UFA 09 006 ESE 2004


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Entreprise ~~La Forestière -=~ __ ,"";8Ic

1 1 1 1

Le relevé des coordonnées à référence géographique

Calcul des indicateurs démographiques

Le taux brut de natalité (TBN) s'obtient par la formule:

TBN = (Naissances dans l'année/Population moyenne de l'année) x 100 (ou 1000)

Le sens accordé au ménage désigne un ensemble de personnes vivant sous un même toit, assumant de façon commune les fonctions de production et de consommation, ayant ou non des liens de parenté. La personne qui administre les destinées du toit en est le chef. 2

1

1 1 1 1 1 1 1

7 ~

TBM = (Décès dans l'annéeIPopulation moyenne de l'année) x 100 (ou 1000) ~

~

TAN = TBN - TBM

Migrations Elles traduisent le déplacement des individus qui ont changé de résidence usuelle.



Taux brut d'émigration (TBE) :

TBE = (Emigrants dans l'annéeIPopulation moyenne de l'année) x 100 (ouI 000)

• TBI

=

Taux brut d'immigration (TBI) :

(Immigrants dans l'annéeIPopulation moyenne de l'année) x 100 (ou 1000)



1

1 1 1 1 1 1 1 1 1

On en déduit le taux d'accroissement naturel (TAN) de la population qui est de:

1 1

Le taux brut de mortalité (TBM) se calcule par la formule:

Taux de migration nette (TMN) :

TMN = TBI - TBE

Remarques: i) Si le taux brut d'émigration l'emporte sur le taux brut d'immigration, il

t-._~----

y a émigration nette.

ii) Si par contre le taux brut d'immigration l'emporte sur le taux brut

d'émigration, on dira qu'il y a immigration nette.

Croissance de la population La croissance de la population intègre l'accroissement naturel et la migration nette.

TCP = TAN + TMN.

-

1

1 1 1 1

8

2.2.

TRAITEMENT DES DONNEES

Les informations recueillies au cours des réunions en assemblée villageoise de même que celles obtenues auprès des personnes ressources ont fait l'objet de diverses synthèses selon les points contenus dans le guide d'entretien. Le traitement proprement dit des données a été facilité par "outil informatique.

1

Ainsi pour le questionnaire individuel, nous avons fait recours au logiciel SPSS. Etant

1 1 1

dictionnaire des variables avec leurs modalités et matérialiser le masque de saisie

1 1 1 1 1

1

1

1

1

1

1 1

donné que les questions étaient précodées, il a fallu tout simplement définir le

avant l'entrée des données. En ce qui concerne les données démographiques, elles ont été traitées avec le logiciel Excel sous Windows XP. Les travaux de cartographie ont été réalisés grâce au logiciel Maplnfo, versions 6.5 et 7.0.

1

9

1

3

1 1

PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

On abordera dans cette partie les points suivants:

- le milieu physique;

- l'environnement humain;

1 1

- le niveau des équipements et des infrastructures;

le bilan des secteurs d'activités, de l'impact de l'attribution de l'UF A et de la perception des changements du milieu par les populations; la logique d'occupation de l'espace rural et du degré de pénétration des

1 1

populations dans le massif forestier;

et enfin les mesures d'aménagement proposé.

3.1

1 1

MILIEU PHYSIQUE 3.1.1 Localisation administrative

La concession forestière 09 006 est localisée dans la Province du Sud,

1

Département du Dja et Lobo. Elle est à cheval entre deux unités administratives:

1

nous avons effectué la collecte des données sur le terrain appartiennent à ces deux

1

1 1 1 1

1 1 1

1

l'arrondissement de Djoum et l'arrondissement de Mintom. Les différents villages3 où

unités administratives. D'une part pour le ressort territorial de Djoum, il s'agit des villages: Avebe, Meyos III, Minko'o Messeng, Melen Zaman, Alop et Mbouma (Canton Zaman); d'autre part les villages concernés dépendant de Mintom sont: Mekotto, Zo'otou, Bindom, Zoulabot, Mintom l, Zoulameyong et enfm Zoébefam (Canton Fang Nord). Certains de ces villages comptent un ou plusieurs hameaux. Le concept de village ici correspond à une unité administrative ayant à sa tête un chef de 3e degré.

Sur le plan des concepts, il n'est pas toujours facile de donner un contenu opérationnel aux notions de village, hameau. La taille de la population ou le nombre des ménages ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte. Et même pratiquement sur le terrain, nous avons observé que Kobi jouit d'une reconnaissance administrative comme village avec un chef de 3e degré pourtant cette localité ne compte que 40 personnes résidentes.

3

1 1

1 1 1

1 1 1 1 1

1 1 1 1 1 1

1 1 1

1

1

la 3.1.2 Localisation géographique

L'UFA 09006 se trouve dans la grande forêt équatoriale du bassin du Congo. Elle s'étend entre 2° 40' et 2° 53' de latitude Nord d'une part; entre 12° 50' et 13° 21' de longitude Est d'autre part. La superficie provisoire de cette concession forestière évaluée à 74432 hectares. Les cartes 1 et 2 montrent la localisation de la zone d'étude et de différents villages riverains étudiés. 3.1.3 Relief

Le relief est dans son ensemble assez plat et peu accidenté ; on observe cependant beaucoup de zones marécageuses. L'altitude varie entre 450 et 680 m. 3.14 Climat

Le climat est équatorial de type guinéen à 4 saisons: - une petite saison de pluies de mars à mi-mai; - une petite saison sèche de mi-mai à mi- juin; - une grande saison de pluies de mi-juin à novembre; - une grande saison sèche de novembre à mars. 3.1.5 Hydrographie

Le réseau hydrographique de la zone est dense. A côté des grandes rivières. comme la Dja, la Momo et leurs affluents, on retrouve également des cours d'eau secondaires qui arrosent le massif forestier 09 006 et les différents villages riverains .. Parmi ces cours d'eau on peut citer: Memvyan, Menyin, Abèè, Maka, Kpwa, Kon,. Mvoulou, Doumoungou, Mintontom, Otong Akok, ... La plupart de ces cours d'eau ont un régime hydrologique à écoulement permanent. 3.1.6 Pédologie

On rencontre dans la région des sols ferralitiques de couleur ocre (terrains fermes) et des sols hydromorphes dans les marécages.

1

1

go

1

1

ADAMAOUA

1

1

1

1

1

1

1

NORD-OUEST

OUEST SUD-OUEST

LITTORAL

CENTRE

4"

EST

1

1

NTEM

1

1

1

1

1

1

1

1

GUINÉE ÉQUATORIALE

GABON

CONGO

Légende

o :

_

37 1

148 Kilomètres

UFA09006

*

Chef-lieu de département

@

Chef-lieu de la province du Sud Limite des départements

,.....--" Limite de la province

Carte1: Localisation de l'UFA 09 006 dans la Province du Sud Source: Carte administrative du Cameroun

12°50'

12°40'

13°10'

13°00' 1

r-

1

13°20'

1

1

1

2°50'

~I

Zoébefam

-CD'

!

1

.~ .....oulameyong

Z:

DJOUM

(I)~

>



Esin ~kolemboula

2.40"~ 6 ft ..:s:

Légende

o

W+E N

12 Kilomètres

3

• 1rw::I:I::

• •

S

DJOUM Route principale Villages riverains étudiés Villages riverains non concernés Cours d'eau UFA 09 006

1

+ 1

12°40'

---------+---------+-----------t---------------t--~ 12°50'

13°00'

Carte 2 : Localisation des villages riverains étudiés Source: Fonds de carte topographiques. Feuillets Djoum et Mintom au 1/200000

13°20'

1 1 1

1 1 1 1 1

1 1

1 1 1

1 1 1 1

1 1

1

1

13 3.1. 7 Ressources floristiques

La zone d'étude est située dans le secteur forestier toujours vert camerouno­ congolais qui se limite au Cameroun par le district congolais du Dja (LETOUZEY, 1985). D'autres sources précisent que la végétation dans la région concerne 3 types de forêt: la forêt semi-décidue de moyenne altitude, la forêt sempervirente, et la forêt temporairement inondée vers les grands cours d'eau.

Les espèces ligneuses restent encore diversifiées: le Movingui, le Tali, l'Iroko,

le Moabi, l 'Okan, le Sapelli, le Kossipo, le Padouk rouge, l'Ayous, le Sipo, le Doussié, l'Aniégré, etc. Les forêts à raphiales et marécageuses se rencontrent aux abords des cours d'eau.

A côté de la couverture végétale naturelle s'ajoutent les espèces plantées telles

que: le cacaoyer (Theobroma cacao), le bananier (Musa sp.), le manguier (Mangifera indica), le safoutier (Dacryodes edulis), l'avocatier (Persea americana); il y a

également les espèces cultivées dont les principales sont: le maïs (Zea mays), l'arachide (Arachis hypogea), le manioc (Manihot utilissima), .... 3.1.8

Ressources fauniques

Les forêts de la région regorgent une faune très riche et variée. La preuve est donnée par la présence de la réserve du Dja érigée comme réserve de la Biosphère. En ce qui concerne la faune terrestre, on retrouve de nombreuses espèces. Bien que la liste ne soit pas exhaustive, on y rencontre: l'éléphant de forêt (Loxodonta Africana cyclotïs), le Gorille (Gorilla gorilla), les Chimpanzés (Pan troglotydes), le

Drill (Papio leucophacus), le

Mandrill (Papio sphinx), le Cynocéphale (Papio

anubis) ; une gamme de rongeurs et diverses antilopes. On y trouve également des

tortues, des sangliers et de nombreux reptiles (varan, vipère, ... ), ... Les ressources fauniques s'enrichissent avec des oiseaux tels que le perroquet à queue rouge, le toucan, la perdrix, l'aigle, etc.

1 1 1 1

14

Dans les cours d'eau, on retrouve particulièrement la faune aquatique dont les principales espèces rencontrées sont: les carpes, les silures, les brochets, les crevettes, les crabes, le « poisson vipère », les crocodiles (Dja) ...

3.2

1 1 1 1

1

ENVIRONNEMENT HUMAIN

3.2.1

Historique du peuplement, migrations et groupes ethniques

a)

Historique du peuplement, migrations

Malgré les verslOns différentes données sur les mouvements migratoires concernant les populations riveraines' de l'UF A 09006, on peut retenir que trois villages ont toujours existé

probablement avec une configuration différente à celle

d'aujourd'hui - bien avant la colonisation allemende. Ces anciens sites concernent d'une part les villages Avebe et Mboume (canton Zaman) et d'autre part le village

1

Mintom 1 (canton Fang) peuplé à l'origine par les ancêtres de la grande famille« Essa

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Les ancêtres des Zaman seraient venus de l'Est-Cameroun. Dans leur

1

1 1 1 1

1 1

Essep ».

mouvement migratoire vers le Sud, ils auraient traversé la Sanaga. Après un séjour à Oloun, ils se sont installés sur les rives de la Dja. Une autre colonie serait venue du nord du Gabon. En poursuivant leur chemin vers Oveng, certains Zaman auraient traversé les rivières Ayina et Lélé. On rapporte que les Baka, d'origines diverses (camerounaises, gabonaises et congolaises) ont aussi fréquenté la région bien longtemps avant. Après la défaite allemande lors de la première guerre mondiale et la délocalisation de leur base de Ako'afem pour Djoum, les Fang vont migrer vers d'autres sites. Avec l'accroissement de la population, d'autres espaces sont conquis. Plusieurs villages furent ainsi formés pour faciliter le rapprochement des populations de l'autorité administrative. b)

Groupes ethniques

Les populations vivant dans les villages étudiés sont composées de plusieurs groupes ethniques représentés par le tableau 1:

1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1

1

15

Tableau 1: Appartenance ethnique des personnes enquêtées

Groupe ethnique Fang Boulou

Effectif 54 4 49 9 6 1 1 124

Pourcenta ~.l 43,55 ._. _.~~ 3,22 __ ]9,52__. 1 7,25 0,81

100,0

Source: Résultats d'enquête (2004)

On note la présence d'autres .,groupes ethniques dans la région même s'ils n'apparaissent pas dans l'échantillon. Il s'agit des : Kaka, Bassa, Bamenda, Kpwel, Haoussa, ... 3.2.2

Caractéristiques socio-culturelles

a) L'organisation sociale

Elle s'articule autour de la chefferie qUi représente a la fois l'autorité traditionnelle et moderne. La chefferie traditionnelle est faite selon un modèle de divisions claniques et/ou de regroupement des familles. Celles-ci ont généralement un ancêtre commun. Le chef est le premier défenseur des valeurs morales et ancestrales de sa communauté qui doivent se perpétuer. Il est assisté par des notables qui forment un Conseil. Celui-ci appuie le chef dans la gestion des affaires de la communauté. Cette dernière reconnaît au chef le rôle de premier magistrat: il assure les procès, règle les contentieux et s'investit dans la résolution des conflits en application du droit coutumier. Quant à l'organisation moderne, chaque village (chefferie de 3e degré) constitue une entité qui fait partie du découpage administratif national ; il peut être subdivisé en un ou plusieurs hameaux. Dans la structure administrative, le hameau constitue une entité d'un niveau inférieur à la tête de laquelle se trouve un chef de hameau. b) Religions et croyances

La religion la plus répandue est fondée sur le christianisme qui regroupe en son sein plusieurs congrégations. Parmi les croyants on retrouve: les protestants (EPC,

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1

1

1

1

16

Adventistes, Pentecôtistes, EJBC), les catholiques, les témoins de Jéhovah et

musulmans. Toutes ces religions coexistent en hannonie. Le tableau 2 illustre l'appartenance religieuse des personnes enquêtées : Tableau 2 : Appartenance religieuse des personnes enquêtées --""_._---~-.

1 Confession religieuse 1

i

1

1

1

1

1

1

1

1 1 1 1 1

1

1

1

1

les

1

1 1

EPC Catholique Témoins de Jéhova Adventiste Animiste Pentécôtiste ElBe Musulman Non déclarée

Total

Effectif 61 25 13

_. 1

13 7 2

1 1 1 124

Pourcentage

1

1

49,2 20,2 10,5

10,5 ._._5,6 1,6

1

1

1

.

0,8 0,8 0,8 100,0

Source: Résultats d'enquête (2004) c) Vie associative

A l'exception de Zoulameyong, plusieurs GIC et associations ont été répertoriés dans les différents villages (annexe 6). La présence de ces regroupements témoigne d'une grande force de mobilisation pour les actions communes. C'est est un atout considérable car la plupart des projets aujourd 'hui demandent la mise à contribution de la contre-partie locale pour la réalisation des actions de développement. 3.2.3

Tenure foncière

La réglementation de la gestion des terres au sein des communautés villageoises est assez souple. On fait prévaloir la règle selon laquelle la terre appartient aux premiers occupants. Tout le monde a la liberté de faire son champ partout où il veut à condition d'être la première personne à y travailler (forêt vierge). Ceci est valable pour les autochtones et non pour les allogènes. La terre peut être octroyée aux allogènes après la concertation du chef avec ses notables A ce titre quelques cadeaux symboliques leur sont demandés en retour. Les anciennes jachères et les sites jadis exploités par les ascendants d'une famille constituent cependant des propriétés. Souvent il existe des litiges fonciers entre les familles mais ils sont arrangés à

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1 1 1 1

1

1

1

1

1

1

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1

1

1

1 1 1 1 1 1

17

l'amiable par la chefferie. Dans tous les villages, il est important de noter que tout le monde a où cultiver. 3.2.4 Caractéristiques démographiques Données générales

Le traitement des fiches du mini-recensement effectué dans les différents villages a permis d'évaluer la population à 4259 habitants. Sa répartition par âge et par sexe est donnée par le tableau 3 : Tableau 3 : Répartition par sexe et par âge de~ populations riveraines de l' UF A 09 006 ..

Sexe

16 - 30 ans

31 - 5 0 ans

1103

506

362

69

Femmes

1028

565

373

111

Total

2131

1071

735

180

Hommes

..­

'----.

51 ­ ans

----

.

_---­

> 60 ans

Total

74

2114

68

214~

142

4259

1

Source; Enquête terrain (2004).

La structure par sexe présente un très léger déséquilibre en faveur des femmes. En fait, elles occupent 50,36 % de l'effectif totaL Les hommes quant à eux y sont représentés pour 49,67%. La répartition de la population par sexe et par classes d'âge entre les différents villages est illustrée par le tableau 4 :

1

18

1

1

Tableau 4: Répartition de la population par sexe et par classe d'âge dans les villages étudiés. Village

1

1

Total

1

0- 15 ans

AVEBE MEYOS III MINKO'O MESSENG MELEN . ALOP

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1



CLASSES D'AGE

MBOUMA MEKOITO ZO'OTOU BINDOM ZOULABOT MINTOM 1 ZOULAMEYONG ZOEBEFAM

Total

H

F

32 59 54 60 46 70 61 30 157 237 89 30 178 1103

37 72 39 38 51 68 71 32 129 248 76 22 145 1028

16- 30 ans H

17 30 27 27 27 32 36 18 74 99 22 7 90 506

2131

F

i

21 33 36 32 23 35 53

131 - 5 0 ans 1

H

24 24 13 ! 20 20 31 i

F

122 . 14 .10 Il

51 - 60 ans 1

1

31 33 23 Il Il Il 8 86 35 55 107 80 73 37 • 23 .25 1 10 6 9 7 64 59 81 565 362 373 .69

1071

735

H

F

H

5 5 •1 6 .4 7 8 2 7 6 10

> 60 ans

3 12 1 7 9 5 9 2 12 24 5 5 17 111

4 6 5 5 9 5

7 0 7 12 3 4 7 74

180

F

5 5 5 4 0 3 2 0 15 13

7 1 8 68 142

170 260 191 210 220 289 281 114 577 899 297 95 656 4259

Source: Enquête terrain (2004).

Les jeunes de 0 à 15 ans occupent la moitié de l'effectif total. Cette tranche d'âge constitue la population scolaire. Elle interpelle toutes les autres tranches d'âge à résoudre les problèmes d'éducation, de santé et de nutrition. Quelques processus démographiques

Après le dépouillement des fiches d'enquête, nous avons obtenu les résultats suivants : ~

Nombre de naissances au cours des 12 derniers mois = 147

~

Nombre de décès au cours des 12 derniers mois = 78

~

Nombre de personnes parties vivre ailleurs = 90

~

Nombre de personnes venues d'ailleurs = 116

A partir de ces nombres nous avons calculé les taux de quelques indicateurs démographiques contenus dans le tableau 5 :

1 1 1

1

19

Tableau 5 : Quelques indicateurs démographiques

Paramètres de natalité (TBN)

%

3,45

Taux brut de mortalité (TBM)

1,83

Taux d'Accroissement Naturel (TAN)

1,62

1

Taux brut d'émigration (TBE)

2,11

Taux brut d'immigration (TBI)

2,72

1

1 1 1

1 1 1

Taux de migration nette (TMN)

0,61

Taux de croissance de la population (TCP)

2,23

Source: Résultats d'enquêtes (2004)

NB : le taux de croissance annuelle de la population obtenu (2,230/0) est

inférieur à celui de (INS, 2001) qui est environ de 2,87%.

3.3

EQUIPEMENTS ET INFRASTRUCTURES 3.3.1

Infrastructures de communication

Tous les chefs-lieux d'arrondissements périphériques (Bengbis, Djoum,

Mintom, Oveng, et Zoétélé) sont accessibles par voie terrestre à Sangmélima, la métropole départementale. La route Sangmélima-Djoum longue d'environ 106 Km est

1

en très mauvais état surtout en saison de pluies. L'axe routier Djoum -Mintom, reste

1

Sur cet axe, outre la piste qui devient trop glissante en période des pluies, il est

1 1 1

1 1

1

1

la seule voie d'accès pour atteindre les villages riverains de l'UFA 09 006 par voiture.

fréquent que la chute d'un tronc d'arbre (chablis) fasse obstruction à la voie pour le passage des véhicules.

3.3.2 Infrastructures éducatives et sportives locales

Dans la zone d'étude, il n'existe aucune infrastructure pour l'enseignement secondaire. Les établissements d'enseignement secondaire les plus proches se trouvent respectivement à Djoum et à Mintom.

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1

1

1 1 1 1 1 1

1

1

1

20

Au niveau de l'enseignement primaire, les infrastructures sont insuffisantes et inadéquates malgré les centres d'éducation de base mis sur pied dans quelques campements de pygmées par le Projet BAKA. Plus de la moitié des villages étudiés disposent toutefois chacun d'une école primaire. Presque dans toutes ces écoles, les mêmes problèmes ont été évoqués: insuffisance d'instituteurs, insuffisance de salles de classe, manque de matériels de travail pour les instituteurs et les élèves, manque de tables pour les élèves et les encadreurs, logements pour les maîtres, etc. En ce qui concerne les infrastructures sportives, 5 villages sur 13 n'ont pas un terrain de football. Les terrains qui existent ont été aménagés par les populations ou avec l'aide de l'exploitant forestier. Le tableau 6 montre la répartition des infrastructures sportives et éducatives dans les différents villages étudiés: Tableau 6 : Infrastructures éducatives et sportives locales Terrain de

Etablissement

Etablissement

football

pnmmre

secondaire

1 0

1 1

0 0

1

0

0

MELEN

0

1

0

ALOP

1

0

0

MBOUMA

0

1

0

MEKOITO

1

2

0

ZO'OTOU

0

0

0

BINDOM

1

1

0

ZOULABOT

1

2

0

MINTOMI

1

0

0

ZOULAMEYONG

0

0

0

ZOEBEFAM

1

2

0

Localité AVEBE MEYOS III MINKO'O MESSENG

Source: Enquêtes participatives (2004)

Dans les localités où il existe deux établissements d'enseignement pnma1re

(Mekotto, Zoulabot et Zoébefam), il s'agit généralement d'une école publique et d'uru

1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1

1 1 1 1 1 1 1 1

1

21

centre d'éducation de base mis sur pied par le Projet BAKA pour les enfants de cette communauté marginalisée. 3.3.3 Infrastructures sanitaires

La carte de santé de la zone se résume en quatre formations sanitaires localisées dans les villages: Avebe, Melen, Mekotto et Zoulabot. Le tableau 7 indique la répartition de ces di fférentes structures sanitaires: Tableau 7 : Infrastructures sanitaires

1 l--.--­ Localité

Structure

AVEBE

_-~ ;~~~~ san~~~~~ 1·

MEKOTTO

--1--

observ:~on-l

(fi=~~~~t::;~)T~-~~---~-1

+~~

MELEN

ZOULABOT

Stalut---

Communautaire

Cent~~È_~_~anté Int~+é

(coopération amér.icaine t CommunautaIre Case d~anté __ (coopération canadie~_ne-,,)_+---_N_~o__I~l.- - - - - - - - - 1

1--.

Dispensai~~

1

Privé catholi ue

Fonctionnel

Source: Enquêtes participatives (2004). 3.3.4 Autres infrastructures et équipements L'électricité

Aucun

village

étudié

n'est

relié

au

réseau

électrique

des

formes

conventionnelles d'énergie (hydro et thenno-électrique) exploitées dans le pays. Quelques individus possèdent en propriété des groupes électrogènes de petite pUIssance pour assurer leur éclairage domestique à certains moments. De façon générale, les ménages s'éclairent à la lampe tempête. Les besoins en énergie pour la cuisson des aliments sont assurés par le bois de chauffe collecté en forêt. L'eau potable

L'intervention de certaines structures d'encadrement dans les villages est souvent matérialisée par les points d'eau qu'elles aménagent au profit des populations. C'est le cas de l'UNICEF, le projet Baka et le projet Canadien qui ont aidé certaines

1

1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1

1

1

22

localités à obtenir de l'eau potable. Non seulement le nombre des points d'eau aménagés reste insuffisant, mais aussi tous les villages n'ont pas bénéficié de ces dons. Par ailleurs les populations essayent de financer elles-mêmes l'aménagement des points d'eau à travers la RFA. Malgré tous ces efforts, l'approvisionnement en eau potable demeure un besoin prioritaire pour ces populations rurales.

3.3.5 Priorités de développement

Les résultats bruts obtenus au cours des différentes réunions en assemblée villageoise suivant les trois composantes de chaque communauté (les jeunes, les femmes et les hommes) figurent à l'annexe 4a, tout comme la classification globale des priorités de développement par communauté villageoise à l'annexe 4b. En comparant les priorités de développement établies dans chaque communauté villageoise, il ressort que les trois principaux besoins exprimés concernent respectivement les cases de santé, l'aménagement des points d'eau, les tronçonneuses communautaires; 16,9 % respectivement chacun. Les deux autres besoins exprimés qui suivent sont: l'électrification rurale (10,7%) et la scolarisation (9,2%).

3.4

IMPACT DE LA DISTRIBUTION DE LA RFA SUR LES LOCALES

POPULATIONS

Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, pouvant contribuer à une diminution de la pression sur les ressources naturelles, et par souci d'équité dans la logique du partage des coûts et des bénéfices, le gouvernement a pris l'option de répartir le produit de la redevance forestière annuelle4 entre l'Etat (500/0), les collectivités locales concernées (40%) et les populations riveraines (10%). Il nous a semblé nécessaire d'analyser la situation depuis que ces 10 % sont effectivement reversés aux populations locales.

La redevance forestière annuelle - assise sur la superficie attribuée - est valable pour les concessions forestières, les licences et les ventes de coupe. Son taux est défmi par la loi de fmance.

4

1

23

1

1 1 1 1 1 1

1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

3.4.1 Réalisations

La gestion des fonds issus de la RFA pour la réalisation des infrastructures et commodités sociales est assurée par ce comité cantonal de gestion composé du maire, des conseillers municipaux, d'un commissaire aux comptes et de deux chefs de villages. Le comité cantonal répartit à son tour les fonds aux villages dépendant de son ressort territorial. Il est à noter que ce mode de gestion par un comité cantonal est contesté au sein des populations. Le tableau 8 illustre néanmoins les projets réalisés dans chaque village avec les fonds issus des deux versements de la RF A : Tableau 8 : Projets réalisés par les populatioIl'S

Village

Tranches de la RFA reversée aux populations 1er Versement

2e Versement

1

AVEBE

• Construction d'une case de santé Construction d'une salle de classe à l'école publique

MEYOS III MINKO'O

MESSENG

Construction d'un corps de garde Début des travaux de construction de la chapelle EPC

MELEN

-

Deux sources aménagées

-

Construction d'une chapelle adventiste Puits d'eau potable aménagé (2000) Construction des salles de classe (école publique) Construction d'un logement pour les Elevation des murs de la chapelle maîtres EPC

ALOP MBOUMA MEKOITO

-

ZO'OTOU BINDOM ZOULABOT

MINTOMI

-

Construction d'un foyer des jeunes Acquisition des matériaux de construction d'un foyer

Construction de 3 appartements pour le logement des maîtres Construction d'un foyer des jeunes

Acquisition du matériel agricole

ZOULAMEYONG des produits phytosanitaires, d'un porte-tout et d'une meule manuelle ZOEBEFAM Case de santé en construction Source: Résultats d'enquête (2004)

-

- Aménagement d'un point d'eau - Achat de 3 brouettes, d'une presse à briques et des fongicides

-

1

1 1 1 1 1

1 1 1 1 1

1 1

1

1 1 1

1

1 1

1

24

L'infonnation relative aux reversements de la RFA aux populations n'a pas été recoupée auprès des autorités administratives et communales. Dans certains villages, on évoque deux tranches déjà reversées tandis que dans d'autres on ne fait seulement mention que d'une seule. 3.4.2

Problèmes évoqués et perspectives

Les populations locales sont reconnaissantes de la décision de leur accorder une part dans la redistribution de la RFA. Cependant, elles déplorent certaines pratiques qui sont actuellement cours. Panni les problèmes évoqués, on peut citer: - les tracasseries diverses (nombreuses réunions préalables inutiles) ; -le manque de transparence (sommes réellement versée comme 10%) ; - la distribution inéquitable par village; - l'absence de représentativité de tous les villages au comité cantonal; - le retard sur les versements ; - la mauvaise gestion. Face aux lacunes observées, les communautés villageoises locales souhaitent qu'à l'avenir les fonds à eux destinés puissent effectivement leur parvenir pour la réalisation des oeuvres sociales. Les doléances et souhaits émis sont:

- la transparence sur les montants des chèques émis par le FEICOM ;

- la facilitation des procédures de décaissement;

- le versement direct des 10% aux chefs de village sans plus passer par le

comité cantonal; - la redistribution inéquitable des 10% aux différents villages; - le respect des délais de versements ; - l'emploi des jeunes dans l'entreprise forestière;

- D'autres réalisations communautaires dans les villages en dehors des 10%.



I

1

1

1 1 1 1 1 1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1 1

25

3.5

ACTIVITES DES POPULATIONS

Les activités économiques de la région s'organisent autour de la production rurale. Elles assurent la base de l'alimentation des populations et génèrent parfois à leur profit quelques revenus. Selon le temps consacré, les tableaux 9a et 9b montrent la répartition socio-professionnelle des personnes enquêtées: Tableau 9a: Activité principale des populations riveraines de l'UFA 09 006 selon le temps consacré.

Activité principale Agriculture Chasse Petit commerce Pêche Salarié Sciage de bois Autre (maçonnerie) Total

Effectif 100 6 3 2 Il 1 1 124

Pourcentage 80,65 4,84 2,41 1,60 8,90 0,80 0,80 1

Source: Résultats d'enquête (2004)

Tableau 9b: Activité secondaire des populations riveraines de l'UFA 09 006 selon le temps consacré.

Activité secondaire Chasse Agriculture Elevage Petit commerce Pêche Cueillette Artisanat Salarié Sciage de bois Autre Total

Effectif 69 20 6

10 4 2 3

2 3

5 124

Source: Résultats d'enquête (2004)

Pourcentage 55,65

16,13 4,84 8,06 3,23 1,61 2,42 1,61 2,42 4,03 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1

26 3.5.1 Agriculture

Les activités agricoles reposent principalement sur les cultures de rente et les cultures vivrières. les cultures de rente

Après la libéralisation, la filière cacao-café a connu une embellie qui s'est traduite par des records de prix d'achat du kilogramme au producteur. Cette remontée des prix avait entraîné un regain d'intérêt chez les producteurs, notamment ceux du cacao. Selon les personnes enquêtées, 87% sont propriétaires d'au moms d'une cacaoyère. Le rendement moyen est assez faible (101 Kglha). Bien que le prix d'achat au producteur se soit encore affaissé ces derniers temps, plusieurs paysans tirent des revenus de la cacaoculture. En effet, ces revenus varient de 20 000 F à 1 840 000 F CFA (71%). Les plantations n'ayant enregistré aucun revenu monétaire représentent

160/0 de l'ensemble. Pour certains, il s'agit des jeunes plantations qui ne sont pas entrées en production ou des plantations jadis abandonnées et non réhabilitées. D'autres cacaoculteurs expliquent l'absence de production par l'inaccessibilité des intrants (fongicides), le vieillissement du verger et l'apparition d'une maladie récente «mort subite ». Les premiers symptômes se manifestent par un flétrissement brusque des feuilles, la tige se dessèche et meurt quelques temps après. Quant à la culture du café, elle est presque inexistante dans la région. Selon l'échantillon, une seule personne est propriétaire d'une caféière. Elle est d'ailleurs de très petite superficie (400 m2 environ). Sa faible production manque de circuit de commercialisation. les cultures vivrières Les principales cultures vivrières pratiquées dans la région sont: le manioc, l'arachide, le plantain, le macabo, le concombre etc. En effet, toutes les personnes enquêtées font ces cultures vivrières. Si 29% de producteurs consomment entièrement leur production, le revenu monétaire procuré par

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1

27

la vente des produits vivriers l'année dernière varie de 5 000 à 2 727 OOOF CFA. Le plantain se révèle comme la culture vivrière qui rapporte le plus. 3.5.2 Chasse

La chasse bien qu'illégale au regard des moyens utilisés est une activité qui tient une place importante dans la vie quotidienne des populations riveraines de l 'UFA 09 006. En effet, 91,1 % de personnes enquêtées pratiquent la chasse. En ce qui concerne la fréquence de la chasse, 8,9% d'enquêtés l'exercent par saison; 24,2 % la pratiquent tout le temps, tandis que 48,4% la font rarement. Les moyens de chasse sont soit le piégeage par câble d'acier (48,8%), soit uniquement par le fusil (5,6%) ou alors les deux à la fois (37,1 %). Le gibier est destiné soit à l'autoconsommation (33,9%), soit à la fois à l'autoconsommation et aux circuits de vente (57,3%). Il est

vendu sous deux formes: fraîche ou boucanée. Le gibier frais est vendu en entier (petits animaux) ou en gigots (gros gibiers). Certaines observations relèvent que le phénomène de braconnage est en nette régression à cause de deux principales raisons: - la prise de conscience des populations de la nécessité de protéger la faune pour leur bien et pour une gestion rationnelle. - l'avènement du programme ECOFAC dans la zone (Mbouma, Zoébefam). Cette structure appuie le MlNEF dans ses missions régaliennes. 3.5.3 Elevage

L'élevage est pratiqué par 81,5% des personnes enquêtées. C'est un élevage de type traditionnel en divagation qui concerne surtout le petit bétail; il est utilisé comme support pour couvrir les petits besoins de famille et « sauver la face» en cas d'éventuels imprévus en procurant quelques revenus après la vente des animaux. Il sert aussi à l'autoconsommation en cas de tètes, de cérémonies particulières (mariage) ou de réception des visiteurs de marque. Le cheptel est essentiellement constitué de caprins, de porcins, d'ovins et de la volaille de race locale. On peut y retrouver chez un même éleveur une ou les 4 espèces à la fois. Quoiqu'elle soit menacée par des

1 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1

1 1 1 1 1

1

28

épidémies de peste aviaire, la volaille vient en tête (75,8%), suivie des ovins (41,90/0),

des porcins (530/0) et des caprins (10,5%).

3.5.4 Pêche

La présence de nombreux cours d'eau dans la région constitue un atout pouvant donner lieu à des activités de pêche. Des 124 personnes enquêtées, 70,2% pratiquent la pêche artisanale. Elle est pratiquée surtout en saison sèche (46,80/0) dans la rivière Dja et autres cours d'eau qui traversent l'UFA tels Momo, Doumoungou, Menyin, Maka, Abèè, Kpwa, Mvoulou, Kon, etc. Les techniques et le matériel de pêche utilisés sont: le barrage, la nasse, 1'hameçon et le filet. Cependant le recours à l'hameçon et la pêche au barrage dominent, 43,1 et 33,3 % respectivement. Les produits de pêche sont commercialisés à 24,2% aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des villages (18,5%). On signale que beaucoup de crocodiles existent dans la Dja. Ces reptiles aquatiques sont très recherchés surtout en saison sèche lorsque le niveau des eaux baisse. Leur vente rapporte gros lorsqu'ils sont vivants. 3.5.5 Cueillette

La cueillette est une activité de tradition séculaire chez les peuples de forêt. Dans le massif forestier de l'UFA 09 006, les populations locales collectent les produits forestiers non ligneux tels que: les plantes médicinales, les fruits, les légumes/feuilles, le rotin, le miel, les champignons, et bien d'autres.



Plantes médicinales

D'après l'échantillon, 91,1 % des personnes interrogées ont été amenées à chercher des plantes médicinales en forêt pour se soigner ou porter secours à leurs proches au cours deux dernières années. Il s'agit à la fois des herbes médicamenteuses et des arbres dont certaines parties sont prélevées à des fins médicinales. L'intérêt a plutôt été porté sur les espèces d'arbres, car elles revêtent un double enjeu

1 1

1 1 1 1

29

(populations locales, exploitant forestier).Il ressort par conséquent que les quatre essences les plus sollicitées pour leurs vertus médicinales sont: Emien (Alstonia boonei), Moabi (Baillonnella toxisperma) , Ebam (Picralima nitida), Mfô (Enantia chlorantha). Ces espèces sont mentionnées dans le tableau 10: Tableau 10 : Espèces de plantes médicinales les plus sollicitées par les populations riveraines de l'UFA 09006

1 Nom

1

!

Nom commun

1 1

1 1 1 1

1 1 1

1

1

1

1

1

Nom scientifique

1

local 1

1

1

1 i

Pourcentage de cueillette 1 collecte

79

63,7%

1

1

..

1

Ekouk

Adjap

~am~ "

1

..

Répondants (n 124)

Mfô

. Emien i

A/stonia boonei . Baillonnella toxisperma

Moabi

1

__ 1 Ebam _ _ 4

1

Moambé

-+I_p_lc_r_a_lzm_a_n_l _ld_a~

jaun~

..

i

66 .~~-._

..

53,2%

0 ___TI____4_2_ _---1.-_ _3_3,,,-9_Vc _0 . _ - - - j

Enantia ch/oran/ha

]_.__

~_._. --,--_ _1_8--,-,5_'Vc_o_ _

--J

Source: Résultats d'enquête (2004) •

Fruits

Le ramassage des fruits est une activité de très grande importance pour les peuples de forêt. En effet, 97,6% de personnes enquêtées sont allées chercher des fruits en forêt au cours des deux dernières années. Le ramassage se fait selon les espèces qui dépendent elles-mêmes de leur cycle végétatif; il est donc saisonnier. Au cours de l'année, on ramasse généralement les fruits de juillet à octobre. Le ramassage est libre dans la forêt profonde où les arbres fruitiers ne font pas l'objet d'une appropriation. Par contre

ceux qu'on trouve à proximité du village (cacaoyères, jachères)

appartiennent aux familles qui exploitent la parcelle. Le tableau Il présente les principaux types de fruits qui font l'objet d'un ramassage régulier.

1 1 1

1

30 Tableau Il : Principaux fruits ramassés par les populations riveraines de l'UFA 09 006

lNom local . . (Fang)

1

Nom commun

1 ·Ndool~gue . sauvage

1

Nom scientifique

Répondants (n = 124)

Pourcentage de

i

_---.!.ama~sag~

Irvingia gabonensis

118

95,2%

Bail/onnella toxisperma Trichoscypha acuminata T ferruginea

110

88,7%

1

1

1 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1

1

1

1

1

Adjap

. Moabi

Mvoul

1

i

Utilisation

56 ..

45,2%

Pulpe sucée Amande utilisée pour épaissir les sauces Pulpe comestible 1 Graine oléagineuse (huile appréciée)

1

1

Pulpe sucée

~-----

i

Engong

17

~.._._.. 1

13,7%

Source: Résultats d'enquête (2004)

Ce tableau montre que la mangue sauvage est le fruit le plus sollicité, suivi du

fruit du moabi.



Légumes/feuilles

Parmi les personnes interrogées, 83,4% ont été amenées à chercher des feuilles (ou légumes) sauvages en forêt. Les feuilles du Gnetum africanum - espèce de liane dont la présence est signalée à quelques endroits - revêtent un intérêt alimentaire pour certaines personnes. Les feuilles de la famille botanique des Marantaceae sont utilisées par les Baka pour la construction des cabanes et par certaines femmes comme emballage lors de la fabrication des bâtons de manioc.



Rotin

Des 124 personnes enquêtées, 80,6% ont été amenées à couper le rotin en forêt ces deux dernières années. En effet, le rotin est fortement sollicité comme matériau de

1

31

1

construction pour 1'habitat traditionnel et comme matière première chez les paysans

1 1 1 1 1 1

1 1

1 1 1 1 1

1 1 1 1 1

1

qui font l'artisanat. •

Miel

Ce sont les Baka qui s'adonnent plus à la récolte du miel que les Fang. En fait, 38,7% de personnes ont été amenées à chercher du miel en forêt au cours des deux dernières années.



Champignons

Sans toutefois spécifier les espèces, 93,5% de personnes ont eu à récolter des champignons en forêt au cours de ces deux dernières années. La récolte se déroule surtout pendant les saisons de pluie. •

Vin de palme et/ou de raphia

La cueillette du vin de palme etJou de raphia tient une place importante dans la vie quotidienne des populations riveraines de l'UFA 09 006. En effet, 79,8% de personnes enquêtées cueillent le vin de palme etJou de raphia. Presque dans tous les villages étudiés, on exploite beaucoup plus le vin de raphia que le vin de palme à cause de nombreuses forêts à raphiales. En outre, le raphia produit du vin en grande quantité que le palmier qui cependant donne un vin de qualité supérieure. Le vin de raphia et/ou de palme peut être consommé directement ou fennenté en y ajoutant du sucre. La fennentation dure 2 à 3 jours au bout desquels on entame la distillation pour obtenir un vin appelé localement «odontol ». Même lorsque le vin est consommé directement, il doit être fermenté pour le rendre plus fort et de meilleure qualité. Deux écorces sont utilisées à cet effet: l'essok (Garcinia sp.) et l'ebaè (Pentaclethra aetveldeana). •

Autres produits

Il s'agit essentiellement des chenilles, des vers blancs et des termites. Leurs pourcentages de cueillette/collecte sont de 72,6; 75,0 et 16,9% respectivement. Les

1 1 1 1 1 1

1

32

vers blancs sont recherchés au niveau des palmiers abattus ou des troncs de raphia après l'extraction du vin. En somme parmi les personnes enquêtées, la situation générale en ce qUI concerne le gradient d'importance des différentes ressources exploitées par les populations au niveau de la cueillette montre que les fruits sauvages sont les plus sollicités (12,12%), suivis de près par les champignons (11,62%) et les plantes médicinales (11,32%) ; l'illustration est donnée par le tableau:

Tableau 12: Vue synoptique des ressources exploitées sous-fonne de cueillette /collecte autour de l'UFA 09 006

l

Répondants 1· Pourcentage de Taux de (n = 124) cueilk~ei~()~~~e~c~i~ll cueillette / collecte (%)

1 ~ruits 1 1 1 !I 1 1 1 1 1 1 La coupe des arbres et le sciage de bois sont des activités de nature à diminuer

1 les ressources ligneuses qui intéressent l'exploitant forestier. 1

1

1 INomcommun

sauvages

121

97,6

12,12

Vin de palme/raphia

99

79,8

9,92

Plantes médicinales

113

91,1

II,32

93,5

11,62

75,8

9,42

72,6

9,02

75,0

9,32

~

Champignons

Chenilles

90

Vers blancs

93

Rotins

100

Légumes/feuilles

103

83,1

10,32

Miel

48

38,7

4,81

Tenuites

21

16,9

2,10

1

.

i-­

~~~~0,6

Source: Enquêtes participatives (2004)

3.5.6 Coupe des arbres et sciage artisanal

~

94

_

Lianes

10,02

1 1 1 1

1 1 1

1 1

33

Il est établi que les populations rurales sont toujours amenées à couper des arbres en forêt mais seulement ce sont les motivations qui diffèrent. En effet les raisons qui poussent souvent ces populations à couper des arbres en forêt sont multiples: - 42,91 % les coupent pour créer de nouveaux champs ou étendre les champs de cultures; - 36,33 % les coupent dans la brousse pour les besoins de construction: bois

ronds comme poteaux de maisons, perches, ... 20,76 % coupent des arbres dans les champs existants pour favoriser l'éclairement au profit des cultures.

Concernant le sciage de bois, 4,8% de personnes pratiquent le sciage artisanal à

but lucratif, et cela rarement. Six essences sont concernées, il s'agit de l'Iroko, le Sapelli, le Moabi, l'Ayous, le Bété et l'Emien. Parmi celles-ci, l'Iroko est l'essence la

1

plus sollicitée (33,30/0) suivie du Sapelli (250/0). Au regard du petit nombre de

1

on ne doit pas s'inquiéter outre mesure quant à la diminution significative des

1

1 1 1

1 1 1

1

1

1

personnes qui pratiquent le sciage artisanal à but lucratif et la fréquence de l'activité,

ressources ligneuses. 3.5.7 Revenus des ménages

L'estimation du niveau de revenus des ménages a été faite sur la base des déclarations d'entrées d'argent auprès du chef de ménage pris comme acteur économique principaL Ces entrées d'argent résultent des gains monétaires générés par la vente des produits issus des différentes activités du ménage. Le revenu brut d'un ménage est donc obtenu par agrégation de toutes les sources de revenus. Le tableau 13 montre la contribution de chaque domaine d'activités au revenu global dans les différents villages étudiés. Le revenu moyen annuel par ménage est estimé à 840 400 F CFA pour une taille

moyenne de Il personnes.

1

1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1

1

1

1

1

34 Tableau 13 : Contribution des secteurs d'activités aux revenus des 124 ménages enquêtés !

Domaine d'activité

Libellé (produit)

1

Montant (F CFA)

%

Agriculture

Elevage

~SCiage artisanal

Planches, lattes, ... 5100000 4,890

Chasse Produits de chasse 31632350 30,354

~.~-~---t-----, ~.-----+----::-::-::-c:-::'---t-~-:-:-~ Pêche Produits de ~êche 7755000 7,441 r-=---~-·-----+-------'I--_--~· __ ·~·~--·~-~-+--------+--"'-------i i Cueillette Vin de palme, miel, champignons, ... 4295750 4,122 Artisanat Objet d'art - - - - - t - - - 3839250 3,684-1 Total 104209400 100 1

1

1

1

Revenu moyen: 1042094~F CFA/124 ;: : ; 840 400 F CFA Source: Résultats d'enquête (2004)

3.6

ACTIVITES INDUSTRIELLES

Dans la zone, il n'existe pas des exploitations agricoles à caractère industriel, moins encore des sociétés agro-industrielles. Les plantations paysannes (cacaoyères) pour la plupart sont de taille relativement modeste. Toutefois, la base actuelle des chantiers d'exploitation de l'UFA 09006 est installée à Messam depuis 2001. 3.7

PERCEPTION DES CHANGEMENTS DANS LE MILIEU

Les problèmes liés aux changements du milieu sont d'abord ressentis et appréhendés par les populations locales du fait de leurs connaissances de l'environnement immédiat. Les populations riveraines de l'UFA 09006 sont sensibles à la raréfaction de certaines espèces d'animaux (80,6%), d'arbres (75%) et de poissons

(4,8%).

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1

1

1

1 1 1 1

1

35

S'agissant de la raréfaction des animaux sauvages, le constat selon les personnes interrogées est fait sur plusieurs espèces dont 5 apparaissent comme les plus menacées. Elles sont mentionnées dans le tableau 14 : Tableau 14 : Constat de disparition des espèces animales autour de l'UFA 09 006

! Nom local

Nom commun

Nom scientifique

Répondants (n = 124)

Pourcentage de constat

Avik

Pangolin géant

Manis gigantea

45

36,2%

Zok

Eléphant de forêt

Loxodonta Africana cyclotis

39

31,5%

Ngoé afane

Sanglier

Potamocherus porc us

35

28,2%

Panthera pardus

31

25,0%

Gorilla gorilla

28

22,6%

1:

ère Gorille

Source: Résultats d'enquête (2004)

En ce qui concerne particulièrement les ressources ligneuses, les résultats d'enquête montrent que le moabi (Baillonella toxisperma), l'Iroko (Milicia excelsa) et le Sapellli (Entandrophragma cylindricum) deviennent de plus en plus rares dans la forêt. L'illustration est donnée par le tableau 15 : Tableau 15 : Constat de raréfaction des espèces d'arbres autour de l'UFA 09 006

Nom local

Répondants (n 124)

Pourcentage de constat

92

74,2%

Milicia excelsa

21

16,9%,

EntandrophraK"la cylindricum

19

15,3%

Nom commun

Adjap

Moabi

Abang

Iroko

Assié

Sapelli

Nom scientifique

)iaillonella toxisperma

1

Source: Résultats d'enquête (2004)

Les personnes enquêtées justifient le constat de raréfaction des ressources ligneuses par l'exploitation forestière (74,2%), le sciage local et la construction des

1

36

1

ponts de forestiers (0,8% respectivement). En effet, certaines portions de forêt auraient

1 1

1 1 1 1 1

1 1 1

1 1 1

1 1 1

1

1 1

été soumises à l'exploitation vers 1978 au profit de SOCABOIS. Plusieurs personnes témoignent qu'il s'agissait d'une exploitation abusive, car certaines essences coupées (particulièrement le moabi) étaient abandonnées sur place.

3.8

OCCUPATION DE L'ESPACE ET DEGRE POPULATIONS DANS LE MASSIF FORESTIER

o

DE

PENETRATION

DES

Habitat

Le principal mode d'habitation observé dans la zone est de type linéaire et le long de l'axe routier Djoum-Mintom. Les villages sont constitués par des groupements de cases ou de maisons construites en matériaux sommaires (Pygmées) ou semi­ définitifs. De très grandes distances séparent parfois deux villages voisins (plus de 7 Km), ces espaces étant seulement colonisés par la végétation.

Plusieurs cabanes formant des petits campements sont dispersées dans la forêt. Elles sont construites par des paysans qui y mènent des activités en séjournant pendant plusieurs jours avant de retourner au village. Il s'agit généralement des activités de pêche et de chasse. o

Agriculture

La pratique des activités agricoles étant liée à la gestion foncière, on fait prévaloir dans la plupart des communautés villageoises que la terre appartient aux premiers occupants. Ainsi les anciennes jachères et les sites jadis exploités par les ascendants d'une famille constituent des propriétés. Le droit de hache peut cependant être exercé sur les terres vierges (appropriation). En ce qui concerne la distance entre les habitations et les champs/plantations les plus éloignés en forêt, les enquêtes participatives montrent que la majorité des paysans (84%) ont des exploitations entre 0 - 5 Km; 8% entre 5 - 10 Km et 6% au-delà de 10 Km. De même, les coordonnées géographiques ont été relevées au GPS dans quatre villages afm de rechercher un chevauchement éventuel entre l'OFA et les exploitations agricoles. Le tableau 16

1 1 1 1 1

1 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1 1

1

37

présente ainsi la distance entre les habitations et les champs/plantations les plus éloignés. Tableau 16 : Distance entre le village et le champ le plus éloigné Village ou localité 1

AVEBE MEYOS lU MINKO'O MESSENG i MELEN ALOP • MBOUMA MEKOITO • ZO'OTOU 1 BINDOM ZOULABOT !

• MINTOM 1 ZOULAMEYONG ZOEBEFAM

Distance du champ le plus éloigné (m) Enquête~participatives GPS 9000 * 6000 2450 2700 3000 8000 1600 4000 * 4000 * 16000 * 8000 * 15000 * 12000 * 15000 3650 4000 * 2000 *

i

* : Relevés non effectués Source: Relevés GPS, enquêtes participatives (2004). o

Chasse

La diversité et l'abondance des ressources fauniques dans les forêts avoisinantes de l'UFA 09006 prédisposent cette zone aux activités de chasse. Au sein des différentes communautés villageoises, les zones de chasse ne sont pas soumises à l'appropriation. La chasse telle qu'elle est pratiquée actuellement par les populations locales reste libre partout. Les petits animaux faisant l'objet de la petite chasse se rencontrent autour des champs et des jachères. La grande chasse se pratique dans les zones éloignées des villages.

o

Pêche

La densité du réseau hydrographique est favorable aux activités de pêche. Elle est surtout pratiquée en saison sèche. Les cours d'eau proches des villages sont sollicités par la plupart des paysans. La pêche nocturne aux hameçons (odoum) est surtout exercée par les hommes tandis que les femmes pratiquent plus la pêche diurne

1 1 1 1 1

1 1 1 1

38

au barrage (alok). Les pêcheurs «professionnels» quant à eux vont souvent camper pendant plusieurs jours au bord du Dja. o

Cueillette des produits forestiers non ligneux

Le ramassage des principaux fruits sauvages (Ndo '0, Adjap) est réglementé au sein des communautés. En effet, les arbres situés sur une parcelle déjà exploitée (cacaoyère, jachère, ...) appartiennent au propriétaire. Par contre, le ramassage est libre en pleine forêt vierge où il faut parcourir de longues distances. Le prélèvement des plantes médicinales et la recherche du rotin s'effectuent partout, parfois non loin des habitations. o

Forêts sacrées

Les enquêtes participatives n'ont révélé aucun site sacré ou culturel reconnu par les habitants des différents villages étudiés.

1 1

1 1 1 1 1 1 1 1

1

-.­

3.9

AMENAGEMENT PROPOSE

Le système d'aménagement proposé pour toute forêt de production consiste entre autres à: délimiter l'espace, déterminer la possibilité annuelle de coupe sur la base d'un inventaire d'aménagement, mettre en pratique des techniques d'exploitation protégeant la régénération et les tiges d'avenir, mettre en place un système de contrôle efficace. En ce concerne la délimitation de l'espace, les enquêtes participatives montrent que la majorité des paysans (84%) ont des exploitations entre 0 - 5 Km à partir de leurs habitations. Ce qui nous amène à préconiser pour la définition de la série agroforestière une bande de 5 Km au moins derrière les habitations situées sur le côté de l'UF A le long de l'axe routier. Par ailleurs le report des coordonnées géographiques relevées au GPS (plantations les plus éloignées des habitations) sur un fond de carte topographique montre que sur sept localités où les relevés ont été effectués, cinq plantations se retrouvent à l'intérieur de l'UFA. Il s'agit des exploitations situées à des emplacements que donne le tableau 17 :

1

1 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1

1 1 1 1

1 1

39 Tableau 17 : Emplacement des exploitations se retrouvant à l'intérieur de 1'UFA 09 0006 Position (UTM) Localité _. i

Latitude (X)

Longitude (Y)

Minko' 0 messeng

276945

300709

Messam

275768

302843

Melen

280909

301556 1

i

Meyiboto

306478

300785

Mintom II

310579

301905

1

1

c-.

Source: Relevés OPS (2004) •

Bien que la nature des cultures et la superficie de ces exploitations n'aient pas été déterminées par l'opérateur de GPS, nous préconisons: l.

soit des « enclaves agricoles» au cas où il s'agirait des exploitations de cultures pérennes avec des superficies

importantes. La superficie

provisoire actuelle de l 'UFA sera portée par conséquent en diminution; Il.

soit l'indemnisation des propriétaires (paiement des compensations par le concessionnaire) pour les cultures ainsi mises en cause aux fins d'abandonner ces parcelles.

Les enquêtes participatives montrent d'une part que le moabi, l'iroko et le sapelli sont des ressources ligneuse qui se raréfient dans le massif forestier. Ces trois essences sont à valeur commerciale; d'autre part le moabi occupe la deuxième position parmi les essences fruitières sauvages les plus sollicitées par les populations. L'importance du moabi (Baillonella toxisperma), essence qui intéresse à la fois l'exploitant forestier (valeur commerciale) et les populations locales (essence médicamenteuse et nutritionnelle) n'est plus à démontrer. Sous réserve des résultats de l'inventaire d'aménagement pourront fournir des informations précises sur l'historique, l'état de richesse de la forêt et la possibilité

annuelle de coupe, nous préconisons néanmoins pour les 3 essences (moabi, l'iroko et

le sapelli) les mesures suivantes:

a. le respect du diamètre minimum d'exploitabilité (DME);

1 1 1 1

1 1

1 1 1 1

1 1

1

1

1

1 1

1

1 1 1

40

b. au cas où la densité serait inférieure à 5 tiges/l 00 ha pour un taux de sondage de 10/0, il faudrait procéder à la remontée du DME. Et pour le cas particulier du moabi : c. la préservation des semenciers (tiges dont le diamètre est supérieur au DME + 40); la décision d'aménagement devrait chercher à prendre en considération les intérêts des deux groupes d'utilisateurs pour éviter les conflits éventuels. Le moabi est une essence qui pose déjà des problèmes de régénération naturelle dans la zone de la forêt du Dja avec la présence des éléphants qui piétinent les jeunes plants pour rechercher les fruits qui tombent au sol pendant la saison des pluies. Au cas où cette espèce s'avère réellement menacée, il faudrait mettre en œuvre à moyen et à long terme certains traitements sylvicoles (régénération artificielle) tout en

impliquant l'Etat, l'opérateur économique et les populations locales à travers la création des pépinières et la plantation des jeunes tiges.

1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 1

1

1

1

41

4

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

L'objectif global défini dans le cadre de cette étude consistait à mesurer le niveau de dépendance des populations riveraines de l'UFA 09006 vis-à-vis de la forêt. L'analyse du milieu socio-éconmique fait partie des autres études requises par la réglementation en vigueur en matière de gestion durable des concessions forestières au Cameroun notamment les études d'inventaires floristique et faunique, l'étude d'impact environnemental. Les différents rapports devant contribuer à la rédaction du plan d'aménagement de la concession forestière 09 006. La présente étude révèle que: 1. la forêt constitue pour ces populations riveraines le principal support de vie à travers les activités qu'elles y mènent notamment l'agriculture, la chasse, la pêche et la cueillette; ces activités assurent à la fois la subsistance de ces populations et leur procurent des revenus. 2. l'aménagement des points d'eau potable, la construction et l'équipement des cases de santé et l'octroi des tronçonneuses constituent les trois besoins de développement exprimés par les populations riveraines de l 'UFA 09 006. 3. les fruits sauvages, les champignons et les plantes médicinales constituent les produits forestiers non ligneux les plus sollicités par les populations riveraines; 4. le moabi est une essence qui se raréfie dans le massif forestier, elle figure aussi panni les essences fQ.Iitières sauvages les plus sollicitées par les populations. 5. Plusieurs plantations se retrouvent à l'intérieur de l'UFA et 84% des paysans disposent des champs/exploitations sur une distance qui varie entre 0 - 5

Km des lieux d'habitation. Au

regard

de

ce

qUI

précède,

nous

pouvons

préconiser quelques

recommandations relatives aux propositions d'aménagement et à la stabilisation des populations pour la gestion durable du massif forestier 09 006. Ces propositions concernent:

1

1

1

1

1 1 1 1 1 1 1 1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

42

a. l'application d'une décision d'aménagement sur l'ensemble des essences qui se raréfient (moabi, iroko, sapelli) par le respect des DME et leur remontée éventuelle sous réserve de la structure diamétrique (rapport d'inventaire) ; b. la délimitation des « enclaves agricoles» pour les plantations qUI se retrouvent à l'intérieur de l'UF A ou alors l'abandon de ces dernières après l'indemnisation des propriétaires; c. le développement des infrastructures rurales de base en matière.

On ne cessera pas de dire que la pauvreté augmente la pression des populations sur les ressources naturelles. Dans le souci d'une gestion durable de ces ressources, il faut stabiliser les populations en leur permettant de se prendre elles-mêmes en charge pour l'amélioration de leurs conditions de vie. Puisque les populations concernées vivent essentiellement de l'agriculture, il faut envIsager une politique agricole audacieuse axée sur l'intensification de l'agriculture et améliorer l'état des voies de communication (entretien des pistes rurales) pour favoriser l'écoulement des produits agricoles vers les circuits de commercial isation.

1 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1

1 1

1 1

1

1

1 1

1

1

43

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES EFFALA G., 2004. Contribution à l'élaboration du plan d'aménagement de l'UFA

08007: étude sodo-économique. Mémoire de fin d'études DESS, CRESA

Forêt-Bois, Yaoundé. EFFALA G., 2004. Plan d'aménagement de l'UFA 09004 B: Analyse et synthèse des

données générales et des enquêtes. Rapport d'étude, Yaoundé. LETOUZEY R., 1985. Notice de la carte phytogéographique du Cameroun au 1 1

500 000 ème. IRA Yaoundé, ICIV Toulouse. MINEF, 2003. Rapport annuel d'activités du poste forestier et de chasse de Mbouma. MINEF, 2000c. Arrêté n00222/AlMlNEF, fIXant les procédures d'élaboration,

d'approbation, de suivi et de contrôle de la mise en oeuvre des plans d'aménagement des forêts de production du domaine permanent. MINEF, 1998. Guide d'élaboration des plans d'aménagement des forêts de production

du domaine forestier permanent. MINEF, 1995a. Décret n095/5311PMflXant les modalités d'application du régime des

forêts.

MINEF 1994a, 20 janvier 1994. Loi n094/01 portant régime des forêts, de lafaune et

de la pêche.

MINEFI, 2000. Annuaire Statistique de la province du Sud, INS.

1 1 1

1 1 1

44 ANNEXES ANNEXE 1 : Guide d'entretien

Ce guide d'entretien est destiné à collecter des infonnations auprès des populations riveraines de l'UF A 09 006 à la demande du concessionnaire dans le but de mesurer leur niveau de dépendance vis-à-vis de la forêt. Les données recueillies serviront à rédiger un rapport sur l'environnement socio­ économique dans le cadre de l'élaboration d'un plan d'aménagement de l'UF A 09 006. Votre collaboration est vivement souhaitée. 1.

1

1 1

1

1 1

1 1 1 1

1

1

1 1

1

2.

Identification du Village Nom du village

Nom du groupement

Nom du chef du village

Groupes ethniques

Nom et taille des grandes familles! lignages

Migrations

Us et coutumes (arbres sacrés, animaux totems, héritage, succession)

Vie associative: types (GIC, tontine d'épargne et de crédit, tontine de travaiL..), appellation,

date de création, objectifs visés, réalisations.

Sociétés de développement, ONG, Structures d'encadrement rural (poste vétérinaire, poste

agricole, ...)

Carte Participative des Ressources

a) matérialisation et visualisation des ressources du village

• • • • •

Infrastructures: routes, marché, école, centre de santé, électricité, point d'eau, édifices religieux, aires de jeu, ... Habitations Plantations Cours d'eau Zonage de l'espace rural : champs, pâturage, pêche, chasse, forêt; limites de la forêt par rapport aux villages voisins.

b) Discussions accompagnant la matérialisation de la carte • Infrastructures

date de la construction;

source de financement; organisation de la construction; état actuel; mode de gestion; mobilisation de la contrepartie locale; Comment les infrastructures ont-elles été obtenues?

Quelles sont les priorités de développement des communautés villageoises? • •

Types d'habitat (matériaux utilisés)

Noms des principaux cours d'eau



Forêt

1 1 1 1 1 1

1

45

-

Zone agro forestière: agriculture, élevage, chasse, pêche, jachères (rythme d'associations culturales), cultures commercialisées, contraintes commerciales; Zone de pâturage; Zone forêt: zonage de la forêt (zone de chasse, zone de pêche, zone de collecte produits forestiers non ligneux, zone de conservation, etc.)

3.

Profil Historique Il renfenne les grands événements marquant du village (sécheresse, arrivée des premiers exploitants forestiers, etc.), les expériences passées et récentes, dégradation de l'environnement, phénomènes de migration, différents conflits dans le village, s'il y en a eu dans le cadre de l'installation du village et de la matérialisation des limites du village.

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

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.

1

46

1

Il

ANNEXE 2 : Questionnaire individuel

Enquêteur: ....................... .

:··_··~··_··_···_··_··_··_____. . J1

,--D_a_te__

1

N° :.............. (ne pas remplir)

~--------------------~

1

1 1 1

Enquêté :........................ .

Village :.....................................

Ce questionnaire est destiné à collecter des informations auprès des populations riveraines de l'UF A 09 006 à la demande du concessionnaire dans le but de mesurer leur niveau de dépendance et les usages qu'elles font de la forêt. Les informations recueillies resteront confidentielles; elles serviront uniquement à rédiger un rapport sur l'environnement socio-économique dans le cadre de l'élaboration d'un plan d'aménagement de l'UFA 09006. Votre collaboration est vivement souhaitée.

INFORMATioNS GENERALES

1

1. Connaissez-vous les limites provisoires entre l'UFA et le village? 1. oui O. non

1

2. Pensez-vous que la mise en exploitation de l'UFA limite vos activités liées à la forêt? 1. oui O. non

1 1 1 1

1 1 1 1 1 1

1

3.

Si oui pourquoi?

4. Quelle est votre activité principale (celle à laquelle vous consacrez d'habitude plus de temps au cours de l'année) ? 1. agriculture 2. chasse 3. élevage 4. pêche 5. cueillette 5. Quelle est votre activité secondaire? 1. agriculture 2. chasse 3. élevage 4. pêche 5. cueillette

6. artisanat 7. commerce 8. salarié 9. sciage de bois 10. autre (préciser)

6. artisanat 7. commerce

8. salarié 9. sciage de bois 10. autre (préciser

AGRICULTURE 6.

Avez-vous défriché un nouvel espace forestier cette année? 1. oui O.non

7. Avez-vous cultivé un nouvel espace forestier depuis 5 ans? 1. oui O. non

1 1 1 1 1 1 1 1 1

47

8. Lorsque vous ouvrez un nouvel espace forestier pour créer une plantation, quelle est la superficie que vous dégagez d'habitude chaque année? ............................................ ..

9. Etes-vous propriétaire d'une cacaoyère? 1. oui D.non

10. Si oui, quelle a été votre production l'an dernier? [J nombre de sacs ............... ; (1 sac =......... kg)

nombre kilogrammes .................. .

Il. Quelle est sa superficie? .................................................................................................. .

12. A combien on vous a acheté le kilogramme de cacao? .................................................... .

13. Etes-vous propriétaire d'une caféière? 1. oui D.non 14. Si oui, quelle a été votre production l'an dernier? o nombre de sacs = ............... ; (1 sac = ......... kg)

o

nombre kilogrammes .................. .

15. Quelle est sa superficie? ................................................................................................. .

16. A combien on vous achetait le kilogramme de café? .....................................................

1

17. En dehors du cacao/café, estimez la production des cultures vivrières et maraîchères les plus vendues:

1 1 1 1 1 1



1

1

1 1

1

Cultures vivrières et Production maraîchères annuelle

Quantité vendue Prix unitaire

Montant annuel

1 2 3 4

H 7

1

8 18. Quelle est la superficie totale de vos champs de cultures vivrières? ......................... .

19. Quelle est la plus grande distance de vos champs/plantations par rapport à l'habitation? O......•.....••..... Km O......................heures de marche 20. Quelle est la durée (longueur) de vos jachères? 1. moins de 5 ans

2. de 5 à lOans

3. plus de 10 ans

21. En ce qui concerne les cultures vivrières, quel système cultural pratiquez"vous ? 1. rotation

2. association

3. assolement

22. Si vous faites des associations culturales, précisez-les :............................................... .

1 1 1 1 1 1 1

48

23. Est-il possible d'avoir la main d'œuvre salariale pour les travaux agricoles dans ce village? 1. oui O. non 24. Pour les 5 années à venir avez-vous en projet d'augmenter, de maintenir ou de diminuer votre exploitation?

1. augmenter

2. maintenir

3. diminuer

ELEVAGE 25. Pratiquez-vous de l'élevage? 1. oui 26. Dans quel but? 1. autoconsommation

O.non

2. autoconsommation et vente

3. autres (préciser)

27. Quels types d'animaux élevez-vous? . ,----'~-

1

1

1

1 1 1

1

1 1 1 1

1

1'"

1

N° 1 2 3 !4 5 6 7 8

Espèces ..

__

Race

Effectif total

Nombre vendu l'année dernière

Prix unitaire

Montant annuel

---­

.......

,---,-~,

COUPE DES ARBRES ET SCIAGE DE BOIS 28. Pour quelle(s) raison(s) êtes-vous souvent amené à couper des arbres en forêt?

1. 2. 3. 4. 29.

pour les besoins de construction pour ouvrir un champ/plantation

pour favoriser l'éclairement dans les champs ou plantations existants pour d 'autres raisons à préciser :................................................................................... .

Pratiquez-vou~

1. oui

le sciage de bois à but commercial? O.non

30. A quel rythme pratiquez-vous le sciage? 1. tout le temps 2. rarement 31. Combien d'arbres avez-vous abattus l'an dernier? ................................................ ..

32. Par quel moyen faites-vous souvent le sciage ou la coupe des arbres?

1. une tronçonneuse en propriété 2. accès à une tronçonneuse par location 3. accès à une tronçonneuse communautaire

4.hache/machette

1 1 1 1 1 1 1 1

1

1 1 1 1

1

1

1

1 1 1 1 1

~ 33. Quelles sont les principales essences que vous sciez le plus?

34. Combien un arbre exploité par le sciage artisanal vous rapporte-t-il environ? 35. Qui sont vos clients? 1. les gens du village les gens extérieurs au village 3. les deux

CHASSE 36. Pratiquez - vous la chasse?

l.oui O.non

37. A quel rythme pratiquez-vous la chasse?

1. tout le temps 2. rarement 3. par saison (préciser)

38. A quel usage? 1. autoconsommation

2. autoconsommation et vente

3. vente uniquement

39. Quel type de chasse pratiquez-vous? 1. au piégeage/câble au fusil

3. les deux

4. autres (à préciser)

40. Qu'avez- vous attrapé l'année dernière?

Animaux

Quantités prises

Quantités vendues

rix unitaire

Montant

41. A qui vendez-vous?

1. aux gens du village 2. aux gens extérieurs au village 3. aux deux

PECHE 42. Pratiquez-vous la pêche? 1. oui O. non 43. Si oui, à quel usage? 1. autoconsommation

2. autoconsommation et vente

3. vente uniquement

1

1 1 1 1 1

50

44. Par quel moyen pratiquez-vous la pêche? 1. barrage 2. nasse 3. filet

4. hameçon 5. autres (préciser):

45. A quel rythme pratiquez-vous la pêche? 1. tout le temps

2. rarement

3., par saison (préciser)

46. Sous quelle forme le poisson est-il vendu? 1. fraîche 2. fuméel sèche 3. les deux 47. Qu'avez-vous vendu comme poisson l'année dernière? Espèces

Quantités pêchées

Quantités vendues

Prix unitaire

Montant

1 1 1

1 1 1

1 1 1 1 1

1 1

48. D'où viennent vos clients? 1. du village. 2. de l'extérieur du village 3. du village et de l'extérieur PERCEPTION DES CHANGEMENTS DANS LE MILIEU

49. Avez- vous constaté ces dernières années une raréfaction d'espèces d'animaux? 1. oui O.non 50. Si oui, lesquelles ?

51. Quelles peuvent être selon vous les causes de cette disparition? l.le défrichement (création des champs/plantations) 2. la chasse à but commercial (chasse intensive) 3. le bruit des engins forestiers 4. la destruction de l'habitat des animaux 5. autres (à préciser) 52. Avez-vous constaté ces dernières années qu'il y a raréfaction d'espèces de poissons? 1. oui O. non 53. Si oui, lesquelles ? ..................................................................................... .

1 1 1 1

1

51

54. QueUes sont selon vous les causes?

1. les gens pêchent beaucoup et tout le temps (pêche intensive) 2. la colère des esprits de l'eau 3. la pêche par des substances toxiques (insecticides, raticides, .... ) 4. autres (à préciser) 55. Avez- vous constaté ces dernières années que certaines espèces d'arbres deviennent rares? l.oui O.non 56. Quels sont ces arbres? ...............................................................................................................

1 1 1

57. Selon vous à quoi cela est dû?

1

59. A quelle distance d'ici les trouve-t-on ? ............................................................................. .

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

PHARMACOPEE TRADITIONNELLE 58. Au cours de ces deux dernières années êtes-vous rendu en forêt pour chercher des plantes médicinales?

1. oui

O.non

60. Quelles sont ces plantes? (préciser s'il s'agit d'une liane, d'une herbe ou d'un arbre)

61. Quel est l'usage que vous en faites?

1. vente

2. soins aux: malades (guérisseur)

3. secours aux membres de la famille

62. A quelle fréquence prélevez-vous les plantes médicinales?

1. en cas de maladie

2. tout le temps

3. rarement

CUEILLETTE 1 RAMASSAGE DES FRUITS SAUVAGES 63. Au cours de ces deux dernières années avez-vous été amené à chercher des fruits sauvages en forêt: 1. oui O. non 64. A quelle distance d'ici les trouve-t-on ? ............................................................................. . 65. Quels sont ces fruits ou les noms d'arbres qui les produisent?

66. Quel est l'usage que vous en faites? 1. vente 2. autoconsommation

3. vente et autoconsommation

67. A quelle fréquence effectuez-vous le ramassage! collecte des fruits? 1. tout le temps 2. rarement 3. par saison (préciser les mois)

1 1 1 11 1

52 AUTRES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX (PFNL)

Ré~réqUenCelPériOde

1

1 i

i

1

1

1

1

1

1

1

1

Type de PFNL

Destination (vente, usage individuel)

•de collecte Rotins LégumeslFeuilles Miel Champignons Lianes Chenilles Vin de palme Vers blancs Termites Autres...

1. oui 1. oui 1. oui 1. oui 1. oui 1. oui 1. oui 1. oui 1. oui 1. oui

O.non O.non O.non O.non O.non O.non O.non O.non O.non O.non

A quelle distance d'ici les trouve-t-on ?

i i

i

68. Quelles quantités avez-vous vendues l'année dernière?

N° 1 2 3 4 5 i 6

Produits

Quantités vendues Prix unitaire

Quantités collectées

Montant

i

i

1

ARTISANAT

1

69. Fabriquez-vous des objets d'art à partir des produits forestiers ? 1. oui 2. non

1

70. Si oui, quels sont les produits forestiers que vous utilisez comme matière première? 1. Feuilles de raphia 2. Bambou de raphia 3. Rotin 4. Bois 5. Liane

1

1

1

1

1

71. Quelle est la destination de vos produits? 1. Besoins personnels 2. Vente 3. Besoins personnels et vente 72. A qui vendez-vous vos objets ? 1. les gens du village 2. les gens extérieurs au village 3. les deux

53

73. Qu'avez-vous vendu l'année dernière?

1

1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1··

1

RENSEIGNEMENTS SUR L'ENQUETE ET SON MENAGE 74. Nom et prénom (facultatif): ................................................................................................... .

.

75. Age (même approximatif): ................................................................................................ .. 76. Sexe: ...............................................................................................................................

77. Religion : ........................................................................................................................ .

78. Ethnie:

1. Fang

2. Boulou

3. Zamane

4. Baka

5. Autre à préciser:

79. Quelle est l'activité qui vous procure plus de revenus pour vous aider à résoudre vos grosses difficultés d'argent ? .............................................................................................. . 80. S'il vous arrive de gagner une somme d'argent importante, énumérez trois besoins que vous chercherez à satisfaire en priorité?..................................................................

81. Combien de personnes vivent au sein de votre ménage? 82. Quel est le nombre de personnes qui pratiquent l'agriculture? 83. Quel est le nombre de personnes ayant chacune une plantation, une parcelle ou un champ individuel? 84. Combien de naissances y a-t-il eu dans votre ménage au cours des 12 derniers mois? 85. Combien de décès y a-t-il eu dans votre ménage au cours des 12 derniers mois? 86. Au cours des 12 derniers mois, combien de personnes sont parties de chez vous pour vivre ailleurs sans revenir depuis plus de 6 mois ? 87. Au cours des 12 derniers mois, combien de personnes sont venues d'ailleurs et qui vivent ici avec vous depuis plus de 6 mois?

Merci pour votre aimable collaboration

54 ANNEXE 3 : Fiche de synthèse du recensement des ménages

1 '--"

1



Ménage

1 1 1

Taille

1--------1--­

t-

r-----­

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1 1



Enquêteur :................................... .

VILLAGE :...................... .

Sexe

M F M F M F M F M F M F M F M F M F M F M F M F M F M

F M F M F M F

0-5

6 - 10

ans

ans

Il - 15 16 - 20

ans

ans

21 ·30

31·40

41 - 50

51 - 60

ans

ans

ans

ans



>60

ans

Total

55 ANNEXE 4 A: Priorités de développement des populations riveraines de

Localité

Jeunes 1- Aménagement des points d'eau 2- Centre d'animation culturelle 3- Matériels pour la case de santé 4- Tronçonneuses communautaires 5- Groupe électrogène 6- Equipements sportifs 7- Produits phytosanitaires (fongicides)

AVEBE

1

l'UFA 09006 par groupe d'âge

Priorités de développement Femmes 1- Aménagement des points d'eau 2- Tronçonneuses communautaires 3- Encadrement agricole 4- Place de marché 5- Matériel agricole 6- Ecole maternelle 7- Electrification rurale

MEYOS III

1- Case de santé 1 1- Forêt communautaire 1 2- Tronçonneuses communautaires 2- Logement des maîtres 3- Tronçonneuses communautaires 3- Case de santé 4- Aménagement d'un terrain de footbal 4- Ecole maternelle 5- Hangar pour le marché 5- Place de marché 6- Forage d'eau potabte 6- Aménagement des points d'eau 7- Groupe électrogène 7- Encadrement agricole

MINKO'O MESSENG

1- Ecole primaire 2- Aménagement d'un terrain de footbal 3- Foyer des jeunes 4- Groupe électrogène 5- Tronçonneuses communautaires 6- Chaîne de musique pour le foyer 7- Moulin à écraser

-

_._

...

-

_....

-

__

....

-

-

1- Construction de la chapelle EPC 2- Aménagement des points d'eau 3- Tronçonneuses communautaires 4- Electrification rurale 5- Case de santé 6- Presse à briques 7- Moulin à écraser

Hommes 1- Aménagement des points d'eau 2- Tronçonneuses communautaires 3- Construction des salles de classe/logement des maîtres 4- Presse à briques 5- Aide pour la case de santé 6- Electrification rurale 7- Place de marché 1- Entretien routier 2- Case de santé 3- Réhabilitation de la SODECAO 4- Comité de gestion 5- Construction des salles de classe/logement des maîtres 6- Aménagement des points d'eau 7- Electrification rurale 1- Case de santé 2-Réhabilitation de la SODECAO 3- Ecole maternelle 4- Tronçonneuses communautaires 5- Accès aux médias d'Etat 6- Electrification rurale 7- Construction d'une place de marché

56

MELEN

1- Structures d'accueil 2- Forage d'eau potable 3- Forêt communautaire 4- Economat villageois 5- Ecole primaire à cycle complet 6- Matériaux de construction 7- Aménagement des aires de jeu

1- Tronçonneuses communautaires 2- Electrification rurale 3- Octroi de trois charrettes 4- Aménagement des points d'eau 5- Encadrement agricole 6- Matériel agricole 7- Moulin à écraser

1- Aménagement des points d'eau 2- Achèvement construction chapelle EPC 3- Agrandissement de l'école 4- Tronçonneuses communautaires 5- Produits phytosanitaires (fongicides) 6- Accès aux médias d'Etat 7- Electrification rurale

ALOP

1- Emploi (exploitation forestière) 2- Produits phytosanitaires (fongicides) 3- Entretien routier 4- Accès aux médias d'Etat 5- Accès aux télécommunications 6- Lutte anti-capside 7- Electrification rurale

1- Création d'une place de marché 2- Tronçonneuses communautaires 3- Case de santé 4- Moulin à écraser 5- Accès aux médias/télécommunications 6- Encadrement agricole 7- Aménagement des points d'eau

1- Produits phytosanitaires 2- Matériel agricole 3- Accès aux médias 4- Electrification rurale 5- Ecole maternelle 6- Case de santé 7- Encadrement agricole

1- Case de santé 2- Tronçonneuses communautaires 3- Aménagement des points d'eau 4- Création d'un marché 5- Moulin à écraser 6- Augmentation des salles de classe 7- Encadrement agricole

1- Produits phytosanitaires (fongicides 2- Aménagement des points d'eau 3- Augmentation des salles de classe 4- Tronçonneuses communautaires 5- Case de santé 6- CES rural 7-Entretien de la route Djoum-Mintom

1- Case de santé (matériel et fonctionnement) 2- Tronçonneuses communautaires 3- Aménagement des points d'eau 4- Encadrement agricole 5- Accès: Radio, Télévision, Téléphone 6- Electrification rurale 7- Entretien routier

1- Centre de santé 2- Ecole primaire à cycle complet 3- Aménagement des points d'eau 4- Electrification rurale 5- Foyer des jeunes 6- Produits phytosanitaires (fongicides) 7-Lutte anticapside

1 1

1

1- Ecole primaire à cycle complet 2- Case de santé 3- Tronçonneuses communautaires 4- Aménagement d'un terrain de footbal 1 5- Groupe électrogène 6- Hangar pour le marché 7- Foyer des jeunes

MBOUMA

1

MEKOTTO

1- Centre de santé 2- Electrification rurale 3- Presse à briques 4- Tronçonneuses communautaires 5- Aménagement d'un terrain de footbal 6- Foyer des jeunes 7-Médias de communication

1

i

1

-

-

1

i 1

ZO'OTOU

57

1- Tronçonneuses communautaires 2- Ecole primaire à cycle complet 3- Aménagement des points d'eau 4- Centre de santé 5- Matériel agricole 6- Electrification rurale 7- Moulin à écraser

1- Tronçonneuses communautaires 2- Aménagement des points d'eau 3- Matériel agricole 4- Case de santé i 5- Aménagement d'un terrain de footbal 6- Equipements sportifs 7- Matériel végétal (semences)

}. Tronçonneuses communautaires 2- Formation des jeunes en agriculture 3- Case de santé 4· Aménagement des points d'eau 5- Appui aux activités agricoles 6- Groupe électrogène 7- Ecole primaire

1

BINDOM

1- Case de santé 2- Groupe électrogène 3- Aménagement des points d'eau 4- Tronçonneuses communautaires 5- Promotion de l'agriculture ~ 6- Aménagement d'un terrain de footbal 7-Promotion de la jeune femme 1

1- Case de santé 2- Aménagement des points d'eau 3- Construction des chapelles 3- Electrification rurale 4- Matériel agricole 4- Moulin à écraser ;- Moyens de transport (Porte-tout, brouettes) 5- Logements des maîtres 6- Electrification rurale 6- Outils agricoles 7-Entretien routier 7- Aménagement des points d'eau

1- Case de santé

1- Electrification rurale

1

1

1

ZOULABOT

MINTOM 1

1 1 1

1 1

3- Aménagement des points d'eau 3- Outils agricoles 4-Encadrement des jeunes en agriculturej4- Produits phytosanitaires (fongicides) 5- Foyer des jeunes 5- Plants de palmier sélectionnés 6- Presse à briques • 6- Moulin à écraser 7- Electrification rurale 7- Aménagement des points d'eau

1- Case de santé 2- Aménagement des points d'eau 3- Foyer culturel 4- Tronçonneuses communautaires 5- Matériel agricole 6- Electrification rurale 7- Etangs piscicoles

1- Aménagement route carrière de sable 2- Electrification rurale 3- Case de santé 4- Aménagement des points d'eau 5- Foyer culturel 6- Tronçonneuses communautaires 7- Aménagement d'un terrain de footbal

1- 1000 feuilles de tôle 2- Tronçonneuses communautaires (02) 3- Case de santé 4- Aménagement des points d'eau (03) 5- Produits phytosanitaires (fongicides) 6- Charrettes 7- Construction de l'église pentecôtiste

2- Construction chapelle EPC

1

12- Tronçonneuses communautaires

1- Tronçonneuses communautaires 2- Ecole primaire à cycle complet 3- Outils agricoles 4- Moulin à écraser 5- Construction de l'église pentecôtiste 6- Aménagement des points d'eau 7- Case de santé 1

1

-

1- Tronçonneuses communautaires

2- Dispensaire

58

ZOULAMEYONG

i 1

ZOEBEFAM

1- Case de santé 2- Aménagement des points d'eau 3- Construction de l'église catholique 4- Matériel agricole 5- Foyer culturel 6- Aménagement d'un terrain de footbal 7- Electrification rurale

1- 300 feuilles de tôle 2- Construction de l'église catholique 3- Entretien routier 4- Aménagement des points d'eau 5- Produits phytosanitaires (pesticides) 6- Tronçonneuses communautaires 7- Matériel agricole

1- Aménagement des points d'eau (02) 2- 300 feuilles de tôle 3- Foyer culturel 4- Matériel agricole 5- Entretien routier 6- Construction de l'église catholique 7- Lutte anticapside + fongicides

1- Case de santé 2- Aménagement des points d'eau 3- Financement des micro-projets 4- Electrification rurale 5- Moyens de communication 6- Bibliothèque 7- Matériel agricole

1- Dispensaire 2- Aménagement des points d'eau (03) 3- Tronçonneuses communautaires 4- Entretien routier 5- Electrification rurale 6- Accès aux médias d'Etat 7- Outils agricoles

1- Aménagement des points d'eau 2- Médicaments pour le centre de santé 3- Foyer culturel 4- Entretien routier S- Tronçonneuses communautaires 6- Place de marché 7- Moyens de locomotion

1

-

--

1

1

j

ANNEXE 4 B : Priorités de développement par communauté villageoise étudiée. --

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

Localité r-------­

AVEBE r----~---

MEYOS III

MINKO'O

MESSENG

MELEN

ALOP

MBOUMA

MEKOTTO

ZO'OTOU

1

1 r

1- Aménagement des points d'eau 2- Tronçonneuses communautaires 3- Case de santé (équipement, fonctionnement) 4- Electrification rurale 5- Scolarisation 1- Case de santé 2- Scolarisation 3- Tronçonneuses communautaires 4- Forêt communautaire 5- Aménagement des points d'eau 1- Tronçonneuses communautaire 2- Scolarisation 3- Electrification rurale 4- Case de santé 5- Construction de la chapelle EPC

---------------

1

1

Priorités de développement par communauté

1- Aménagement des points d'eau 2- Tronçonneuses communautaire 3- Scolarisation 4- Appui en agriculture 5- Electrification rurale 1- Produits phytosanitaires (fongicides)

2- Accès aux médias publics (radio, télévision)

3- Case de santé

4- Emploi des jeunes (eploitation forestière)

5- Construction d'une place de marché

1- Case de santé

2- Tronçonneuses communautaire

3- Scolarisation (CES rural)

4- Aménagement des points d'eau

5- Produits phytosanitaires (fongicides)

1- Case de santé (matériel, fonctionnement) 2- Electrification rurale 3- Aménagement des points d'eau 4- Tronçonneuses communautaire 5- Foyer des jeunes 1- Tronçonneuses communautaire 2- Aménagement des points d'eau 3- Appui en agriculture 4- Case de santé 5- Scolarisation 1- Case de santé 2- Electrification rurale

-

BINDOM 1

3- Aménagement des points d'eau 4- Tronçonneuses communautaire 5- Appui en agriculture

I-~

1

1

ZOULABOT

1- Aménagement des points d'eau 2- Case de santé 3- Appui en agriculture 4- Electrification rurale 5- Tronçonneuses communautaire

MINTOM 1

1- Tronçonneuses communautaire 2- Case de santé 3- Aménagement des points d'eau 4- Appui en agriculture 5- Construction de l'église pentecôtiste

1

1

1

1

1

1

1 1 1 1

1

1

1

1

1

l,

1

1- Aménagement des points d'eau 2- Construction de l'église catholique ZOULAMEYONG 3- Appui en agriculture (matériel agricole) 4- Tôles 5-Entretien routier

ZOEBEFAM

1- Case de santé 2- Aménagement des points d'eau 3- Entretien routier 4- Tronçonneuses communautaire 5- Electrification rurale

61 ANNEXE 5 : Caractéristiques des associations et organisations

Localité

AVEBE

Type de regroupement (Groupe de travail, Gle, Tontine ... )

Association

paysannes rencontrées dans les villages étudiés

Appellation

Statut

Date de création

légalisé

1994

Objectifs poursuivis

1

Meilleure position d'Avebe Association pour le développement d'Avebe (AD A)

non légaliséej !

légalisée Association

Femme actuelle

Association

Alliance

2003 2003

i -

1 -

MEYOS III

Epargne et crédit Solidarité

- Epanouissement du village - Tontine d'épargne non légalisée

2003 - Vente groupée de cacao

Association

BITAFO

légalisée

2003 GIC MELEN-ZAMAN GIC Groupe de travait

-

Masse Vision Renaissance de Zamane

légalisé

1998

légalisé

2002

- Promotion et vente de produits 'agricoles [ - Promotion des activités génératrices de revenus - Entraide et travaux communautaires à but lucratif

62

1

- Promotion de l'agriculture légalisé

Fer de lance

OIC

1999 1_ Développement

!M1NKO'O MESSENG .

OIC

légalisé

OICAAMM (OIC des agriculteurs de Akonetche, Minko' 0 Messeng • Messam)

1999

de~ 3,

hameaux par la creation des plantations vivrières et industrielles - Elevage

légalisée

Association

2002

OAZAF

- Tontines dt épargne - Champs communautaires - Entraide - Production agricole et vente

légalisé

Plein Coeur d'Alop

OIC

2000 - Promotion de l'agriculture

Union Fait la Force (UFF)

OIC

1

légalisé

1999

1 Espérance d' Alop Essayons voir

OIC Association

ALOP

Association

légalisé non légalisée

2002 2001

non légalisée

2003

Union Fait la Force

- Promotion de l'agriculture et de l'élevage - Epargne - Crédit - Solidarité - Entraide - Promotion des champs individuels

1

1

OIC

Main dans la main

légalisé

1985

OIC

AZAK

non légalisé

1995

MBOUMA 1

- Promotion de l'agriculture par l'entraide, l'épargne et le crédit - Entraide pour la création des champs individuels et solidarité des membres

6~

MEKOITO

Alliance femme

légalisé

2002

- Production agricole

Femmes actuelles

non légalisée

2004

- Tontine d'épargne - Crédit

SANOOULOU

non légalisé

2002

- Création des plantations - Aide aux démunis

OYILI (Concorde) Union Fait la Force (UFF)

légalisée

2003

- Développement du village

GIC Association

ZO'OTOU

GIC

1

Association

1 1

i OIC

1

légalisé 1

1

1

1998

1 1

BINDOM

OlC

SANOOULOU

légalisé

2002

Association

ESSINDO'O

non légalisée

2001

Association

Amitié

non légalisée

2004

Lumière

non légalisée

2003

Espoir

légalisé

2002

légalisé

1993

non légalisée

2000

.

Association

i

!

OIC

1

~

1

DE PAZ OMO

OIC ZOULABOT

1

Association _..

_... _._ ..

_

-

.... ­

___ _ _. _ _._.- _ _­ ..

..

..

...

....

-

_._

...

-

Bonnes idées -_.. _._ ..­

!

- Développement du village par la création d'une palmeraie - Création des champs de cultures vivrières - Tontine d'épargne - Crédit - Création des champs de cultures vivrières - Développement du village (création des champs de cultures vivrières) - Développement du village (création d'une bananeraie) - Création des champs communautaires - Tontine d'épargne et de crédit - Tontine d'épargne et de crédit - Amélioration du niveau de vie d~§ populations

1

64

2000

Jeunes dames

non légalisée

Ole

Solidarité

légalisé

Association

Assurance

non légalisée

1999

Association des jeunes

Amitié

non légalisée

2003

Ole

ove

légalisé

1985

- Amélioration du niveau de vie des populations - Amélioration du niveau de vie des populations

1

2000 MINTOM 1

1

- Tontine d'épargne et de crédit - Amélioration du niveau de vie des populations - Entraide - Développement du village (création d'un champ de maïs) - Développement du village - Tontine d'épargne et de crédit - Développement du village - Tontine d'épargne et de crédit

Association

1

Soleil

légalisé

2003

Association

Espoir

non légalisée

1987

Association

Entente

non légalisée

1984

Ole

1

ZOEBEFAM

ZOULAMEYONO

-

-

1

Rien à signaler

- Tontine d'épargne et de crédit - Entraide - Intensification de l'agriculture