Commandement des Opérations Spéciales

Contexte global Suite à de nombreux entretiens avec nos alliés suite aux événements de cet été, aux notes trouvées sur le cadavre d’un sous-officier américain (cf. « Notes du Sergent Kerry » en annexe 3 de ce dossier), et aux précieux travaux du hacker grec Thetis (récemment évacué au SHAPE en Belgique pour sa protection), nous pouvons désormais affirmer que le département CTRG (Combat Technology Research Group) des forces spéciales britanniques a été infiltré.

Bien que les services du RENS n’aient pas encore de piste concrète sur l’origine de l’infiltration, plusieurs morceaux de leurs analyses semblent se rapporter au capitaine Scott Miller et sa possible affiliation à une société écran d’une compagnie militaire privée « ION Services » qui avait déjà été notifiée d’une fiche de surveillance auprès de la CIA après des événements obscurs ayant eu lieu en 2013 en Afghanistan.

Miller aurait utilisé les forces de l’OTAN en présence et les résistants du FIA comme des leviers pour retourner les forces altiennes contre eux et ainsi obtenir une diversion lui permettant de partir en quête d’un prototype d’arme installé par le CSAT sur l’île. Nous savons peu de choses sur cette dernière à part le fait qu’il s’agit d’un dispositif mobile servant à provoquer de nombreux séismes incontrôlables et de modifier à terme la stabilité sismique d’une région comme c’est aujourd’hui le cas en Turquie.

Aujourd’hui, personne ne sait où se trouve ce prototype que Miller recherchait, nous ne savons même pas s’il a agit seul ou si l’ensemble de son équipe est complice. Les bribes de récentes communications du CSAT analysées dans cette région par nos services de renseignement laissent à penser que l’Iran ne l’aurait pas non plus retrouvée. Ce qui semble signifier que l’arme est probablement en la possession de l’officier britannique renégat.

Hier, aux alentours de 22h, un agent du MI6 présent en république altienne sur l’île de Stratis a été arrêté par le CSAT, sa couverture ayant certainement été compromise ou repérée par la branche contreespionnage du VEVAK. Plus d’informations vous seront données à ce sujet par l’agent de liaison de la DGSE dans l’annexe 2.

Les forces spéciales britanniques étant en situation de corruption interne, nous ne pouvons communiquer avec elles, ni avec leur gouvernement à ce sujet pour le moment car nous ne savons pas jusqu’où remonte cette infiltration. De plus, si une infime probabilité existe que le Royaume-Uni soit finalement impliqué dans ce dossier, il est impératif d’agir sans qu’ils en soient informés.

La présence de cet agent nous donne bon espoir quant à l’intégrité du MI6 dans cette affaire, leur action prouvant qu’ils sont également à la recherche de réponses.

Le Commandement des Opérations Spéciales a été mandaté pour effectuer une opération d’exfiltration de cet homme afin de tirer les renseignements directement à la source. Le Groupe Spécial de Reconnaissance et d’Intervention a été désigné pour être projeté sur cette mission. Il agira à la discrétion de l’ensemble des parties présentes sur zone.

Groupe Spécial de Reconnaissance et d’Intervention

Données de mission Opération Bellérophon Code de mission : « Invité surprise » Date Lieu

Mercredi 5 décembre 2035 - GMT : 03 : 30 Stratis (Mer Égée, à 100km des côtes grecques)

Gouvernement en place République d’Altis Remarques - Gouvernement sous tutelle du CSAT et actuellement occupée par les forces iraniennes du CSAT - Mission non-officielle, pas de prisonniers ou témoins

Forces en présence La plupart des forces ennemies CSAT et AAF sont stationnées sur Air Base Stratis, elles sont composées d’une garnison d’infanterie et de plusieurs blindé, nos observations satellites ont également montré la présence d’un hélicoptère de combat Kajman aux abords de la piste ainsi que de deux hélicoptères logistiques de classe Taru. Plusieurs patrouilles sont également présentes dans les terres et au relai électrique de Kamino.

Voici pour mémo, les données transmises par notre informateur infiltré au sein des AAF : - Les principales forces militaires sont stationnées à la base aérienne de Stratis. - Les forces blindées sont estimées, CSAT et AAF confondus, à 21 blindés légers et 8 blindés lourds. - Les forces aériennes sont composées d’un hélicoptère de combat et d’hélicoptères logistiques, les autres appareils étant actuellement en révision sur Altis. - Le protocole de sécurité sur place impose un Radio Check toutes les 10 minutes aux unités en présence sur les points sensibles. - Notre informateur ne pouvant prendre le risque de nous recontacter afin d’assurer sa propre survie mais aussi pour augmenter les chances de réussite et éviter de compromettre la mission, les fréquences radio ennemies devront être récupérées depuis un des membres d’équipage des appareils ennemis.

Groupe Spécial de Reconnaissance et d’Intervention

Déroulement 16 hommes seront envoyés sur zone par aérolargage sans recueil et SOGH. Le but est de sécuriser la zone où se trouve le colis tout en coupant l’arrivée des potentiels renforts. À cet effet de l’équipement de minage anti-char sera amené sur zone ainsi que du matériel anti-aérien portatif.

L’extraction sera effectuée par le biais d’un hélicoptère AAF de classe Hellcat qui est stationné à Kamino dans le camp militaire abritant le relais électrique. La reconnaissance satellite a confirmé d’une part que cet hélicoptère sert de patrouilleur pour la partie Est de l’île et d’autre part qu’il sera posé sur zone au moment de l’assaut, pour entretien et plein de carburant.

L’hélicoptère ne pouvant extraire la totalité des équipes déployées, priorité sera donnée à ALPHA et au colis, le reste des équipes évacuant par l’ouest au point d’insertion DELTA (zodiacs). Lorsque vous prendrez possession de l’appareil, pensez à ne pas neutraliser les personnels afin d’obtenir les fréquences radio vous permettant d’être à l’écoute de l’ennemi pendant toute la phase finale de la mission.

Le but de la mission est de détruire de façon simultanée le relai de transmissions ainsi que le relai principal de courant de l’île pour permettre un assaut rapide sur Air Station Mike et s’extraire avec un minimum de risques. D’après nos informations, le relais de secours met 5 minutes pour rétablir le courant sur l’ensemble de Stratis, mais celle-ci n’est pas sûre à 100%, ce délai peut donc varier.

Documents tactiques et photographies en Annexes.

Groupe Spécial de Reconnaissance et d’Intervention

Composition 1/3 Escouade Nageurs de Combat INDICATIF RADIO : ALPHA Chef d’escouade Major Maxime L. « Danften » Composition 4 hommes Insertion Module SDV

OBJECTIFS - Prendre le contrôle du relai électrique principal en Baie de Kamino (39.531350, 25.051457). - Détruire le relai électrique principal (H+ 1h 22’). - Réquisitionner l’hélicoptère Hellcat sur zone pour aller sur zone objectif et extraire le colis. (H+ 1h 24’). - Rejoindre Karpathos où un appareil vous attendra à la base aérienne OTAN pour vous acheminer rapidement en France avec le colis.

Groupe Spécial de Reconnaissance et d’Intervention

Composition 2/3 Escouade Assaut INDICATIF RADIO : DELTA Chef d’escouade Lieutenant de vaisseau Geoffrey A. « Calden » Composition 6 hommes dont un tireur de précision Insertion Aérolargage avec 3 zodiacs

OBJECTIFS PRINCIPAUX - Mener l’assaut sur Air Station Mike (39.510979, 25.013791) (H+ 1h 22’). - Localiser et sécuriser l’otage. - Protéger le colis jusqu’à son extraction par Alpha . - Extraction avec Echo (39.499536, 24.972045).

OBJECTIF SECONDAIRE - Miner les principales voies d’accès depuis la base principale de Stratis.

Groupe Spécial de Reconnaissance et d’Intervention

Composition 3/3 Escouade Support INDICATIF RADIO : ECHO Chef d’escouade Premier Maître Benjamin F. « Lisitius » Composition 6 hommes Insertion SOGH ouverture basse

OBJECTIFS PRINCIPAUX - Miner les principaux axes routiers menant à Air Station Mike (39.510979, 25.013791) depuis la base aérienne de Stratis et le Camp Tempest (39.505169, 24.972848). - Détruire l’antenne Radio principale (39.520146, 25.010080) (H+ 1h 22’).

OBJECTIF SECONDAIRE - Interception de tout possible renfort aérien ennemi depuis la base aérienne de Stratis lors de la progression vers la zone d’évacuation (39.499536, 24.972045), si axe de tir favorable.

Annexe 1

Plan d’action 1/2

OUEST DE ZONE

Annexe 1

Plan d’action 2/2

EST DE ZONE

Annexe 2 Direction Générale de la Sécurité Extérieure Service Déploiement

Ordre de mission Il reste beaucoup de flou autour des événements qui se sont déroulés sur Altis et Stratis cet été. Des rumeurs tourneraient dans la boîte, concernant un armement de nouvelle génération développé par le CSAT et qui serait à l’origine des séismes détectés dans la région à cette période. Le Royaume-Uni reste discret sur le rôle qu’aurait joué le CTRG (Combat Technology Research Group) au sein de la Task Force Aegis lors de la confrontation contre les forces armées altiennes et iraniennes, nous pensons qu’ils cachent des données vitales à l’OTAN. La Direction générale de la Sécurité Extérieure a donc mandaté le Groupe Spécial de Reconnaissance et d’Intervention pour une opération, nom de code « Bellérophon ».

Nous avons appris qu’un agent britannique du MI6 sous couverture, et dépêché sur Stratis il y a trois mois, a été démasqué par les services de contre-espionnage du CSAT et capturé la nuit dernière. Il va probablement être transféré sur Altis avant d’être envoyé en Iran pour interrogation.

Son arrestation nous laisse penser que cet homme a des renseignements de valeur en sa possession, et nous devons profiter du fait qu’il soit actuellement dans un secteur moins sécurisé pour intervenir avant qu’il ne soit hors de portée, le gros des forces du CSAT étant occupé à renforcer son dispositif militaire sur Altis.

Nous parlons ici d’exfiltrer un agent sans en informer son gouvernement, en territoire occupé par une organisation qui ne porte pas réellement les pays signataires de l’OTAN en grande estime. Nous ne pouvons donc pas intervenir au nom de la France. C’est une opération clandestine, prenez les dispositions habituelles pour ce type de mission.

Comme d’habitude, si les conditions météorologiques le permettent, Romainville effectuera une surveillance satellite temps réel de la mission via le Service Action.