3e regroupement des équipes nationales PASEC Discours de Monsieur KI Boureima Jacques, Secrétaire général de la CONFEMEN
Saly (Sénégal), le 26 janvier 2015
- Monsieur le Coordonnateur du PASEC - Mesdames et messieurs les membres des équipes nationales des pays participant à l’évaluation groupée PASEC 2014 : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Niger, Sénégal, Tchad et Togo - Messieurs les membres de l’équipe nationale de Madagascar dont je voudrais saluer la présence ici ; à travers vous, je dis « bon retour du pays dans la CONFEMEN » - Messieurs les responsables des pôles gestion et communication de la CONFEMEN - Madame et messieurs les conseillers technique du PASEC. - Mesdames et messieurs Je vous souhaite la bienvenue au Sénégal terre de la Teranga. Cet atelier est le troisième regroupement des équipes nationales de l’évaluation PASEC 2014. Je laisserai le soin au Coordonnateur et à l’équipe PASEC de vous détailler le programme des activités mais je voudrais profiter de l’occasion de votre présence au Sénégal pour vous adresser quelques mots. Tout d’abord je vous félicite pour le travail accompli depuis deux ans pour faire en sorte que l’évaluation se passe et qu’elle se passe bien. Nous savons les efforts que vous avez déployés pour que la phase dite de collecte de données se passe bien. Vous avez pour certains accompli des efforts immenses, voire des sacrifices. Les phases de collecte de saisie et de nettoyage des données ont été accomplies de manière satisfaisante et dans les délais. On avait des doutes à un moment donné, voilà c’est fait. Le comité de pilotage qui s’est tenu en décembre 2014 a reconnu la qualité du travail accompli aussi bien à Dakar que dans les pays, soyez en tous félicités. Ensuite je voudrais attirer votre attention sur la nature des enjeux qui nous attendent :
- Le premier enjeu est de produire à partir des données collectées des rapports : le rapport international d’abord qui sera publié en fin 2015, mais aussi les dix rapports nationaux qui sortiront au cours de l’année 2016. - Le deuxième enjeu et il nous concerne tous est de faire en sorte que les constats qui seront faits à la fois dans le rapport international mais aussi dans les rapports nationaux soient largement diffusé au niveau international mais aussi dans chaque pays et ce à tous les niveaux : au niveau des décideurs certes mais aussi au niveau de tous les acteurs du système éducatif, le corps enseignant et le corps de contrôle, les parents d’élèves et tous les acteurs au niveau déconcentré et décentralisé. - Le troisième enjeu, et il est nouveau, consiste à mobiliser les chercheurs afin qu’eux aussi contribuent à éclairer et approfondir les sujets qui, même s’ils sont déjà connus (redoublement, formation et encadrement des enseignants, participation de la communauté et de la société civile), méritent d’être mieux analysés. - Le quantième enjeu concerne l’avenir et nous concerne tous également. Il est lié à la place et au rôle de l’évaluation dans le pilotage et les réformes éducatives. Le contexte semble très favorable pour l’évaluation et la mesure des résultats. Les équipes nationales doivent être, au sein des structures qui les abritent des éléments de référence permettant de porter témoignage par la qualité du travail accompli de la valeur ajoutée de l’évaluation au service des systèmes éducatifs. Le PASEC est très attendu sur tous ces sujets, à nous, à vous de ne pas décevoir ces attentes.
Je serai début février à la conférence régionale d’Afrique subsaharienne afin de préparer le forum EPT en Corée au mois de mai 2015. La CONFEMEN et le PASEC ont été mobilisés pour cette conférence. L’évaluation des acquis ou la mesure des résultats des apprentissages est une question centrale dans tout processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques éducatives. Sa réussite nécessite la mise en place d’une équipe pluridisciplinaire, avec des compétences variées et solides et dont les membres sont disponibles. Ce sera également l’occasion de réfléchir au prochain cycle d’évaluation en 2018. Pour conclure, je voudrais interpeller les membres des équipes pays (pédagogues, statisticiens, psychologues, informaticiens, sociologues, didacticiens, planificateurs de l’éducation, analystes des politiques éducatives) à œuvrer pour implanter et développer la culture de l’évaluation au sein des ministères en charge de l’éducation. L’évaluation est un outil indispensable et incontournable pour accompagner l’amélioration de la qualité de l’éducation qui est le principal défi identifié dans l’agenda de post 2015. Je souhaite plein succès à vos travaux et déclare ouvert l’atelier du 3e regroupement international des équipes pays du PASEC. Je vous remercie.
