sop des references medicales des refugies nigerians. camp de

Minawao vers les formations sanitaires de référence du Cameroun. ... Conformément à la politique de santé du HCR, les références se feront vers les structures.
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SOP DES REFERENCES MEDICALES DES REFUGIES NIGERIANS. CAMP DE MINAWAO, EXTREME NORD DU CAMEROUN

1. INTRODUCTION 2. OBJECTIFS

1. INTRODUCTION L’accès aux soins de santé primaire est assuré pour les réfugiés nigérians

3. PRINCIPES GENERAUX 4.CLASSIFICATION DES PATHOLOGIES

grâce au paquet complet de services de santé primaire mis en place dans les deux centres de santé du camp. Ces structures sont tenues l’une par International

Medical

Corps

(IMC)

sur

financement

HCR

(Haut-

Commissariat pour les Réfugiés) et l’autre par Médecins Sans Frontières Suisse (MSF) sur fond propre. Au début de l’année 2016, entre 2000 et 2700 malades sont consultés chaque semaine par les deux partenaires.

5. PROCEDURE DE LA REFERENCE

6.PROCEDURE DE CONTRE REFERENCE

Dans ce nombre, 40 à 70 ont des pathologies dont la prise en charge dépasse la capacité du plateau technique des structures et nécessite une référence. La quasi-totalité des références se font vers l’Hôpital de district de Mokolo à ¾ d’heure du camp principalement par le partenaire IMC. Moins de 5% arrive à l’Hôpital Régional de Maroua (généralement quand le chirurgien n’est pas disponible à Mokolo). Les références vers les structures tertiaires à Yaoundé sont pour le moment très limitées (3 cas

7. VISITE DE CONTROLE 8. INFORMATION POUR

de Spina bifida en 2015). Cela démontre sans doute l’importance du flux de patients qui utilisent les soins de santé secondaires d’où la nécessité de mettre en place un document de procédure qui encadre ce mouvement.

LES PATIENTS 2. OBJECTIFS

9. RECOUVREMENT DES

Le présent document de procédures Standards a pour objectif d’organiser

COUTS ET RAPPORTAGES

contre-références médicales des réfugiés Nigérians vivant dans le camp de

le cadre de travail du HCR et de ses partenaires dans les références et Minawao vers les formations sanitaires de référence du Cameroun.

10. LIENS AVEC LES SERCOM

Plus spécifiquement, ce document vise à orienter les partenaires santé à définir : 

soins. Les formations sanitaires vers lesquelles les malades sont

11. SUIVI ET COORDINATION

Les pathologies référées vers les deuxièmes et troisième niveau de référés.



L’organisation administrative, logistique et financière qui supporte les références et contre-références.

Pour ce faire nous nous basons sur les principes directeurs ci-dessous qui soutiennent nos prises de décisions.

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3. PRINCIPES GENERAUX 3.1. Les urgences vitales passent en priorité Priorité sera toujours donnée aux malades dont le pronostic vital est ou risque d’être en jeux dans un future proche. Les demandes de réhabilitation fonctionnelles des membres suivront dans les mesures du possible et viseront les enfants, adolescents et jeunes adultes. Les maladies chroniques ne menaçant pas le pronostic vital ne sont pas une priorité. Quel que soit l’urgence il faudra se rassurer que le malade puisse arriver vivant et que les soins requis sont disponibles dans la structure de référence avant de référer tout malade.

3.2. La participation du patient et/ou de la famille La prise de la décision de référer un malade est et reste participative. Aucun malade ne sera référé contre son gré. Mais auparavant le malade et sa famille devront être suffisamment informés de la nécessité du transfert, les avantages et inconvénients de l’acceptation et du refus de la référence. En cas d’avis contraire à la décision médicale un formulaire de consentement devra être rempli et signer par le malade ou sa famille.

3.3. Utilisation du système de santé national: Conformément à la politique de santé du HCR, les références se feront vers les structures publiques. Dans le contexte de l’extrême-Nord où les réfugiés Nigérians sont dans le seul camp de Minawao dans le district sanitaire de Mokolo, le premier niveau de référence des malades est l’Hôpital de district de Mokolo. Il est la formation sanitaire de niveau directement supérieure et le plus géographiquement accessible. Dépassé ce niveau, l’Hôpital régional de Maroua peut servir de structure de référence pour quelque pathologie seulement ou si l’unique médecin de Mokolo n’est pas disponible. Quoi que l’on fasse, certains malades auront besoin d’une consultation plus spécialisée, au 3 ème niveau de référence. Pour cela, de préférence nous réfèrerons vers l’Hôpital Central de Yaoundé.

4. CLASSIFICATION DES PATHPOLOGIES La classification suivante met en exergue les situations pour lesquelles les cliniciens pourraient être amené à référer un malade :

4.1. Les urgences qui menacent la vie. Les situations cliniques décrites ci-après donnent un aperçu des pathologies médicales et chirurgicales dans cette catégorie : 

Pathologies gynéco-obstétriques nécessitant une intervention immédiate : 

Rupture utérine,



Grossesse extra-utérine,



Torsion de Kyste,



Travail sur présentation anormale,



Anomalies de dilatation du col lors de l’accouchement,



Bassin rétréci



Autre dystocie

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  

Souffrance fœtale, etc.

Pathologies chirurgicales : 

Appendicites



Péritonites,



Occlusions intestinales,



Hernies étranglées,



Toutes douleurs abdominales aigues d’origine inconnue



Traumatismes graves : Fractures ouverte ou fermées, Blessures de guerre, chute d’un arbre, traumatisme crânio-encéphalique, brulure large ou de 3ème degré, traumatisme génital grave par viol, etc.





Abcès dentaire



Rétention aigue d’urine



Etc.

Urgences médicales : 

Détresse respiratoire,



Suspicion de méningite, fièvre jaune, tétanos



Troubles de la conscience,



Convulsions incontrôlées,



Désordre psychiatrique sévère non contrôlable au niveau des postes de santé,



Anémie sévère, malnutrition aigüe sévère avec complication, diabète avec complication sévère, etc.

4.2. Pathologies médico-chirurgicales à référence programmable. 

Les pathologies chirurgicales semi-urgentes ou non urgentes : ablation de calculs rénaux avec un bon pronostic, hernie obstruée, extraction dentaire



Les affections pédiatriques congénitales : fente palatine, le pied bot, spina bifida, etc.



Maladies des yeux: traitement du glaucome, cataracte traumatique ou congénitale,



Planification familiale : dispositif intra-utérin, Implant et vasectomie / tubectomie



Cancers potentiellement curables : Lymphome Hodgkin et non Hodgkinien, lésions précancéreuses du col de l’utérus éligible à la cryothérapie, etc.



Etc.

4.3. Pathologies médico-chirurgicales non référables 

Tous les cas qui n’engagent pas le pronostic vital immédiat et qui sont curables au poste de santé selon le jugement du Médecin et selon les ressources disponibles.



Tous les cas de maladies mentales contrôlables par le counseling et les médicaments au niveau du poste de santé.



Céphalées chroniques sans signes d’hypertension intracrânienne



Petite masse superficielle bénigne sans effet de masse

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Circoncision rituelle



Handicap physique chronique pour la réhabilitation (sauf prise en charge par des organisations à but non lucratif)



Handicap irréversible e.g. surdité, cécité incurable (sauf prise en charge par d’autres organisations comme Terre des Hommes, Handicap International, etc.)



Fracture consolidée en position vicieuse sans incapacité fonctionnelle majeure



Carie dentaire



Investigation pour infertilité ou pour impuissance sexuelle



Douleurs rhumatismales sans complication viscérale



Pathologies cancéreuses à une phase tardive



Cirrhose du foie,



Adénopathie indolore isolée



Retard de développement mental (sauf prise en charge par des organisations à but non lucratif)



Etc.

4.4. Examens de laboratoire : a. Aucun malade ne devra être référé pour examen à visé diagnostic uniquement. Dans ce cas, il est recommandé de référer les malades pour investigation et prise en charge. b. Par conséquent les examens de suivis et leur date seront déterminés par l’Hôpital de références à la sortie du malade. c. Pour les suspicions de tuberculose, les crachats seront collectés et acheminés à l’Hôpital de Mokolo jusqu’à confirmation ou infirmation du diagnostic. Si le malade est éligible au traitement, il sera alors référé à l’Hôpital pour initier la cure. Le retour dans le camp ne se fera que quand le malade n’est plus contagieux pour son entourage. NB : Vu le caractère non exhaustif des listes de pathologie ci-dessus, il est vivement recommandé aux cliniciens en situation de doute sur la décision à prendre, de rechercher l’avis des confrères et/ou de leur hiérarchie y compris le Coordinateur Santé du HCR.

5. PROCEDURE DE REFERENCE D’une façon conventionnelle basée sur des raisons opérationnelles, les références sont effectuées par IMC qui détient les ambulances et travaille tous les jours de la semaine de jour comme de nuit. Les malades reçus dans le centre de santé MSF qui nécessitant une référence sont transporté pas MSF chez IMC qui à son tour se charge de leur référence vers le 2ème ou le 3ème niveau.

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5.1. Préparation du malade et de la famille C’est du devoir du personnel médical de IMC qui demande la référence d’informer le malade et sa famille de la nécessité de référer la personne. Le personnel doit chercher l’adhésion du malade et/ou de sa famille à l’idée de la référence et les préparer psychologiquement.

5.2. Matériel et outil de gestion : 1. Une fiche de référence dument remplie comportant : Date et l’heure du départ, Nom, Age, Sexe, Motif de référence, Hôpital de référence, Hôpital et service de référence 2. Un rapport médical détaillé pour les malades qui seront référés à Yaoundé. 3. Une fiche de suivi en route 4. Un registre de référence au centre de santé du camp 5. Un registre de référence à l’Hôpital de Mokolo 6. Un kit médical

5.3. Remplissage des outils de gestion Le staff qui réfère le malade devra remplir les documents nécessaires au transfert du malade : 1. Registre de référence : Date et heure, Prénom et Nom du malade, âge, sexe, N° proGres, adresse, diagnostic de référence, Service et Hôpital de référence, Nom du/des garde(s) malade, N° proGres du/des garde(s) malade. Ce registre constitue la trace de la sortie de ces personnes du camp. Pour les Camerounais le N° CI remplace le N° proGres. 2. La fiche de référence qui accompagnera le malade. Elle comportera les renseignements évoqués au point (1) intéressant le malade uniquement.

5.4. Transport vers les Hôpitaux de Mokolo et de Maroua Tous les malades, garde malade et accompagnants seront transportés dans les ambulances offertes par le HCR à IMC à cet effet. Dans les rares cas d’indisponibilité de ces ambulances, une ambulance MSF sera demandée pour assurer le transport. Dans les cas limites tous les moyens sont bons pour faire partir le malade. Ces derniers cas seront préalablement soumis à la décision du médecin et du coordinateur de l’organisation médicale. Toutes les références médicales doivent être accompagnées par un Infirmier Diplômé d’Etat, staff IMC ou MSF, qui sera en charge du suivi de l’état du malade et si nécessaire lui offrira des soins d’urgence pendant le déplacement. Pour les références vers Yaoundé, le transport des patients est assuré par IMC et par AHA. L’équipe IMC acheminera le malade et son accompagnant jusqu’à la ville de Meiganga où il fera jonction avec l’équipe AHA. AHA assurera alors le transport et la continuité des soins jusqu’à l’Hôpital de référence indiqué sur la fiche de référence où une équipe de CRS prendra la relève. Les équipes IMC, AHA et CRS devront avoir chacune 1 Infirmier Diplômé d’Etat qui sera en charge du suivi de l’état du malade et si nécessaire de lui offrir des soins d’urgence pendant déplacement sur le segment du voyage qui intéresse l’organisation.

5.5. Transfert du malade de l’organisation qui donne à l’organisation qui reçoit Quand un malade est transféré d’une organisation à une autre, L’ONG qui cède la responsabilité doit décrire sur la fiche de suivi en route l’évolution du malade, les conduites

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tenues en route et l’état dans lequel le malade se trouve pendant le transfert et les recommandations pour un voyage paisible du malade jusqu’à sa destination. L’ONG qui reçoit le malade a la responsabilité de se rassurer qu’une passation orale et écrite est faite par l’ONG qui donne le malade.

5.6. Accueil et suivi dans la structure de référence L’accueil et le suivi des réfugiés âgés de 5 ans et plus référés à l’Hôpital de district de Mokolo est assuré par un personnel IMC. En rappel, MSF prend en charge tous les enfants de moins de 5 ans hospitalisés dans cette structure sanitaire. L’accueil et le suivi de tout réfugié référé dans les hôpitaux de Yaoundé sera assuré par le partenaire CRS sous la coordination de la section santé du bureau HCR de Yaoundé. Certains malades référés dans les structures spécialisées de Yaoundé n’auront pas besoin d’être hospitalisé pendant la période de traitement. Sur décision du Médecin traitant ces malades resteront dans leurs familles d’accueil pour aller consulter le Médecin ou faire des examens paramédicaux. L’ONG CRS nous assistera en organisant les rendez-vous avec les soignants et en assurant le déplacement du malade.

5.7. Accompagnement familial Dans les mesures du possible, chaque malade référé doit être accompagné par un adulte éclairé, capable de prendre des décisions et d’assister le malade. Le nombre et le type de personne qui accompagne sera défini par le partenaire et la famille. En général pas plus d’un accompagnant adulte. Le nombre d’enfant qui accompagne sera également défini au cas par cas.

6. PROCEDURE DE CONTRE-REFERENCE 6.1. La décision de sortie du malade Seul le Médecin traitant de la structure de référence est habilité à prendre cette décision mais. Au cas où c’est la famille qui exige la sortie, une sensibilisation de la famille doit être faite pour que le malade reste et continue à recevoir les soins. La sensibilisation sera basée sur l’explication des avantages à rester et les inconvénienst d’une sortie prématurée. Devant l’insistance de la famille ou du malade à sortir, une décharge contre avis médical devra être remplie et signé en 2 copies par le malade ou la famille (Une copie pour la l’Hôpital et une pour le partenaire IMC).

6.2. Remplissage des outils de gestion : A la sortie du malade le Médecin traitant de l’Hôpital rempli une fiche de contre-référence évoquant entre autres informations la date d’entrée, le diagnostic d’entré, un résumé du traitement, la date de sortie, les recommandations à suivre et un éventuel rendez-vous pour les visites de contrôle si nécessaire. Le staff de IMC devra déployer à l’Hôpital se rassurera que ces informations sont obtenues.

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6.3. Transport vers le poste de santé du camp Pour les malades référés à Mokolo ou à Maroua, le retour sera organisé par le personnel de suivi des références basé à l’Hôpital de Mokolo. Le déplacement se fera par les ambulances allouées à IMC par le HCR pour cette fin. Pour les malades référés à Yaoundé, CRS en coordination avec AHA soit retournera le malade dans sa famille d’accueil en attendant le voyage retour vers le camp de Minawao, soit fera retourner le malade directement après sa sortie de l’Hôpital. Ce choix dépendra des possibilités logistiques et des liens sociaux du malade avec sa famille d’accueil. Dans certaine mesure CRS et AHA pourraient évaluer la possibilité de sortir le malade et le faire voyager directement sur Bertoua où le malade attendra dans la maison d’accueil.

6.4. Accueil au poste de santé Tout malade qui revient d’une référence devra être vu par un Médecin IMC pour évaluer l’état du malade à son retour, s’informer des soins reçus dans la structure de référence, remplir le registre de référence et organiser les visites de contrôle avec la famille si nécessaire.

6.5. Transport vers le domicile de la personne Si l’état du malade, les conditions climatiques, ou autres facteurs ne permettent pas au malade et son accompagnant de se rendre à leur domicile, il est du devoir de l’infirmier superviseur, sur recommandation du Médecin, d’organiser le retour de ces personnes à leur domicile dans l’ambulance IMC.

7. VISITES DE CONTROLE Elles sont programmées par le Médecin traitant de la structure de référence le jour de la sortie du malades et transcrite dans le registre de référence de IMC à l’Hôpital et dans le poste de santé du camp. Les malades doivent être prévenu de la date de la prochaine visite à la sortie de l’Hôpital et 48 avant le jour du contrôle. Si le malade ne se présente pas au centre de santé le matin de son jour de contrôle, une équipe d’agent de santé communautaire devra être déployé à sa recherche pour le trouver et le sensibiliser à aller à sa visite de contrôle. Le transport et le suivi des malades dans le cadre des contrôles suivent la même routine décrite plus haut à l’exception du caractère maintenant optionnel de l’accompagnement familial.

8. INFORMATION POUR LES PATIENTS. Il est primordial de communiquer clairement, régulièrement et de façon transparente avec les réfugiés à propos des engagements du HCR et de ses partenaires en matière de soins de santé et le mécanisme de fonctionnement du système de soins de santé. Il est aussi important d’informer le personnel du HCR et des partenaires sur le même sujet pour avoir la même compréhension et éviter les incompréhensions Cette communication doit inclure les domaines suivants : 

Le HCR a un budget limité et priorise les soins de santé primaires et les soins d’urgence,

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Les partenaires du HCR mettent en œuvre de telles activités en fonction du budget disponible et des priorités établies par l’organisation et le coordonnateur médical du HCR.



La référence vers les services de santé du niveau Central n’est pas parmi les priorités du HCR et de ses partenaires.



A cause des limitations budgétaires mentionnées plus haut, les soins de santé secondaires et tertiaires sont sélectionnés en fonction des critères comme : le pronostic vital, le pronostic fonctionnel, le rapport coût – efficacité, le rendement pour le bénéficiaire, le coût, etc



Cette sélection est faite par un panel d’experts dans la plus grande transparence et sans aucune forme de discrimination à l’égard des réfugiés



Les évacuations sanitaires à l’extérieur du Cameroun ne sont pas régies par le présent document.

9. RECOUVREMENT DES COÛTS ET RAPPORTAGE Les prestations médicales fournies sont prises en charge par le programme d’assistance sanitaire aux réfugiés nigérians du HCR via le partenaire santé IMC. A cet effet, un document de convention a été rédigé et signé entre l’Hôpital de district de Mokolo et IMC sous le contrôle du Coordinateur Santé du HCR. L’Hôpital soumet les factures des soins au partenaire IMC. Le partenaire se rassure que ces soins aient effectivement été donnés et procède au payement dans le cadre de son partenariat avec le HCR. Des informations médicales et financières de chaque malade sont introduites dans la base de données des références pour permettre de produire un rapport médical et financier. Le comité de référence médicale va produire à la fin de chaque année un rapport sur le nombre de patients transférés, ceux acceptés pour les traitements spécialisés et ceux rejetés, la liste des cas en discussion et le coût total des cas référés vers les structures médicales spécialisées.

10. LIENS AVEC LES SERVICES COMMUNAUTAIRES. Le staff des partenaires santé à chaque niveau, pourrait recourir à la section SerCom du HCR et son partenaire pour organiser une assistance sociale pour les personnes qui en ont besoin. Il peut s’agir par exemple de trouver un garde-malade, chercher des NFI, de la nourriture, etc.

11. SUIVI ET COORDINATION La mise en pratique de la disposition procédurale du présent document revient aux partenaires santé du HCR sous la supervision du Coordinateur Santé du HCR. C’est de la responsabilité du Coordinateur Santé du HCR et des partenaires santé de se rassurer que la mise en pratique se passe comme prescrite, que les réfugiés aient accès aux soins secondaires et tertiaires au même titre que les nationaux et que les coûts soient de même si les réfugiés ne peuvent pas payer moins.

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