ARGOS & ISELP: A DUOSHOW

montée de l'extrême-droite, inondée tous les jours par une pléthore d'opinions, flux continu d'images et d'actualités, de nombreuses personnes sont résignées ...
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ARGOS & ISELP: A DUOSHOW 24.09.2017 – 17.12.2017 VERNISSAGE ISELP 22.09.2017 (18:00 – 21:00) VERNISSAGE ARGOS 23.09.2017 (18:00 – 21:00)

Quelle idée nous faisons-nous aujourd’hui des communautés ? Quels sont les seuils à franchir pour aller à la rencontre de l’autre ? Comment se définit une communauté ? Argos et l’ISELP, deux institutions bruxelloises liées aux deux grandes communautés linguistiques belges, s’associent pour réaliser dans leurs deux lieux une grande exposition sur ce thème, prenant appui sur la collection de films et de vidéos d’Argos et affublée d’un programme satellite de conférences, discussions et performances. Ceci afin d’explorer, à travers de multiples regards d’artistes, quel est l’espace qui définit — et fait naître — les communautés, d’interroger ce qui les lie et les délie. Traiter du thème des communautés ne signifie pas ici montrer des pratiques réalisées en commun, mais bien plutôt observer ce qui résulte du rapport qu’elles entretiennent avec le monde environnant. En quatre axes réflexifs, tels des chapitres ou des routes, COM ∩∪ TIES explorent en filigrane la complexité de la question, tout en observant les seuils qui déterminent l’existence ou la non-existence des communautés dans nos sociétés. ∩∪ Urbanité : Que ce soient les espaces publics ou tout simplement la rue, ces lieux transitoires urbains construisent des espaces de vie et de communication. ∩∪ Sociabilité : Dans le monde contemporain, extrêmement fragmenté et individualiste, y a-t-il encore un mode d’action spécifique à l’existence des communautés? ∩∪ Politique : De quels types d’actions politiques parlons-nous lorsque s’expriment les communautés ?

∩∪ Environnement : Comment l’environnement détermine-t-il la vie des communautés et inversement comment la vie des communautés imprègne-t-elle l’environnement ? Quelle est la responsabilité des sociétés face à cette question ? Artistes Herman Asselberghs, Sven Augustijnen, Silvia Beck, Ruben Bellinkx, Justin Bennett, Libia Castro & Ólafur Ólafsson, Jef Cornelis, Teresa Cos, Jos De Gruyter & Harald Thys, Els Dietvorst, Peter Dowsnbrough, Effi & Amir, Pieter Geenen, Ira A. Goryainova, Maria Iorio & Raphaël Cuomo, Esther Johnson, Dagmar Keller & Martin Wittwer, Ken Kobland, Michel Lorand, Jan Locus, Vincent Meessen, Julia Meltzer & David Thorne, Mara Elsa Montoya, Bernard Mulliez, Hans Op de Beeck, Els Opsomer, Miguel Peres dos Santos, Marie-Françoise Plissart, Nicolas Provost, Aïlien Reyns, Shelly Silver, Krassimir Terziev, Harald Thys, Sarah Vanagt, Emily Vey Duke & Cooper Battersby. Design de l’exposition: Sarah & Charles L’Iselp « joue » la question du cinéma, ce formidable espace communautaire du 20e s., sous la forme d’un grand screening dont le programme change toutes les 3 semaines. Argos évoque le lounge vidéo, réflexion étendue sur l’idée du salon du 19e s., métaphore de formats ayant eu la force de créer des communautés et proposition pour entrevoir comment nous pourrions créer de nouvelles communautés. Curateurs: Ive Stevenheydens & Maïté Vissault.    

   

Teresa Cos, Astrology of a Friday, 2016. Courtesy of the artist.

   

 

EXPOSITION FOR A TIME LIGHT MUST BE CALLED DARKNESS LINA SELANDER EN COLLABORATION AVEC OSCAR MANGIONE 24.09.2017 – 17.12.2017 VERNISSAGE 23.09.2017 (18:00 – 21:00)

   

Lina Selander, Anteroom of the Real, 2011. Courtesy of the artist.

    For a Time Light Must Be Called Darkness est la première exposition personnelle en Belgique de Lina Selander (1973), l’une des plus importantes artistes vidéastes suédoises contemporaines. Son œuvre a pour point central l’analyse de la description des tournants historiques, des récits et représentations des évènements.   For a Time Light Must Be Called Darkness présente six installations vidéo, réalisées pour la plupart en collaboration avec Oscar Mangione. Ces œuvres nous emmènent à Bredäng (banlieue du Sud-Ouest de Stockholm), Berlin, à la West Bank, Pripyat et Tchernobyl. Tous ces lieux servent de prétexte et point de départ à de plus amples réflexions sur notre présent mis en regard des faits historiques.

 

    Telle une archéologue, Selander visite ces sites et creuse son objet dans leur passé, leurs monuments, musées et archives. Elle s’appuie sur des documents visuels, se focalise sur des détails pour esquisser de façon analytique de nouvelles hypothèses. Elle tente ainsi de tracer les liens cachés, correspondances et analogies entre des imageries distantes afin de proposer un récit narratif différent.   Dans son approche singulière d’essayiste, Selander combine ses propres textes et rushes avec des images fixes, citations et matériaux d’archives. Une tension permanente anime ses œuvres audiovisuelles multi-strates et nous rappelle que voir n’est jamais un acte innocent.   L’œuvre de Selander a été récemment présentée au Kunstforening d’Oslo (2017), Göteborgs Konsthall (2016), Moderna Museet (Stockholm, 2015) et à VOX - Centre de l'image contemporaine (Montréal, 2015). Selander a aussi représenté la Suède à la Biennale de Venise en 2015.   For a Time Light Must Be Called Darkness bénéficie du soutien de IASPIS.        

 

Lina  Selander  in  collaboration  with  Oscar  Mangione,  The  Ceremony,  2017.  Courtesy  of  the  artists.  

   

 

 

BLACK BOX SERIES 24.09.2017 – 17.12.2017   ANOUK DE CLERCQ THE ODD HOUR CINEMA 24.09.2017 - 08.10.2017 VERNISSAGE: 23.09.2017 // 18:00 - 21:00   Après une première présentation en automne 2016 à la Galerie Sofie Van de Velde (Anvers), The Odd Hour Cinema de Anouk De Clercq est aujourd’hui présenté à Argos. Ce programme présente une sélection de ses œuvres single-channel les plus fascinantes qui sont projetées dans la Black Box d’Argos suivant un horaire variable. Dans le prolongement de son œuvre multidisciplinaire, The Odd Hour Cinema explore le potentiel audiovisuel d’images générées et manipulées par ordinateur pour créer des mondes possibles dotés souvent d’un puissant caractère architectonique.   PROGRAMME Thing (2013) Swan Song (2013) Oh (2010) Oops wrong planet (2009) Me+ (2004) Conductor (2004) Building (2003)

 

Anouk De Clercq, Building, 2003. Courtesy of the artist.

 

    CLAUDE CATTELAIN TRY AGAIN! 12.10.2017 - 22.10.2017   Depuis le début des années 2000, Claude Cattelain explore différentes disciplines telles que l’art de la performance, la peinture, la sculpture et l’art vidéo. Toutes ses œuvres partent de performances minimales ou de gestes poétiques qui mettent en jeu les forces de la nature, les limites d’un corps épuisé, la répétition et la fragilité. Cattelain choisit ensuite si l’action doit rester éphémère et non archivée ou si elle doit être traduite dans un autre medium en tant que œuvre d’art distincte. Dans son œuvre audiovisuelle, Cattelain essaie de capter l’essence du volatile. Ses vidéos miniatures sont de brefs éclats d’étonnement et de fragilité, parfois mis en scène ou simplement enregistrés en passant. PROGRAMME 3 Blocs (2005) Reflected pixel (2008) Vidéo hebdo 15, 21, 29, 32 (2009) & 63 (2010) 2012 (2012) Breath (2015) Fabrica/Brighton day 1, 2, 7, 13 (2014) Venise 3, 6 (2014) Fabrica/Brighton - Day 10 reloaded (2016) Radoub teaser (2016)

Claude Cattelain, Fabrica/Brighton - Day 10 reloaded, 2016. Courtesy of the artist.

  IRA A. GORYAINOVA DIE RUINEN VON EUROPA 09.11.2017 - 19.11.2017 Diplômée en 2016 comme réalisatrice documentariste au Royal Institute for Theater, Cinema & Sound (RITCS), Ira A. Goryainova (°1984, Moscou) joue avec les attentes des spectateurs entre les frontières de la fiction et non-fiction. Dans une Union européenne déchirée à visages multiples et antagonistes, confrontée à une crise des réfugiés et à la montée de l’extrême-droite, inondée tous les jours par une pléthore d’opinions, flux continu d’images et d’actualités, de nombreuses personnes sont résignées et observent en restant sur la touche. Die Ruinen von Europa s’attache à suivre une jeune Parisienne, une Ophélie/Electre de nos jours comme l’a dépeinte Heiner Müller dans sa pièce apocalyptique Die Hamletmaschine (1977) qui compose la trame de ce voyage troublant, sombre, réflexif et méditatif.

Ira A. Goryainova, Die Ruinen von Europa, 2016. Courtesy of the artist.

   

    DAN OKI THE LAST SUPER 8 FILM 23.11.2017 - 03.12.2017     Slobodan Jokić, de son nom d’artiste Dan Oki, est un cinéaste et artiste visuel, professeur de cinéma et d’arts électroniques à l’Université de Split et Zagreb. Il fait partie de la génération d’artistes qui dans les années nonante ont travaillé à Amsterdam dans le milieu du cinéma et de la photographie. Il réalisa des bases de données cinématographiques et des vidéos interactives. The Last Super 8 Film est constitué de films tournés dans ce format au fil d’une trentaine d’années. Entre l’adolescence et l’âge adulte, les formes et contenus de ces films ont changé; de home films en essais documentaires, d’animations image par image en cadres fixes, contenus fictionnels, courtes performances personnelles, évènements déterminants ou fortuits, en scènes méditatives qui s’entrecoupent et documentent ainsi la vie.

Picture credit: Dan Oki, The Last Super 8 Film, 2017. Courtesy of the artist.

      SHELLY SILVER A STRANGE NEW BEAUTY 07.12.2017 - 17.12.2017   Shelly Silver est une artiste installée à New York qui réalise des œuvres vidéo et cinématographiques ainsi que des photographies. A travers des récits énigmatiques sur l’identité contemporaine, tant la réalité que la fiction sont constamment mises en doute. La véracité de ce qui est vu ou non vu est interrogée. Les modes suivant lesquels l’information est divulguée, cachée et médiatisée se chargent de signification. Son nouveau film A Strange New Beauty est une dérangeante intrusion dans les luxueuses maisons de la Silicon Valley. A l’aide d’une bande sonore agressive et d’un plein cadre fracturé souvent en petits rectangles couverts de textes, Silver fait percevoir toute la violence derrière la beauté et le calme trompeur de ce paysage suburbain. Il n’y a aucune présence humaine, mais les maisons semblent porter la mémoire d’événements dérangeants et les traces d’une sauvagerie qui demeure hors-champ. (Charlotte Selb, Revue 24 Images)    

Shelly Silver, A Strange New Beauty, 2017. Courtesy of the artist.

  INFOS  PRATIQUES     EXPOSITIONS   COM NU TIES Seuils/ Drempels/ Tresholds ARGOS & ISELP: A DUOSHOW & FOR A TIME LIGHT MUST BE CALLED DARKNESS LINA SELANDER IN COLLABORATION WITH OSCAR MANGIONE +   BLACK BOX SERIES THE ODD HOUR CINEMA ANOUK DE CLERCQ   ARGOS, CENTRE POUR ART ET MEDIAS 13 rue du Chantier – 1000 Bruxelles. 02/ 229.00.03, www.argosarts.org, [email protected] Mercredi – dimanche 11.00 – 18:00 €6/4 ISELP – ART CONTEMPORAINS 31 Boulevard de Waterloo – 1000 Brussels 02/ 504.80.70, www.iselp.be, [email protected] Mardi – dimanche 11.00 – 18:00 Entrance fee: €6/4   PREVIEW POUR LA PRESSE Vendredi 22.09.17 – 11:00 @ ARGOS suivi par press preview @ ISELP + lunch 12:30). Please confirm your presence to Ive Stevenheydens via [email protected] or 02/ 229.00.03. Merci de confirmer votre présence en avance à Ive Stevenheydens, [email protected] ou 02/ 229.00.03. PHOTOS http://press.argosarts.org Merci de mentionner le copyright (crédits en-dessous des photos publiées s.v.p.). PLUS D’INFORMATIONS ? Questions sur l'exposition, demandes d’interviews ou autre chose? Contactez Ive Stevenheydens – [email protected]