Ch. 7 – De la Révolution Tranquille a la Normalisation (1960-1980) Contexte : L’Eglise perd toutes ses prérogatives et les prêtres se défroquent  l’Eglise se vide « Revolution Tranquille » (concept d’un journaliste Torontois) = pas de violence, époque de Mai ’68, indépendance de l’Afrique, années JFK aux US, révolution Cubaine. Renouveau du au baby-boom :  jeunes majoritaires  enfants gâtés  revendicateurs  pensent que le monde leur appartient 2 définitions :  années 1960-1966  Gouvernement Jean Le Sage (libéral) & son « équipe du tonnerre » ; loi du divorce ; 1968 mariage civil (avant, seulement religieux in effectis)  années 1960-1975 Sentiment de jeunesse/renouveau/renaissance/au début de quelque chose/coupure, mais aussi continuité parce que ces idées avaient germe avant. Libération/progrès pour les uns ; cataclysme/dévastation pour les autres. Modernisation des institutions : 1. Promotion de l’interventionnisme de l’Etat (économie, banques, électricité, assurance maladie, éducation). Education, reforme MAJEURE : commission d’enquête aboutissant a : o Démocratisation (gratuit & universel) CEGEP, Université du Québec : tous ceux qui ont un DEC doivent être admis. o Modernisation (programmes, profession) 2. Création du ministère des affaires culturelles o Budget soutient les activités culturelles o Intervention essentielle Transformation idéologique : 1. Du conservatisme au changement 2. Du nationalisme a l’ouverture : concept de néonationalisme (vs. « Cite Libre »). Un nationalisme d’affirmation (pas repli comme avant). Marcel Rioux Les Québécois. Nationalisme = défense et promotion/préservation de la nation  Avant : conservatisme social, droite. Tout nationalisme est mauvais, par définition idéologique de droite. Les « 3 colons » : dont P.E Trudeau et Pelletier – en 1965 s’en vont a Ottawa pour faire nouvelle carrière là-bas + signe de protestation contre la nouvelle émergence du néonationalisme.  Maintenant : néonationalisme, égalité sociale, gauche Différences qu’apporte ce néonationalisme 1. A partir de 1960, question de l’immigration, parce que la fécondité et l’accroissement naturel diminue drastiquement – la plupart des immigrants s’assimilent aux Anglophones. Combat et luttes culturelles  aboutissent à une loi promulguée après l’élection du PQ qui oblige les immigrants à apprendre le français, pour protéger la langue et la culture québécoise.

2. Abandon du messianisme : avant, pensait que le québécois était un français amélioré. Maintenant, nous sommes des colonises. Beaucoup de textes sur la misère du colonise : se voir du regard du colonisateur, se sentir mal dans sa peau, ne pas avoir confiance en soi.au lieu d’être honteux de moi-même comme le colonisateur le voudrait, je vais m’affirmer. A négritude, « québécitude » Revue « parti pris » (1963-1968) – aussi importante que « Cite Libre » :  Exprime cette nouvelle sensibilité, de façon très radicale, d’extrême gauche  3 fronts : le laïcisme, socialisme (école, opportunités égales), indépendantisme de gauche (lié avec le socialisme – pas d’évolution sociale possible sans l’indépendance politique).