Ce qui compte, c'est l'avis du public

5 févr. 2018 - “Ce qui compte, c'est l'avis du public”. INTERVIEW. Karine Le Marchand proposera un nouveau numéro d'“Une Ambition intime” (Potiche.
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3 - Lundi 5 février 2018

N°6575 / www.lettreaudiovisuel.com ÉCHOS

“Ce qui compte, c’est l’avis du public”

Françoise Nyssen reçoit Edwy Plenel mardi

INTERVIEW. Karine Le Marchand proposera un nouveau numéro d’“Une Ambition intime” (Potiche Production), avec Franck Dubosc, diffusé ce mardi 6 février, en prime time sur M6. Pourquoi avoir choisi Franck Dubosc ? Avec M6, nous cherchions une personne fédératrice pour un prime time, avec une personnalité loin de son personnage public. On connaît beaucoup Franck Dubosc pour son image de séducteur ringard. Je trouvais intéressant de découvrir qui il est en vrai. L’enquête nous a emmenés au-delà de nos espérances. Il a une histoire incroyable. Il a dit m’a dit oui tout de suite. Il regarde “L’Amour est dans le pré”. Vous pensez que ça l’a aidé à accepter ? Il connaissait mon ton  : je ne suis pas là pour piéger les gens, je suis juste là pour découvrir un peu leur personnalité. C’était important pour lui de se confier à une femme, il ne l’avait jamais fait. Que représente Saint-Tropez pour Franck Dubosc ? Dans ses premiers sketchs, il se moquait du côté “show off” des milliardaires de Saint-Tropez. En même temps, quand il était petit, il rêvait d’être un jour comme les vedettes qu’il admirait. Cela avait du sens de choisir ce lieu. Combien de temps prend la production d’une émission ? C’est un énorme travail d’enquête, de prise de contacts et de tournage. Il faut compter six mois pour fabriquer un numéro. C’est pour cela que je n’en fais que deux par an. Je ne peux pas déléguer : pour être au plus proche de la personne, je dois avoir tout lu, tout vu. C’est important pour imaginer les surprises, c’est du sur-mesure. Vous avez enlevé toutes les images dans lesquelles on voyait Gilbert Rozon. Comment avez-vous fait techniquement ? Quand l’affaire est sortie, Gilbert Rozon a dit officiellement qu’il se retirait de ses responsabilités et a démissionné

pour se consacrer à sa défense. Partant de là, il ne fallait plus qu’il soit à l’antenne. “Une Ambition intime” a été tourné début septembre. Certaines séquences sont parties à la poubelle. Sur d’autres, nous avons mis des caches image par image. Comment définiriez-vous votre style ? Quelle émission ne pourriez-vous pas présenter ? Je ne serai pas à l’aise dans la présentation d’un jeu. Je ne suis pas une “show girl”. J’aime le tête-à-tête. J’ai la chance de faire un métier où l’on peut s’amuser et être sérieux. Cela me fait autant plaisir d’être en bottes en caoutchouc dans la gadoue que de m’habiller en fille et faire le Top 50. J’espère que cette alternance va continuer longtemps. Comment est né le concept de l’émission “Une Ambition intime” ? Je l’ai imaginé il y a cinq ans. On ne connaissait des hommes politiques que des biographies souvent non autorisées. On dirige un pays aussi en fonction de sa personnalité. Les Français avaient besoin de connaître les “ambitions intimes” des présidentiables. J’ai beaucoup aimé découvrir ces personnes audelà de leur programme. Je le referai avec grand plaisir dans quatre ans. Vous avez essuyé des critiques acerbes… J’ai eu plus de compliments que de critiques. Il y a même eu des inventions de critique. Alain Souchon, par exemple, m’a écrit pour me dire qu’il n’avait jamais

dit de mal de l’émission comme c’était écrit dans la presse ! C’est fou. J’ai été soutenu par JeanMichel Aphatie, Laurence Ferrari qui ont dit que c’était complémentaire aux autres émissions politiques. D’autres journalistes n’ont pas aimé, ce n’est pas grave, on a le droit de ne pas m’aimer. Ce qui compte, c’est l’avis du public. Vous faites attention aux audiences ? Bien sûr, je ne suis pas dupe, le jour où je ne ferais plus d’audience, il n’y aura plus de Karine Le Marchand. On est là pour plaire au public, il faut le respecter. Si mardi, l’émission ne marche pas du tout, on en tirera les conséquences. Je serai déçue, mais je passerai à autre chose. Il ne faut pas confondre sa valeur humaine et les audiences. Je fais le meilleur de ce que je peux et après cela vit sa vie. Vous iriez dans des émissions avec Mike Horn à l’aventure ? Non ! Je suis trop vieille pour dormir par terre, je déteste le froid, l’humidité et j’ai peur des insectes. Et si je ne dors pas bien, je suis un vrai pitbull. Tout serait réuni pour mettre fin à ma carrière ! Quels sont vos projets ? J’en ai plein avec M6, je suis en contrat jusqu’en 2020. Mas je ne peux pas encore en parler. C’est l’histoire de ma vie, je suis toujours dans le mouvement sinon j’ai l’impression de mourir un peu. Propos recueillis par Emma Mahoudeau Deleva

La ministre de la Culture s’entretiendra avec Edwy Plenel (Mediapart), le 6 février à 12h. Françoise Nyssen remettra la médaille de chevalier de l’Ordre national du mérite à Laurence Lascary, productrice et à Aurélie Cardin (festival “Cinébanlieue”), à 19h. Elle recevra le groupe de travail sur l’audiovisuel public de l’Assemblée nationale le 7 février à 8h, puis le Comité ministériel pour l’égalité entre les hommes et les femmes dans la culture à 11h. Françoise Nyssen accueillera Ingrid Van Engelshoven, ministre de l'Education, de la Culture et des Sciences des Pays-Bas, le 8 février à 18h. Enfin, elle s’entretiendra avec Isabelle FalquePierrotin, présidente de Cnil, le 9 février à 17h15.

Le rapport sur les violences faites aux femmes remis à Mounir Mahjoubi Le secrétaire d’État chargé du Numérique participera à l’European Open Government Leaders' Forum à Milan ce 5 février à 9h, puis il assistera à une réunion du collectif Femmes@Numérique à 18h. Il ouvrira la 21e journée de “Technopolice : Intelligence artificielle sécurité intérieure DGGN”, le 7 février à 8h55, avant que lui soit remis le rapport sur les violences en ligne faites aux femmes, établi par le Haut Conseil à l’égalité. Mounir Mahjoubi participera à la Nuit de l’intelligence artificielle (“France is AI”) à 18h, au Palais de Tokyo.

Clap de fin du kiosque Relay.com le 25 février Le kiosque numérique Relay. com, lancé en 2006 (premier du genre), par Lagardère Travel Retail, fermera ses activités le 25 février 2018, indique le site Actualitté. “Le contexte du marché de la presse au format numérique nous amène aujourd’hui à arrêter notre offre de téléchargement de presse et de livres au format numérique”, précise le kiosque. Selon La Correspondance de la presse, le kiosque SFR Presse (groupe Altice) se propose d'accueillir les abonnés de Relay.com, gratuitement jusqu’à la fin de leur abonnement à Relay.com.