Astronomie spatiale - Planète Sciences

Dans le roman « De la Terre à la Lune » qu'il publie en 1865, Jules Verne mêle science et fiction. Il raconte l'odyssée de trois aventuriers (et quelques animaux) ...
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Le Musée de l’Air et de l’Espace de Paris-Le Bourget présente

25 dates-clés

de la conquête de l’espace

De Jules Verne à la station spatiale internationale

Conception & réalisation pour Planète Sciences : P.-F. Mouriaux (février 2003)

1865 : Jules Verne publie « De la Terre à la Lune » Le visionnaire

Jules Verne (1828-1905)

Dans le roman « De la Terre à la Lune » qu’il publie en 1865, Jules Verne mêle science et fiction. Il raconte l’odyssée de trois aventuriers (et quelques animaux), expédiés vers la Lune depuis la Floride à bord d’un obus : deux Américains, Impey Barbicane et le capitaine Nicholl, et le Français Michel Ardan (anagramme de Nadar).

La suite, « Autour de la Lune », paraît en 1870.

1903 : la formule de base de Tsiolkovski Le théoricien

Passionné par le roman de Jules Verne, le Russe Konstantin Tsiolkovski, professeur de mathématiques, s’interroge à partir de 1883 sur la manière de transformer le rêve en réalité. Il est alors âgé de 26 ans. Dès 1898, il recommande l'utilisation d'ergols liquides (l'hydrogène et l'oxygène) pour la propulsion des fusées, en remplacement des poudres, connues depuis l’Antiquité.

Konstantin Tsiolkovski (1857-1935)

En 1903 (la même année que le premier vol en aéroplane des frères Wright), il explique comment la propulsion par réaction peut fonctionner dans le vide. Surtout, il définit la formule qui permet de calculer la vitesse atteinte par une fusée en fonction de la vitesse d'éjection des gaz : les bases de l’astronautique moderne sont jetées.

Fusée dessinée par Konstantin Tsiolkovski en 1903. Les réservoirs d’hydrogène et d’oxygène liquides sont séparés par la tuyère. Les volets de pilotage se distinguent dans le jet. La partie avant abrite la cabine.

16 mars 1926 : un bond de 12 mètres L’expérimentateur

Robert Goddard (1882-1945)

Reprenant les idées de Konstantin Tsiolkovski, le professeur américain Robert Goddard met au point la première fusée à propergols liquides (oxygène liquide et essence). Testée le 16 mars 1926 à Worcester (dans le Massachusetts), elle s'élève à 12,5 mètres. Elle retombe 56 mètres plus loin après avoir fonctionné 2,5 secondes. La recherche sur les fusées connaît une réelle effervescence dans l’Entre-deux guerres, notamment en URSS et en Allemagne.

3 octobre 1942 : premier vol réussi du missile V2 A l’aube de la Seconde Guerre mondiale, les militaires allemands proposent de l’aide aux spécialistes des fusées. Grâce aux énormes moyens mis à disposition, ceux-ci mettent au point l’arme de représailles V2 : un missile haut de 14 mètres et pesant près de 13 tonnes. Les essais ont lieu depuis la base militaire de Peenemünde, sur la mer Baltique. Le 3 octobre 1942, le premier lancement réussi du V2 intervient : le missile atteint 83 km d’altitude et parcourt une distance de 192 km. C’est la première fusée moderne qui atteint les portes de l’espace.

Près de 5 000 V2 sont lancés entre 1944 et 1945, principalement sur Londres et Anvers.

Présentation du missile V2 à des officiers allemands par son concepteur, Wernher von Braun (1912-1977).

4 octobre 1957 : le « bip-bip » de Spoutnik Le 4 octobre 1957, en pleine Guerre froide, l’URSS lance le premier satellite artificiel de la Terre, Spoutnik 1 (« le compagnon », en russe), à la surprise générale. Surnommé « Bébé-Lune », l’engin pèse 83,6 kg (le poids d’un homme). Il décrit une orbite qui varie entre 227 et 945 km d’altitude. Il contient deux émetteurs qui diffusent les célèbres « bip-bip », guettés durant 3 semaines par les radioamateurs du monde entier avant que les batteries ne s’épuisent.

Après 92 jours de vol, Spoutnik 1 se consume dans l’atmosphère le 4 janvier 1958.

3 novembre 1957 : Laïka, passagère de Spoutnik 2

Un mois à peine après le lancement du premier Spoutnik, l’URSS lance un nouveau satellite. Lourd cette fois de 508 kg, il est occupé par une petite chienne : Laïka. Son retour n’est pas programmé et l’animal meurt prématurément suite à l’échauffement anormal de sa cabine. Mais l’expérience prouve que l’homme peut vivre ailleurs que sur Terre...

7 octobre 1959 : Luna 3 dévoile la face cachée de la Lune

Lancée le 4 octobre 1959, la sonde soviétique Luna 3 (également appelée Lunik 3) retransmet les premières images de la face cachée de la Lune après 3 jours de voyage.

1er avril 1960 : la météo prend de la hauteur Le 1er avril 1960, les Etats-Unis lancent le satellite Tiros 1 (Television InfraRed Observational Satellite). Il doit observer la surface terrestre et les formations nuageuses. Son orbite est inclinée de 48° et distante de 700 km du sol. La météorologie spatiale est née.

En forme de tambour et pesant 120 kg, Tiros 1 est équipé de deux caméras de télévision (dans le visible et l’infrarouge). Tiros 1 transmet près de 23 000 vues de la surface terrestre durant 78 jours. Chacune d’entre elles couvre une surface d’environ 1 000 km2 et laisse apparaître des détails de l’ordre du kilomètre.

10 août 1960 : l’espion qui venait de l’espace Le 10 août 1960, les militaires américains placent le satellite Discoverer 13 sur une orbite polaire, à une altitude variant entre 258 et 683 km. Après 17 tours de Terre, une capsule est éjectée du satellite et récupérée dans l'océan Pacifique. Cette première intervient après une série de tentatives infructueuses entamées depuis janvier 1959 dans le cadre du programme secret Corona. Un drapeau américain se trouvait à bord de la capsule. A partir du lancement suivant (8 jours plus tard), ce sont des appareils de reconnaissance destinés à l'espionnage qui sont embarqués. Leur utilisation permet aux Etats-Unis de constater rapidement que l'URSS ne dispose pas de la force de frappe qu'ils laissaient imaginer depuis le lancement de Spoutnik 1, Guerre froide oblige.

Cérémonie de remise au Président Dwight Eisenhower du drapeau américain rapporté par la capsule de Discoverer 13.

Récupération à 1 800 m d'altitude d'une capsule Discoverer lors de sa descente en parachute au-dessus d'Hawaï.

12 août 1960 : un Echo dans le ciel Le 12 août 1960, c’est au tour du ballon en plastique Echo 1 d’être placé sur une orbite quasi circulaire (entre 600 et 1 700 km d’altitude). Grâce à sa grande taille (30 m de diamètre pour une masse de 61 kg) et à la fine couche d’aluminium qui le recouvre, le ballon réfléchit les signaux radioélectriques et devient le premier relais spatial (passif) de télécommunications. C’est le début de l’ère des télécommunications par satellite.

Echo 1 permet d’effectuer la première retransmission télévisée depuis l’espace le 24 avril 1962 : les trois lettres de l’Institut de technologie du Massachusetts (M.I.T. pour Massachusetts Institute of Technology) sont transmises depuis la Californie avec une puissance de 20 kilowatts.

12 avril 1961 : la révolution de Youri Gagarine

Le premier homme dans l’espace est soviétique. A bord du vaisseau Vostok 1 (« l’Orient », en russe), le jeune pilote Youri Gagarine (27 ans) effectue une révolution autour de la Terre en 108 minutes. Le responsable du programme spatial soviétique, Sergueï Korolev (1906-1966) encourage Youri Gagarine avant l’envol.

Il devient un héros planétaire. Il se tue dans un accident d’avion en 1968 sans avoir eu l’occasion de participer à un autre vol spatial.

25 mai 1961 : John Kennedy demande la Lune

Agacé par les succès spatiaux soviétiques, le Président américain John Kennedy lance le défi de décrocher la Lune avant 1970. Il reste moins de 9 ans pour réussir, alors que les Américains n’ont encore jamais fait tourner de spationaute autour de la Terre...

16 juin 1963 : la première femme du cosmos

Le 16 juin 1963, une jeune Soviétique prend place à bord du vaisseau Vostok 6. C’est une ouvrière du textile de 26 ans, Valentina Terechkova. Sa fusée s’envole alors que son collègue Valéri Bykovsky séjourne dans l’espace depuis 2 jours. La première femme de l’espace effectue 48 révolutions autour de la Terre en 71 heures. Elle aurait mal supporté son vol, provoquant la colère du responsable du programme spatial soviétique, Sergueï Korolev. Il refuse dès lors toute présence féminine dans les vols spatiaux pilotés. Ainsi, il faut attendre 1983 pour qu’une deuxième femme tourne autour du globe.

Valentina Terechkova épouse fin 1963 le spationaute Adrian Nikolaïev. Le mariage, médiatisé, est suivi par la naissance d’une petite fille en 1964. Les médecins ne constatent aucune anomalie chez l’enfant liée au séjour dans l’espace de ses parents.

18 mars 1965 : le premier « piéton » de l’espace

Le 18 mars 1965, le Soviétique Alexeï Leonov effectue la première sortie extravéhiculaire dans « l’espace libre » en scaphandre pressurisé. Équipé d’un réservoir d’oxygène dorsal, il s’éloigne jusqu’à 5 m de la cabine Voskhod 2, à laquelle il reste relié par un filin. Après 12 minutes de « marche » dans le vide, il éprouve des difficultés à rejoindre son compagnon Pavel Belaïev resté à l’intérieur : son scaphandre, dilaté, a du mal à passer dans le sas. Il parvient à réintégrer la cabine en force, sans déchirer sa combinaison.

26 novembre 1965 : la France à la conquête de l’espace

Le 26 novembre 1965, depuis la base algérienne d’Hammaguir, le Centre national d’études spatiales (CNES) lance avec succès le satellite A1 (ultérieurement baptisé « Astérix ») à l’aide de la première fusée Diamant A. La France devient ainsi la troisième puissance spatiale de l’histoire, après l’URSS (en 1957) et les Etats-Unis (en 1958). Elle ouvre la voie de l’espace à d’autres nations.

21 juillet 1969 : un rêve vieux comme l’humanité

Dans la nuit du 20 au 21 juillet 1969, Neil Armstrong et Buzz Aldrin plantent la bannière étoilée sur le sol lunaire. Leur escapade sur la mer de la Tranquillité dure 2h30, suivie par 600 millions de téléspectateurs du monde entier. Près de 22 kg d’échantillons de roches lunaires sont récoltés. 5 autres débarquements américains auront lieu jusqu’en 1972, soit 10 hommes supplémentaires. Les Soviétiques tentent en vain de relever le défi avec le programme secret N1L1 : la fusée géante N1 explose en vol à 4 reprises entre 1969 et 1972.

19 avril 1971 : Saliout s’installe en banlieue terrestre 10 ans après le premier vol d’un homme dans l’espace, l’URSS lance le 19 avril 1971 la première station orbitale du monde, Saliout 1 (« Salut », en russe). Elle pèse 19 tonnes et évolue à une altitude variant entre 180 et 214 km. Au mois de juin suivant, 3 spationautes occupent Saliout-1 durant 22 jours. Ils ont été acheminés par le vaisseau Soyouz 11. Le 14 mai 1973, c’est au tour des Etats-Unis de mettre en service leur station Skylab (« labo du ciel », en anglais). Réalisée à partir d’un troisième étage de fusée lunaire Saturn 5, elle pèse 72 tonnes et son altitude varie entre 427 et 439 km. 3 équipages de 3 spationautes totalisent 6 mois d’occupation de Skylab entre mai 1973 et février 1974. Ils utilisent des vaisseaux Apollo pour effectuer l’aller-retour depuis la Terre.

17 juillet 1975 : rencontre au sommet

Du 17 au 19 juillet 1975, la mission ASTP (Apollo-Soyouz Test Project) symbolise la « détente » entre les deux Grands : un vaisseau Apollo américain et un vaisseau Soyouz soviétique se rejoignent dans l’espace et s’amarrent l’un à l’autre à l’aide d’un adaptateur spécial. Apollo 18 est occupé par trois Américains (Vance Brand, Deke Slayton et Thomas Stafford) et Soyouz 19 par deux Soviétiques (Alexeï Leonov et Valéri Koubassov).

20 juillet 1976 : un Viking débarque sur Mars

Lancé le 20 août 1975, le laboratoire automatique américain Viking 1 (576 kg) se pose le 20 juillet 1976 sur une plaine caillouteuse de la planète Mars, Chryse Planitia. Il analyse des échantillons du sol et de l’atmosphère et transmet vers la Terre des panoramas en couleur dont les plus petits détails atteignent 2,5 mm près des pieds de la plate-forme.

24 décembre 1979 Ariane croise le père Noël

Décidé en 1973, le programme Ariane doit assurer à l’Europe son autonomie en matière de lancement de satellites. Le 24 décembre 1979, l’Europe spatiale lance avec succès sa première fusée Ariane depuis la base de Kourou, en Guyane. Ce lancement de qualification L01 permet de placer CAT 1, une capsule technologique d’une masse de 1,6 tonne sur une orbite elliptique (202-35 996 km).

12 avril 1981 : l’ère de la navette

20 ans jour pour jour après le premier vol humain dans l’espace, la NASA inaugure la navette spatiale, premier engin orbital (partiellement) réutilisable. Le vol STS 1 est confié aux spationautes John Young et Robert Crippen. Columbia décolle de Floride le 12 avril 1981 et se pose en Californie 50 heures plus tard.

24 juin 1982 : le premier spationaute français

Du 24 juin au 2 juillet 1982, le Français JeanLoup Chrétien (44 ans) participe à la mission spatiale franco-soviétique PVH (Premier Vol Habité) : il est invité à travailler une semaine à bord de la station orbitale Saliout 7, lancée par l’URSS 3 mois auparavant. Son vaisseau de retour et son scaphandre sont exposés depuis 1983 au Musée de l’Air et de l’Espace de Paris-Le Bourget.

13 juin 1983 : une sonde terrienne quitte le système solaire Lancée en mars 1972, la sonde américaine Pioneer 10 s’approche de Jupiter en décembre 1973 après avoir traversé pour la première fois le champs d’astéroïdes situé au-delà de Mars. En juin 1983, elle est le premier objet terrestre à sortir du système solaire. La sonde n’est plus systématiquement écoutée depuis 1997. A près de 12 milliards de kilomètres de la Terre, elle continue aujourd’hui sa course vers les étoiles de la constellation du Taureau. Des radiotélescopes captent encore parfois ses signaux. Pioneer 11, une sonde jumelle, est lancée dans la même direction le 5 avril 1973. Elle utilise la gravité de Jupiter pour continuer son voyage vers Saturne qu'elle atteint en 1979. Les deux sondes emportent chacune une petite plaque d'aluminium dorée indiquant leur provenance à d’éventuelles civilisations extraterrestres. L’atome d’hydrogène sert de référence (en haut), le Soleil est situé par rapport à 14 pulsars au moment du lancement, un homme (levant la main en signe de paix) et une femme sont représentés à l’échelle devant la sonde et le trajet de l’engin dans le système solaire est indiqué (en bas).

14 mars 1986 : rencontre avec la comète de Halley Lancée le 2 juillet 1985, la sonde européenne Giotto (960 kg) s’approche le 14 mars 1986 à 650 km du noyau de la célèbre comète de Halley. Un rendez-vous à près de 250 000 km/h !

Plus de 2 000 photographies de la comète sont réalisées par Giotto, à des distances du noyau comprises entre 767 000 et 1 350 km.

1998-2001 : passage de relais entre Mir et l’ISS

Destruction volontaire de Mir dans les hautes couches de l’atmosphère au-dessus de Hawaï, le 23 mars 2001.

Lancé par l’URSS le 20 février 1986, le complexe orbital Mir est assemblé à la manière d’un Meccano jusqu’en avril 1996. Il pèse alors 125 tonnes et comporte 6 modules. Des équipages du monde entier y séjournent, préfigurant la station spatiale internationale (ISS), décidée le 29 septembre 1988. 16 pays sont associés au projet de l’ISS : les Etats-Unis, la Russie, 11 Etats européens, le Canada, le Japon et le Brésil. L’assemblage débute le 20 novembre 1998 et le premier équipage permanent s’y installe le 2 novembre 2000.

L’ISS en septembre 2000.

Pour en savoir plus... • Bibliographie indicative • Filmographie indicative • Sélection de documentaires • Où se procurer de la documentation sur l’espace ? • Sélection de sites Internet • Expositions permanentes sur l’espace

Bibliographie indicative • Chaikin (Andrew), Objectif Espace - Une aventure humaine, Sélection du Reader Digest, 2002 • Dega (Jean-Louis), La conquête spatiale, Que sais-je ? n°2844/Presses Universitaires de France, 1994 • Dupas (Alain), Une autre histoire de l'espace, Découvertes Gallimard nos375, 386 et 387, 1999 • La Cotardière (Philippe de) et Penot (Jean-Pierre), Dictionnaire de l’Astronomie et de l’Espace Larousse, 1999 • Penot (Jean-Pierre), L'homme dans l'espace, Explora/Presses Pocket, 1992 • Villain (Jacques), Baïkonour, la porte des étoiles, SEP-Armand Colin, 1994 • Villain (Jacques), A la conquête de la Lune, SEP-Larousse, 1998 • Le Grand Atlas Universalis de l’Espace, Encyclopaedia Universalis, 1989 • La grande encyclopédie Fleurus Espace, Fleurus Jeunesse, 2002 • Atlas de géographie de l’espace, Belin, 1997 • 20 ans de Français dans l’espace, numéro spécial de l’Astronomie, Société Astronomique de France, 2002 • Les dossiers documentaires BT Espace de Jean-Pierre Penot, publiés par l'ICEM-Pédagogie Freinet

Filmographie indicative Le cinéma n'a pas consacré beaucoup de films à l'histoire de l'astronautique mais plusieurs fictions ont retenu notre attention pour leurs qualités pédagogiques ou leur influence sur les représentations collectives de la conquête de l'espace.

Reconstitutions historiques

L'étoffe des héros (The Right Stuff) de Philip Kaufman Etats-Unis, 1983, 195 minutes (disponible en VHS et DVD)

A la gloire des pilotes d'essais américains réalisant des exploits à bord des avions-fusées X ou rejoignant le premier groupe d'astronautes de la NASA.

Apollo 13 de Ron Howard Etats-Unis, 1995,140 minutes (disponible en VHS et DVD)

L'épopée des trois astronautes de la mission Apollo 13 en route vers la Lune en avril 1970 lorsqu'une partie de leur vaisseau explose accidentellement.

Ciel d'octobre (October Sky) de Joe Johnston Etats-Unis, 1999, 107 minutes (disponible en DVD)

La naissance de la vocation d'un futur ingénieur de la NASA, Homer Hickam, à l'occasion du lancement du premier Spoutnik.

The Dish de Robert Sitch Australie, 2001, 101 minutes (disponible en DVD sur Internet)

Le radiotélescope de la petite ville de Parkes en Australie est choisi par la NASA pour servir de relais aux images télévisées lors des premiers pas sur la Lune en 1969.

Fictions Le Voyage dans la Lune de Georges Méliès France, 1902 (muet), 16 minutes (disponible en VHS et DVD)

Trois savants sont expédiés sur la Lune dans un obus propulsé par un canon géant. Faits prisonniers par les Sélénites, ils parviennent néanmoins à se libérer. Ils regagnent la Terre en compagnie d'un Sélénite resté accroché à l'obus.

Une femme dans la Lune (Frau im Mond) de Fritz Lang Allemagne, 1928 (muet), 155 minutes

Anticipation d'une expédition lunaire organisée par un scientifique ayant découvert la présence d'or sur la Lune. Hermann Oberth, savant et président de la Société allemande pour le voyage interplanétaire (VfR), est conseiller technique du réalisateur.

Destination Lune (Destination Moon) de Irving Pichel Etats-Unis, 1950, 92 minutes (disponible en DVD sur Internet)

Les péripéties d'une première expédition lunaire à bord d'une fusée atomique. L'une des sources d'inspiration d'Hergé pour les aventures de Tintin sur la Lune.

La planète interdite (Forbidden Planet) de Fred McLeod Wilcox Etats-Unis, 1956, 98 minutes (disponible en VHS et DVD)

En 2257, le croiseur sidéral du commandant Adams se pose sur Altair 4. Le docteur Morbius, sa fille Altaïra et le robot Robby sont apparemment les seuls habitants de cette planète.

2001 : l'odyssée de l'espace (2001: A Space Odyssey) de Stanley Kubrick Angleterre, 1968, 139 minutes (disponible en VHS et DVD)

De la Préhistoire à 2001, les rencontres de l'humanité avec un étrange monolithe sur Terre, sur la Lune puis au voisinage de Jupiter.

Mission to Mars de Brian de Palma Etats-Unis, 2000, 113 minutes (disponible en VHS et DVD)

Après la mystérieuse disparition du premier équipage débarqué sur Mars, une mission de sauvetage est envoyée vers la planète rouge.

Space Cowboys de Clint Eastwood Etats-Unis, 2000, 128 minutes (disponible en VHS et DVD)

Des anciens pilotes d'essais à la retraite reprennent du service pour aller réparer un satellite en perdition dans l'espace.

Sélection de documentaires • The Dream is Alive de Graeme Ferguson Etats-Unis, 1985, 36 minutes (disponible en DVD sur Internet)

En IMAX, la préparation et le vol de deux équipages d'astronautes à bord de la navette spatiale américaine.

• Vivre dans l'espace de Stefan Del Col Une production CNES-HMI (1992, 12 minutes 30)

Le spationaute français Michel Tognini répond à bord de Mir aux questions des enfants de la classe de CM1-CM2 de l'école Jules Verne de Saint-Michel-sur-Orge (Essonne) sur la vie quotidienne des occupants d'une station orbitale.

• Ils ont marché sur la Lune d'Evelyne Cotinet et Jean-Pierre Chapel Une production NASA/Ciel et Espace (1994, 52 minutes)

L'aventure de la mission Apollo 11 et du premier pas sur la Lune.

• Out of the Present de Andreï Ujica Allemagne, 1996, 92 minutes (disponible en DVD sur Internet)

Chronique du séjour du cosmonaute Sergueï Krikalev à bord de la station soviétique Mir entre mai 1991 et mars 1992. Durant son séjour, il assiste, de loin, à la disparition de l'URSS.

• Mission to Mir de Ivan Galin Etats-Unis, 1997, 40 minutes (disponible en DVD sur Internet)

La vie à bord de la station russe Mir à l'occasion des missions communes russo-américaines et notamment le séjour de longue durée de Shannon Lucid entre mars et septembre 1996.

• L'histoire secrète de la conquête spatiale de Reynold Ismard Une production France 3 (1997, 55 minutes)

Ecrit par André Annosse, Jean-René Germain et Jacques Villain, ce film explique à l'aide d'images d'archives comment la guerre froide et les rivalités idéologiques entre les deux Grands ont accéléré l'histoire de la conquête spatiale.

• 188 jours autour de la Terre de Gilles Cayatte Une production CNES (2000, 24 minutes)

Le séjour marathon du Français Jean-Pierre Haigneré à bord de la station Mir en 1999.

• Claudie Haigneré, une femme dans les étoiles de Gilles Cayatte Une production CNES-ARTE (2002, 52 minutes)

Le portrait de la première Française de l'espace à l'occasion de sa seconde mission spatiale, en 2000.

Où se procurer de la documentation sur l’espace ? • Département Education-Jeunesse du Centre national d’études spatiales 18, avenue Edouard Belin - 31401 TOULOUSE CEDEX 4 Téléphone : (00 33) 5 61 27 31 14 - [email protected]

• Photovidéothèque CNES Diffusion 3, rue Decrès - 75014 PARIS Téléphone : (00 33) 1 58 14 02 02 - [email protected]

• Bureau des Projets Educatifs de l’Agence spatiale européenne 8-10, rue Marion Nikis - 75738 PARIS CEDEX 15 Téléphone : (00 33) 1 53 69 72 94 - [email protected]

Sélection de sites Internet (en français) Sites consacrés à l'histoire de l'espace • L’Institut français d'histoire de l'espace : www.inst-hispace.org • Cap Com Espace : www.capcomespace.net • Payekhali (les vols spatiaux habités) : http://perso.club-internet.fr/arnaudel/Payekhal.htm

Musées et lieux d'exposition spatiale • Le Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget : www.mae.org • La Cité de l'Espace de Toulouse : www.cite-espace.com • L’Euro Space Center de Redu (Belgique) : www.ping.be/eurospace Voir en particulier la page d'actualités (www.ping.be/eurospace/actu.htm)

• Recensement de centres de culture scientifique et technique : www.cnes-observatoire.net

Sites d'actualité spatiale • Ciel des Hommes : www.cieldeshommes.com • Space News : www.astrosurf.com/spacenews

Sélection de sites Internet en français (suite)

Agences spatiales et industriels de l'espace • Le Centre national d'études spatiales (CNES) : www.cnes.fr

Voir en particulier les pages consacrées aux activités éducatives : www.cnes.fr/cnes-edu/welcome.htm

• Le centre spatial guyanais : www.csg-spatial.tm.fr/presgeneral/accueil.html • La société de transport spatial Arianespace : www.arianespace.com/site/fr/index.html • La société d'imagerie spatiale Spot Image : www.spotimage.fr/spot-fr.htm • Les campagnes de vols paraboliques de l'Airbus A300 zéro-G : www.novespace.com

Exploration de la planète Mars • Un site entièrement consacré à Mars, sa formation et son exploration : www.nirgal.net • L'association Planète Mars : www.planete-mars.com • La conquête imaginaire de Mars : www.sfmars.com

Sélection de sites Internet (en anglais) Sites consacrés à l'histoire de l'espace • Encyclopedia Astronautica de Mark Wade : www.astronautix.com • Une exposition sur la course à l'espace du Musée de Washington : www.nasm.si.edu/galleries/gal114/gal114.htm

Musées et lieux d'exposition spatiale • Le musée de l'Air et de l'Espace de Washington : www.nasm.edu • Le musée de la cosmonautique de Moscou : www.museum.ru/museum/kosmonav/Defengl.htm • Le musée Tsiolkovsky à Kalouga : www.informatics.org/museum

Sites d'actualité spatiale • Le quotidien américain Florida Today : www.floridatoday.com/news/space • Le quotidien américain Space Daily : www.spacedaily.com

Sélection de sites Internet en anglais (suite) Agences spatiales et industriels de l'espace • L'agence spatiale européenne (ESA) : www.esa.int Voir en particulier les pages consacrées aux lanceurs (http://industry.esa.int/launchers), aux vols habités (www.esa.int/export/esaHS) et aux activités éducatives (www.esa.int/export/esaMI/Education)

• L'agence spatiale américaine NASA (National Aeronautic and Space Administration) : www.nasa.gov Voir en particulier les pages consacrées à l'histoire de l'espace américain (http://history.nasa.gov) et aux vols habités (http://spaceflight.nasa.gov)

• L'agence spatiale russe RKA : http://liftoff.msfc.nasa.gov/rsa/rsa.html • L'agence spatiale japonaise NASDA : www.nasda.go.jp/index_e.html Voir en particulier les pages consacrées à la station spatiale internationale (http://jem.tksc.nasda.go.jp/iss/index_e.html)

• La société de transport spatial franco-russe Starsem : www.starsem.com • Le constructeur américain Boeing : www.boeing.com/defense-space/space/delta • Le constructeur américain Lockheed Martin : www.lockheedmartin.com/missilesandspace • Le constructeur russe Molniya : www.buran.ru/htm/molniya.htm • La société de transport spatial russo-américaine Sea Launch : www.sea-launch.com • La société de transport spatial Orbital Sciences Corporation : www.orbital.com • La société chinoise de la Grande muraille : www.cgwic.com.cn/launch/vehicles.htm

Sélection de sites Internet en anglais (suite)

Position et observation à l'œil nu de la station spatiale internationale et d'autres satellites artificiels • www.heavens-above.com • http://liftoff.msfc.nasa.gov/toc.asp?s=Tracking • http://spaceflight.nasa.gov/realdata/tracking/index.html

Astronomie spatiale • Des images du télescope spatial Hubble : http://oposite.stsci.edu/pubinfo/pictures.html • Une base de données sur les sondes interplanétaires : http://nssdc.gsfc.nasa.gov/planetary/chronology.html • Plus de 100 000 images de la sonde américaine Mars Global Surveyor : www.msss.com/moc_gallery

Expositions permanentes sur l’espace • Musée de l’Air et de l’Espace Aéroport de Paris-Le Bourget Renseignements au (00 33) 1 49 92 70 62 - www.mae.org

 Cité de l’Espace Avenue Jean Gonord à Toulouse Renseignements au (00 33) 5 62 71 48 71 - www.cite-espace.com

• Palais de la Découverte Avenue Franklin Roosevelt à Paris Renseignements au (00 33) 1 40 74 80 00 - www.palais-decouverte.fr

 Cité des Sciences et de l’Industrie Avenue Corentin-Cariou à Paris Renseignements au (00 33) 1 40 05 70 00 - www.cite-sciences.fr

Crédits images www.mae.org

www.planete-sciences.org

CNES, ESA et NASA DR pour la plupart des images soviétiques disponibles sur Internet

Remerciements particuliers Jean-Pierre Penot (CNES) Laurent Costy et Etienne Maïer (Planète Sciences) Philippe Gras et Edgard Renault (Musée de l’Air et de l’Espace) Nathalie Populus et Philippe Varnoteaux, enseignants Corinne Sérafin

© Musée de l’Air et de l’Espace/Planète Sciences Conception & réalisation : Pierre-François Mouriaux (février 2003)