Téléphonie et applications mobiles - Grand Challenges Canada

10 janv. 2014 - ... sinuosités que l'on peut observer sur un écran d'ordinateur pendant ... meilleur diagnostic atténue la stigmatisation et renforce l'intégration ...
1MB taille 15 téléchargements 153 vues
Communiqué Le 10 janvier 2014 Personnes-ressources : Terry Collins +1-416-538-8712, +1-416-878-8712; [email protected] Lode Roels +1-416-673-6570; +1-647-328-2021; [email protected] Tableau des personnes-ressources pour des renseignements sur les projets locaux : http://bit.ly/ICPtWA

Téléphonie et applications mobiles – bouée de sauvetage pour les personnes atteintes de troubles mentaux et de maladies du cerveau dans les coins reculés du monde Grands Défis Canada accorde 7,7 millions $ à 22 projets Au Bhoutan : Essais cliniques d’une nouvelle application pour le diagnostic des troubles épileptiques; un appareil de 300 $ pourrait contribuer à améliorer sensiblement le traitement de l’épilepsie – on estime qu’il y a 65 millions de cas dans le monde, dont 80 % dans les pays en développement. À Haïti : Un projet basé au Québec cible le problème répandu de la violence contre les enfants, qui est souvent à l’origine de nombreux troubles de santé mentale. Grands Défis Canada offre aujourd’hui du financement allant jusqu’à 270 000 $ à 21 projets en santé mentale dans le monde et jusqu’à 2 millions $ pour un programme innovateur en Inde destiné à améliorer la qualité des traitements offerts aux patient en santé mentale et à mettre fin aux cas d’abus déclarés.

1

Globalement, ces fonds représentent une aide de 7,7 millions $CAN (7,2 millions $ÉU) aux personnes atteintes de troubles du cerveau dans les pays en développement — le plus négligé de tous les problèmes négligés en santé mondiale. Financé par le gouvernement du Canada, les bénéficiaires de subventions de Grands Défis Canada exploreront par des moyens créatifs comment accroître et amplifier l’aide relativement maigre actuellement consacrée aux patients atteints de troubles de santé mentale et du cerveau. Treize des 22 projets comprennent le déploiement de nouvelles technologies de téléphonie mobile — dans plusieurs cas, pour relier des patients en santé mentale directement à des spécialistes ou à des intervenants en santé de première ligne pouvant repérer les personnes souffrant de ces troubles dans certains des coins les plus reculés du monde. En outre, six des projets offrent de l’aide aux victimes les the plus vulnérables de toutes : les enfants et les jeunes, qui sont souvent tenus à l’écart et brutalement ostracisés en raison de leurs problèmes. Choisis au terme d’un examen par les pairs indépendant parmi 125 propositions, les 22 projets lauréats se répartissent de la façon suivante, selon les établissements subventionnaires : Canada : 8 (Toronto (4 subventions), Québec, Montréal, Ottawa, Vancouver) Afrique : 5 (Nigeria, Ouganda, Union des Comores, Ghana, Éthiopie) Asie : 5 (Inde (3 subventions), Laos, Pakistan) Amérique latine / Caraïbes : 4 (Guatemala, Colombie, Jamaïque, Pérou). La mise en œuvre des projets englobe aussi des activités au Kenya, au Rwanda, au Vietnam, au Bhoutan, au Nicaragua et à Haïti. De dire le Dr Peter A. Singer, président-directeur général de Grands Défis Canada : « Nulle part la souffrance infligée par la maladie mentale — la plus négligée des maladies négligées — estelle plus négligée que dans les pays en développement. En s’attaquant au redoutable défi de la santé mentale dans le monde, nous pourrons améliorer non seulement la vie de ces personnes mais aussi leur productivité. Améliorer la santé mentale favorise la croissance économique soutenue des nations en investissant dans les gens ». Selon l’honorable Christian Paradis, ministre du Développement international et ministre de la Francophonie du Canada : « À titre d’investisseur fondateur de Grands Défis Canada, notre gouvernement appuie les approches nouvelles et novatrices en vue de résoudre les défis les plus tenaces en santé mentale. La santé mentale est l’une des maladies les plus négligées dans le monde, et ces idées et projets ingénieux supprimeront les obstacles aux traitements et à l’amélioration des services critiques en santé mentale dans les pays en développement ».

2

Le Dr Shekhar Saxena, directeur du Département de la santé mentale et des toxicomanies de l’OMC a précisé : « L’Organisation mondiale de la santé est heureuse de voir cette ronde de subventions de Grands Défis Canada, qui vise à faciliter la prestation de services dont ont hautement besoin certaines des populations les plus démunies du monde. L’utilisation de la technologie de pointe pour déployer des interventions à grande échelle est une innovation particulièrement bien accueillie. Les connaissances créées grâce à ces subventions seront utiles pour mettre en œuvre le Plan d’action pour la santé mentale 2013-2020 de l’OMC ». ***** Les nouveaux projets en bref 1 projet de transition à l’échelle (jusqu’à 2 millions $) INDE Indian Law Society Mettre fin aux abus contre les patients atteints de troubles mentaux en Inde Subvention no 0465-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails Mettre fin à la contention, la solitude, la négligence et les abus – physiques, sexuels et émotionnels – des patients en santé mentale est l’objectif visé par un projet dans l’État de Gujarat en Inde, sélectionné par le conseil de Grands Défis Canada pour recevoir une subvention d’une valeur allant jusqu’à 2 millions $CAN, sous réserve de la conclusion des arrangements contractuels. Œuvrant dans six établissements – trois hôpitaux de soins de santé mentale, deux unités psychiatriques d’hôpitaux généraux et l’unité psychiatrique d’un hôpital général de district, qui emploient au total 220 préposés en santé mentale desservant près de 50 000 patients hospitalisés ou externes par an, avec un groupe témoin de trois autres établissements à des fins de comparaison, la Indian Law Society vise à améliorer l’environnement dans les établissements; à former les travailleurs de la santé, les patients et les familles sur les droits de la personne; à élaborer des programmes de soutien offerts par des non-spécialistes et à introduire des politiques et des mécanismes de protection dans les établissements contre les traitements inhumains et dégradants, la violences et l’abus – y compris l’utilisation de moyens de contention. Une plateforme sur Internet aidera à fournir la formation et à créer des zones de collaboration où les communautés de services peuvent partager leurs expériences et leurs résultats. Le projet est basé sur la « trousse à outils QualityRights » de l’Organisation mondiale de la santé et s’appuie sur son succès au cours des trois dernières années en Espagne, en Palestine, en Grèce et en Somalie.

3

Ainsi, en Somalie, les conditions de pré-intervention dans un hôpital comprenaient la contention des patients avec des chaînes, sans avis sur un plan de traitement ainsi que des normes d’hygiène « extrêmement mauvaises ». L’intervention de QualityRights a conduit à la libération de patients à long terme de l’hôpital, dont plusieurs ont trouvé de l’emploi, la nomination de professionnels de la santé supplémentaires, l’amélioration des normes d’hygiène et la fin de la pratique de la contention des patients avec des chaînes. De même, dans la province des Asturies au nord de l’Espagne, l’évaluation de 28 établissements a fait ressortir « l’omission d’obtenir un consentement éclairé pour l’admission et le traitement, la non-application des protocoles et des lignes directrices en matière de traitement, le manque de psychoéducation pour les utilisateurs des services et leurs familles, et l’omission de fournir des conseils juridiques et des renseignements sur les mécanismes de plainte ». L’intervention de QualityRights dans les Asturies a conduit à une transformation de la culture des services, parmi de nombreux résultats – et même à une Déclaration des droits des personnes atteintes de troubles mentaux et à une Commission de la santé mentale chargée de conseiller le ministère de la Santé. D’expliquer le chef de projet, Soumitra Pathare, du Centre pour le droit de la santé mentale et de la politique, de la Indian Law Society : « Les services de santé mentale en Inde font face à de nombreux problèmes et obstacles à des soins de qualité similaires à ceux de la Somalie et de l’Espagne, et les expériences des ONG et des professionnels en santé mentale œuvrant dans le Gujarat indiquent qu’avec une intervention soutenue de QualityRights, les résultats obtenus pourraient être substantiels ». D’ajouter Akwatu Khenti, co-chercheur principal au Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto : « Le CTSM possède une vaste expérience et une expertise en soins fondés sur des données probantes contre la stigmatisation, qui guideront ce projet – une initiative d’envergure mondiale en raison de la participation et de la collaboration exemplaires des patients et des familles au cœur de la démarche ». *****

4

21 subventions de démarrage (jusqu’à 270 000 $) CANADA Université d’Ottawa Un appareil de 300 $ aidant à diagnostiquer l’épilepsie et d’autres troubles neurologiques similaires Subvention no 0338-04 – Vidéo│Photo│Contact Détails Parmi les subventions de démarrage : financement des premiers essais cliniques d’un dispositif d’électroencéphalographie (EEG) portable qui, selon les innovateurs, pourrait devenir un outil courant dans les pays en développement pour le diagnostic et le soin des personnes atteintes de troubles épileptiques. La nouvelle application de dépistage, un appareil coûtant 300 $, pourrait hausser de façon spectaculaire le niveau global de diagnostic et de traitement de l’épilepsie, une affection qui touche 1 personne sur 100 – 65 millions de cas dans le monde – et l’on estime que 80 à 90 % des cas se trouvent dans les pays en développement, dont au moins 60 % ne sont pas traités. La forte incidence de l’épilepsie dans les pays en développement est attribuable à des taux plus élevés de blessures à la tête et à certaines infections, notamment le paludisme cérébral. (Voir aussi http://bit.ly/JmPjDR). Des chercheurs de l’Université d’Ottawa vont procéder aux premiers essais de cette technologie au Bhoutan, un petit royaume d’Asie du Sud situé à l’extrémité orientale accidentée de l’Himalaya, enclavé entre l’Inde, le Népal et la Chine. Bien qu’il y ait deux psychiatres au Bhoutan, on ne retrouve aucun neurologue pratiquant à temps plein dans ce pays de 900 000 personnes ayant environ 10 000 cas d’épilepsie, la plupart non diagnostiqués, selon la chef de projet, Farrah Mateen, neurologue et professeure à l’Université d’Ottawa et au Massachusetts General Hospital de la Harvard Medical School. Et, ajoute-t-elle, il n’y a qu’un seul appareil d’EEG fonctionnant par intermittence au National Reference Hospital Jigme Dorji Wangchuk, le centre de soins tertiaires de Thimphu, la capitale du Bhoutan. « L’épilepsie se caractérise par des crises non provoquées et récurrentes et, dans de nombreux pays pauvres comme le Bhoutan, les malades sont stigmatisés et tenus à l’écart. Mal informés, 5

les gens croient souvent que la maladie se transmet par la salive », explique la Dre Mateen. « Ces croyances empêchent les victimes d’épilepsie d’obtenir l’aide dont elles ont besoin pendant une crise, ce qui entraîne de nombreuses blessures graves et des décès, souvent dus à la noyade ou à des brûlures »1. Un EEG détecte les minuscules impulsions électriques produites lorsque les cellules du cerveau communiquent entre elles. En règle générale, un test consiste à placer des électrodes sur le crâne, reliées par des fils à un haut-parleur et à l’appareil d’enregistrement. Les signaux électriques du cerveau sont transformés en sinuosités que l’on peut observer sur un écran d’ordinateur pendant que le patient est invité, par exemple, à respirer profondément et rapidement, ou à regarder un feu clignotant lumineux. La Dre Mateen et ses collègues recueilleront les résultats des tests effectués avec l’application d’EEG, développée avec le concours de l’Université technique danoise à l’aide d’un logiciel à accès libre (qui offre la possibilité d’un déploiement rapide à l’échelle mondiale) pour les comparer à ceux d’équipements fixes plus coûteux. Le nouveau dispositif relie 14 électrodes placées sur le crâne à la prise audio d’une tablette ou d’un téléphone intelligent pour capter l’activité électrique du cerveau. Les données peuvent ensuite être envoyées à des spécialistes pour interprétation via le réseau de téléphonie cellulaire. Le but ultime est de permettre à un travailleur en soins de santé primaires au niveau communautaire, n’importe où dans le monde, de diagnostiquer des troubles épileptiques. Dans le cas de l’épilepsie, celle-ci peut être traitée avec des médicaments à la fois efficaces et peu coûteux (aussi peu que quelques cents par jour). Comme l’explique la Dre Mateen : « Nous avons particulièrement hâte d’introduire ce dispositif là où les enfants souffrant de crises et de troubles connexes sont victimes de discrimination, et d’examiner si un meilleur diagnostic atténue la stigmatisation et renforce l’intégration sociale ». Elle considère que l’EEG sur tablette ou téléphone intelligent est une solution efficace à la pénurie de neurologues dans les pays à faible revenu. « Les données montrent que 12 pays africains comptant une population totale de 26 millions de personnes n’ont pas un seul neurologue, tandis que 23 autres pays d’une population moyenne de 5 millions de personnes comptent quatre neurologues ou moins. Par comparaison, l’OMS a signalé en 2004 que les pays occidentaux comptaient en moyenne de 1 à 10 neurologues par tranche de 100 000 habitants ». « Remplir le monde de neurologues, ce qui suppose une formation d’une décennie ou plus, est impossible. Mais nous pouvons déployer une technologie peu coûteuse et simple à utiliser ». 1

Sur la photo : Arkadiusz Stopczynski, l’un des principaux développeurs de logiciels.

6

« Les gens en Asie et en Afrique seront en mesure d’obtenir un diagnostic et, espérons-le, un traitement, au lieu de vivre toute leur vie sans savoir qu’ils souffrent d’épilepsie ». ***** Université du Québec-TELUQ S’attaquer au problème répandu de la violence contre les enfants et des troubles connexes de santé mentale à Haïti Subvention no 0331-04 – Vidéo│Photo│Contact Détails En Haïti, le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental, qui tente toujours de se remettre des effets catastrophiques d’un violent tremblement de terre survenu en 2010, il y a moins de 30 psychiatres pour plus de 10 millions de personnes – une population aux prises avec des problèmes psychosociaux et psychiatriques répandus. « La violence physique et psychologique est fréquente dans la vie d’un enfant en Haïti – un problème exacerbé par l’extrême pauvreté », explique Yves Lecomte, psychologue et professeur à l’Université de Québec-TÉLUQ. Celui-ci mène un projet de Grands Défis Canada visant à créer un réseau haïtien de services et de prestateurs de soins en milieu communautaire afin de promouvoir la santé mentale, d’offrir des services psychosociaux et, plus particulièrement, de s’opposer à la violence familiale, aux abus et aux problèmes potentiels de santé mentale qu’ils causent. Selon le Dr Lecomte : « Les enfants peuvent être victimes de méthodes d’éducation où les châtiments corporels sont couramment acceptés, provoquer des troubles affectifs et de comportement ». Un problème également courant en Haïti : des familles contraintes par la pauvreté de céder leurs enfants. « Ces enfants ne sont pas adoptés », précise-t-il. « Ils sont intégrés à d’autres familles, non pas comme des enfants mais presque comme des esclaves – faisant le nettoyage, le transport de l’eau ou rendant d’autres services, devenant des cibles faciles pour la violence physique ou psychologique. Ces enfants sont à risque d’éprouver des problèmes de développement lorsqu’ils grandissent sans que personne ne joue le rôle essentiel de parent ».

7

Le projet du Dr Lecomte ciblera Grand-Goâve, une région semi-rurale de 130 000 habitants, et collaborera avec un groupe de citoyens déjà sensibilisés à ces problèmes. Le réseau fera la promotion de la santé mentale et de la non-violence envers les enfants par des émissions de radio et des rencontres avec des publics cibles spécifiques comprenant de nouveaux parents et des jeunes. Il vise également à rejoindre les enfants eux-mêmes (y compris des enfants victimes de violence) pour les aider à élaborer des stratégies visant à prévenir la violence et à acquérir des habiletés d’adaptation. Les autres efforts dans le cadre du projet comprennent la réadaptation des victimes de violence, de souffrance, de problèmes ou de troubles émotionnels, comportementaux ou de développement, y compris le dépistage, le traitement ou le renvoi à un centre de traitement professionnel. ***** Le Centre de recherche de l’Hôpital Douglas, Montréal, Canada Un modèle innovant, à faible coût, pour améliorer la santé mentale dans les zones rurales du Cachemire, en Inde Dans une partie du monde aux prises avec de violents conflits depuis 1989 où il n’y a pas d’accès à des services de santé mentale gouvernementaux, les chercheurs ont observé une augmentation des troubles mentaux par un facteur de 30. En utilisant des téléphones portables, des tablettes et d’autres médias électroniques, les chercheurs vont tenter de surmonter les obstacles à l’accès aux soins de santé mentale par la formation de travailleurs de première ligne pour fournir et évaluer les soins dans le district rural de Ganderbal, avec un accent particulier sur les troubles psychotiques et bipolaires et la dépression, ainsi que les problèmes liés aux traumatismes. L’effort s’intégrera aux systèmes existants de pastorale religieuse et médicale, démontrant une manière évolutive de réduire la prévalence des troubles mentaux non traités. À long terme, les chercheurs espèrent répondre aux besoins en santé mentale des réfugiés du Cachemire, déplacés de leurs terres ancestrales millénaires et vivant dans des conditions misérables dans des camps à l’extérieur de la vallée. Ce projet bénéficie d’un financement supplémentaire de la Fondation Graham Boeckh, de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, du Centre de recherche de l’Hôpital Douglas, et de Myelin and Associates. Subvention no 0337-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Université York, Toronto, Canada Une intervention communautaire axée sur la santé mentale des mères au Rwanda

8

Au Rwanda, 20 ans après le génocide de 1994, on estime que 28 % de la population souffre du syndrome de stress post-traumatique. Des étudiants en soins infirmiers et des sages-femmes au Rwanda seront formés sur les problèmes de santé mentale afin d’identifier, par exemple, les mères qui ont besoin d’aller en consultation pour une dépression. L’équipe offrira une formation en santé mentale de la mère aux agents de santé communautaires, lesquels appuieront les nouvelles mères dans les communautés ciblées en effectuant des visites hebdomadaires à domicile pendant six mois. Aider les nouvelles mères à traverser la dépression va réduire un facteur majeur à la contribuant à la malnutrition des enfants. Subvention no 0329-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Centre de toxicomanie et de santé mentale, Toronto, Canada Activer l’impact social : examiner le potentiel de déploiement à l’échelle des meilleurs innovateurs en santé mentale Dans certains cas, des organisations surpassent radicalement les attentes avec des ressources économiques très limitées. Des études de cas approfondies seront réalisées sur six Fellows Ashoka (ashoka.org) qui ont fait des percées en santé mentale dans des pays à revenu faible ou intermédiaire inférieur – leurs stratégies de mise en œuvre, leurs interventions et la façon dont ils produisent/utilisent des ressources. L’objectif visé : catalyser et cultiver un esprit d’entreprise sociale utile pour traiter la santé mentale dans d’autres milieux à faible revenu. « Autrement dit, nous allons développer une méthode pour partager la stratégie, la vision et la passion des Fellows Ashoka, qui sont sans doute des entrepreneurs sociaux de calibre professionnel. Cela mènera ensuite à un essai pour vérifier s’il est possible d’implanter des entrepreneurs sociaux non professionnels dans d’autres contextes pour produire des stratégies en santé mentale fondées sur une vision plus large à laquelle ils sont exposés – des stratégies uniques qui vont fructifier dans leur propre contexte local ». Subvention no 0326-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Centre de toxicomanie et de santé mentale, Canada Améliorer la santé mentale des jeunes au Nicaragua : un programme en milieu scolaire s’appuyant sur la technologie Le Nicaragua, l’un des pays les plus pauvres de l’hémisphère occidental, a un long passé de violence et de catastrophes naturelles, dont les conséquences comprennent les troubles de stress post-traumatique, la dépression, l’anxiété, la toxicomanie et l’aggravation de la violence familiale. Le pays a également le plus haut taux de suicide de la région, et le taux le plus élevé de maladies psychiatriques, de toxicomanie et de suicide du pays s’observe dans le groupe d’âge des 15 à 24 ans. Pendant deux ans, ce projet réalisé dans des écoles secondaires et postsecondaires à Leon, au Nicaragua, va promouvoir le dépistage précoce de la maladie mentale, la 9

réduction de la stigmatisation, l’accès aux services et une recherche accrue d’aide parmi les 15 à 24 ans. En complément du programme d’alphabétisation en milieu scolaire : des initiatives d’entraide et d’évaluations sur Internet. Subvention no 0341-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Vision mondiale Canada, Toronto, Canada Faisabilité et efficacité d’un traitement cognitif-comportemental (TCC) de faible intensité à l’intention des femmes touchées par la violence urbaine (Kenya) Au Kenya, la violence contre les femmes est un facteur de risque pour la dépression, l’anxiété, le stress post-traumatique et d’autres troubles mentaux courants, pour lesquels peu ou pas de soutien en santé mentale est fourni. Ce projet permettra de tester l’efficacité d’un traitement cognitif-comportemental (TCC) comme moyen pour les para-professionnels œuvrant dans des milieux à faible revenu d’aider ces femmes, créant un modèle hautement requis d’interventions pouvant être contextualisées et déployées auprès de différentes populations touchées par la violence dans le monde, en mettant à contribution les structures gouvernementales pour en assurer la durabilité. Subvention no 0368-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Université Simon Fraser, Vancouver, Canada Préparer l’essai de soins primaires améliorés à faible coût en santé mentale Ce projet préparera la mise à l’essai de services améliorés et à faible coût de soins de santé primaires au Vietnam pour la dépression, une affection courante dans ce pays. L’objectif visé est un programme pouvant être déployé à l’échelle de formation de prestataires de soins primaires en santé mentale. Subvention no 0330-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails *****

10

ASIE The Banyan, Inde Étude NALAM : des travailleurs des villages faisant la promotion de la santé mentale Un ensemble multidimensionnel d’interventions combinant des soins sociaux et cliniques sera déployé par les travailleurs de la santé mentale du village de Thiruporur Block, dans le district de Kanchipuram, au Tamil Nadu. Ces travailleurs offriront des conseils dans un cadre approprié au contexte, aidant les patients en santé mentale à trouver des activités génératrices de revenus et à recevoir les allocations pour personnes handicapées et d’autres prestation sociales, et entreprenant des activités pour répondre à des besoins communautaires particuliers (par exemple, fournir des services de conseil à partir de la maison, ouvrir une garderie). Grâce à cette approche, le projet espère avoir un impact significatif sur l’accès aux services et réduire le nombre de cas de troubles mentaux non traités. Subvention no 0332-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Indian Law Society, Inde « ATMIYATA » : Atténuer la détresse et améliorer l’accès aux soins de santé mentale par le recours à des groupes d’entraide communautaire et des clubs d’agriculteurs dans l’État rural de Maharashtra Des groupes d’entraide, des clubs d’agriculteurs et d’autres organisations communautaires identifieront les cas de maladie mentale et faciliteront l’accès aux soins dans une région rurale de l’Inde où entre 5 et 7 % des citoyens souffrent de problèmes de santé mentale et 3 personnes sur 100 se suicide. Devant la pénurie de professionnels de la santé, les taux de dépistage sont faibles, notamment dans les zones rurales, et les problèmes sont aggravés par la stigmatisation sociale des patients. Résultat : environ 80 à 90 % des cas de maladie mentale en Inde ne sont pas traités. Subvention no 0327-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails *****

11

Pakistan Institute of Living and Learning, Pakistan Intervention participative pour atténuer la dépression maternelle et la morbidité chez les enfants de moins de cinq ans Pour faire face aux taux particulièrement élevés de dépression chez les femmes au Pakistan et à l’impact concomitant sur le développement psychosocial des jeunes enfants et la mortalité infantile, on a recours à une intervention communautaire participative, appelée « Learning Through Play Plus », qui favorise le jeu mère-enfant, fournissant stimulation et soutien à l’enfant. Cette approche peut être utilisée par des non-spécialistes, y compris des mères et des travailleurs de la santé de première ligne possédant une formation minimale dans les pays peu dotés en ressources. Le projet permettra de documenter le potentiel de déploiement à l’échelle de cette initiative. Subvention no 0336-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Institut francophone de médecine tropicale, Laos Visites de santé de porte-à-porte pour améliorer l’accès aux soins contre l’épilepsie au Laos Des prestateurs de soins de santé primaires qui font des visites bimensuelles à des patients seront formés pour identifier et traiter l’épilepsie, ce qui représente une nouvelle approche pour compenser la pénurie aiguë de médecins dans ce pays. Ces travailleurs seront encadrés par des grâce à la téléphonie mobile. Ce projet bénéficie d’un financement supplémentaire de Sanofi. Subvention no 0325-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails *****

12

AMÉRIQUE LATINE / CARAÏBES Institut de nutrition d’Amérique centrale et de Panama, Guatemala Confronter la détresse psychosociale maternelle parmi les femmes marginalisées au Guatemala: une approche communautaire Au Guatemala, on estime que 28 % de la population peut s’attendre à éprouver des troubles de santé mentale à un moment de la vie, les femmes en âge de procréer montrant les taux les plus élevés de dépression et d’anxiété, notamment celles vivant dans les zones autochtones et les quartiers urbains pauvres. Ces problèmes sont attribuables en grande partie à des difficultés économiques et à des problèmes familiaux. Des agents de santé communautaires seront formés pour identifier les femmes en difficulté, et des groupes de soutien seront créés pour les aider à répondre à des besoins spécifiques, dont la nourriture et le logement, intégrant ainsi la santé mentale aux programmes de santé existants, mais limités, dans les collectivités marginalisées. Subvention no 0333-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Universidad de Los Andes, Colombie OSITA : (sensibilisation, dépistage et intervention pour les traumatismes) à l’intention des femmes déplacées à l’intérieur du pays, à Bogota, en Colombie Ce projet vise à mettre à l’essai l’initiative OSITA (sensibilisation, dépistage et intervention pour les traumatismes (à l’intention des femmes déplacées à l’intérieur de la Colombie – un pays où 5,4 millions de personnes ont été déplacées en raison des conflits armés. Dans la capitale, Bogota, 70 % des personnes déplacées sont des femmes et des enfants, dont de nombreux Autochtones et des Afro-Colombiens, qui vivent dans des conditions marginales et sont exposés à un risque élevé d’anxiété, de dépression et de trouble de stress post-traumatique. 13

S’appuyant sur une application de téléphonie mobile, OSITA formera des agents de santé communautaires à dépister et à référer les cas graves de troubles mentaux. Le projet vise notamment à offrir de l’emploi dans des micro-entreprises portant la marque OSITA et par d’autres moyens. Subvention no 0339 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Universidad Peruana Cayetano Heredia, Pérou Un éléphant dans la pièce : intégration de la santé mentale dans les pratiques courantes des soins de santé primaires Au Pérou, les troubles neuropsychiatriques sont la principale source de contribution au fardeau de la maladie mais, comme dans la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire, ces problèmes sont largement méconnus et non traités. Grâce à l’utilisation d’une application mobile pour le dépistage de la dépression, les chercheurs du projet formeront des prestataires de soins de santé primaires à Lima pour intégrer la santé mentale dans les pratiques courantes pour améliorer le dépistage précoce et l’orientation pour le traitement de la dépression chez les personnes socialement défavorisées. Une attention particulière sera accordée aux femmes enceintes à revenu faible ou intermédiaire et aux patients atteints de maladies physiques (comme la tuberculose, le VIH/sida, le diabète et l’hypertension) qui augmentent le risque de dépression. Subvention no 0335-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Caribbean Institute of Mental Health and Substance Abuse (CARIMENSA), Université des Indes occidentales, Jamaïque Contrer la violence en milieu urbain et chez les jeunes par un programme de thérapie culturelle axé sur la mobilisation communautaire à Kingston, en Jamaïque La Jamaïque a le troisième taux d’homicides le plus élevé au monde (53 pour 100 000 habitants), et les collectivités du centre-ville de Kingston sont socialement isolées par la violence et les gangs. En collaboration avec un programme de santé mentale communautaire (SMC) géré par le gouvernement dans deux collectivités du centre-ville, ce projet ciblera les élèves de 3e année à haut risque et la population plus vaste des jeunes et d’adultes par le biais d’un programme de thérapie culturelle axées sur la mobilisation communautaire (TCMC). L’initiative englobe la discussion en groupe de questions douloureuses et a recours au théâtre, au chant et à la danse en 14

vue de traduire et de faciliter l’expression des préoccupations. La collectivité sera guidée à dans l’élaboration d’objectifs de développement social et financier. Les objectifs comprennent la réduction des troubles de comportement chez les enfants et de la violence familiale et interpersonnelle chez les jeunes et les adultes en stimulant l’emploi des jeunes et l’atténuation de la pauvreté. Subvention no 0334-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** AFRIQUE DE l’EST Centre Hospitalier National El Maarouf et Ministère de la Santé de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Promotion du Genre, Union des Comores Mettre un « télépsychiatre » à la portée des collectivités dans l’Union des Comores Environ 45 % des 800 000 habitants de l’Union des Comores vivent sous le seuil de la pauvreté. L’Indice de développement humain de l’ONU classe ce pays au 163e rang sur 187. Sur l’île principale du pays, Grande Comore, le quartier Bambao Itsandra (60 000 habitants) compte environ 600 cas d’épilepsie et 600 cas de schizophrénie. Ce nouveau projet offrira une formation en santé mentale à des agents de santé communautaires et permettra à des patients de recevoir des consultations psychiatriques par téléphonie mobile (il n’y a qu’un psychiatre dans le pays). Les tablettes informatiques seront également utilisées pour produire des rapports hebdomadaires tandis que des applications mobiles seront déployées pour aider à renseigner la population locale sur les questions de santé mentale. But du projet : sur l’île principale de l’Union des Comores, réduction de 30 % en 18 mois du nombre de cas de schizophrénie et de cas d’épilepsie non traités. Subvention no 0328-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Université de Makerere, Ouganda Recourir à des cliniques mobiles de santé mentale pour étendre l’accès aux soins de santé mentale dans les régions rurales du Nord-Est de l’Ouganda après les conflits

15

Dans le Nord-Est de l’Ouganda, beaucoup de citoyens du district de Soroti touchés par la guerre (population de 322 000 habitants) souffrent de troubles de santé mentale. Cependant, puisque le gouvernement et d’autres organismes n’accordent qu’une faible priorité à la santé mentale, les personnes qui ont besoin d’aide ont recours à des guérisseurs traditionnels et religieux mal renseignés. Dans le cadre de ce projet, Des travailleurs en soins de santé primaires seront formés pour dépister les affections telles que le trouble de stress posttraumatique, la dépression, l’anxiété, l’abus d’alcool et de drogues et l’épilepsie, en orientant les patients selon les besoins vers des sources d’aide et des groupes de soutien et sensibilisant les collectivités locales aux problèmes de santé mentale. Les innovations englobent le soutien aux victimes de traumatismes par des agents de santé communautaires et un meilleur accès aux médicaments grâce à la création d’une pharmacie appartenant aux usagers. Subvention no 0324-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Initiative de préparation à l’école, Éthiopie Introduire des services de santé mentale dans les écoles en Éthiopie En Éthiopie, les services de santé mentale sont pratiquement inexistants pour les enfants, où jusqu’à 23 % d’entre eux éprouvent des troubles. Sur une période de 72 semaines, le projet permettra de former les enseignants et les parents de 5 000 enfants de milieux défavorisés de la région d’Addis-Abeba au niveau de la prévention, du dépistage et de la gestion précoces des troubles de santé mentale et de comportement, conduisant à un meilleur fonctionnement émotionnel/comportemental, social et scolaire des enfants et atténuant le stress au sein de la famille. Le projet recueillera des renseignements pour aider à identifier les cas qui doivent être référés et créera des groupes de soutien pour permettre aux mères de gagner des revenus. Subvention no 0342-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** AFRIQUE DE L’OUEST National Catholic Health Service, Ghana Un moyen accessible et pratique des déployer des soins intégrés innovateurs pour les troubles mentaux courants dans les pays à revenu faible ou intermédiaire

16

Le Ghana a développé des méthodes d’amélioration continue de la qualité (Continuous Quality Improvement – ACQ) qui contribuent à réduire la mortalité infantile et d’autres problèmes de santé. Le projet appliquera l’ACQ pour élaborer des trousses de dépistage et de traitement en santé mentale qui seront mises à l’essai dans deux districts, ainsi que des technologies de l’information pour améliorer l’accès aux soins pour traiter la dépression maternelle et l’épilepsie. Parmi les résultats attendus du projet, il y a une réduction de 50 % du nombre de femmes souffrant de dépression post-natale après 12 semaines. Les troubles mentaux touchent environ 13 % des adultes au Ghana, un pays de 22 millions d’habitants qui compte 13 psychiatres. Subvention no 0340-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Initiatives visant les troubles neuropsychiatriques chez les enfants, Nigeria Diagnostic et interventions précoces pour les troubles neurologiques du développement chez les enfants de trois ans au Nigeria Le projet entrepris au Nigeria permettra d’améliorer le diagnostic et le traitement des troubles neuro-développementaux (TND) chez les enfants de moins de trois, réduisant la stigmatisation sociale connexe. Une intervention tardive dans les cas de TND chez les enfants se traduit souvent par un manque d’accès à l’éducation et une capacité linguistique affaiblie. Le projet intégrera une surveillance continue et le dépistage des TND chez les enfants dans le cadre du programme national d’immunisation bien établi au Nigeria. Subvention no 0323-04 – Vidéo│Photo│Contact│Détails ***** Le programme ‘La Santé mentale dans le monde’ de Grands Défis Canada vise à trouver des innovations abordables qui constituent des percées et pourraient transformer la façon dont les maladies mentales sont traitées dans le monde en développement — des innovations qui pourraient être bénéfiques également pour la santé des citoyens du monde développé. Depuis ses débuts en 2011 et en incluant les subventions annoncées aujourd’hui, Grands Défis Canada a investi près de 28 millions $ dans 48 projets destinés à améliorer les soins de santé mentale dans les pays à revenu faible oui intermédiaire en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Les troubles liés à la dépression et à l’anxiété sont des cibles clés du portefeuille. Presque tous les projets appuient la formation de non-spécialistes pour renforcer les ressources humaines au niveau local, et plusieurs exploitent des occasions inédites de déployer des technologies de l’information dans des rôles de soutien critique en télémédecine, y compris pour les dossiers des patients, les décisions cliniques, l’adhésion, les renvois, le soutien des soignants et l’engagement de la collectivité.

17

Nous encourageons les titulaires de subventions à utiliser une approche axée sur l’Innovation intégrée™, qui conjugue des innovations commerciales, sociales et fondées sur la science et la technologie pour surmonter les obstacles à la prestation de services en santé mentale. Innovation scientifique/technologique : Le développement et l’application de nouveaux produits, services, pratiques ou processus de nature scientifique ou technologique (et/ou la modification de ceux qui existent déjà). Innovation sociale : Celle-ci comprend les éléments nécessaires pour déployer des solutions à grande échelle dans des contextes locaux et régionaux particuliers en vue d’influencer les résultats sur le plan de la santé, par exemple au niveau des systèmes de santé, des déterminants de la santé, des cadres éthique/social/culturel/juridique, des politiques publiques et des ressources humaines, entre autres. Innovation commerciale : La mise au point, la distribution et la prestation de solutions appropriées, y compris des biens et services de haute qualité, l’abordabilité et la viabilité là où les besoins sont les plus grands. En partie, l’innovation commerciale vise à préciser la proposition de valeur ou les incitatifs qui permettront d’amener les bons acteurs à la table. Elle reconnaît qu’il y aura toujours un investisseur qui aura besoin d’être convaincu que l’investissement en vaut la peine. Grands Défis Canada appuie également le Mental Health Innovation Network (mhinnovation.net/about), un répertoire en ligne d’innovations en santé mentale dans le monde. Présentant un aperçu de chaque innovation et de son impact, le répertoire relie directement les utilisateurs à des outils, des publications, et d’autres ressources. Le Mental Health Innovation Network est hébergé au Centre for Global Mental Health, de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, et géré par des chercheurs et des responsables des politiques de cet organisme et du Département de la santé mentale et des toxicomanies de l’OMS. Pour plus de renseignements, visitez le site grandchallenges.ca et suivez-nous sur Facebook, Twitter, YouTube et LinkedIn. ***** À propos de Grands Défis Canada Grands Défis Canada est voué au soutien d’idées audacieuses ayant un grand impactMC en santé mondiale. Notre financement provient du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds d’innovation pour le développement, annoncé dans le Budget fédéral de 2008. Nous finançons des innovateurs de pays à revenu faible ou intermédiaire et du Canada. Grands Défis Canada collabore avec le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et d’autres fondations et organisations en santé mondiale afin de trouver des solutions durables à long terme par l’Innovation intégrée® − des

18

idées audacieuses intégrant l’innovation scientifique, technologique, sociale et commerciale. Grands Défis Canada est hébergé au Sandra Rotman Centre. www.grandchallenges.ca. Au sujet du Centre de recherches pour le développement international Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) appui des travaux de recherche dans les pays en développement afin d’y favoriser la croissance et le développement. Le CRDI s’occupe aussi de promouvoir la diffusion des connaissances ainsi acquises auprès de décideurs publics, de chercheurs et de collectivités partout dans le monde. Il en résulte des solutions locales, novatrices et durables qui offrent des choix aux personnes qui en ont le plus besoin et qui contribuent à changer les choses. À titre d’organisme directeur du gouvernement du Canada au sein du Fonds d’innovation pour le développement, le CRDI met à profit des décennies d’expérience acquise dans la gestion de projets de recherche financés par des fonds publics pour administrer le Fonds d’innovation pour le développement. Le CRDI veille aussi à ce que les chercheurs et les préoccupations des pays en développement soient au centre de cette nouvelle initiative captivante. www.crdi.ca. Au sujet des Instituts de recherche en santé du Canada Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sont l’organisme investisseur du gouvernement du Canada dans le domaine de la recherche en santé. La mission des IRSC est de produire de nouvelles connaissances scientifiques et de faciliter leur application en vue d’améliorer la santé, d’accroître l’efficacité des produits et services de santé et de renforcer le système de soins de santé au Canada. Formés de 13 instituts, les IRSC offrent leadership et soutien à plus de 14 100 chercheurs et stagiaires en santé dans toutes les régions du Canada. Les IRSC seront responsables de l’administration de l’examen international par les pairs, en appliquant des normes d’excellence internationales. Les résultats de l’examen par les pairs dirigé par les IRSC guideront l’octroi, par Grands Défis Canada, des subventions provenant du Fonds d’innovation pour le développement. www.irsc-cihr.ca. Au sujet d’Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada Le mandat d’Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada est de gérer les relations diplomatiques et consulaires du Canada de manière à promouvoir les échanges internationaux du pays, et de diriger l’aide au développement international et l’aide humanitaire du Canada. www.international.gc.ca. Au sujet du Sandra Rotman Centre Le Sandra Rotman Centre est situé au Centre universitaire de santé et à l’Université de Toronto. Nous élaborons des solutions innovatrices en santé mondiale et contribuons à leur application à grande échelle là où le besoin se fait le plus sentir. Le Sandra Rotman Centre est l’organisme d’accueil de Grands Défis Canada. www.srcglobal.org.

19