet, Versailles. Emilio BOGGIO (1857-1920) Auvers, étude pour “ Temps gris, la fête du pont ”, circa 1914 Huile sur toile, 36 x 21 cm Inv. P.1983.1 Musée Camille Pissarro, Pontoise. Henri LE SIDANER (1862-1939) Pêcheurs en bords de Seine, 1892-1893 Huile sur panneau, 14,5 x 26 cm Inv. 2006.3.13 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Armand GUILLAUMIN (1841-1927) Le Pont Charraud (bords de la Creuse), 1905 Huile sur toile, 65 x 81 cm Inv. 2006.3.9 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Henri de MAISTRE (1891-1953) Le Vieux Pont, 1941 Huile sur toile, 60 x 50 cm Inv. PMD 005.5.16 Musée Maurice Denis, Saint-Germain-en-Laye Albert LEBOURG (1849-1928) Le Port de la Rochelle, circa 1900 Huile sur toile, 50 x 73,5 cm Inv. 2006.3.14 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Albert MARQUET (1875-1947) L’Église des Sables-d’Olonne vue des quais du port de la Chaume, circa 1921 Huile sur toile, 32 x 40 cm Inv. 2006.3.19 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Charles CAMOIN (1879-1965) Le Port de Marseille, non daté Huile sur panneau, 24 x 33 cm Inv. 2006.3.5 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Maurice ESTÈVE (1904-2001) Soleil couchant, 1943 Huile sur toile, 27 x 35 cm Collection privée Courtesy galerie Louis Carré & Cie, Paris.

La mer Augustin HANICOTTE (1870-1957) Environs de Collioure, non daté Aquarelle, 30 x 48 cm Inv. 2006.3.25 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Charles FILIGER (1863-1928) L’Île de Sein, 1925 Aquarelle sur papier, 16 x 29 cm Inv. 2006.3.23 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Jean-Francis AUBURTIN (1866-1930) Erquy (Bretagne Nord), circa 1897 Gouache sur papier, 30 x 75 cm Inv. 2006.3.22 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Auguste-Paul-Charles ANASTASI (1820-1889) Rochers et mer bleue à Douarnenez, 1868-1869 Huile sur toile, 23,5 x 37 cm Inv. 2006.3.1 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Maximilien LUCE (1858-1941) Honfleur, barques de pêche et voiliers sortant du port, circa 1928-1937 Huile sur carton, 12,5 x 51,5 cm Inv. 2006.3.17 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Maxime MAUFRA (1861-1918) Les Phares du Havre, 1905 Aquarelle et fusain sur papier, 32 x 48,5 cm Inv. 2006.3.32 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Maxime MAUFRA (1861-1918) L’Anse du port, Morbihan, 1909 Aquarelle, gouache et traits de crayon, 26 x 46 cm Inv. 2006.3.31 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Maxime MAUFRA (1861-1918) Bateaux au coucher du soleil, non daté Huile sur toile, 33,5 x 41 cm Inv. 151 Musée Daubigny, Auvers-sur-Oise. Henri Marius Camille BOUVET (1859-1945) Falaises aux environs de Mesnival, circa 1895 Huile sur toile, 54 x 65 cm Galerie Marie Watteau, Paris. Robert ANTRAL (1895-1939) Côte bretonne, circa 1930 Aquarelle sur papier, 30,5 x 45,7 cm Inv. 2006.3.21 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel. Charles LAPICQUE (1898-1988) Les Bords du Trieux, 1961 Huile sur papier marouflé sur carton, 21,5 x 34 cm Inv. 2006.3.12 Musée d’Art et d’Histoire de Meudon Donation Christian Grellety Bosviel.

Olivier DEBRÉ (1920-1999) Sans titre, circa 1990 Huile sur toile, 38,5 x 46,3 cm Collection privée Courtesy galerie Louis Carré & Cie, Paris.