Un homme affronte le régime de sanctions - La Terre de chez nous

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AMENDES FÉDÉRALES POUR ANIMAUX FRAGILISÉS

Un homme affronte le régime de sanctions PAGE 2

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Me Ghislain Richer, impliqué dans le dossier depuis 2007

Plus de beurre importé

MAPAQ

Les petits groupes négligés

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À LA UNE

tère essentiel de la pièce législative afin de protéger les animaux. L’affaire remonte à 2007. Il défendait un producteur agricole de la région de Compton, Michel Doyon, aujourd’hui décédé. D’autres agriculteurs dans la même situation ont préféré se désister, ce qui leur a permis de ne payer que la moitié de l’amende de 3 000 $. Celle-ci atteint aujourd’hui le double. Rejetée par un tribunal administratif, la cause Doyon est portée en appel devant la Cour fédérale. Me Richer a la surprise de sa vie. Le juge Gilles Létourneau lui donne raison sur le fond, mais « passe la Loi au hachoir ». Le magistrat a statué que la réduction de 50 % de l’amende incite précisément un contrevenant à ne pas contester un avis d’infraction. Il conclut que le régime de sanctions a importé les éléments les plus punitifs du droit

PIERRE-YVON BÉGIN [email protected]

Les éleveurs et transporteurs de bétail au Canada sont assujettis à une loi digne des régimes totalitaires. Me Ghislain Richer, un avocat de Sherbrooke, vient d’entreprendre la croisade de sa carrière afin de contester la Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d’agriculture et d’agroalimentaire. Depuis son entrée en vigueur en 1997, celle-ci a permis au gouvernement fédéral d’empocher des millions en amendes pour des animaux dits fragilisés. Depuis 2013, le total des sanctions infligées atteint 2 M$, dont près de la moitié au Québec seulement. « Je pensais que ce genre de loi n’existait qu’en Russie », affirme Me Richer avec dépit. L’avocat, qui compte 40 ans de pratique du droit, n’en revient tout simplement pas. À son avis, cette loi est anticonstitutionnelle parce qu’elle viole le droit fondamental de tout individu à une défense pleine et entière. Il prend soin de préciser qu’il reconnaît le carac-

pénal, tout en prenant soin d’écarter les moyens de défense. Qui plus est, le fardeau de la preuve est diminué pour le poursuivant. Me Richer dit avoir bien retenu la leçon. « Si jamais le Bon Dieu m’aime, s’est-il alors dit, je vais attaquer la Loi à la première occasion. » L’avocat a cru cette heure venue avec le cas d’un camionneur de Compton, Michel Ménard. Opposé à une trentaine de confrères du gouvernement canadien, Me Richer a plaidé seul pour finalement apprendre que le procureur général retirait la plainte. En avril dernier, Me Richer a eu la chance de relancer son attaque, cette fois avec un producteur réputé de Stoke en Estrie, Mario Côté. Intégrateur bien connu, celui-ci est la vedette involontaire du documentaire Bacon, d’Hugo Latulippe.

Total des sanctions infligées pour le transport d’animaux

PIERRE-YVON BÉGIN/TCN

Une loi digne de la « Russie »

Me Ghislain Richer a entrepris de contester la loi relative aux sanctions sur le transport des animaux fragilisés.

2015 (JANVIER À MARS) Canada : 294 800 $ Québec : 94 800 $

2013 2014 Canada : 817 140 $ Québec : 403 300 $

Canada : 841 900 $ Québec : 403 300 $

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Jusqu’en Cour suprême

Le camionneur Michel Ménard a reçu un avis d’infraction de 6 000 $. Défendu par Me Richer, il a vu le procureur général du Canada abandonner la plainte.

Peu importe le verdict, la cause de Mario Côté pourrait se rendre jusqu’au plus haut tribunal au pays. « Il y a de grosses, grosses chances qu’on se rende jusqu’en Cour suprême », estime Me Ghislain Richer. Fort conscient de la portée du jugement à venir, il est persuadé que le magistrat qui a entendu la cause sait également que celle-ci va « faire jurisprudence ». Après tout, il s’agit d’une loi fédérale qui s’applique au pays entier. Les Éleveurs de porcs de l’Estrie ont d’ailleurs appuyé le recours, sollicitant le soutien des autres syndicats régionaux. Au Bas-Saint-Laurent, les producteurs de porcs ont même obtenu l’adoption unanime d’une résolution par l’assemblée générale annuelle de la fédération régionale de l’Union des producteurs agricoles (UPA). La proposition mentionne entre autres qu’un jugement favorable s’appliquera rétroactivement à tous les éleveurs de porcs et aux autres productions animales au pays. Les Éleveurs de porcs du Québec soutiennent aussi l’initiative et ont fait appel au Fonds de défense professionnelle de l’UPA. Le futur verdict de la Commission de révision dans le dossier de Mario Côté déterminera la position du Fonds. « On ne s’oppose pas à la loi, mais à la façon de l’appliquer », affirme David Boissonneault, président des Éleveurs de porcs du Québec. S’il y a faute envers un animal, ajoute-t-il, les contrevenants doivent être sanctionnés. P.-Y.B.

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ACTUALITÉ

Un premier pas vers un registre foncier JULIE MERCIER

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) compte se doter d’une base de données des transactions foncières effectuées depuis une dizaine d’années. Le ministère vient de lancer un appel d’offres « pour la cueillette et la saisie de données issues des actes de vente, des rôles d’évaluation et du registre des entreprises ». La valeur du contrat est estimée entre 50 000 $ et 90 000 $. Le mandat d’un an commencera le mois prochain. Le prestataire de services choisi devra bâtir l’historique des transactions depuis 2004 de même qu’un outil de consultation en ligne. Il devra suivre environ 150 000 unités d’évaluation

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Le MAPAQ compte se doter d’une base de données des transactions foncières effectuées depuis une dizaine d’années.

agricoles pour l’année 2016. Une série d’informations seront exigées pour chaque transaction, telles que l’identification du vendeur et de l’acheteur, le prix total de vente, l’évaluation municipale du terrain ainsi que l’identification des associés ou des actionnaires au registre des entreprises. Inquiète du phénomène d’accapare-

ment des terres, l’Union des producteurs agricoles (UPA) réclame depuis longtemps la mise en place d’un registre foncier. Le porte-parole de l’UPA, Patrice Juneau, précise que l’organisation préfère attendre l’annonce officielle concernant le registre avant de commenter. L’Union se questionne tout de

même sur la tenue d’un appel d’offres alors que la Commission de protection du territoire agricole du Québec a indiqué qu’elle était prête à faire le travail, lors de la consultation tenue ce printemps par la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles sur l’accaparement des terres agricoles.

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ACTUALITÉ

Plus de beurre importé cet automne La Commission canadienne du lait (CCL) autorise l’importation supplémentaire de 1 500 tonnes (t) de beurre cet automne. La Commission explique cette décision par la forte croissance de la demande en matière grasse. De plus, des facteurs indépendants de la volonté de la CCL ont fait que les besoins canadiens de gras ont été sous-estimés. Ces importations supplémentaires de 1 500 t serviront à combler la demande à court terme. Elles ne seront soumises à aucun tarif douanier et proviendront vraisemblablement de l’Union européenne et des États-Unis. L’usage de la somatotrophine (hormone de croissance) est fortement répandu dans les élevages américains. Cette substance est cependant interdite au Canada. L’importation de produits laitiers des États-Unis suscite donc l’indignation des éleveurs du Québec, qui réclament la réciprocité des normes. Ces 1 500 t s’ajoutent aux 3 200 t déjà autorisées en vertu des engagements canadiens contractés devant l’Organisation mondiale du commerce. Les 3 200 t sont frappées d’un tarif intracontingent de 11,38 ¢/kg. Au-delà de ces accès, un tarif de 298,5 % s’applique. Pour répondre à la demande à

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JULIE MERCIER

La Commission canadienne du lait autorise l’importation supplémentaire de 1 500 tonnes de beurre cet automne.

plus long terme, les offices provinciaux membres de P5 (Québec, Ontario, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard) viennent d’approuver une hausse de 2 % du quota négociable. Celle-ci entrera en vigueur le 1er décembre. Cette augmentation du droit de produire pourrait se traduire par une production de beurre de 6 000 t. Demande sans précédent La demande inégalée de matière grasse laitière ne s’essouffle pas. « La courbe de production est bonne, mais elle ne parvient pas à rétablir les stocks de beurre au rythme souhaité, explique le directeur général des Producteurs de

lait du Québec (PLQ), Alain Bourbeau. C’est pourquoi les producteurs ont décidé de remettre le pied sur l’accélérateur. » Évidemment, la production de lait destiné à la fabrication de beurre s’avère moins payante, mais les réserves de beurre doivent être rebâties. Sinon, il faut recourir aux importations. Conjoncture Au cours des derniers mois, les producteurs ont dû composer avec des diminutions du prix du lait. Ce qui explique cette conjoncture, ce sont les prix mondiaux à la baisse, les quantités plus importantes de solides non gras (SNG) en surplus de même que, dans

une moindre mesure, l’importation de concentrés protéiques. Ce dernier facteur soulève d’ailleurs le mécontentement des éleveurs. « Même s’il n’y avait pas d’importations de concentrés protéiques, il faudrait quand même produire de la matière grasse et nous aurions des surplus structurels », précise M. Bourbeau. Les surplus de SNG devraient diminuer une fois les stocks de beurre refaits. Mariage de raison Lors des réunions nationales de producteurs laitiers de la fin d’octobre, l’initiative unilatérale des Producteurs de lait de l’Ontario (DFO) de mettre en œuvre une nouvelle stratégie sur les ingrédients laitiers avec deux transformateurs ontariens a été vivement critiquée. Les transformateurs ont également dénoncé cet accord. « Il n’y a pas de mots pour décrire ce qu’ils ont fait. C’est un manque d’éthique grave, un mépris de leurs partenaires », affirme le directeur général des PLQ. Pour l’instant, les DFO ont indiqué qu’ils acceptaient de retirer leur projet. Une réponse écrite de leur part précisant les modalités de retrait est toujours attendue. Pendant ce temps, les DFO ont tout de même organisé une tournée d’information auprès de leurs membres pour présenter leur nouvelle stratégie provinciale sur les ingrédients.

Les Viandes Laroche se protègent de leurs créanciers gie puisque Les Viandes Laroche avaient investi plus de 10 M$ en 2010 dans de nouvelles installations d’une capacité de 35 000 têtes/année. L’entreprise transformait des bouvillons conventionnels et des animaux de la filière Viandes sélectionnées des Cantons (VSC), dont elle était partenaire.

L’entreprise Bœuf Highland des Cantons, propriété de Bernard Lemaire, l’un des fondateurs de la compagnie Cascades, faisait aussi abattre ses bêtes chez Viandes Laroche, à quelques kilomètres de son élevage. Depuis la fin des activités du transformateur, les animaux ont été redirigés vers l’abattoir Côté, de

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Les Viandes Laroche se sont officiellement mises à l’abri de leurs créanciers. L’entreprise s’est placée sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité en début de semaine. Ses dettes totales dépassent les 17 M$. Desjardins et la Banque de développement du Canada comptent parmi les principaux créanciers garantis. En parallèle, un processus de vente des actifs des Viandes Laroche a été lancé le 26 octobre. L’appel d’offres prendra fin le mardi 3 novembre à 14 h, a indiqué à la Terre, Benoit Fontaine, le syndic responsable du dossier à la firme Raymond Chabot. « Une décision sera prise avec les différents intervenants, dont les créanciers », a ajouté M. Fontaine. Les délais serrés de l’appel d’offres visent à trouver un acheteur prêt à relancer rapidement les activités d’abattage. L’usine d’Asbestos est à la fine pointe de la technolo-

Les Viandes Laroche se sont placées sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité.

Sainte-Eulalie, et l’abattoir Rousseau, de Lingwick, a mentionné Richard Khouzam, conseiller en commercialisation à Bœuf Highland des Cantons. La compagnie ne compte pas déposer une proposition pour racheter les actifs des Viandes Laroche. « Nous concentrons nos efforts sur la commercialisation de nos produits, mais nous appuyons M. Laroche à 100 % et nous voudrions que l’entreprise reparte », a commenté M. Khouzam. Mobilisation La fermeture de l’abattoir représente un coup dur pour la soixantaine d’éleveurs membres de VSC, mais également pour la communauté d’Asbestos. L’abattoir comptait une centaine de salariés. Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, rencontrera les anciens employés des Viandes Laroche le 6 novembre prochain. J.M.

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PORCS

La Régie statue sur la Convention de mise en marché des porcs Après six mois d’analyse, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec vient de se prononcer sur la Convention de mise en marché des porcs. Celle-ci ne contient pas de majoration de prix comme le souhaitaient les producteurs, mais introduit la possibilité de conclure des ententes particulières avec les abattoirs. « Le prix a été un élément de la négociation au départ, mais il a été délaissé en raison de la surcapacité d’abattage dans l’Est », a expliqué le président des Éleveurs de porcs du Québec, David Boissonneault. Celui-ci s’adressait à un groupe de producteurs de porcs de la Montérégie réunis à Saint-Hyacinthe au début de la semaine dernière. La décision de la Régie n’était pas connue à ce moment. « On fait l’hypothèse que l’argent viendra avec les ententes particulières, soit un paiement supplémentaire aux producteurs », précise un membre du comité de négociation. Entente de principe Cette convention avait déjà fait l’objet d’une entente de principe entre les Éleveurs de porcs du Québec et les principaux transformateurs, représentant 85 % des abattages. Seul Agromex du groupe F. Ménard avait démontré une réticence, obligeant la Régie à tenir un arbitrage le printemps dernier. L’abattoir d’Ange-Gardien obtient gain de cause et pourra abattre les porcs affectés à l’Abattoir Dubreuil, aujourd’hui fermé. La Régie note entre autres que, sans connaître les termes de l’entente, les autres acheteurs et les Éleveurs savaient qu’Agromex abattait en surplus les porcs d’Abattoir Dubreuil. Ils n’ont fait aucune intervention à ce sujet auprès de la Régie.

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La nouvelle convention de mise en marché des porcs ouvre la voie à des ententes particulières.

Les abattoirs Giroux et Yamatra, qui espéraient obtenir des volumes d’abattage, pourront devenir des acheteurs au sens de la Convention. La nouvelle mouture maintient les caractéristiques de l’entente intervenue en 2009 entre les producteurs et les acheteurs, dont le prix de référence américain et l’assignation aux abattoirs. Outre les ententes particulières, la Convention instaure un mécanisme de changement d’assignation en vertu de ces ententes. Entente type Des modifications au Règlement sur la production et la mise en mar-

ché des porcs doivent être apportées avant l’application de la Convention. De même, le développement d’une entente type est rendu nécessaire pour les acheteurs afin de conclure des ententes particulières. Les Porcs certifiés la Coop sont ainsi reconnus comme étant des bêtes sous

entente particulière. La Convention aura une durée de trois ans, soit du 7 février 2016 au 6 février 2019. Elle prévoit que les premières assignations n’auront lieu qu’en février prochain, et les mécanismes permettant la mobilité ne seront mis en place qu’en octobre.

Sur le Web laterre.ca Actualités/politique y Petit retour sur le Grand rassemblement de la relève agricole

Actualités/élevage y Le retour du bœuf européen

L’if de nos forêts se fait piller. Le saviez-vous? y Commentez à facebook.com/laterreca

Porcs en attente

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Olymel a finalement réussi à mettre fin à la situation des porcs en attente à ses abattoirs. Une entente est intervenue récemment avec les Éleveurs de porcs. Celle-ci prévoit notamment qu’Olymel réduira ses importations de l’Ontario en cas de force majeure. De leur côté, les Éleveurs modifieront leur système d’entrée de porcelets afin que les prévisions correspondent davantage à la réalité. La Régie a de son côté statué que l’acheteur devra rapidement aviser les Éleveurs de toute diminution de sa capacité d’abattage. P.-Y.B.

y Le MAPAQ mettra sur pied un registre foncier. Est-ce

La question de la semaine une bonne nouvelle? Venez répondre à laterre.ca

Résultats du sondage : y Croyez-vous que les libéraux feront un bon travail

en agriculture? Oui, c’est certain! 38 % / Non, pas du tout! 36 % / Je ne sais pas 26 %

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ÉDITORIAL

Pesticides : pas de « perte de contrôle », mais nous devons faire mieux MARCEL GROLEAU Président général de l’Union des producteurs agricoles

Radio-Canada attirait récemment l’attention de ses auditeurs sur un rapport du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques indiquant que les ventes de pesticides agricoles avaient atteint un niveau record au Québec. Le reportage insistait sur le fait que cette hausse allait à l’encontre de l’objectif énoncé dans la Stratégie phytosanitaire québécoise en agriculture 2011-2021 de réduire de 25 %, d’ici 2020, l’impact des risques associés à l’utilisation de ces produits. Il est important de préciser que l’impact des risques ne se mesure pas uniquement par la quantité de pesticides vendus. Le Québec est la seule province au Canada à faire un suivi des ventes; l’Ontario a cessé de le faire. À l’échelle internationale, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il semble y avoir consensus sur la difficulté de définir des indicateurs pertinents et disponibles permettant de mesurer l’impact des pesticides. Le chroniqueur scientifique Jean-François Cliche (Le Soleil) indiquait d’ailleurs, en réaction au reportage de Radio-Canada, que le Québec n’avait pas nécessairement « perdu le contrôle » même si les ventes de pesticides ont augmenté et que l’indice de risque n’a pas diminué. Les règles au Québec sont les plus sévères au Canada : les producteurs utilisant des pesticides doivent suivre une formation, la gestion et l’entreposage à la ferme sont réglementés et les distributeurs sont

aussi régis par la loi. On est donc loin de la « perte de contrôle » évoquée par Radio-Canada. Le changement des pratiques agricoles explique l’utilisation accrue de certains produits comme le glyphosate (désherbant). L’augmentation des superficies cultivées en semis direct doit aussi être prise en considération. Cette pratique comporte plusieurs avantages agronomiques et environnementaux. Le travail minimum du sol réduit la compaction des sols ainsi que l’utilisation de carburant. En conservant les résidus de culture en surface, on favorise la rétention des nutriments tout en limitant l’érosion éolienne et hydrique. Cette pratique, promue par les clubs-conseils en agroenvironnement et par les environnementalistes, amène un plus grand usage de désherbants. Selon les statistiques des clubs-conseils, les superficies en semis direct sont passées de 8 % à 24 % chez leurs membres de 2004 à 2013. Les cultures maraîchères, fruitières et céréalières font, quant à elles, face à de nouveaux ravageurs, en l’occurrence des insectes remontant le continent au gré du réchauffement climatique. Ce phénomène ne touche pas uniquement les villes aux prises avec l’agrile du frêne. Les périodes sans gel sont plus longues qu’auparavant, ce qui favorise également un nombre plus important de générations de ravageurs. Les conséquences sont réelles, car nous évoluons dans des marchés fortement concurrentiels. Pour réduire l’usage des herbicides et des pesticides, il faut des solutions de rechange économiquement viables. Il est probablement possible d’abaisser les risques pour l’environnement et la santé. Mais cela ne pourra pas se faire sans investir dans la recherche, le transfert de connaissances et l’accompagnement professionnel des agriculteurs. Des outils de dépistage sont nécessaires pour déterminer

si une application est pertinente ou non. Le développement de nouvelles solutions nécessite d’investir aussi dans les services aux producteurs. N’oublions jamais qu’ils sont les seuls à prendre les décisions dans leurs fermes et à évaluer les risques associés à d’autres méthodes. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec investit à peine 3,2 M$ par année pour l’ensemble des mesures relatives à la gestion rationnelle des pesticides, déstructure le financement des clubs-conseils et diminue les sommes allouées au programme Prime-Vert. Le financement du Pôle d’excellence en lutte intégrée, en Montérégie, est quant à lui incertain d’une année à l’autre. Nos demandes répétées pour le renouvellement du Plan d’action concerté sur l’agroenvironnement et la cohabitation harmonieuse, en réel partenariat avec les producteurs, demeurent sans réponse. Les producteurs ont été rapidement ciblés à la suite de ce reportage. Dans mes interventions publiques, j’ai insisté sur le fait qu’ils n’étaient pas les seuls responsables. Les producteurs agissent de bonne foi pour protéger leurs récoltes, améliorer leurs rendements et livrer un produit à la hauteur des standards du marché. On peut bien se relancer la balle, accuser « les Monsanto de ce monde » d’être trop puissants ou proposer de bannir de façon unilatérale certains produits. Cela ne réglera rien. Les producteurs sont ouverts aux solutions de remplacement qui sont économiquement viables. Pour faire évoluer les mentalités, il faut impliquer les producteurs et les intervenants autour d’objectifs réalistes. C’est ce que je demande aux ministres de l’Agriculture Pierre Paradis et de l’Environnement David Heurtel.

www.laterre.ca Directeur

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Directrice de production

Chefs de pupitre

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Directeur administration

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ACTUALITÉ

JULIE MERCIER L’Organisation mondiale de la santé (OMS) jette un pavé dans la mare en affirmant que la consommation de viande rouge est probablement cancérigène. Des conclusions qui doivent être nuancées, soutient l’industrie de la viande. Après avoir passé en revue plus de 800 études, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), rattaché à l’OMS, classe la consommation de viande rouge comme probablement cancérigène pour l’homme. La viande transformée est, quant à elle, catégorisée comme cancérigène. « Pour un individu, le risque de développer un cancer colorectal en raison de sa consommation de viande transformée reste faible, mais ce risque augmente avec la quantité de viande consommée », explique

le Dr Kurt Straif, du CIRC. Les experts ont conclu que chaque portion de 50 g de viande transformée consommée quotidiennement accroît le risque de cancer colorectal de 18 %. Jean-François Cliche, blogueur scientifique à La Presse, met ces chiffres en perspective. Pour un homme de 50 ans, ce 18 % de plus signifie que le risque de développer un cancer colorectal sur 10 ans sera de 0,80 % plutôt que de 0,68 %, préciset-il. De plus, d’autres facteurs, notamment l’obésité, s’avèrent beaucoup plus importants dans les probabilités de souffrir d’un cancer. Démystifier « Un “danger de cancer” est très différent d’un “risque de cancer”. Le CIRC parle de “dangers de cancer” même lorsque les “risques de cancer” sont très faibles », a tenu à préciser le Conseil des

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Viande et cancer : les médias tirent à boulets rouges sur l’industrie

Contrairement à certains articles parus dans les médias, les monographies du CIRC n’établissent pas de relation de cause à effet entre une substance et le cancer, précise le Conseil canadien des viandes.

viandes du Canada. L’Association canadienne des éleveurs de bovins abonde dans le même sens. Les deux groupes dénoncent le fait que le Centre n’a pas pondéré son verdict en tenant compte des bienfaits démontrés de la viande

et des conséquences importantes d’une alimentation sans viande. Ils critiquent aussi le choix du CIRC de laisser délibérément de côté certaines études qui réfutent le lien entre la consommation de viande rouge et le cancer.

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ACÉRICULTURE

La Fédération réclame l’ajout de 2 millions d’entailles PIERRE-YVON BÉGIN

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Pour éviter une pénurie de sirop d’érable, les acériculteurs du Québec veulent ajouter 2 millions d’entailles en 2017. La Fédération des producteurs acéricoles, qui attend toujours une décision de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec pour l’addition d’un demi-million d’entailles, réclame aussi le pouvoir de rajouter des entailles à son gré. « La petite année de récolte va forcément arriver un jour et il faut pouvoir réagir vite », a plaidé le président de la Fédération, Serge Beaulieu. Celui-ci clôturait récemment sa tournée d’information auprès des syndicats régionaux. Il a déploré une nouvelle fois la lenteur de la Régie à rendre une décision, rappelant que la demande d’un demi-million

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Flanqué du secrétaire du Syndicat des producteurs acéricoles de la région de Saint-Jean-Valleyfield, Jean Dumont, et du directeur général adjoint de la Fédération, Paul Rouillard, le président Serge Beaulieu a expliqué qu’une demande de quota additionnel de 2 millions d’entailles pour 2017 a été déposée à la Régie.

« La petite année de récolte va forcément arriver un jour et il faut pouvoir réagir vite », a plaidé Serge Beaulieu.

d’entailles supplémentaires a été déposée le 2 avril dernier. « Il y a eu un changement à la direction de la Régie et j’espère que ça va s’améliorer », a-t-il souhaité. Rapport Gagné La Fédération a bon espoir que le rapport de l’enquêteur spécial nommé par Québec sera positif. L’organisme a rencontré Florent Gagné à quatre reprises et devait lui soumettre un mémoire additionnel la semaine dernière. Serge Beaulieu reconnaît le manque d’information au sujet de la production de sirop

d’érable et se dit prêt à apporter certains correctifs. « Je suis convaincu que le rapport de l’inspecteur va remettre les pendules à l’heure », a affirmé Serge Beaulieu, rappelant que le document doit être déposé avant la fin de l’année. Promotion Les délégués à la prochaine assemblée générale annuelle de la Fédération le mois prochain auront à se prononcer sur une augmentation des investissements en promotion et développement. Selon les divers scénarios proposés, la contribution des producteurs acéricoles pourrait être majorée de 2 à 5 cents la livre.

Plomb Les normes de salubrité en Californie pourraient avoir un impact sur la production de sirop d’érable au Québec. L’État américain impose une réduction substantielle de plomb dans les produits alimentaires d’ici 2017. La Fédération note que cinq gros transformateurs québécois ont déjà signé une entente afin de se conformer à la norme californienne « 83 fois plus sévère qu’au Québec ». La Fédération conseille ainsi aux producteurs d’éviter l’achat de pièces ou d’équipement contenant ce métal.

Déclaration solennelle en faveur du sirop d’érable HAVELOCK — Le sirop d’érable sera-t-il un jour reconnu comme l’aliment emblématique du Québec? Un premier pas est fait dans cette direction avec le lancement ces jours-ci d’un manifeste acéricole. L’initiative de François Béliveau, vice-président du Syndicat des producteurs acéricoles de la région de Saint-Jean-Valleyfield, vise à obtenir le plus de signatures possible. Le document a d’ailleurs été signé officiellement par le président de la

Fédération des producteurs acéricoles du Québec, Serge Beaulieu. « C’est une déclaration solennelle pour montrer l’engagement de tous les partenaires en ce qui concerne l’industrie acéricole », expliquet-il. Le manifeste devrait être déposé à l’Assemblée nationale vers le 19 novembre, à l’occasion de la tenue du premier Symposium international de l’érable à Québec. Convaincu de l’apport exceptionnel du secteur de l’érable à l’économie

du Québec, François Béliveau cherchait un moyen d’attirer l’attention des gens sur ce dernier. Après avoir écarté le recours à une pétition, jugé trop négatif, il a finalement opté pour un manifeste mettant cette contribution en valeur. « Je veux d’abord illustrer le fait qu’on fait travailler bien des gens », précise celui, qui assume la présidence du comité organisateur du Symposium. Le manifeste rappelle que l’acériculture contribue à l’écono-

mie régionale à hauteur de 685 M$, ce qui représente environ 10 500 emplois à temps complet. « Nous sommes d’abord fiers de la valeur unique au monde, historique et patrimoniale de cette production, dont le berceau se trouve sur nos terres léguées par nos ancêtres », peut-on notamment lire dans le manifeste. Rappelons que le Québec ne compte que trois emblèmes officiels : le bouleau jaune, l’iris versicolore et le harfang des neiges. P.-Y.B.

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PROGRAMMES

THIERRY LARIVIÈRE [email protected]

L’ancien programme casino, qui soutenait au fil des ans plus de 70 associations du secteur agricole, a pris fin le 31 mars dernier et n’est toujours pas renouvelé. « Les programmes d’appui sont en révision », a expliqué à la Terre Alexandre Noël, porte-parole du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). L’ancien programme d’appui financier aux regroupements et aux associations de producteurs désignés (PAFRAPD ou programme casino) est « terminé » depuis le 31 mars. On ne sait toujours rien des modalités du nouveau programme et on ne sait pas non plus quand il sera mis en place. Selon certaines sources, il serait remplacé par le Programme de soutien aux stratégies sectorielles de développement 2 (PSSSD2). Aucun échéancier n’est toutefois prévu et certaines associations doivent donc licencier des employés ou sont carrément en danger. Mentionnons que le PAFRAPD soutenait aussi les expositions agricoles à hauteur de 2 M$ sur un budget global d’environ 6 M$. Les responsables des expositions ont cependant été informés du renouvellement du montant de leurs crédits alloués, pas ceux des associations. Le MAPAQ a transmis à la Terre la liste des groupes qui ont reçu un versement du PAFRAPD en 20142015; celle-ci comporte 23 associations. Comme il y en avait plus de 70 auparavant, on peut présumer que certains groupes n’ont rien eu depuis l’année financière précédente, soit 2013-2014. Les compressions de 14,5 % dans le budget du MAPAQ de l’année en cours ne sont probablement pas étrangères à cette révision de l’appui aux associations. Il s’agit en effet du ministère proportionnellement le plus affecté par les coupes. Incertitude totale « Ça fragilise énormément notre filière », explique Julien Pagé, président du Syndicat des producteurs de lapins du Québec. M. Pagé mentionne que la promotion du lapin est ainsi retardée. Dans les années passées, le Syndicat y consacrait envi-

ron le tiers des 66 000 $ reçus par le PAFRAPD. Les acheteurs ou d’autres partenaires pouvaient aussi ajouter un montant équivalent. L’absence de crédits alloués pour cette année empêche d’aller de l’avant. L’autre dossier majeur est celui du code canadien de bien-être animal pour le lapin. Ce code, qui sera essentiel dans le cadre de la nouvelle loi provinciale en préparation, doit maintenant être complètement financé par l’argent des producteurs eux-mêmes. Ces derniers ne peuvent pas laisser tomber leurs collègues d’Ontario et des autres provinces dans l’élaboration de ces nouvelles normes qui répondent pourtant clairement au désir du MAPAQ d’encadrer l’élevage dans une optique de bien-être animal. Par ailleurs, M. Pagé ne comprend pas pourquoi on maintient les producteurs dans l’incertitude. Des rumeurs veulent que le nouveau programme ne serait peut-être pas rétroactif jusqu’au début de 2015, qu’il interviendrait seulement par projet et non sur une base annuelle et qu’il faudrait une mise de fonds de 30 % de la part des associations pour chaque projet.

Aucun échéancier n’est prévu et certaines associations doivent licencier des employés ou sont carrément en danger. Rien de tout cela n’est cependant officiel. « On ne sait vraiment pas où on s’en va », résume Julien Pagé, qui tente pourtant de sensibiliser le MAPAQ à l’importance de donner un signal clair aux associations. M. Pagé estime que sa filière est déjà « très structurée ». Il ne comprend pas pourquoi certains représentants du ministère lui donnent l’exemple d’autres secteurs, comme celui des nombreuses associations de chevaux, qui pourraient tenter de se regrouper pour économiser. La Terre a tenté de contacter le cabinet du ministre Pierre Paradis sur ce sujet, mais c’est seulement son ministère qui a donné un élément de réponse, à savoir que le programme est « en révision ».

ARCHIVES/TCN

Le MAPAQ néglige les associations agricoles

Julien Pagé, président du Syndicat des producteurs de lapins du Québec, estime que l’incertitude quant au renouvellement de l’appui financier aux associations fragilise sa filière.

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SAGUENAY— LAC-SAINT-JEAN

« Faut arrêter de considérer les agriculteurs comme des acquis » MARTIN MÉNARD

MARTIN MÉNARD/TCN

JONQUIÈRE — Les producteurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean désirent éveiller les citoyens aux retombées économiques qu’ils créent dans leur région. « Nous sommes un pilier de l’économie d’ici, nous créons énormément d’emplois directs et indirects; il faut davantage le diffuser! On sort dans les médias quand ça va mal et pas assez quand ça va bien », a déploré un participant présent à la 85e assemblée générale annuelle de la Fédération de l’UPA du Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui a eu lieu à Jonquière le 22 octobre dernier. L’un de ses confrères a pris la balle au bond en faisant remarquer que les producteurs investissent dans l’anonymat. « On voit des entreprises dans la région qui convoquent les médias et font venir le député pour annoncer un investissement de 100 000 $! De notre côté, il y a des fermes qui investissent des millions et personne n’en parle... Pas sûr que beaucoup d’entreprises investiraient dans l’anonymat comme on le fait. Faut convoquer des conférences de presse plus souvent. » Ces déclarations ont succédé à l’appel à tous lancé par le président de la Fédération, Yvon Simard, qui a demandé à ses congressistes de proposer des actions

MARTIN MÉNARD/TCN

[email protected]

De l’avis du producteur Raphael Vacher, l’UPA ne se bat pas à armes égales contre les politiciens de métier et les lobbyistes. Pour renverser la situation, il demande à son organisation syndicale de se payer des spécialistes.

Yvon Simard a insisté sur le fait que les 1 200 entreprises agricoles du Saguenay– Lac-Saint-Jean se révèlent des acteurs économiques importants pour la région et qu’il faut les reconnaître à juste titre.

qui permettraient à l’agriculture locale d’obtenir une meilleure reconnaissance économique. En entrevue avec la Terre, M. Simard a ajouté que, globalement, « il faut arrêter de considérer les agriculteurs comme des acquis ». Engager des professionnels Le deuxième vice-président général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Martin Caron, est venu s’adresser aux producteurs. Certains en ont profité pour lui faire part de quelques remarques. Un habitué du micro, Michel Potvin, s’est interrogé sur la

stratégie de négociation de l’UPA. « On a perdu des éleveurs de bovins, on a perdu 17 500 tonnes de fromage avec l’Europe, on a perdu des parts de marché avec le PTP [Partenariat transpacifique]. Ce n’est pas de la mauvaise volonté de l’UPA, mais notre rapport de force avec les gouvernements, il n’est pas fort! » Martin Caron lui a répondu que le travail de l’UPA engendre des gains « qui ne paraissent pas nécessairement ». Il a cité en exemple des négociations sur les normes environnementales, celles sur la circulation

des machineries présentant une largeur excessive, etc. Puis, il a humblement concédé à M. Potvin qu’il « avait raison sur la perte des entreprises agricoles ». « Et on a chacun un rôle, de la Confédération jusqu’aux syndicats locaux. Il faut continuer à se battre. Il faut se serrer les coudes », a-t-il ajouté. Finalement, un jeune producteur, Raphaël Vacher, a émis un commentaire applaudi par les délégués. « M. Caron, notre problème, c’est que nous sommes des professionnels en agriculture, pas en communication ni en lobbying. Si on veut gagner des batailles, va falloir se payer des spécialistes en communication afin de se battre à armes égales avec les politiciens. Je crois qu’il est là, l’avenir pour l’Union. » Une dernière résolution qui suscite les réactions Parmi les 14 résolutions votées par les producteurs, l’une a soutenu un organisme important pour les agriculteurs de la région : la ferme expérimentale de Normandin. La dernière résolution, intitulée Propagation de la cécidomyie du chou-fleur, porte sur un meilleur contrôle de cet insecte qui a fait des ravages autant chez les producteurs maraîchers que chez les producteurs de canola de la région. En terminant, la Fédération a profité de son congrès pour lancer son nouveau site Internet : www.upasaglac.ca.

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SAGUENAY— LAC-SAINT-JEAN

MARTIN MÉNARD La majorité des cultures de bleuets sauvages se trouvent sur les terres publiques et, au grand dam des producteurs, le gouvernement a décidé d’accroître le montant des baux de près de 400 %. Les tarifs locatifs passent ainsi de 12 $ à 66 $ l’hectare pour les nouveaux baux de même que pour les renouvellements, pour les 200 premiers hectares. Cette augmentation fait rager le président du Syndicat de producteurs de bleuets du Québec, Marc Larouche. « Le gouvernement et ses fonctionnaires vont chercher de l’argent dans les poches des producteurs sans même

les consulter. Et ce qu’on n’accepte pas, c’est que le Nouveau-Brunswick loue ses terres publiques selon un tarif progressif atteignant maximalement 25 $ l’hectare. Si on veut être compétitifs, il faudra que le Québec ajuste ses tarifs à la baisse. » Le président estime que 18 000 hectares sont ou seront soumis à cette nouvelle tarification. Ce sont surtout les jeunes producteurs de bleuets qui écoperont, puisqu’il faut compter environ une dizaine d’années avant qu’une bleuetière atteigne une production optimale. « On souhaite rencontrer le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles. On souhaite une écoute de sa part, car, au niveau régional, il n’y a

ARCHIVES/TCN

Producteurs de bleuets : des baux augmentent de 400 %

Les producteurs de bleuets sauvages du Québec sont désavantagés par les nouveaux tarifs locatifs exigés par le gouvernement québécois, et ce, comparativement aux tarifs inférieurs offerts par le Nouveau-Brunswick.

pas d’écoute. » Les producteurs réunis à l’assemblée générale annuelle de la Fédération de l’UPA du Saguenay–

Lac-Saint-Jean ont voté à l’unanimité une résolution visant à appuyer les producteurs dans leurs démarches.

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CENTREDU-QUÉBEC

MARTIN MÉNARD BÉCANCOUR — Les producteurs du Centre-du-Québec estiment avoir consenti des efforts significatifs lors des 10 dernières années pour améliorer la qualité des cours d’eau et montrent du doigt les municipalités qui déversent directement une portion de leurs eaux usées dans les plans d’eau. Ils ont voté une résolution demandant aux ministères concernés d’analyser l’origine de la pollution des cours d’eau et d’abolir le moratoire sur l’augmentation des superficies en culture. « On accable les agriculteurs pour la pollution des municipalités. Et le gouvernement préfère justement que les producteurs soient la tête de Turc au lieu d’obliger les municipalités à se conformer, car cela coûterait des millions de dollars, voire des milliards si on ajoute les villes de Québec et de Montréal », a expliqué Yves Gatien, un agriculteur de

Drummondville présent à l’assemblée générale annuelle de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec, qui a eu lieu à Bécancour le 28 octobre dernier. Les producteurs ont de surcroît dénoncé le fait que les municipalités, malgré leurs rejets polluants, ont présentement la permission de déboiser en vue d’accroître la superficie de leurs parcs industriels et de leurs zones résidentielles. Entretien des cours d’eau Le Centre-du-Québec a voté une résolution importante visant à étendre à tout son territoire une formule qui semble enfin résoudre les problèmes liés à l’entretien des cours d’eau. « Les municipalités en milieu agricole profitent des cours d’eau qui s’écoulent bien, mais ce sont les producteurs qui payent. Dans la MRC de Nicolet, ils ont constitué un fonds alimenté par tous les contribuables de la région. Et ça fonctionne numéro un! Il y a moyen d’adapter ce genre de formule

partout, même dans les MRC qui ont une réalité et un relief différents », a expliqué Daniel Habel, vice-président de la Fédération. Dans la MRC de Nicolet, le fonds commun est non seulement plus équitable pour les agriculteurs, mais il a également permis de simplifier les procédures associées à l’entretien des cours d’eau, diminuant de moitié les coûts de réalisation et les délais d’exécution. Les 12 résolutions ont toutes été adoptées sans anicroche, de sorte qu’à 15 h 45, l’assemblée était même terminée. Mentionnons celle sur la remise en culture de terres agricoles, qui permettrait de reconvertir quelques centaines d’hectares, notamment dans le parc industriel de Bécancour. Une autre résolution demande des moyens pour contrôler les populations d’espèces fauniques, comme celle du dindon sauvage qui a été volontairement introduit par la Fédération québécoise des chas-

MARTIN MÉNARD/TCN

Pour la fin du moratoire sur les superficies

Daniel Habel, vice-président de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec.

seurs et pêcheurs. « De quel droit on met sur nos terres des dindons que nous nourrissons, pour faire plaisir à des associations de chasse et pêche? Quand tu en as 150 dans ton champ d’avoine, inutile de faire venir la batteuse... » a soulevé un producteur.

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CAPITALENATIONALE— CÔTE-NORD

THIERRY LARIVIÈRE QUÉBEC — « C’est le temps de changer de ton », a lancé Jacynthe Gagnon, présidente de la Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale–Côte-Nord, lors de l’assemblée générale annuelle (AGA) de l’organisation le 28 octobre dernier. La présidente en appelait à plus de solidarité entre les producteurs pour

faire bouger certains dossiers auprès du ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis. « Quelque chose me blesse profondément. Aucun dossier n’avance et à l’intérieur de nos troupes il y a des guidounes, c’est le mot », a lancé Jacynthe Gagnon, en faisant référence à certains agriculteurs qui préfèrent donner des « petites tapes sur l’épaule du ministre » et faire passer des messages individuels plutôt que de

faire valoir les orientations collectives. « Il faut faire reconnaître l’importance de l’agriculture », a résumé la présidente dans une intervention bien sentie. Le premier vice-président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Pierre Lemieux, a critiqué plusieurs aspects du travail du ministre, dont sa récente sortie sur l’augmentation de la présence des pesticides dans les cours d’eau, alors qu’il déclarait que « Monsanto est plus puissante que le gouvernement ». « J’étais malheureux d’entendre mon ministre », a commenté Pierre Lemieux, en réaction à une intervention d’une productrice maraîchère sur le même sujet pendant l’assemblée. Pierre Lemieux a précisé que c’était juste de dire que la quantité des pesticides augmentait, mais que cela était principalement dû à

THIERRY LARIVIÈRE/TCN

L’inaction du ministre choque

Jacynthe Gagnon, présidente de la Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale–CôteNord, a souhaité un changement de stratégie et de ton pour faire avancer certains dossiers au gouvernement du Québec.

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EN ROUTE VERS LE CONGRÈS 2015 la hausse des hectares en culture et à la lenteur du processus d’homologation de nouvelles molécules dont le niveau de toxicité dans l’environnement est moins élevé. Les années de référence du dernier rapport montrent aussi une quantité accrue de certains fongicides, ce qui s’expliquerait notamment par une année difficile pour les cultures en 2012. Pierre Lemieux a également souligné la lenteur avec laquelle sont prises les décisions concernant les programmes de soutien au revenu de la Financière agricole du Québec (FADQ). « On aurait pu au moins donner un signal aux producteurs », a commenté le vice-président de l’UPA, qui estime que cette incertitude nuit à l’investissement. « L’insatisfaction par rapport au peu de résultats et à la façon dont le ministre travaille sera sûrement un sujet important au congrès », a ajouté Pierre Lemieux, après l’intervention de délégués, dont certains suggéraient même d’émettre un vote de blâme envers le ministre ou encore de réclamer sa démission. Il n’y a toutefois pas eu de résolution en ce sens pendant l’AGA. Les délégués ont par ailleurs adopté 10 résolutions, à l’unanimité, dont une

FAIT DIVERS VOL DE SIROP D’ÉRABLE Au palais de justice de Trois-Rivières, le jeudi 22 octobre, Benoit Morin, de Saint-Joachim-de-Bedford, a écopé d’une peine de huit mois de prison à purger dans la collectivité pour sa participation au vol de 9 500 barils de sirop d’érable à Saint-Louis-de-Blandford entre 2011 et 2012. Selon le quotidien Le Nouvelliste, il était responsable du nettoyage de barils destinés à recevoir le sirop, dans un entrepôt de la rue Sherbrooke à Montréal. Son travail n’a duré qu’une journée, à la demande de la tête dirigeante présumée du vol, Richard Vallières. Par ailleurs, le complice Steve Picard, qui a reçu 22 000 $ pour avoir fait le ménage après chaque passage des voleurs, sur une période de neuf mois à l’entrepôt de Saint-Louis-de-Blandford, recevra le 2 décembre prochain sa sentence, prononcée par la juge Guylaine Tremblay. La poursuite réclame une peine de 18 à 24 mois ferme. Rappelons qu’une trentaine d’individus ont été arrêtés pour ce vol. Cinq ont réglé leur dossier, et les autres subiront leur enquête préliminaire à compter du 12 novembre. Y.C.

qui demande à l’UPA d’accorder autant d’importance à la santé psychologique des producteurs qu’aux dossiers économiques et politiques. La quarantaine de délégués a également voté pour un appui aux services-conseils collectifs qui sont mis à mal par les subventions à l’acte. Une autre résolution demande la reconnaissance de l’importance de l’agriculture. Notons aussi une résolution pour faciliter le financement des projets de la relève sur les terres publiques par la FADQ.

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CAPITALENATIONALE— CÔTE-NORD

La Voie agricole diffusée La Fédération a confirmé aux délégués la diffusion d’une 3e saison de La Voie agricole sur les ondes de MAtv à Québec et même dans certaines autres régions. Il s’agit d’émissions qui mettent en valeur les fermes du territoire et qui enseignent le fonctionnement de plusieurs exploitations sur un mode léger et accessible. Les émissions passées sont disponibles à youtube.com et sont produites avec le concours de la Fédération et des télévisions communautaires. T.L.

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SÉCURITÉ

MARTIN MÉNARD L’Association canadienne de sécurité agricole (ACSA) vient de publier son rapport, et les nouvelles sont bonnes : le nombre d’accidents mortels diminue d’environ 1 % par année au pays depuis près de 20 ans. En 1990, il y a eu 14 « décès agricoles » par tranche de 100 000 personnes; ce taux n’était plus que de 11 en 2012. Le document fait cependant état d’une moyenne annuelle totale de 85 décès de ce type au Canada pour les 11 dernières années. En consultant les statistiques, on apprend que plus de 53 % des accidents mortels sont associés à la machinerie (1 234 décès de 1991 à 2012). Les accidents mortels par renversement, écrasement et enchevêtrement sont en légère baisse, principalement en raison de l’amélioration des équipements de sécurité. Dans le cas des enchevêtrements, la prise de force (29 %), la presse à foin

(13 %) et la vis sans fin (12 %) sont les principales sources d’accidents. Quant au nombre de personnes qui sont coincées ou heurtées par une machine agricole, il est légèrement en hausse, ce qui est attribuable à des erreurs d’opération. Le manque de formation est montré du doigt. Enfin, mentionnons que 23 % des accidents mortels liés aux machines se sont produits au champ, que 17 % d’entre eux ont eu lieu dans la cour de ferme et que 13 % sont survenus sur la voie publique. Trois sœurs mortes Trop d’enfants sont encore victimes d’accidents à la ferme. Radio-Canada rapportait le 14 octobre un événement horrible où trois sœurs, l’une âgée de 13 ans et les deux autres, des jumelles, âgées de 11 ans, sont mortes après avoir été ensevelies dans du canola. Elles sont tombées dans le grain pendant le déchargement du camion.

PHOTOHELICO

Les accidents mortels diminuent à la ferme

Les accidents agricoles mortels sont en diminution, mais ne crions pas victoire trop vite : on en compte tout de même 85 par année en moyenne au Canada.

Cette histoire rappelle que nous ne sommes jamais assez prudents. Denis Roy, responsable du dossier santé et sécurité à l’Union des producteurs agricoles, soutient qu’il faut parler davantage de sécurité à la ferme. « La prévention doit se vivre au quotidien; il ne faut pas en parler juste une fois par année », lance-t-il. Il prend en exemple les silos, qui devraient selon lui être vendus avec tout l’équipement de sécurité nécessaire. « À l’heure actuelle, les équipements de sécurité sont offerts en option, et pour être en mesure de proposer des prix compétitifs, les compagnies ne les incluent pas dans leurs prix. Résultat : le producteur monte sans harnais. Ça devrait être comme pour l’automobile. La

ceinture de sécurité n’est pas une option », mentionne-t-il. Les producteurs sont invités à prendre quelques minutes pour s’assurer que leur machinerie est sécuritaire avant d’entreprendre un travail. Le garde de sécurité de la vis à grain est-il bien fixé? « On réduirait le nombre de décès de 50 à 70 % à la ferme si les gens prenaient deux minutes pour vérifier la sécurité des lieux », analyse M. Roy. À ce sujet, mentionnons que la formation sur l’abattage manuel d’arbres accréditée par la CSST (obligatoire pour certaines entreprises agricoles) sera subventionnée pour une dernière fois en 2016. Pour information : www.csst.qc.ca/ prevention/secteur/agriculture.

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EXPOSITION PROVINCIALE

Montmagny est viable, selon Christian Pons MAURICE GAGNON

Valeurs sûres L’exposition continuera de miser sur des valeurs sûres comme l’agroalimentaire, les activités équestres (le spectacle d’attelages a attiré plus de 1 200 personnes à lui seul) et les activités festives. La présence de manèges attire de 50 à 55 % des visiteurs, selon M. Pons. D’autres activités sont appelées à changer. Ayant

Collaboration spéciale

MAURICE GAGNON

MONTMAGNY — La tenue de la 3e Exposition agricole provinciale du comté de Montmagny, du 21 au 30 août dernier, aura démontré que l’événement est viable, selon son directeur général, Christian Pons. Celui-ci a même dégagé un léger surplus de 3 400 $ en réduisant les dépenses, notamment celles reliées aux spectacles, aux activités, ainsi qu’aux prix remis aux exposants. L’organisation, qui se prépare déjà à la 4e édition, prévoit y apporter quelques ajustements. Plus de 15 000 personnes ont visité le site. Il s’agit d’un achalandage équivalent à celui de l’an dernier, ce qui n’est pas suffisant compte tenu du potentiel de la région, selon M. Pons. Il affirme que l’exposition pourrait accueillir environ 24 000 personnes. Jugements « L’édition 2015 de la finale provinciale des jugements animaliers a pu être tenue grâce à un mélange de détermination et de gestion stricte des finances de la Société d’agriculture du comté de Montmagny », souligne M. Pons. L’exposition a présenté des jugements de chèvres, de bovins laitiers, de moutons et de chevaux. « Le travail acharné et la bonne volonté de nombreux participants montrent qu’il existe un réel désir de tenir les jugements à Montmagny », poursuit le directeur général. Le secteur équin, ajoutet-il, connaît toutefois des soubresauts, attribuables à la récente fusion au sein d’une association unique.

Le directeur général de l’exposition de Montmagny, Christian Pons.

ni plus ni moins atteint son point de saturation dans sa forme actuelle – l’intérêt porté par les exposants étant en déclin –, le volet commercial sera vraisemblablement remplacé par un marché de l’artisanat. De plus, l’expo compte revenir à ses dates de présentation habituelles. L’événement avait été retardé d’une semaine pour éviter qu’il se déroule

en même temps qu’Expo Québec. Toutefois, ce chevauchement ne semble pas vraiment influencer l’achalandage, selon M. Pons. Par ailleurs, dit-il, la tenue du Festival du bûcheux de Saint-Pamphile a réduit l’affluence du dimanche. En 2016, l’expo se tiendra du 17 au 21 août, moins près de la rentrée scolaire, sans tenir compte des dates d’Expo Québec.

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JEUX

MOTS CROISÉS

Par Maurice Saindon

CHRONIQUE RECETTES

Cari de dinde aux pommes Une recette de Pommes Qualité Québec 4 portions

I n grédients • 900 g (2 lb) de cubes de dinde • 5 ml (1 c. à thé) de curcuma en poudre • 15 ml (1 c. à soupe) de farine tout usage • 45 ml (3 c. à soupe) d’huile végétale • 4 oignons, en rondelles • 4 gousses d’ail

• • • • • • • • •

1 branche de céleri finement hachée 500 ml (2 tasses) de bouillon de poulet 4 feuilles de lime kaffir 1 bâton de cannelle 15 ml (1 c. à soupe) de cari moulu 500 ml (2 tasses) de lait de coco 60 ml (1/4 tasse) de jus de lime 3 pommes pelées et en cubes Sel et poivre

Mijoteuse : Placer les cubes de dinde dans la cocotte de la mijoteuse. Saupoudrer de curcuma et de farine et mélanger. Saler et poivrer. Dans un grand poêlon, faire chauffer l’huile végétale. Ajouter les oignons, l’ail et le céleri. Faire revenir 3 minutes à feu moyen. Verser le bouillon de poulet et porter à ébullition. Verser dans la cocotte de la mijoteuse. Ajouter les feuilles de lime kaffir, la cannelle et le cari. Couvrir et cuire à basse température 5 heures. Ajouter le lait de coco, le jus de lime et les pommes. Couvrir et cuire à haute température 20 minutes. Répartir dans des assiettes et servir avec du riz vapeur.

HORIZONTALEMENT

VERTICALEMENT

1 - Moutarde des champs — Débute après minuit. 2 - Plante aromatique (labiées) aux inflorescences roses — Plante ligneuse. 3 - Feuille de tabac — Saint-Père — Orignal. 4 - Avertissiez — Bouclier. 5 - Gladiateur. 6 - Fruit charnu — Matières colorantes rouges. 7 - Non raffiné. 8 - Composante de l’écorce de certains arbres — Terre à seigle. 9 - Désinence d’un verbe du premier groupe — Résister au passage du temps — Hors de combat. 10 - Vieux oui — Il se joue avec des pions — Suc de certains fruits. 11 - Ses fleurs présentent cinq éperons — Exprime un bruit sec. 12 - Axe principal de certains champignons et algues — Alcaloïde du thé.

1 - Ail d’Espagne — Carte. 2 - Plante de la famille des hédéracées — Se rendront. 3 - Plante des lieux incultes — Deux cent un. 4 - Enlève le germe de l’orge — Gadolinium — Opus. 5 - Exclamation souvent à caractère capricieux — Titane — Meugle. 6 - Mettre en silo — Pièce du jeu d’échecs. 7 - Gazon — Plus. 8 - Article féminin — Herbe marine. 9 - Point de départ — Nickel — Balle de service au tennis. 10 - Froment — Arbre australien de la famille des myrtacées. 11 - Plante telle que l’arum — Parcouru des yeux — Mesure temporelle. 12 - Liste des plats — Plante telle que l’immortelle bleue.

JEUX

SUDOKU

Règlements du Sudoku

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Mijoté : Dans une grande casserole, faire chauffer l’huile végétale. Ajouter les oignons, l’ail et le céleri. Faire revenir 3 minutes à feu moyen. Ajouter les cubes de dinde et faire revenir 5 minutes. Saler et poivrer. Saupoudrer de farine et mélanger. Verser le bouillon de poulet et porter à ébullition, en remuant. Ajouter les feuilles de lime kaffir, la cannelle, le curcuma et le cari. Couvrir à moitié et cuire 2 heures. Ajouter les pommes, le jus de lime et le lait de coco. Cuire 15 minutes à feu doux. Répartir dans des assiettes et servir avec du riz vapeur. Niveau de difficulté : très facile

› Pour d'autres recettes : lapommeduquebec.ca

Les Éditions Goélette

Le but du jeu est de remplir les cases vides de la grille en respectant les trois règles principales : • Chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9. • Tous les chiffres de 1 à 9 doivent se trouver dans chaque colonne, chaque rangée et chaque région de 3 x 3. • Aucun chiffre ne doit se répéter dans une même colonne, ligne ou région.

› Les solutions de la semaine dernière sont à la fin des petites annonces.

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CHRONIQUE HERBORISTE

Liqueurs maison aux herbes : des cadeaux qui font plaisir Sylvie Demers Naturothérapeute-herboriste

Recette de base des liqueurs maison • 1 litre (4 tasses) d’alcool : vodka, eau-de-vie, etc. • 1 gros pot muni d’un couvercle étanche • Plantes aromatiques (voir recettes ci-dessous) • Sirop de sucre : 500 ml (2 tasses) de sucre et 250 ml (1 tasse) d’eau Comment faire : mettre les ingrédients aromatiques dans le pot, verser l’alcool et fermer hermétiquement. Faire macérer à température ambiante et à l’abri de la lumière, de quelques jours à quelques semaines, selon l’intensité de saveur que vous souhaitez obtenir. Passer le liquide dans un filtre à café en papier inséré dans un entonnoir. Ajouter l’alcool aromatisé au sirop de sucre. Verser dans des bouteilles propres et stérilisées. Laisser vieillir au minimum un mois avant de déguster. Sirop de sucre : dans une casserole, chauffer doucement l’eau et le sucre

CHRONIQUE TERRES À TERRES

ORU FOGAR et SAT : des acronymes de moins en moins anonymes André D. Beaudoin

jusqu’à ce que celui-ci soit entièrement dissous. Porter à ébullition et retirer du feu dès les premiers bouillons. Faire refroidir le sirop avant de l’utiliser. Voici quelques variantes à essayer en suivant la recette de base :

Liqueur d’estragon • 500 ml (2 tasses) d’estragon séché (Artemisia dracunculus) • 4 clous de girofle et 1 pincée de cannelle • Macération : 15 jours • Vieillissement : 4 semaines • Propriétés : stimule l’appétit, soulage les crampes d’estomac. Liqueur de basilic • 80 feuilles fraîches de basilic (Ocimum basilicum) • Macération : de 3 à 5 jours • Vieillissement : 4 semaines • Propriétés : aide le système nerveux, décontracte les muscles. Liqueur de menthe • 500 ml (2 tasses) de menthe séchée (Mentha piperita ou spicata) • 2 étoiles d’anis (badiane) • Macération : 7 jours • Vieillissement : 4 semaines • Propriétés : stimule la sécrétion biliaire. Liqueur de sauge • 250 ml (1 tasse) de sauge séchée (Salvia officinalis) • 2 feuilles de laurier (Laurus nobilis) • Zeste de 1 citron • Macération : 15 jours • Vieillissement : 4 semaines • Propriétés : a un effet tonique et énergisant. Comment consommer votre liqueur? En apéritif, en digestif, ajoutée à une eau gazeuse, versée sur de la glace pilée, en dessert sur de la crème glacée, dans des cocktails préparés avec des jus de fruits, en granité... Bref, votre imagination est votre seule limite!

› www.bonnefemmedemers.com/herbesbenefiques

Secrétaire général d’UPA Développement international

ORU FOGAR… que veut dire cet acronyme? Il s’agit de l’Organisation des régions unies (ORU) du Forum global d’associations de régions (FOGAR). Ce réseau international croit à l’autonomie politique et réclame davantage de pouvoirs pour les territoires. L’ORU FOGAR défend l’idée qu’une plus grande décentralisation devient de plus en plus pertinente, nécessaire et primordiale. La mondialisation, telle que pratiquée actuellement, entraîne et impose même une perte de souveraineté nationale. Par conséquent, elle amène les gens à se désintéresser des pouvoirs publics. Toutefois, l’ORU FOGAR suscite l’espoir d’une réappropriation citoyenne. Du fait de leur proximité, les gouvernements locaux sont mieux adaptés pour faire renaître une véritable démocratie au service des populations et de leur réalité quotidienne. Quant aux SAT, ce sont des systèmes alimentaires territorialisés. Un nouveau concept? Pas vraiment. Les labels, les produits d’origine, les appellations contrôlées, les kiosques de vente à la ferme ainsi que les marchés publics font partie des SAT. Il en va de même pour les systèmes de gestion de l’offre. En fait, les SAT s’appuient sur la volonté du milieu de créer des liens structuraux entre l’agriculture et l’alimentation. Ils n’assurent pas l’autosuffisance ni la souveraineté alimentaires. Cependant, ce sont des systèmes qui prennent en considération les territoires et leur biodiversité, la gouvernance territoriale et les intérêts de l’ensemble des acteurs du milieu.

› www.upadi-agri.org

Que l’ORU FOGAR s’intéresse à ces systèmes est naturel. Que nos élus locaux s’y intéressent serait également naturel. Il va sans dire que nous, citoyens et agriculteurs du Québec, avons intérêt à suivre le parcours de l’ORU FOGAR et des SAT. D’ailleurs, nous sommes assez bien placés pour le faire. En effet, la Coalition pour la souveraineté alimentaire, la Chaire de recherche en droit sur la diversité et la sécurité alimentaires, UPA Développement international et l’Union des producteurs sont, à la fois, des organismes interreliés et des acteurs qui participent à l’évolution des SAT. À Turin, en Italie, le 15 octobre dernier, dans un panel sur le sujet, le Québec a fait très bonne figure. Comme quoi le « territoire » est vaste pour soutenir l’agriculture du terroir.

ANDRÉ D. BEAUDOIN

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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 4 novembre 2015

UNE JOURNÉE POUR LA TERRE

Des actions pour préserver les ressources CHRISTIAN PAQUIN Dans une approche de développement durable pour favoriser un équilibre entre le développement de l’agriculture, son acceptabilité sociale et le respect de l’environnement, les producteurs ont posé des actions concrètes au cours des dernières années pour préserver les ressources telles que l’eau, le sol et la biodiversité. La Terre en a relevé quelques-unes pour souligner l’événement Une journée pour la Terre.

100 000

5 577

96

16

L’Union des producteurs agricoles (UPA) et le Jour de la Terre Québec ont annoncé le 22 avril dernier qu’ils feront équipe pour planter pas moins de 100 000 arbres à temps pour les célébrations du 375e anniversaire de Montréal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme 375 000 arbres, qui vise à augmenter le couvert forestier de la région métropolitaine d’ici 2017.

Selon les faits saillants du rapport annuel sur les services-conseils offerts aux entreprises agricoles, pour l’année 2014-2015, 5 577 d’entre elles ont bénéficié du Programme servicesconseils – domaine agroenvironnement, soit 19 % des exploitations du Québec, comparativement à 3 883, soit 14 %, pour l’année 2013-2014.

Depuis 2010, 96 projets représentant des investissements de l’ordre de 4,1 M$ ont été réalisés dans le cadre du Programme de mise en valeur de la biodiversité des cours d’eau en milieu agricole, instauré par la Fondation de la faune.

Les Producteurs de grains du Québec ont participé volontairement à une analyse poussée du cycle de vie de leur production, une première mondiale. Cette démarche repose sur la promotion et l’adoption de bonnes pratiques à la ferme, qui permettent d’optimiser les modes de gestion des producteurs et d’accroître les performances environnementales, sociales et économiques des entreprises. Un total de 16 recommandations ont été formulées et les membres choisiront lesquelles ils appliqueront pour améliorer leurs pratiques.

1er 7 000

37 %

Selon l’UPA, depuis 15 ans, c’est plus de 7 000 kilomètres d’arbres qui ont été plantés sur les terres agricoles du Québec, soit l’équivalent de la distance entre Montréal et Moscou.

Ces entreprises agricoles occupaient 37 % (789 057 ha) des superficies cultivées au Québec, dont 262 909 ha étaient en prairies et 157 247 ha en maïs-grain. En 2013-2014, elles couvraient 27 % (574 530 ha) des superficies cultivées dans la Belle Province.

Les Éleveurs de porcs du Québec ont produit un rapport de responsabilité sociale dans le cadre d’un projet-pilote de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une première à l’échelle mondiale pour la production porcine. Dans ce rapport dévoilé en 2014, les Éleveurs de porcs se sont notamment engagés à mettre en œuvre un code de pratiques pour les soins et la manipulation des porcs d’élevage d’ici 2016.

La Fédération de la relève agricole du Québec, l’UPA, la Fédération québécoise des municipalités, Équiterre et la Fondation David Suzuki uniront leurs voix le 9 novembre prochain, dans le cadre de l’événement Une journée pour la Terre, pour promouvoir la protection du territoire agricole et son utilisation à des fins agricoles.

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ÉCONOMIE

Le lait moins cher au Canada Plusieurs critiques de la gestion de l’offre citent des exemples de lait moins cher aux États-Unis, mais sans tenir compte qu’il ne s’agit pas de produits totalement équivalents. Pour comparer des pommes avec des pommes, il faut faire un parallèle entre le prix du lait canadien et celui du lait américain qui ne contient pas d’hormone de croissance bovine (somatotropine). C’est justement ce qu’a fait une étude réalisée par la firme spécialisée Nielsen sur 52 semaines, jusqu’au 30 mai dernier pour le Canada et jusqu’au 7 juin pour les États-Unis. Cette étude fait état d’un prix moyen pour le lait sans hormone de 1,48 $ le litre au Canada et de 1,63 $ chez nos voisins du Sud. La comparaison est en dollars canadiens avec un taux de change moyen de 1,16. Le taux de change actuel ferait augmenter encore

ARCHIVES/TCN

THIERRY LARIVIÈRE

plus le prix du lait américain exprimé en dollars canadiens. Au Canada, ce prix reflète tous les laits – incluant le lait bio – vendus en épicerie, tous formats confondus. C’est en fait une moyenne pondérée qui tient compte des différents laits dans les divers formats.

Ainsi, le lait 2 % vendu en format de 4 litres a une prépondérance beaucoup plus importante dans le résultat final. Pour ce qui est des États-Unis, il s’agit d’un calcul similaire incluant tous les laits sans hormone, soit le lait avec une certification sans hormone et le lait

bio. L’étude a été commandée par les Producteurs laitiers du Canada. Rappelons que le lait produit ici ne contient pas de dérivés de somatotropine, une hormone qui sert à accroître la productivité des vaches laitières et qui est interdite de notre côté de la frontière. Le lait américain peut être produit avec cette hormone, ce qui diminue les coûts de production. Jusqu’à maintenant, les produits laitiers importés des États-Unis, dont la proportion va augmenter avec le Partenariat transpacifique, ne sont pas tenus de respecter la réglementation canadienne en ce qui concerne les hormones de croissance bovine. « Ou bien cette interdiction est ridicule et on la lève, ou bien c’est un souci réel pour la santé et on l’applique à tout ce qui est vendu au Canada », a commenté Maurice Doyon, professeur à l’Université Laval et spécialiste du commerce agroalimentaire.

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ZONAGE AGRICOLE

Seulement 1 000 ha de moins en un an Le rythme du dézonage agricole a ralenti quelque peu en 2014-2015. C’est du moins ce qui ressort du Rapport annuel de gestion de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), qui évalue la perte nette du territoire agricole à 1 024 ha pour la dernière année. C’est seulement 30 % des 3 500 ha qui avaient été retranchés de la zone verte en 2013-2014. De façon plus détaillée, le rapport indique que 678 ha ont été exclus de la zone agricole, mais 1 218 ha ont fait l’objet d’une nouvelle inclusion (remises en culture). Il y aurait donc un gain de 540 ha à cet égard. Il faut cependant tenir compte de l’implantation d’un nouvel usage non agricole qui a fait perdre 898 ha, et des agrandissements d’usages

non agricoles existants qui ont retranché 666 ha. On arrive donc à un bilan de 1 024 ha en moins dans la zone agricole. Le nombre de décisions rendues par la CPTAQ demeure stable pour cette période, à 2 394 contre 2 494 l’année précédente. La zone agricole globale au Québec a peu varié, passant de 6 307 415 ha à 6 307 342 ha. On remarque par ailleurs une baisse des superficies autorisées pour les résidences à 89 ha en 2014-2015. On constate aussi le plus bas niveau de décisions en 10 ans dans ce secteur. Ce phénomène s’explique en partie par le traitement passé de l’article 59 de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles dans plusieurs MRC. Les nouvelles résidences sont donc majoritairement dirigées dans les endroits déjà dézonés à cet effet. L’expansion d’une mine à Saint-Honoré, au Saguenay, a fait perdre 392 ha.

Décisions ayant eu une incidence sur le territoire agricole en 2014-2015 Implantation d’un nouvel usage non agricole

898 ha

Agrandissement d’un usage non agricole existant

666 ha

Sous-total

1 564 ha

Exclusions de la zone verte

678 ha

Inclusions (retour de terres en zone verte)

1 218 ha

Retrait total de la zone verte

1 024 ha

Source : Rapport annuel de gestion, Commission de protection du territoire agricole 2014-2015.

Le nouveau Roundup Ready Xtend

Une question de buse

AUDREY DESROCHERS

Monsanto a profité de la tenue de l’Expo-Champs en septembre dernier pour présenter aux visiteurs son nouveau système de production Roundup Ready Xtend. Après sept ans de recherches, l’entreprise lance cet outil de désherbage conçu pour combattre les mauvaises herbes à feuilles larges et lutter contre la propagation des espèces difficiles à maîtriser dans le soya. Le soya Roundup Ready 2 Xtend présente une tolérance à la fois au dicamba et au glyphosate. Il devient donc, aux dires de Monsanto, le premier produit biotechnologique présentant une résistance à ces deux groupes d’herbicides. « Ce système de production permet d’augmenter le potentiel de rendement », assure le directeur des ventes, partenaires commerciaux maïs et soya à Monsanto, Patrice Lévesque. En plus du soya, le nouveau système de production comprend deux herbicides. Le Roundup Xtend avec la technologie VaporGrip, une formulation combinée de glyphosate et de dicamba, offre aux producteurs un produit à faible volatilité pour lutter contre un large spectre de mauvaises herbes. « C’est une seule cruche, déjà toute prête », illustre

AUDREY DESROCHERS

Collaboration spéciale

Sébastien Laporte, de Monsanto, a présenté le nouveau système de production Roundup Ready Xtend.

le présentateur, Sébastien Laporte. Il y a aussi le XtendiMax, un herbicide à base de dicamba seulement, conçu pour être mélangé en réservoir avec un autre herbicide comme le glyphosate. Ce produit possède également la technologie VaporGrip, mise au point pour en diminuer la volatilité. Seuls ces deux nouveaux herbicides et des versions récentes du Banvel II sont autorisés pour une utilisation avec le soya Roundup Ready 2 Xtend. Ils peuvent être appliqués en présemis, en prélevée et en postlevée. Démonstration à l’Expo-Champs À l’Expo-Champs, en plus des parcelles de soya, trois petits bacs transparents remplis de terre étaient en démonstration pour illustrer le potentiel des nouveaux herbicides.

Selon les essais de recherche réalisés par Monsanto, les herbicides Xtend procurent 14 jours d’activité résiduelle. Cette activité résiduelle du dicamba réduit la concurrence des mauvaises herbes en début de saison et améliore le désherbage jusqu’à la récolte. Le bac traité au nouvel herbicide, plus de 14 jours avant la démonstration, présentait beaucoup moins de mauvaises herbes que les deux autres. Au moment de la présentation à l’Expo-Champs, le nouveau soya avait été homologué au Canada, mais l’approbation réglementaire n’avait pas encore été obtenue pour d’autres marchés d’exportation, de même que pour les nouveaux herbicides. L’entreprise attendait donc les homologations avant de lancer officiellement son produit.

Sous le chapiteau de Monsanto à l’Expo-Champs, une partie de la présentation était consacrée aux règles d’application des nouveaux herbicides. Selon le présentateur, le choix des buses est primordial pour assurer le succès d’un traitement herbicide. Dans le cas des produits Xtend, les experts de Monsanto conseillent d’opter pour des buses et une pression qui produiront des gouttelettes de « très grossières » à « ultra-grossières », afin de réduire au maximum les risques de dérive. Le présentateur rappelait également que l’application doit se faire à une vitesse maximale de 25 km/h, avec une rampe à 50 cm au-dessus du couvert végétal et des vents qui se situent entre 3 km/h et 15 km/h.

AUDREY DESROCHERS

THIERRY LARIVIÈRE

Le présentateur a rappelé aux visiteurs les bonnes pratiques d’application des herbicides.

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Le CRAAQ en mode révolution CHRISTIAN PAQUIN

Le président du CRAAQ, Luc Forget, et la directrice générale, Brigitte Dumont.

Enfin, Luc Forget entamera sa deuxième année comme président. Jean Vincent et Martin Caron ont échangé leurs postes. Ainsi, Martin Caron devient premier vice-président et Jean Vincent deuxième vice-président. « M. Vincent en est à sa dernière année et ce changement est à sa demande », a mentionné Brigitte Dumont.

CARRIÈRES ET PROFESSIONS

CHRISTIAN PAQUIN/TCN

Gouvernance, investissements majeurs en technologie de l’information et développement des affaires ont été au centre des décisions des membres du conseil du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ) en 2014-2015. C’est le bilan tracé par le président Luc Forget lors de l’assemblée générale annuelle tenue le mercredi 28 octobre dernier à Drummondville. Quatre-vingt-cinq personnes ont participé à l’événement, dont 25 % au moyen de la webdiffusion. D’entrée de jeu, le président a rappelé que le CRAAQ a élargi et diversifié la composition du conseil en allant chercher des alliés issus du milieu municipal : Larry Bernier, représentant de la Fédération québécoise des municipalités; du secteur agroalimentaire, JeanMichel Bordron, représentant des tables agroalimentaires et de la filière biologique, et Alain Rioux, coordonnateur de la filière. Un dernier siège sera occupé à partir de décembre prochain par Nathalie Bilodeau, du Fonds de solidarité FTQ. « Nous avons entrepris une révolution au CRAAQ pour transformer toutes nos plateformes et devenir beaucoup plus accessibles en matière de transmission de la connaissance », a fait valoir en

surplus de 62 210 $ comparativement à un déficit de 11 595 $ l’an dernier. « Il faut être à la hauteur des attentes de nos utilisateurs. Dans un contexte où l’État a du mal à s’impliquer davantage, il faut être capable de générer des excédents qui permettent de faire croître la qualité et la quantité de notre offre de service », a affirmé le président du CRAAQ.

entrevue le président Luc Forget, propriétaire d’une ferme laitière à Laval. Pour maintenir sa position de leader en technologies de l’information et renforcer sa mission en tant que réseauteur, gestionnaire de contenus et diffuseur, le CRAAQ a investi 200 000 $ dans la modification du portail Agri-Réseau. Archives, calendrier, documents, blogues et vidéos façonneront, entre autres, le nouveau visage d’Agri-Réseau, dont le lancement est prévu à la minovembre. Le portail contenant plus de 15 000 publications sera en constante évolution. Certains services seront tarifés et des plateformes seront offertes à la publicité. En 2014-2015, le CRAAQ a été plus actif sur le plan international. « Des percées importantes auprès d’institutions étrangères, américaines et canadiennes nous ont permis de faire des alliances pour la traduction, la coédition et la distribution de deux publications », a mentionné la directrice générale. Le président Forget n’a pas caché sa fierté. « On a fait rayonner notre savoir-faire. Le résultat de notre collaboration a été apprécié. Sur le plan financier, le CRAAQ a enregistré une augmentation de 4,4 % de son chiffre d’affaires, qui est passé de près de 3,295 M$ à 3,440 M$, et un

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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 4 novembre 2015

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HEREFORD

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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 4 novembre 2015

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du 28 octobre 2015

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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 4 novembre 2015

REVUE DES MARCHÉS

Le pire El Niño depuis le verglas de 1998 THIERRY LARIVIÈRE La météo pourrait être particulière cet hiver puisque le phénomène El Niño est à son apogée depuis 1998, soit l’année du grand verglas. « L’épisode courant est, en matière d’anomalie de température de surface de cette région du Pacifique, comparable à l’épisode de 1997-1998, qui était jusqu’à présent le plus prononcé observé depuis 1950, année à laquelle on a commencé à mesurer les conditions atmosphériques », a expliqué Marie-Ève Giguère, météorologue à Environnement Canada. « Ce sera un hiver probablement plus chaud que la moyenne », soutient Dominique Paquin, spécialiste en simulation climatique du groupe Ouranos. L’experte du climat n’estime cependant pas que le Québec est particulièrement à risque de subir les contrecoups d’El Niño par rapport à d’autres régions plus près du Pacifique, comme la Californie.

PROVENDES Période de livraison

Prix (FAB Ferme)

en date du 29 octobre 2015

$/tonne

MAÏS Oct. 2015

1,06 + déc. 2015

190

Déc. 2015

1,34 + mars 2016

205

SOYA

Un hiver chaud pourrait faire en sorte que le couvert de neige risque davantage de fondre, surtout en comparaison des derniers hivers plus rigoureux. Si cela se produit, cela pourrait faire baisser le manteau de neige qui protège des gels importants de l’hiver certaines plantes comme la luzerne. Cela pourrait également diminuer la crue printanière. Selon Dominique Paquin, on ne peut toutefois pas tirer de conclusions hâtives puisqu’une température proche de 0 °C peut aussi engendrer un hiver neigeux, car l’évaporation est plus grande quand il fait plus chaud, et qu’il pourrait quand même neiger plutôt que pleuvoir. Effet sur les prix En plus de son influence climatique au Québec, El Niño pourrait avoir un effet indirect sur les prix mondiaux de certaines denrées agricoles. Si l’on prend la Californie, par exemple, El Niño pourrait vouloir dire plus de pluie et donc une bonne production végétale et un impact à la baisse sur certains prix.

Bourse Chicago ($ US/bu) en date du 29 octobre 2015 Mois Dernier prix Variation MAÏS Déc. 2015 3,7650 0,0050 Mars 2016 3,8650 0,0050 SOYA Nov. 2015 8,8000 -0,0150 Janv. 2016 8,8175 -0,0100 AVOINE Déc. 2015 2,2800 0,0100 Mars 2016 2,3000 0,0000 BLÉ FOURRAGER Déc. 2015 5,0700 0,0100 Mars 2016 5,1225 0,0050

Le verglas de 1998, causé par trois dépressions successives, avait entraîné la perte d’environ 300 000 entailles dans les érablières.

Marie-Ève Giguère estime toutefois que rien n’est assuré pour la Californie, puisqu’un autre phénomène climatique en provenance du Pacifique, le Blob, pourrait contrecarrer l’effet bénéfique d’El Niño pour cet État. Ailleurs dans le monde, divers pays limitrophes du Pacifique, comme l’Australie, pourraient connaître plus d’épisodes de sécheresse et donc de mauvaises récoltes de céréales comme le blé. Déjà, certains contrats à terme,

BOVINS

Encan public de l’Ontario du 29 octobre 2015 Catégorie

Nbre

Bas/Top

Moyenne

50 à 64 lb

4

239,99-250,00

244,30

65 à 79 lb

5

222,50-245,00

227,19

80 à 94 lb

29

201,73-232,50

209,18

95-109 lb 110 lb et plus

8

185,00-207,50

16

67,50-187,50

196,99 90,20

Source : PGQ

Oct. 2015

2,49 + nov. 2015

415

Déc. 2015

2,73 + janv. 2016

424

Site Internet des Producteurs de grains du Québec : www.pgq.ca

comme ceux sur les produits laitiers, le sucre, l’huile de palme ou le blé, ont augmenté depuis le mois de septembre, soutenus en partie par les nouvelles concernant la sévérité d’El Niño. Selon un rapport de Nikko Securities de Londres, l’arrivée d’El Niño signifie habituellement une hausse de la demande pour plusieurs produits de base, incluant le pétrole. Le phénomène climatique serait donc souvent accompagné d’inflation des prix.

Source : www.ontariobeef.com

Bovins de réforme Lundi 26 oct. 2015

Semaine 19 oct. 2015

MARCHÉ DU QUÉBEC Prix des bovins de réforme - Encans vivants

0,861

0,861

MARCHÉ DE RÉFÉRENCE Est de l'Ontario

0,878

0,867 0,898

Ontario Unité : $/lb vif

Prix du boeuf désossé BŒUF DÉSOSSÉ (85% maigre)

CANOLA

Semaine

Canada

Oct. 2015

+ nov. 2015

ND

États-Unis

Déc. 2015

+ janv. 2016

ND

Unité : éq. $ CA/100 lb

19 oct. 2015

Semaine précédente

257,00

262,00

ND

ND

Source : Canfax et Urner Barry

Veaux laitiers

ORGE Oct. 2015

Lundi

192

Sem.

% vol.

26 oct. 2015 19 oct. 2015 19 oct. 2015

AVOINE Oct. 2015

ND

BLÉ FOURRAGER Oct. 2015

238

BLÉ HUMAIN Oct. 2015

ND

$/boisseau

$/tonne

Exportation

Équivalent St-Hyacinthe Équivalent St-Hyacinthe

1,60 + décembre 213 1,15 + décembre 195

AGNEAUX

CHÈVRES

Équivalent St-Hyacinthe

Exportation

Équivalent St-Hyacinthe

Prix en vigueur pour l’agneau lourd du Québec :

Encan de Saint-Hyacinthe du 26 octobre 2015 2,79 + novembre 425

Catégorie

Nombre

AVOINE Prix livré à Minneapolis

236

ORGE Importation de Thunder Bay livré à Montréal

238

BLÉ FOURRAGER Importation de Thunder Bay livré à Montréal

267

CANOLA Importation de Thunder Bay livré à Bécancour 55,00 + nov.

100

2,93 2,83 2,03 0,59 2,80

3,33 3,16 2,38 0,65 3,11

37 5 22 19 4

516

Unité : $ CA/lb vif

Vente du 26 octobre 2015

9,75 $ kg/carcasse

SOYA Importation

2672

Écart de prix ($/lb)

Prix moyen

Moins de 50 lb

241

0,50-3,50

2,69

De 50 à 64 lb

343

1,00-2,98

2,38

De 65 à 79 lb

526

1,20-2,60

2,26

Total brebis

438

0,20-1,50

0,84

Total béliers

18

0,72-1,65

1,07

Source : FPAMQ Nous vous invitons à contacter la Fédération des producteurs d’agneaux et moutons du Québec afin de recevoir, par courriel, les prix de l’encan dès qu’ils sont disponibles. Veuillez faire votre demande à [email protected].

Chèvres Boucs Chevreaux

Semaine

Qté 41 26 64

$ 55-150 95-275 60-152 Source : Réseau Encans Québec

LAPINS Lapins vivants livrés à l’abattoir Prix provisoire au 1er septembre 2014

3,61 3,86

3,58 3,83

2,72 2,42

2,69 2,55

Sources : FPBQ, USDA, OCA

Veaux de grain 19 oct. 2015

Semaine

Semaine précédente

1427 3,330

1464 3,376

MARCHÉ DU QUÉBEC ENCHÈRE ÉLECTRONIQUE Volume annoncé Prix misé ($/lb) (2)

(1) Unité : $ CA/lb carcasse chaude sans peau Source : FPBQ (2) Le prix ne tient pas compte de la gestion des surplus.

Lapins réguliers, prix de base à la convention Prix ($/kg) Prix ($/lb) Lapins réguliers : 4,10

Veaux lourds de l’Ontario Semaine

5,20 lb et plus (2,36 kg et plus)

Lapins payés poids carcasse :

Semaine

19 oct. 2015 précédente

ENCANS VIVANTS – ONTARIO Est de l'Ontario Ontario

MAÏS Importation

1488

ENCANS VIVANTS Mâles - Bons (90-120 lb) Mâles - Bons (121-140 lb) Mâles - Moyens (90-140 lb) Divers (tous poids) Femelles - Bonnes (90-120 lb)

MARCHÉS EXTÉRIEURS ENCANS VIVANTS É.-U. – PA Mâles - Bons Femelles - Bonnes

Valeurs de références pour disponibilité immédiate 29 octobre 2015

MARCHÉ DU QUÉBEC Volume total de veaux

19 oct. 2015

7,59

Semaine précédente

MARCHÉ EXTÉRIEUR

(1,25 kg et plus)

VENTE DIRECTE AUX ABATTOIRS DE L’ONTARIO

Lapins de réforme Tous les lapins de réforme

2,98

1,35

Source : SPLQ www.lapinduquebec.qc.ca

Écart de prix ($/lb)

3,35-3,50

Unité : $ CA/lb, carcasse chaude sans peau

3,34-3,50 Source : OVA

PAGE 31

LA TERRE DE CHEZ NOUS, 4 novembre 2015

REVUE DES MARCHÉS Veaux de lait Semaine

26 oct. 2015

19 oct. 2015

(prévision) MARCHÉ DU QUÉBEC VENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS ($/100 lb carcasse sans peau) 578,00

585,00

Semaine

Semaine précédente

19 oct. 2015

« Live Cattle »

Lundi 26 oct. 2015

Lundi 19 oct. 2015

Année précédente

139,550 142,000 143,900 142,725 133,450 131,025

138,275 141,650 143,025 142,000 132,775 130,100

169,550 167,825 168,050 166,275 155,850 153,600

Octobre 2015 Décembre 2015 Février 2016 Avril 2016 Juin 2016 Août 2016

Source : Chicago Mercantile Exchange, fermeture des contrats

581,00

583,00

PRIX DES NOUVEAUX CONTRATS D’ÉLEVAGE États-Unis Pour abattages futurs 473,76

19 oct. 2015

0,7652

Unité : $ CA/100 lb carcasse chaude sans peau

Veaux d’embouche Semaine du

MARCHÉ DU QUÉBEC ENCANS ENCANS RÉGULIERS SPÉCIALISÉS

Volume total de veaux 77 Mâles - Tous les veaux*

400-500 lb 500-600 lb 600-700 lb 700-800 lb 800-900 lb

MARCHÉS EXTÉRIEURS ENCANS RÉGULIERS ET SPÉCIALISÉS EN SAISON ONTARIO ALBERTA

2474

266,14 173,13 190,00 176,20 153,50

Taures - Tous les veaux* 400-500 lb 179,17 500-600 lb 169,30 600-700 lb 160,17 700-800 lb 213,00 800-900 lb 86,00

9721

74 104

294,48 286,80 266,47 243,91 217,23

307,84 294,97 261,22 243,64 235,14

321,31 285,23 264,96 253,90 244,53

282,54 263,98 245,91 233,94 197,71

284,96 253,16 237,31 228,17 207,54

283,61 256,75 242,85 234,25 230,50

Unité : $ CA/100 lb vif

Source : FPBQ, CANFAX

*NOTE : La moyenne de prix est calculée à partir de 85% des veaux vendus dans les strates de poids correspondantes.

MARCHÉ À TERME DE CHICAGO « Feeder Cattle » Octobre 2015 Novembre 2015 Janvier 2016 Mars 2016 Avril 2016 Mai 2016 Août 2016 Septembre 2016

Lundi

Lundi

26 oct. 2015

19 oct. 2015

193,675 191,225 183,125 179,725 180,425 180,175 180,550 179,500

195,000 192,150 183,975 181,000 181,275 181,325 181,875 181,200

Année précédente 238,325 234,800 229,450 227,275 227,300 227,550 228,150 226,350

Indice

Prix

Truies de race pure

Base 100

500 $

Verrats de race pure

Base 100

850 $

Truies hybrides

contrôlées

325 $

Source : Les éleveurs de porcs du Québec Tous les acheteurs se doivent d’exiger le certificat sanitaire et

Décision du comité de prix du 5 octobre 2015 des pommes destinées à la consommation à l’état frais, dont font partie des représentants de l’Association des emballeurs de pommes du Québec et des Producteurs de pommes du Québec, est le maintien du prix des variétés tardives déjà fixé, en plus de finaliser le prix de la variété Honeycrisp dont celui-ci, est indiqué ci-bas :

Sunrise McIntosh Cortland Rouge Honeycrisp Paulared Spartan Empire Délicieuse Ginger Gold Gala Lobo Jaune Délicieuse

Semaine Année précédente précédente 0,7722 0,8902

Agriculture Canada Information sur les marchés - FPBQ : www.bovin.qc.ca

ŒUFS Prix des oeufs. Semaine du 1er novembre 2015 Producteurs Québec A-Extra Gros A-Gros A-Moyens A-Petits A-Pee-wee B C

1,92 $ 1,92 $ 1,71 $ 1,28 $ 0,24 $ 0,50 $ 0,30 $

ŒUFS D’INCUBATION

(minot : 42 lb)

(vendredi PM ) ($/100 kg à l’indice de classement)

du CLD

Var. ($) 16 oct 15

23 oct 15

30 oct 15

Nov. 2015

177,93

176,21

163,24

-12,97

Déc. 2015

166,81

165,09

152,12

-12,97

Janv. 2016

170,80

168,22

158,03

-12,97

Févr. 2016

177,10

174,52

164,33

-10,19

Mars 2016

182,94

180,62

173,04

-10,19

Avril 2016

188,81

186,49

178,91

-7,58

Mai 2016

191,62

190,49

184,81

-7,58

Prix (kg)

Note : Le prix des CLD utilise la base moyenne des 5 dernières années et inclut l’indice de classement pour chaque période de livraison.

SIROP D’ÉRABLE

A

Prix minimum de la pomme destinée à la transformation – récolte 2015 Décision du 22 septembre 2015 Date

Pommes à sauce

Pommes à jus opalescent

À compter Hâtives 0,065 $/lb ou du début de la récolte 2,73 $/minot*

Hâtives 0,09 $/lb ou 3,78 $/minot*

Hâtives 0,09 $/lb ou 3,78 $/minot*

À compter Tardives du début 0,0638 $/lb ou de la récolte 2,68 $/minot*

Tardives 0,1175 $/lb ou 4,94 $/minot*

Tardives 0,1175 $/lb ou 4,94 $/minot*

(pour entreposage)

(pour entreposage)

0,0975$ la livre 0,0975$ la livre ou 4,10$ le minot ou 4,10$ le minot

B

: 2,92 $/lb;

C

: 2,82 $/lb;

D

: 2,55 $/lb;

Source : FEGGQ

Prochain comité de fixation des prix des pommes destinées à la transformation Les membres du comité de prix de la pomme de transformation n’ont pas établi de date pour une prochaine rencon-

La prime pour le sirop d’érable biologique est de 0,175 $ / lb.

tre pour finaliser le prix de la pomme à jus standard tardive

Veuillez prendre note que vous trouverez la liste des

pour la saison de commercialisation 2015-2016. Dès que les

acheteurs autorisés de la récolte 2015 qui est mise à jour

prix seront établis, ils seront disponibles sur le site internet des

régulièrement sur le site de la FPAQ à l’adresse suivante :

PPQ : www.producteursdepommesduquebec.ca.

http://www.siropderable.ca

POMMES DE TERRE Prix minima suggérés de pommes de terre vendues emballées et livrées entrepôts bannières d'alimentation Blanche

Longue

Rouge

Jaune

20,00 10/5 Table 15,75 5/10 Table 13,25 10 livres Table 2,50 15 livres Table ND 20 livres Table ND 50 livres Table ND 50 livres Chef 7,50 Boîte 20 livres Table 17,00 Boîte 20 livres Petite 20,00

ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND

ND 18,25 15,75 3,00 ND ND ND 12,00 ND ND

ND 18,25 15,75 3,00 ND ND ND 12,00 ND ND

16/3 Grelot

Source : Chicago Mercantile Exchange, fermeture des contrats

Bouvillons d’abattage MARCHÉ DU QUÉBEC BOUVILLONS ET TAURES ABATTUS Bouvillons et taures de toute catégorie

Semaine 19 oct. 2015 Volume Écart Prix moyen

Semaine précédente Prix moyen

776 258,00-265,00 261,20

258,41

Chargements complets de bouvillons A1-A2 548 260,75-263,00 261,72

258,41

Le web pour les nouvelles instantanées

ENCHÈRE Jeudi 22 octobre 2015 Jeudi précédent ÉLECTRONIQUE Volume Écart Prix moyen Prix moyen Chargements complets de bouvillons A1-A2 280 267,00-271,25 269,00 261,11 (1) Ces écarts de prix peuvent inclure des lots dont l’abattage a été retardé. Unité : $ CA/100 lb carc. Transport aux frais de l’abattoir. Source : FPBQ Ligne Info prix pour les bouvillons d’abattage : 1 450 679-3882

JE M’ABONNE!

Bouvillons A1-A2 Taures A1-A2

255,00-265,00 254,00-264,00

Pool Porc Qualité Québec ($/100 kg) 2015 Pool Porc Qualité Québec ($/100 lb) 2015

170,00 77,11

Source : CANFAX

Pool Porc Qualité Québec ($/100 kg) 2014 Pool Porc Qualité Québec ($/100 lb) 2014

219,37 99,51

VENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS DE L’ALBERTA Bouvillons A1-A2 ND 262,00-288,50 Unité : $ CA/100 lb carc., FAB abattoir. Poids vif moins 4 % (freinte)

Source : CANFAX

PRIX DU BOEUF EN BOÎTE « CARCASS CUTOUT » Semaine 5 oct. 2015

Canada AAA Canada AA/A

2,71 2,64

Unité : $ CA/lb carcasse

Année précédente 2,73 2,62

Source : CANFAX

PRIX DES ABATS DANS L’EST DU CANADA (estimé)

Semaine 24 août 2015

Semaine précédente

Bouvillons

13,78

13,78

Unité : $ CA/100 lb

Source : CANFAX

MARCHÉ ÉTATS-UNIS VENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS (5 AREA DAILY) Bouvillons lot « 65 % à 80 % choice » Sem. 19 oct. 2015 Sem. préc. 205,00-218,00 199,00-199,00 Bouvillons Taures 205,00-218,00 ND Unité : $ US/100 lb carcasse

Source : USDA

Prix du porcelet à 25,5 kg

65,98

Prime du porcelet au kilo

1,01

Semaine précédente

LAIT

1 877 679-7809 ou laterre.ca/boutique-abonnements

Prix aux producteurs au Québec

Québec

Prix moyen Porc Qualité Québec ($/100 kg) 2015 177,66

Unité : $ CA/100 lb carc., FAB abattoir

Prix en vigueur à compter du 10 septembre 2015.

Volailles vivantes

VENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS DE L’ONTARIO Semaine Semaine 19 oct. 2015 précédente 258,00-275,00 257,00-274,00

Le journal pour les dossiers détaillés

VOLAILLES

PORCS Prix de vente Semaine se terminant le 31 octobre 2015

MARCHÉS CANADIENS

(trans. immédiate)

* minot de 42 livres

Unité : $ US/100 lb vif

« Marché Spot »

Pommes à jus standard

(trans. immédiate)

: 2,92 $/lb;

NC : 1,80 $/lb

(vif, adulte) (carcasse) (carcasse) carcasse) (carcasse)

42,50 $ 42,50 $

Prochain comité de fixation des prix des pommes destinées à la consommation à l’état frais Le prochain comité de fixation des prix des pommes destinées à la consommation à l’état frais se tiendra le lundi 26 octobre 2015 à compter dès 20 h par conférence téléphonique dans le but de rediscuter des dates de mise en marché et le prix des pommes tardives.

AA : 2,92 $/lb;

GRANDS GIBIERS

16,00 $ 17,00 $

Source: Service de gestion du risque du marché (FPPQ)

en marché 2015-2016 décrétée par la Régie des marchés agricoles

48,80 ¢ 49,20 ¢

6,62 $/kg 11,00 $/kg 12,05 $/kg 12,38 $/kg 9,37 $/kg

À compter du début de l’écoulement 16,00 $ 16,00 $ 16,00 $ Sac Cellule 17,00 $ 17,00 $ 17,00 $

et alimentaires du Québec, les prix du sirop sont les suivants :

Québec Ontario

Sangliers Wapitis Cerfs rouges Cerfs rouges certifiés Bisons

Période

Pour la récolte 2015, conformément à la Convention de mise

Prix des oeufs d’incubation de poulet à chair (base poussin)

Prix moyens

Prix basé sur le poids moyen de 115 kg (poids supplémentaire,

Prix de fermeture des contrats du SGRM de la FPPQ Semaine

Sources : USDA et FPBQ

Sujets

POMMES Prix minimum de la pomme tardive destinée à la consommation à l’état frais – récolte 2015

indice de classement supérieur, vaccins & transport en sus).

Taux de change

469,44

(sur le P.E.G. et vendus à la ferme d’élevage).

le certificat d’épreuve officielle du CDPQ chez leur fournisseur.

Unité : $ US/100 lb vif

MARCHÉ DES ÉTATS-UNIS PRIX DES VEAUX ABATTUS Veaux non possédés par les abattoirs

19 oct. 2015

Suggestion des prix des reproducteurs du Québec

MARCHÉ À TERME DE CHICAGO Semaine

Québec

É-U. LM-HG201

73,43

É-U.

LM-HG201

POULETS Prix en vigueur pour la période A-133 (du 4 octobre au 28 novembre 2015)

Porc Qualité Québec 2015 Porc Qualité Québec 2014

110,88 110,76

ND ND

3,60 kg/hl

1,64 kg vivant et moins 1,65 kg à 1,84 kg vivant 1,85 kg à 2,14 kg vivant 2,15 kg à 2,45 kg vivant 2,46 kg à 3,00 kg vivant 3,01 kg à 3,49 kg vivant 3,50 kg vivant et plus

1,547 $ 1,587 $ 1,547 $ 1,567 $ 1,537 $ 1,597 $ 1,607 $

Poulet végétal

1,602 $

(Différentiel du prix de référence, plus 0,035 $)

Total abattus 2015

148 980

2 317 000

Total abattus 2014

108 695

2 187 000

Revenu de vente 2015

ND

ND

Revenu de vente 2014

250,79

ND

Source : ÉPQ

Prix de la truie de réforme aux États-Unis Du 18 au 24 octobre 2015 Strates de poids Prix moyen lb vivant $ Can/lb vivant $ Can/kg carcasse 0,73 2,17 300 - 399 400 - 499 0,80 2,38 500 et plus 0,87 2,59 Prix payé pour une truie livrée à l’abattoir américain. Source: USDA, rapport LM_HG 230 Banque du Canada

Dindon à griller mixte

1,920 $ 1,930 $ 1,970 $

MÂLE

Prix aux producteurs en Ontario POULETS Prix en vigueur pour la période A-133 (du 4 octobre au 28 novembre 2015) 1,84 à 1,95 kg 2,15 à 2,45 kg

SNG/G est 2,35 et moins À compter du 1er août 2013, les fermes qui ne seront pas certifiées se verront appliquer une pénalité financière de 2 $/hl, qui sera majorée de 2 $/hl tous les 3 mois, jusqu’à un maximum de 8 $/hl. Critères d’admissibilité primes qualité ; Bactéries totales/ml Cellules somatiques/ml 20 000 et moins

200 000 et moins

(4) À partir de février 2012 15 000 et moins

150 000 et moins

Source : Les Producteurs de lait du Québec

MIEL Prix moyen aux producteurs Miel blanc en baril : 2,35 $/livre Miel de spécialité : 2,50 $/livre Crémeux ou liquide blanc: 8,00 $ pot de 1 kg (demi-détail) Crémeux ou liquide blanc: 10,00 $ pot de 1 kg (à la ferme) Source: Fédération des apiculteurs du Québec

1,567 $ 1,547 $

DINDONS (à compter du lundi 19 octobre 2015) A - 1,980 $ A - 2,020 $

5,70 kg/hl

intraquota produites par les producteurs dont le ratio

1,975 $

Produite en dindon à griller Produite en femelle lourde

3,20 kg/hl

(2) Prime versée sur les quantités de matière grasse

(3) À partir d’août 2012

FEMELLE LOURDE

Dindon à griller Femelle lourde Mâle

Matière Protéine Lactose et Valeur d’un hl grasse autres solides de référence (1) ($/kg) ($/kg) ($/kg) ($/hl) Prix intraquota 9,7495 8,3766 1,6694 71,42 0,0648 0,23 Prime MG (2) 0,50 Prime qualité PLQ (4) 0,3962 Prime qualité CMML (5) (1) Hectolitre de référence (PLQ)

À compter du lundi 26 octobre 2015 DINDON À GRILLER

Indice de classement

SEPTEMBRE 2015

U - 1,890 $ U - 1,910 $ 1,950 $

Prix fournis par : Les Éleveurs de volailles du Québec

BOIS Prix moyens de vente des scieries aux grossistes à Montréal (taxes non incluses) le 23 octobre 2015 ($/1000 p.m.p.) 360 $ Longueurs assorties no 1 et no 2 Source : Conseil de l’industrie forestière du Québec

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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 4 novembre 2015

BRÈVES

En remplacement de son confrère démissionnaire Stéphane Bédard, le député péquiste Sylvain Pagé vient d’accéder à la présidence de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles. Il a été élu à l’unanimité par les membres de la Commission. Stéphane Bédard n’avait occupé ce

poste que très brièvement, ayant été élu à la mi-septembre. Sylvain Pagé représente la circonscription de Labelle, dans les Laurentides, depuis 2001. Il occupe présentement les fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière de famille et de saines habitudes de vie, de loisirs et de sports. A.D.

Le retour du bœuf européen Le Canada rouvre ses frontières au bœuf européen. Il met ainsi un terme à près de 20 ans d’embargo. L’interdiction qui frappait les importations de viande bovine d’origine européenne a été mise en place en 1996, au plus fort de la crise de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB ou maladie de la vache folle) en Europe. À la fin d’octobre, le Canada a annoncé qu’il levait cet embargo pour

19 des 28 pays membres de l’Union européenne, soit la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Autriche, la Belgique, Chypre, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, la Grèce, le Luxembourg, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie, l’Espagne, la Suède et les Pays-Bas. La Commission européenne a salué cette décision « qui permettra d’encourager les producteurs et les exportateurs de bœuf dans une période particulièrement difficile pour les agriculteurs européens ». L’Association canadienne des éleveurs de bovins ne craint pas ces importations potentielles de bœuf puisqu’elles seront soumises à un tarif douanier de 26,5 %. J.M.

FAITS DIVERS FERME LAITIÈRE RASÉE À Sainte-Sophie-d’Halifax près de Plessisville, le jeudi 29 octobre vers 17 h, les flammes ont complètement détruit une ferme laitière. L’incendie est survenu à la ferme de Clément et Gilbert Beaudoin, dans le 2e Rang. Il semble qu’un hache-paille aurait provoqué des étincelles qui se sont propagées. L’alerte générale a été sonnée et, à l’arrivée des pompiers, il était trop tard, car c’était l’embrasement généralisé. Les pompiers de Plessisville, Laurierville et Saint-Ferdinand regroupés sous le Service régional des incendies de l’Érable ainsi que ceux de Princeville ont été appelés. Des dizaines de bêtes ont péri et plusieurs autres ont été évacuées. Le lendemain, des producteurs des environs ont accueilli plusieurs vaches rescapées des flammes. Y.C.

YVES CHARLEBOIS

Sylvain Pagé élu à la tête de la Commission de l’agriculture

LA TERRE DE CHEZ NOUS, 4 novembre 2015

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L’UPA D’EST EN OUEST

Le bien-être animal au cœur de nos préoccupations PAULIN BOUCHARD Président Fédération des producteurs d’œufs du Québec

À titre de président de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec, j’ai participé aux consultations de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles (CAPERN) sur le projet de loi 54 visant l’amélioration de la situation juridique de l’animal. D’emblée, nos 108 producteurs d’œufs reconnaissent que le bien-être animal représente un enjeu fondamental pour les 4,5 millions de pondeuses qui peuplent leurs pondoirs. Notre fédération perçoit le projet de loi comme un pas dans la bonne direction afin d’encadrer plus adéquatement les droits des animaux domestiques tels que les chiens et les chats. Puisque nous nous conformons déjà à une réglementation très stricte en matière de

respect des codes de bonnes pratiques, nous croyons que l’ajout d’une loi sur le bien-être animal est superflu pour la production des œufs de consommation. Nous avons démontré à la Commission que notre fédération est déjà proactive et à l’avant-garde des meilleures pratiques en matière de bien-être animal. Les consultations publiques étant complétées, nous espérons que les parlementaires auront été sensibles à nos revendications. Notre souci premier est de répondre aux demandes des consommateurs québécois, et c’est pour cette raison que depuis le 1er avril dernier, toutes les nouvelles constructions ou rénovations de poulaillers doivent obligatoirement inclure des systèmes de logements aménagés ou alternatifs (en liberté, sur parquet ou en volière). Ainsi, les pondeuses peuvent exprimer davantage leurs comportements naturels grâce à des perchoirs, à un nid doté de paravents et à des logements deux fois plus spacieux que les logements conventionnels. Ces nouveaux espaces deviendront la norme chez nos producteurs.

Dans le même esprit, notre fédération est actuellement engagée dans un processus de certification de son programme de soins aux animaux en partenariat avec le Bureau de normalisation du Québec. Cette certification assurera aux classificateurs, aux transformateurs et à leurs clients (détaillants, hôtels, restaurants, institutions et autres) que les œufs qu’ils achètent proviennent de troupeaux où les meilleures pratiques en matière de bien-être animal auront été appliquées. Tous nos pondoirs sont en cours de certification par une organisation indépendante et crédible se basant sur le Code de pratiques recommandées. Nous souhaitons que la mise en place de cette nouvelle loi n’interfère pas trop avec les activités et les nombreuses mesures que mettent en place les producteurs d’œufs en vertu de la Loi sur la mise en marché des produits agricoles. Nous sommes d’avis que notre production atteint déjà les objectifs visés par le gouvernement avec ce projet de loi.

ŒUFS

BIO

APICULTEURS

Assemblée générale spéciale

Partage des coûts de la certification

AGA et séance d’information

Novembre rime avec le rendez-vous automnal des producteurs d’œufs du Québec. À cet effet, prenez note qu’une assemblée générale spéciale de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec aura lieu le 26 novembre prochain à l’Hôtel Universel de Drummondville.

Comme mentionné dans l’éditorial de Marcel Groleau du 23 septembre 2015, la Table de développement de la production biologique (TDPB), mise en place par l’Union des producteurs agricoles (UPA), a convenu de demander aux différents paliers de gouvernement d’implanter un programme de type « partage des coûts de la certification biologique », dans le but d’assurer la compétitivité de nos entreprises agricoles sur les marchés. L’automne étant la saison des assemblées, cette proposition a été reprise par plusieurs syndicats locaux et fédérations régionales afin de multiplier les appuis. Les membres de la TDPB désirent remercier l’ensemble des instances qui soutiennent cette démarche.

La Fédération des apiculteurs du Québec tiendra sa 38e assemblée générale annuelle (AGA) le 13 novembre prochain à Lévis. Martin Caron, 2e viceprésident de l’UPA, viendra s’adresser aux apiculteurs. Cette année, les deux postes de vice-président sont en élection.

Rendez-vous avicole 2015 de l’AQINAC Le 10e Rendez-vous avicole de l’AQINAC se tiendra le 18 novembre prochain. Regroupant les différents partenaires de l’aviculture, cette 10e édition aura lieu au Centre de congrès et d’expositions de Lévis. Pour information, consultez le www.rv-aqinac.com.

10e anniversaire du programme de relève

Révision de la norme

Le 11 novembre prochain, la Fédération des producteurs d’œufs du Québec remettra deux quotas de 6 000 poules pondeuses dans le cadre de son programme d’aide au démarrage de nouveaux producteurs. L’événement coïncidera avec le 10e anniversaire de ce programme.

Dans La Terre de chez nous du 21 octobre dernier, on annonçait que la publication officielle de la version révisée de la Norme biologique canadienne (NBC) se ferait le 9 novembre 2015. Il est à noter que l’Office des normes générales du Canada (ONGC) a reporté cette date au 25 novembre 2015.

Le lendemain, 14 novembre, aura lieu une séance d’information pour le secteur apicole. Les premiers résultats d’un projet de recherche sur la fabrication de nuclei seront notamment présentés, de même que la problématique soulevée par la présence du petit coléoptère de la ruche (Ætina tumida) en Ontario. Puis, le président du Conseil canadien du miel s’adressera aux participants, de même que des chercheurs d’organismes de l’Alberta et de l’Ontario, qui ont mis en œuvre respectivement un projet national de recherche sur la santé des abeilles et un programme provincial de surveillance de la santé des abeilles. De plus, une coopérative apicole manitobaine présentera un projet de partenariat.

Pesticides et manque de biodiversité Le reportage récemment présenté par RadioCanada sur l’augmentation des ventes de pesticides agricoles a suscité de grandes inquiétudes chez les apiculteurs. Pour ces derniers, l’adoption de la pratique de la lutte intégrée en agriculture est une priorité. D’autre part, dans un contexte où les grandes cultures telles que le maïs, le soya, etc., occupent une part de plus en plus importante des terres cultivables, le manque de diversité florale est devenu un facteur néfaste au développement des colonies d’abeilles. Les apiculteurs comptent chercher des pistes de solution pour pallier cette nouvelle réalité.

Apimondia 2019 à Montréal Apimondia, l’organisme qui regroupe les associations d’apiculteurs de partout dans le monde, tient son congrès tous les deux ans. Le mois dernier, en Corée du Sud, la candidature de Montréal a été retenue pour la tenue d’Apimondia 2019. Ce congrès, le plus important en apiculture, représente une opportunité exceptionnelle, car il rassemble de 5 000 à 7 000 participants.

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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 4 novembre 2015

LA PAGE À PIERRE

Vous avez un petit secret à me confier discrètement, une bonne nouvelle, une photo d’un événement spécial pour votre famille... Contactez-moi, c’est gratuit!

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LA PAGE À PIERRE, La Terre de chez nous, 555, boul. Roland-Therrien, bureau 100, Longueuil (Québec) J4H 3Y9

« Puisqu’on ne vit qu’une seule fois, autant établir de bonnes relations avec soi-même. » — ROLAND TOPOR

J’ENTENDS TOUT! JE VOIS TOUT! Félicitations à Fabien Roy et Genny Levasseur, de Québec, pour la naissance de la jolie petite Rose-Élie. Chloé Dumontier, de Lachute, est la photographe officielle du Suprême laitier. Félicitations au sympathique René Dutil, de la Ferme Marygold à SaintAnselme, pour le prix LaitXcellence. Saviez-vous qu’il existera dorénavant un prix en l’honneur de sa sœur, une très grande dame, décédée en août dernier? Le Prix Lucie-Dutil sera remis annuellement à un étudiant de 2e ou de 3e cycle de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, en reconnaissance de sa contribution remarquable à la vie du groupe par ses qualités humaines. Jean-François Archambault, directeur général et fondateur de La Tablée des chefs, sera le président d’honneur de la

Leyla, 15 ans, travaille à la ferme de Christian Joncas à Saint-Roch-desAulnaies. Elle a décidé de mettre un peu d’ambiance lors de la traite du samedi.

41e édition de la Semaine de l’agriculture, de l’alimentation et de la consommation de l’Université Laval, qui aura lieu du 15 au 17 janvier 2016.

bon anniversaire à leur président général Jean-Pierre Pétrin, pour ses 50 ans le 15 novembre.

Olymel et son usine de surtransformation de volailles de Sainte-Rosalie ont remis un chèque-cadeau de 2 500 $ en denrées à l’organisation La Moisson maskoutaine dans le cadre de la campagne contre la faim de Financement agricole Canada.

Inscrivez au plus vite le Salon de l’érable à votre agenda. Il aura lieu les 20 et 21 novembre au Centre des congrès de Québec. Une belle occasion de rencontrer des artisans des produits de l’érable et des équipementiers innovateurs et d’entendre des conférences intéressantes. Il y aura de l’animation pour les enfants.

C’est le vendredi 23 octobre que Normand Fontaine, président de la Société d’agriculture du comté de Verchères, s’est vu remettre une médaille de l’Assemblée nationale.

Bonne fête à Eveline Guilbert, de SaintPierre-Baptiste, le 8 novembre prochain. C’est de la part de Jean.

Les Journées régionales de la brebis laitière 2015 se tiendront le 10 novembre au Centre de villégiature Jouvence, d’Orford, et le 11 novembre à la bergerie Fou du berger, de Hatley. Pour information : Martin Paré au 819 820-3001, poste 4372, ou à martin.pare@mapaq. gouv.qc.ca.

Le Centre local de développement de la Matapédia est fier d’avoir soutenu et accompagné Alexandre Charest, de la ferme Vachalac à Saint-Léon-le-Grand, dans son projet de relève de l’exploitation familiale. Félicitations Alexandre!

Bon anniversaire 4 novembre René Dutil, Saint-Anselme Audrey Trottier, Rawdon 5 novembre Karine Morin, Saint-Guillaume Christian Dubé, Saint-Damase David Bourgeois-Théroux, Montréal Martin Scallon, Thetford-Mines 6 novembre Sylviane Bégin, East Angus Alexandra Labrecque, Québec Jonas Nadeau Ouellette, Mont-Joli Roger Massicotte, Champlain Jonathan Gadbois, Saint-Hyacinthe 7 novembre Émile Bérubé, Amqui Agathe Girard, Alma Jérôme Boutin, Saint-Anselme 8 novembre Hélène Rousseau, Lyster Jocelyn Lapointe, Jonquière Eveline Guilbert, Saint-Maurice 9 novembre Sonia Cliche, Saint-Victor 10 novembre Laurent Jourdain, Saint-Hyacinthe Yan Bégin, La Sarre Daniel Bruneau, Asbestos Julie Larouche, Sherbrooke Patricia Claveau, Yamachiche notamment remarquer par les soins apportés à la qualité de ses partenariats à l’étranger.

Tous les membres de l’équipe d’Agrinuvo – JPS Électronique souhaitent un

Dominic Désy et Caroline Forest, d’Intelia Production à Joliette, sont très fiers du prix Mercador remporté par l’entreprise dans la catégorie Nouvel exportateur. La compagnie s’est fait

Christian Denis, qui n’est pas agriculteur, est le voisin des frères Pierre-Luc et Jocelyn Leblanc à La Présentation. Voici ce qu’il avait à leur dire : « Les Leblanc récoltent le maïs derrière chez nous ce soir. Un pur bonheur d’entendre le son de la batteuse qui bat au rythme de l’automne! Rien à comprendre de ceux qui chialent. Nous sommes privilégiés. Good job Jocelyn et Pierre-Luc Leblanc et toute votre gang! »

Sarah, Marie-Josée Gemme et Sébastien Douville, de Nicolet, sont des gens qui travaillent fort et qui sont fiers de leur métier.

Émerik et Ludovik, de la Ferme Norik à Salaberry-de-Valleyfield, ont beaucoup d’imagination quand ils accompagnent leur papa, Frédérik Amesse, lors de la traite. En voilà deux qui ne s’ennuient jamais.

La Coop des Cantons a souligné l’excellence de Stéphane Deblois et Annie St-Laurent, et de Nadine Groulx et Mario Doyon, des fermes des Sommets et Miroc. Ils ont tenu à partager cet honneur avec « leur » conseiller Gérald Boivin (au centre).