Sortons

le Québec du nucléaire !

Grâce à votre don, Nature Québec pourra poursuivre ses actions pour sortir le Québec du nucléaire ! Hugo Latulippe

−Laure Waridel Bonjour Tout d’abord, je tiens à vous remercier de votre appui. Grâce à vous, Nature Québec est en mesure de réaliser ses projets de conservation et de protection de la nature. Merci beaucoup !

Laure Waridel

Lorsqu’elle est active, la centrale nucléaire Gentilly-2 émet quotidiennement 42 substances radioactives dans l’eau, et 49 dans l’air.

Depuis près de deux ans, Nature Québec s’investit à fond dans le mouvement Sortons le Québec du nucléaire (www.sortonsquebecnucleaire.org). Ce mouvement regroupe des artistes, des scientifiques, des médecins et des organismes environnementaux qui ont tous à cœur une vision du Québec sans énergie nucléaire. À l’heure où le Québec dispose de surplus énergétiques énormes, à l’heure de l’existence de filières d’énergie à faible impact sur l’environnement et de la nécessité de conserver l’intégrité des milieux naturels, est-il vraiment nécessaire pour le Québec d’être un producteur d’énergie nucléaire ?

Gentilly-2

Imprimé sur du papier contenant 100 % de fibres postconsommation.

Gentilly-2 est une centrale thermonucléaire située à Bécancour près de Trois-Rivières. C’est la seule centrale nucléaire du Québec. Exploitée depuis 1983, cette centrale devait avoir une vie utile de 30 ans. Le projet de sa reconstruction permettrait d’allonger sa vie utile jusqu’en 2035. Or, le coût des travaux estimés à 1,9 milliards de $ risquent d’exploser si on tient compte non seulement de la réfection du réacteur, mais aussi de la mise à niveau de la structure de protection physique de toute la centrale, de la gestion des déchets radioactifs sur le site même, du démantèlement ultime du réacteur et du suivi de la radioactivité sur le site et ses environs. C’est beaucoup d’argent ! Beaucoup d’argent qui pourrait être investi dans des énergies vertes, vraiment vertes !

Des déchets radioactifs

Dessin de Frédéric Back

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Oxfam-Québec

870, avenue De Salaberry, bureau 207 · Québec (Québec) G1R 2T9 Tél. : (418) 648-2104 · Téléc. : (418) 648-0991 · [email protected] · www.naturequebec.org

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Dessin de Frédéric Back

La centrale nucléaire Gentilly-2 émet quotidiennement 42 substances radioactives dans l’eau, et 49 dans l’air. La demi-vie de ces substances dans l’environnement varie de 76 minutes, pour le crypton, à 4,5 milliards d’années, pour l’uranium 238. Toutes ces substances radioactives peuvent avoir des effets négatifs sur l’environnement et,

conséquemment, sur nous (cancer, mutations génétiques, etc.). Rappelons qu’en 2005 un rapport révélait la présence, à Gentilly, d’émissions de tritium tellement élevées que la radioactivité dans l’eau potable des communautés avoisinantes serait considérée illégale en Californie ! À ce jour, aucun pays n’a trouvé de formule magique pour disposer de manière sécuritaire et socialement acceptable des déchets radioactifs des centrales nucléaires. Seulement au chapitre des déchets de combustible irradié, Gentilly-2 en a déjà produit 2 500 tonnes. Hautement radioactifs, ces déchets devront être isolés de l’environnement pour 1 million d’années.

L’uranium : on n’en veut pas !

Le Fonds de dotation de Nature Québec, géré par la Fondation communautaire du grand Québec, permet de recueillir les legs de bienfaisance, les polices d’assurance vie, les dons d’actions et les dons in memoriam. Les montants recueillis au sein de ce fonds seront placés à perpétuité et permettront d’assurer la continuité de la mission de Nature Québec, qui n’en utilisera que l’usufruit. Si vous désirez plus d’informations, contactez Nature Québec au 418-648-2104.

Note : Si vous désirez en savoir plus sur les interventions de Nature Québec, veuillez indiquer votre adresse de courriel sur le couponréponse, ou consultez notre site web à l’adresse www.naturequebec.org. Pour en savoir plus sur l’actualité environnementale, consultez notre publication électronique FrancVert à l’adresse suivante : www.francvert.org.

À la voix de ces médecins s’ajoutent celles d’une cinquantaine d’organismes sociaux et environnementaux qui demandent un moratoire sur l’exploration et l’exploitation de l’uranium. De plus, dans les régions de l’Outaouais, des Hautes-Laurentides et de la Côte-Nord, une vingtaine de municipalités, de conseils de bandes autochtones et d’institutions publiques se sont déjà prononcés en faveur de l’établissement d’un tel moratoire. Ces communautés et ces organismes représentent des centaines de milliers d’individus au Québec, qui ensemble disent non à un Québec radioactif.

NON au nucléaire ! Le Québec n’a pas besoin de centrales nucléaires, ni de l’uranium qui les nourrit, ni des déchets qu’elles produisent. C’est pourquoi nous avons besoin de vous ! Ensemble, nous pouvons convaincre le gouvernement du Québec de mettre fin au projet de reconstruc­ tion de cette centrale et d’instaurer un moratoire sur l’exploration et l’exploitation de l’uranium, premier maillon de la chaîne du nucléaire. Ensemble nous le pouvons ! Voilà pourquoi je vous incite à renouveler votre appui à nos efforts. De plus, je vous invite à exprimer votre soutien de manière continue, en devenant donateur mensuel. Il s’agit là du meilleur moyen pour assurer l’efficacité de nos actions à long terme. Grâce à votre don, Nature Québec pourra poursuivre ses actions pour sortir le Québec du nucléaire. Ensemble, sortons le Québec du nucléaire ! Merci de soutenir Nature Québec !

Laure Waridel

Numéro d’enregistrement de charité  : 11927 5816 RR0001

Dessin de Frédéric Back

En décembre dernier, 20 médecins de Sept-Îles menaçaient de démissionner en bloc afin de faire valoir leur opposition face à un projet d’exploration de gisements d’uranium dans leur région. Rappelons que les mines d’uranium génèrent de grandes quantités de résidus miniers radioactifs qui doivent être entreposés sur le territoire, et pour lesquels les risques de contamination demeurent présents à perpétuité. En effet, il n’existe aucune méthode éprouvée et testée qui permette d’éliminer à long terme les risques de conta­ mination radioactive pouvant découler de l’usage des sites de résidus miniers d’uranium.

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