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RAPPORT ANNUEL CONDENSÉ 2009 T05007_Imp AR 09_FRE.indd C2

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L’énergie est

essentielle LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET LA DEMANDE D’ÉNERGIE SONT INDISSOCIABLES ■ En dépit du ralentissement économique actuel et même avec des progrès considérables pour améliorer l’efficacité énergétique, la demande énergétique mondiale devrait croître de 30 % d’ici 2030 par rapport au niveau d’aujourd’hui. ■ La majeure partie de l’augmentation de la demande aura lieu dans les pays en voie de développement où la population, la production économique et les améliorations du niveau de vie croissent le plus rapidement. ■ Le défi est double : parvenir à satisfaire les besoins énergétiques croissants du monde tout en réduisant l’impact environnemental de l’utilisation d’énergie. ■ Une mise en valeur respectueuse de l’environnement et l’utilisation de toutes les ressources d’énergie sont essentielles pour fournir l’énergie, et soutenir la croissance économique, dont le Canada et le monde ont besoin. ■ Du fait qu’ils sont disponibles, abordables et polyvalents, le pétrole et le gaz naturel continueront à fournir environ 60 % des besoins énergétiques mondiaux au cours de la période envisagée. ■ La fourniture de quantités croissantes de pétrole et de gaz naturel est une proposition à long terme qui nécessitera l’accès aux ressources, des investissements de grande envergure et le développement de nouvelles technologies pour capter les sources d’énergie pionnières.

Au cours des deux prochaines décennies, le pétrole et le gaz naturel continueront à fournir environ 60 % des besoins énergétiques mondiaux. demande mondiale d'énergie par type de combustible (en millions de barils d'équivalent pétrole par jour) 350 300

Autres*

250

Charbon

200 Gaz naturel 150 100

60 %

60 %

Pétrole

50 0 1970

1980

1990

2000

2010

2020

2030

* Les autres formes d'énergie comprennent : le nucléaire, l'hydroélectricité, la biomasse, l'éolien et le solaire.

Énoncés prospectifs Ce rapport contient des renseignements de nature prospective sur la production, le démarrage de projets et les dépenses en immobilisations. Les résultats réels pourraient différer sensiblement en raison de l’état du marché ou de changements dans les lois et les politiques gouvernementales, les conditions et les charges d’exploitation, les calendriers des projets, le rendement de l’exploitation, la demande de pétrole et de gaz naturel, la négociation d’ententes commerciales et d’autres facteurs d’ordre économique et technique.

30 % En 2030, la demande d’énergie mondiale sera supérieure d’environ 30 % par rapport au niveau d’aujourd’hui.

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MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL | REVUE DE L’ANNÉE | SECTEUR AMONT | PRODUITS CHIMIQUES | SECTEUR AVAL | SOMMAIRE FINANCIER

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Message du président du Conseil Une croissance responsable À l’Impériale, notre rôle principal est de fournir de l’énergie de façon responsable tout en livrant un excellent rendement à nos actionnaires. Nous nous acquittons de ce rôle en équilibrant la protection environnementale, la croissance économique et le progrès social. La récession mondiale est un défi pour notre industrie dans son ensemble et a renforcé plus encore l’importance de l’énergie dans la performance économique du Canada. L’Impériale a répondu à l’incertitude associée au ralentissement économique en suivant notre approche éprouvée privilégiant les aspects de l’entreprise qui sont sous notre contrôle et en adoptant une vision à long terme du développement. Notre accent sur la gestion financière prudente et l’investissement discipliné nous a permis de faire avancer plusieurs projets de croissance clés dans des conditions commerciales difficiles, tout en tirant parti des coûts plus bas et d’une productivité plus élevée. Cette approche continuera à récompenser les actionnaires. En raison de la conjoncture économique difficile, nous avons généré un bénéfice net de 1,6 G$, par rapport à des résultats records de 3,9 G$ en 2008. Nous avons versé 833 M$ aux actionnaires sous forme de rachats d’actions et de dividendes. Au cours des cinq dernières années, nous avons versé plus de 10 G$ aux actionnaires. En dépit des défis et de l’incertitude, nos investissements en immobilisations et exploration ont augmenté à 2,4 G$. Au cours des cinq prochaines années, nous prévoyons investir des montants records – plus de 20 G$ – essentiellement destinés aux projets de croissance future afin de plus que doubler les volumes de production dans le secteur amont d’ici 2020. La sécurité est une priorité dans tout ce que nous faisons. Notre poursuite incessante d’« Un milieu sans accident du travail » a vu les employés et les entrepreneurs obtenir en 2009 les meilleurs résultats en sécurité jamais obtenus. Ceci était le résultat d’un engagement appréciable au sein de toute l’organisation et témoigne de l’accent de l’Impériale sur l’excellence opérationnelle. Nous savons que notre accent sur la performance en matière de sécurité requiert de la discipline, un engagement et l’amélioration des fondements de la gestion quotidienne de l’entreprise. Le projet des sables pétrolifères de Kearl est au centre de notre stratégie de croissance. En fin de compte, il produira plus de 300 000 barils de bitume par jour avant redevances, dont notre quotepart serait de plus de 210 000 barils. La phase un de ce projet en plusieurs phases et de plusieurs milliards de dollars a été approuvée par le conseil d’administration de l’Impériale en mai, le début de la production de la phase un étant prévu pour la fin 2012. La planification de la phase deux de Kearl a déjà commencé. En tant que compagnie, nous nous engageons à trouver des solutions innovatrices pour livrer une énergie fiable et abordable à partir des sables pétrolifères de façon responsable, en tirant parti de nos antécédents de 40 ans d’amélioration continue. Les installations de l’Impériale à Cold Lake ont produit leur milliardième baril en 2009, un témoignage de notre engagement continu envers l’innovation. Au cours des quatre dernières décennies, les avancées technologiques ont presque triplé les taux de récupération tout en réduisant de manière significative l’utilisation d’eau douce et la perturbation des terres en surface. À part les projets de sables pétrolifères, la compagnie fait avancer un portefeuille diversifié d’occasions de haute qualité, y compris le gaz de schiste dans le nord-est de la ColombieBritannique, ainsi que le gaz naturel et les liquides de la région côtière du delta du Mackenzie. Dans la région extracôtière, nous avons amorcé un programme exhaustif de collecte de données pour soutenir l’exploration future dans la mer de Beaufort et nous avons finalisé des plans pour un second puits d’exploration dans le bassin Orphan au large de la côte est du Canada.

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Tout compte fait, nos ressources prouvées et non prouvées totalisent environ 15 milliards de barils d’équivalent pétrole après redevances, ce qui représente environ 150 ans de production aux niveaux actuels. Toute cette énergie sera nécessaire. Même avec des gains importants en efficacité énergétique, les besoins mondiaux en énergie croîtront d’environ 30 % au cours des deux prochaines décennies. Les ressources de sables pétrolifères canadiennes joueront un rôle d’importance croissante dans le contexte de l’approvisionnement mondial. Dans nos opérations dans le secteur aval et celui des produits chimiques, nous continuerons à nous concentrer sur les aspects commerciaux dont nous avons le contrôle pendant que la demande demeure faible. Ces aspects comprennent le contrôle incessant des coûts, la poursuite de l’amélioration de l’efficacité énergétique et l’investissement dans les technologies de réduction des émissions. Nos employés ont livré un grand nombre de réalisations pour l’Impériale et ils sont la raison pour laquelle l’avenir de la compagnie est très prometteur. Nous avons une maind’œuvre talentueuse dédiée à l’amélioration continue. Nous nous concentrons sur la recherche et le développement de technologies qui nous permettent de capter le potentiel de nos ressources tout en minimisant l’impact environnemental. Nos employés ont une vision claire de l’entreprise et ont à cœur non seulement leurs résultats, mais également l’éthique commerciale et les normes adoptées pour les obtenir. Nous sommes convaincus que nous pouvons avoir une énergie fiable et abordable, une économie solide et un environnement propre, et nous nous engageons à y parvenir. Original signé par

Bruce March Président du Conseil, président et chef de la direction Le 26 février 2010

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

L’avantage de

l’Impériale Nous adhérons à une stratégie éprouvée et cohérente privilégiant la croissance à long terme de la valeur pour les actionnaires, qui repose sur quatre priorités : ■ ■ ■ ■

assurer des prestations impeccables dans toutes nos activités; augmenter les ventes et la rentabilité; disposer de la meilleure structure de coûts de la catégorie dans tous les secteurs de l’entreprise; améliorer le rendement de nos éléments d’actif.

Nous mettons en valeur l’une des plus importantes ressources détenues au Canada de façon responsable et sécuritaire, en équilibrant les besoins d’énergie et la croissance économique tout en veillant aux risques environnementaux.

Nous nous préoccupons de l’environnement par le biais d’opérations et de mise en valeur des ressources responsables.

Nous mettons au point de nouvelles technologies nous améliorons les installations existantes, nous captons les ressources énergétiques, nous réduisons les impacts environnementaux et nous améliorons nos produits.

Nous privilégions l’excellence opérationnelle en améliorant la sécurité, la performance environnementale, la fiabilité et l’efficacité au sein de la compagnie.

Nous générons de la valeur pour les actionnaires en contrôlant sans cesse les coûts et en générant un meilleur rendement des investissements à long terme.

Un excellent rendement pour les actionnaires

Des ressources considérables en milliards de barils d'équivalent pétrole – 2009

pourcentage

en milliers de barils d'équivalent pétrole par jour avant redevances 750

20

14 Ressources classiques, régions pionnières comprises

12 10

600

15

Sables pétrolifères in situ

8 Sables pétrolifères exploitables

6

Développement des ressources pour bâtir le volume de production

450 10 300

4

5

150

2 0

0

0 5 ans

Production nette Réserves prouvées a) Ressources non prouvées b) ■





Des ressources considérables de presque 15 milliards de barils d’équivalent pétrole. Durée de production des réserves prouvées de plus de 25 ans. Des ressources non prouvées de plus de 12 milliards de barils d’équivalent pétrole, dont 10 milliards de barils dans les sables pétrolifères.

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10 ans

20 ans

L'Impériale Indice composé S&P/TSX Indice composé de l'énergie S&P/TSX Source : Bloomberg et TMX – rendements annualisés au 31 décembre 2009.

a) b)

2009

2020

Classique Cold Lake Syncrude Kearl Athabasca Gaz naturel de développement Autres occasions

Estimation des réserves basée sur le prix moyen du 1er jour de chaque mois de la période de 12 mois précédant le 31 décembre. Selon les directives d’information du Règlement 51-101 et les définitions du manuel intitulé Canadian Oil and Gas Evaluation Handbook, les ressources non prouvées de l’Impériale sont à ranger dans les « ressources éventuelles ». Ces ressources correspondent à la meilleure estimation possible des intérêts nets de la compagnie après redevances à la fin de l’exercice 2009, établie par l’évaluateur de réserves qualifié interne de l’Impériale. Les ressources éventuelles sont considérées comme pouvant être récupérées d’accumulations connues, au moyen de la technologie établie ou en développement, mais ne sont pas considérées comme récupérables actuellement en raison d’une ou de plusieurs éventualités. Rien ne garantit qu’il soit économiquement viable ou techniquement possible d’exploiter une quelconque partie de ces ressources. Lire l’exposé des pages 8 à 12 dans la section Secteur amont pour un complément d’information sur la composition des ressources éventuelles, notamment la superficie des sables pétrolifères non mise en valeur et le projet d’exploitation du gaz naturel du Mackenzie.

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Une croissance responsable à

Cold Lake Notre exploitation de Cold Lake a produit son milliardième baril en octobre, la seule exploitation in situ au Canada à avoir atteint ce record. Ce succès représente 40 ans de persévérance, un engagement envers la recherche et le développement de nouvelles technologies ainsi que l’amélioration constante de chaque aspect de l’exploitation. Lorsque nous avons fait l’acquisition des concessions de Cold Lake il y a plusieurs décennies, la technologie pour exploiter les ressources de façon économique n’existait pas. Nous avons défié nos équipes de recherche de concevoir de nouvelles technologies de récupération qui réduiraient nos coûts tout en minimisant l’impact environnemental et elles ont répondu en développant et en brevetant la stimulation par injection cyclique de vapeur en 1966 et la séparation gravitaire stimulée par injection de vapeur en 1982, deux processus qui sont la pierre angulaire de l’exploitation in situ des sables pétrolifères au Canada. Pour réduire les coûts et optimiser la mise en valeur, nos ingénieurs ont conçu une approche à la croissance à long terme, en plusieurs phases. Ceci était différent de l’approche conventionnelle par mégaprojet de l’époque, mais la mise en valeur étagée a fourni l’assise de la croissance responsable qui se poursuit aujourd’hui. Elle nous a permis d’apporter des améliorations à chaque étape, en investissant continuellement en recherche et en réduisant régulièrement l’empreinte environnementale de nos opérations. Pour réduire l’empreinte de surface qui résulterait du forage des milliers de puits nécessaires pour une exploitation commerciale en extension, nous avons développé l’approche de méga-installation. Elle consiste en plusieurs puits forés à partir du même site en surface, permettant une plus petite empreinte, une récupération plus efficace des ressources, une réduction des coûts de mise en valeur et une amélioration économique. L’application des améliorations liées au forage et à la technique de récupération à notre prochaine extension diminuera le nombre de puits nécessaires pour accéder aux ressources, réduisant ainsi la perturbation en surface de plus de 40 %. Dès le départ, l’Impériale a également reconnu la nécessité de réduire les besoins en eau douce. Nous sommes les pionniers des techniques de recyclage de l’eau à Cold Lake et, grâce à l’application de ces techniques, les besoins en eau douce ont baissé à environ un demi-baril pour chaque baril de bitume produit. Ceci représente 88 % d’eau douce en moins par unité de production qu’au milieu des années 1970. Aujourd’hui, l’exploitation recycle à peu près 95 % de l’eau produite qui est récupérée avec le pétrole. De la recherche et des essais pilotes sur le terrain sont en cours pour développer de nouvelles techniques de traitement à base de solvant afin de réduire la quantité de vapeur nécessaire à l’extraction du bitume.

Notre modèle d’amélioration continue s’étend également au travail avec les communautés. Au cours des ans, nous avons consulté nos voisins pendant chaque phase de mise en valeur, prenant en compte leurs préoccupations et intégrant ces connaissances au travail futur. Le réseau autochtone de l’Impériale a été établi avec les employés de descendance autochtone pour nous sensibiliser aux peuples autochtones et créer des relations plus solides avec les communautés des Premières nations et des Métis de la région. La croissance de Cold Lake en a fait la plus importante source de production de l’Impériale. Les avancées technologiques ont presque triplé les taux de récupération tout en réduisant l’utilisation d’eau douce et la perturbation des sols en surface. Nos installations de cogénération réduisent les émissions de dioxyde de carbone de 40 % par rapport à la génération d’électricité à partir de centrales thermiques au charbon et la production de vapeur à partir de chaudières conventionnelles. Et le coût de production d’un baril s’est vu réduit d’environ un tiers. Pour ce qui est de l’avenir, les efforts de recherche de l’Impériale à Cold Lake se poursuivent avec des exploitations pilotes qui testent des méthodes pour améliorer encore l’efficacité de récupération des ressources. Nous nous engageons à poursuivre les améliorations de tous les aspects de l’exploitation de Cold Lake et à développer les sables pétrolifères du Canada de façon responsable.

« Depuis que l’Impériale s’est installée à Cold Lake, elle s’est engagée à créer une communauté robuste avec une solide base économique. Nous espérons renforcer notre relation avec l’Impériale à mesure qu’elle développe ses opérations. Ensemble, nous bâtissons un meilleur avenir pour la région. » Craig Copeland, maire de Cold Lake, Alberta

800 million Cold Lake

L’approche de méga-installation de l’Impériale consiste en plusieurs puits forés à partir de plates-formes centralisées, minimisant ainsi la perturbation en surface.

est la plus thermique Number ofgrande barrels exploitation Phase one has added to proved reserves in situ de pétrole lourd au monde.

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

Revue de l’année 2009 – Faits saillants

Exploitation SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT ■ Obtention des meilleurs résultats jamais vus en matière de sécurité pour les employés comme pour les entrepreneurs. ■

Dépenses en immobilisations et frais d’exploitation pour la protection de l’environnement totalisant 770 M$.



Mise à jour des plans pour l’extension de Nabiye à Cold Lake incluant une technologie de réduction des émissions de dioxyde de soufre, une centrale de cogénération menant à une meilleure efficacité énergétique, et un nombre réduit d’installations de forage qui entraînera une réduction de la perturbation en surface de plus de 40 %.



Poursuite de la construction d’un lac de compensation pour l’habitat des poissons sur le site de sables pétrolifères de Kearl.



Progression des projets pour réduire les émissions de dioxyde de soufre à l’usine de Sarnia et à la raffinerie de Dartmouth.



Développement de l’utilisation de matériel d’imagerie optique pour mieux détecter et réduire les émissions fugitives de nos raffineries et usines de produits chimiques.



Poursuite de la construction d’installations supplémentaires à Sarnia qui amélioreront la capacité à capter et à stocker les eaux de ruissellement pendant les périodes de fortes pluies.



Formation de 180 gestionnaires et superviseurs en leadership environnemental pour appuyer notre préoccupation : « Préparons l’avenir dès maintenant ».

GRANDS PROJETS AU STADE AVANCÉ ET NOUVELLES POSSIBILITÉS ■ Poursuite de la première phase de construction du projet Kearl avec une main-d’œuvre d’environ 2 500 employés et entrepreneurs ainsi qu’un investissement totalisant environ 2 G$ à la fin de l’année, dont la part de l’Impériale s’élève à environ 1,5 G$. ■

Ajout de 155 millions de barils aux réserves nettes prouvées de l’Impériale après d’autres évaluations des données sur la géologie de la phase un de Kearl.



Achèvement d’un programme de forage d’exploration hivernal de quatre puits dans le gisement de gaz de schiste de Horn River dans le nord-est de la Colombie-Britannique. Le travail est en cours sur un projet pilote de production pour évaluer la productivité et l’ampleur des réserves, améliorer les pratiques d’achèvement et évaluer les possibilités de réduction des coûts du programme.



Progression de la planification et du travail de conception à l’extension Nabiye de Cold Lake dont la production potentielle est de 30 000 barils par jour.



Achèvement de l’injection dans 10 installations de forage de Cold Lake selon la technique de récupération assistée par injection de vapeur additionnée de liquide (Liquid Addition to Steam for Enhanced Recovery ou LASER). Cette technologie permet la récupération d’une plus grande quantité de ressources des puits arrivés à maturité, ce qui se traduit en bénéfices économiques et environnementaux. La production de ces puits se poursuit. LASER est le résultat de plus d’une décennie de recherche et de projets pilotes. Cette technologie est entrée dans sa première phase de commercialisation en 2009 et la recherche continue à raffiner LASER pour les phases d’implantation futures.

Notre priorité absolue est de nous assurer que nos employés et entrepreneurs travaillent dans un milieu où personne ne se blesse. Le programme de forage d’hiver 2008-09 de 280 000 heures de Horn River n’a enregistré aucun incident de sécurité consignable.



Recours à notre solide bilan pour acquérir des concessions de sables pétrolifères avec ExxonMobil Canada (participation 50-50) totalisant une superficie combinée de 16 600 acres nettes dans la région de l’Athabasca en Alberta. Les nouvelles concessions sont adjacentes aux superficies de sables pétrolifères non mises en valeur déjà détenues par l’Impériale dans cette région.



Publication par la Commission d’examen conjoint de son rapport sur l’impact environnemental, social et culturel du projet de gaz naturel du Mackenzie, la décision réglementaire finale de l’Office national de l’énergie étant attendue pour septembre 2010.



Finalisation des plans avec les coentrepreneurs pour un second puits d’exploration dans le bassin Orphan, situé au large de la côte est de Terre-Neuve.

La meilleure performance jamais obtenue en matière de sécurité en 2009

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AUGMENTATION DES RÉSERVES ET ÉVOLUTION DU VOLUME ■ Augmentation des réserves prouvées après redevances de 2,3 milliards de barils d’équivalent pétrole à la fin de l’exercice 2008 à plus de 2,5 milliards de barils à la fin de l’exercice 2009. ■

Production quotidienne de pétrole brut, de gaz naturel et de liquides du gaz naturel s’élevant en moyenne à 293 000 barils d’équivalent pétrole par jour avant redevances.



Ventes nettes de produits pétroliers s’élevant en moyenne à 409 000 barils par jour.

RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT ■ Les dépenses totales de recherche au Canada ont totalisé 78 M$ en 2009. De plus, par le biais de sa relation avec ExxonMobil, l’Impériale a eu accès à plus de 1 G$ de recherche de pointe dans le monde entier. ■

MISSION SOCIALE ■ Poursuite d’une longue tradition de contributions aux communautés au sein desquelles la compagnie opère en créant des emplois et en investissant dans les initiatives communautaires. Le financement de l’Impériale dans ce domaine a totalisé plus de 22 M$ en 2009. ■

Contributions spéciales incluant un engagement de 1 M$ au programme de politique publique de l’Université de Calgary, un avion d’une valeur de 8 M$ à l’Institut de technologie du sud de l’Alberta pour utilisation dans les programmes d’entretien d’avions, d’avionique et de structures de son École des transports et plus de 2 M$ destinés aux programmes de mathématiques et de sciences au Canada.



Engagement de 2,5 M$ pour appuyer la création d’un programme de leadership national pour les femmes autochtones. Le nouveau réseau des employés autochtones développé par l’Impériale aide à promouvoir cette initiative.



La campagne Centraide-United Way de l’Impériale a enregistré un nombre record de dons de la part des employés et retraités de la compagnie.



Embauche de plus de 400 employés.



Pour en savoir plus, consultez notre Rapport sur la mission sociale sur www.limperiale.ca.

Au Centre de recherche de Calgary de l’Impériale, on poursuit plusieurs projets de recherche innovateurs sur la production in situ de sables pétrolifères : ■





L’ajout de solvant à la séparation gravitaire stimulée par injection de vapeur (AS-SGSIV) ajoute du solvant au processus d’injection de vapeur. Ceci améliore la récupération, diminue l’intensité énergétique et réduit l’intensité des émissions de gaz à effet de serre. Notre essai pilote de cette technologie à Cold Lake a été sélectionné comme étant admissible à un rajustement de redevances par le programme Innovative Energy Technologies d’Alberta Energy. Le programme reconnait les projets qui utilisent des technologies innovatrices pour augmenter la récupération à partir de réserves existantes et encourager la mise en valeur responsable dans le domaine du pétrole, du gaz naturel et des sables pétrolifères in situ. L’injection de vapeur en continu (IVC) améliore la récupération des ressources et réduit l’intensité des émissions de gaz à effet de serre dans les zones de Cold Lake arrivées à maturité. L’Impériale poursuit un essai pilote de cette technologie et est en train d’évaluer l’application étendue de ce procédé à d’autres parties de l’exploitation de Cold Lake. Le processus d’injection cyclique de solvant (PICS) est une technologie de récupération utilisant du solvant au lieu de vapeur et qui pourrait réduire de façon importante les émissions de gaz à effet de serre. L’analyse des résultats d’essais sur le terrain est en cours.



Dans le domaine de l’exploitation des sables pétrolifères, le Centre de recherche de Calgary de l’Impériale a fait avancer des études de recherche et des essais en laboratoire sur une technologie d’extraction sans eau du bitume. Celle-ci pourrait réduire l’utilisation d’eau de manière significative ainsi que la taille des bassins de retenue de résidus grâce à la production de résidus secs empilables.



Le portefeuille de recherche du Centre d’innovation de l’Impériale-Alberta Ingenuity dans les sables pétrolifères continue à croître et fait maintenant appel aux chercheurs de cinq universités canadiennes. Ce portefeuille comprend plus de 20 projets de recherche dans cinq spécialités clés visant la mise en valeur responsable des sables pétrolifères de l’Alberta et une meilleure performance environnementale.



Par le biais de notre Centre de recherche de Sarnia, nous développons de nouveaux produits et procédés, y compris des biocarburants conçus pour supporter les rigueurs de l’environnement canadien, des techniques améliorées d’hydrotraitement pour maximiser la production de carburant diesel routier et l’amélioration des processus d’assainissement des sols. Le centre assume également depuis peu le rôle de laboratoire de soutien technique avancé pour les activités mondiales de lubrifiants et de produits spéciaux d’ExxonMobil.

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Giovanna Stea, une technologue de la recherche du Centre de recherche de l’Impériale à Calgary, cherche des moyens d’améliorer la mise en valeur responsable des sables pétrolifères de l’Alberta.

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

Revue de l’année 2009 – Faits saillants

Finances ■

Nous avons généré des résultats de 1,6 G$, soit 1,84 $ par action.

Bénéfice net



Nous avons obtenu un rendement du capital moyen utilisé (RCMU) en tête de l’industrie de 17 %. Le RCMU est une mesure clé du succès dans un secteur d’activité à haute intensité de capital pour évaluer à la fois la performance de la direction et montrer aux actionnaires que les capitaux ont été utilisés de façon judicieuse à long terme.

Rendement du capital utilisé (RCMU)



Les dividendes par action versés ont augmenté pour la 15e année consécutive.



Nous avons versé 833 M$ aux actionnaires sous la forme de 341 M$ de dividendes et 492 M$ de rachats d’actions. Avec une augmentation des dépenses en immobilisations en 2009 et anticipée pour les années à venir, l’Impériale n’a pas effectué de rachats importants d’actions après le deuxième trimestre de 2009, ce qui cadre avec sa conception que la première, et la meilleure, utilisation des excédents de trésorerie est leur investissement dans des projets de croissance de qualité.



FAITS SAILLANTS - FINANCES (en millions de dollars)

a) b) c)

pourcentage 4 000

Nous avons maintenu un solide bilan. La dette, exprimée en pourcentage des capitaux totaux, était de 2 % en fin d’exercice, et les intérêts étaient couverts 276 fois par le bénéfice. La solide position financière de l’Impériale lui permet de faire avancer ses plans d’affaires dans une conjoncture économique difficile.

Produits d’exploitation a) Bénéfice net Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à la vente d’actifs b) Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice Total de la dette à la fin de l’exercice Capital moyen utilisé c) Dépenses en immobilisations et frais d’exploration

en millions of dollars

2009 21 292 1 579

2008 31 240 3 878

2007 25 069 3 188

2006 24 505 3 044

2005 27 797 2 600

1 658

4 535

3 905

3 799

3 891

513 140 9 432

1 974 143 8 684

1 208 146 8 509

2 158 1 437 8 515

1 661 1 439 7 976

2 438

1 363

978

1 209

1 475

50 %

3 500 40

3 000 2 500

30

2 000 20

1 500 1 000

10

500 0

0 2005

2006

2007

2008

2009

RCMU de l'Impériale RCMU des pétrolières canadiennes intégrées Bénéfice net Source : Bloomberg et rapports trimestriels.

Les produits d’exploitation s’élèvent à 4 894 M$ pour 2005 au titre des contrats d’achat et de vente conclus avec la même contrepartie. Les frais connexes étaient compris dans les achats de pétrole brut et de produits. Le 1er janvier 2006, ces achats et ventes ont été inscrits au montant net dans les états financiers. La définition des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à la vente d’actifs figure à la page 23. La définition du capital moyen utilisé figure à la page 23.

RATIOS FINANCIERS CLÉS 2009

2008

2007

2006

2005

1,84 16,8

4,36 44,7

3,41 37,7

3,11 35,9

2,53 32,6

17,1 0,2 2

45,7 (24,3) 2

41,6 28,0 2

43,4 12,5 17

40,2 64,0 18

Bénéfice net par action – résultat dilué (en dollars) a)

Rendement du capital moyen utilisé (%) b) Rendement des capitaux propres moyens (%) c) Rendement annuel des actionnaires (%) d) Endettement (%) e) a) b) c) d) e)

Calculé par rapport au nombre moyen d’actions en circulation, pondéré mensuellement (page 22). La définition du rendement du capital moyen utilisé figure à la page 23. Bénéfice net divisé par les capitaux propres moyens (page 20). Comprend l’appréciation des actions et les dividendes. Total des tranches à moins d’un an et à long terme de la dette (page 20) et de la quote-part de la compagnie dans la dette d’une société, dans laquelle elle détient une participation en actions, divisé par le total de la dette et des capitaux propres (page 20).

Bénéfice net de 1,6 G$ Rendement du capital utilisé de 17 %.

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MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL | REVUE DE L’ANNÉE | SECTEUR AMONT | PRODUITS CHIMIQUES | SECTEUR AVAL | SOMMAIRE FINANCIER

Dépenses en immobilisations et frais d'exploration en millions de dollars



La note « AAA » de Standard & Poor’s a été maintenue, l’Impériale étant la seule société industrielle au Canada à jouir de cette notation.



L’Impériale n’a pas recours à des dérivés, des opérations de couverture ou d’autres instruments financiers spécialisés.



Nous avons prolongé une longue histoire de gestion prudente des coûts. Depuis 1999, l’Impériale a compensé l’inflation dans ses frais généraux, avec un total de frais inchangé sur cette période.



Nous avons continué à suivre une approche disciplinée pour déterminer et gérer les risques de gestion et de contrôle de l’entreprise. Pour l’ensemble de la compagnie, les pertes dues aux mauvaises créances étaient de moins d’un dixième de un pour cent des ventes en dépit d’une conjoncture économique difficile.



Nous avons complété un programme d’immobilisations et d’exploration de 2,4 G$, ciblant l’avancement des principaux projets dans le secteur amont ainsi que des investissements dans les initiatives environnementales et les améliorations du réseau de détail.



Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration prévues pour 2010 sont de 3,2 G$, en hausse de 33 % par rapport à 2009, alors que l’Impériale se concentre sur la croissance future des volumes et les gains de productivité.



Nous avons conclu une entente de prêt à taux flottant avec ExxonMobil qui permet jusqu’à 5 G$ d’emprunts à un taux d’intérêt équivalent à ceux du marché canadien. Cette entente permettra à l’Impériale d’accéder facilement aux fonds nécessaires à l’avenir. La compagnie ne s’est pas prévalue de ce prêt en 2009.

3 500 3 000 2 500 2 000

7

1 500 1 000 500 0 2006

2007

2008

2009

Plan 2010

Les investissements en immobilisations dans le commerce de détail étaient concentrés sur la modernisation dans les principaux marchés urbains du réseau appartenant à la compagnie.

800 million Number of barrels Phase one has added to proved reserves

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

Secteur amont Commercialiser de nouvelles sources d’énergie de façon responsable et profitable Les stratégies amont de l’Impériale consistent à identifier et à poursuivre toutes les occasions d’exploration attrayantes, d’investir dans les projets qui génèrent un excellent rendement et de maximiser la profitabilité de la production pétrolière et gazière existante. Ces stratégies reposent sur un engagement à développer et à utiliser des technologies innovatrices et à améliorer sans cesse les opérations de la compagnie.

La planification de la mise en valeur est en cours pour les principales portions des ressources avec des plans pour plus que doubler les volumes de production en amont d’ici 2020.

La performance en matière de sécurité pour les entrepreneurs a été meilleure que jamais en 2009. Ce succès est le résultat de notre engagement constant envers un large éventail d’initiatives de sécurité ciblées sur la création de relations et un travail plus étroit avec les entrepreneurs.

Le portefeuille de projets majeurs de l’Impériale pour ajouter des réserves et une production futures comprend : ■

Le secteur d’activité a généré des résultats de 1 324 M$, des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à la vente d’actifs de 997 M$ et un rendement du capital moyen utilisé de 23 %.

les futures phases de Kearl, Cold Lake et Syncrude;



La production quotidienne moyenne de pétrole brut, de gaz naturel et de liquides du gaz naturel a atteint 293 000 barils d’équivalent pétrole par jour, avant redevances.

la mise en valeur des sables pétrolifères dans la région de l’Athabasca;



le gaz de schiste non classique dans le nord-est de la Colombie-Britannique;



le gaz naturel et les liquides du projet côtier du delta du Mackenzie;



les hydrocarbures de la mer de Beaufort et du bassin Orphan au large de la côte est du Canada.

Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration dans le secteur amont ont totalisé 2,2 G$ en 2009 avec une prévision d’environ 2,9 G$ pour 2010, comprenant essentiellement un investissement sélectif dans un solide portefeuille de projets de développement pour faire croître la production, un programme d’exploration actif pour l’ajout futur de réserves et un investissement continu pour maximiser la valeur des actifs existants. LES RESSOURCES La production provenant des ressources existantes est considérable, mais petite en comparaison des ressources potentielles de la compagnie.

Le total des ressources prouvées et non prouvées est d’environ 15 milliards de barils d’équivalent pétrole après redevances, représentant plus de 150 années de production aux niveaux actuels, une position de tête en ce qui a trait à la taille et à la qualité. Les ressources comprennent environ 2,5 milliards de barils d’équivalent pétrole de réserves prouvées. Ceci inclut l’ajout en 2009 de 155 millions de barils à la suite d’autres évaluations des données sur la géologie de la phase un du projet de sables pétrolifères de Kearl. Les ressources comprennent également plus de 12 milliards de barils d’équivalent pétrole de ressources non prouvées qui se composent principalement de sables pétrolifères. COUP D’ŒIL RAPIDE Bénéfice net (en millions de dollars) Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à la vente d’actifs (en millions de dollars)

Production brute de pétrole brut et de LGN (en milliers de barils par jour) Production brute de gaz naturel (en millions de pieds cubes par jour)

Capital moyen utilisé (en millions de dollars) Rendement du capital moyen utilisé (%) Dépenses en immobilisations et frais d’exploration (en millions de dollars)

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2009 1 324

2008 2 923

2007 2 369

2006 2 376

2005 2 008

997

3 712

2 661

3 151

2 805

244

256

275

272

261

295 5 798 22,8

310 4 526 64,6

458 4 258 55,6

556 3 993 59,5

580 3 928 51,1

2 167

1 110

744

787

937

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MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL | REVUE DE L’ANNÉE | SECTEUR AMONT | PRODUITS CHIMIQUES | SECTEUR AVAL | SOMMAIRE FINANCIER

Production de pétrole brut et de LGN par source en milliers de barils par jour avant redevances 300

200

100

0 2005

2006

2007

2008

2009

Syncrude Cold Lake Classique et LGN

Production de gaz naturel en millions de pieds cubes par jour avant redevances 600 500

SABLES PÉTROLIFÈRES À mesure que les ressources pétrolières classiques deviennent plus difficiles à développer au niveau mondial, la demande pour des ressources non classiques augmentera. Le Canada détient les plus grandes réserves de sables pétrolifères au monde. Cette ressource représente une occasion nationale, mais il y a des défis pour la mettre sur le marché de façon efficace et respectueuse de l’environnement. En tant que pionnière des sables pétrolifères, l’Impériale utilise son expertise technologique et opérationnelle pour surmonter ces défis.

Cold Lake Cold Lake est la plus grande exploitation thermique in situ de pétrole lourd au monde, représentant plus de 4 % de la production totale de pétrole du Canada. Les réserves prouvées sont d’environ 700 millions de barils après redevances, ce qui se traduit en 15 années supplémentaires de production aux niveaux actuels. Les ressources non prouvées de Cold Lake sont de plus de 2 milliards de barils.

400 300 200 100 0 2005

2006

2007

2008

2009

La production moyenne a été de 141 000 barils par jour avant redevances pour l’année, en baisse par rapport à 147 000 barils par jour en 2008. Les volumes de production plus faibles étaient dus à la nature cyclique de la production et à des réparations de puits dans la partie nord du gisement. Les activités de forage et d’injection de vapeur ont repris depuis dans cette région et la production devrait revenir à des niveaux normaux. L’Impériale a continué à tester et à développer les technologies de récupération qui permettent d’augmenter la production tout en diminuant l’intensité des émissions de gaz à effet de serre. Le travail sur l’extension de Nabiye s’est poursuivi, et une fois autorisé, pourrait ajouter environ 30 000 barils de production par jour. Les amendements proposés par l’Impériale entraîneront une amélioration de l’efficacité

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énergétique avec l’addition d’une centrale de cogénération. Nabiye offre un potentiel de 250 millions de barils de ressources non mises en valeur auparavant à Cold Lake.

Syncrude L’Impériale détient une participation de 25 % dans Syncrude, des installations intégrées d’exploitation, d’extraction et de valorisation situées au nord de Fort McMurray en Alberta. Syncrude a des réserves prouvées de 2,8 milliards de barils de pétrole brut synthétique après redevances, ce qui se traduit en environ 30 années de production aux niveaux actuels. Les réserves non prouvées de Syncrude sont de plus de 9 milliards de barils de pétrole brut synthétique. La quote-part de production de l’Impériale a été en moyenne de 70 000 barils par jour avant redevances, en baisse par rapport à 72 000 barils par jour en 2008. Les activités de maintenance planifiée au cours de la première moitié de 2009, qui comprenaient des modifications à la conception pour améliorer le rendement d’exploitation à long terme, ont contribué à la diminution de production pour l’année au complet. La production de Syncrude représente environ 9 % de la production de pétrole canadienne et offre de solides possibilités de croissance future, y compris des projets d’extension minière ainsi que la poursuite de la décongestion de l’exploitation de l’unité de valorisation existante. L’Impériale et ExxonMobil continuent à fournir de l’expertise dans divers domaines par le biais du contrat de services de gestion qui a été mis en place en 2007. Ceux-ci comprennent le partage de meilleures pratiques d’exploitation, l’efficacité du capital, l’ingénierie, l’approvisionnement et la gestion de projets majeurs.

Doubler d’ici 2020 Des plans sont en place pour plus que doubler les volumes de production du secteur amont d’ici 2020.

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

Kearl La première phase du projet d’exploration des sables pétrolifères de Kearl a été approuvée au moment où la majeure partie du secteur suspendait ou annulait ses projets. L’Impériale s’attend à bénéficier d’économies de coût considérables grâce à une plus grande productivité en construction. La construction de la phase un est en bonne voie et nous appliquons 40 ans d’expérience en sables pétrolifères et d’expertise en gestion de projets à un projet ayant un total estimé de ressources récupérables de 4,6 milliards de barils de bitume avant redevances, dans lesquels l’Impériale détient une participation de 71 %.

La première phase de Kearl coûtera environ 8 G$ et produira environ 110 000 barils de bitume par jour avant redevances, dont la quote-part de l’Impériale serait d’environ 78 000 barils par jour. La production est prévue pour fin 2012. Le projet a une durée de vie estimée de plus de 40 ans et produira en fin de compte plus de 300 000 barils de bitume par jour avant redevances. Situé au nord de Fort McMurray, Kearl est une occasion de longue durée et représente l’un des meilleurs gisements de sables pétrolifères exploitables non mis en valeur de la région. La qualité du minerai et la quantité de bitume qui peut être produite pour un volume donné de

RÉSERVES NETTES PROUVÉES MISES ET NON MISES EN VALEUR

2005 e) 2006 e) 2007 e) 2008 e) 2009 e) a) b) c) d) e)

Pour accéder à cette ressource de haute qualité, l’Impériale aura recours à des technologies éprouvées telles que les camions, les pelles mécaniques et l’hydrotransport. La compagnie appliquera également de nouvelles technologies innovatrices, comme son processus exclusif de traitement par moussage paraffinique, la première technologie commerciale qui fait du bitume extrait un produit conforme aux spécifications de transport par pipeline et aux exigences des raffineries en matière de qualité. Traiter le bitume une fois plutôt que deux (unité de valorisation, puis raffinerie) réduit à la fois les émissions de dioxyde de carbone et les coûts de mise en valeur.

a) b)

Pétrole brut synthétique exercice terminé

matériau extrait sont meilleures que les autres concessions non mises en valeur et procurent un avantage de coût inhérent au projet.

Bitume

Total en équivalent pétrole d)

Liquides c)

Gaz naturel

(Syncrude)

(Cold Lake et Kearl)

en millions de barils

en milliards de pieds cubes

en millions de barils

en millions de barils

en millions de barils

83 71 82 64 63

747 710 635 593 590

738 718 694 734 691

551 741 717 1 437 1 661

1 497 1 648 1 599 2 334 2 513

Les réserves nettes représentent les parts revenant à la compagnie après déduction des parts des propriétaires miniers ou des gouvernements, ou des deux. Les réserves déclarées sont situées au Canada. Avant 2009, les réserves de pétrole brut synthétique et de bitume extrait étaient déclarées séparément comme des réserves minières dans le formulaire 10-K de la compagnie. En 2008, la part nette des réserves de bitume extrait de la compagnie provenant du projet Kearl a été déclarée pour la première fois et totalisait 807 millions de barils. Les liquides incluent le brut, le condensat et les liquides du gaz naturel (LGN). Gaz converti en équivalent pétrole à raison de 6 millions de pieds cubes pour mille barils. Les réserves ont été calculées selon les exigences de prix de la SEC. Depuis la fin de l’année 2009, les réserves sont calculées selon les exigences de prix amendées de la SEC qui appliquent le prix moyen du premier jour du mois pour chaque mois au cours des 12 derniers mois.

Le projet de sables pétrolifères de Kearl a progressé de façon importante en 2009. L’Impériale s’engage à développer le projet de manière responsable par le biais de nouvelles technologies, d’excellence opérationnelle et d’une consultation continue avec les intervenants.

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MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL | REVUE DE L’ANNÉE | SECTEUR AMONT | PRODUITS CHIMIQUES | SECTEUR AVAL | SOMMAIRE FINANCIER

En 2009, le transport par pipeline a été assuré, la construction de l’infrastructure s’est poursuivie et plus de la moitié du travail d’ingénierie détaillé a été complété. L’Impériale a également continué à travailler à la construction d’un lac qui respecte son engagement de remplacer, dans un rapport de deux à un, l’habitat des poissons qui sera perdu en raison des activités de construction et d’extraction. En 2010, les activités de construction seront axées sur les installations de prise d’eau, l’usine de préparation du minerai et le site de la principale usine de traitement. La livraison des modules de l’usine commencera également. La planification de la phase deux de Kearl est en cours. POSSIBILITÉS DE CROISSANCE FUTURE

Horn River Le bassin de Horn River, l’un des gisements de gaz de schiste les plus prometteurs en Amérique du Nord, est situé dans le nordest de la Colombie-Britannique. En 2009, l’Impériale s’est prévalue de son solide bilan pour acquérir environ 157 000 acres nettes à des prix favorables avec ExxonMobil Canada (participation 50-50). Ceci amène les avoirs fonciers combinés des deux compagnies à 309 000 acres nettes, les avoirs les plus importants du secteur dans la région. Des progrès importants en technologie de forage horizontal et de fracturation ont rendu la mise en valeur de cette ressource possible. Un programme de forage hivernal de quatre puits visant à déterminer la distribution et la qualité du gaz de schiste a été complété au premier trimestre de 2009 et le travail est en cours sur un projet de production pilote pour évaluer la productivité et l’ampleur du réservoir, améliorer les pratiques d’achèvement et évaluer les possibilités de réduction de coûts du programme. Un deuxième programme d’exploration a débuté pendant le quatrième trimestre de 2009 et

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devrait mener au forage de 11 puits de gaz de schiste cet hiver. Les compagnies continuent à travailler en étroite collaboration avec les producteurs de la région, les parties intéressées sur place et le gouvernement de la Colombie-Britannique pour s’impliquer dans les problèmes locaux liés à l’utilisation des terres et de l’eau, à la passation de contrats et au développement économique.

Superficies de sables pétrolifères non mises en valeur L’Impériale détient de vastes superficies non mises en valeur avec des possibilités de mise en valeur par extraction et in situ dans la région de l’Athabasca en Alberta. En 2009, l’Impériale et ExxonMobil Canada (participation 50-50) ont fait l’acquisition d’un total de 16 600 acres nettes de concessions supplémentaires situées près de leurs avoirs fonciers existants. Projet de gaz naturel du Mackenzie Même avec un potentiel de croissance appréciable en gaz de schiste nord-américain et d’autres sources de gaz non classiques, les nouveaux approvisionnements provenant du delta du Mackenzie et d’autres ressources pionnières de l’Arctique seront nécessaires pour satisfaire la demande croissante de gaz naturel en Amérique du Nord.

Le forage d’exploration s’est poursuivi dans le bassin de Horn River, une région prometteuse de gaz de schiste dans le Nord de la Colombie-Britannique. L’Impériale et ExxonMobil Canada détiennent les avoirs fonciers les plus importants du secteur dans le bassin.

On estime que le projet de gaz naturel du Mackenzie proposé créerait une infrastructure visant à mettre sur le marché nord-américain six billions de pieds cubes de gaz naturel côtier provenant de trois gisements, dont celui de Taglu, propriété exclusive de l’Impériale, qui recèle à lui seul des ressources d’environ trois billions de pieds cubes. Le projet constitue une nouvelle source d’approvisionnement vitale et importante pour le marché nord-américain. Il apportera des possibilités d’emploi et d’affaires aux gens du Nord, des milliards de dollars en redevances, des taxes et autres revenus aux gouvernements, en plus de contribuer à établir la souveraineté du Canada dans l’Arctique.

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

La Commission d’examen conjoint a publié son rapport sur l’impact environnemental, social et culturel du projet de gaz naturel du Mackenzie à la fin de l’année. Le rapport concluait que le projet « constituait une occasion unique de jeter les bases d’un avenir viable dans les régions de la vallée du Mackenzie et du delta de Beaufort ». Les activités actuelles sont axées sur l’avancement du processus réglementaire, la finalisation des avantages restants et des ententes d’accès avec les communautés autochtones le long du parcours proposé pour le pipeline, et l’établissement d’un cadre fiscal avec le gouvernement fédéral. Le projet ne peut pas démarrer sans approbation réglementaire. L’Office national de l’énergie (ONE) et le gouvernement fédéral sont en train d’étudier le rapport de la Commission d’examen conjoint. L’ONE complètera alors ses audiences publiques et rendra sa décision sur le projet, ce qui est prévu pour septembre 2010. EXPLORATION EXTRACÔTIÈRE En plus de l’avancement des projets liés aux sables pétrolifères et au gaz, l’Impériale a poursuivi son exploration en quête de découvertes majeures dont des occasions situées dans les régions éloignées, présentant des défis techniques.

Mer de Beaufort À environ 180 kilomètres au nord-ouest de Tuktoyaktuk dans les Territoires du NordOuest, dans la mer de Beaufort, l’Impériale et ExxonMobil Canada (participation 50-50) détiennent des droits d’exploration de plusieurs années couvrant plus de 500 000 acres. En 2009, l’Impériale a amorcé un programme de collecte de données pour appuyer les études environnementales et les opérations de forage d’exploration sécuritaires dans le futur. Une recherche conjointe a également

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été entreprise avec l’Université Cornell sur la surveillance acoustique des baleines et avec le Ministère des Pêches et Océans, la Commission géologique du Canada et ArcticNet sur l’environnement physique et biologique.

Bassin Orphan Le bassin Orphan situé à environ 400 kilomètres au nord-est de St. John’s à Terre-Neuve est une région relativement inexplorée et présentant des défis opérationnels pour le forage. L’Impériale détient une participation de 15 %, totalisant 4,2 millions d’acres en eau profonde, dans cette région pionnière. Le premier puits d’exploration a été foré en 2007 et un second puits a été approuvé par les coentrepreneurs pour forage en 2010. PRODUCTION CLASSIQUE L’Impériale demeure un grand producteur intérieur de pétrole lourd et de gaz naturel classiques. La production avant redevances a atteint en moyenne environ 33 000 barils par jour de pétrole lourd et de liquides du gaz naturel et environ 295 millions de pieds cubes par jour de gaz naturel pour un total combiné d’environ 82 000 barils d’équivalent pétrole par jour.

Ouest canadien La production classique dans l’Ouest canadien est arrivée à maturité. Pour aider à assurer la profitabilité, l’Impériale se concentre sur le contrôle des coûts, la maximisation de la production et des actifs existants et la poursuite de projets présentant un potentiel de rendements attrayants. En 2009, ceux-ci comprenaient un nouveau forage à Norman Wells dans les Territoires du Nord-Ouest et le programme de forage de schiste à faible profondeur en cours dans le sud-est de l’Alberta.

L’exploitation de l’Impériale à Norman Wells dans les Territoires du Nord-Ouest est la source la plus importante de production de pétrole classique de la compagnie.

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MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL | REVUE DE L’ANNÉE | SECTEUR AMONT | PRODUITS CHIMIQUES | SECTEUR AVAL | SOMMAIRE FINANCIER

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Produits chimiques L’Impériale est l’un des principaux producteurs canadiens de produits chimiques et détient la plus grande part de marché en Amérique du Nord du polyéthylène utilisé dans le moulage par rotation Les activités chimiques opèrent sur un marché mondial concurrentiel qui est hautement cyclique. Tout au long du cycle à la baisse actuel, le secteur des produits chimiques s’est concentré sur les aspects clés des activités qui étaient sous son contrôle. Il développe la souplesse des charges d’alimentation pour réduire les coûts et augmenter le rendement. La capacité à traiter des charges d’alimentation de diverses sources permet à l’entreprise de répondre rapidement aux changements de qualité, de disponibilité et de coût des charges d’alimentation. La souplesse des charges d’alimentation apporte non seulement une valeur additionnelle, mais elle renforce également la capacité du segment des produits chimiques à satisfaire les besoins du client, quel que soit le contexte économique. Pour s’assurer d’avoir des opérations profitables tout au long du cycle économique, les activités chimiques continuent également à intégrer la fabrication pétrochimique aux opérations de raffinage. L’intégration permet d’ajuster les charges d’alimentation et la production aux conditions de marché courantes et de réduire les coûts en partageant la gestion, en tirant parti de l’infrastructure commune de site et en gérant efficacement les besoins en énergie sur le site. En 2009, le rendement d’exploitation du secteur des produits chimiques était caractérisé par de solides résultats dans le domaine de la sécurité et une grande fiabilité de fabrication. Les contrôles commerciaux éprouvés, dont l’application soutenue d’une pratique de gestion serrée du crédit, ont soutenu les résultats financiers dans un contexte économique difficile.

Les ventes totales de produits pétrochimiques étaient d’environ 2 800 tonnes par jour, comparables à 2008, malgré le ralentissement de l’économie. Les dépenses en immobilisations de 15 M$ en 2009 se sont concentrées principalement sur la poursuite des investissements pour accroître la souplesse des charges d’alimentation et améliorer davantage les systèmes de sécurité et de gestion de l’eau. Les dépenses en immobilisations prévues en 2010 sont d’environ 20 M$ et comprennent l’achèvement du projet de traitement de différentes charges d’alimentation et la poursuite des investissements en initiatives d’efficacité énergétique et d’améliorations au système de gestion de l’eau.

Ces initiatives ont aidé le secteur des produits chimiques à conserver une position de leadership tant au niveau des coûts que de la productivité. Les résultats nets dans le secteur des produits chimiques étaient de 46 M$, en baisse par rapport à 100 M$ en 2008, reflétant la diminution de la demande et des marges. Le rendement du capital moyen utilisé était de 27 % et les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à la vente d’actifs ont totalisé 67 M$.

COUP D’ŒIL RAPIDE Bénéfice net (en millions de dollars) Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à la vente d’actifs (en millions de dollars)

Volumes de vente de produits chimiques (en milliers de tonnes par jour) Capital moyen utilisé (en millions de dollars) Rendement du capital moyen utilisé (%) Dépenses en immobilisations (en millions de dollars)

2009 46

2008 100

2007 97

2006 143

2005 121

67

183

109

162

94

2.8 169 27,2

2.8 199 50,4

3.1 230 42,2

3.0 261 54,8

3.0 272 44,6

15

13

11

13

19

Le polyéthylène fabriqué par l’Impériale entre notamment dans la fabrication d’emballages alimentaires souples, de jouets, de seaux et de divers récipients.

800 million

Le secteur des produits chimiques adhère à l’éthique et aux principes de Gestion responsableMD dans tous les aspects de ses affaires. Au cours de l’année dernière, l’Impériale a participé activement à l’amélioration du programme pour tenir compte des attentes du public. Number of barrels Phase one has added to proved reserves

Gestion responsableMD est une marque déposée de l’Association canadienne de l’industrie de la chimie.

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

Secteur aval Un exploitant responsable qui prône l’excellence opérationnelle et qui est résolu à dégager une valeur à long terme pour ses actionnaires Au Canada, les marchés pour les produits raffinés sont mûrs et hautement compétitifs. Dans cet environnement, les objectifs du secteur aval continuent à être les meilleures opérations dans la catégorie, la fourniture de produits et de services de qualité et l’atteinte de l’excellence opérationnelle par le biais d’une concentration soutenue sur : ■

Le maintien de normes élevées de fiabilité d’exploitation afin de fournir de l’énergie d’une façon responsable, respectueuse de l’environnement et efficace. Ceci comprend des mesures dans les raffineries pour améliorer encore plus leur fiabilité et l’efficacité énergétique afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les coûts d’exploitation tout en satisfaisant la demande de produits du marché.



L’adhésion à des normes commerciales et à des contrôles financiers rigoureux. L’entreprise suit une approche disciplinée pour identifier et gérer les risques financiers et de contrôle de l’entreprise. Même avec le ralentissement actuel de l’économie, les pertes dues aux mauvaises créances ont été maintenues à moins d’un dixième de un pour cent des ventes.



Des investissements disciplinés et sélectifs privilégiant le rendement, suivis d’une exécution efficace des projets pour garantir qu’ils soient complétés à temps et en respectant les budgets.

L’adhésion à ces stratégies continue à bâtir un avantage concurrentiel au sein des opérations d’envergure du secteur aval de l’Impériale : ■

Le plus grand raffineur et un chef de file en commercialisation de produits pétroliers au Canada, détenant une part importante dans tous les secteurs importants du marché des produits pétroliers, y compris les carburants automobiles et les lubrifiants finis de détail.



Une capacité de production de brut de plus de 500 000 barils par jour et une capacité de conversion de 215 000 barils par jour.



La production de plus de 650 produits pétroliers différents dont les consommateurs et les entreprises se servent quotidiennement.



Des opérations de raffinage et de commercialisation partout au Canada.



Un réseau de distribution national et environ 1 850 stations-service.



Servant les clients et les distributeurs de détail en plus des secteurs minier, forestier, de la fabrication, de la construction et du transport.

En 2009, le secteur aval a obtenu une performance en matière de sécurité en tête de l’industrie avec la meilleure sécurité jamais vue pour les employés et les entrepreneurs. Dans cette conjoncture économique difficile, le secteur du raffinage s’est concentré sur les initiatives d’exploitation destinées à améliorer l’efficacité énergétique, à optimiser les marges et à améliorer la fiabilité d’exploitation. Les initiatives d’immobilisations et opérationnelles continues ont permis à l’entreprise de saisir des occasions de réduire la quantité d’énergie utilisée dans ses opérations, une contribution clé au contrôle des coûts. L’Impériale distance systématiquement le secteur quant à l’efficacité énergétique et au prix de revient total par unité des raffineries.

Également en 2009, l’entreprise a continué à optimiser les marges en étendant l’éventail de brut avec l’ajout de 13 nouveaux bruts offrant un plus grand incitatif de raffinage. L’éventail de produits a été géré pour garantir que les produits de la plus haute valeur soient produits. La fiabilité des raffineries a été améliorée de manière importante et les activités de maintenance ont été complétées comme il était prévu. Le secteur du marketing des carburants a continué à tirer parti de la gamme complète de canaux de clientèle, en servant les clients de détail, de gros et dans les domaines industriel, aéronautique et maritime pendant l’année. En dépit d’une économie faible, le commerce de détail a atteint un grand nombre de records de vente. Le volume total des ventes de carburant de détail était le plus élevé de l’histoire de l’entreprise. Dans la chaîne que possède la compagnie, les ventes de carburant dans la même station ont augmenté de 1 % sur un marché faible et la productivité des sites a augmenté de 4 %. De plus, les ventes des dépanneurs ont atteint les meilleurs niveaux jamais vus. La croissance des ventes ainsi qu’un accent incessant sur l’efficacité opérationnelle ont de nouveau mené aux meilleurs décaissements par unité de la catégorie en 2009. Le secteur des lubrifiants et des produits spéciaux a continué à se concentrer sur la croissance des ventes de produits de marque Mobil. L’Impériale est le distributeur canadien des lubrifiants synthétiques Mobil 1 et, en 2009, les ventes de ces produits ont augmenté de 17 %. Également au cours de l’année, l’huile Delvac 1 ESP 0W40 de Mobil a été introduite pour les moteurs diesel à usage intensif, fournissant une performance supérieure dans les conditions de basse température ainsi qu’un espacement accru des vidanges d’huile et une économie de carburant améliorée. L’extension des franchises Mobil 1 Lube Express a continué, terminant l’année avec 21 points de vente, une augmentation de plus de 60 % par rapport à 2008.

Plus de 400 stations-service de marque Esso sont rattachées à des dépanneurs Marché Express, qui offrent une expérience d’achat commode aux clients et un choix de produits de haute qualité aux consommateurs. Le programme de franchises Marché Express est une partie croissante du secteur des dépanneurs et en 2009, leur nombre a plus que doublé. L’offre de détail inclut également le plus grand réseau de lave-autos au Canada et de solides alliances avec Tim Hortons, la Banque Royale du Canada et Aéroplan.

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Heading Sub heading Les dépenses en immobilisations ont totalisé 251 M$ en 2009. Les investissements clés en raffinage ont été dirigés vers la réduction des émissions de dioxyde de soufre, la modernisation des systèmes de gestion de l’eau, les améliorations de la souplesse des charges d’alimentation et de l’efficacité énergétique. Les investissements dans la chaîne de détail se sont concentrés sur la modernisation dans les principaux marchés urbains du réseau dont la compagnie est propriétaire et sur le nouveau système point de vente qui prépare le réseau pour les nouvelles normes de paiement par carte.

Les résultats nets dans le secteur aval ont body été de 278 M$, en baisse par rapport à 796 M$ en 2008, lorsque l’Impériale a réalisé un gain de 187 M$ sur la vente de Rainbow Pipe Line Company Ltd. Les résultats ont souffert d’un rétrécissement généralisé des marges et d’une diminution des volumes de vente due au ralentissement de l’économie canadienne. Le débit total des raffineries a été de 413 000 barils par jour, en baisse par rapport à 2008, et l’utilisation moyenne de la capacité de raffinage a été de 82 %. Les gains de production découlant des améliorations d’exploitation au cours de l’année ont été neutralisés par l’impact de la baisse de la situation économique qui n’a pas permis d’exploiter les raffineries à pleine capacité et qui s’est également traduite en une chute du total des ventes nettes de produits pétroliers de 409 000 barils par jour.

Les dépenses en immobilisations prévues en 2010 sont d’environ 290 M$. Les investissements en raffinage seront concentrés sur la fiabilité, la souplesse des charges d’alimentation, la modernisation des systèmes de gestion de la qualité de l’air et de l’eau et les initiatives d’efficacité énergétique pour assurer des opérations responsables. Les investissements dans la chaîne de détail continueront, y compris le développement supplémentaire du nouveau système point de vente.

Le rendement du capital moyen utilisé a été de 8 % et les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à la vente d’actifs ont totalisé 700 M$.

Débit annuel – Stations-service propriété de la compagnie ou en location en millions de litres par site 7 6 5 4 3 2 1 0 2005

2006

2007

2008

2009

Utilisation de la capacité de raffinage pourcentage 100 75 50 25 0 2005

COUP D’ŒIL RAPIDE Bénéfice net (en millions de dollars) Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à la vente d’actifs (millions of dollars)

Débit des raffineries (en milliers de barils par jour) Utilisation de la capacité de raffinage (%) Ventes nettes de produits pétroliers (en milliers de barils par jour)*

Capital moyen utilisé (en millions de dollars) Rendement du capital moyen utilisé (%) Dépenses en immobilisations (en millions de dollars)

2009 278

2008 796

2007 921

2006 624

2005 694

700 413 82

539 446 89

1 180 442 88

562 442 88

874 466 93

409 3 598 7,7

438 3 460 23,0

251

232

448 3 257 28,3

453 3 161 19,7

187

361

* Les ventes nettes de produits pétroliers n’incluent pas les ventes au titre des contrats d’achat et de vente conclus avec la même contrepartie.

465 2 906 23,9

2006

2007

2008

2009

L’utilisation de la capacité de raffinage a fléchi en raison d’un marché faible.

Marques de commerce ■

Mobil, Mobil 1, Delvac et le dessin du cheval ailé Pegasus sont des marques de commerce d’Exxon Mobil Corporation ou de l’une de ses filiales. Pétrolière Impériale, licencié.



Marché Express est une marque déposée d’Exxon Mobil Corporation au Canada. Pétrolière Impériale, licencié.



RBC et Banque royale sont des marques déposées de la Banque royale du Canada.



Tim Hortons est une marque déposée de The TDL Marks Corporation.



Aéroplan est une marque déposée d’Aéroplan Canada Inc.

478

800%million 17 Number de croissance of barrels des ventes Phase one de Mobil has added 1. to proved reserves

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

La mise en valeur

responsable à l’œuvre En tant que compagnie d’énergie intégrée, en affaires depuis 130 ans, nous prospectons, produisons, raffinons et commercialisons des produits qui sont essentiels à la société et à la croissance économique. Toutes nos activités sont gérées selon les mêmes principes de mise en valeur responsable. La réduction des émissions de gaz à effet de serre Nous nous concentrons sur les technologies qui réduisent l’utilisation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. ■ Nous continuons à tirer parti des investissements en capital, de l’amélioration des pratiques, de l’informatique et d’un accent soutenu des employés sur l’amélioration quotidienne des opérations pour accroître l’efficacité énergétique dans nos raffineries. Grâce à ces mesures, celle-ci a été améliorée de 15 % depuis 1990. ■ Nous poursuivons un programme de plusieurs années pour installer des technologies de conservation d’énergie sur les sites de détail. À ce jour, 115 de nos plus grands sites ont été modernisés. ■ Kearl sera la première exploitation d’extraction de sables pétrolifères qui ne requiert pas une unité de valorisation pour produire du pétrole brut vendable. Traiter une fois le bitume, plutôt que deux (unité de valorisation, puis raffinerie), réduit à la fois les émissions de dioxyde de carbone et les frais de mise en valeur.

Le recours à la cogénération La cogénération réduit les besoins en énergie en produisant en même temps de l’électricité et de la vapeur, ce qui réduit les émissions de gaz à effet de serre. ■ Nous avons une capacité de cogénération d’environ 260 mégawatts à Cold Lake et à Sarnia, et nous avons une proposition d’environ 270 mégawatts pour l’extension de Cold Lake et pour Kearl. ■ Les installations de cogénération de Cold Lake réduisent les émissions de dioxyde de carbone de 40 % par rapport à la génération d’électricité à partir de centrales au charbon et à la production de vapeur à partir de chaudières conventionnelles. ■ Les installations de cogénération de Kearl réduiront les émissions de dioxyde de carbone d’un demi-million de tonnes par an par rapport à l’acquisition d’électricité pour la première phase du projet.

Grâce à des installations de cogénération comme celle de Cold Lake, nous pouvons générer de l’électricité pour alimenter nos opérations tout en captant la chaleur pour produire de la vapeur de traitement. Ceci procure une source d’électricité plus efficace que de l’acheter d’un service public local, économisant ainsi de l’énergie et réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

L’amélioration de la qualité de l’air ■







Aux installations de fabrication de Sarnia, nous poursuivons la construction d’une nouvelle unité qui, une fois jumelée à des améliorations opérationnelles, permettra aux installations de réduire les émissions de dioxyde de soufre de plus de 50 %. À la raffinerie de Dartmouth, nous poursuivons la construction d’un projet qui entraînera une réduction des émissions de dioxyde de soufre de plus de 25 %. À ce jour, nous avons investi plus de 200 M$ dans le projet de réduction des émissions de Syncrude (RES). Combiné avec les améliorations terminées, le projet RES devrait réduire les émissions de soufre d’environ 60 % par rapport aux niveaux actuels approuvés. Nous avons étendu notre utilisation de matériel d’imagerie optique évolué pour mieux détecter et réduire les émissions fugitives.

Nos raffineries gardent la confiance de leurs voisins grâce à des exploitations fiables, une communication ouverte et une réaction prompte à toute question soulevée par la collectivité.

770 M$ En 2009, l’Impériale a investi 770 M$ en immobilisations destinées à l’environnement et en dépenses d’exploitation dont la majeure partie a été consacrée à la réduction des émissions dans les installations appartenant à la compagnie et celles de Syncrude, et à la restauration des installations et exploitations inactives ainsi qu’à la protection de l’eau douce près des installations de l’Impériale.

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La réduction de l’utilisation d’eau ■







Cold Lake utilise désormais un demi-baril d’eau douce pour chaque baril de bitume récupéré. Ceci représente une baisse de 88 % de l’eau douce utilisée par unité de production par rapport au milieu des années 1970. Nous avons demandé le renouvellement du permis d’utilisation d’eau pour Cold Lake, qui comprend un engagement à poursuivre la réduction de l’utilisation d’eau douce. Des initiatives de conservation sont en cours qui, si elles réussissent, réduiront l’utilisation d’eau douce à Cold Lake jusqu’à 30 % par rapport à l’utilisation actuelle. Kearl prévoit améliorer les technologies existantes de traitement des résidus afin de recycler l’eau de traitement plus tôt et d’en réduire la demande. Le projet stockera également l’eau pour en réduire la prise dans la rivière pendant les périodes de faible écoulement en hiver. Dans nos activités conventionnelles, où la production de pétrole est en baisse, nous avons revu nos permis d’utilisation d’eau sur une base volontaire et avons retourné un volume substantiel d’allocation d’eau non requise au gouvernement de l’Alberta.

La protection de l’eau et de l’habitat des poissons ■





L’empreinte de surface de notre exploitation in situ à Cold Lake en Alberta est relativement petite.

Nous avons fait avancer un programme de plusieurs années sur notre site de Sarnia pour installer des systèmes de rétention et de traitement des eaux prévenant le déversement dans la rivière Sainte-Claire. Nous avons poursuivi le travail de construction d’un lac qui respecte notre engagement de remplacer, dans un ratio de deux pour un, l’habitat des poissons qui sera perdu en raison des activités de construction et d’extraction. Nous avons complété la construction d’un pont à portée libre qui ne perturbe pas l’habitat aquatique pour traverser la rivière Muskeg au projet Kearl.

La réduction de notre empreinte – Remise en état des terres que nous perturbons Nous gérons l’impact potentiel sur les terres tout au long des phases de nos opérations, de la planification et la construction du projet à la mise hors service et l’assainissement des sols. ■ À l’exploitation in situ de Cold Lake : À la fin de 2008, plus de 1 700 acres de sol perturbé avaient fait l’objet d’une remise en état de façon permanente. En 2009, dans le cadre de notre programme de remise en état permanente continu, 85 000 semis d’arbres et arbustes ont été plantés. La mise à jour des plans de l’extension Nabyie de Cold Lake inclut une technologie de réduction des émissions de dioxyde de soufre, une centrale de cogénération afin d’accroître l’efficacité énergétique et une réduction du nombre d’installations de forage requises pour l’accès aux ressources. Cette dernière mesure réduira de plus de 40 % la perturbation en surface. ■ À l’exploitation minière de Kearl : Pendant le défrichement du site, la couche arable et la tourbe ont été stockées afin de remettre progressivement les terres en état lorsque les zones épuisées deviennent disponibles. Nous impliquons les parties intéressées locales dans une planification de la remise en état progressive des terres afin que celles-ci redeviennent accessibles pour usage traditionnel par la communauté locale. ■ À Horn River, nous minimiserons la perturbation en surface en partageant l’infrastructure avec d’autres producteurs de la région et en adoptant un forage horizontal à partir des installations, des méthodes à faible impact pour la conduite de sondages sismiques et une conception efficace qui réduit la taille des concessions. ■



Les Anciens de Fort McKay ont visité le site de Kearl à la fin de l’année 2008. La consultation des communautés est une partie intégrante de la mise en valeur responsable et nous prévoyons poursuivre ces visites annuelles des Premières Nations dans le cadre de notre consultation continue avec les parties intéressées de la région.





L’efficacité énergétique de nos raffineries a été améliorée de 15 % depuis 1990.

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

Sommaire financier

RAPPORT DES VÉRIFICATEURS Aux actionnaires de la Compagnie Pétrolière Impériale Ltée,

Nous avons vérifié, conformément aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis), la situation financière de la Compagnie Pétrolière Impériale Ltée et de ses filiales aux 31 décembre 2009 et 2008 et les résultats de leur exploitation et leurs flux de trésorerie pour chacune des trois années de la période terminée le 31 décembre 2009, et dans notre rapport en date du 26 février 2010, nous avons exprimé une opinion sans réserve sur ces documents. Les états financiers consolidés mentionnés ci-dessus (non dans la présente) font partie de l’annexe A de la circulaire de sollicitation de procurations de la direction pour l’assemblé annuelle 2010 des actionnaires de la compagnie.

SOMMAIRE DES POLITIQUES ET PRATIQUES COMPTABLES L’information comptable et financière de la compagnie reflète fidèlement son modèle de gestion simple, qui repose sur l’extraction, le raffinage et la commercialisation d’hydrocarbures et de produits à base d’hydrocarbures. Les états financiers condensés ont été dressés selon les principes comptables généralement reconnus (« PCGR ») des ÉtatsUnis. Ils comprennent certaines estimations qui se fondent sur le meilleur jugement de la direction. Tous les montants sont en dollars canadiens, sauf indication contraire.

Les états financiers condensés comprennent les comptes de l’Impériale et de ses filiales. Les comptes et les transactions entre compagnies sont éliminés. Les filiales comprennent les sociétés dans lesquelles l’Impériale a une participation ainsi que la capacité permanente d’en déterminer unilatéralement les stratégies et les politiques d’exploitation, d’investissement et de financement. Une partie importante des activités de la compagnie dans le secteur amont est menée conjointement avec d’autres sociétés. Les comptes reflètent la quote-part de la participation indivise de la compagnie dans ces activités, dont sa participation de 25 % dans la coentreprise Syncrude et de 9 % dans le projet énergétique extracôtier Sable. Les revenus associés aux ventes de pétrole brut, de gaz naturel et de produits pétroliers et chimiques sont constatés lorsque les produits sont livrés et que la propriété passe au client. Les stocks de pétrole brut, de produits et de marchandises sont comptabilisés à la valeur marchande courante ou au coût, si celui-ci est inférieur (généralement déterminé selon la méthode dernier entré, premier sorti – DEPS).

À notre avis, les renseignements présentés dans les états financiers consolidés condensés ci-joints (pages 18 à 21) donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la compagnie par rapport aux états financiers consolidés dont ils sont tirés.

La compagnie n’a pas recours à des structures de financement visant à modifier les résultats comptables ou à soustraire des dettes du bilan. La compagnie n’a pas recours à des dérivés pour spéculer sur l’évolution du cours du change ou du prix des marchandises.

/s/ PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l.

La compagnie encourt des obligations de mise hors service de certains actifs au moment de leur installation. La juste valeur de ces obligations est comptabilisée comme passif sur une base actualisée et ajustée avec le temps pour rendre compte du changement de leur valeur actualisée. Les coûts associés à ces passifs sont capitalisés comme faisant partie des actifs en question et amortis. Les passifs pour les coûts environnementaux sont comptabilisés lorsqu’il est probable que des obligations ont été encourues et que les montants peuvent raisonnablement être estimés.

Comptables agréés Calgary, Alberta, Canada Le 26 février 2010

Pour ses activités d’exploration et de production, la compagnie suit la méthode de la capitalisation du coût de la recherche fructueuse. L’amortissement et l’épuisement sont principalement déterminés selon la méthode de l’amortissement proportionnel au rendement ou selon la méthode linéaire. Les taux d’amortissement proportionnel au rendement sont basés sur la quantité de réserves prouvées mises en valeur de pétrole et de gaz qu’on estime pouvoir récupérer des installations existantes. La méthode linéaire est basée sur la durée de vie estimée de l’actif.

La compagnie constate la sous-capitalisation ou la surcapitalisation du régime de retraite à prestations déterminées et autres régimes après retraite comme un passif ou un actif au bilan, l’écriture compensatoire étant passée aux capitaux propres nette d’impôt différé. Diverses réclamations ont été déposées à l’encontre de la Compagnie Pétrolière Impériale Ltée et certaines de ses filiales consolidées dans le cadre de poursuites et de litiges fiscaux en cours. Pour plus d’information sur les éventualités fiscales et les litiges, voir les notes 4 et 10 des états financiers consolidés dans l’Annexe A de la circulaire de sollicitation de procurations 2009 de l’Impériale. La compagnie attribue à ses employés une rémunération à base d’actions sous la forme d’unités d’actions assujetties à des restrictions. La charge de rémunération est mesurée à chaque période en fonction du cours actuel de l’action de la compagnie et est constatée dans l’état consolidé des résultats sur la période d’acquisition de chaque attribution. On peut trouver des renseignements supplémentaires sur les politiques et pratiques comptables de la compagnie dans l’annexe A de la circulaire de sollicitation de procurations 2009 de l’Impériale (politiques comptables critiques et note 1 des états financiers consolidés).

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État condensé des résultats (selon les PCGR des États-Unis)

en millions de dollars canadiens Exercices terminés les 31 décembre

2009

2008

2007

Produits et autres revenus Produits d’exploitation a) b) Revenus de placement et d’autres sources Total des produits et autres revenus

21 292 106 21 398

31 240 339 31 579

25 069 374 25 443

Charges Exploration Achats de pétrole brut et de produits c) Production et fabrication d) Frais de vente et frais généraux Taxe d’accise fédérale a) Amortissement et épuisement Frais de financement Total des charges

153 11 934 3 951 1 106 1 268 781 5 19 198

132 18 865 4 228 1 038 1 312 728 – 26 303

106 14 026 3 474 1 335 1 307 780 36 21 064

2 200

5 276

4 379

621

1 398

1 191

1 579

3 878

3 188

1,86 1,84 0,40

4,39 4,36 0,38

3,43 3,41 0,35

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices Impôts sur les bénéfices Bénéfice net Données par action (en dollars canadiens) Bénéfice net par action ordinaire – résultat de base Bénéfice net par action ordinaire – résultat dilué Dividendes a) b) c) d)

Les produits d’exploitation comprennent la taxe d’accise fédérale de 1 268 M$ (1 312 M$ en 2008, 1 307 M$ en 2007). Les produits d’exploitation comprennent des sommes remboursées par des apparentés de 1 699 M$ (2 150 M$ en 2008, 1 772 M$ en 2007). Les achats de pétrole brut et de produits comprennent des sommes remboursées par des apparentés de 3 111 M$ (4 729 M$ en 2008, 3 331 M$ en 2007). Les frais de production et de fabrication comprennent des sommes remboursées à des apparentés de 217 M$ (169 M$ en 2008, 154 M$ en 2007).

Les renseignements contenus dans l’état condensé des résultats (pour 2007 à 2009), le bilan condensé (pour 2008 et 2009) et l’état condensé des flux de trésorerie (pour 2007 à 2009) des pages 19 à 21 correspondent aux renseignements contenus dans l’état consolidé des résultats, le bilan consolidé et l’état consolidé des flux de trésorerie dans les états financiers de la circulaire de sollicitation de procurations par la direction 2010 de l’Impériale. Pour les états financiers consolidés complets, y compris les notes, veuillez vous reporter à l’Annexe A de la circulaire de sollicitation de procurations 2010 de l’Impériale. Voir également le rapport de gestion et les autres renseignements figurant à l’Annexe A de la circulaire de sollicitation de procurations 2010.

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

Bilan condensé (selon les PCGR des États-Unis)

en millions de dollars canadiens Au 31 décembre

2009

2008

513 1 714 564 247 467 3 505 854 12 852 204 58 17 473

1 974 1 455 673 180 361 4 643 881 11 248 204 59 17 035

109 2 811 848 3 768 31 2 839 1 396 8 034

109 2 586 1 498 4 193 34 2 254 1 489 7 970

Capitaux propres Actions ordinaires à la valeur attribuée c) Bénéfices non répartis Cumul des autres éléments du résultat étendu Total des capitaux propres

1 508 9 252 (1 321) 9 439

1 528 8 484 (947) 9 065

Total du passif et des capitaux propres

17 473

Actif Actif à court terme Trésorerie Comptes débiteurs, déduction faite des créances douteuses estimatives Stocks de pétrole brut et de produits Matières, fournitures et frais payés d’avance Actif d’impôts futurs Total de l’actif à court terme Créances à long terme, participations, placements et autres actifs à long terme Immobilisations corporelles déduction faite de l’amortissement cumulé et de l’épuisement Écart d’acquisition Autres actifs incorporels, montant net Total de l’actif Passif Passif à court terme Billets et emprunts Comptes créditeurs et charges à payer a) Impôts sur les bénéfices à payer Total du passif à court terme Obligations locatives capitalisées Autres obligations à long terme Passif d’impôts futurs

Total du passif Engagements et passifs éventuels b)

a) b) c)

17 035

Les comptes créditeurs et les charges à payer comprennent des sommes remboursables à des apparentés de 59 M$ (127 M$ en 2008). Pour plus d’information, veuillez vous reporter à la note 10 des états financiers consolidés, compris dans l’annexe A de la circulaire de sollicitation de procurations par la direction 2010. Le nombre d’actions ordinaires en circulation était de 848 millions (859 millions en 2008).

Les renseignements contenus dans l’état condensé des résultats (pour 2007 à 2009), le bilan condensé (pour 2008 et 2009) et l’état condensé des flux de trésorerie (pour 2007 à 2009) des pages 19 à 21 correspondent aux renseignements contenus dans l’état consolidé des résultats, le bilan consolidé et l’état consolidé des flux de trésorerie dans les états financiers de la circulaire de sollicitation de procurations par la direction 2010 de l’Impériale. Pour les états financiers consolidés complets, y compris les notes, veuillez vous reporter à l’Annexe A de la circulaire de sollicitation de procurations 2010 de l’Impériale. Voir également le rapport de gestion et les autres renseignements figurant à l’Annexe A de la circulaire de sollicitation de procurations 2010.

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État condensé des flux de trésorerie (selon les PCGR des États-Unis)

en millions de dollars canadiens Rentrées (sorties) Exercices terminés les 31 décembre

Activités d’exploitation Bénéfice net Ajustements au titre d’éléments hors trésorerie : Amortissement et épuisement (Gain) perte à la vente d’actifs Charge d’impôts futurs et autres Variations de l’actif et du passif d’exploitation : Comptes débiteurs Stocks et frais payés d’avance Impôts sur les bénéfices à payer Comptes créditeurs Autres postes – montant net a) Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation Activités d’investissement Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles Produit de la vente d’actifs Prêts à une société dans laquelle la compagnie détient une participation en actions Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Activités de financement Dette à court terme – montant net Remboursement de la dette à long terme Émission d’emprunts à long terme Réduction d’obligations locatives capitalisées Émission d’actions ordinaires en vertu du régime d’options sur actions Actions ordinaires rachetées Dividendes versés Flux de trésorerie liés aux activités de financement Augmentation (diminution) de la trésorerie Trésorerie au début de l’exercice Trésorerie à la fin de l’exercice b) a) b)

2009

2008

2007

1 579

3 878

3 188

781 (45) (61)

728 (241) 387

780 (215) 75

(261) 42 (650) 271 (65) 1 591

679 (159) – (798) (211) 4 263

(261) 13 (77) 250 (127) 3 626

(2 285) 67 2 (2 216)

(1 231) 272 (2) (961)

(899) 279 – (620)

– – – (4) 1 (492) (341) (836)

– – – (3) 7 (2 210) (330) (2 536)

(65) (1 722) 500 (4) 12 (2 358) (319) (3 956)

(1 461) 1 974 513

766 1 208 1 974

(950) 2 158 1 208

Comprend une cotisation aux régimes enregistrés de retraite de 180 M$ (165 M$ en 2008, 163 M$ en 2007). La trésorerie comprend les fonds en banque et les équivalents de trésorerie au coût. Les équivalents de trésorerie sont des titres très liquides échéant au plus trois mois après la date de leur achat.

Les renseignements contenus dans l’état condensé des résultats (pour 2007 à 2009), le bilan condensé (pour 2008 et 2009) et l’état condensé des flux de trésorerie (pour 2007 à 2009) des pages 19 à 21 correspondent aux renseignements contenus dans l’état consolidé des résultats, le bilan consolidé et l’état consolidé des flux de trésorerie dans les états financiers de la circulaire de sollicitation de procurations par la direction 2010 de l’Impériale. Pour les états financiers consolidés complets, y compris les notes, veuillez vous reporter à l’Annexe A de la circulaire de sollicitation de procurations 2010 de l’Impériale. Voir également le rapport de gestion et les autres renseignements figurant à l’Annexe A de la circulaire de sollicitation de procurations 2010.

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

Données sur l’actionnariat, la négociation et le rendement

2009

2008

2007

2006

2005

Actionnariat Nombre moyen d’actions en circulation, pondéré mensuellement (en milliers) Nombre d’actions en circulation au 31 décembre (en milliers) Actions détenues au Canada au 31 décembre (%) Nombre d’actionnaires inscrits au 31 décembre a) Nombre d’actionnaires inscrits au Canada

849 760 847 600 10,8 13 157 11 621

882 604 859 402 11,1 13 206 11 620

928 527 903 263 12,1 13 108 11 450

975 128 952 988 13,0 13 561 11 844

1 024 119 997 875 13,8 14 096 12 331

Actions négociées (en milliers)

318 055

477 574

292 888

321 245

357 633

Cours de l’action (en dollars) b) Bourse de Toronto Haut Bas À la clôture le 31 décembre

49,11 35,95 40,66

62,54 28,79 40,99

56,26 37,40 54,62

45,20 34,31 42,93

45,79 22,50 38,47

NYSE Amex (en dollars américains) Haut Bas À la clôture le 31 décembre

43,13 28,44 38,66

63,08 23,84 33,72

61,48 31,87 54,78

40,38 29,99 36,83

39,14 18,27 33,20

Bénéfice net par action (en dollars) - résultat de base - résultat dilué

1,86 1,84

4,39 4,36

3,43 3,41

3,12 3,11

2,54 2,53

Ratios au 31 décembre Ratio cours-bénéfice c)

22,1

9,4

16,0

13,8

15,2

Dividendes déclarés d) Total (en millions de dollars) Par action (en dollars)

340 0,40

334 0,38

324 0,35

311 0,32

320 0,31

a) b) c) d)

ExxonMobil Corporation est propriétaire de 69,6 % des actions de l’Impériale. L’action de l’Impériale est cotée à la Bourse de Toronto. Les actions de l’Impériale aux États Unis se négocient sur le marché NYSE Amex LLC. L’Impériale détient des privilèges sur le marché hors cote NYSE Amex LLC, une filiale de NYSE Euronext. L’action ordinaire de l’Impériale porte le symbole IMO. Les cours de l’action sont tirés des registres de ces bourses. Les cours présentés en dollars américains sont fondés sur les données réunies sur le marché américain. Cours de clôture le 31 décembre à la Bourse de Toronto, divisé par le bénéfice net par action – résultat dilué. Le dividende du quatrième trimestre est versé le 1er janvier de l’exercice suivant.

Employés

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2009

2008

2007

2006

2005

5 015

4 843

4 785

4 869

5 096

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MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL | REVUE DE L’ANNÉE | SECTEUR AMONT | PRODUITS CHIMIQUES | SECTEUR AVAL | SOMMAIRE FINANCIER

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Termes d’usage courant

Voici comment trois des mesures courantes de rendement financier de l’Impériale sont calculées.

Capital utilisé Le capital utilisé est une mesure de l’investissement net. Quand on examine la façon dont le capital est utilisé par l’entreprise, il comprend les immobilisations corporelles et les autres actifs de la compagnie, déduction faite du passif, excluant la dette à court terme et à long terme. Quand on examine les sources du capital utilisé dans l’ensemble de la compagnie, il comprend le total de la dette et des capitaux propres. Dans les deux cas, il comprend la quote-part de la compagnie dans les montants visant des sociétés dans lesquelles elle détient une participation en actions. en millions de dollars 2009 2008 2007 2006 2005 Utilisation par l’entreprise : du point de vue de l’actif et du passif Total de l’actif Déduire : passif à court terme, excluant la dette à court terme et la partie à court terme de la dette à long terme Déduire : passif à long terme, excluant la dette à long terme Ajouter : quote-part de l’Impériale dans la dette des sociétés dans lesquelles elle détient une participation en actions Total du capital utilisé en millions de dollars

Sources du capital utilisé par la compagnie : du point de vue de la dette et des capitaux propres Dette à court terme et partie à court terme de la dette à long terme Dette à long terme Capitaux propres Ajouter : quote-part de l’Impériale dans la dette des sociétés dans lesquelles elle détient une participation en actions Total du capital utilisé

17 473

17 035

16 287

16 141

15 582

(3 659) (4 235)

(4 084) (3 743)

(4 833) (3 385)

(4 270) (3 028)

(4 569) (2 941)

36 9 615

40 9 248

50 8 119

55 8 898

59 8 131

2009

2008

2007

2006

2005

109 31 9 439

109 34 9 065

108 38 7 923

1 078 359 7 406

576 863 6 633

36 9 615

40 9 248

50 8 119

55 8 898

59 8 131

Rendement du capital moyen utilisé (RCMU) Le RCMU est un coefficient de rendement financier. Pour chaque secteur, le RCMU correspond au bénéfice net annuel du secteur divisé par le capital moyen utilisé par celui-ci (une moyenne des montants du début et de la fin de l’exercice). Les bénéfices nets sectoriels comprennent la part revenant à l’Impériale du bénéfice net sectoriel des sociétés dans lesquelles elle détient une participation en actions, suivant la définition du capital utilisé, et excluent le coût du financement. Le RCMU de la compagnie correspond au bénéfice net, exclusion faite des frais de financement après impôts, divisé par le total du capital moyen utilisé. La compagnie emploie cette définition du RCMU depuis des années et considère que c’est la meilleure mesure de la productivité passée dans un secteur d’activité à haute intensité de capital à long terme pour évaluer à la fois la performance de la direction et montrer aux actionnaires que les capitaux ont été utilisés de façon judicieuse à long terme. Des mesures supplémentaires, qui ont tendance à se fonder davantage sur les flux de trésorerie, servent à prendre des décisions pour faire des investissements. en millions de dollars 2009 2008 2007 2006 2005 Bénéfice net Coûts de financement (après impôts) incluant la quote-part de l’Impériale dans les comptes des sociétés dans lesquelles elle détient une participation en actions Bénéfice net excluant les coûts de financement Capital moyen utilisé Rendement du capital moyen utilisé (%)

1 579

3 878

3 188

3 044

2 600

2 1 581

2 3 880

18 3 206

10 3 054

3 2 603

9 432 16,8

8 684 44,7

8 509 37,7

8 515 35,9

7 976 32,6

Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à la vente d’actifs Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à la vente d’actifs correspondent à la somme de la trésorerie nette provenant des activités d’exploitation et du produit de la vente d’actifs, présentée dans l’état consolidé des flux de trésorerie. Ces flux de trésorerie constituent le total des sources de fonds tirés à la fois de l’exploitation de l’actif de la compagnie et du dessaisissement d’actifs. La compagnie a recours depuis longtemps à un rigoureux processus d’examen régulier pour s’assurer que tous les actifs contribuent à ses objectifs stratégiques et financiers. La compagnie se dessaisit d’un bien quand il ne répond plus à ces objectifs ou que sa valeur est nettement supérieure pour un tiers. Comme elle procède régulièrement à cet exercice, la direction estime qu’il est utile aux investisseurs d’examiner le produit tiré des ventes en parallèle avec les flux provenant des activités d’exploitation lorsqu’ils évaluent les fonds dont elle dispose pour investir dans l’entreprise et pour les activités de financement, y compris les distributions aux actionnaires. en millions de dollars 2009 2008 2007 2006 2005 Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation Produits de la vente d’actifs

1 591 67

4 263 272

3 626 279

3 587 212

3 451 440

Total des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et à la vente d’actifs

1 658

4 535

3 905

3 799

3 891

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Rapport annuel condensé 2009 de l’Impériale

Renseignements à l’intention des investisseurs

Siège social Compagnie Pétrolière Impériale Ltée P.O. Box 2480, Station ‘M’ Calgary, Alberta Canada T2P 3M9 Téléphone : 1-800-567-3776 Fax : 1-800-367-0585 Assemblée annuelle L’assemblée annuelle des actionnaires de la compagnie aura lieu le jeudi 29 avril 2010 à 9 h 30, heure locale, dans la salle Wildrose Ballroom du Sheraton Suites Calgary Eau Claire, 255 Barclay Parade S.W., Calgary (Alberta) Canada. Questions portant sur le compte de l’actionnaire Pour signaler un changement d’adresse, transférer des actions, éliminer des envois postaux multiples, obtenir le paiement de ses dividendes en dollars US, faire une demande de dépôt direct de ses dividendes dans un compte détenu dans une institution financière au Canada qui offre le virement électronique de fonds, souscrire au régime de réinvestissement des dividendes et d’achat d’actions ou demander la transmission électronique des rapports aux actionnaires, s’adresser à l’agent de transfert de l’Impériale, Compagnie Trust CIBC Mellon. Compagnie Trust CIBC Mellon P.O. Box 7010 Adelaide Street Postal Station Toronto, Ontario, Canada M5C 2W9 Téléphone : 1-800-387-0825 (à partir du Canada et des États-Unis) ou 416-643-5500 Fax : 416-643-5501 Courriel : [email protected] Site Web : www.cibcmellon.com Les résidents des États-Unis qui veulent transférer des actions sont priés de s’adresser à BNY Mellon Shareowner Service. BNY Mellon Shareowner Service 480 Washington Boulevard Jersey City, New Jersey U.S.A. 07310-1900 Téléphone : 1-800-526-0801

L’Impériale en ligne Nous publions dans notre site Web un large éventail de renseignements : le rapport annuel et les rapports intermédiaires, les déclarations à la SEC, circulaires de sollicitation de procurations, les dates à retenir pour les investisseurs et les actionnaires, ainsi que d’autres renseignements qui devraient être utiles à nos actionnaires pour la gestion quotidienne de leurs actions. Si vous êtes incapable de trouver les renseignements recherchés, veuillez communiquer avec le service à la clientèle au 1 800 567-3776. Site Web : www.limperiale.ca Renseignements pour les investisseurs Vous pouvez également obtenir des renseignements en écrivant au directeur des Relations avec les investisseurs au siège social de l’Impériale ou par : Courriel : [email protected] Téléphone : 403-237-4538 Fax : 403-237-2075 Pour toute autre question concernant les services aux investisseurs, veuillez vous adresser à : Brian W. Livingston Vice-président, directeur juridique et secrétaire général Téléphone : 403-237-2915 Fax : 403-237-2490

English version of this report To obtain the English version of this report from Imperial Oil Limited, please write to Investor Relations, Imperial Oil Limited, P.O. Box 2480 Station ‘M’, Calgary, Alberta Canada T2P 3M9. Ce Rapport annuel condensé contient les faits saillants financiers et d’exploitation et les états financiers condensés. Pour les états financiers complets, y compris les notes, veuillez vous reporter à la circulaire de sollicitation de procurations par la direction pour l’assemblée générale 2010 de l’Impériale. La circulaire de sollicitation de procurations par la direction comprend également le rapport de gestion. La section Renseignements à l’intention des investisseurs du site Web de l’Impériale (www.limperiale.ca) contient la circulaire de sollicitation de procurations par la direction.

Régime de réinvestissement de dividendes et d’achat d’actions Le régime offre à l’actionnaire deux façons d’augmenter son portefeuille à un coût réduit. Il lui permet de réinvestir ses dividendes en espèces dans l’achat d’actions au cours moyen du marché. L’actionnaire peut aussi investir, chaque trimestre civil, de 50 $ à 5 000 $ dans l’achat d’actions au cours moyen du marché. Les fonds affectés au régime de réinvestissement des dividendes et d’achat d’actions servent à acheter des actions en circulation à la bourse, plutôt que de nouvelles actions.

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Les administrateurs et les directeurs

Les membres du Conseil de l’Impériale (de gauche à droite) : Jack M. Mintz, Victor L. Young, Krystyna T. Hoeg, Bruce H. March, Sheelagh D. Whittaker, Roger Phillips, Paul A. Smith et Robert C. Olsen.

LE CONSEIL Krystyna T. Hoeg Présidente et chef de la direction à la retraite Corby Distilleries Limited Toronto, Ontario Bruce H. March Président du Conseil président et chef de la direction Compagnie Pétrolière Impériale Ltée Calgary, Alberta Jack M. Mintz Titulaire de la chaire Palmer de politique publique Université de Calgary Calgary, Alberta Robert C. Olsen Vice-président principal ExxonMobil Production Company Houston, Texas Roger Phillips Président et chef de la direction à la retraite IPSCO Inc. Regina, Saskatchewan Paul A. Smith Vice-président principal Finances et administration et trésorier Compagnie Pétrolière Impériale Ltée Calgary, Alberta

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Sheelagh D. Whittaker Directrice générale Londres, Angleterre Victor L. Young Directeur général St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador) AUTRES DIRIGEANTS Randy L. Broiles Vice-président principal Ressources Sean R. Carleton Contrôleur Brian W. Livingston Vice-président directeur juridique et secrétaire général COMITÉ DE VÉRIFICATION V.L. Young, président S.D. Whittaker, vice-présidente K.T. Hoeg J.M. Mintz R. Phillips

COMITÉ DES RESSOURCES POUR LES DIRIGEANTS R. Phillips, président V.L. Young, vice-président K.T. Hoeg J.M. Mintz R.C. Olsen S.D. Whittaker COMITÉ DES MISES EN CANDIDATURE ET DE LA GOUVERNANCE S.D. Whittaker, présidente J.M. Mintz, vice-président K.T. Hoeg R.C. Olsen R. Phillips V.L. Young COMITÉ DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ J.M. Mintz, président K.T. Hoeg, vice-présidente R.C. Olsen R. Phillips S.D. Whittaker V.L. Young FONDATION PÉTROLIÈRE IMPÉRIALE K.T. Hoeg, présidente R. Phillips, vice-président J.M. Mintz, administrateur R.C. Olsen, administrateur P.A. Smith, administrateur S.D. Whittaker, administratrice V.L. Young, administrateur

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Compagnie Pétrolière Impériale Ltée P.O. Box 2480, Station ‘M’ Calgary, Alberta T2P 3M9

L’Impériale est l’une des plus importantes entreprises du Canada et l’un des chefs de file de l’industrie pétrolière du pays. C’est l’un des principaux producteurs de pétrole brut et de gaz naturel du Canada. C’est aussi le principal raffineur de pétrole du pays, qui détient une part importante du marché des produits pétroliers, vendus par un réseau d’approvisionnement pancanadien qui compte environ 1 850 stations-service.

Ce rapport est imprimé sur du papier constitué à 10 % de fibres post-consommation, certifié par le Forest Stewardship Council.

10%

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