vies periphériques

camp et le centre, pour son anniversaire jusqu'à son départ ... Différentes associations, comme ici SolidariThé, aide les réfugiés avec des cours de français, des ...
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VIES PERIPHÉRIQUES

Réfugiés à Paris

Porte de La Chapelle en périphérie parisienne. Sur les trottoirs, le long du tram et sous le périphérique, ils sont des milliers de réfugiés, à vivre ici. Ils dorment sous des tentes pour ceux qui ont cette chance dans l’attente de rentrer dans le centre humanitaire. Afghans, Libyens, Soudanais et de bien d’autres pays vivent ici, comme Mario et Gabriel, au rythme des évacuations, de la peur et de l’espoir. Dans ce microcosme périphérique ce sont avant tout des sourires et de l’entraide. Des amis se croisent, se retrouvent et vivent ensemble.

Réveillés très tôt le matin par le bruit des voitures Abubaker, un jeune soudanais, s’active pour être le plus présentable possible. Ici, pas question de se laisser aller pour lui. Malgrés ses conditions de vies il garde fièrement la tête haute. Avant de fuir la guerre il était étudiant à l’université de Zalengei.

Abu Murad, alias Mario, 27 ans a fui le Soudan après l’assassinat par le régime d’une partie de sa famille. En France depuis moins de deux mois il a fêté pour la première fois son anniversaire loin de sa famille. Ici il ne possède qu’un téléphone à moitié cassé et des vêtements. Au Soudan il a laissé sa femme et son fils de sept mois qu’il n’a jamais vu. S’il est venu en France c’est pour vivre en sécurité avec sa famille qui, il espère, le rejoindra bientôt. Après plus de 50 jours dans la rue, Mario a pu rentrer dans le centre et se voir placer dans un centre à Verdun ou il apprendra la français et réalisera sa demande d’asile.

Suivi tout au long des journées et des nuits dans le camp et le centre, pour son anniversaire jusqu'à son départ, Mario n'a jamais cessé de penser à sa famille sans pour autant perdre son sourire et son sens de l'humour.

Gabriel a 25 ans et est un des rares catholique ici. Il a toujours le sourire. Avant d’arriver en France il vivait au Soudan du Sud. Il a fui son pays et abandonné ses études pour vivre loin de la guerre. Sa femme et son jeune fils n’ont pas fait le chemin avec lui, trop dangereux. En France, il veut continuer ses études, vivre avec sa famille simplement sous un toit. Après être entré dans le centre, Gabriel a été placé dans un centre dans l’Aisne. La-bas, ses amis parisiens lui manquent, mais il peut enfin se reposer dans un endroit calme.

«C’est moi !» Un réfugié soudanais montre une photo du bateau avec lequel il a traversé la mer. En zoomant il est possible de voir son visage parmis la centaine de réfugiés. Camp de réfugiés, porte de la Chapelle à Paris.

Différentes associations, comme ici SolidariThé, aide les réfugiés avec des cours de français, des activités et du café. Camp de réfugiés, porte de la Chapelle à Paris.

Un couple de jeunes afghans homosexules s’enlassent au milieu de leurs amis. Ils ont fui ensemble leur pays après des menaces de mort à cause de leur séxualité. Ici, ils èspérent juste pouvoir s’aimer en paix.