TransgenreS - Laetitia DISONE

28 juin 2016 - 28, rue Beaurepaire 75010 Paris ... comme ceux de Sofia VARI-BOTERO à Paris, le Centre Artistique d'Oxford, .... Métro République.
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Dossier de presse

TransgenreS

œuvres récentes de Laetitia Disone Exposition du 28 juin au 5 juillet 2016 Vernissage sur invitation le 28 juin de 18 à 22 heures Espace Beaurepaire 28, rue Beaurepaire 75010 Paris

« J’ai toujours été interpellée par la dualité et la contradiction des contraires - des sentiments, des éléments, des dits et non-dits, des pleins et des vides, des ombres et des lumières - qui pourtant s’assemblent. » L.D. TransgenreS concentre les dernières recherches artistiques de l’artiste contemporaine française Laetitia Disone. Les œuvres de l’exposition sont rassemblées pour la première fois en dehors de l’atelier. Une sélection de créations syncrétiques y est proposée notamment avec un tout nouveau travail sur le papier découpé, qui au travers de ce médium permet un jeu des territoires plus libre, plus désinvolte. Les contours sont dissous, les traits disparaissent, la confusion des genres par des assemblages protéiformes s’installe. La recherche artistique de Laetitia Disone est une quête d’essentiel. Elle cherche à assembler des univers contradictoires par la pure simplicité du trait. Cette exposition personnelle propose une sélection d’œuvres à la croisée des chemins. Les repères se perdent pour ne laisser apparaître qu’un enchevêtrement de lignes au sein duquel tout se confond, se disperse et se rassemble.

Laetitia DISONE (1965) Vit et travaille à Paris. Autodidacte, elle se forme au travers de différents cours de peinture comme ceux de Sofia VARI-BOTERO à Paris, le Centre Artistique d’Oxford, et le Circulo de Bellas Artes de Madrid. Elle a assisté également différents peintres dans leur travail. Le corps et sa ligne deviennent la source de son inspiration. La découverte de l’Afrique (6 mois en Côte d’Ivoire) et la rondeur des corps et la simplicité de l’art africain confortent le corps féminin comme source de son inspiration. Au fil des années, les codes esthétiques de ces femmes fécondes mêlent désinvolture et classicisme : Art brut, aborigène et street art. Peu à peu la ligne se simplifie pour un trait de plus en plus calligraphique et stylisé. Et les techniques - acrylique, aérosol et papiers découpés - cherchent à tendre au plus juste la ligne.

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L’Africaine papiers découpés 50 x 50 cm 2016

Peu à peu le travail du trait se resserre jusqu’à l’essentiel, mélangeant confusément fond et forme. Les corps se déconstruisent peu à peu pour se réinventer librement, proposant une nouvelle lecture d’un espace où chacun peut plonger dans son propre imaginaire.

Préface de Louis Cane pour le catalogue de l’exposition Laetitia Disone est peintre... Personne ne l’a autorisée, pas plus que quiconque ne lui a enseigné cette « discipline ». Elle s’est autorisée d’elle-même et enseignée de même. C’est dire si ce passage à l’acte bouge les lignes, y compris les siennes. Dans ce catalogue qui rassemble le travail d’une quinzaine d’années, il y a des peintures figuratives, des peintures abstraites, des papiers joliment découpés, des collages en noir, des décollages en couleurs, des influences cubistes en aplat ou en relief, des gra tis contemporains sortant du tableau ; d’autres, postés en express par Léger du Mexique y entrent. Et aussi, de-ci, de-là, du Cocteau, dont elle fait au pluriel, comme disait Paul Morand, « un cocktail, des Cocteau » picturaux, que l’on peut voir dans cette peinture de jeune femme à la pose gracieuse de 2001. Et encore des tableaux façon timbres de 2004 au graphisme sans aucune moralité. Il faut ce qu’il faut... Mais formellement, je parie que ces graphismes tiendront la distance. Et encore ces tableaux de 2013, homme-femme debout, formes transgenre emmêlées, peints de face et de côté, les pieds posés là où il reste de la place sur la surface... Et pourquoi pas ? Nul doute : le fond de Disone est pictophore. En tout cas, c’est, me semble-til, la représentation qu’elle nous propose. Elle inverse le classicisme : il n’est pas question d’aller de ce côté-là... Elle est de son temps. Autrement dit, elle est manifestement dans le désir de ne pas être dupe, mais, comme dit Lacan, « les non dupes errent... » Alors, sa carrière piétine... Elle enrage... Et puis quoi encore : non contente de travailler à ce qu’elle aime pour l’acquisition d’un paraître enviable, elle voudrait qu’il soit reconnu. Pour aussitôt acquis, je la devine regretter de ne plus être inconnue... Vous comprenez que tout cela est compliqué... Manifestement, Laetitia fait avec. Ca donne un positionnement pictural riche et intéressant qui formellement, mis bout à bout dans cette exposition, commence par faire sens. Celui, visible, du courage d’une femme qui peint pour elle, dans la solitude, avec des doutes parfois, avec enthousiasme et ferveur... Comme tous les peintres en somme. En avant, chère Laetitia, vie et joie. Louis Cane, 15 février 2016

La conversation papiers découpés 50 x 50 cm 2016

Chaman papiers découpés 50 x 50 cm 2016

Fille de joies papiers découpés 75 x 90 cm 2016

Dessins série 0815/de 1 à 9 feutre noir sur papier 25 x 32,5 cm 2015-2016

Les 3 Louises aérosol sur toile de jute marouflée 410 x 200 cm 2015

Laetitia Disone Paris, mai 2016

crédit photo charlotte jolly de rosnay2016

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Images HD et catalogue fournis sur simple demande. www.laetitiadisone.fr www.facebook.com/laetitia.disone www.facebook.com/events/608565229302581/ www.instagram.com/laetitiadisone

Photos

crédit photo : Alberto Ricci Images HD fournies sur simple demande.

Dates et horaires

Exposition du 28 juin au 5 juillet 2016 Vernissage le mardi 28 juin de 18h à 22h Lundi au Vendredi de 13h à 20h Samedi et Dimanche de 11h à 20h Mardi 5 Juillet de 11h à 15h et sur rendez-vous au +33 6 15 71 47 20

Informations pratiques

Espace Beaurepaire 28, rue Beaurepaire 75010 Paris Métro République

www.espacebeaurepaire.com