Camp pour le droit au logement

refuse obstinément de reconduire les subventions qu'il verse depuis des décennies pour les logements sociaux qu'il a contribué à réaliser avant 1994 et qui ...
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La FECHIMM vous invite au Camp pour le droit au logement

Pour promouvoir le droit au logement, le FRAPRU installera, le 21 mai prochain, un camp urbain, d'une durée indéterminée, en plein centre-ville de Montréal. Cet évènement hors du commun vise aussi à protester contre le désengagement de Québec et d'Ottawa face aux logements coopératifs, sans but lucratif et publics. Des activités en tout genre, ateliers d'information, conférences, activités culturelles et actions ciblant Québec et Ottawa se tiendront sur le site du Camp. Des membres de coopératives regroupées à la FECHIMM feront partie de la centaine de personnes, parfois mal-logées ou sans logis, toujours militantes, qui animeront le Camp.

Partie prenante de l'organisation de cet évènement, la FECHIMM lance un vif appel aux membres de votre coopérative et les invite à démontrer leur appui au Camp pour le droit au logement.

2 MOYENS D’ACTION À VOTRE PORTÉE

Inscrivez-vous dès maintenant au Camp

Téléchargez et remplissez le formulaire d’inscription que vous trouverez au fechimm.coop/priorites-politiques et envoyez-le à la FECHIMM, à l’attention de Louise Constantin, par fax au 514-843-5241 ou par courriel à [email protected].

Installez des bannières sur vos immeubles

Différents slogans sont suggérés.

LA COOP (VOTRE NOM) APPUIE LE CAMP POUR LE DROIT AU LOGEMENT

LA COOP (VOTRE NOM) POUR LE DROIT AU LOGEMENT

LA COOP (VOTRE NOM) CONTRE LA FIN DES SUBVENTIONS FÉDÉRALES

Les coopératives qui installent une bannière d'appui sont invitées à prendre une photo et à la partager sur Facebook à https://www.facebook.com/FRAPRU.logement. On peut suivre le Camp pour le droit au logement sur internet au http://www.frapru.qc.ca/camp/.

L’OBJECTIF DU CAMP

Obtenir des engagements en faveur du logement social

Selon les données de l’Enquête nationale sur les ménages, menée en 2011 par Statistique Canada, 228 000 ménages locataires doivent consacrer plus de la moitié de leur revenu pour se loger au Québec. Ils sont 109 000 dans cette situation sur l’île de Montréal, dont quelque 56 000 pour qui 80 % et plus du revenu passe au loyer. C’est 24 % de plus qu’en 2006!

De l’avis du FRAPRU et de la FECHIMM, Québec doit réinvestir de manière ambitieuse dans le développement de nouveaux logements coops, sans but lucratif et publics pour garantir le droit au logement à toutes et à tous, quelque soit le revenu.

Du côté fédéral, Ottawa n’investit que des miettes dans sa stratégie pour le « logement abordable » et refuse obstinément de reconduire les subventions qu’il verse depuis des décennies pour les logements sociaux qu’il a contribué à réaliser avant 1994 et qui permettent essentiellement de réduire le loyer des ménages à faible revenu qui y habitent.

Ainsi, la SCHL estime que, sur les 605 000 logements toujours subventionnés en 2005, il n’en restera que 411 000 en 2019. Au Québec, ce sont 3000 logements coopératifs et au moins autant de logements sans but lucratif qui perdront ainsi leurs subventions fédérales en 2015 et en 2016. À terme, 85 % du parc de logements sociaux québécois sera touché.

Pour le FRAPRU et la FECHIMM, Ottawa et Québec doivent respecter leurs engagements en faveur du droit au logement et peuvent réinvestir dans le logement social s’ils révisent leurs choix budgétaires et leurs politiques fiscales.