COMMUNIQUÉ P OU R D IF F US I ON I M M É DI AT E

D ÉB UT DE S AU D IE N C E S PUB LI QU ES S U R L E PR O J ET É O LI EN DU M AS S IF DU S U D

2900 PERSONNES APPUIENT LA PROPOSITION D’AIRE PROTÉ GÉE Québec, le 24 janvier 2011 — 2 900 personnes, provenant principalement de la région de ChaudièreAppalaches, appuient formellement le projet de création d’aire protégée au Massif du Sud proposé par le RésEAU des montagnes et Nature Québec. Cette pétition a été déposée au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) dans le cadre des audiences publiques sur le projet éolien du Massif du Sud. « Le nombre de signataires de la pétition équivaut à la population des quatre municipalités en périphérie du Massif du Sud, qui s’élève à 2 840 résidents selon le dernier recensement. Pour nous, cet appui montre bien l’intérêt de la région à la protection de ce territoire » mentionne Alain Chabot du RésEAU des montagnes. Les organismes demandent au BAPE de placer côte à côte le projet de création d’une aire protégée, déposé au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) en mars dernier, et celui de l’implantation des éoliennes. « Le BAPE se doit d’analyser à la fois le projet éolien et celui d’une aire protégée afin de voir lequel est le plus souhaitable en termes d’environnement, d’emploi à long terme, et d’occupation du territoire » mentionne Christian Simard, directeur général de Nature Québec . Par ailleurs, les organismes tiennent à souligner que le projet de parc éolien au Massif du Sud est incompatible avec la création d’une aire protégée. En effet, on ne concilier un projet industriel tel que le parc éolien proposé et la création d’une aire protégée. « Une aire protégée se définit selon des critères de conservation et de caractéristiques biophysiques, et non en fonction de la présence ou de l’absence d’éoliennes » rajoute Alain Chabot. Rappelons que le projet de Saint-Laurent Énergie propose d’implanter 75 éoliennes dans les zones les plus sensibles du Massif du Sud, soit les sommets de plus de 700 mètres d’altitude qui abrite des écosystèmes exceptionnels, comme la sapinière à oxalide, ainsi que plusieurs espèces menacées, dont la Grive de Bicknell. Le projet d’aire protégée proposé par se déclinerait en 2 zones, soit une zone de conservation plus stricte qui protègerait les sommets de plus de 700 mètres d’altitude abritant, notamment, des écosystèmes exceptionnels, comme la sapinière à oxalide, plusieurs espèces menacées, dont la Grive de Bicknell, ainsi qu’une zone de conservation moyenne qui permettrait des pratiques de développement communautaire (foresterie à gestion écosystémique, projet éolien communautaire…). Dans ces deux zones les activités à caractère récréatif (chasse, pêche, randonnée, quad, motoneige) demeuraient permises. « La région de Chaudière-Appalaches possède actuellement un pourcentage très faible d’aires protégées, soit 1,89 %, très loin de la moyenne québécoise de 8 % et des 12 % visés d’ici 2015. Le projet de création d’une aire protégée au Massif du Sud permettrait de combler, en partie, ce manque » mentionne Charles-Antoine Drolet, vice-président de Nature Québec. Déjà 17 organismes à caractère économique et environnemental ont donné leur appui au projet de création d’une aire protégée, soit le Réseau des Montagnes, Nature Québec, la Société pour la nature et les parcs du Canada Section Québec (SNAP-Québec), le Groupe des ornithologues de Beauce Etchemin (GOBE), le Club des ornithologues de Québec (COQ), la Fédération Québécoise pour le Saumon Atlantique(FQSA), le Regroupement Québec Oiseaux, la Fédération des pourvoiries du Québec, l’Association des pourvoiries de Chaudière-Appalaches et Iles-aux-Grues, la Pourvoirie Safari Inc., le Ranch Massif du Sud, le Corridor Appalachien (ACA), Flora Québeca, la Fédération des clubs de

motoneigistes du Québec (FCMQ), la Fédération Québécoise des Clubs Quads, le Regroupement pour le Développement Durable des Appalaches(RDDA), la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FQCP) et Protection des Oiseaux du Québec (POQ). — 30 — Information : Mylène Bergeron, coordonnatrice aux communications, Nature Québec Tél. : (418) 648–2104 poste 2074 ou (418) 931-1131 [email protected]