vendredi 03 octobre 2014

3 oct. 2014 - vice-président, Christian Michoud et un membre du ... à Bâle. Les causes du crash, survenu par temps de brouillard, seront dif- ficiles à établir ...
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SUISSE

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Les coûts moyens élevés de la main d’œuvre Les travailleurs suisses occasionnent pour 61,30 francs de charge par heure selon l’OFS. Les coûts moyens de la maind’oeuvre en Suisse se sont élevés en 2012 à 61,30 francs par heure travaillée pour le total des secteurs secondaire et tertiaire. Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), les activités financières et les assurances ont les coûts horaires les plus élevés. «On ne peut pas comparer 2012 avec 2010 car on a changé de méthode pour se mettre en conformité avec les règlements européens», a expliqué hier à l’ats un collaborateur de l’OFS. Mais comme les salaires représentent 79,1% des coûts moyens de la main-d’oeuvre, on peut en déduire que la hausse est d’environ 3%, précise-t-il. En effet, selon la statistique sur la structure des salaires publiée en avril, le salaire médian a augmenté de 3,2% en 2012, comparé à 2010. Les autres coûts de la main-d’oeuvre sont les cotisations sociales à charge des employeurs (17,6%) et d’autres frais composés notamment liés à la formation professionnelle et au recrutement (3,3%). De grandes différences existent selon les branches. C’est dans le secteur des services que les variations de coûts horaires moyens sont les plus fortes. En tête de liste, on trouve les activités financières et d’assurance (93,40 francs), la branche de l’information et de la communication (76,75 francs) et l’enseignement (75,20 francs). A contrario, les activités de services administratifs et de soutien (48,80 francs) et l’hébergement et la restauration (38,30 francs) figurent en bas du classement. Dans la production, les écarts entre les branches sont plus contenus. Les coûts horaires se situent entre 52,05 francs (construction) et 68,90 francs (production et distribution d’énergie). L’OFS observe de grandes variations selon la taille de l’entreprise. En 2012, le coût horaire de la main-d’oeuvre supporté par les secteurs secondaire et tertiaire est de 64,50 francs pour les entrepri-

ses de 50 salariés ou plus, soit 25,7% plus élevé que celui enregistré dans les petites sociétés comptant 1 à 9 salariés (51,30 francs). Dans la branche des arts, spectacles et activités récréatives, l’écart est particulièrement important (+53,9% pour les entreprises de 50 salariés ou plus). Dans l’enseignement (+46,3%) également. Un phénomène contraire est observé dans les activités financières et dans les assurances. Dans cette branche, les coûts horaires de la main-d’oeuvre étaient de 15,7% plus bas pour les entreprises de 50 salariés ou plus (92,30 francs) par rapport aux entreprises comptant moins de 10 salariés (109,55 francs). Le coût du travail, un des principaux indicateurs de l’attractivité des différentes places économiques nationales, peut varier fortement d’un pays à l’autre. Convertis en euros, les coûts moyens de la main-d’oeuvre en Suisse se montent à 51,25 euros pour les entreprises de dix salariés ou plus. Ce niveau est nettement supérieur à celui des autres pays européens. Dans l’Union, le coût moyen le plus élevé est celui du Danemark (39,36 euros) et la Suède (37,26 euros). En Autriche, en Allemagne et en France, pays limitrophes de la Suisse, les coûts horaires étaient respectivement de 29,75 euros, 30,50 euros et 34,25 euros. Les chiffres de l’Italie ne sont pas disponibles. En Espagne, le coût du travail se monte à 21,15 euros. Les différences entre la Suisse et les nouveaux pays membres de l’UE sont encore plus marquées. A titre d’exemple, les coûts horaires de la main-d’oeuvre se montent à 3,42 euros en Bulgarie, à 5,87 euros en Lituanie, à 7,38 euros en Hongrie et à 9,48 euros en Croatie. – (ats)

LE NIVEAU EST BIEN SUPÉRIEUR À CELUI DES AUTRES PAYS EUROPÉENS OÙ LE COÛT MOYEN LE PLUS ÉLEVÉ SE MONTE À 39,36 EUROS POUR LE DANEMARK.

Le virtuel au service des entrepreneurs HURNI ENGINEERING. Le groupe a présenté hier à Neuchâtel les solutions et les futures tendances en matière de prototypage digital. MARIE RUMIGNANI

Pour fêter son trentième anniversaire, le leader en Suisse romande de la CAO (conception assistée par ordinateur) implantée à la Chaux-de-Fond a choisi de retracer l’historique de cette technologie et de présenter leurs dernières innovations devant un parterre de clients, ingénieurs et journalistes. Le CAO est avant tout l’ensemble de logiciels et techniques de modélisation numérique d’un objet, qui peut être une pièce à la précision millimétrique (un pignon dans une pièce horlogère) jusqu’à l’implantation d’une usine en conceptualisant les tâches manuelles ou la disposition des machines. A la différence d’un dessin industriel traditionnel, la CAO permet de concevoir, simuler et tester sur l’objet, à n’importe quelle étape du projet. On peut imposer des contraintes physiques telles que la vitesse du vent ou la résistance d’un matériau et d’en voir immédiatement l’impact sur le produit final, de tester virtuellement les capacités techniques ou encore de changer à volonté et très rapidement n’importe quel paramètre, au rendu réaliste. Les solutions peuvent être utilisées autant sur un ordinateur classique, un écran tactile ou encore les tablettes ou Smartphones. L’une des plus grandes avancées dans le domaine de la CAO est la synchronisation en direct du moindre changement d’une variable, sur tous les logiciels, supports et documents, un gain de temps considérable pour des domaines ultracompétitifs. Hurni Engineering commercialise les produits et solutions développés par l’américain Autodesk, le leader international de la modélisation numérique,

avec des best-sellers comme AutoCAD ou Inventor, ce dernier est utilisé notamment dans l’industrie des effets spéciaux pour le cinéma. L’entreprise romande a choisi de développer en parallèle des outils dans l’environnement Autodesk dédiés à l’industrie horlogère, aux besoins spécifiques et très pointus. « Il y a certaines fonctionnalités indispensables pour cette industrie, comme une bibliothèque de références des petites pièces ou encore la possibilité de modéliser un tachymètre, qui normalement se fait à la main et prend énormément de temps» explique un des ingénieurs d’application. Girard-Perregaux, Maurice Lacroix, Corum ou encore Ulysse Nardin font partis des fidèles clients d’Hurni Engineering. «D’ailleurs, son intégration dans le groupe Kering va nous donner une nouvelle visibilité» se réjouit Pascal Hurni, CEO et propriétaire de l’entreprise. Et d’ajouter «Bien que le marché horloger connaisse un ralentissement, les clients demandent toujours des solutions de plus en plus rapides et facile d’utilisation. En toute sécurité «. Le CEO nous confie que ce sujet est devenu une préoccupation grandissante chez ses clients. La CAO produit en effet des centaines, voire des milliers de documents et de données, qui deviennent rapidement ingérables au fil du projet. Il a fallut mettre sur pied des logiciels dit de PDM (Product Design Manage-

ment) pour gérer ces documents et surtout les rendre lisibles et accessibles à tout moment, de partout. Les derniers outils permettent alors de créer des cycles de validation, de tracer toutes modifications et de limiter ces modifications pour chacun des intervenants. Le Cloud Computing, pourtant avancé comme la solution d’avenir dans le domaine, a encore du mal encore à convaincre. «Les clients sont très frileux de mettre leurs documents sur le Cloud. Les données sont stockées sur les serveurs d’Autodesk aux Etats-Unis, qui appartiennent à Amazon. Et pourtant, je suis certain que leurs réseaux sont plus sûrs que ceux de nos clients à échelle individuelle. Mais il est vrai qu’avec les histoires de la NSA, il faut faire de nouvelles propositions». Notamment d’utiliser la capacité et la puissance de ces serveurs pour effectuer à distance des calculs complexes en tâche de fond, avec de multiples paramètres et de règles prédéfinis. L’avenir du prototypage selon Pascal Hurni? «La démocratisation et simplifier les processus. On doit toujours inventer et constamment avancer». Une relève peut être plus proche que prévue, avec l’existence d’un stylo à encre conductrice et des composants qui se collent simplement sur une feuille pour créer et schématiser des circuits électriques. «C’est l’innovation, pour tout le monde « conclue-t-il.

Un showroom avant-gardiste En outre de l’imprimante 3D «MakerBot Replicator 2» déjà commercialisée, Hurni Engineering a aussi présenté «Spark», une des dernières imprimantes 3D d’Autodesk qui vient tout juste de sortir aux Etats-Unis. Au lieu de déposer des fils en fusion, l’appareil va polymériser (durcir) la résine avec un faisceau lumineux, et réaliser une impression «tête en bas» Le rendu est de meilleure qualité, plus lisse et en détail, avec des couches plus fines. «Aucun doute, c’est l’avenir» souligne Pascal Hurni, d’autant plus que de nouvelles générations d’impression 3D travaillent déjà sur des pièces métalliques. Le deuxième prototype concernait «Unity» un programme de réalité augmentée travaillée avec l’appareil Oculus, pour simuler par exemple en grandeur nature une usine virtuelle, des stands pour des expositions ou des mondes virtuels pour les développeurs de jeux. (MR)

Les entrepreneurs vaudois endeuillés Le vol qui transportait des membres de la Fédération vaudoise des entrepreneurs a fait cinq morts et deux blessés. Cinq personnes sont mortes et deux autres ont été grièvement blessées hier dans l’accident de leur hélicoptère à Bart, dans le Doubs. Toutes de nationalité suisse, elles étaient parties le matin même de Lausanne et devaient atterrir à Montbéliard. Hormis le pilote, elles sont membres de la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE). Le président de la Fédération, Jean-Pierre Rosselet, le vice-président, Christian Michoud et un membre du comité directeur, Bernard Steck, font notamment partie des victimes, selon les infor-

mations de la FVE. Cette délégation se rendait à une assemblée générale des Métiers du bâtiment dans le Doubs. Le pronostic vital des deux blessés, âgés de 45 et 56 ans, est engagé, a précisé lors d’un point presse le vice-procureur de Montbéliard, Lionel Pascal. Au total, six hommes et une femme âgés de 45 à 63 ans étaient à bord de l’appareil. L’hélicoptère, un Eurocopter EC 130, a quitté Lausanne à 08h49. A 09h29, le pilote a «indiqué à la tour de contrôle qu’il attendait une ouverture de la couverture nuageuse pour effectuer son atterrissage», selon le récit du vice-procureur. A 09h30, la balise de détresse de l’appareil s’est déclenchée, et l’hélicoptère est tombé près de l’aéroport de Montbéliard, dans le jardin d’une famille qui prenait son pe-

tit déjeuner. L’alerte a été rapidement déclenchée. Vers 11h00, la préfecture du Doubs a annoncé le bilan de la tragédie. Cinq personnes sont mortes dans le crash et deux ont dû être transportées par hélicoptère, l’une à l’hôpital de Besançon (France) et l’autre rapatriée à Bâle. Les causes du crash, survenu par temps de brouillard, seront difficiles à établir, a souligné le magistrat, qui a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour «homicides et blessures involontaires». Un inspecteur de la police scientifique vaudoise s’est rendu sur place. Il est accompagné de la police judiciaire fédérale, a indiqué la police vaudoise. Enquêteur dans le domaine de l’aviation au Service d’enquête suisse sur les accidents (SESA) , Michael Flückiger a indiqué qu’il

avait déjà eu des contacts avec ses collègues français. En raison d’un accord, les Français sont compétents dans cette enquête, la Suisse y est toutefois associée en tant que partenaire des autorités. L’appareil n’a pas pris feu après le crash, «donc nous devrions pouvoir trouver tous les éléments nécessaires à l’enquête, ainsi que des enregistreurs des vols, s’il y en avait», a commenté Lionel Pascal. L’appareil avait été loué à la société Heli-Lausanne pour transporter des membres de la présidence et de la direction de la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE). Ils devaient participer à l’assemblée de confrères du Doubs et visiter notamment les usines Peugeot de Sochaux. L’hélicoptère était récent et le pilote expérimenté, a affirmé Patrick de Preux, dirigeant respon-

sable d’Heli-Lausanne. L’appareil de 2006 avait 1200 à 1300 heures de vol et le pilote privé environ 500 heures à son actif. Les enquêteurs «supposent» que le pilote est mort dans l’accident, car une licence de vol a été retrouvée sur l’une des personnes décédées. La FVE a souligné «être en pensée profonde avec les familles et les collaborateurs des victimes. Elle leur apportera tout le soutien possible». Quatre des victimes sont également des chefs d’entreprises, relève la FVE. Le Conseil d’Etat vaudois a tenu également à exprimer sa tristesse. Il a présenté ses sincères condoléances aux familles des victimes. Il a assuré la FVE, «partenaire essentiel», de tout son soutien. Le syndicat Unia Vaud a transmis ses condoléances aux familles et fait part de «toute sa sympathie». – (ats)

La coopération à but purement commercial HOMEGATE.CH. Accord de collaboration avec la société Publimmo/ Acheter-Louer.ch. Le portail immobilier Homegate.ch, qui appartient à Tamedia, a annoncé hier un accord de collaboration avec son homologue Publimmo/Acheter-Louer.ch. Le rapprochement entre les deux sociétés a pour but principal de proposer aux professionnels romands de l’immobilier une offre complète de gestion administrative des biens et de clients ainsi qu’une offre de publication combinée sur les deux portails. Cette nouvelle offre permet à homegate.ch de proposer auprès de ses clients professionnels un logiciel de courtage. Bertrand Mingard, directeur régional de homegate.ch a indiqué que «homegate.ch inclura le logiciel de courtage Publimmo dès le mois d’octobre dans sa palette de prestations renforçant ainsi ses services pour des centaines de professionnels du domaine de l’immobilier en Suisse romande». Homegate.ch compte chaque mois 6,1 millions de visites et 1,78 million de clients unique. La société Acheter-Louer.ch & Publimmo a été créée en 2010 afin d’offrir aux agents immobiliers un logiciel de courtage immobilier de nouvelle génération et un portail immobilier Romand réservé aux professionnels. Les deux sociétés homegate.ch et Publimmo/Acheter-Louer.ch tiennent à souligner la nature de la collaboration: une coopération technique et commerciale. Il ne s’agit ni de rachat ni de prise de participation.

RINGIER: nomination de la responsable publicité Ringier a annoncé hier la nomination de Marianna Di Rocco à la direction de Ringier Publishing Media, avec la responsabilité du marché francophone, dès le 1er janvier 2015. Mme Di Rocco exerçait la même fonction au quotidien Le Temps, racheté par l’éditeur zurichois en avril dernier. Il y a un an, Ringier a regroupé sa publicité en un seul département, Ringier Publishing Media.

LA POSTE: Jörg Vollmer responsable de Solutions La Poste nomme Jörg Vollmer à la tête de son unité Swiss Post Solutions à compter de l’année prochaine. Celui-ci intégrera simultanément la direction générale de l’entreprise, a précisé le groupe hier. Le dossier de l’Allemand de 47 ans a été examiné par le conseil d’administration à la demande de la CEO, Susanne Ruoff.

COMFORT AUDIO: Sonova en bonne voie Sonova finalise l’acquisition, annoncée mi-juin et portant sur un montant non dévoilé, du groupe suédois Comfort Audio. L’opération a reçu le feu vert des autorités compétentes, a annoncé le groupe hier. Le Suédois est spécialiste des systèmes de communication destinés aux personnes souffrant de perte d’audition.