Sociétés familiales et validation des acquis

mière phase du projet, via des sous- criptions de 1000 ... pour les sous-traitants et de 250 millions pour les .... gerie et de la microtechnique. Le modèle dual, qui ...
68KB taille 1 téléchargements 108 vues
SUISSE

PAGE 6 mardi 25 février 2014

Chiffre d’affaires en hausse

Sociétés familiales et validation des acquis

JUNGFRAU. Le groupe de chemin de fer a réalisé un bon résultat malgré le recul de fréquentation. Seconde volée du projet pilote de brevet pour les codirigeantes de petites entreprises. Le groupe du chemin de fer de la Jungfrau (BE) a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires en hausse de 5,6% à 121,5 millions de francs. La destination du Jungfraujoch a connu un recul de fréquentation de 1,2% par rapport à 2012, année du centenaire, à 823.000 personnes. Divulgué en janvier déjà, le nombre de passagers transportés en 2013 vers ce qui constitue la plus haute gare d’Europe reste le deuxième plus important de l’histoire de la compagnie. Le chiffre d’affaires par visiteur s’est en revanche révélé plus élevé que lors de l’exercice précédent, a indiqué hier le groupe Jungfraubahn. Le chiffre d’affaires réalisé avec la seule destination du Jungfraujoch, et ses 3454 mètres d’altitude, a progressé de 6,2% à un montant non dévoilé dans le communiqué. Le relèvement des prix a permis de compenser la baisse d’intensité, au regard de l’année du centenaire, des efforts en matière d’actions et de promotions. Le succès de l’offre ne s’est pas démenti auprès des touristes asiatiques. Partant de ce constat, l’entreprise établie à Interlaken (BE) entend poursuivre ses efforts promotionnels dans les pays concernés (Japon notamment) et soigner davantage encore la marque Jungfraujoch - Toit de l’Europe. Dans le secteur des installations de sport d’hiver, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires en croissance de 4,2%, pour un nombre de visiteurs en progression de 4,3%. – (ats)

MARIE RUMIGNANI

WISEKEY: coopération avec Swisscom L’entreprise genevoise WISeKey, spécialisée dans la cyber sécurité, a présenté hier au Mobile World Congress de Barcelone un nouveau produit, «WISeID Personal Cloud». L’application liée à ce produit permet à l’utilisateur de stocker de manière sûre des données personnelles dans le nuage, selon le communiqué diffusé hier. On peut aussi protéger ses données et mots de passe sur mobiles. Pour ce faire, l’entreprise coopère avec Swisscom: les clés d’authentification sont stockées dans les centres de calcul du géant bleu.

OPENMOVEMENT. L’association veut proposer des plans libres de droit et des assortiments aux entreprises et aux indépendants.

STARTUP WEEKEND: Microtri lauréat à Lausanne La quatrième édition du Startup Weekend a couronné dimanche soir Microtri, une solution de tri de déchets à la maison. L’idée est d’associer l’écologie avec un meuble modulaire en carton, et la praticité avec des sacs étanches pour lutter contre les odeurs. La jeune startup souhaite cibler un public urbain de quelques 600.000 habitants dans le canton de Vaud. Retroscope, un réseau social basé sur les émoticons, et Skyshare, une plate forme pour réserver des billets d’avion à prix réduits en se regroupant avec d’autres voyageurs, complètent le podium. Le prochain Startup Weekend romand se tiendra à Fribourg fin avril. (MR)

Selon l’Office fédéral de la statistique, 64.000 femmes occupent le poste de cogestionnaire, endossant alors les responsabilités juridiques, comptables ou encore humaines liées à l’activité. Depuis 2013, le projet-pilote de l’union suisse des arts et métiers (Usam) et Femmes PME Suisse permet aux femmes qui gèrent une PME aux côtés de leur conjoint de passer le brevet fédéral de «spécialiste en gestion de PME», via la validation des acquis. Pour Diane Reinhard, responsable du projet, il est en effet souvent difficile pour ces femmes d’attester en dehors de leur PME les connaissances acquises, même après de nombreuses années d’expériences. Elle affirme qu’au fil du programme, les participantes prennent conscience de l’importance de leur rôle dans l’entreprise, mais aussi de leur potentiel professionnel sur le marché du travail. Alors que la première volée d’une douzaine de candidates s’apprête à passer début mai leur examen final, les candidatures sont ouvertes pour la prochaine édition. Les inscriptions sont ouvertes sur le

site www.femmespmesuisses.ch jusqu’au 15 mars. En revanche, il est vivement recommandé d’avoir huit années d’expérience dans la gestion d’une PME, si possible à la tête d’une équipe de trois personnes minimum. L’obtention du brevet se fait en une année, et se déroule en deux temps. Les candidates élaborent un «dossier d’équivalence», où elles apportent la preuve de leurs compétences dans six domaines précis (gestion stratégique, leadership et RH, organisation, comptabilité et finance, marketing, droit). Elles présentent par la suite un «dossier de performance», en liant leurs compétences et aptitudes de gestionnaire à des problématiques précises rencontrées dans leur entreprise. Les dossiers doivent être successivement validés lors d’entretiens. L’originalité du programme est la mise en place d’un processus d’accompagnement à la constitution de ces dossiers. Trois week-ends sont organisés pour leur permettre d’échanger leurs expériences. Des accompagnants eux-mêmes dirigeants de PME, et au bénéfice d’une formation académique, suivent les

candidates durant les douze mois. La notoriété du projet de l’usam et Femmes PME Suisse s’est développée en dehors des frontières. En octobre 2013, il a été primé à Bruxelles dans le cadre du programme européen «Apprendre tout au long de la vie», en remportant notamment la deuxième place dans la catégorie «Work-Based Development and Recognition». Par ailleurs, des projets de collaborations sont en cours de préparation avec la France, les Pays-Bas et la Slovénie. Pour Diane Reinhard, cette validation de l’expérience professionnelle est un moyen essentiel, encore trop sous-estimé à l’heure actuelle, pour faire reconnaître le haut niveau de qualification du personnel issu de la formation professionnelle.

DES PROJETS DE COLLABORATIONS SONT EN COURS DE PRÉPARATION AVEC LA

FRANCE, LES PAYS-BAS ET LA SLOVÉNIE.

La livraison de kits pré-séries déjà en 2015

DELPHINE WILLEMIN

ROMAN WINIGER. L’initiateur d’un projet très audacieux.

Audacieux, le projet Openmovement, initié en 2009 par l’horloger indépendant de La Chaux-deFonds Roman Winiger, a fait du chemin depuis ses premiers pas. Le but? Regrouper les forces entre PME horlogères et indépendants, afin de proposer des assortiments (échappement, balancier, spiral) et des plans de mouvements libres de droits. Sur le principe de l’open source, comme en informatique. Pour y parvenir, il faudra atteindre une masse critique ouvrant l’accès au marché des composants, dominé par les grands groupes. Les souscriptions viennent de s’ouvrir. Les premiers kits pré-séries pourraient être livrés fin 2015, si les fonds sont réunis dans les deux mois. La communauté Openmovement compte une centaine de membres aujourd’hui. Les acteurs de l’horlogerie s’y intéressent, comme en témoignent la soixantaine de soustraitants, horlogers et représentants du monde académique venus écouter la présentation de Roman Winiger mardi dernier, au

Musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds. «Si nous avons invité l’association, c’est que nous jugeons ce projet crédible», note Patrick Linder, directeur de la Chambre d’économie publique du Jura bernois, organisatrice de la rencontre. Les pierres de base du mouvement OM10 sont posées (30 mm, 25.200 A/h). Des partenaires sont intéressés par une éventuelle production. Surtout, le projet a pris un nouvel élan avec l’arrivée d’Alain Sandoz, ingénieur-conseil, par ailleurs professeur associé à l’institut d’informatique de l’Université de Neuchâtel. Il a spontanément proposé ses services comme chef de projet. Spécialisé dans l’innovation de rupture, il a mis en place une stratégie pour réunir les finances nécessaires. «C’est un modèle économique collaboratif» inspiré de l’open source informatique, où des logiciels sont mis à disposition librement. «Mais ici, le logiciel est remplacé par les plans. Pour des produits complexes où il faut dif-

férents types de compétences, l’avantage de cette approche c’est qu’elle permet de regrouper les connaissances.» Un demi-million de francs seront nécessaires pour concrétiser la première phase du projet, via des souscriptions de 1000 francs la part. Après la conférence de mardi, des personnes présentes promettaient déjà d’en acquérir. Les parts donnent droit à l’achat de kits ou à des privilèges de production (de l’ordre de 500 fr. l’unité). «Le projet est viable dès 10’000 kits par an.» Alain Sandoz estime qu’avec 100.000 kits commandés par an, Openmovement représenterait un marché potentiel de 45 millions pour les sous-traitants et de 250 millions pour les PME horlogères. L’association pourrait se voir accompagnée d’une coopérative à but non lucratif. Et permettre aux horlogers de commander des composants de base à terminer, personnaliser ou modifier à leur guise. Si le projet évolue comme espéré, les premiers produits pourraient être présentés à Baselworld 2016. – (L’Express/L’Impartial)

UN DEMI-MILLION DE FRANCS SERONT NÉCESSAIRES POUR CONCRÉTISER LA PREMIÈRE PHASE DU PROJET. VIA DES SOUSCRIPTIONS DE 1000 FRANCS LA PART.

L’année très positive TOURISME. Le nombre de nuitées hôtelières a progressé de 2,5% par rapport à 2012. L’année 2013 a été positive pour le secteur du tourisme en Suisse. Après deux années consécutives de baisse, le nombre des nuitées hôtelières a progressé de 2,5% par rapport à 2012, pour s’inscrire à 35,6 millions. Suisse Tourisme veut reconquérir la clientèle européenne. L’hôtellerie a enregistré 858000 nuitées de plus en 2013 après deux années de baisse. Tous les signaux sont au vert pour un redressement. La saison d’hiver se déroule «aussi bien ou mieux» que la précédente, a indiqué Guglielmo Brentel, président d’hotelleriesuisse, hier lors d’une conférence de presse de Suisse Tourisme à Zurich. En décembre 2013, l’hôtellerie a enregistré 2,5 millions de nuitées, soit une hausse de 3,1% (+75.000) par rapport à décembre 2012. Les nuitées des hôtes étrangers ont progressé de 4,9% (+65.000 nuitées) et celles des Suisses de 0,9% (+9900 nuitées). Pour l’ensemble de l’année 2013, les hôtes suisses affichent le meilleur résultat depuis 1991 avec une hausse de 1,3% à 15,9 millions de nuitées. Les visiteurs étrangers ont généré 19,7 millions de nuitées, soit une croissance de 3,5%, a indiqué Marc Gindraux, chef de division de l’Office fédéral de la statistique. En Europe, le Royaume-Uni affiche la plus forte progression des nuitées avec une hausse de 6,2% par rapport à 2012, suivi par la Belgique (+3,7%) et la Russie (+3,1%). Les Pays-Bas (-2,3%) enregistrent la cinquième baisse consécutive. Cinquième année de recul également pour l’Allemagne avec une diminution des nuitées de 1,1%, ce qui représente 52’000 nuitées en moins. Le nombre de nuitées des hôtes du continent américain a pro-

gressé de 3,7%. Pour la quatrième année consécutive, les hôtes du continent asiatique affichent la plus forte croissance des nuitées. Elle atteint 9,9%, soit 52.000 nuitées supplémentaires. Les hôtes d’Afrique ont été moins nombreux: leurs nuitées ont reculé de 3,3%. Suisse Tourisme veut se lancer à la «reconquête des Européens», qui représente deux tiers des clients étrangers. Leur nombre de nuitées a diminué de 13% depuis 2010. Le marché prioritaire de la «reconquête» sera l’Allemagne avec le lancement pendant l’hiver 2014/2015 d’une campagne spéciale qui durera deux ans. L’association vise aussi l’expansion sur les marchés de croissance que sont les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), l’Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie, Singapour et Thaïlande), et les pays du Golfe, l’Australie, la Corée et Taïwan. Sur les treize régions touristiques que compte la Suisse, onze ont enregistré une hausse des nuitées. La région lémanique (+6%), l’Oberland bernois (+4,6%), le Tessin (+4,6%) et la région de Berne (+3,9%) affichent les plus fortes progressions. En chiffres absolus, c’est l’Oberland bernois qui arrive en tête avec 161.000 nuitées supplémentaires. Viennent ensuite la région lémanique (+147.000 nuitées) , le Tessin (+105.000) et les Grisons (+97.000). Le Valais a par contre perdu 2,5% de nuitées par rapport à l’année précédente (-98.000). L’autre perdant est la Suisse orientale avec une légère baisse de 0,3% (-5200 nuitées). La durée de séjour s’établit à 2,1 nuits, comme en 2012. Elle est de 2 jours pour les hôtes suisses et de 2,2 jours pour les étrangers. C’est dans les Grisons que la durée de séjour est la plus longue (2,9 nuitées) et à Fribourg la plus courte (1,6 jour). Le taux d’occupation s’élève à 51,6% contre 50,5% en 2012. – (ats)

La tendance reste orientée à la hausse HORLOGERIE. Le nombre d’apprentis a légèrement diminué à la rentrée 2013. Les métiers de la montre continuent à attirer les jeunes, même si le nombre d’apprentis a légèrement diminué à la rentrée 2013. Ce dernier a atteint 437, un effectif en baisse de 5,6% par rapport à l’année 2012 qui avait constitué un record avec 463 nouveaux contrats. Sur le moyen terme, la tendance reste orientée à la hausse, a constaté hier la Convention patronale de l’industrie horlogère suisse. En 2010 et 2011, la branche avait en effet enregistré respectivement 386 et 425 jeunes ayant commencé leur apprentissage dans le domaine de l’horlogerie et de la microtechnique. Le modèle dual, qui implique un contrat de formation en entreprise, continue à progresser. Avec un taux de 40,5% des inscrits, il demeure au-dessus des 40%. En chiffres absolus, cela implique que 177 apprennent leur métier en en-

treprise et 260 à plein temps dans une école de métiers. Dans le détail, le CFC d’horloger praticien réunit 170 des 437 apprentis de la volée entamée en 2013. Derrière, on trouve 81 jeunes ayant opté pour un CFC de micromécanicien, 67 ayant choisi un CFC d’horloger dans le domaine professionnel du rhabillage et 56 ayant retenu un CFC d’opérateur en horlogerie. En ce qui concerne les fins d’apprentissage, la Convention patronale signale que 385 apprentis ont été récompensés l’an dernier au terme de leur formation, un nouveau niveau record. Ce nombre apparaît en progression constante au fil des ans. A titre de comparaison, il n’excédait pas 137 en 1984, première année de relevés systématiques. En 2012, 381 personnes avaient décroché leur sésame, contre 330 en 2011 et 318 en 2010. Pour mémoire, les huit métiers concernés sont enseignés dans sept écoles de l’Arc jurassien, à savoir Bienne, Genève, Granges (SO), Le Locle (NE), Le Sentier (VD), Porrentruy (JU) et St-Imier (BE). – (ats)